L'ONG appelle à s'attaquer "simultanément aux facteurs du changement climatique et de perte de la nature en transformant de manière coordonnée nos systèmes énergétique, alimentaire et financier".
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NDÉ
Le rapport
Quand la nature disparaît, les conséquences sont colossales
pour nous tous
La biodiversité soutient la vie humaine et renforce nos sociétés. Pourtant, tous les indicateurs qui suivent l’état de la nature à l’échelle mondiale révèlent un déclin.
Au cours des cinquante dernières années (1970-2020), la taille moyenne des populations d’animaux sauvages suivies a diminué de 73 %, comme le montre l’Indice Planète Vivante (IPV)
"... En suivant l’évolution de la taille des populations d’espèces au fil du temps, l’IPV sert de signal d’alerte précoce du risque d’extinction et nous aide à surveiller l’état de santé des écosystèmes. Lorsque la population d’une espèce chute sous un certain seuil, cette dernière peut ne plus être en mesure de jouer son rôle habituel dans l’écosystème, qu’il s’agisse de contribuer à la dispersion des graines, à la pollinisation, au pâturage, au
recyclage des nutriments ou aux nombreux autres processus qui assurent le fonctionnement des écosystèmes. (...)"
"... La disparition de la faune sauvage constitue une menace pour le système alimentaire lui-même. La quasi-extinction de certains pollinisateurs, par exemple, met en péril 5 à 8 % de la production agricole, ce qui représente « un manque à gagner » de 235 à 577 milliards de dollars par an. (...)"
Image : L’indice Planète Vivante mondial
"En suivant l’évolution de la taille des populations d’animaux au fil du temps, l’IPV nous aide à mesurer l’état de santé des écosystèmes. Les tendances de l’abondance des populations, c’est-à-dire le nombre d’individus de chaque espèce à un endroit donné, sont révélatrices de l’état de fonctionnement des écosystèmes."
Via Bernadette Cassel