IATU - Aménagement du territoire - Urbanisme - Paysage

Nelly Sudres. Les enjeux de la loi Climat et résilience en matière de recul du trait de côte (intervention à la table ronde sur les enjeux de la loi Climat et résilience en matière d’urbanisme). Revue Lexsociété, 2024, Revue LexSociété. ⟨hal-04457019⟩

"La loi Climat et résilience pose de nouvelles règles d’urbanisme et créé de nouveaux outils de maîtrise foncière destinés à permettre aux communes littorales de gérer le recul du trait de côte sur leur territoire. L’érosion côtière n’est plus appréhendée comme un risque naturel relevant de la responsabilité étatique au travers des plans de prévention mais comme un phénomène progressif et anticipable dont la gestion par une logique d’aménagement est transférée aux collectivités territoriales compétentes en matière de planification d’urbanisme et listées par décret."

DORé Gwénaël, « Objectif ZAN : comment prendre en compte les objectifs de non artificialisation des sols dans les schémas d'aménagement régionaux ? », Revue d’Économie Régionale & Urbaine, 2024/1 (Février), p. 103-129. DOI : 10.3917/reru.241.0103. URL : https://www-cairn-info.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/revue-d-economie-regionale-et-urbaine-2024-1-page-103.htm

Claire Carriou (Dir.). Pratiques d’émancipation urbaine. Éditions Le Manuscrit, 2023, Devenirs urbains, Didier Desponds, 9782304054781. ⟨hal-04165140⟩

"L’émancipation ou plutôt les pratiques d’émancipation, ici et maintenant, dans les sociétés urbaines qui sont les nôtres, voilà ce que cet ouvrage voudrait exposer. L’enjeu n’est pas tant de montrer qu’un autre monde est possible, mais que cet « autre monde », ou ces autres mondes, relèvent de processus qui sont d’ores et déjà mis en œuvre, au quotidien, dans des territoires et contextes urbains variés, par des individus et des groupes eux-mêmes très divers. L’ouvrage donne à voir des pratiques qui échappent aux logiques classiques de la mobilisation politique, mais qui permettent néanmoins à ces acteurs de retrouver prise dans le monde et de recréer des marges de manœuvre. Souvent invisibilisées ou renvoyées au registre du banal ou de l’ordinaire, ces pratiques qui se jouent à bas bruit se révèlent émancipatrices."

GIRAULT Mathilde, « Penser l’urbain par les émotions. Les méthodes « innovantes » ou « expérimentales » en expertise urbaine », Sociétés, 2023/1 (n° 159), p. 79-96. DOI : 10.3917/soc.159.0079

"Le champ des expertises urbaines est traversé depuis une quinzaine d’années de questionnements sur la pertinence des études produites pour l’action aménagiste et la fabrique de la ville d’une part, sa capacité à refléter les situations sociales et territoriales dans leurs diversités particulièrement pour les populations les plus fragiles de l’autre. Un renouvellement des démarches méthodologiques s’opère dans lequel la prise en compte des émotions apparaît comme un critère de pertinence et de légitimité. Cet article renseigne les principales formes de ces démarches méthodologiques et la compréhension des émotions qui en découle pour les praticiens."

PLOTTU Béatrice, LEROUX Isabelle, BOUVIER Vincent, « Friches transitoires et innovation par l’usage : le rôle des chercheurs dans la co-construction de l’espace urbain – le cas de la ville d’Angers », Revue d’Économie Régionale & Urbaine, 2023/1 (Février), p. 35-58. DOI : 10.3917/reru.231.0035. URL : https://www-cairn-info.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/revue-d-economie-regionale-et-urbaine-2023-1-page-35.htm

"Les friches transitoires constituent de véritables laboratoires pour expérimenter les mutations des usages de l’espace urbain. Cet article interroge le rôle des chercheurs dans la co-construction de l’espace urbain aux côtés des habitants et des acteurs locaux. Les chercheurs agissent comme intermédiaires dans l’accompagnement au redéploiement des usages des friches transitoires vers les nouveaux buts de rénovation urbaine. Nous interrogeons ce processus de co-construction selon une approche de l’innovation par l’usage en économie. Nous conceptualisons ainsi un processus de co-construction des espaces de friches transitoires (co-conception des usages et co-production des biens associés) et le testons dans un quartier prioritaire de rénovation urbaine de la ville d’Angers. La démarche participative implique les habitants selon un degré de participation qui varie en fonction des étapes du processus de co-construction de l’espace urbain."

Bruno Villalba et Hélène Melin, « Expérimentations de transition écologique », Développement durable et territoires [En ligne], Vol. 13, n°1 | Juillet 2022, mis en ligne le 22 juillet 2022, consulté le 08 janvier 2023. URL : http://journals.openedition.org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/developpementdurable/20590 ; DOI : https://doi-org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/10.4000/developpementdurable.20590

"Le logement peut-il devenir un enjeu de santé publique ? Cette question guide une recherche sur la « littératie » des habitants, qui désigne leurs capacités à associer leurs difficultés dans l’habitat, la qualité de celui-ci et leurs problèmes de santé."

Antoine Brès et Béatrice Mariolle, « Transition écologique en campagnes : de petits mondes interconnectés », Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère [En ligne], 17 | 2023, mis en ligne le 17 avril 2023, consulté le 25 mai 2023. URL : http://journals.openedition.org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/craup/12414 ; DOI : https://doi-org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/10.4000/craup.12414

"L’attention portée au déploiement spatial des activités œuvrant à la transition écologique au sein des campagnes rurales et périurbaines a révélé leur important potentiel de mutation sociale et spatiale : le renouvellement des pratiques que la transition écologique induit réactive le local comme échelle pertinente pour construire des solutions concrètes ; il contribue en même temps à conforter des solidarités et des coopérations en réseaux déployés à d’autres échelles, régionale nationale et internationale ; cette transition ne se limite pas aux activités elles-mêmes, mais implique l’inscription spatiale de ces pratiques et ses relations dans des espaces à la fois plus resserrés et davantage déployés, des petits mondes interconnectés et elle ouvre de nouvelles perspectives de transformation de leurs espaces bâtis et ouverts."

Benoit Feildel, « Se déplacer à la marge ? Première approche des mobilités des usagers de nouveaux espaces de travail collaboratif hors des métropoles », Netcom [En ligne], 36-1/2 | 2022, mis en ligne le 13 février 2023. URL : http://journals.openedition.org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/netcom/6906 ; DOI : https://doi-org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/10.4000/netcom.6906

Joël Idt, Camille Le Bivic et Antoine Pauchon, « L’urbanisme rural sous contrainte de croissance. Les périphéries rurales de Genève et Luxembourg sur le territoire français », Territoire en mouvement Revue de géographie et aménagement [En ligne], Articles, mis en ligne le 14 février 2023, consulté le 13 mars 2023. URL : http://journals.openedition.org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/tem/10046

"De nombreux espaces ruraux sont travaillés par des phénomènes de croissance de l’urbanisation. Cet article s’intéresse plus spécifiquement aux espaces ruraux soumis à une forte croissance démographique et à une pression foncière du fait de l'influence d'une métropole frontalière. Nous avons choisi d’étudier les espaces ruraux français en périphérie de Genève et Luxembourg. Nous analysons leurs transformations à l’aune de l’action collective et des pratiques des acteurs de l'urbanisme.Nous qualifions les problématiques d’urbanisme auxquelles les acteurs sont confrontés dans ces espaces ruraux, ainsi que les modalités d’intervention en la matière : comment se caractérisent les formes d’action collectives en urbanisme dans les espaces ruraux sous contrainte de croissance d’une métropole frontalière ? Que font les acteurs de l’urbanisme lorsqu’ils cherchent à contrôler la pression de l’urbanisation qui s’exerce sur ces espaces ?Nous montrons que la situation de croissance de l’urbanisation transfrontalière pose des problèmes particuliers de régulation auxquels sont confrontés les acteurs publics, aussi bien locaux qu’étatiques. Les réponses dépendent fortement des contextes. Cependant, nous mettons en évidence quelques spécificités des situations d’urbanisme rural qui se jouent dans ces espaces : la difficulté d’intervenir sur les causes premières, essentiellement économiques et fiscales, des dynamiques de croissance qui pèsent sur le territoire du fait de la frontière ; la situation de fragmentation institutionnelle particulièrement forte à laquelle se trouvent confrontés les acteurs ; la mobilisation et la combinaison d’instruments d’urbanisme génériques et ad-hoc dans l’optique de contrôler la croissance et ses effets non souhaités."

PEYCHERAUD Alice, « L’émergence d’opérateurs territoriaux dédiés au vélo dans les espaces ruraux : les premiers pas d’une forme de transition vers une mobilité durable », Norois, 2022/3-4 (n° 264-265), p. 71-85. DOI : 10.4000/norois.12749. URL : https://www-cairn-info.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/revue-norois-2022-3-page-71.htm

"Cet article vise à comprendre les conditions et les processus d’émergence d’opérateurs territoriaux œuvrant au développement du vélo quotidien dans les espaces ruraux. En adoptant le prisme d’une pratique encore minoritaire et peu légitimée dans des territoires largement dominés par la voiture, il offre une fenêtre d’observation sur les tâtonnements et les premiers mouvements de création d’opérateurs, depuis la nécessaire constitution d’un terreau de valeurs partagées pour promouvoir une transition vers le vélo jusqu’à la réflexion sur les moyens de pérenniser et de normaliser les initiatives entreprises. Choisir de positionner l’étude dans des territoires peu denses permet en outre d’explorer la notion d’opérateur par ses limites en questionnant la manière dont peut se mettre en place une coordination des acteurs et des échelles dans un contexte rural où l’ingénierie fait souvent défaut et où les enjeux du vélo quotidien restent peu interrogés."