IATU - Aménagement du territoire - Urbanisme - Paysage

INterland, Alizée Moreux, Estelle Pardon, Charlotte Pierson et Camille Vives, « Quand le paysage passe d’objet à sujet : un levier de transformation des territoires littoraux et de moyenne montagne face au dérèglement climatique », Projets de paysage [En ligne], 31 | 2024, mis en ligne le 30 décembre 2024, consulté le 18 mars 2025. URL : http://journals.openedition.org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/paysage/34243 ; DOI : https://doi-org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/10.4000/13fa6

"Les territoires littoraux et de moyenne montagne, bien que différents, partagent à travers la richesse de leurs paysages des défis communs face aux risques naturels et à la pression humaine. L’adaptation au dérèglement climatique transforme leurs perceptions et pratiques. Cet article examine le rôle du paysage dans cette adaptation, en se basant sur deux projets en cours de l’agence INterland (urbanisme, paysage et architecture) : le projet partenarial d’aménagement (PPA) de Coutances Mer et Bocage et l’Atelier des territoires (ADT) sur la vallée d’Ossau. Les politiques publiques françaises ont évolué pour mieux encadrer l’aménagement de ces territoires fragiles, passant d’un principe de consommation et d’artificialisation des sols à une préservation et à une adaptation face aux effets du dérèglement climatique. Les outils élaborés dans le cadre de ces deux études ont favorisé une meilleure compréhension des paysages de ces territoires ainsi que de leurs enjeux. Prendre en considération la temporalité et l’évolution des milieux dans un contexte d’incertitude permet de définir des trajectoires adaptées à chaque étape du projet. Le paysage passe ainsi d’objet à sujet, enrichissant les réflexions sur l’adaptation des territoires pionniers face au dérèglement climatique."

Sommaire :

Bataille N. et Gossart C., 2024, « Des “Réinventer” aux “Révéler” : recycler les lieux vacants pour donner une “place” aux acteurs locaux », Urbanités, #18 / Halte à l’urbanisation obsolescente programmée, mars 2024, en ligne.

Paula Macé Le Ficher, « Militer pour l’agriculture périurbaine : le projet CARMA sur le Triangle de Gonesse », Territoire en mouvement Revue de géographie et aménagement [En ligne], Articles, mis en ligne le 02 mai 2024, consulté le 15 mai 2024. URL : http://journals.openedition.org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/tem/11237

"L’article s’intéresse à la transformation des rapports entre urbanisme et agriculture qui se joue dans le cadre particulier du projet urbain – activité collective qui se matérialise sous la forme de nouveaux quartiers – et sous l’effet d’une mise à l’agenda public de l’alimentation poussée par des mobilisations citoyennes. Le cas du projet militant CARMA, sur le Triangle de Gonesse, illustre les tensions à l’œuvre et les hybridations qui résultent d’une décennie de controverse d’aménagement centrée sur la place de l’agriculture dans la production urbaine. Ces tensions et hybridations concernent à la fois les représentations attachées au devenir des systèmes alimentaires et de la fabrique de la ville dans un contexte de crise écologique, les configurations d’acteurs et pratiques professionnelles de l’aménagement et, in fine, la morphologie urbaine. Les stratégies qui sous-tendent les rapports entre acteurs militants et institutionnels varient entre confrontation, interpellation et négociation. Ces hybridations ne doivent pas masquer néanmoins la persistance d’un ethos aménagiste qui peine à considérer l’agriculture à jeu égal avec un développement territorial fondé sur l’urbanisation."

LACOUR Claude, « Métropoles et métropolisations : les unes et les autres », Revue d’Économie Régionale & Urbaine, 2024/1 (Février), p. 167-185. DOI : 10.3917/reru.241.0167. URL : https://www-cairn-info.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/revue-d-economie-regionale-et-urbaine-2024-1-page-167.htm

Frédéric Dellinger, « L’eau, le sol et la biodiversité au service du confort climatique des habitants des quartiers en renouvellement urbain  », Projets de paysage [En ligne], 31 | 2024, mis en ligne le 30 décembre 2024, consulté le 18 mars 2025. URL : http://journals.openedition.org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/paysage/34279 ; DOI : https://doi-org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/10.4000/13fa7

"Les paysagistes concepteurs participent au développement de la résilience des villes en situation de surchauffe. Ils mettent au service des populations leurs outils et leurs expertises pour, notamment, augmenter le confort climatique des étés. Parmi ces outils et ces expertises à leur disposition, on retrouve le développement de la biodiversité, le cycle de l’eau et la préservation des sols fertiles. Ensemble, ils constituent une formidable machine de climatisation low-tech ; les solutions architecturales et technologiques énergivores ne pouvant plus être la seule réponse aux crises sanitaires des canicules à répétition. Le propos développé ici s’intéresse à l’apport des paysagistes concepteurs à la qualité des cadres de vie de la rénovation urbaine. Le corpus d’études de cas pour développer le propos se nourrit des projets de renouvellement urbain développés par l’auteur au sein de son agence dans les métropoles de Lyon et Grenoble. Une partie de ces études est menée dans le cadre d’une recherche par le projet, jusqu’à présent plutôt articulée à la question de l’eau et du végétal et qui s’ouvre aujourd’hui à celle du travail des sols fertiles et du climat."

Joachim Dendievel, « Objectif ZAN (Zéro artificialisation nette) et territoires ruraux : du débat national à la parole d’acteurs locaux », L’Espace Politique [En ligne], 53-54 | 2024-2/3, mis en ligne le 01 mars 2025, consulté le 18 mars 2025. URL : http://journals.openedition.org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/espacepolitique/13661 ; DOI : https://doi-org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/10.4000/13ghd

"L’objectif Zéro artificialisation nette (ZAN) a pour but de lutter contre l’étalement urbain, de préserver la biodiversité ainsi que les espaces naturels agricoles et forestiers. Depuis son inscription dans la loi climat et résilience de 2021, il a donné lieu à une inflation d’expressions et de débats soulevés en particulier par les élus. Alors que les enjeux urbains, qu’il s’agisse du renouvellement urbain ou de la densification avaient déjà été balisés, il s’agit de comprendre comment la mise en œuvre du ZAN dans les territoires ruraux est abordée dans le débat national et dans l’expression d’acteurs locaux.Un premier temps précise le cadre de la politique ZAN, son rythme et sa déclinaison en cascade à toutes les échelles de l’action publique. Un deuxième temps aborde les nombreuses expressions nationales des années 2022 et 2023 et surtout le débat parlementaire 2023 ayant abouti à la loi du 20 juillet 2023. Les associations de maires et le Sénat y ont porté le sujet des petites communes rurales considérées comme victimes du ZAN. Dans un troisième temps, l’analyse du débat parlementaire concernant les territoires ruraux permet d’identifier des controverses, à la fois sur le diagnostic, sur les rapports interterritoriaux, ou sur la manière d’aborder le développement territorial. S’appuyant sur les expressions d’acteurs locaux recueillies lors d’une enquête menée dans le Gard et l’Hérault de mars 2024 à mai 2024, une dernière partie montre que la mise en œuvre du ZAN dans les territoires ruraux est un sujet de tension où se jouent des questions d’identité et de contrôle de territoire. La mise en œuvre du ZAN est abordée différemment selon l’ancienneté du processus de planification et selon la diversité des enjeux identifiés par les acteurs."

La biodiversité dans les stratégies des SCoT (juin 2024). Etude réalisée par la Fédération Nationale des SCoT

"Face aux défis climatiques et écologiques, notamment l'érosion de la biodiversité, la planification territoriale devient un enjeu crucial. Cette publication traite de nombreux sujets, tels que les trames écologiques, la santé, l'agriculture et les stratégies écologiques globales, dans le but d’accompagner les élus et les techniciens dans la conception et la mise en œuvre de leurs stratégies territoriales de préservation et de reconquête de la biodiversité."

Paula Macé Le Ficher, « Militer pour l’agriculture périurbaine : le projet CARMA sur le Triangle de Gonesse », Territoire en mouvement Revue de géographie et aménagement [En ligne], 61-62 | 2024, mis en ligne le 02 mai 2024, consulté le 28 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/tem/11237 ; DOI : https://doi-org.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/10.4000/10sol

"L’article s’intéresse à la transformation des rapports entre urbanisme et agriculture qui se joue dans le cadre particulier du projet urbain – activité collective qui se matérialise sous la forme de nouveaux quartiers – et sous l’effet d’une mise à l’agenda public de l’alimentation poussée par des mobilisations citoyennes. Le cas du projet militant CARMA, sur le Triangle de Gonesse, illustre les tensions à l’œuvre et les hybridations qui résultent d’une décennie de controverse d’aménagement centrée sur la place de l’agriculture dans la production urbaine. Ces tensions et hybridations concernent à la fois les représentations attachées au devenir des systèmes alimentaires et de la fabrique de la ville dans un contexte de crise écologique, les configurations d’acteurs et pratiques professionnelles de l’aménagement et, in fine, la morphologie urbaine. Les stratégies qui sous-tendent les rapports entre acteurs militants et institutionnels varient entre confrontation, interpellation et négociation. Ces hybridations ne doivent pas masquer néanmoins la persistance d’un ethos aménagiste qui peine à considérer l’agriculture à jeu égal avec un développement territorial fondé sur l’urbanisation."

ROUDIER Émilie, AVIDE Élise, « De la doctrine à la conception : comment les gares du Grand Paris Express renouvellent (ou pas) la fabrique urbaine ? », Flux, 2024/4 (Pub. anticipées), DOI : 10.3917/flux1.pr1.0006. URL : https://www-cairn-info.ezproxy.u-bordeaux-montaigne.fr/revue-flux-2024-4-page-I.htm

"Cet article propose d’entrer dans la fabrique des gares du Grand Paris Express (GPE). À partir d’une analyse de la genèse, de la conception et de la communication sur ces gares, il s’intéresse à la stratégie mise en place par la Société du Grand Paris (SGP), qui en assure la maîtrise d’ouvrage, et à son mode d’action. Il rend compte de la formalisation d’une doctrine : plus que de simples objets techniques pour accéder au réseau, les gares constituent surtout des outils politiques et ce dès les débats publics de 2010. L’enquête montre que les gares, largement mises en valeur par la SGP, servent surtout à asseoir sa légitimité, à justifier les effets d’une nouvelle infrastructure sur les territoires, et par conséquent, à faciliter l’acceptabilité du projet et des chantiers au niveau local. Cette valorisation des gares s’inscrit dans la continuité d’un mouvement observé depuis plus de 20 ans et initié par les réaménagements des gares TGV, où les gares cristallisent les ambitions de développement des acteurs locaux et des opérateurs de transport."