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Today, 3:05 PM
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En pleine crise atlantique autour de la souveraineté numérique européenne, Airbus souhaite déménager ses données dans un cloud souverain. Qui pour accueillir les précieuses données du groupe Airbus ? Le défi est d’envergure. Le groupe va lancer un appel d’offres en janvier pour un contrat d’un montant de 50 M€ sur 10 ans. Airbus recherche un cloud pour y transférer son ERP, son CRM, ses systèmes de gestion de la production et du cycle de vie des produits. Airbus recherche une solution européenne. Face à la puissance des GAFAM, les acteurs européens devront sans doute fusionner pour proposer une solution assez solide. Cette décision d’Airbus de migrer ses données dans un cloud souverain suit la démarche générale en Europe de ne plus dépendre des technologies clés provenant des États-Unis, comme les puces pour ordinateur de bord de satellite ou pour missile, capables de survivre aux radiations en environnement spatial. Pour répondre à ce besoin particulier, le ministère de la Défense et MBDA ont récemment annoncé investir dans NanoXplore. Défiance entre alliés Cette politique générale de souveraineté numérique de l’Europe agace les États-Unis, qui ont récemment annoncé priver de Visa l’ancien commissaire européen Thierry Breton et d’autres européens pour avoir fait passer le règlement DSA régulant les réseaux sociaux et à l’origine d’une amende infligée à X (ex-Twitter). Depuis, l’Union est redevenue la cible d’une campagne en ligne menée par la Maison-Blanche et avec le concours d’Elon Musk. Concernant la souveraineté des données aérospatiales en particulier, la question en au-delà d’une montée de tensions géopolitiques des deux côtés de l’Atlantique. La méfiance monte face au discours anti-européen de Donald Trump mêlé à la nouvelle position des États-Unis très ambiguë vis-à-vis de la Russie.
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Today, 3:03 PM
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Le 16 décembre, Kepplair a annoncé avoir bouclé une levée de fonds en Obligations Remboursables en Actions lancée en juillet. 3 M€ ont été récoltés. La société a également annoncé avoir levé 2 M€ en pré-série A, avec parmi les souscripteurs le groupe Avico. Une série A est en cours. Déjà en 2024, la société avait levé 1.5 M€. Fondée en 2012 et maintenant basée à Toulouse, Kepplair a pour objectif de combler un vide, à savoir l’offre en lutte aérienne anti-incendie. Pour cela, la société est en train de reconvertir un ATR 72 en bombardier d’eau, renommé « The Forest Keeper ». L’avion sera capable d’emporter et de larguer 7.5 tonnes d’eau. L’idée semble appréciée dans le milieu, avec une lettre d’intérêt de la direction générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises du ministère de l’intérieur, mais aussi avec un soutien de la fédération nationale des Sapeurs-Pompiers et de la fédération française des métiers de l’incendie. La raison est la promesse d’une disponibilité rapide avec une mise en service en 2027, une temporalité en réponse à l’urgence d’une augmentation des moyens aériens anti-incendie en France. Remplacer les Canadair vieillissants Emmanuel Macron avait promis de remplacer les 12 Canadairs d’ici la fin de son quinquennat. Mais la livraison n’aura finalement pas lieu avant 2028 à cause de trop longues négociations entre le constructeur De Havilland avec la France et cinq autres états européens acquéreurs. La crainte est que De Havilland ne soit plus en mesure de réactiver la chaîne d’approvisionnement pour la production du Canadair, qui a cessé en 2015. L’intérêt de l’ATR 72 proposé par Kepplair est aussi dans sa polyvalence car l’appareil peut aussi être modulé en avion d’évacuation ou de transport de fret. Le futur bombardier d’eau a quand même un peu de concurrence avec entre autres le Fregat-F100 de la start-up Hynaero soutenue par Airbus, ou encore avec Positive Aviation qui propose aussi d'adapter l'ATR 72, mais avec une version sur flotteurs.
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Today, 3:01 PM
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Pipistrel, une société du groupe Textron Inc. (NYSE : TXT), a annoncé aujourd’hui que la Civil Aviation Authority of South Korea
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Today, 1:59 PM
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Iraqi start-up carrier Basra Airlines has been granted an air operator's certificate by the country's civil aviation regulator. Basra Airlines says the approval by the Iraqi civil aviation authority means it becomes a "fully authorised and certified" operator. "This achievement marks the culmination of years of continuous effort and dedicate
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Today, 1:56 PM
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Kazakh investigators are still analysing the Azerbaijan Airlines Embraer 190 crash at Aktau a year ago, stating that the exact origin of suspected missile fragments has not been determined. The aircraft aborted an attempt to land at Grozny on 25 December last year, but was crippled by two explosions an
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December 27, 3:14 AM
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Le groupe Tarmac Aerosave, spécialiste du stockage d’avions et de la maintenance aéronautique, engage un nouveau programme d’investissements à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Au total, 6,5 million d’euros seront injectés en 2026 dans de nouvelles extensions, pensées pour accompagner la croissance du marché et préparer le doublement des capacités de démantèlement.
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December 27, 3:09 AM
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L'entreprise aérospatiale d'Elon Musk se porte toujours mieux. Elle a ainsi encore établi un record fou au niveau du nombre de lancements effectués dans l'année.
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December 27, 3:09 AM
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Avant de poser le pied sur Mars, les astronautes devront terrasser un danger invisible qui relègue le problème de la fusée au second plan. Les rayons cosmiques traversent les cellules et l’ADN, et ils augmentent fortement le risque de maladies graves. Les scientifiques testent déjà des boucliers et des solutions biologiques pour réduire ces effets.
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December 27, 3:06 AM
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Emirates relance en janvier 2026 une campagne de recrutement en France pour renforcer ses équipages de cabine, avec une série de journées portes ouvertes à
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December 27, 3:03 AM
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Le premier Cessna SkyCourier au Mexique a récemment été livré au fournisseur de transport de fret FlexCoah
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December 26, 2:02 PM
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Forte de son nouveau budget, l’agence spatiale européenne (ESA) va ouvrir 400 nouveaux postes l’année prochaine. A cela s’ajoutent 120 départs à la retraite à remplacer. À vos CVs ! Et si vous profitiez des fêtes de fin d’année pour parfaire votre CV ? L’année prochaine sera sous le signe de l’emploi au sein de l’ESA. Lors d’une conférence de presse le 18 décembre, l’ESA a annoncé l’ouverture de 400 nouveaux postes, soit une augmentation de près de 13% du staff, une ouverture assez inédite ! La décision a été approuvée lors du 342 conseil de l’ESA, réunissant les ministres des États membres. Tous les citoyens des 23 membres de l’agence spatiale européenne, incluant le Royaume-Uni, pourront postuler. Même chose pour les états associés (Slovaquie, Lituanie, Lettonie, Canada), et les états coopérants (Bulgarie, Croatie, Malte, Chypre). L’ESA va rechercher tout type de personnel, des ingénieurs et des techniciens mais aussi des data scientists, des ingénieurs commerciaux, et autres métiers. Le processus de recrutement devrait avoir lieu à différents moments de l'année 2026. Il faudra donc particulièrement surveiller le site jobs.esa.int ! Ces derniers mois, l’ESA a annoncé de possibles extensions sur le Vieux Continent. L’agence a annoncé le lancement du chantier d’extension de l’European Astronaut Center pour accueillir plus de personnel d’ici 2028. En marge de la conférence ministérielle, l’ESA a annoncé la possibilité d’ouvrir un centre spatial arctique à Tromso en Norvège et d’un centre de sécurité spatiale en Pologne. Effet Ministérielle C’est une conséquence directe du vote du budget 2026-2028 à la conférence ministérielle de Brême le 27 novembre 2025. L’ESA va recevoir 22,3 Mds€, une augmentation de plus de 30%. Certains programmes ont même reçu plus d’argent que prévu. Seul le volet dédié à l’exploration, qui englobe l’astronautique et les missions lunaires et martiennes, doit gérer un manque de 800 M€. Interrogé lors de la conférence de presse, le directeur de l’exploration Daniel Neuschwander a précisé que plus d’éléments seront apportés en février après une grande revue des programmes. La contribution de l’ESA au programme lunaire américain (modules de la station Gateway) semble inchangée pour le moment. Avec cette annonce d’ouverture future de postes, l’ESA conclut finalement une année très riche, avec un nombre record de participations de l’agence à près d’une quarantaine de satellites déployés en orbite cette année, avec quelques missions propres comme Biomass. Le vote de ce budget record résulte aussi d’une année 2025 très compliquée sur le plan international, avec un partenaire américain incertain et versatile, confirmant son soutien à Exomars mais annulant le programme Mars Sample Return de retour d’échantillons martiens, mettant la sonde européenne Earth Return Orbiter au rebut. De son côté, l’ESA a donc renforcé ses liens avec le Japon, l’Inde, l’Australie, et surtout avec le Canada, membre associé qui a augmenté de 400% sa contribution au budget de l’agence.
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December 26, 2:02 PM
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Le Centre spatial guyanais (CSG) va bientôt recevoir un visiteur particulier : un robot développé par Technip qui servira à connecter et déconnecter les ombilicaux d’apport en carburant. Le développement du très attendu démonstrateur Callisto avance dans l’ombre. Les dernières nouvelles proviennent du segment-sol, dont le Cnes est responsable. Ce sera un robot qui aura la charge de connecter au lanceur les câbles ombilicaux qui approvisionneront ses réservoirs en hydrogène liquide et en oxygène liquide. Le Cnes a confié la charge du design à la société Cybernetix, rachetée en 2012 par le groupe Technip. Depuis le 14 décembre, le robot est en cours de qualification à l’aéroport du Castellet. Ensuite, il sera transféré à Kourou. Projet conjoint entre le Cnes, la DLR (agence spatiale allemande), et la Jaxa (agence spatiale japonaise), Callisto doit réaliser des essais de décollage et d’atterrissage vertical (VTVL), indispensable pour la récupération d’un premier étage de lanceur réutilisable. Le démonstrateur de 13 m de haut devra réaliser un bond de 20 km de haut depuis le pas de tir Diamant au CSG. Lancé en 2015, le projet accuse néanmoins de lourds retards et il reste encore de nombreuses étapes à franchir avant le vol, à commencer par l’intégration du démonstrateur et le chantier du pas de tir, dans le cadre de la rénovation de la zone de lancement Diamant. En septembre, le vol a de nouveau été décalé d’un an. Il est désormais prévu pour 2027. Un autre démonstrateur européen, Themis, doit réaliser des bonds similaires, dont l'expérience servira à l'Europe et en particulier à la filiale d'ArianeGroup Maiaspace à développer un lanceur réutilisable.
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December 26, 2:01 PM
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Le Jet Propulsion Laboratory a annoncé le 17 décembre que le rover martien de la Nasa, qui a déjà parcouru 40 km sur Mars, a le champ libre pour rouler sur au moins 60 km de plus. Déjà 5 ans sur Mars pour le rover d’une tonne. Perseverance est décidément bien plus robuste qu’on le croit. Le JPL a annoncé que le rover a passé avec brio des tests de durabilité, dont celui des actionneurs rotatifs qui font tourner les six roues. Bien plus solides que celles de Curiosity, les roues de Perseverance peuvent rouler pendant au moins 60 km, ce qui permettrait au rover de franchir la barre des 100 km. Il faudra néanmoins plusieurs années pour y parvenir. Les équipes ont du temps. Conduite ces deux dernières années, l’évaluation de l’ensemble des sous-systèmes a conclu que le rover peut fonctionner jusqu’en 2031. Le rover fait aujourd’hui preuve d’une meilleure mobilité, d’après un article publié dans IEEE Tansactions on Field Robotics. L’outil ENav de planification autonome des mouvements du rover permet de détecter des obstacles et dangers jusqu’à 15 mètres devant, et ordonner de façon autonome les manœuvres pour les éviter. Cela fluidifie la planification quotidienne des activités du rover par les équipes du JPL. Plus de 90% du parcours du rover est désormais en mode autonome. Parcourant les restes du delta qui alimentait l’ancien lac du cratère de Jezero, Perseverance poursuit son étude du sol à la recherche de traces de vie. Un prélèvement en septembre avait d’ailleurs révélé qu’il pourrait contenir des traces de vie microbienne. Les échantillons de roche et d’air prélevés par « Percy » attendent d’être un jour rapportés sur Terre. Mais sous le giron Trump, la Nasa a décidé d’annuler le programme Mars Sample Return, sur fonds de lourds retards et de gros dépassements de budget. On ignore quand un retour d’échantillons pourrait avoir lieu, mais ce ne sera pas avant 2031.
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Today, 3:04 PM
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Dans le cadre du développement de son véhicule cargo Nyx, The Exploration Company a commandé un système d’amarrage conforme aux standards internationaux (IBDM – International Berthing and Docking Mechanisms). La compagnie franco-allemande The Exploration Company poursuit le développement de sa capsule Nyx, qui servira dans un premier temps à ravitailler des stations spatiales en orbite basse avant d’éventuellement être adaptée en version habitable. Elément indispensable au véhicule, il est recommandé que le système d’amarrage soit adapté aux standards internationaux pour que Nyx puisse ravitailler le plus de stations possible. En 2022, Redwire rachète QinetiQ Space, entreprise à qui l’agence spatiale européenne a confié le développement d’un IBDM en 2014. Le 18 novembre 2025, The Exploration Company a décidé d’en acheter deux exemplaires pour le premier vol de démonstration de Nyx, prévu en 2028 dans le cadre du programme LEO Cargo Challenge, qui a reçu tous les financements lors de la dernière conférence ministérielle de l’ESA. Pendant, ce temps, The Exploration Company se lance dans la phase industrielle avec l’inauguration d’un nouveau site au Haillan près de Bordeaux.
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Today, 3:02 PM
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L’Agence spatiale européenne a confirmé avoir été victime d’un piratage de données, mais dément toute fuite de données internes critiques. L’alerte avait été lancée le 26 décembre dernier, laissant dire que de potentiels documents critiques avaient été piratés au sein de serveurs internes à l’agence. Dans un communiqué d’aujourd’hui, l’ESA confirme avoir été victime d’un « problème de cybersécurité », mais précise que seuls des serveurs externes au réseau sont concernés. L’analyse de sécurité approfondie est en cours et des mesures ont été prises pour protéger des systèmes potentiellement affectés. Quels documents ont été piratés ? L’ESA précise que quelques serveurs externes auraient été affectés. Ils stockent des documents non-classifiés d’ingénierie partagés à la communauté scientifique. Dans les captures d’écran de documents volés, on retrouve par exemple un document interne à Airbus Defence & Space sur la sonde Juice de l’ESA, mais datant de 2015. Près de 200 Go de documents auraient été volés, mais rien ne confirme aujourd’hui que des documents classifiés en feraient partie. Airbus Defence & Space ainsi que les autres partenaires ont été prévenus afin qu’ils vérifient de leur côté l’ampleur de l’incident. Si l’incident semble limité, il reste d’ampleur pour l’agence spatiale européenne qui est en train de devenir un partenaire de plus en plus important de la défense européenne. À la dernière conférence ministérielle, les états membres ont voté un nouveau budget record dans ce sens. L’ESA contribue déjà au perfectionnement technique de solutions européennes à vocation duale comme le système de positionnement Galileo. L’ESA sera également maître d’œuvre des premiers éléments de la future constellation européenne de satellites de reconnaissance EOGS, via le programme ERS (European Resilience from Space).
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Today, 3:01 PM
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Leonardo et la Clean Aviation JU ont le plaisir d’annoncer le premier vol du Next Generation Civil Tiltrotor – Technology Demonstrator
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Today, 1:56 PM
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Honda has applied to the Federal Aviation Administration for an exemption to operate an unmanned electric vertical take-off and landing aircraft designated F1, as the Japanese manufacturer advances development of its hybrid-electric air taxi.
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December 27, 5:04 AM
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AviationNews – The Aeronautica Militare has officially released the 2026 performance calendar for the Frecce Tricolori, Italy’s premier national aerobatic team. This comprehensive schedule outline…
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December 27, 3:10 AM
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Ce sont des révélations fracassantes. L'un des vols tests de la mégafusée Starship a directement menacé le trajet de trois avions civils, selon une vaste enquête. Et la gestion de l'incident pose foncièrement question.
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December 27, 3:09 AM
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À l'approche de la retraite de la Station spatiale internationale (ISS), la Russie remet sur la table une idée fascinante : créer de la gravité artificielle dans l'espace pour préparer les voyages humains de très longue durée.
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December 27, 3:06 AM
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Les retards de vols dus au contrôle du trafic aérien (ATC) en Europe ont plus que doublé au cours de la dernière décennie, alors même que le nombre de vols
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Romain
December 27, 3:05 AM
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Gros mouvements en vue dans le secteur américain des lanceurs ? Le patron d’United Launch Alliance (ULA) Tory Bruno est passé chez le nouveau géant Blue Origin. Une très grosse prise pour le fondateur Jeff Bezos face à SpaceX. Le 23 décembre, le patron d’ULA avait annoncé quitter le groupe, après 12 ans de présidence. Dans un communiqué aujourd’hui 26 décembre, Blue Origin annonce qu’il les a rejoint pour diriger leur nouvelle branche dédiée aux questions de défense et de sécurité nationale. Tory Bruno a en effet un profil tout indiqué pour cela. Avant de rejoindre le groupe ULA né de la fusion des activités de lancements de Boeing et de Lockheed Martin, Tory Bruno était patron de Lockheed Martin Strategic and Missile Defence Systems. Pendant 12 ans de présidence chez ULA, il a défendu la place du groupe dans l’attribution des contrats juteux du Pentagone pour la mise en orbite de satellites militaires. Tory Bruno connaît également bien la recette pour certifier un nouveau lanceur à des missions de sécurité nationale, avec la nouvelle fusée Vulcan qui a obtenu sa certification en seulement deux vols (le minimum). Tory Bruno a été le principal point de contact entre Blue Origin et ULA dès son arrivée en 2014. Un mois après sa nomination comme patron d’ULA, il annonçait un contrat avec Blue Origin pour fournir des moteurs BE-4 à la fusée Vulcan, en remplacement des moteurs russes RD-180 qui équipent la fusée Atlas V. Quelle suite pour ULA ? Depuis plusieurs années, règne la rumeur d’un rachat d’ULA par Blue Origin. L’arrivée de Tory Bruno chez Blue Origin réactive les interrogations. D’abord, son premier chantier sera de faire certifier la New Glenn pour lancer des charges utiles du Pentagone dès que possible. Mais à l’heure où la défense pilote des grands projets qui se traduiront par une pluie de lancements dédiés, ne serait-ce pas le bon moment pour acquérir l’entreprise qui maîtrise le mieux ce type de mission ? De plus, la fusée Vulcan sera complémentaire à New Glenn en termes de capacités. Pour rappel, le Pentagone a la charge de déployer une grande constellation satellite (PWSA) d’alerte avancée et de communication en orbite basse. Il y a aussi le titanesque projet de bouclier antimissile annoncé par Donald Trump, le Golden Dome. SpaceX, ULA, Blue Origin, Northrop Grumman, Rocket Lab, toutes les grandes compagnies américaines de lancement déploient les grands moyens pour décrocher une part substantielle de la poule aux œufs d’or. Face à SpaceX, la carte de l’acquisition d’ULA est une des plus intéressantes à jouer pour Blue Origin.
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Romain
December 26, 2:55 PM
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Il s’appelle VLAT, pour Very Large Air Tanker. C’est le nouveau pari un peu fou de l’entreprise américano-canadienne Coulson Aviation que de transformer en avion bombardier d’eau un Boeing 767. Il s’agit aussi de répondre à la disparition programmée des très gros porteurs Boeing 747 et McDonnell-Douglas DC-10 actuellement malmenés par les autorités aéronautiques américaines. Les données transmises laissent cependant apparaitre quelques… zones d’ombres. Sur le papier Coulson Aviation est l’entreprise idéale pour ce genre de chantier. Que ce soit avec ses deux Boeing 737 Fireliner ou bien ses Lockheed C-130 Hercules sa capacité à adapter des avions à la lutte anti-incendie et à ensuite les mettre en œuvre est de renommée mondiale. D’ailleurs ce n’est pas pour rien si certains de ses avions et hélicos portent à l’année les marquages des services australiens de lutte contre le feu. Coulson Aviation est une référence en la matière. Laissons un peu de côté la brosse à reluire. Intéressons nous donc à ce Boeing 767 VLAT. Certes il doit remplacer les «super tankers» américains tri- et quadriréacteurs mais ce n’est pas suffisant. D’abord Coulson Aviation n’indique actuellement rien sur la nature de l’avion choisi : 767-200, 767-300, 767-400 ? Rappelons que certains exemplaires volent dans le monde depuis quatre décennies et que ce sont des avions à bout de souffle. En racheter un pour en faire un avion bombardier d’eau c’est bien beau mais encore faut-il être sûr qu’il soit rentable, et que donc la société américano-canadienne saura le louer. Or si l’avion est trop vieux certains clients pourraient s’en désintéresser. Ensuite Coulson Aviation indique que le Boeing 767 VLAT sera le plus gros bombardier d’eau à disposer de son système (breveté) de transformation d’avions sans préciser la charge d’attaque prévu pour un tel avion. Par contre l’industriel annonce qu’il pourra toujours accueillir 160 passagers, sans préciser les modes afin de passer d’avions de transport de personnel à avion bombardiers d’eau. Vous l’aurez compris Coulson Aviation a voulu faire le buzz avec son VLAT mais sans trop en dire. Présentation du Boeing 767 VLAT de Coulson Aviation. De la même manière on ne sait actuellement rien de l’avancée des travaux de transformation du dit Boeing 767. Volera t-il l’an prochain ou bien en 2027 et au bout de combien de temps Coulson Aviation envisage sa mise sur le marché de la lutte anti-incendie ? Autant de questions qui actuellement restent encore en attente. Pour autant ne boudons pas notre plaisir de revoir enfin un vrai gros bombardier d’eau sillonner les cieux nord-américains. Ces avions ont la classe et représentent des outils intéressants dans la guerre du feu. Aussi le 767 Fireliner de Coulson Aviation devrait nous offrir quelques belles surprises. Quand il volera. Affaire à suivre.
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Romain
December 26, 2:02 PM
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Air France a annoncé que 30% de sa flotte sera équipée de Wi-Fi très haut débit avec Starlink, et que le reste sera équipé l’année prochaine. La connectivité haut débit en vol est devenue la tendance de premier plan pour le transport aérien civil.
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Romain
December 26, 2:01 PM
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Il est magnifique. Ce mardi 23 décembre, un Boeing 787-9 Dreamliner un peu spécial s’est posé à l’aéroport de Francfort. Il est le premier pion de la célébration du centenaire de Lufthansa qui s’annonce extraordinaire. Il est venu directement de l’usine Boeing d’Everett près de Seattle. Nommé « Berlin », le Boeing 787-9 est un des derniers Dreamliner à entrer en service dans la compagnie. Il réalisera dans les prochaines semaines des vols de croisière, mais il aura aussi en 2026 un rôle à forte portée symbolique. L’avion a été reçu à l’aéroport international de Francfort par le conseil d’administration de Lufthansa sous les yeux de nombreux passionnés d’aviation. En effet, « Berlin » arbore la grue, symbole de la compagnie allemande depuis 1918, mais en version géante dont les ailes se fondent dans le fuselage. Il est le premier d’une flotte de six appareils à arborer les couleurs du centième anniversaire de la compagnie, qui sera fêté en grande pompe l’année prochaine. D’ailleurs, on peut voir le nombre « 100 » peint en dessous de l’appareil et sur le côté gauche du fuselage, et « 1926 | 2026 » sur le côté droit. Cinq autres appareils de la compagnie arboreront progressivement les couleurs du centenaire : un Airbus A380, un Airbus A350-1000, un Airbus A350-900, un Airbus A320 et un Boeing 747-8. Tous voleront ensemble à l’automne 2026. Un événement à ne pas rater ! « Luft Hansa » a été fondée le 6 janvier 2026. Le premier vol a eu lieu le 6 avril 2026. Depuis, la compagnie allemande est devenue le quatrième acteur mondial en termes de flotte et de chiffre d’affaires. Lufthansa compte aujourd’hui près de 870 appareils et près de 300 filiales dans le monde.
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