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Jacques Le Bris
May 9, 2012 3:06 AM
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Pour ce 45ème épisode des Soirs Sur la Garonne nous sommes heureux de vous convier enfin à La Fabrique ce jeudi 10 mai 2012 à partir de 19h00. Pour nous cette soirée est un peu spéciale car une partie de la recette sera reversée à l’APECO (Association de Parents d’Enfants Cancéreux d’Occitanie) qui soutient les familles de la région Midi Pyrénées dont un enfant est hospitalisé dans l’un des services d’hémato-oncologie de l’Hôpital des enfants de Purpan. (...) L’APECO est créée le 7 Septembre 1988. Elle est née suite à une proposition du Dr Alain ROBERT, responsable du Service Pédiatrique Hémato-oncologie de l’Hôpital Purpan. Il fit cette suggestion à quelques parents, en écho à des associations déjà existantes en France. Les buts de l’association Développer entre ses membres des relations d’amitié et de solidarité. Susciter entre eux un esprit d’entraide. Apporter soutien, aide et réconfort aux famille d’enfants et d’adolescents atteints de cancer. Mettre à leur disposition les moyens matériels et moraux susceptibles de les aider dans leur lutte, d’adoucir leur vie en milieu hospitalier et par la suite de faciliter leur réintégration dans la vie sociale et les études. S’efforcer d’obtenir auprès des pouvoirs publics et des organismes privés, les moyens de leur redonner ou de maintenir l’égalité des chances. Plus d’informations sur le site de l’APECO: http://apeco.free.fr/
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Jacques Le Bris
from Toulouse networks
April 30, 2012 4:06 AM
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S’appuyant sur le concept international des Creative Mornings, plusieurs spécialistes toulousains (graphistes, développeurs, étudiants, etc.) organisent les Réveils Créatifs. Objectif : aborder des thématiques liées à la créativité et la communication à travers des mini-conférences d’une vingtaine de minutes. La première édition, le 10 mai prochain, parlera d’origami. Les ingénieurs-papier Camille Baladi et Arnaud Roi de « UpUpUp », professionnels et passionnés du papier plié et replié feront découvrir leur univers et partager leur passion autour d’un petit-déjeuner. L’entrée est gratuite sur inscriptions. Les Réveils Créatifs, le jeudi 10 mai de 8h30 à 10h l’Espace d’Art contemporain le Lieu Commun, 25, rue d’Armagnac à Toulouse. Entrée gratuite. Inscription obligatoire par mail : contactcreatif @ gmail.com
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Jacques Le Bris
July 9, 2011 9:52 AM
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- nouvelobs.com :
PARIS (AP) — La Cour de justice de la République (CJR) a reporté vendredi au 4 août sa décision sur d'éventuelles poursuites contre l'ex-ministre des Finances Christine Lagarde dans l'affaire Tapie, l'un de ses membres estimant ne pouvoir se prononcer sur ce dossier.
La Commission des requêtes de la CJR devait se prononcer sur la demande du parquet général de la Cour de cassation d'engager des poursuites contre Mme Lagarde pour abus d'autorité dans le litige opposant Bernard tapie au Crédit Lyonnais.
Dans la matinée, le président de la Commission des requêtes de la CJR, Gérard Palisse, a déclaré à la presse, devant le siège de cette juridiction, qu'un "des membres de la commission a fait savoir tardivement qu'il était dans l'obligation de se récuser".
M. Palisse n'a pas précisé l'identité de ce membre, mais de source judiciaire, on indiquait que ce magistrat était Laurence Fradin, magistrat à la Cour des comptes.
"Le membre suppléant qui aurait pu le substituer nous a fait savoir qu'il était dans l'impossibilité de le remplacer immédiatement sans connaissance du dossier", a ajouté M. Palisse.
Cette "récusation", après un premier report de la décision le 10 juin, peut paraître surprenante alors que la Commission a été saisie le 10 mai par le procureur général de la Cour de cassation.
Quoiqu'il en soit, ce report offre un nouveau répit à Mme Lagarde qui a pris officiellement ses fonctions le 5 juillet, pour une durée de cinq ans. Son avocat, le bâtonnier Yves Repiquet, n'était pas joignable dans l'immédiat.
La commission des requêtes est composée de trois magistrats de la Cour de cassation, deux membres du Conseil d'Etat et deux de la Cour des comptes et comporte également trois membres suppléants.
Le 10 mai, le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, a saisi la Commission des requêtes d'éventuels faits d'abus d'autorité.
En octobre 2007, Mme Lagarde, alors ministre de l'Economie, a accepté un recours à l'arbitrage dans le litige opposant Bernard Tapie au Consortium de réalisation (CDR), chargé de liquider le passif du Crédit Lyonnais, au sujet de la vente d'Adidas en 1994 par la banque.
Le 7 juillet 2008, trois juges arbitres, dont l'un a vu son impartialité mise en cause, ont accordé à Bernard Tapie près de 400 millions d'euros (285 millions d'euros plus les dommages-intérêts au titre du préjudice moral, auxquels s'ajoutent les intérêts de retard).
Le procureur général de la Cour de cassation Jean-Louis Nadal, aujourd'hui à la retraite, a considéré que Mme Lagarde avait outrepassé son rôle en acceptant un recours à l'arbitrage.
Le Code civil, dans son article 2060, interdit le recours à un tribunal arbitral pour les structures publiques. Aux yeux de l'ex-haut-magistrat, le CDR, structure privée mais filiale de l'Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR), ne pouvait donc recourir à l'arbitrage privé.
Elle aurait dû, selon l'analyse du parquet général, déposer un recours contre cet arbitrage en faveur de M. Tapie. Un point de vue que ne partage pas la défense de l'ancienne ministre des Finances qui considère que le CDR, structure privée, pouvait recourir à l'arbitrage. AP
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Jacques Le Bris
June 27, 2011 5:00 PM
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- Aide sociale - Basta !: L’urgence sociale est en crise. Les fermetures de centre d’hébergement d’urgence se multiplient. Face à un État qui se déclare en faillite, les acteurs de l’aide sociale craignent que leur secteur ne soit livré au privé. Premières victimes : les travailleurs pauvres, les bénéficiaires du RSA ou les réfugiés, dont on connaît la lourde responsabilité dans la crise financière. Enquête à Toulouse.
Les SDF et autres habitués du bitume ne sont plus les seuls à goûter aux joies du campement urbain. Au 115, le numéro d’urgence du Samu Social, à Toulouse, on note 120 refus d’hébergement par jour. « C’est du jamais vu, c’est un record », observe Anabelle, porte-parole du Groupement pour la défense du travail social (GPS). Bénéficiaires du RSA ou personnes sans ressources, travailleurs pauvres ou retraités, immigrés avec ou sans papiers, jeunes toxicomanes ou non, les habitants de la rue font leur « baby-boom ». Et en appelant le 115, seuls les plus chanceux auront quelqu’un au bout du fil. « Le nombre d’écoutants ne permet pas de répondre à tous les appels », regrette Bruno Garcia, coordinateur de la veille sociale toulousaine.
À Toulouse, suite à la fermeture de deux centres d’hébergements et à la fin de la trêve hivernale, la situation devient critique. Et les professionnels de l’urgence sociale, déjà très à cran, durcissent le ton face à la préfecture. Au 4 bis de la rue Goudouli, le groupement pour la défense du travail social (GPS) occupe illégalement des bâtiments depuis le 20 avril. « Nous réquisitionnons ce lieu afin d’offrir un toit à 25 grands précaires », annonce une banderole étendue de part et d’autre de la rue. Des travailleurs sociaux de la veille sociale [1] et de Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) se relaient bénévolement pour offrir un abri à des personnes sans domicile fixe, en grande précarité, laissées à l’abandon. Une manière aussi d’alerter l’opinion et les pouvoirs publics sur une situation devenue intenable.
Quand l’État ne joue plus son rôle
Comment expliquer un tel délitement ? La précarisation des salariés, la hausse des prix des loyers, le durcissement de la politique d’immigration, les difficultés d’accès aux logements sociaux et bien sûr la crise économique, qui n’a pas arrangé les choses. Mais si la situation se dégrade et que la précarité est toujours plus visible, « c’est surtout parce que les moyens de l’État diminuent », analyse Geneviève Genève, du collectif Inter-associatif.
Le 1er mars, l’État a arrêté de financer toute nouvelle prise en charge à l’hôtel, dérogeant au Code de l’action sociale et des familles [2]. Entre janvier et mai, 19 familles – certaines en demande d’asile – ont dormi sous tente au bord de la Garonne ou dans un refuge de fortune. Ashmir Rashid, sa femme et ses deux enfants ont alterné entre rue, arrière-boutique du centre-ville et squat de maison. Débarqués en février du Bangladesh, ils attendent une place en centre d’accueil de demandeurs d’asile ou à l’hôtel, comme le prévoit l’Union européenne, le temps que leur dossier de demande d’asile soit traité. « Ce n’est pas en vivant dans la rue qu’ils vont pouvoir faire valoir leurs droits en préfecture », s’énerve Geneviève Genève. Faute de moyens, les familles ont été accueillies dans un lieu occupé par le Centre social autogéré [3] proche de la rue Goudouli.
Un nouveau centre d’hébergement, entre incinérateur et quatre-voies
L’État a également fermé en novembre deux centres d’hébergements historiques, Lapujade et l’Hôtel-Dieu, ouverts à l’année. « Pour des raisons d’économie budgétaire, l’État a décidé d’ouvrir un grand centre d’hébergement, zone Thibault, à l’extérieur de la ville entre un incinérateur et une quatre-voies », explique Annabelle, porte-parole de l’occupation. Problème : les sans-abris ne se précipitent pas près du périphérique pour se faire héberger. « Ce sont des personnes qui ont des problèmes de santé, psychologiques ou psychiatriques, et qui ne sont pas capables, pour la plupart, de se repérer dans la ville, dans le temps. Et elles avaient bien identifié les deux anciens centres pour y dormir. » Les plus fragiles pouvaient trouver un ultime refuge à la Halte-Nuit, « un local avec quelques matelas, mais qui n’est pas un lieu d’hébergement ». Celui-ci a fermé ces portes le 31 mars, à la fin de la trêve hivernale.
Reçus à plusieurs reprises par le préfet ou un représentant du ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale pour demander une meilleure prise en charge, les militants toulousains ont entendu le même refrain : l’État est en faillite. Malgré des rallonges budgétaires octroyées en fin d’année 2010 grâce à des mobilisations, aucun engagement n’a été pris pour la suite. À titre d’exemple, la dotation régionale des Centres d’hébergement et de réinsertion sociale a diminué de 3,5% entre 2010 et 2011.
Le nouveau service d’orientation : une « usine à gaz »
Et ce n’est pas la création du Service intégré de l’accueil et de l’orientation (SIAO) qui va faire évoluer la situation ! Conçu pour fusionner les différents services de la veille sociale, il vise à concentrer les demandes d’hébergement dans un lieu unique pour mieux repérer les lits vacants dans les foyers. Une « usine à gaz », selon Pierre Cabanes, infirmier à l’Équipe mobile sociale et porte-parole du GPS. « Tous les partenaires se connaissent et travaillent déjà ensemble. On peut les regrouper mais ça existe de fait. » Une coquille vide, donc.
Bruno Garcia, le coordinateur de la veille sociale, y voit une rationalisation de « l’observation sociale ». En espérant que cette « observation » ne se transforme pas en contrôle social. Jusqu’à présent, les services toulousains se sont opposés à l’utilisation du logiciel informatique imposé par le ministère, qui rassemble les données personnelles des demandeurs d’hébergement. Non autorisé par la CNIL, il ne garantit pas la confidentialité des données. « Si les services de l’État y ont accès, ça devient un problème déontologique », constate le coordinateur du 115, tout en admettant que le SIAO permettrait une « meilleure équité dans l’attribution des places ». Seul hic : aucune place supplémentaire n’est prévue. 100 places ont fermé sur un parc de 400 places. « Ça creuse l’écart entre les appels et ce qu’on peut proposer aux personnes », poursuit Bruno Garcia.
Le management d’entreprise pour gérer le secteur social
Longtemps préservé, le secteur social est de plus en plus soumis à des impératifs de rentabilité. Si le phénomène s’accélère depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, la libéralisation des services débute avec la Loi organique relative aux lois de finances (LOLF) en 2001 ou encore la Directive européenne « Services » en 2006. « On est en guerre économique. Et dans l’action sociale, il y a du beurre à se faire », affirme sans détours le sociologue Michel Chauvière, auteur de Trop de gestion tue le social [4]. Il note beaucoup d’emprunts à la logique néolibérale anglo-saxonne. « Rationalisation, gouvernance, efficacité, évaluation » : le vocabulaire propre au management d’entreprise remplace lentement mais sûrement les principes d’éthique, de solidarité, d’engagement humain ancrés chez les professionnels du secteur social.
Un mécanisme rampant que le sociologue appelle la « chalandisation » du social. Avec, par exemple, le recrutement de gestionnaires issus d’école de commerce ou du secteur privé pour « optimiser » les structures d’accueil est révélateur. « Notre directeur général gérait des maisons de retraites privées, relate Patrice [5], moniteur-éducateur dans un foyer d’hébergement pour couple. Avec le même mode de communication : rigide et pyramidal. Alors même que notre principal outil est le dialogue et l’écoute, ils sont en mode "émission", pas "réception". Générant conflit et souffrance chez les acteurs de terrain. »
Vers un foyer « Ikea » ou « Darty » ?
Autre conséquence de la politique de restriction budgétaire : un changement du mode de financement. Les acteurs de terrain identifiaient un besoin, le budgétisaient et sollicitaient l’État. Aujourd’hui, l’État propose une enveloppe budgétaire pour un programme. Aux associations de répondre aux besoins avec ce financement. Devenues des sortes de « holding associatives » aux multiples domaines d’actions, ces dernières sautent ainsi sur les offres les plus lucratives, telle que le handicap, l’aide sociale ou l’autisme. Et tant pis pour l’urgence sociale.
« La stratégie annoncée par notre direction, c’est la réponse à des appels à projets, dans des domaines où l’association n’est pas présente. C’est une stratégie d’entreprise », poursuit Patrice. Le système de marchés publics ruine peu à peu l’idée de subvention par projets, au profit d’une mise en concurrence, où on va chercher le moins coûtant, constate le sociologue Michel Chauvière.
Les baisses actuelles de budget entraînent aussi une ouverture à d’autres sources de financement. Sponsorisation et mécénat permettent de combler le déficit financier des structures. « Rien ne nous empêche progressivement de voir apparaître à l’entrée du foyer une plaque "Ikea finance" ou "don de Darty", "don de Leroy-Merlin" », constate Patrice. Future réalité ou pur fantasme ? Ce scénario est plus que probable pour Michel Chauvière : « On est sûrement à la veille de ce type de financement. Aucune loi n’interdit de répondre à des appels d’offres. Qu’est-ce qui empêcherait ça ? »
De la précarité dans la précarité
En attendant les centres d’hébergement sponsorisés par des multinationales ou des PME locales, les places d’hébergement se font rares. « On aimerait bien avoir plus d’écoutants pour mieux répondre aux appels, mais ça ne sert à rien de décrocher plus d’appels si c’est pour ne rien proposer aux personnes », ironise Bruno Garcia. Sylvie, qui travaille au « 115 », parle de détresse psychologique, à force de ne rien offrir aux appelants et de laisser les gens dormir dehors. Le social devient une variable d’ajustement : il faut faire au mieux avec de moins en moins.
Patrice en fait l’expérience dans son foyer d’accueil d’urgence. Des plaques de peinture qui tombent, un plan de travail gorgé de salpêtre, une chambre froide à la température fluctuante. Le foyer manque d’argent, la mise aux normes des bâtiments d’hébergement n’est pas toujours d’actualité. Un travail à risque pour les travailleurs sociaux : une de ses collègues a failli mourir à cause d’un matériel défaillant. La direction ne s’est semble-t-il pas empressée de déclarer cet accident de travail. De « la précarité dans la précarité », résume Pierre Cabanes. « Moi qui travaille depuis dix ans sur la rue toulousaine, je n’ai jamais eu une situation aussi dramatique pour travailler. »
Les travailleurs sociaux ne sont pas toujours les premiers à se battre sur le front de leurs conditions de travail. « Le GPS n’a aucune revendication salariale, insiste Sylvie de la veille sociale. On demande des moyens pour faire notre travail. » « Il faut attendre qu’on soit au pied du mur avant de bouger », renchérit Patrice. « Pour nos propres conditions de travail, il y a beaucoup moins d’organisation, on se mobilise au coup par coup. Vu qu’on a la tête dans le guidon, on a tendance à perdre de la vigilance par rapport à ça. » Difficile aussi de se mobiliser quand chaque établissement ne connaît pas la dotation allouée par l’État. En avril dernier, les syndicats du secteur ont appelé à une mobilisation à Paris pour réclamer une valorisation des salaires et des conditions. Pierre Cabanes y voit une évolution. « Au début, on luttait pour avoir un peu plus de dispositifs, maintenant on lutte pour garder ce qu’on a. »
Vers une « déprofessionnalisation » des salariés ?
Patrice le constate amèrement. « On fait de la "mise à l’abri". Mais écouter, réconforter, rassurer des personnes brisées psychologiquement, en état de choc, ça nous est difficile de le faire aujourd’hui, on le bâcle. Ce n’est pas satisfaisant et ça génère une frustration, une souffrance dans notre travail. » Avec deux encadrants en soirée pour 43 hébergés, l’accompagnement de ces derniers – qui est pourtant au cœur du métier – passe souvent à la trappe. En effectif réduit, il n’y a plus de budget de remplacement pour la récupération de jours fériés ou congés annuels. Beaucoup de travailleurs rognent leur repos hebdomadaire et augmentent leur amplitude horaire. « Avant, on était trois en soirée. Une personne qui était en arrêt de travail, en congés ou en récupération de jour férié, était systématiquement remplacée », se souvient Patrice. Idem au foyer toulousain Riquet qui accueille 40 hommes, femmes et couples, avec un seul éducateur la nuit, au lieu de deux.
Une tendance générale selon Benoît Casa, éducateur et membre du syndicat SUD-Collectivités territoriales. « Tous les ans, c’est l’incertitude dans chaque établissement, quant aux licenciements éventuels à venir. » Selon Michel Chauvière, le nombre absolu de travailleurs sociaux ne décline pas réellement, mais sa part relative dans la masse salariale du secteur diminue. Le risque ? Une « déprofessionalisation des travailleurs sociaux », avec le développement des emplois précaires, le remplacement des éducateurs spécialisés par des moniteurs-éducateurs ou des veilleurs de nuit... « On l’entend dans la bouche de certains élus : "Pour faire ce qu’ils font, pas besoin d’avoir un Bac+2..." »
Malgré cette situation critique, le Groupement pour la défense du travail social et ses sympathisants poursuivent leur mobilisation.
La préfecture a été déboutée de sa demande d’évacuation le 10 mai par le tribunal administratif.
Elle a renoncé à faire évacuer le bâtiment réquisitionné dans la rue Goudouli. Cynisme de la situation, les murs du logement occupé par les travailleurs sociaux appartiennent au ministère de la Solidarité et de la Cohésion sociale. Une table-ronde s’est tenue début juin réunissant autorités publiques et financeurs potentiels, pour la création d’un éventuel nouveau lieu d’accueil. De là à ce qu’il soit estampillé Ikea ou Casino…
Ludo Simbille
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Jacques Le Bris
June 27, 2011 2:57 PM
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Le Monde.fr -: Le tribunal correctionnel de Nanterre achevait lundi d'examiner le cas de seize postiers, dont Olivier Besancenot, qui comparaissent depuis le 20 juin pour "séquestration" et "entrave à la liberté du travail".
Le procureur de la République a demandé, lundi 27 juin, la condamnation des seize postiers, dont Olivier Besancenot, poursuivis devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour "séquestration" après l'occupation de la direction départementale de La Poste le 10 mai 2010.
La représentante du ministère public, Marie Lambling, a demandé au tribunal de "constater que les parties civiles ont été purement et simplement privées de leur liberté pendant trois heures", s'appuyant notamment sur le constat d'huissier réalisé à cette occasion. "Lorsqu'on franchit la ligne blanche et que l'on en arrive à séquestrer d'autres salariés sur leur lieu de travail, nous ne sommes plus dans la liberté syndicale, l'action militante se vidant de tout sens, mais bien dans celui des faits qui tombent sous le coup de la loi pénale", a-t-elle affirmé.
"TRAUMATISÉS"
Le célèbre facteur de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et quinze autres postiers sont accusés par des cadres de La Poste de les avoir séquestrés pendant près de deux heures et demie lors de l'occupation de la direction départementale des Hauts-de-Seine de La Poste, le 10 mai 2010.
Treize employés de La Poste, dont une majorité de cadres travaillant dans la gestion des ressources humaines, avaient engagé cette citation directe, "traumatisés" d'avoir été "envahis sur leur lieu de travail et pris en otage". Les seize prévenus encourent une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Au premier jour du procès, le leader du NPA s'était défendu de toute séquestration, accusant les plaignants de mensonge et de simulation. "Ici, il n'y a absolument pas eu de séquestration. A part une main magique qui a retenu les treize cadres, je ne vois pas qui les empêchait de partir", avait ironisé Olivier Besancenot.
"CRIMINALISATION DE FAITS DE GRÈVE"
"S'il y avait eu séquestration, on la revendiquerait aujourd'hui. La Poste a ciblé les principaux animateurs SUD-PTT et CGT-PTT du mouvement de contestation [contre le projet Facteurs d'avenir, prévoyant une restructuration de la distribution du courrier]. On n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, de salariés qui subissent la criminalisation de faits de grève", avait-il également déclaré à la presse.
Près de deux cents personnes, dont Arlette Laguiller (Lutte ouvrière), Mgr Jacques Gaillot, Benoît Hamon (PS) et Nicolas Hulot (Europe Ecologie-Les Verts), s'étaient rassemblées lundi devant le tribunal pour réclamer la relaxe des prévenus.
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Jacques Le Bris
June 25, 2011 6:07 PM
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- Nice-Matin :
L'histoire Le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal est retrouvée morte dans la cave de sa villa de Mougins. Auprès d’elle, une inscription « Omar m’a tuer » écrite avec son sang. Quelques jours plus tard, Omar Raddad son jardinier est écroué à la prison de Grasse. Il en sort sept ans plus tard, grâcié par Jacques Chirac mais toujours coupable aux yeux de la justice. Notre avis La grâce présidentielle accordée par Jacques Chirac, le 10 mai 1996, a permis à Omar Raddad de sortir de prison le 4 septembre 1998. Mais elle n’a pas clos l’affaire, qui vient de vivre un nouveau chapitre, avec la demande formulée par le tribunal de Grasse d’analyse de traces ADN.
Donc, prudence. Quand il souhaite restituer à l’écran les éléments de ce qui est devenu « l’affaire Raddad », Roschdy Zem n’entend pas monter un procès à charge ou à décharge. Son premier film, Mauvaise foi, témoignait déjà, il y a cinq ans, de son intérêt pour les thèmes forts de la société du moment. C’est encore le cas ici, à propos d’un drame dont on devine bien qu’il l’indigne et le révolte. Il a sa conviction, mais il retient sa colère, pour s’en tenir aux faits, en conduisant son récit d’un double point de vue.
C’est d’abord celui d’Omar Raddad. Il est campé par un stupéfiant Sami Bouajila, digne, pathétique et comme sonné d’incrédulité face à ce qu’il doit traverser et subir. Quasiment muet, puisqu’il ne possède que quelques mots de français, il a le regard qui interroge et supplie. Avant qu’au fil des années il en vienne à exprimer son incompréhension, mais toujours dans la dignité et la retenue.
Et il y a aussi l’affaire vécue par Pierre-Emmanuel Vaugrenard. Alias Jean-Marie Rouart, le journaliste du Figaro, campé par un pétillant Denis Podalydès, qui prit fait et cause pour lui en menant sa propre enquête. Ses propres investigations ont mis le doigt sur les incohérences, les manques, les fautes qui, de bout en bout, ont embrouillé cette affaire. Ses arguments sèment le doute. La mise en scène de Roschdy Zem s’y accroche pour nous interpeler, sans verser dans le réquisitoire radical d’un dossier manichéen. On éprouve juste la volonté de demander à la justice de reprendre par le menu une affaire trop encombrée de zones d’ombre pour ne pas susciter le doute et le trouble.
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Jacques Le Bris
June 25, 2011 6:00 PM
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Réquisitionnés dans le cadre de l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès, une dizaine de spéléologues ont entrepris jeudi matin de fouiller des cavités autour du rocher de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var.
- TF1 :
Plus de deux mois après la découverte des corps d'Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants de 13 à 20 ans à Nantes, le principal suspect, Xavier Dupont de Ligonnès, reste introuvable. La seule trace dont disposent les enquêteurs de la police judiciaire remonte au 15 avril, lorsque le père de famille a quitté à pied un hôtel Formule 1 du Var à Roquebrune-sur-Argens, où son véhicule a été retrouvé. La veille, le 14, une "trace bancaire" avait été enregistrée dans le même village, où il avait retiré 30 euros. Depuis, plus aucun signe de vie.
Ce jeudi matin, une dizaine de spéléologues du Spéléo Secours du Var ont été réquisitionnés afin de fouiller des cavités situées autour du rocher de Roquebrune-sur-Argens. "Les spéléologues ont été réquisitionnés pour inspecter les cavités recensées dans le massif" a déclaré un membre de la police judiciaire. Sur le terrain, un conseiller technique de la Fédération française de spéléologie, André Roudeau, a précisé que "les recherches concernaient cinq à six cavités". "Il s'agit de puits et de grottes peu profondes de 10 à 12 mètres", a ajouté André Roudeau, précisant que l'opération devait durer "toute la journée".
Le 29 avril, d'importants moyens avaient déjà été mobilisés dans ce secteur. Le groupe d'investigation cynophile de la gendarmerie, des plongeurs, des spécialistes du secours en montagne, des CRS avaient battu la campagne et la forêt proche de l'hôtel. Depuis le 10 mai, Xavier Dupont de Ligonnès est sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Par A.Gu. le 23 juin 2011 à 11:07
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Jacques Le Bris
June 25, 2011 5:52 PM
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- Actusf :
Le site Fabula.org publie un appel à contribution pour les 10 et 11 Mai 2012, où se tiendra une conférence intitulée Pratiques sérielles dans les littératures médiatiques, à l’Université de Paris Ouest-Nanterre.
Les propositions se clôtureront le 15 Novembre 2011 dernier délai.
Il s’agit ,entre autres, de réfléchir à l’écriture des séries littéraires, la manière dont les personnages sont perçus à la fois par leurs auteurs et par les lecteurs, les rapports qu’il y a entre chaque volume d’une série, l’identité qu’un de ses volumes peut avoir de propre, et comment il s’inscrit dans la série, et quels sont les enjeux éditoriaux qui président à ces créations.
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Jacques Le Bris
June 16, 2011 3:59 PM
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Une personne portant une camisole et un masque à l'éffigie de Nicolas Sarkozy lors d'une manifestation, le 10 mai 2011 devant le Sénat à Paris, contre le projet de loi sur la psychiatrie. [AFP]
- TSR.ch :
Des parlementaires de l'opposition, des magistrats et des psychiatres ont une nouvelle fois dénoncé mercredi le caractère "sécuritaire" et "liberticide" du projet de loi sur la psychiatrie, en examen en seconde lecture au Sénat, lors d'une conférence de presse commune.
"Ce projet de loi aborde la question du soin psychiatrique par le plus mauvais bout de la lorgnette, c'est-à-dire la question de la sécurité", s'est indignée Christiane Dumontes, sénatrice PS du Rhône. "Le gouvernement a privilégié l'aspect sécurité plutôt que l'aspect santé", a-t-elle ajouté.
Les collectifs de psychiatres ne décolèrent pas non plus. "Les patients sont systématiquement présentés comme potentiellement dangereux et criminels", a déploré Paul Machto, psychiatre en Seine-Saint-Denis et membre du "Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire". Pour lui, cette loi sera de toute manière "inapplicable" faute de moyens financiers.
Un point de vue partagé par Serge Portelli, vice-président du Tribunal de Paris: "On fait des lois et on se fiche éperdument de savoir si elles vont être appliquées". Selon lui, lorsqu'il faudra appliquer la mesure qui prévoit l'intervention du juge des libertés et de la détention pour l'hospitalisation d'office des malades, "une foule de magistrats vont être face à l'inconnu total sans la moindre formation".
Dans le collimateur des opposants au projet se trouve également l'obligation de soins à domicile et la période d'observation de 72 heures en cas d'hospitalisation d'office, qualifiée de "garde à vue psychiatrique".
Après l'adoption du projet, le PS ne compte pas déposer de recours devant le Conseil constitutionnel. En revanche, il estime que des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) seront vraisemblablement déposées "dès la rentrée".
De leur côté, les différents collectifs et associations ont lancé devant le Sénat un appel à ne pas appliquer la loi. Des modalités concrètes, comme le refus de divulguer le secret médical, seront détaillées le 25 juin lors d'un prochain rassemblement.
Le projet de loi avait été initié fin 2008 par Nicolas Sarkozy à la suite d'un fait divers: le meurtre d'un étudiant à Grenoble par un malade mental enfui de l'hôpital.
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Jacques Le Bris
June 14, 2011 8:00 AM
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Le Monde :
Dans les centrales nucléaires, les arrêts de tranche sont essentiels à la sûreté des installations. En France, ils ont lieu au moins une fois par an pour les arrêts simples, tous les dix ans pour les visites décennales. Ces arrêts d'une durée de un à trois mois permettent d'effectuer des opérations de maintenance, de renouveler une partie du combustible présent dans les réacteurs et de contrôler l'ensemble des installations.
Une note interne d'EDF, révélée samedi 11 juin par Le Parisien - Aujourd'hui en France, préconise d'augmenter les cadences pendant les arrêts de tranche, afin d'en réduire la durée. Car un arrêt de tranche signifie un arrêt de la production d'électricité. Dans un courrier daté du 10 mai, signé par le directeur adjoint de la production nucléaire d'EDF, Philippe Druelle, il est demandé aux directeurs de centrale de "demander des dérogations aux durées maximales de travail auprès des inspecteurs du travail" ou de la Direction régionale du travail.
"Il a été convenu que les périodes d'arrêt de tranche sont des périodes de surcroît d'activité (...). Ce surcroît d'activité nous permet de justifier des demandes de dérogations aux durées maximales du travail (journalières et hebdomadaires)", relève ce courrier. Cette préconisation qu'EDF souhaiterait appliquer "d'ici l'été 2011" provoque l'inquiétude des salariés, qui estiment qu'elle pourrait nuire à la sûreté des installations. "EDF s'organise pour légaliser des dérives horaires inacceptables et dangereuses pour les salariés et donc la sûreté nucléaire", met en garde la CGT.
Pour EDF, "il s'agit d'un malentendu". Bernard Lassus, directeur des ressources humaines du groupe, interrogé par Le Parisien, assure que l'objectif d'EDF est de "clarifier l'organisation du travail", de façon à "permettre aux cadres de prendre leur repos journalier de 11 heures".
"LE RACCOURCISSEMENT DES DÉLAIS NE SE FAIT PAS SANS PRIX"
En avril, un mécanicien sous-traitant travaillant dans la centrale de Dampierre – qui avait souhaité garder l'anonymat – avait confié au Monde.fr son inquiétude face à l'accélération des rythmes de travail pendant les arrêts de tranche. "Il y a vingt ans, ces arrêts duraient trois mois. Aujourd'hui, ils durent trois semaines en moyenne. Et ce raccourcissement des délais ne se fait pas sans prix. EDF met la pression sur les sous-traitants. De plus en plus, nous travaillons les week-ends et enchaînons les semaines sans prendre de repos. Il arrive parfois que nous maquillions nos heures pour ne pas dépasser la limite légale des quarante-huit heures de travail hebdomadaire."
Le directeur de la centrale de Dampierre, Elian Bossard, avait alors justifié le raccourcissement des arrêts de tranche par une amélioration de l'expertise des équipes. "Forts de notre expérience, nous améliorons nos pratiques de gestion et nous impliquons nos prestataires dans la préparation des arrêts, expliquait-il. Il faut compter entre six et huit mois de travail en amont pour préparer toutes les interventions." Mais une vidéo du comité central d'entreprise d'EDF tournée en 2002 lors d'un forum sur les conditions de travail dans les centrales, et publiée par Mediapart, soulignait les risques des arrêts de tranche "optimisés" : "On multiplie le nombre de prestataires à l'intérieur du bâtiment réacteur et tout le monde se marche dessus", notait un délégué syndical CGT de la centrale de Cattenom, en Moselle.
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Jacques Le Bris
June 14, 2011 7:53 AM
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- Blog Le Monde (Blog)
« Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. ». Ainsi commence Fin de partie.
La pièce se donne depuis le 10 mai au théâtre de la Madeleine dans une mise en scène d’Alain Françon, et une distribution éclatante comprenant Serge Merlin (inoubliable lecteur d’Extinction de Thomas Bernhard l’an dernier), Jean-Quentin Châtelain (non moins inoubliable interprète de l’Ode maritime de Pessoa), Michel Robin et Isabelle Sadoyan au service d’une pièce conçue à l’origine pour deux personnages. Ce spectacle est probablement ce qu’on peut voir de plus enivrant actuellement sur les planches à Paris. On en ressort avec un rare sentiment de bonheur. Non que Beckett rende "heureux", encore que sa puissance comique y fait merveille ; c’est plutôt que l’on a peu l’occasion d’assister à un tel complot d’intelligences de la scène, à une telle conjuration de finesse, de présences, de légèreté. Tout est à louer dans ce spectacle jusqu’au décor qui a trouvé le ton juste. (...)
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Jacques Le Bris
June 2, 2011 11:54 AM
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Libéré le 10 mai, l’ancien président nigérien Mamadou Tandja multiplie depuis les audiences dans sa résidence de Niamey. Sans rien révéler de ses intentions. Par Clarisse Juompan-Yaka...
Renversé et arrêté lors du coup d’État du 18 février 2010, l’ancien président nigérien Mamadou Tandja peut désormais aller où bon lui semble. Du moins, tant que la justice ne requalifiera pas les charges qui pesaient contre lui.
La chambre d’accusation de la cour d’appel de Niamey a annulé toutes les poursuites engagées, les jugeant illégales. Accusé de complicité de détournement de fonds, de délit de favoritisme et de violation du serment coranique pour avoir convoqué un référendum anticonstitutionnel, Mamadou Tandja a passé les onze premiers mois de sa détention en isolement à la Villa verte, haut lieu du pouvoir durant les années Kountché, avant d’être transféré, en janvier dernier, à la prison civile de Kollo, à une trentaine de kilomètres au sud de Niamey.
Le 10 mai, jour de sa libération, alors que Me Oumarou Souleye, son avocat, et ses amis du Mouvement national pour la société de développement (MNSD) l’attendaient depuis 10 heures du matin, l’ancien président, serein, a tenu à déjeuner et à faire une petite sieste avant de quitter les lieux, à 16 heures précises. Prélude au train de sénateur qui l’attend désormais ? Peut-être.
En tout cas, depuis qu’il est libre, il consacre plusieurs heures par jour à la lecture du Coran et se repose dans sa résidence du quartier du Plateau, boulevard Mali-Déro, à Niamey. Mais il reçoit aussi sans discontinuer, entouré de ses deux épouses et de deux de ses sept enfants, arrivés de Dakar pour la circonstance.
"Faire barka"
Parmi les premiers à s’être pressés à son domicile dès le lendemain de sa libération, le président du MNSD, Seini Oumarou, qui fut également son Premier ministre, ou encore d’anciens ministres comme Aïchatou Mindaoudou (Affaires étrangères) et Ali Lamine Zeine (Économie). Tous les députés de la nouvelle opposition ont également fait le déplacement et, à l’intérieur du pays, de nombreuses délégations d’hommes politiques attendent d’être invitées à venir « faire barka », c’est-à-dire adresser leurs félicitations.
Reste que Mamadou Tandja n’a officiellement rien révélé de ses éventuelles ambitions politiques. Après quelque quinze mois passés en isolement, il estime probablement qu’il est trop tôt pour les dévoiler ou préciser quel rôle il compte jouer au sein de son parti.
Pour Me Oumarou Souleye, « le simple fait qu’il reçoive en priorité les membres du MNSD prouve bien qu’il n’est pas indifférent à la politique ». Pas sûr, toutefois, qu’il ait encore les moyens de revenir aux premières loges. Selon les observateurs, l’entretien d’une heure accordé le 12 mai par le président Mahamadou Issoufou au nouveau chef du MNSD, Seini Oumarou, marque la fin politique de Mamadou Tandja. Tout au plus pourra-t-il tenir au sein de sa formation un rôle symbolique, comme celui de président d’honneur. On s’attend également à ce qu’il la soutienne financièrement.
D’après son avocat, l’urgence, pour Tandja, c’est d’organiser les obsèques de sa mère, décédée mi-mars à l’âge de 110 ans, alors qu’il était en détention. Il avait alors rejeté la permission d’une semaine accordée par la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’interdisant de sortir tant que sa situation n’était pas clarifiée.
Autre obligation inscrite sur l’agenda de l’ancien président, âgé de 73 ans : une visite chez le médecin. Si ceux qui l’ont approché le jugent plutôt bien portant, il devrait bientôt se rendre au Maroc ou en Tunisie pour y subir quelques examens médicaux. Enfin, selon un responsable politique nigérien, une visite de Mamadou Tandja au Sénégal n’est pas exclue, le président Abdoulaye Wade ayant pesé de tout son poids pour le faire libérer.
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Jacques Le Bris
June 2, 2011 11:45 AM
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| Blog Dicocitations :
Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... [Anna Gavalda]
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Jacques Le Bris
from Toulouse networks
April 30, 2012 4:49 AM
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Les beaux jours approchent, et notre traditionnelle rencontre sur la magnifique terrasse de OverBlog aussi. OverBlog est une plateforme de blog créée à Toulouse en 2004 qui rencontre un grand succès grâce à son efficacité et sa facilité d’utilisation. La plateforme dépasserait les 10 millions de visiteurs uniques par mois (source : journal du net). En 2010, la plateforme a intégrée le groupe Wikio, puis le groupe Ebuzzing, contribuant ainsi à la création d’un groupe leader en Europe du média social. Début juin, OverBlog va procéder au lancement mondial de sa nouvelle version depuis les Etats-Unis. A défaut de pouvoir organiser une rencontre là-bas, la plateforme va nous faire découvrir sa nouvelle version un mois avant le lancement ! Informations sur la soirée : Date : jeudi 10 mai, à 19h Participation : 7€ (10€ sur place, dans la limite des places restantes) Places limitées à 50 personnes Adresse : 1 avenue Jean Rieux, Toulouse (métro François Verdier) Comme d’habitude, l’inscription est obligatoire.
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Jacques Le Bris
October 7, 2011 5:16 PM
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Objectif News : Plus de 3000 personnes massées à la salle Jean Mermoz à Toulouse et un ancien premier secrétaire du PS dopé par la perspective d’un victoire aux primaires les 9 et 16 octobre. Jeudi 6 octobre, François Hollande a résumé ses propositions pour 2012 et longuement ironisé sur Nicolas Sarkozy et son gouvernement. Il a la réputation d’être un bon orateur et de ce côté là, François Hollande n’a pas déçu son auditoire. Loin du style un peu compassé qu’il a adopté lors des trois débats télévisés de la primaire, le candidat socialiste a fait son show. Émaillant son discours de piques assassines, il a souvent fait rire la salle aux éclats. Tour à tour il a moqué : la droite « qui n’aime pas l’État mais qui s’accroche au pouvoir » ; « la taxe sur les boissons sucrées. Avec ça ils ont trouvé leur eau miraculeuse » ; François Fillon « Il a dit : Les primaires c'est formidable ! Il faudrait faire ça aussi à droite. Et bien nous sommes prêts à fournir toute la logistique ! Mais j’ai l’impression que même à la primaire Nicolas Sarkozy ne serait pas élu ». Nicolas Sarkozy a bien sûr aussi fait les frais de l’ironie de François Hollande : « Pourquoi faut-il un président normal ?... Regardez ce qu’est un président anormal et vous aurez la réponse » ou encore « 1 € ce n’est pas cher pour se débarrasser de Nicolas Sarkozy. C'est un euro citoyen ». Réduire la part du nucléaire Pourtant parallèlement à ses traits d’humour qui sont depuis toujours sa marque de fabrique, François Hollande a prononcé un discours plutôt grave. Il a dénoncé la « crise sociale, financière, économique, agricole, écologique. La crise morale qui fait que des juges sont aux ordres et que des policiers font des fiches » (allusion à l’espionnage dont aurait été victime sa compagne Valérie Trierweiler d’ailleurs présente dans la salle.) Il a également surtout repris et expliqué ses principales propositions et notamment celle qui a fait polémique avec Benoît Hamon sur les retraites : « Si je suis élu la première décision que je prendrai sera de rétablir la possibilité de prendre la retraite à 60 ans pour ceux qui ont cotisé et qui ont leurs annuités. » Concernant l’éducation : « Nous recréerons 60 000 postes dans l’Éducation nationale. Cela coûtera 500 millions d’euros par an. C’est l’équivalent du bouclier fiscal. Je suis venu à Toulouse pour faire la promesse que nos enfants vivront mieux que nous. Nous avons le devoir de faire de l’école notre priorité de la maternelle à l’université. Sur la réforme fiscale : « Il faut agir vite et fort dès le début du quinquennat. Aucune niche ne sera maintenue si elle n’est pas efficace économiquement ou juste socialement. » Sur le nucléaire : « Je réduirai la part du nucléaire, de 75% aujourd’hui à 50% à l’horizon 2025. Je propose que nous fassions le même effort que les Allemands, dans les mêmes proportions, mais eux étaient à 22 %, nous à 75%. » Avant de clôturer un meeting qui aura duré 1h10, François Hollande a lancé un appel : "J'ai besoin de vous dimanche. Les candidats ont tous des qualités mais là il faut donner une indication dès le premier tour. La question que vous devez vous poser est de savoir qui peut faire gagner la gauche ? Donnez-moi la force et la légitimité de vous conduire vers la victoire de la gauche le 6 mai 2012. Une victoire qui aura des allures du 10 mai 1980.» A la fin du meeting, François Hollande a été rejoint sur scène par les nombreux élus nationaux et régionaux venus le soutenir : Vincent Feltesse, Robert Hue, Jean-Marc Ayrault, Gérard Colomb, Jean-Yves le Drian, Kader Arif, Bertrand Auban, Jean-Jacques Mirassou, Alain Fauconnier, Monique Iborra, Christophe Delpoux. Pierre Izard était également présent ainsi qu’ en guest star, le tout nouveau président du Sénat, l’Ariégeois Jean-Pierre Bel qui a prononcé un discours remarqué : « La victoire au Sénat est historique. C’est la victoire des territoires qui ont pu faire entendre leur mécontentement profond. J’ y vois un présage. Elle sonne comme une promesse de changement même s’il faut éviter tout triomphalisme. Notre candidat doit être un homme d’État, intègre, désintéressé, normal. » Moins d’une semaine après son élection à la présidence du Sénat, Jean-Pierre Bel a été ovationné et longuement applaudi à plusieurs reprises. Emmanuelle Durand-Rodriguez
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Jacques Le Bris
July 9, 2011 9:49 AM
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- LesAffaires.com :
Lorsque Microsoft a annoncé qu’elle verserait 8,5 milliards pour procéder à l’acquisition de Skype le 10 mai [2011] dernier, l’incompréhension face au prix de la transaction était généralisée. Ce jour-là, alors que les commentateurs glosaient sur le prix exorbitant payé par Microsoft, son PDG, Steve Ballmer, rencontrait en privé celui de Facebook, Mark Zuckerberg. Le partenariat entre Skype et Facebook annoncé le 7 juillet dernier était sur la table depuis 2010, mais Steve Ballmer voulait s’assurer de la poursuite de ce projet.
Les liens entre Microsoft et Facebook sont multiples et ne datent pas de cette rencontre. En effet, Microsoft détient 1,6 % des actions de Facebook, qu’elle a acheté au coût de 240 millions en 2007. L’investissement avait alors permis à Microsoft de nouer une relation commerciale avec le réseau social, auquel elle fournit encore sa technologie de recherche et les publicités contextuelles qui y sont associées. Aujourd’hui, les parts de Microsoft dans Facebook auraient une valeur de 1,3 milliard de dollars.
Microsoft a sans doute davantage besoin de Facebook que l’inverse. Néanmoins, le géant de Redmond ne lui a sans doute pas nui en lançant une extension permettant l’intégration de Facebook à son logiciel de messagerie Outlook et en permettant aux membres de Xbox Live d’accéder à Facebook à partir de leur console. Depuis mai dernier, le moteur de recherche de Microsoft, Bing, prend en compte les préférences, exprimées par l’entremise du bouton «Like», des amis de l’initiateur d’une recherche donnée. Également, la prochaine version d’Office devrait elle aussi offrir une certaine intégration de Facebook.
Le partenariat entre Skype et Facebook permettra à la vidéoconférence de poursuivre sa croissance rapide auprès du grand public. Du côté des entreprises, Skype exerce certes une pression à la baisse sur les prix des fournisseurs de solutions pour entreprises de voix sur IP. D’ailleurs, malgré la qualité sonore qui n’est pas toujours au rendez-vous, de nombreuses PME utilisent le service. Cependant, en intégrant la version en ligne de Lynk à Office 365, Microsoft renouvelait sa confiance dans sa solution de communications unifiées pour les entreprises.
Comme je l’exposais dans un précédent billet, Microsoft souhaite surtout conquérir le grand public avec Skype. À plus long terme, cependant, les jeunes employés, de plus en plus autonomes quant à leurs choix technologiques, pourraient négliger le système téléphonique de leur entreprise au profit de Skype ou de Google Talk, quant à lui intégré à Gmail et à Google+. Ces alternatives grand public, qui comportent leur lot d’enjeux en matière de fiabilité et de sécurité, ne sont certes pas des panacées. Cependant, les entreprises devront garder cette éventualité en tête au moment de faire l’acquisition d’un coûteux système de voix sur IP auprès d’Avaya, Cisco ou Microsoft.
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Jacques Le Bris
June 27, 2011 3:06 PM
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- écologie - France 3 Régions - France 3 : Une centrale de production photovoltaïque a été installée sur le toit du stade Gaston Gérard -
Une centrale de production photovoltaïque a été installée sur le toit du stade Gaston Gérard La nouveauté n'était pas que sur le terrain cette saison, lors des matchs du DFCO, mais aussi sur le toit du stade. La ville de Dijon vient en effet d'annoncer qu'elle a profité des travaux pour installer sur le toit de la nouvelle tribune sud une centrale de production photovoltaïque sur une surface totale de 1100 m2. L'installation fonctionne depuis le 10 mai 2011, l'électricté produite à partir de l'énergie solaire est réinjectée sur le réseau et refacturée à EDF. Cette centrale a coûté 500 000 € , elle est dimensionnée pour une production annuelle de 53 000 kWh, soit 5 300 kg de CO2 évités.
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Jacques Le Bris
June 27, 2011 9:39 AM
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Article paru le 10 mai 2011 sur le blog DLR : Debout La République avec Nicolas Dupont-Aignan:
L'interdiction faite à l'Etat de se financer auprès de la Banque de France par la loi de 1973 a conduit à un accroissement sans précédent de la dette. Jusqu’en 1973, lorsque l’État avait besoin de trésorerie, il demandait à la Banque de France de le financer, de la même manière que procède toute entreprise ou ménage envers sa banque commerciale : en lui signant une « reconnaissance de dette ».
L’exception européenne C’est à Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des finances, que nous devons la loi du 3 janvier 1973 dont l’article 25 précisait "Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France", interdisant donc le financement direct de l’État par la Banque de France. Cette loi a été confirmée par l’article 104 du Traité de Maastricht - devenu 123 du Traité de Lisbonne. Cette interdiction, n’est, dans aucune autre zone monétaire, gravée ainsi dans le marbre d’un Traité !
En clair la France (de même que les pays de la zone euro) est obligée d’emprunter sur les marchés financiers, en payant des intérêts, les besoins monétaires qu’elle ne peut couvrir par des recettes budgétaires. Pourtant, des pays tels les USA, la Grande Bretagne ou le Japon, n’hésitent pas à se servir de la possibilité de monétisation directe par leur Banque Centrale lorsque les besoins de leur économie le nécessitent. Chez nous, les banques peuvent emprunter à 1% à la BCE et prêter aux États à 3, 5 ou 7% et parfois plus.
L’augmentation annuelle de cette dette publique de 1980 à fin 2009 correspond, bon an mal an, aux intérêts de la dette, dans un effet boule de neige. En euros constants la dette est passée de 239 milliards d’euros (21% du PIB) fin 1979 à 1489 milliards d’euros (78% du PIB) fin 2009, soit une augmentation de 1250 milliards d’euros. Sur la même période, nous avons payé environ 1340 milliards d’euros d’intérêts aux différents prêteurs privés (banques et établissements de crédits, fonds de pension, assurances-vie…).
Mais direz vous, nous sommes bien obligés de payer des intérêts à nos prêteurs ! Oui, et justement puisque nous devons, dans le système actuel, emprunter chaque année sensiblement l’équivalent de ces intérêts qu’il faut payer, non seulement nous ne pourrons jamais rembourser, mais en plus la dette continuera à croitre alors que nous avons une obligation d’honnêteté envers les épargnants qui ont fait confiance à la signature de la France.
Pourtant, nous pourrions imposer à la Banque de France de monétiser chaque année une somme raisonnable pour alléger le poids de cette dette dont le paiement des intérêts pèse aujourd’hui sur les services publics essentiels de notre nation (éducation nationale, sécurité sociale, sécurité…) .
Ah, je vous entends « mais c’est la planche à billet, c’est l’inflation assurée… » Tout d’abord, il faut noter qu’aujourd’hui, ce sont les banques privées qui ont la responsabilité de la création de la monnaie et qui ont provoqué une immense inflation du prix des actifs pendant les années 2000, qui a mené à la pire crise économique depuis 80 ans. En effet, la masse monétaire a progressé de près de 10% par an dans la zone euro jusqu’à la crise.
Aujourd’hui, la quantité de monnaie en circulation en France est d’environ 1900 milliards d’euros (agrégat M3). La BCE considère qu’une augmentation annuelle de plus ou moins 5% n’est pas inflationniste. C’est donc une centaine de milliards de monnaie nouvelle qui peuvent être émis chaque année sans effet inflationniste.
Comment pourrons-nous rembourser ces épargnants qui détiennent cette « dette de la France » sans les léser, qu’ils soient français ou étranger, qu’ils aient placés leur épargne au sein de fonds de pensions ou d’obligations détenues par des assurances vies ?
Bien que la vente par les administrations publiques des actifs monétaires qu’elles détiennent permettrait instantanément la réduction de plus de 700 milliards d’euros de la dette, restons dans l’hypothèse d’une nécessité de remboursement de la dette brute "au sens de Maastricht" estimée au début de cette année 2011 à 1600 milliards d’euros.
En fait la solution est simple et ne nécessite que la volonté politique Prenons les hypothèses d’un budget global dont le solde primaire est équilibré (recettes – dépenses hors charges d’intérêts) et d’un taux d’intérêt moyen sur les obligations d’État de 3%.
Si nous décidions de monétiser chaque année 100 milliards d’euros, la première année, 48 milliards d’euros serviront au paiement des intérêts et il resterait 52 milliards en remboursement du capital de la dette. Le solde résiduel deviendrait donc 1548 milliards d’euros. L’année suivante, c’est 46 milliards d’euros d’intérêts, 54 milliards de remboursement du capital et une dette ramenée à 1494 milliards d’euros. Et ainsi de suite.
En 22 ans la dette serait totalement remboursée aux actuels détenteurs, sans en léser aucun ni sur le capital investi, ni sur les intérêts attendus chaque année. La dette et les intérêts payés pendant cette période de remboursement seront simplement transférés sous forme de nouvelles obligations à l’actif du bilan de la Banque de France. Il est à noter qu’il faudrait 39 ans avec une monétisation annuelle de 70 milliards d’euros.
D’ailleurs, Maurice Allais, notre seul prix Nobel d’économie affirmait que : « La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire ». Cette création monétaire, bien public, actuellement confiée à des banques privées auxquelles il est pourtant difficile de faire confiance doit revenir dans le giron de la collectivité. C’est aussi ce qui permettra d’honorer la dette sans asphyxier notre économie.
André-Jacques Holbecq
Economiste et auteur de :
Argent, dettes et banques, éditions Yves Michel, 2010
La dette publique, une affaire rentable, en collaboration avec Philippe Derudder (préface d’Étienne Chouard) - éditions Yves Michel 2008
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Jacques Le Bris
June 25, 2011 6:05 PM
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- TAHITI INFOS :
st aujourd'hui que se réunissaient les acteurs de la fonction publique pour assister à la restitution des travaux de réflexion des ateliers des assises du service public sous le grand chapiteau du Quartier Broche. Les assises du service public ont débuté le 10 mai dernier et ont regroupé un grand nombre d'intervenants et d'observateurs autour de la refonte du service public dans le but de: Délimiter le périmètre et les priorités d'intervention du service public en Polynésie française Définir l'organisation du service public et les modalités d'intervention de l'administration Fixer les pistes d'optimisation de l'action publique et de l'administration.
Ils ont réuni, à chaque fois, une cinquantaine de participants qui ont débattu librement pour parvenir à fixer les préconisations prioritaires qui ont été exposées
Il s'est constitué 6 ensembles de contributions au débat : - l’avis du CESC - l’enquête grand public et entreprises - les conférences et tables rondes - les interventions publiques des leaders - les contributions libres - les productions des ateliers
Quel service public pour la société que nous voulons?
(basé sur l'intervention de la rapporteuse, Yolande Vernaudon) Alors que le PIB de la Polynésie française n'a cessé de décroître, les moyens administratifs qui n'avaient jusque là pas été remaniés nécessitent une refonte profonde. Morceaux choisis et point forts: Pour le CESC, il convient de : Se concentrer sur des missions prioritaires, éviter l’interventionnisme S’inscrire dans une logique de résultat, de performance, d’efficacité Le projet de société reste à définir Pour Oscar Temaru, président du Pays: « il faut réduire les salaires… » Un certain nombre d'idées ont convergé: Sur des fondamentaux éthique, valeurs, principes (honnêteté, équité, solidarité, …) au service de l’intérêt général démarche de performance – management l’agent public : compétences (modalités de recrutement - formation), droits, devoirs Sur les dimensions du périmètre moins d’intervention du public / plus de concurrence de la gratuité vers des tarifications assurer les équilibres géographiques
Moyens d’action proposés: constituer une administration centrale, de conception, coordination, évaluation mettre les moyens pour assurer un contrôle soutenu du respect des règles développer les partenariats entre les secteurs public et privé
Pour rappel, un avertissement général prendre en considération les recommandations et décider, mettre en œuvre … et une attente commune, un projet de société porté avec détermination
SERVIR LE CITOYEN
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Jacques Le Bris
June 25, 2011 5:55 PM
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Dès le 2 juillet, David Glaser et Jean-Michel Canitrot accompagnés de Denys Didelon présenteront tous les samedis et dimanche de 10h à 11h sur Le Mouv', La folle aventure de la FM.
Durant une heure, David et Jean Michel retraceront avec Denys Didelon, les 30 années agitées de l’histoire de la bande FM.
A travers 10 rendez-vous chronologiques, l’émission prendra la forme d'un débat en plateau appuyé par des documents d’archives, des témoignages, un invité de renom ayant émergé grâce à la FM… le tout rythmé par une programmation musicale des titres marquants de 1981 à maintenant.
Prises d'antenne pirates, brouillages, courses poursuites sur les toits de Paris… Puis le 10 mai 1981, l’élection de François Mitterrand a donné le coup d’envoi de la « libération des ondes ».
La radio a connu 30 années riches en événements ! La folle aventure de la FM reviendra, à travers cette émission, sur cette fabuleuse histoire qui a révolutionné les ondes et les habitudes d’écoutes des Français.
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Jacques Le Bris
June 25, 2011 5:49 PM
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- Le Figaro :
A l’issue de la première journée des soldes d’été 2011, tati.fr a enregistré une hausse des ventes de 65% par rapport à l’année dernière, soit plus de 38.000 articles commandés.
Dans un communiqué, l'enseigne affirme que "ces bons résultats renforcent le succès du site qui s’impose progressivement comme l’un des sites e-commerce de référence sur le marché du petit prix. En effet, après une seule année d’existence, Tati.fr attire en moyenne 3 millions de visiteurs uniques chaque mois. En mai 2011, plus 2,5 millions d’articles avaient ainsi déjà été vendus.
Lancé le 10 mai 2010, le site propose 15.000 références de la mode et de la maison à petits prix. Il a été élu meilleur nouveau site Internet 2010.
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Jacques Le Bris
June 14, 2011 8:06 AM
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L'INFURMAZIONE PULITICA CORSA Le 10 juin la salle d’audience du tribunal d’Ajaccio était comble. Quatre syndicalistes du STC étaient assignés en référé dans le but de lever l’occupation des locaux de l’ARS (qui dure désormais depuis un mois). La direction de l’ARS, par la voix de Me Anne-Marie Leandri, demandait que Jean Brignole, secrétaire général, Tony Pruneta, secrétaire du secteur santé, Pierre Laffin et André Ferrandi soient condamnés à libérer les lieux sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard. Evoquant « des moyens de pressions inadmissibles », l’avocate rappelait que « les 90 agents de l’ARS sont dans l’impossibilité de travailler depuis le 10 mai. » Au nom de la direction, elle exigeait que soit mis fin « au trouble illicite », y compris par le biais d’une expulsion… Pour la défense des syndicalistes, Me Marylène Camilli-Bucquet offrait une autre vision de la situation. « On n’est pas dans la voie de faits, mais dans la négociation syndicale », a-t-elle plaidé. De manière subsidiaire, elle a rappelé que deux des hommes assignés (Pierre Laffin et André Ferrandi) n’ont pas de mandats de dirigeants syndicaux et qu’il n’ont pas à être compris dans l’assignation. Elle a également demandé que la juge des référés « ne fasse pas une interprétation sévère de la loi… » source et suite de l’article : http://www.corsematin.com/article/social/condamnation-du-stc-en-refere-et-multiplication-des-contacts-syndicaux
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Jacques Le Bris
June 14, 2011 7:55 AM
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Télérama.fr
Jusqu'en 1981, sept radios seulement émettent en France : trois de service public (France Culture, France Musique et France Inter) et quatre radios périphériques (Europe 1, RMC, RTL, Sud Radio), qui se partagent le territoire. Valéry Giscard d'Estaing veille instamment au respect de ce monopole, et tout piratage est sévèrement puni... Le 28 juin 1979, sur Radio Riposte - radio pirate créée à cette occasion -, François Mitterrand dénonce dans une allocution préenregistrée la situation scandaleuse de l'information et sa confiscation giscardienne. Le message est brouillé par les forces de l'ordre qui, vers 20 heures, donnent l'assaut au 12 de la cité Malesherbes, à Paris, annexe du siège du PS, d'où part l'émission. Laurent Fabius et François Mitterrand seront inculpés pour infraction au monopole.
Autant dire que le 10 mai 1981, soir de l'élection présidentielle, lorsque apparaît sur les écrans de télévision le visage de François Mitterrand, les ailes des candidats à la libération des ondes poussent à grande vitesse. En quelques heures à peine, dès la nuit venue, des centaines de radios se mettent à émettre dans toute la France. Une semaine plus tard, elles seront trois mille.
Il faudra des mois pour mettre un peu d'ordre dans ce chaos. En 1982, une loi reconnaît officiellement la fin du monopole ; en 1984, une autre donne aux opérateurs la possibilité de choisir entre statut commercial et associatif ; en 1986, une troisième autorise la constitution de réseaux. Pas à pas, un nouveau paysage radiophonique se dessine. Trente ans plus tard, quel regard les principaux protagonistes de cette révolution portent-ils sur la bande FM (1) ?
Colonisée, Saturée Acteur de la première heure, Sylvain Anichini détient le record de convocations en justice pour utilisation illégale d'émetteurs. Il les construit lui-même dès son plus jeune âge. A 13 ans, il est convoqué au tribunal pour enfants. A 17 et 19 ans, il passe en correctionnelle. En 1981, il fabrique les antennes à la chaîne. Surdoué de la technique, mais las d'être traqué par la police, Sylvain Anichini passe alors à autre chose : en 1984, il devient le directeur technique de Canal+, puis de La Cinq, de La Cinquième, de France 3, avant de s'installer dix ans à Radio France. Reconverti en consultant international, il porte un regard sévère sur les radios d'aujourd'hui : « La FM a été colonisée. Saturée, elle est devenue un commerce, un territoire occupé par des gens qui ne font plus de radio depuis longtemps ! Certains réseaux musicaux se sont tellement usés en diffusant les mêmes programmes en boucle qu'ils se différencient uniquement par les animateurs du matin. Pour moi, la FM est un espace fini, dans le sens physique du terme. Elle est gérée, administrée. C'est tout. Mais que l'on ne s'y trompe pas, la radio a quand même un bel avenir, elle est même immortelle. Ce qui lui nuit, c'est la FM. Si tous ceux qui ne font pas d'audience trouvaient refuge sur le Web, on aurait des programmes de meilleure qualité. Car aujourd'hui, faute de place, quelqu'un qui arrive sur ce secteur avec un projet novateur est, lui, recalé ! »
“Sur les radios jeunes, il faut dire "bite", "couille", "chatte". Moi, derrière ces mots, je n'entends que du machisme beauf.” Jean-Yves Lafesse Jean-Yves Lafesse, de son côté, a fait ses armes sur Carbone 14, avant de poursuivre ses classes sur Radio Nova, Europe 1, Rire et chansons... et la télévision. « Avant, on "balayait" la FM, dit-il. Aujourd'hui, ce n'est plus la peine, c'est elle qui a été balayée. Les gars ont fait le ménage en la formatant à la seconde près. Je le vois quand je suis en promo : les réalisateurs n'ont plus de cerveau. Ils ne sont concentrés que sur l'horloge. Ce sont les régies commerciales qui ont tué les radios. Au début des années 1990, un consultant américain les conseillait. Il recommandait une playlist de cent morceaux de musique à diffuser. Quand il quittait les studios, il donnait la même liste aux concurrents. Les radios se sont mises à se ressembler. Franchement, à quoi ça sert d'avoir mille robinets pour passer la même goutte d'eau ? Nous, on passait des journées dans les magasins pour dénicher des musiques intéressantes. Jean-François Bizot, lui, allait à New York pour alimenter Radio Nova en nouveautés. A force de formater les FM, il n'y a plus de réflexion, de critiques, de commentaires. Plus de fond. Plus de média. D'ailleurs, on ne dit plus radio libre mais radio privée. Privée de quoi, je vous le demande ? De liberté. A Carbone 14, tout n'était pas bon, mais il y avait de la vie, de la sincérité. Les moments de grâce compensaient notre misérabilisme. Sur les radios jeunes, il faut dire "bite", "couille", "chatte". Moi, derrière ces mots, je n'entends que du machisme beauf. »
Tout-à-l'égo Directeur de recherches au CNRS, plasticien, critique littéraire, sociologue et philologue, un temps collaborateur de France Culture, Pierre-Marc Debiasi porte un regard aiguisé sur les médias. Une parole sans doute plus policée que celle de Jean-Yves Lafesse, mais tout aussi critique. « Beaucoup de mes copains se sont retrouvés dans l'aventure de la FM, dit-il, des écrivains, des artistes, des intellectuels, des poètes. Il n'y a pas d'équivalent au monde, en démocratie directe, de voie ouverte à l'expression d'un si grand nombre. Mais en s'exprimant sans cadre, on va vers le n'importe quoi. J'appelle ça le "tout-à-l'ego", parce que le jeu est totalement individuel. Quand il ne l'est pas, il est communautariste. Un mode de fonctionnement qui exclut autrui. C'est l'un des grands risques de la démocratie. Pour moi, ce phénomène, accentué aujourd'hui par Internet, est un symptôme d'une société malade... Et puis il y a eu 1991, la première guerre du Golfe : toutes les radios se sont mises à l'info continue, se transformant ainsi en horloges. Car il y a un lien direct entre la catastrophe et le raccourcissement des cycles. Sans histoire, les radios de la génération FM s'inscrivent dans le présent, se transforment en machines à hacher le temps, en terribles instruments de lobotomie... Néanmoins à l'écoute de la planète, elles laissent parfois une place à de nouvelles compassions. On l'a vu avec le Japon. Mais ça ne dure pas longtemps. Cette frénésie du court s'est traduite par des habitudes tellement fortes chez les auditeurs que même les radios de service public ont été contraintes de raccourcir leurs émissions. »
Alex Taylor est l'un des seuls survivants de la première équipe de Fréquence Gaie, fondée en 1981. Il a poursuivi ensuite sa carrière à France Inter, France 3, Arte, RFI, La Chaîne parlementaire, Pink TV et France Musique. « Je suis arrivé en France au moment où la radio de la communauté homosexuelle se créait. C'était une première mondiale. Les équipes avaient besoin de bénévoles, j'en faisais partie. En cinq ans d'activité, j'ai tout fait : journaux, technique et présentation des petites annonces d'amour et de tendresse. C'était l'époque du sida. On voulait arrêter le libertinage et se mettre en couple. En libérant leur parole, FG a changé la vie des homos. Aujourd'hui, les choses ayant évolué, les jeunes n'ont plus besoin d'un média spécialisé. D'ailleurs, FG est devenue une radio techno ! »
“Moi qui ai commencé la radio dans une chambre de bonne, je dirige aujourd'hui une société de mille huit cents salariés. Je suis fier d'avoir créé autant d'emplois.” Jean-Paul Baudecroux
Changement complet d'univers : en trente ans, Jean-Paul Baudecroux a construit un empire de quatre réseaux, avec NRJ, Chérie FM, Nostalgie et Rire et chansons. Forcément, la fierté est de mise. « Nous avons le paysage radio le plus diversifié du monde, dit-il. S'il y a une expérience réussie en France, c'est bien celle-là. Même aux Etats-Unis, il n'y a pas autant de stations par habitant. L'arrivée de la FM a d'abord développé l'audience ! Et ça continue : ces dix dernières années, nous avons gagné dix millions d'auditeurs, toutes radios confondues. Moi qui ai commencé la radio dans une chambre de bonne, je dirige aujourd'hui une société de mille huit cents salariés. Je suis fier d'avoir créé autant d'emplois. Fier d'avoir fabriqué de la richesse à partir de fréquences FM non exploitées. Je ne suis pas socialiste, mais je dois reconnaître que je leur dois tout... »
Après avoir investi dans Cité future (dès mai 1981) puis La Voix du lézard (1982), Pierre Bellanger, lui, a décidé de tout miser sur Skyrock. Sa radio a bien failli lui échapper en avril dernier, lorsque l'actionnaire principal l'a démis de ses fonctions. Après un incroyable tour de force et grâce à l'appui de ses auditeurs, il a retrouvé son poste. Pour lui, le bilan de ces trente années est formidable. « La FM est le premier domino des libertés audiovisuelles, le coup d'envoi de la modernité des médias en France. Sans la FM, il n'y aurait pas eu les télés privées. Aujourd'hui encore, elle fait vivre des expériences uniques. Skyrock, par exemple, est un lieu d'expression adolescent, un endroit où l'on peut échanger sur la sexualité. Dans les années 1980, notre société n'avait pas accès à ce sujet. Je suis optimiste car la radio est éternelle. Eternelle parce que discrète. Et prochainement, elle sera sur les terminaux des cinquante millions de téléphones mobiles. Oui, le meilleur est devant nous. Mais rien de ce que nous avons fait il y a trente ans n'est acquis. La FM est une liberté conquise, pas une liberté donnée. Elle reste toujours à défendre... »
Parmi les radios commerciales, seules cent cinquante demeurent statutairement indépendantes. Si certaines d'entre elles imitent parfois l'esprit (très formaté) des réseaux, d'autres misent toujours sur l'originalité. « Beaucoup de secteurs ont été abandonnés par le service public et les grands groupes, explique Philippe Gault, du Syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes. Le jazz ne semble pas les intéresser, nous n'avons que deux chaînes, dont TSF. Ils boudent aussi le rock, alors Ouï FM en a fait sa spécialité... Parmi nos adhérents se trouvent par exemple France Maghreb, Beur FM, Africa n° 1, Tropiques FM, et toutes mettent en avant des programmes qui exigent un savoir-faire particulier. Une fierté ? Que nos antennes restent ouvertes à toutes les libertés. »
Maillage territorial Celles qui sont restées les plus proches des idéaux de 1981 sont assurément les radios associatives. Pendant trente ans, ces enfants de la diversité se sont battus pour garantir leur avenir. « Et nous avons désormais gagné la bataille de notre survie, souligne Emmanuel Boutterin, du Syndicat national des radios libres, car le CSA - c'est inscrit dans la loi - nous attribue 25 % des fréquences du privé. Nous avons donc réussi à assurer notre financement : l'Etat nous verse 30 millions d'euros chaque année ! En 1981, les trois mille nouvelles radios de la bande FM étaient associatives. Aujourd'hui, nous sommes encore six cent cinquante. Avec un rayon de diffusion de 30 à 80 kilomètres, nos radios forment un maillage territorial unique, avec une répartition équitable sur l'ensemble de l'Hexagone. Animées par des salariés et des bénévoles, elles travaillent sur la proximité et la diversité en tentant de mobiliser contre les discriminations et pour l'égalité entre les hommes et les femmes. Nous sommes les seuls médias de l'économie sociale en France. Et pourtant, nos radios ne sont pas suffisamment écoutées au regard du travail de qualité qu'elles fournissent. Je pense à Grenouille à Marseille, à Campus à Grenoble ou à Sun à Nantes... »
Gilbert Andruccioli d'Agora FM, à Grasse, poursuit : « Dans ma ville, le mouvement associatif et les créateurs ont avec cette radio un outil à leur disposition pour communiquer. Ce n'était pas le cas avant 1981. Les communes comptent sur nous pour passer des messages et assurer la paix sociale. A Grasse, nous sommes les seuls associatifs... Côté musique, il y a une radio commerciale qui fait du bon boulot, mais, pour décrocher de la pub, elle doit diffuser des artistes confirmés. Alors lorsqu'un nouveau talent frappe à sa porte, elle nous l'envoie. » Discrètes, les radios associatives le sont. Sans pub, sans campagne de presse, elles s'investissent pourtant sur le fond, avec leurs moyens modestes, mais restent trop souvent méconnues : les cinq cent cinquante-sept radios « sondées » ne pèsent ensemble qu'un million deux cent cinquante mille auditeurs. C'est pourtant dans leurs veines que coule encore l'esprit de 1981...
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Jacques Le Bris
June 2, 2011 11:58 AM
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TF1 :
Le Fonds monétaire international prévient qu'il ne continuera d'aider la Grèce que s'il obtient des assurances au sujet du remboursement des prêts. Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, fait part de ses inquiétudes.
Le dossier grec continue à inquiéter les pays de la zone euro. Car la crise est loin d'être résolue. Des fonctionnaires du FMI discutent à Athènes depuis le 10 mai des conditions du versement de la cinquième tranche d'un prêt de 30 milliards d'euros accordé au pays en mai 2010. Jusqu'ici, la Grèce a touché 14,6 milliards d'euros. La Grèce étant incapable d'emprunter sur les marchés de la dette à moyen ou à long terme, ses besoins sont principalement comblés par le FMI et les autres bailleurs de fonds, ses partenaires européens. Mais peut-on indéfiniment soutenir financièrement la Grèce ? Le programme économique conçu pour le pays en 2010 prévoyait initialement un retour sur les marchés de la dette en 2012, ce qui paraît aujourd'hui très hypothétique. "Il est clair que la Grèce fait face à des problèmes économiques difficiles" et que "les marchés financiers ne sont pas là où nous prédisions qu'ils seraient", a reconnu jeudi depuis Washington la directrice des Relations extérieures du Fonds monétaire international, Caroline Atkinson. Le FMI n'en a pas moins prévenu jeudi qu'il n'allait continuer de verser son aide la Grèce que s'il obtenait des "assurances" que le pays est en mesure de lui rembourser cet argent.
Les doutes de Juncker
"Quand nous prêtons de l'argent, ce n'est pas moi qui le fais, ce sont tous les pays du monde qui prêtent à la Grèce", a souligné Caroline Atkinson. "Nous ne prêtons jamais, et notre conseil d'administration ne nous laisse jamais prêter, quand nous n'avons pas l'assurance (...) qu'il n'y aura pas d'écart" entre ce qu'un Etat membre peut réunir comme financements et ses obligations, a-t-elle expliqué. "Nous, au FMI, nous engageons de l'argent quand nous avons travaillé avec un pays pour prendre les mesures qui permettent de combler cet écart, et quand nous voyons que d'autres financements sont disponibles", a ajouté la porte-parole. "C'est comme cela que nous assurons la sécurité de l'argent de nos Etats membres".
Le même jour, de l'autre côté de l'Atlantique, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, n'a pas fait mystère de ses craintes : il a avoué ses doutes que la Grèce puisse prouver au FMI et à ses partenaires européens qu'elle aurait les financements nécessaires pour faire face à ses obligations dans les douze prochains mois. "Il y a des règles spécifiques au FMI et l'une de ces règles est que le FMI ne peut agir" pour débloquer une tranche de prêts "que lorsqu'il y a une garantie de refinancement pour les 12 mois suivants", a-t-il déclaré. "Je doute que la troïka (FMI-BCE-Commission européenne) arrive à la conclusion que tel est le cas".
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Jacques Le Bris
June 2, 2011 11:49 AM
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- AFP :
TOULOUSE — Le stockage de 500 tonnes de déchets amiantés à ciel ouvert par une entreprise toulousaine de démolition a fait tant de bruit depuis l'alerte donnée par la CGT que la préfecture a rappelé lundi qu'elle l'avait "mise en demeure" le 10 mai, et que son patron a promis d'agir vite. La CGT, qui a dénoncé les faits en fin de semaine dernière, a souligné que 5 des 15 salariés de cette entreprise familiale avaient fait valoir leur droit de retrait jeudi tandis que trois autres étaient en arrêt maladie. Le syndicat compte déposer cette semaine une plainte auprès du parquet de Toulouse pour "mise en danger de la vie d'autrui", a réaffirmé lundi un responsable du syndicat local de la construction CGT. A l'arrière de l'entreprise, à environ 5 kilomètres de Toulouse, tout près de l'autoroute, dans une zone de stockage à l'air libre en bordure d'un champ de céréales et d'un camp de gens du voyage, de nombreuses plaques grises et de gros sacs sont entassés, a constaté un journaliste de l'AFP. Des salariés de l'agence "Réseau pro" (groupe Wolesey, distribution de bois et matériaux), qui n'est séparée de Gerlero que par un grillage, envisagent aussi de faire valoir leur droit de retrait, a déclaré à l'AFP leur délégué CGT Mohammed Kassimi. Thierry Gerlero, fils du propriétaire et gérant de l'entreprise, assure de sa "bonne foi". Il explique que l'entreprise "est tombée dans une violente crise économique à la fin 2008" et qu'elle a peu à peu laissé s'accumuler chez elle des panneaux de fibro-ciment démontés chez des clients qu'elle aurait dû évacuer, en payant, vers des centres d'enfouissement agréés. Il assure cependant que l'entreprise a seulement stocké "des panneaux non friables contenant 2% d'amiante" et qu'il aurait les résultats d'une analyse de l'air mercredi pour rassurer le voisinage et les salariés, qui ne veulent plus entrer sur le site. La préfecture a publié un communiqué soulignant que sa "mise en demeure" imposait à l'exploitant "de cesser l'apport de nouveaux déchets sur le site", de "stocker sous un mois, avant élimination, les déchets dans les conditions prévues par le code de l'environnement" et "d'éliminer sous trois mois les déchets dangereux et non dangereux sur le site dans des installations autorisées à cet effet". De son côté, le procureur de la République de Toulouse Michel Valet a confirmé qu'il avait été saisi par les services de l'Etat et avait décidé d'ouvrir une enquête le 18 mai. L'enquête, qui pourrait prendre quelques mois, a été confiée à la gendarmerie et à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP). La plainte éventuelle de la CGT devrait y être jointe, a ajouté le procureur. L'affaire "a pris de telles proportions" selon le gérant, que Gerlero a promis d'agir vite. "Une entreprise agréée devrait intervenir dans une grosse quinzaine sous le contrôle de la caisse d'assurance maladie et de l'inspection du travail", assure-t-il. "Cela représente 17 à 18 semi-remorques à évacuer, on devrait finir à la mi-juillet", déclare-t-il, évaluant le coût de l'opération à 200.000 euros, soit environ 2 mois et demi de chiffre d'affaires. Gerlero est en redressement judiciaire depuis deux semaines, et le tribunal de commerce a prescrit "un plan de poursuite de l'exploitation avec recapitalisation", selon le gérant.
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