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Le 14 mars 2024, le projet de loi pour l’accélération et la simplification de la rénovation de l’habitat dégradé a été unanimement adopté par la commission mixte paritaire. Cet accord entre les deux assemblées marque une étape décisive dans la lutte contre le mal‑logement, offrant de nouvelles prérogatives aux maires et renforçant la protection des citoyens.
Le texte, fruit d’un compromis entre députés et sénateurs, intègre les contributions significatives du Sénat et propose un cadre législatif enrichi pour faciliter l’action des collectivités territoriales, notamment dans la lutte renforcée contre les marchands de sommeil et le redressement des copropriétés en difficulté, ainsi que des dispositions spécifiques pour répondre aux enjeux des territoires ultramarins.
Dominique Estrosi Sassone, présidente, souligne l’importance de cet accord : "Le succès de cette CMP montre que nous avons su nous retrouver sur l’essentiel. La lutte contre l’habitat dégradé doit mobiliser toutes les énergies et tous les acteurs. Le texte adopté propose un cadre simplifié qui permettra d’aller plus vite. Cette démarche doit servir de modèle pour faire de toute la France un territoire d’accélération contre la crise du logement, la relance de la construction et le rééquilibrage du marché locatif".
Amel Gacquerre, rapporteure, partage cet enthousiasme : "Je me félicite que l’esprit qui a présidé aux échanges entre les deux assemblées ait permis d’aboutir à la co‑construction d’un texte réellement ambitieux, pragmatique et ancré dans l’expérience des élus de terrain. Ils doivent maintenant pleinement s’en emparer avec le soutien des services de l’État pour que nous fassions de réels progrès dans la lutte contre l’habitat dégradé."
Via ADACL
Au nord-ouest de Toulouse, la Ville de Blagnac a sanctuarisé 135 hectares de terres agricoles pour y encourager l'activité maraîchère. Le projet prend une nouvelle dimension.
Dans le cadre du programme Les défis économiques d’un foncier et d’un logement abordables, l’équipe de recherche conduite par Guillaume Chapelle cherche à cartographier et à déterminer la valeur du foncier nu de chaque parcelle. Créer une plateforme ouverte recensant la constructibilité maximale et la valeur d’une parcelle, ou bien proposer une réforme de l’imposition locale : les applications de ses travaux sont nombreuses.
Les habitants sont invités à s’exprimer, jusqu’au 16 mars, sur le schéma directeur de la région Ile-de-France, un document majeur qui planifiera le futur proche des Francilien.
Si les physiocrates du XVIIe siècle étaient convaincus de l’importance de l’agriculture dans la dynamique économique d’un pays, il a fallu attendre les années 1970 pour comprendre les mécanismes et les relations qui relient l’agriculture au reste de l’économie. Pendant très longtemps l’activité agricole a été envisagée comme le stade primitif du développement économique qu’il fallait impérativement dépasser pour permettre le progrès économique et social. En réalité, progrès et agriculture sont intimement liés et on ne peut pas vivre dans une société développée sans s’appuyer sur une agriculture performante. Les termes de cette relation intime sont aujourd’hui brouillés et les rapports entretenus entre les agriculteurs et certains membres de la société se dégradent fortement avec une prolifération de conflits. Dans cet essai, nous revenons sur les racines de cette spirale dépréciative dans l’opinion publique en soulignant l’importance de réfléchir aux moyens de casser les stéréotypes et de briser les clôtures qui conduisent à isoler et marginaliser les agriculteurs dans l’imaginaire collectif, mais également au sein de la société française.
La Chaire Transition foncière amorcera la mise en œuvre de sa feuille de route le 21 mars prochain à l'école d'architecture, de la ville et des territoires (EAVT) Paris Est de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), avec une journée d'études consacrée à la restauration des fonctions des sols. Jusqu'en 2026, un événement semestriel de ce type jalonnera sa trajectoire, et un colloque international clôturera le premier cycle triennal. Mathieu Delorme, directeur de l'EAVT, et Youssef Diab, directeur scientifique de l'école d'ingénieurs de la Ville de Paris et professeur d'urbanisme et d'aménagement à l'université Gustave-Eiffel (UGE), se partagent la conduite de la nouvelle entité de formation et de recherche. L'implication de la Caisse des dépôts et de l'Arep, filiale de maîtrise d'œuvre de la SNCF, en qualité de cofinanceurs par le biais de la fondation de l'UGE, témoigne de la dimension opérationnelle du projet.
Via AURH - Agence d'urbanisme
À la veille du 70e anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre, le Premier ministre a osé annoncer une remise en cause de la loi SRU. Témoignant d’une profonde méconnaissance et d’une confusion entre les enjeux du logement social et ceux de l’immobilier commercial, l’exécutif ainsi risque d’exacerber plutôt que de résoudre la crise. Il s’avère pourtant nécessaire d’analyser avec rigueur les évolutions des dernières décennies pour élaborer des réponses politiques adéquates et efficaces.
Via AURH - Agence d'urbanisme
Réorganiser une bibliothèque historique est une tâche ardue. Pendant que la majorité des équipes s’acharnait à trouver une solution dans l’existant, l’équipe lauréate se laissait inspirer par les beautés pittoresques du parc des Bastions, et propose une extension dans le jardin.
Dans leur ouvrage qui vient de paraître, La Révolution obligée (Allary Éditions, 2024), Xavier Desjardins et David Djaïz rappellent que la transformation écologique que nous devons mettre en œuvre pour éviter le pire doit être radicale et rapide. Mais ils plaident pour qu’elle se fasse de manière négociée, et pas autoritaire. Un chemin pour l’avenir ? Voici leur tribune.
La conception des équipements sportifs de plein air pose des problématiques bien spécifiques car elle croise différents usages rarement associés : les usages sportifs et les usages plus larges de l’espace public.
L'essayiste et enseignant à Sciences Po David Djaïz va publier "La Révolution obligée". Un ouvrage ancré dans l'actualité, où il donne des pistes pour répondre à la colère des agriculteurs, et dans le même temps, poursuivre la nécessaire transition écologique.
Sarah Gensburger bat en brèche l’idée d’un État dépassé par la fragmentation et la multiplication des demandes mémorielles. L’État est le principal créateur de nos cadres mémoriels, les utilisant même comme un puissant moyen de réaffirmation de sa légitimité.
Although #Henri_Lefebvre is well known for introducing the #concept of “#the_right_to_the_city”, his work is little used by #urban_planners and #architects. In Henri Lefebvre on Space, #Łukasz_Stanek reveals the #practical_ambitions of the this #thinker’s work and how they can be put to #use_not_just by #academics but also by #professionals in search of a #theoretical_frame of #reference.…
Via association concert urbain
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Voici un essai salutaire qui nous propose de sortir de l’impasse des fractures territoriales pour aborder le carrefour des liens, une belle promesse… En partant du constat de la surexploitation de la notion de fracture, Martin Vanier, géographe, professeur à l’École d’urbanisme de Paris et consultant à la coopérative de conseil Acadie, propose de revenir à un principe renvoyant vers la question de l’interdépendance des territoires et de leurs habitants : la « reliance », entendue comme un processus nourri de dialogues qui recomposent les liens de la société avec les territoires. Il rouvre ainsi le chantier de ce qui fait système en repoussant l’hystérisation de la fracture territoriale qui « excite le marché politique », et qui défait les espaces et la société.
Après avoir corrigé la loi Climat et résilience de 2021, les sénateurs reviennent à la charge sur le volet financier du zéro artificialisation nette. La Chambre des territoires poursuit ses travaux en lançant une nouvelle mission d'information dédiée. Objectif : définir le modèle économique du ZAN, et réarmer en conséquence les collectivités sur les plans financier et fiscal.
Qui va payer le ZAN ? La question est d’autant plus brûlante qu’elle n’est pas nouvelle. La loi Climat et résilience de 2021, qui a fixé le cadre de cet objectif à atteindre en 2050, sommait déjà le gouvernement de proposer, dans les six mois suivant son adoption, des « dispositions en matière de fiscalité du logement et de la construction pour financer le ZAN ». Depuis, le sujet revient à chaque débat, rapport, Congrès des maires, à chaque parution de textes officiels – sans réponse probante du gouvernement.
Via ADACL
Poursuivant sa lecture critique de La France d’après, Jean Rivière s’intéresse aux références universitaires mobilisées par Jérôme Fourquet, qui préfère un discours culturaliste à un ensemble de travaux conduits par des chercheurs en sciences sociales.
La répartition des compétences en matière d'aménagement entre l'Etat et les collectivités peut s'avérer préjudiciable aux projets. En regard, le Projet partenarial d'aménagement traduit une volonté de coopération. François Déalle-Facquez et Matilin Le Meur interrogent ses apports à l'aune du cas de Marseille. Depuis les premières lois de décentralisation, État et collectivités composent avec un nuancier subtil de partage des compétences d'aménagement, a priori marqué par une autonomie de plus en plus importante
MAL-LOGEMENT, ÉTAT DES LIEUX (5/7). Intitulé « La bombe sociale a explosé », le 29ᵉ rapport de la Fondation Abbé-Pierre, publié jeudi 1ᵉʳ février, dresse un bilan alarmant de la situation du mal-logement en France. Entretien avec le délégué général de l’organisation, Christophe Robert.
Via AURH - Agence d'urbanisme
Le Premier Ministre Gabriel ATTAL a annoncé il y a une quinzaine de jours vouloir modifier l’article 55 de la loi SRU, afin d’en assouplir les conditions d’application.
Nous sommes dans un temps de radicalisation. Dans l’espace public, un mot l’emporte sur tous les autres : c’est celui de fracture. Et cette rhétorique de la fracture nous enflamme, mais elle masque le réel : notre société se transforme, notre société fait du neuf. Avec mon invité, nous allons lire la France autrement, nous allons découvrir la France de demain : la France des liens, la France de la reliance. MARTIN VANIER, est géographe. Il est enseignant à l’Ecole d’Urbanisme de Paris et membre de l’Institut des hautes études d’aménagement du territoire en Europe. Il a été, pendant 2 ans, responsable du programme de prospective de la DATAR et depuis 2009, il est directeur d’études associé au cabinet ACADIE qui travaille sur les rapports entre politiques publiques et Territoires. La radicalisation croissante des opinions sur tous les sujets conduit à une impasse politique, et empêche de voir la société telle qu’elle se transforme. Cet essai sur la « reliance » propose une lecture de la France au travers de tous les liens qui se nouent et relient les personnes et les espaces.
« Il y a toujours eu des imprudents qui dilapidaient le sol et des sages qui savaient le conserver », disait André Siegfried, l’un des pionniers de la géographie électorale, dans un article méconnu de 1949. Sécheresse, risque de désertification, lutte contre l’artificialisation, menaces sur la biodiversité terrestre, souveraineté alimentaire ou encore appauvrissement des cultures… Ces manifestations d’une crise multiforme sont rarement rap-portées à leur dénominateur commun : les sols, dont le mot est peu prononcé. Or, ces enjeux vont bien au-delà de la seule lutte contre l’artificialisation et du fameux objectif « zéro artificialisation nette » (ZAN). Nous continuons de dégrader les sols, que ce soit par artificialisation ou par toute une série d’autres altérations: pollution, consommations et pratiques agricoles provoquant la sécheresse, surfréquentation, etc. Elles nous invitent à parler plus globalement d’anthropisation. C’est pour participer à combler ce manque dans le récit – surtout dans la planification de la transformation écologique – et promouvoir une ambitieuse politique des sols, qu’a été écrit l’ouvrage collectif La Transition foncière et mis sur pied l’Institut de la transition foncière.
Une soixantaine de scientifiques et d’agriculteurs s’alarment de l’infiltration de l’anthroposophie dans des instituts comme l’Inrae et le CNRS.
Après avoir accompagné depuis dix ans des résidences d'architectes sur son territoire, la Maison de l'architecture de Normandie élargit son champ d’action à l'échelle naturelle, biorégionale, d'un bassin versant pour repenser notre rapport politique au vivant et fédérer encore davantage d’acteurs et d’actrices dans une transformation plus globale et plus opérationnelle des manières de faire de l’architecture.
Abstract (En): This article shows how an understanding of the uncanny may be crucial to an understanding of contemporary deconstructionist architecture. Projects and buildings by Bernard Tschumi, Peter Eisenman, Coop Himmelblau and Daniel Libeskind are analysed in order to reveal how contemporary architecture makes use of the uncanny, on the one hand, to criticise traditional…
Via association concert urbain
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Sénat - L’Essentiel des travaux de la commission des affaires économiques
L’Essentiel sur les résultats de la consultation des élus locaux sur le projet de loi
La loi en clair