La mobilité reste un sujet épineux pour les habitants des quartiers prioritaires qui, en moyenne, « effectuent moins de déplacements que les autres, et sur de plus courtes distances », relève Nicolas Juste, doctorant au Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) et auteur d’une étude sur le sujet en 2019. Y compris dans une ville moyenne comme Angoulême. « Pour beaucoup de jeunes, sortir de la cité reste compliqué », confirme Céline Vénérant, responsable de la Maison des habitants de Basseau, le quartier qui a accueilli le premier des trois ateliers en août
Analyse de la mobilité