Regards croisés sur la transition écologique

À l’occasion de la rentrée universitaire, l’Université de Lorraine a déployé plusieurs actions pour sensibiliser sa communauté à la mobilité durable. Un enjeu majeur : les trajets domicile campus représentent près de la moitié du bilan carbone de l’établissement. 

Ce nouvel équipement est un élan supplémentaire pour le cyclotourisme et les mobilités douces.

e Département du Var mène, pour une durée de sept mois, d’importants travaux sur la RD559, entre La Garde et Le Pradet pour aménager une passerelle destinée aux modes doux ainsi qu’un carrefour à feux "intelligents".

La "marchabilité" désigne la "capacité d’un milieu à faciliter les déplacements utilitaires à pied et à vélo". En urbanisme ce terme désigne l’accessibilité des commodités à pied. Tout en marchant à travers divers sites du village, l’objet de cet atelier était l’observation à partir d’outils d’analyse produits par Tisséo et le Cerema, de l’accessibilité, du niveau de confort de l’espace public et de l’aménagement de la voirie pour les piétons, notamment à proximité du marché.

Pourtant si le trafic de ces mobilités actives, ou douces, augmente depuis quelques années, ce n’est pas contre les vélos que les piétons paient le prix fort. « Les accidents graves qui impliquent des piétons sont quand même le plus souvent causés par des conducteurs de véhicules motorisés », rappelle justement Flavien Lopez, Chef de projets Aménagements cyclables et espace public au Cerema.

Le vélo n’est pas démodé mais si tout va bien il ne sera que le meilleur maillon de la chaîne des véhicules légers de l’avenir. Le point avec les travaux de la Fabrique écologique et du Forum Vies mobiles. Pour une mobilité sobre, la révolution des véhicules légers.

Pour la première fois, le Club des villes et territoires cyclables et marchables et Vélo et Territoires lancent ensemble une enquête nationale sur les politiques "modes actifs" des collectivités territoriales qui s'adresse à tous les échelons de collectivités et entend rendre compte de la dynamique en faveur du vélo et de la marche qui s'est accélérée depuis la crise sanitaire.

Zoom sur les initiatives mises en œuvre cette année pour rendre les déplacements à vélo plus simples et plus attractifs.

Face à des contraintes économiques croissantes, à une offre de transport de plus en plus diversifiée et à une prise de conscience écologique, les automobilistes Français adoptent de nouvelles habitudes pour leurs déplacements. Le « tout voiture » fait de plus en plus souvent place à une nouvelle approche mixant plusieurs modes de transports.

Laisser sa voiture dans un parking-relais, prendre un bus pour rejoindre le centre-ville et pour finir, un vélo pour arriver au bureau… Concrètement, l’intermodalité, c’est ça : l’utilisation de différents modes de transport lors d’un même trajet, pour des trajets métropolitains plus agréables et plus fluides. 

Alternative à la voiture individuelle, les mobilités dites « douces » s’invitent de plus en plus dans le quotidien des usagers. Face à une attente et une demande croissante, toute une panoplie d’offres de services émerge. Face au défi climatique et pour répondre à l’objectif de réduction de l’impact carbone de nos trajets, les mobilités douces occupent une place prépondérante dans les politiques publiques. Engagée pour une mobilité durable, la Banque des Territoires soutient le déploiement des solutions alternatives, notamment en favorisant la pratique du vélo et le déploiement de services d’autopartage. Retour sur quelques projets phares.

Un adage remis en cause par le Céréma, établissement public pour la transition écologique et la cohésion des territoires, qui a analysé les déplacements des ménages. Il en ressort que 74% des clients des commerces de centre-ville dans les grandes agglomérations s’y rendent à pied, à vélo ou en transports en commun.

La commission Transports, Mobilités, voirie de l’Association des maires des France (AMF) adresse 25 propositions au gouvernement, qui sont autant, selon elle, de "prérequis indispensables à l’atteinte des objectifs fixés par ce dernier pour la décarbonation de nos transports". Des propositions de nature législative et réglementaire, parfois institutionnelle, et financière. Parmi elles, la création d’un conseil des mobilités ou la réouverture d’une fenêtre pour que les intercos puissent se constituer en autorité organisatrice de mobilité.

ANALYSE. Développer l'usage du vélo et la marche est un atout pour le climat mais aussi en santé publique. Il est désormais possible de chiffrer les bénéfices envisageables : voici un scénario pour la France. Par Kévin Jean, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et Philippe Quirion, Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Le hashtag #Velotaf vous est déjà familier ? Peut-être faites-vous partie de ces dizaines de milliers de Français qui préfèrent déjà le vélo à la voiture pour se rendre au travail. Et si ce cas de figure devenait une généralité, au moins pour les trajets de moins de 5 kilomètres ? C’est en tout cas l’hypothèse défendue par Léry Jicquel, expert en culture cyclable et Fondateur du média Le Concentré Vélo,