C'est officiel :"les instances nationales de l’UDI ont décidé d’apporter leur soutien à la liste conduite à Toulouse par Jean-Luc Moudenc" lors des municipales 2014. La candidate centriste Christine De Veyrac, ne s'en émeut pas, et poursuit sa campagne. "Cela ne change rien, je mène une campagne apolitique" affirme-t-elle. Pour le candidat UMP non plus, "ce n’est pas une surprise". Pourtant, Jean-Louis Borloo avait fait de Toulouse "une priorité"pour l'UDI.
L’UDI de Jean-Louis Borloo se désolidarise de Christine de Veyrac pour soutenir Jean-Luc Moudenc lors des municipales 2014 à Toulouse. Une information officialisée par Jean Iglesis et Laurence Massat, respectivement président et déléguée départementale de l’UDI 31, qui appellent donc désormais "à l’union derrière Jean-Luc Moudenc". "La ville de Toulouse a impérativement besoin d’une alternance. Seul un vaste rassemblement des forces du centre et de la droite peut permettre de mettre un terme aux errements de l’actuelle municipalité", écrivent-ils dans un communiqué. Christine de Veyrac, elle, poursuit son chemin, et ira "jusqu'au bout".
Revirement Flashback : le 18 janvier 2013, le président de l’UDI Jean-Louis Borloo était à Toulouse pour affirmer que Toulouse "est une priorité pour l’UDI".
Jacques Le Bris's insight:
[NDC] Ce n'est pas la première fois où Borloo "Marcha in dietro"...
En 2014, Télé Toulouse veut aller « le plus loin possible dans le traitement de l’information et du sport ». Un recentrage qui colle avec la campagne des prochaines municipales sur laquelle la chaîne locale entend peser en proposant un débat quotidien dès la mi-février.
Focus sur l’information et le sport. Télé Toulouse vient de présenter sa nouvelle grille de programmes et ses « réorientations ». En 2014, la chaîne locale va profiter des prochaines échéances électorales pour mettre l’accent sur l’info. Dès la mi-février, un débat de 52 minutes réunira chaque soir du lundi au vendredi des candidats aux municipales à Toulouse et dans l’agglomération.
Les autres grandes villes de la région ne seront pas oubliées et les électeurs de Rodez, Cahors ou Montauban pourront aussi suivre ces face-à-face entre les candidats de leur ville grâce au réseau ADSL et à la fibre optique puisque TLT est présente sur les différents bouquets. Après le « tout images », le JT de la chaîne locale renoue avec une formule plateau en direct, « plus vivante », avec des reportages et des invités tous les soirs à 19h.
Suite à l'erreur de l'institut de sondage BVA, qui a interrogé les Toulousains sur leurs intentions de vote (sondage publié lundi 13 janvier) en omettant de leur proposer dans leur choix la liste que je mène, pourtant déclarée et connue depuis ma conférence de Presse du 20 décembre 2013, je vous adresse ci-joint un communiqué de Presse que je vous serai reconnaissante de bien vouloir diffuser.
Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ma demande.Avec mes plus cordiales salutations,
Elisabeth Belaubre
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Jacques Le Bris's insight:
Communiqué de Presse
À ARMES ÉGALES ?
Un sondage a été réalisé par le très sérieux institut BVA pour « Le Parisien » et pour « France inter », sur les intentions de vote des Toulousains aux élections municipales. Ils en ont publié les résultats ce lundi 13 janvier. Ce sondage a été repris par de nombreux médias locaux et nationaux.
Or, il « oublie » une liste officiellement déclarée depuis le 20 décembre, celle que je conduis moi-même, Elisabeth Belaubre, avec le Rassemblement Citoyen.
Ce qui signifie que les six-cents et quelques citoyens interrogés se sont entendu dire, en toute confiance, qu'il y avait sept listes déclarées sur Toulouse. Alors qu'il y en a huit. C'est un mensonge par omission, adressé à un grand nombre d'électeurs, donc une forme de propagande électorale contre la liste que je conduis.
Erreur par incompétence, intox, censure, mépris … ? Choisissez.
Mais dans tous les cas, une faute de Démocratie.
La liste que je présente est là pour dire, éclairée par mon expérience de troisième adjointe à la Mairie de Toulouse, ce que personne ne dit :
les dérives financières sur trop de dossiers,
les choix absurdes voire nuisibles aux citoyens,
motivés par de stupides rivalités de partis ou de personnes,
l'arbitraire totalitaire du maire qui ne reconnaît la pluralité qu'au moment des élections, et marche dessus le reste du temps (avec malheureusement l'accord contrit des partenaires, peu rebelles il est vrai),
et l'inertie, et le confort des habitudes...
Je ne marche pas dans ce jeu de dupes.
Je veux parler aux Toulousains, c'est la règle de la Démocratie représentative.
Il y a les élections, donc on fait un vrai bilan :
Qui respecte ses engagements ?
Qui s'aplatit au moindre mot du Maire et ne se plaint qu'en coulisse ?
Qui trouve normal que les devis de travaux municipaux et métropolitains soient jusqu'à deux ou trois fois plus chers que ceux qu'on aurait dans le civil ?
Qui dépense 10 % de ses budgets en Audits systématiques plutôt que de se mettre personnellement dans les dossiers et sur le terrain pour se faire son propre avis ?
Qui s'en remet aux services techniques pour prendre les décisions au lieu d'assumer son rôle d'élu ?...
Autant de questions que les électeurs doivent poser et que je veux poser moi-même dans cette campagne.
Je veux dire tout ce que j'ai réussi à faire et comment je travaille.
Je veux montrer comment nous pouvons tous faire mieux.
Demandez-le aussi aux autres, soyez exigeants avec vos représentants !
Le programme, c'est bien, mais la réalité des actes, la sincérité des paroles, le courage de se battre contre les habitudes et l'inertie, la capacité d'inventer des solutions ingénieuses, bénéfiques et pas trop coûteuses, c'est primordial.
Je ne veux pas être privée de ma présence dans les médias.
Elizabeth Bélaubre est à ce jour la 8e candidate au fauteuil de maire dans la ville rose. Elle mènera la liste du Rassemblement Citoyen, le mouvement de Corine Lepage. Elizabeth Bélaubre répond à Jean-Marc Perez.
Allons mes amis, ne vous impatientez pas. Encore quelques jours, et nous connaîtrons (enfin!) le programme complet de nos candidats, et le rôle qui sera attribué à chacun de leurs colistiers respectifs.
Après tout, pourquoi faire appel, me direz-vous, à des membres de la société civile sur une liste, si les électeurs doivent rester dans l'ignorance totale du rôle précis qui leur sera attribué ? Ne sélectionne-t-on pas un membre de la société civile avant tout, pour mettre ses compétences au service des citoyens ?
En l'absence de ces informations, nous ne connaissons pour l'instant qu'une seule donnée sur les compétences futures de nos colistiers, à savoir: leur capacité de financement pour avoir pu faire figurer leur nom sur une liste, parfois au prix fort.
Mais il est vrai que les campagnes respectives de Jean-Luc Moudenc et de Pierre Cohen qui oscilleront probablement entre 400 et 500 000 Euros chacun, peuvent expliquer ce phénomène, qui à mon sens se trouve fort éloigné (je ne sais pas vous)...de l'idée que je me faisais de la démocratie.
Sur le plan des idées
Ils auront eu, chacun de nos candidats, 6 ans de réflexion, pas moins, pour imaginer un après Cohen, depuis l'élection de ce dernier en 2008 !
6 ans ! De quoi non seulement trouver des idées plausibles et réalisables pour Toulouse, mais aussi et surtout 6 ans pour penser aux moyens financiers permettant de les mettre en œuvre.
Or qu'en est-il aujourd'hui
- Mis à part l'idée d'une 3ème ligne de Métro dont l'invention finira par revenir vous le verrez, non pas à Jean-Luc Moudenc ni à monsieur Plancade, qui en revendiquent chacun la paternité, mais à Léonard de Vinci... (À force de remonter dans le temps).
- Mis à part l'idée d’un TGV hors de portée en ces temps de crise (sachant qui plus est, qu'un grand nombre de lignes TGV vont être supprimées en France pour cause de déficit)...lequel ne ferait gagner aux toulousains tout au plus qu'une heure à une heure trente de moins pour un Toulouse-Paris, par rapport à l'actuel iDTGV...
- Mis à part des déclarations quasi-présidentielles, où chacun des candidats ou presque se donne un rôle de décideur suprême, concernant telle ou telle réforme à entreprendre...qu'en est-il là encore de la réalité ?
On s'aperçoit très vite, que le futur maire de Toulouse (surtout s'il n'est pas socialiste) devra faire la quête auprès du conseil Général et Régional (tous deux à majorité socialistes) pour pourvoir réaliser leurs promesses, et qu'en matière de sécurité, et du doublement des effectifs de la police municipale, tout dépendra là encore, du bon vouloir du ministre de l'intérieur socialiste : Valls.
Et les toulousains dans tout ça...me direz-vous ? Où sont les mesures concrètes, qui nous concernent ?
Je parle ici des mesures qui pourraient améliorer la pension misérable de certains de nos petits retraités qui ne touchent parfois que 350 à 400 euros par mois après toute une vie de labeur !... (Contre près de 500 Euros pour le RSA)
Je parle ici des mesures concrètes à prendre désormais dans l'urgence, par rapport au vieillissement de la population, et de nos malades atteints d'Alzheimer, laissés à la seule charge le plus souvent des enfants, qui en viennent à hypothéquer leurs maison, pour pouvoir payer les 2200 euros mensuels que nécessite le placement de leur parent en établissement spécialisé.
A Jean-Luc Moudenc, à qui je m'étais confié récemment en tête-à-tête à propos de ce fléau, et de la nécessité qu'il y aurait à envisager de gros efforts, et de trouver pour Toulouse un projet ambitieux pour y remédier, j'avais obtenu de lui cette réponse, qui traduit à elle seule quels seront les réels pouvoir d'un nouveau maire :
« Ce que je pourrai faire, c'est demander à ce que 2 appartements, lors de nouvelles constructions d'immeubles par exemple, soient aménagés pour permettre le placement de ces malades atteints d'Alzheimer ».
2 appartement, ici et là, lorsqu’il manque déjà, des milliers de lits...!
Christine de Veyrac faisait allusion récemment « aux petits pouvoirs des maires ». Nous en avons ici, une parfaite illustration.
Vous me pardonnerez dans ces conditions, de réitérer mes voeux pour 2014 en ces termes :
Abstentionnistes-intermittents, (qui représentez la majorité avec près de 40% des inscrits) tant que rien ne sera fait pour améliorer le confort des toulousains : « alors oui, abstenons-nous massivement en mars prochain ».
Les candidats au Capitole rivalisent d'imagination pour développer les transports en commun. Du retour du métro au « tram aérien », revue de détail des propositions déposées au pied du sapin.
Gratisséo
Sans tambours ni trompettes, le tramway de Toulouse a repoussé son terminus de la gare des Arènes au palais de Justice le 20 décembre dernier. Ni discours, ni fanfares ou petits-fours. Contrairement à l’inauguration de novembre 2010, repoussée au 10 décembre en raison d’une grève des traminots de Tisséo, l’extension de 3.400 mètres de l’unique ligne de tram de l’agglomération s’est effectuée en toute discrétion. Du vendredi au dimanche, 66. 772 passagers ont emprunté les rames selon les chiffres de Tisséo. La régie des transports de l’agglomération offrait des tickets gratuits pour l’occasion.
Sellin dénonce « la répression syndicale »
Jean-Christophe Sellin aussi. Le candidat du Parti de Gauche et ses amis en ont profité pour rappeler la mesure-phare de leur programme en distribuant de leur coté des tracts en forme de tickets « Gratisséo ». Avec Myriam Martin, sa colistière issue des rangs du NPA, ils dénoncent au passage « la répression syndicale » qui aurait dissuadé les employés de Tisséo de suivre le préavis de grève déposé de longue date par les syndicats Sud et Force Ouvrière. Ancien cheminot CGT et co-listier (PCF) de Pierre Cohen, Bernard Marquié justifie au contraire la plainte déposée contre l’opération-commando qui avait bloqué le premier essai du tram, assortie de pénalités financières en cas de récidives.
tram « socialiste » contre métro « centriste » : le match retour de 1883
L’extrême-gauche n’est pas la seule à avoir tenté de mettre des bâtons dans les roues du tram. Jean-Luc Moudenc a saisi l’occasion du passage très symbolique des rames sur la rive droite de la Garonne pour siffler un brutal coup d’arrêt au tramway. Le candidat de l’UMP a dégainé un projet de troisième ligne de métro pour desservir à la fois les usines d’Airbus, l’aéroport de Toulouse-Blagnac, la gare Matabiau, le futur aérocampus de Montaudran et les bureaux de Labège. Baptisée ligne « Aérospace », ce nouveau métro de 20 kilomètres viendrait se substituer au prolongement de la ligne B qui a fait couler tant d’encre entre la communauté urbaine de Toulouse-métropole et la communauté d’agglomération du Sicoval. Si Ramonville resterait un terminus du métro, le tram n’ira pas plus loin que le carrefour saint-Michel à Toulouse. Après avoir enrôlé sur sa liste Frédéric Brasilès, le photographe des allées Jules Guesde qui a livré bataille contre le passage des rails du tram devant sa boutique, l’ancien maire entend porter un coup fatal à la « ligne canal » défendue par Pierre Cohen. On s’attendait au match retour Cohen/Moudenc, nous voila replongé dans le combat de 1983 entre le tramway « socialiste » de Gérard Bapt et le métro « centriste » de Dominique Baudis !
Plancade : Toulouse n’est pas une ville pour le tramway
La paternité de l’annonce surprise de cette nouvelle ligne de métro, non inscrite au plan des déplacements urbains (PDU) à l’horizon 2030, a aussitôt été contestée par Jean-Pierre Plancade. Le sénateur PRG dissident, qui entend bien s’immiscer en « candidat libre » dans le duel annoncé entre le PS et l’UMP, accuse l’équipe Moudenc d’avoir vulgairement copié le projet d’un étudiant de l’institut d’études politiques de Toulouse (pdf). Théâtral, il propose même de donner le nom du jeune Maxime Lafarge à l’une des stations du futur métro. Sur le fond, Jean-Pierre Plancade s’approprie à son tour le choix des rames de métro plutôt que du tram. « Toulouse n’est pas une ville faite pour le tramway », affirme l’ancien président du syndicat mixte des transports en commun. Démis de ses fonctions pour avoir soutenu la délégation de service public à une filiale de Véolia alors que le président (PS) du département donnait raison aux élus écologistes et communistes prônant la régie des transports publics, le conseiller général de Bonnefoy promet « d’autres propositions qui paraîtront exagérées pour certains » dès janvier.
Plein la hotte
Il est vrai que l’extrême variété des projets proposés par les différent(e)s candidat(e)s pour résoudre les problèmes de transports dans l’agglomération commencent à ressembler aux listes envoyés par les enfants au père Noël. Christine de Veyrac (UDI) propose d’ériger un « tram aérien » le long du canal pour desservir Matabiau avec des cabines de téléphérique similaires à celles promises en 2017 pour grimper à Pech David par un Pierre Cohen, inattendu disciple de Philippe Douste-Blazy sur ce sujet. Elisabeth Beleaubre, qui a quitté les Verts pour rejoindre Corinne Lepage, espère faire acheter les « microbus » qu’elle a vu à Cuba par centaines dans l’entre-deux tours au maire sortant… N’en jetez plus, la hotte est pleine.
Elle s’excuse de ne pas être plus précise sur les contours de son programme. Après tout, dit-elle, elle vient à peine d’entrer en campagne. Mais Elisabeth Belaubre sait ce qu’elle veut. L’adjointe écologiste de Pierre Cohen ne poursuit qu’un objectif : «Etre dans l’exécutif municipal après mars 2014». Pour l’instant, c’est plutôt mal barré. Démissionnaire d’Europe Ecologie-Les Verts l’année dernière, convertie au Rassemblement citoyen de Corinne Lepage , elle dit toujours attendre un signe de Pierre Cohen : «Mon plus grand bonheur serait d’être au premier tour avec lui. Je lui au proposé de mener campagne ensemble à la condition de pouvoir garder ma liberté de parole. Mais il ne m’a jamais répondu...»
Elisabeth Belaubre n’ira pas non plus au combat avec ses anciens amis d’Europe Ecologie dont elle ne cesse de dénoncer «les magouilles» et dont elle qualifie la campagne de «triste et fade».
«Microbus»
C’est pourquoi l’élue municipale en charge de la restauration scolaire a décidé de se présenter à la tête de sa propre liste. Son idée : «Transposer à Toulouse ce qui marche ailleurs» à travers des circuits courts, un principe qu’elle a appliqué dans les cantines toulousaines. Par exemple, pour les transports, elle imagine un service de «microbus» (une dizaine de passagers maximum) sur le modèle de ce qu’elle a déjà vu à Cuba : «Il s’agit de relier toutes les rues par ces microbus, qui desserviraient des lignes ultra courtes et s’arrêteraient à la demande». Elisabeth Belaubre a cependant du mal à préciser son projet : «Combien ça pourrait coûter un de ces bus ? Disons... 30 000 € ? On pourrait en acheter un millier. ça va changer la vie et créer des emplois». En attendant, elle devra d’abord créer une liste et trouver 68 colistiers. «Honnêtement je ne m’en suis pas encore occupée...»
S.M.
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Jacques Le Bris's insight:
Commentaire envoyé à La Dépêche par l'intéressée :
Bonjour,
Je suis adjointe au maire depuis six ans ... et je n’ai pas cessé de travailler assidûment jusqu’à aujourd’hui.
J’ai fait aboutir bien des projets et d’autres sont tout prêts à être appliqués.
- Fait : Introduction de plus de 30 % de bio dans les cantines municipales.
- Fait : Conversion des terres agricoles de la ville de Toulouse (270 hectares) au bio : les petits toulousains mangent désormais des lentilles bio de Toulouse, et on produit du jus de raisin bio pour eux aussi. Il n’y a pas plus court comme circuit.
- Fait : J’ai fait supprimer le pylône de Bonhoure, qui émettaient des champs magnétiques d’un niveau inacceptable. C’était une réclamation vaine des riverains depuis des années.
- Projet tout prêt (étude et expérimentation faites) : approvisionner les cantines scolaires à 100 % en viande bio, circuit court local, directement des éleveurs de Midi-Pyrénées. Pour l’instant, le maire refuse ce projet.
- Projets : Je défends des cuisines centrales de petite taille munies d’une légumerie, car moins coûteuses, et permettant de cuisiner des produits frais, bio, locaux tous les jours. Le maire de Toulouse n’est pas d’accord.
- Projet : Je veux développer l’agriculture biologique locale (pas industrielle à un prix fou) parce qu’elle est saine et qu’elle est fortement porteuse d’emplois.
Le maire de Toulouse freine.
Tout cela croyez-le c’est du travail, du travail, du travail, justement pour créer les circuits courts, convaincre les gens (y compris les élus de la majorité), monter les dossiers.
Pas juste « une place sur une liste et après rien » !
Un élu qui ne travaille pas, qui ne se bat pas pour faire avancer les choses, ça arrange tout le monde (sauf les électeurs ...).
- Quant aux microbus de La Havane, c’est comme pour tout le reste : ce que je vois me donne une idée, et ensuite je travaille pour l’étudier. Si c’est économique, utile, sain, alors je propose, j’expérimente... à suivre.
Si je me présente, c’est pour que les Toulousains arbitrent sur ces questions et bien d’autres que j’ai mûries tout au long de mon mandat. Le maire de Toulouse n’a pas une culture écologique, et pendant 6 ans il a eu les pleins pouvoirs. Mais au moment des élections, il est normal et nécessaire que les Toulousains se prononcent eux-mêmes. La campagne électorale sert à les informer et les impliquer, pour que par leur vote, ils donnent leur avis.
Je fais de la politique parce que je veux un monde plus sain, plus agréable à vivre, et que j’ai arrêté un jour (il y a plus de 20 ans...) de râler dans mon coin sans agir. Ma porte est ouverte, toute bonne volonté est bienvenue. Bien à vous.
À la veille des fêtes de fin d'année, l'adjointe au maire en charge de la santé environnementale et de la restauration a officialisé sa candidature à la mairie de Toulouse. Soutenue par le « Rassemblement Citoyen » initié en mars dernier par Corinne Lepage, Elisabeth Belaubre veut agir en faveur de l'écologie politique et ne cache pas son intention d'intégrer la liste de Pierre Cohen, que ce soit entre les deux tours, et peut-être même avant...
« Si on pouvait faire autrement, ça se saurait », « c'est comme ça que tout le monde fait », c'est en réponse à ces phrases toutes faites qu'elle entend « depuis 6 ans », que la troisième adjointe de la municipalité de Pierre Cohen a annoncé ce vendredi sa candidature à la mairie de Toulouse. Elue tête de liste des Verts en 2008, « après avoir occupé tous les postes dans le parti », Elisabeth Belaubre accepte d'intégrer la liste de Pierre Cohen dès le premier tour. « J'ai introduit 20% de denrées biologiques dans les cantines scolaires, j'ai assuré la conversion en agriculture biologique de toutes les terres de la Régie Agricole et je suis également à l'origine du démontage du pylône de Bonhoure, responsable de champs électromagnétiques importants » rappelle la présidente du Rassemblement Citoyen de Toulouse Midi-Pyrénées qui voudrait aller plus loin en privilégiant les circuits courts. « Je veux approcher les 100% de bio dans les cantines, créer la première école de maraîchage biologique municipale et développer plusieurs cuisines de petite taille en lieu et place de la cuisine centrale ». Des objectifs visiblement trop élevés pour Pierre Cohen qui n'a pas donné suite aux propositions de son adjointe. « Je désirais faire campagne à ses côtés, mais je tenais également à ma liberté de ton et à pouvoir jouir d'un groupe au Conseil municipal » détaille Elisabeth Belaubre qui regrette « le silence de Pierre Cohen ». Désormais candidate et adversaire du maire sortant, la protégée de Corinne Lepage ne mâche pas ses mots. « Je pense qu'il va perdre », lâche-t-elle avant de lui tendre la main une dernière fois. « J'adorerais qu'il me rappelle, car mon objectif est d'être dans l'exécutif ». Un but qu'Elisabeth Belaubre ne pourra espérer atteindre qu'en passant la barre des 5% au premier tour. « C'est possible, en 2001 à Pau, j'ai fait 13% avec une liste similaire. Mes moyens financiers sont faibles mais je compte sur une campagne de terrain, sur les médias et les réseaux sociaux pour faire passer mes idées ».
Un programme en construction
Interrogée sur les grands axes de son projet, la candidate, qui avoue être « à 100% dans sa campagne que depuis une semaine », parle d'emploi, d'éducation et de transports en commun. Fidèle à ses idéaux écologistes, elle prône l'écologie politique créatrice d'emploi et propose de mettre la culture au cœur du projet scolaire. Concernant les transports, loin du projet bing-bling de Jean-Luc Moudenc, Elisabeth Belaubre défend une nouvelle fois les circuits courts. « Je pense que les Toulousains arrêteront de prendre la voiture en centre-ville quand les transports en commun seront efficaces. Et pour cela, je propose de mailler la ville de micros bus (10 places environ) qui feraient de courts trajets et que les usagers pourraient arrêter à n'importe quel endroit ». Inspiré de ce qui se fait à Cuba, ce projet n'a pour l'instant pas été développé par la candidate qui veut « en garder sous le coude pour la suite de la campagne ».
C’est maintenant officiel. Le Parti Pirate Midi-Pyrénées, Bastir-POc et Europe Écologie Les Verts feront liste commune pour les élections municipales de 2014 à Toulouse.
« Cette décision a été approuvée à une large majorité des adhérent-es des deux partis lors de leurs assemblées générales (AG) respectives. Un accord de partenariat qui vient conclure une dynamique engagée depuis plusieurs mois. Les militants de chaque mouvement n’ont en effet pas attendu les votes en AG pour porter des thèmes communs » écrivent les Verts dans un communiqué.
Pour Antoine Maurice, « ce partenariat témoigne de notre volonté de présenter une liste écologiste ouverte, plurielle et solidaire. Ce n'est que le début d’un large mouvement de ralliement. Nous souhaitons nourrir et enrichir l’élan constaté à l’occasion de l'Écho Citoyen du 23 novembre. Et rassembler à nos côtés d'autres citoyens et citoyennes, prêt-es à s’engager pour partager notre projet ».
Pour Lidwine Kempf, de Bastir-Poc « la liste Toulouse Vert Demain rassemble nos envies de promouvoir autant la biodiversité en ville que la diversité culturelle au sein des quartiers de Toulouse/Tolosa. C'est la construction d'un nouveau vivre ensemble que Bastir! Partit Occitan souhaite partager avec les citoyens ».
Raphael Durand, candidat du Parti Pirate Midi-Pyrénées, poursuit : « nous souhaitions nous impliquer dans la plupart des instances de la démocratie afin de faire entendre nos idées sur la transparence de la vie politique et le respect des citoyen-ne-s. C’est par exemple en conseil municipal que se décident les implantations de vidéo-surveillance et les missions de la police municipale ; thèmes qui nous tiennent à cœur. A l’issue de plusieurs entrevues, c’est le programme de la liste Toulouse Vert Demain porté par EELV qui nous est apparu le plus proche des valeurs que nous défendons. Loin des enjeux de la politique politicienne mais au plus près du quotidien des citoyens, le Parti Pirate veut représenter une partie du vote contestataire : le vote de celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans les partis au pouvoir, mais qui refusent pour autant de cautionner des partis aux idées rétrogrades o u en décalage avec notre réalité actuelle ».
« Dernier atout, et non des moindres, de cet engagement mutuel : une jeunesse et un renouvellement salutaire pour la vie publique toulousaine. Démontrant, s’il en était encore besoin, que la vraie modernité de Toulouse demain passe par une écologie de solutions aujourd’hui » terminent les Verts toulousains.
Ce samedi, le maire de Toulouse Pierre Cohen (PS) est « un peu plus entré dans la campagne » des municipales avec l’inauguration de son local de campagne au 37, rue de Metz.
Devant de nombreux militants, sympathisants et élus, notamment les présidents de Région et du Département, Martin Malvy et Pierre Izard, le maire sortant a bel et bien lancé sa campagne.
« J’ai voulu être maître du temps et j’ai de ce fait résisté jusqu’à présent à ceux qui voulaient que j’entre plus tôt en campagne. C’est le timing que j’ai choisi car je souhaitais que nos militants puissent aller à la rencontre des Toulousains via le porte-à-porte. Des échanges qui nous ont permis d’affiner notre programme afin que ce dernier puisse le mieux répondre aux attentes que sont la volonté de voir plus d’équipements de proximité et que notre équipe aille plus vite en certaines choses. Maintenant, c’est à dire fin décembre et janvier, va venir le temps de la liste qui va être donnée et du périmètre et du contenu du programme », nous a expliqué Pierre Cohen en marge de l’inauguration.
Devant le parterre des militants et des élus, le maire a tenu à rassurer ceux qui craignent un possible décalage de sa campagne avec les préoccupations des Toulousains. « Nous ne ferons pas campagne du Capitole, a-t-il déclaré. J’ai envie de recommencer comme il y a six ans car j’ai pris mon pied pendant cette campagne de 2008 que j’ai réalisée avec des amis et des partenaires ».
« 37 ans de droite n’est pas éradiqué à Toulouse »
De ces partenaires, seuls ceux d’Europe Écologie les Verts (EELV) manquaient à l’appel ce samedi. « J’ai tout fait pour les avoir et ils devaient être avec nous. Ils ont leurs raisons mais il y aura des écologistes sur la liste et nous remplacerons le vide qu’ils ont laissé et nous ferons tout pour que notre liste gagne », a rappelé Pierre Cohen.
Une campagne des municipales qu’il n’estime justement pas gagnée d’avance. « Toulouse n’est pas gagnée. 37 ans de droite n’est pas complètement éradiqué. Les réseaux existent et son candidat (Jean-Luc Moudenc, NDLR), sans doute pas le meilleur candidat pour la droite, reste dangereux. Et ce qu’ils ont créé pendant 37 ans est dangereux », a-t-il lancé devant la centaine de personnes agglutinées au rez-de-chaussée de son local.
Une campagne qu’il ne veut pas placer uniquement sous le signe de son bilan. « Il faut être humble et modeste même si l’on peut être satisfait des valeurs que nous avons pu mettre en œuvre depuis six ans », s’est-il félicité.
Dans les prochaines semaines, le maire sortant compte donner un nouvel élan à son action en se lançant plusieurs défis : celui du maintien à domicile des personnes âgées et du « mix énergétique » ne seront visiblement pas les derniers sur sa liste.
Alors que le match retour entre Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc a débuté sous les feux médiatiques, les équipes du PS et de l’UMP sont lancées dans une campagne invisible de porte-à-porte, à la mode Obama.
Favori des sondages, le maire (PS) de Toulouse a-t-il déjà perdu la première des batailles ? Celle de l’image ? Pierre Cohen lançait officiellement sa campagne lundi matin au sous-sol d’une nouvelle brasserie toulousaine arrimée au bout de la rue d’Alsace, enfin rénovée et rendue aux piétons et aux cyclistes. Tout aussi symboliquement, Jean-Luc Moudenc présentait sa liste l’après-midi même dans les jardins du grand Rond, menacés par le passage annoncé du tramway. Un homme seul à gauche contre une équipe déjà en ordre de bataille à droite. « Une liste de large rassemblement », souligne le candidat de l’UMP, se félicitant d’avoir réuni sous son panache « toutes les sensibilités de la droite républicaine et des centres ».
Droite Plurielle
Du duo de souverainistes à tendance royaliste (MPF) ou bonapartiste (DLR) aux centristes du Modem et de l’UDI en passant par le dernier fidèle de Dominique de Villepin, il ne manque pas un bouton de guêtre à cette « Droite plurielle » toulousaine. A peine un caillou dans la chaussure, avec le maintien contre vents et marées de la candidature de Christine de Veyrac, l’euro-députée qui veut ressusciter l’UDF. Juste un grain sur la photo. Pas même besoin d’une retouche, puisque la liste présentée devant les objectifs des photographes sera « intangible » entre les deux tours de scrutin, précise Jean-Luc Moudenc.
Cohen seul dans sa cave avec ses mots
Le contraste n’en est que plus accentué avec son challenger socialiste, sevré de l’union avec les écologistes et les partisans de Jean-Luc Mélenchon, qui présenteront des listes séparées. Face à la photo d’une famille unie et souriante présentée sous un soleil radieux par son adversaire, Pierre Cohen se bat seul dans sa cave avec ses mots… Le maire se déclare « heureux » d’endosser le costume de candidat pour défendre son bilan, ses projets pour « une ville du XXIème siècle ». Il veut se battre sur le plan des idées, sans recourir au poison des petites phrases venimeuses.
Le poing et Laroze
Au petit jeu des formules assassines qui font florès sur les réseaux sociaux, Jean-Luc Moudenc a pris une longueur d’avance. Le candidat de l’UMP pointe le pouvoir de nuisance du FN, seul susceptible de s’immiscer dans le duel annoncé en imposant une triangulaire qui lui serait fatale. Il joue sur le nom du candidat local.« Il y a deux bulletins de vote socialistes : celui du poing et la rose, et Laroze ». Reprises garanties. Plus laborieusement, Pierre Cohen se défend d’instrumenter le parti de Marine Le Pen pour mieux assurer sa réélection. « Je préfère gagner avec 3 ou 4% d’écart qu’avec 10% mais seulement 48% des voix ».
Qui a exposé le maire dans ce bunker ?
François Briançon a beau fustiger le grand écart d’un candidat UMP converti à la stratégie sarkozyste du braconnage des voix du FN, le directeur de campagne et « décodeur » officiel de Pierre Cohen n’avait pas le sourire des grands jours en sortant de la voûte en briques où il retransmettait la conférence de presse sur Twitter. Mais qui a eu l’idée d’exposer le maire dans ce bunker ? L’image d’un candidat socialiste isolé, privé du renfort de ses alliés d’hier, prisonnier des alliances passées et à venir, tranche plus encore avec la mise en scène d’une droite réconciliée de son challenger, qui se veut ouvert à « la société civile ». Euphorique, Jean-Luc Moudenc se voit déjà virer en tête dès le premier tour, en dépit des études d’opinion qui donnent l’avantage au maire sortant. « Les sondages se font sur toute la population, pas sur la liste électorale » souligne le candidat de l’UMP.
Mormons du PS et Jéhovah de l’UMP
Plutôt que les chiffres aléatoires des sondeurs, Jean-Luc Moudenc préfère s’en remettre aux retours de ses équipes sur le terrain. Visiteur régulier des marchés et des commerçants depuis sa défaite de 2008, le candidat se démultiplie à la manière de Barack Obama pour la campagne en envoyant ses colistiers frapper à toutes les portes. Y compris dans « les quartiers qui ne nous sont pas favorables », précise l’ancien maire. Friand de statistiques, il n’ira pas jusqu’à dévoiler combien se sont ouvertes et combien restent fermées. Le secret le mieux gardé de la campagne ? Sur ce terrain, Pierre Cohen n’entend pas se laisser distancer. Avant même son entrée officielle en campagne, le PS revendiquait avoir déjà tiré 20.000 sonnettes. « Un nombre considérable de portes se sont ouvertes » affirme le candidat socialiste, sans préciser la proportion. Autant l’UMP peut craindre le score du FN, autant le PS redoute avant tout celui de l’abstention. « Le risque, c’est que les gens ne viennent pas voter », concède le maire de Toulouse, qui n’entend pas se reposer sur le matelas des 63% d’électeurs de François Hollande dans la « ville rose ».
Sachant que la liste électorale comporte plus de 200.000 adresses à Toulouse, il y a de fortes chances pour qu’un couple de Mormons du PS ou de témoins de Jéhovah UMP vienne s’ajouter à la visite rituelle des facteurs, éboueurs, pompiers et policiers venus chacun avec leur calendrier.
Présent aux européennes dans la circonscription du Sud-Ouest, le Parti Pirate veut aussi participer et compter aux municipales à Toulouse.
Le Parti Pirate souhaite s’impliquer dans la plupart des instances de la démocratie afin de faire entendre ses idées sur la transparence de la vie politique et le respect des citoyens. C’est en effet dans les conseils municipaux que se décident les programmes de vidéo-surveillance et les missions de la police municipale.
C’est également dans les conseils et dans les commissions locales que se votent et se décident les marchés publics qui doivent répondre à tous les impératifs de transparence et d’impartialité.
Par ailleurs, le Parti Pirate souhaite encourager l’utilisation de logiciels libres dans les administrations. Les logiciels open-source permettent de réduire de manière importante les dépenses liées à leur acquisition, d’assurer une meilleure pérennité des solutions développées grâce à la mutualisation des moyens entre les contributeurs et d’autoriser un meilleur contrôle grâce à un cycle de vie maitrisé.
La section locale Midi-Pyrénées mène actuellement des discussions avec les forces politiques en présence afin de s’allier à une liste défendant ses valeurs et pouvant porter avec elle les combats du Parti Pirate.
Raphaël Durand, membre du bureau de la section Midi-Pyrénées : « Dans ces discussions, le Parti Pirate porte une grande importance au refus du cumul, notamment entre parlementaire et maire, à la limitation des mandats dans le temps ainsi qu’à la publication des conflits d’intérêt »
Le Parti Pirate veut représenter une partie du vote contestataire, le vote de ceux qui ne se reconnaissent pas dans les partis au pouvoir, mais qui refusent pour autant de cautionner des partis aux idées rétrogrades ou en décalage avec notre réalité actuelle.
Le vote contestataire doit réduire les inégalités et les injustices, plutôt que de les accentuer. Les négociations nous amènent à rencontrer différentes forces politiques, de gauche à droite et notamment les écologistes qui travaillent au sein du même groupe politique que les Pirates au Parlement Européen.
En accord avec notre exigence de transparence, nous ne manquerons pas de diffuser l’information dès que les discussions auront abouti, quel qu’en soit le résultat.
Depuis son QG installé dans le quartier Saint-Cyprien, le sénateur vient de démarrer réellement sa campagne. Entouré d’une équipe diverse politiquement, il trace son sillon pour ouvrir une « troisième voie » qui vise à défier les gros partis en place.
Comment percevez-vous le tournant social-démocrate de François Hollande ?
Le Président ne fait qu’appliquer un principe mitterrandien : « On gagne une élection à gauche, mais on gère le pays au centre. » Je me réjouis de l’évolution de sa pensée mais a-t-il la stabilité psychologique nécessaire pour maintenir le cap ? Je m’interroge.
Quelle est votre analyse du dernier sondage paru sur l’élection municipale toulousaine ?
Me concernant, je n’y vois rien de surprenant, car nous venons tout juste de démarrer notre campagne. Je ne m’y suis véritablement impliqué qu’à partir du moment où j’ai eu la certitude que ma liste était complètement bouclée… Pour le reste, j’avoue être très étonné car il n’est pas le reflet de ce que j’entends sur le terrain. Il y a en réalité un rejet massif du maire sortant et une interrogation très profonde sur la capacité du candidat UMP à gérer notre ville demain alors qu’il ne l’a pas fait hier. Par ailleurs, je pense que ces sondages n’ont plus l’influence qu’ils avaient auparavant sur le comportement électoral du citoyen. Tout le monde a compris qu’il y avait une alliance objective entre les médias et la classe politique… Et la défiance vis-à-vis des élites est une réalité, à Toulouse comme ailleurs.
Qu’est-ce qui va faire l’originalité de votre liste ?
Elle est avant tout sans étiquette, libérée des carcans politiques et composée d’hommes et de femmes libres. Ils sont tous issus de la société civile, la vraie ! Des hommes et des femmes qui se lèvent tôt le matin et qui travaillent dur. Mes colistiers ont compris l’urgence de prendre en charge eux-mêmes les affaires de leur ville, sans passer par le filtre épais des appareils politiques.
On a beaucoup parlé du projet de troisième ligne de métro, mais sur le fond, pourquoi faut-il selon vous privilégier le métro au tramway ?
La réalité est que le tramway roule à 17 km/heure avec une rame toutes les sept minutes. Le métro roule lui à 40 km/heure avec une rame toutes les minutes. Cela ne souffre donc d’aucune comparaison. Il faut aussi signaler que l’exploitation d’un tramway coûte deux fois plus cher que celle du métro, qui est le seul mode de transports en commun où l’on fait des bénéfices en exploitation. Tout le reste, bus comme tramway, est déficitaire en exploitation. Il faut savoir dire la vérité : investir dans le métro est une nécessité.
Pierre Cohen a mis sur la table la question de la limitation de la vitesse sur la rocade à 70 km/heure…
Franchement je ne crois pas que cela soit la meilleure des solutions pour régler le problème de la pollution à Toulouse. D’ailleurs la question est très controversée dans d’autres villes… A l’occasion de la parution de mon programme, j’expliquerai pourquoi et comment nous pouvons réguler la pollution dans cette ville.
Airbus vient d’annoncer des records en termes de commandes, mais Toulouse n’est-elle pas trop dépendante de l’industrie aéronautique ?
Je me réjouis de ces commandes pour notre métropole, notamment en matière d’emplois. Mais je pense aussi qu’il est urgent de diversifier notre économie pour préparer l’avenir. Il y a eu une timide tentative avec l’Oncopôle, il faut maintenant aller plus loin et j’ai des idées fortes. Demain Airbus pourrait être amené notamment à délocaliser n’importe où dans le monde. Regardons par exemple ce qui se passe avec la Chine qui passe des commandes certes, mais qui demande surtout à ce que la production se fasse chez elle. Il est donc urgent d’anticiper les choses, et c’est au maire d’impulser la dynamique.
Dieudonné est toujours prévu pour le 22 février prochain à Toulouse. Quel est votre sentiment sur toute cette affaire ?
Dieudonné M’bala M’bala est le révélateur d’un profond malaise que traverse la société française. Il faut analyser la situation sans se cacher les yeux. Depuis le début de l’affaire, j’ai demandé l’interdiction du spectacle de Dieudonné, et je me réjouis donc de la récente décision du Conseil d’Etat. Son message est profondément antisémite et raciste. Ce n’est d’ailleurs plus un humoriste, c’est avant tout un militant politique.
Et voilà, c'est reparti, encore un sondage sur les municipales à Toulouse ! Pffffouuuu, on était là peinards, décontractés, et pendant qu'on roupillait, BOUUUM un nouveau BVA qui tombe, comme ça, sans prévenir.
Un nouveau sondage BVA pour le quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France et France-Inter donne Pierre Cohen vainqueur de l'élection municipale à Toulouse.
Derrière son rival UMP Jean-Luc Moudenc au premier tour, le maire sortant l'emporterait au second tour dans tous les cas de figure.
Jacques Le Bris's insight:
Les détails du sondage
Ce sondage, réalisé par téléphone entre le 7 et le 9 janvier par l'institut BVA sur un échantillon de 612 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif des habitants de Toulouse, donne ces chiffres :
Au premier tour :
Liste Moudenc (UMP et alliés) : 37 %
Liste Cohen (PS et alliés) : 35 %
Liste Maurice (EELV et alliés) : 9 %
Liste Laroze (FN) : 8 %
Liste Sellin (Parti de gauche et alliés) : 5%
Liste de Veyrac (UDI) : 3 %Liste extrême-gauche : 2 %
Liste Plancade : 1%
A noter que ce sondage mesure une liste de gauche (LO-NPA) pour l'instant non-déclarée, mais ne prend pas en compte la liste d'Elisabeth Belaubre, adjointe au Capitole et qui se présente sous l'étiquette du Rassemblement Citoyen de Corine Lepage.
Au second tour : En cas de duel entre Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc :
En tant que 3ème adjointe chargée de la Santé Environnementale et de la Restauration Scolaire, j'ai introduit 33 % de denrées biologiques dans les cantines scolaires de Toulouse (cas unique en France à cette échelle). J'ai réalisé la Conversion en Agriculture Biologique de toutes les terres de la Régie Agricole de Toulouse (plus de 270 hectares), et depuis l'an dernier les enfants toulousains mangent régulièrement des lentilles bio de leur propre ville, et cette année ils auront du jus de raisin bio des vignes toulousaines. J'ai obtenu le démontage du Pylône de Bonhoure, responsable de champs électromagnétiques importants, ce qui était demandé vainement depuis des années par les riverains... Les élus ont le pouvoir de « rendre possible ce qui est nécessaire » !
Mais des actions importantes, écologiquement et économiquement utiles, souvent fortement porteuses d'emploi, n'ont pas pu aboutir à cause des choix arbitraires du Maire, qui n'a pas la culture écologiste et qui oublie qu'il a été élu avec une liste « plurielle », dont il ne respecte pas les différentes composantes. Un court exemple ici : j'avais introduit dans les cantines du fromage à la coupe, bio, en filière courte, à la place des portions individuelles de fromage industriel sous cellophane, tout aussi cher. Mais par arbitrage du Maire, on est revenu cette année aux portions sous cellophane... Un autre : Le projet d'utiliser 100 % de boeuf bio local, en circuit court, projet techniquement abouti et encouragé par la Chambre d'Agriculture, a été refusé par le maire sans discussion... Il y a un problème de gouvernance qu'il est impératif de corriger dans le prochain Mandat.
Je propose aussi de sortir du fonctionnement technocratique, et par ailleurs laxiste en matière de dépense publique, qui est devenu la norme des institutions. Il faut donc remettre l'élu au coeur du processus décisionnel, et engager sa responsabilité dans tous les choix et dans toutes les dépenses. Un exemple aujourd'hui (j'en donnerai d'autres tout au long de la Campagne) : Celui du traitement de l'eau potable, que j'ai suivi en participant à la Commission « Eau et assainissement » de la Communauté Urbaine. J'ai découvert qu'il existait deux manières de traiter l'eau pour la rendre potable : Floculation par des sels de Fer, ou par des sels d'Aluminium. J'apprends qu'on traite l'eau des Toulousains avec des sels d'Aluminium. L'Aluminium est reconnu comme favorisant la maladie d'Alzheimer, et cette maladie progresse de manière très inquiétante. La technique a été choisie par les ingénieurs et techniciens de l'eau... A ma demande de saisie du problème, on m'a fait passer les informations utiles (avis techniques, rapports de colloques etc.) et j'ai compris qu'aucune raison économique ou technique n'empêche de choisir la floculation au Fer. Mais la question n'a pas été abordée politiquement, la Commission n'a pas débattu...
Pour le prochain Mandat, je propose d'abandonner ce dysfonctionnement technocratique, et de responsabiliser les Élus, qui doivent s'impliquer personnellement dans toutes les décisions politiques qui sont aujourd'hui banalisées comme de simples choix techniques !
En attendant, les Toulousains boivent de l'eau qui contient de l'Aluminium, « à des doses inférieures au maximum autorisé », on me rassure ! La Campagne Municipale, c'est aussi l'occasion pour les Toulousains de donner leur avis sur ce traitement de l'eau potable...
Tribune d’Elisabeth Belaubre, 3ème Adjointe au Maire de Toulouse
Le mandat du Maire actuel, qui s’achève, me laisse une impression plus que dubitative. Ce qui caractérise par delà les quelques réalisations bien normales qu’un maire peut inscrire dans son mandat, même si non ne partage pas certains choix : la minéralisation de la ville qui a fait perdre à Toulouse son authenticité, le tracé du tram, la densification à outrance qui chasse les classes moyennes de notre ville et l’évident sectarisme et autoritarisme dans lequel s’est enfermé le Maire de Toulouse.
C’est regrettable pour Toulouse parce qu’il la prive des ressources intellectuelles bien réelles qui font la richesse de notre ville.
Le Maire actuel a oublié que l’anagramme du mot « Maire », c’est le verbe aimer. Manifestement, il n’aime pas les toulousains qui le ressentent bien.
En ce qui concerne la liste que j’ai l’honneur de conduire « AIMER TOULOUSE » avec mes colistiers, femmes et hommes libres, tous issus de la société civile, nous voulons d’abord rappeler aux Toulousains que ce sont eux qui font battre le cœur de la métropole.
Ensemble nous souhaitons le meilleur pour cette ville : l’emploi, la sécurité, les déplacements, l’environnement et l’éducation.
Nous pensons que la première des libertés de chaque individu, c’est sa sécurité. Cet objectif est une priorité pour nos enfants et pour nos familles. La ville de demain doit être sécurisée, propre et fluide.
Nous voulons également que les toulousains qui le souhaitent puissent accéder à la propriété « Vivre et Travailler à Toulouse ». C’est un objectif réaliste et réalisable.
L’autre priorité c’est les déplacements. Il faut que nos concitoyens puissent se déplacer facilement d’un lieu à un autre. Cela va nécessiter des investissements importants mais indispensables si on veut mettre Toulouse au niveau européen que nous réaliserons sans augmenter l’impôt.
L’emploi : Nous devons absolument ne pas rester dans la mono-industrie AIRBUS mais diversifier. Je ferai des propositions extrêmement pertinentes pendant la campagne.
Sans oublier bien sûr, l’éducation, la culture et le sport qui restent trois axes importants et qui sont au cœur de mes préoccupations depuis longtemps.
Pour conclure : la seule préoccupation qui guide l’ensemble de mes colistiers et moi-même, c’est le bien être des toulousains car encore une fois, ce principe demeure dramatiquement vrai : « Ils aiment Le Capitole, nous, nous aimons les toulousains ».
Samedi dernier, le sénateur candidat aux municipales Jean-Pierre Plancade a inauguré sa permanence de campagne, rue Etienne Billières, en plein cœur du quartier St Cyprien. Il était accompagné pour l’occasion de l’étudiant Maxime Lafage, auteur d’un projet de 3e ligne de métro, dont le contenu aurait été spolié par Jean-Luc Moudenc. Le jeune homme s’est expliqué.
« Rendre à Maxime ce qui est à Maxime. » Tel était l’objectif de la conférence de presse organisée avant l’inauguration. La semaine dernière, l’annonce du candidat UMP Jean-Luc Moudenc, sur la réalisation d’une 3e ligne de métro à Toulouse a fait le buzz. Car son projet reprend les grandes lignes de l’étude conçue par Maxime Lafage en 2011 . L’étudiant l’avait envoyé alors, à tous les responsables politiques de Toulouse. Il a même rencontré certains élus et cadres de Tisséo pour affiner son projet. En novembre dernier, « j’ai été contacté par Jean-Pierre Plancade pour parler de mon étude, et j’ai accepté de travailler avec lui », raconte Maxime Lafage, « j’ai été relativement surpris lors de l’annonce de Jean-Luc Moudenc. Je ne suis pas gêné qu’il porte l’idée d’une 3e ligne, mais de la manière dont il a utilisé mon travail. Lors de notre rendez-vous, il m’a mis devant le fait accompli. » Maxime Lafage ne sait pas encore s’il sera colistier de Jean-Pierre Plancade, « j’y réfléchis mais je le soutiendrai dans tous les cas», affirme-t-il. « Il est le bienvenue, c’est à lui de décider », estime le candidat. L’étudiant devrait clarifier sa position d’ici début janvier.
Une station de métro pour saluer la jeunesse toulousaine
Le sénateur a également profité de ce point presse pour faire une promesse… Celle de donner le nom de Maxime Lafage à l’une des futures stations de cette fameuse troisième ligne de métro, « non pas pour lui, mais pour le symbole. Il s’agit d’envoyer un message positif à la jeunesse toulousaine, de lui faire confiance, de montrer qu’il y a des politiques qui savent encore écouter les plus jeunes. » L’étudiant à Sciences-Po a présenté son projet qui a été, depuis la première version en 2011, retravaillé. « J’ai pris en compte le prolongement du tramway, et contrairement au projet de Jean-Luc Moudenc, cette 3e ligne de métro s’intègre complètement dans le PDU de 2012 », explique-t-il. Le tracé qui part de Saint-Martin-du-Touch relierait Malepère, en 25 minutes, « avec une connexion à Marengo et une à Jeanne d’Arc. » Jean-Pierre Plancade s’est déclaré « partisan d’une 3e ligne de métro » en avançant que « Toulouse, avec ses rues étroites, n’est pas une ville faite pour le tramway. » En revanche, il précise que ce ne sera qu’une partie d’un « projet plus global sur les transports. », lequel sera révélé en janvier. Quant au projet de seconde rocade là aussi avancé par le candidat Moudenc, Jean-Pierre Plancade a été très clair : « C’est une idée du passé ! » Après avoir répondu aux questions des journalistes, le sénateur aujourd’hui en congé du PRG, a reçu ses colistiers et ses troupes pour lancer sa campagne et inaugurer sa permanence. L’occasion de marteler le slogan « Aimer Toulouse »… Celui qui veut rendre la clé du Capitole aux Toulousains n’est donc plus au stade de l’annonce d’une candidature. Il est cette fois-ci en campagne, avec un local, une équipe et des propositions. Les jeux sont donc bien troubles au sein de la gauche toulousaine.
Elisabeth Belaubre, adjointe au maire et responsable régionale du Rassemblement citoyen, a annoncé ce 20 décembre les grands axes de son projet.
Par Anthony Assemat
Fin novembre, nous annoncions en exclusivité la candidature d’Elisabeth Belaubre, adjointe au maire en charge de la santé environnementale, aux municipales 2014 à Toulouse.
Ce vendredi 20 décembre, celle qui est également responsable régionale du Rassemblement citoyen, mouvement créé par l’ancienne ministre Corine Lepage, a dévoilé son projet. Après l’officialisation de sa candidature par Corine Lepage ce jeudi 19 décembre, Elisabeth Belaubre est prête pour cette campagne. Ses crédos : l’écologie politique et les circuits-courts, dans tous les domaines. « Avec ces principes, on règle l’emploi. Par exemple, je souhaite recréer une ceinture maraîchère autour de Toulouse, créer une école d’agriculture bio sur le domaine de Candie, des emplois de primeurs… Bref, une filière globale ».
Des « Micro-bus » pour les transports
Les enquêtes d’opinion et la température du terrain indiquent que les transports et la sécurité seront les deux thèmes majeurs de cette campagne. Sur ces dossiers, Elisabeth Belaubre avance ses réponses. « Sur les transports, nous proposerons des Micro-bus qui s’appuieraient sur le réseau existant et qui maillerait la ville. Cela créerait de l’emploi et le coût de fonctionnement serait bas par rapport au métro et au tramway ». Mais pour quelles lignes ? Et à quel prix ? « C’est encore un peu tôt pour donner une réponse », cadre-t-elle.
Quant à la sécurité, Elisabeth Belaubre se situe sur la ligne écologiste classique. « Je préfère l’humain que la vidéo-surveillance. Il faut redéployer la police municipale pour ne pas laisser de quartiers à l’abandon ».
« Un retour en régie publique de l’eau dès 2015 me paraît réaliste »
Autre thématique : la gestion de l’eau. « Il faut revenir en régie directe. Notre intérêt est de maîtriser les éléments de la chaîne. On fait payer aux Toulousains l’assainissement de l’eau de plus en plus cher. Revenir en régie publique dès 2015 me paraît réaliste », explique-t-elle.
« Pas d’accord avec Pierre Cohen » au deuxième tour
L’équipe de campagne du Rassemblement citoyen prépare un livret d’informations pour début 2014 avant la véritable entrée en campagne. Mais sa tête de liste se positionne-t-elle déjà pour le second tour ? « Je n’ai pas d’accord avec Pierre Cohen pour le deuxième tour. Mais je veux continuer à être dans l’exécutif. J’aimerais beaucoup la délégation à l’éducation ». Une exigence de bon ton au sujet d’un domaine très cohenien et à propos duquel Elisabeth Belaubre fustige le « jargon et le blabla » du slogan « Ville éducative »…
La candidature d’Elisabeth Belaubre porte à huit le nombre de candidats après Pierre Cohen (PS-PCF-PRG-MRC), Antoine Maurice (EELV), Jean-Christophe Sellin (Parti de gauche), Jean-Luc Moudenc (UMP), Christine de Veyrac (UDI), Jean-Pierre Plancade (DVG) et Serge Laroze (FN).
La rumeur était déjà là. Elizabeth Belaubre, actuelle adjointe de Pierre Cohen, a confirmé ce matin partir au combat municipal : « Je vais mener une liste qui va plaire. » En 2008, l’élue toulousaine était le leader affiché d’EELV… Mais depuis les choses se sont gâtées avec ses désormais ex-amis écologistes : « Aussitôt élue à la mairie, j’avais décidé de ne plus avoir de fonctions en interne. Une erreur de ma part, car j’ai rapidement été mise à l’écart. J’ai été également déçue par des magouilles pour désigner les candidats aux législatives. » La page verte ainsi tournée, Elizabeth Belaubre est partie depuis rejoindre les rangs du « Rassemblement citoyen » de Corinne Lepage, avec la volonté affirmée de mélanger écologistes et membres de la société civile. Ce professeur de biologie humaine qui revendique un bilan et qui dit avoir exercé son mandat « avec bonheur » aux côtés de Pierre Cohen, a pourtant décidé de partir en solitaire dans la campagne municipale. Si la défense de la cause écologiste est une raison affichée, elle n’est sans doute pas la seule : « J’ai fait des propositions au maire pour figurer sur sa liste. A ce jour, je n’ai toujours pas eu de réponse de sa part. Ça ne se fait pas ! » Sans réponse du Capitole, Elizabeth Belaubre a donc décidé de prendre son destin en main en voulant mettre la pression, et se présenter tel un recours : « Mon objectif est de fusionner avec Pierre Cohen au second tour pour faire gagner la gauche. J’ai peur qu’il perde ! » Menace ou offre de service ? La question est posée. Côté propositions, l’adjointe à la santé environnementale et à la restauration scolaire, a ajouté un projet transports à la longue liste déjà existante. Après la seconde rocade et la troisième ligne de métro du candidat Moudenc, le tram aérien de Christine de Veyrac… Voici les microbus venus de Cuba d’Elizabeth Belaubre. Des véhicules d’une dizaine de places qui selon la tête de liste du « Rassemblement citoyen » pourraient mailler toute la ville avec un coût bien moindre que le tramway ou le métro… Elle évalue à 30 000 euros le coût d’un microbus. Voici donc une nouvelle candidature dans cette course au Capitole : « Adolescente, je n’étais pas aussi rebelle que je le suis aujourd’hui », a d’ailleurs prévenu Elizabeth Belaubre.
Ce vendredi, le Rassemblement Citoyen de Toulouse Midi-Pyrénées et sa tête de liste Elisabeth Belaubre lanceront officiellement leur campagne municipale pour la ville de Toulouse. Une candidate de plus à gauche.
Alors qu’il y a 6 ans le candidat PS, Pierre Cohen, avait réussi à rassembler une grande partie de la gauche toulousaine, l’actuel Maire de Toulouse voit s’effriter devant lui le rassemblement créé en 2008. En effet, après le Parti de Gauche et les écologistes, c’est au tour d’une nouvelle figure de sa majorité d’annoncer son autonomie au premier tour.
Elizabeth Belaubre, adjointe à l'environnement et à la santé de Pierre Cohen et figure locale du Rassemblement Citoyen de Corine Lepage va annoncer ce vendredi son intention de partir seule au premier tour. Un accord est-il déjà prévu avec le maire socialiste en vu du second tour, nous en saurons plus vendredi.
Antoine Maurice et ses colistiers sont toujours en négociation pour la constitution de leur liste autonome.
«La gauche doit rallumer tous les soleils», a déclaré hier Antoine Maurice, tête de liste des écologistes aux municipales à Toulouse, lors d’une réunion de précampagne.
Sans doute la raison pour laquelle les militants d’EELV ont décidé d’essayer de briller de leur côté en présentant une liste autonome au premier tour. Pas seuls pour autant. Le 18 décembre, ils annonceront l’identité de leurs planètes alliées, sans doute le parti pirate et le parti occitan, confirme Antoine Maurice, et peut-être certaines composantes du Front de gauche (parti de gauche, Fase, gauche anticapitaliste…).
Un projet… municipal
Mais cette alliance-là n’est pas évidente, compte tenu des objectifs poursuivis par les uns et les autres : «Nous ne voulons pas être dans la contestation nationale ou donner des leçons, explique ainsi Antoine Maurice. Nous voulons porter un projet qui réponde à l’élection municipale. Et un projet écologiste». Les négociations se poursuivent. «La balle est dans leur camp» ajoute Régis Godec.
Si cette alliance reste encore incertaine à la fois sur le fond et la forme, elle pourrait cependant permettre aux écologistes d’atteindre l’objectif réaffirmé hier par Antoine Maurice : «10 % et plus», ce qui signifie aussi «être devant le FN», «ne pas laisser le terrain aux idées nauséabondes», précise-t-il.
«Enrichi par les citoyens»
Dans cette précampagne, EELV souligne l’originalité de sa démarche de «co-construction du programme» avec les citoyens. Deux forums ont été organisés en juin et novembre pour faire émerger les propositions des Toulousains et nourrir un programme qui devrait être communiqué courant janvier avec la liste des candidats : «Ce sera un projet enrichi», explique Antoine Maurice. En attendant, les écologistes veulent rester loyaux avec la mandature qui s’achève : «Nous n’allons pas nous découvrir une radicalité subite en fin de mandat. Nous voterons bien sûr le dernier budget de la mandature avec la majorité». Solidaires aujourd’hui, autonomes au premier tour… rassemblés à gauche au second ? Sans doute la ligne verte pour les échéances à venir.
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[NDC] Ce n'est pas la première fois où Borloo "Marcha in dietro"...