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Jacques Le Bris
January 7, 2012 2:57 PM
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Près d'un an s'est écoulé depuis ce jour où, armé de son audace et de son culot, Bruno Granja a exposé par courrier son «projet fou» aux studios hollywoodiens. Architecte à Cugnaux passionné de cinéma, il avait appris quelques mois plus tôt que dans le cadre d'une réorganisation générale, la base de Francazal allait être abandonnée par l'armée de l'air. 150 hectares de foncier situés en plein cœur de l'agglomération, d'immenses hangars, une piste d'atterrissage, dont Bruno Granja a probablement été le seul à repérer l'étonnante ressemblance avec l'allure des grands studios de cinéma américains. « Pourquoi ne pas vous installer ici ? », suggérait-il alors aux patrons de la Fox, de la Métro-Goldwyn-Mayer, de la Paramount. IL TOUCHE AU BUT Un an plus tard, c'est Raleigh, le partenaire des productions Disney, Marvel mais également du cinéma américain indépendant, qui s'apprête sans doute à réaliser son rêve. Devenu le patron de la société française appelée à exploiter les studios de Francazal, familier de Michael Moore, le président de Raleigh, des élus locaux et des représentants de l'Etat en Haute-Garonne avec lesquels il enchaîne les réunions de travail depuis le mois de juin, Bruno Granja touche au but. Ou presque. « De notre côté, tout est prêt », affirme-t-il en brandissant, par exemple, les plans des 45 hectares de la base aérienne reconvertis en site dévolu à l'industrie cinématographique. « Ici, c'est la zone des décors extérieurs, là, les plateaux, et puis les bureaux, les ateliers, la zone commerciale ouverte au public avec hôtel, restaurant, bar, salles de projection ». Comme Michael Moore (lire ci-contre), il y croit. LE FEU VERT DE L'ETAT « La France est le troisième marché de la production cinématographique après l'Inde et les Etats-Unis. Le potentiel est là, et l'agglomération toulousaine peut l'exploiter, comme le prouve l'étude réalisée par les Américains qui passe au crible les caractéristiques sociales, culturelles, démographiques, culturelles, géographiques, météorologiques du Grand Toulouse », souligne Bruno Granja, qui n'attend plus que le feu vert de l'Etat. « Dès que nous l'aurons, plus rien ne s'opposera à la réalisation de notre projet… ». Lionel Laparade
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Jacques Le Bris
August 29, 2011 1:17 PM
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Les hangars de Francazal ne font pas partie du projet des studios de cinéma Raleigh (© Rémi Benoit) | Actualités entreprise Toulouse et Midi Pyrénées : Objectif News. Sur l’ancienne base de Francazal, le projet de studios de cinéma se précise. L'Américain Raleigh Studios doit présenter en novembre un dossier pour l'exploitation des 45 ha mis en concession en 2013. L’appel à candidature ne sera lancé qu’en janvier 2012 pour une mise en concession en 2013 mais une réunion à la préfecture de Région a permis de faire le point sur le dossier. « Nous avons réaffirmé à Bruno Granja, l’architecte à l’origine du projet, et à Jacques Lavergne, représentant des studios Raleigh, que nous n’étions pas opposés à un projet de cette envergure et de ce type-là », explique Françoise Souliman, secrétaire générale de la préfecture de Haute-Garonne. En revanche, elle souhaite avoir des certitudes sur la solidité du dossier américain. « Nous voulons un vrai projet, une vraie manifestation de volonté de la part des Américains et un montage financier. Même si le projet peut se révéler intéressant, ce n’est pas ce qui a été présenté la première fois. Nous les avons prévenus de ne pas communiquer n’importe comment en annonçant des centaines d’emplois. Il faut être clair, ils n’apportent pas d’argent, ils apportent un savoir-faire. Ils nous ont promis un projet ficelé pour mi-novembre. Et normalement, les Américains doivent venir voir le site début septembre. On examinera le dossier parmi les autres projets que l’on aura. » Le cahier des charges n’ayant pas été établi, les studios Raleigh sont pour l’instant les seuls à s’être positionnés, « mais on sait que ça intéresse beaucoup de monde », affirme Françoise Souliman. Alors que beaucoup pensaient que la société américaine souhaitait l’ensemble du site, la préfecture a assuré qu’ils ne voulaient qu’un ou deux hangars en plus du terrain mis en concession, ce qui n’est pas possible, la plupart étant loués ou en mauvais état. Le terrain concerné, estimé à 35 millions d’euros, occupe en réalité 45 ha sur les 273 ha de l’ancienne base. La question du droit de l’urbanisme doit en effet être prise en compte avec la révision du PLU de la ville de Cugnaux, afin de donner un statut juridique à ces terrains militaires, sans PLU applicable. Le patrimoine de l’armée n’étant soumis à aucun impôt local, il faut également mettre en place les procédures financières pour les collectivités locales. Pour établir le cahier des charges, Françoise Souliman souhaite organiser un comité de pilotage réunissant tous les partenaires début octobre. Paul Périé
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Jacques Le Bris
July 11, 2011 4:32 PM
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- ToulÉco :
Le 7 juin, l’annonce d’un vaste projet d’installation de studios de cinéma sur le site de l’ancienne base aérienne de Francazal avait fait grand bruit dans la région toulousaine. Un mois plus tard, et alors que l’emballement médiatique est désormais retombé, ToulÉco fait le point sur l’avancement du projet.
Le projet d’installation de studios de cinémas sur le site de Toulouse-Francazal pourrait s’accélérer avec la probable venue des dirigeants de Raleigh Studios à la fin de ce mois de juillet. La société américaine, acteur majeur de l’industrie du cinéma, s’est montrée intéressée pour accompagner le dossier porté par l’architecte toulousain Bruno Granja, qui souhaite établir un « Hollywood-sur-Garonne » sur le site de l’ancienne Base aérienne 101.
Le projet qui se dessine
1. Le projet remet-il en cause la reconversion programmée du site de Francazal ? D’emblée, la préfecture a tenu à rappeler que l’implantation de studios de cinéma ne pourrait s’effectuer « qu’en complémentarité » du projet de zone dédiée aux activités aéronautiques avec maintien de la piste pour l’aviation d’affaires, prévu sur une superficie de 135 hectares . « Tous les hangars sont réservés, sauf un sur lesquels plusieurs acteurs se sont toutefois déjà positionnés », complète Françoise Souliman, secrétaire générale de la préfecture de Haute-Garonne.
2. Quelle partie de l’ancienne base aérienne serait alors concernée ? L’ancienne zone de vie, d’une superficie de 45 hectares. Celle-ci comprend notamment les anciens logements, des bureaux, la partie restauration, une salle de sport ou encore une salle de cinéma. « Soit toute la logistique pour accueillir les équipes lors de tournages », se réjouit Philippe Guérin, le maire de Cugnaux, au sud-ouest de Toulouse, principale commune sur laquelle de situe l’ancienne base de Francazal.
3. Où s’installeraient les studios en eux-mêmes ?« Les premières études montrent qu’il est plus rentable de construire des hangars dédiés que de réhabiliter ceux existants », explique la préfecture. Et Philippe Guérin d’ajouter :« La place nécessaire existe sur l’ancienne zone de vie de la base. Mais si les besoins étaient plus grands, la commune dispose de terrains limitrophes à Francazal ».
4. Quel sont les atouts du site ? Si les équipements déjà présents et le vaste espace disponible plaident en faveur du projet, le maintien de la piste constitue également un enjeu important pour Philippe Guérin : « L’industrie du cinéma est soumise à d’importantes problématiques de concurrence et de confidentialité. La possibilité d’atterrir sur place de ne pas quitter l’enceinte de l’ancienne base pour rejoindre les studios est un avantage ». Et le maire de Cugnaux, également président du Comité régional de tourisme, de se réjouir : « Nous avons également fait parvenir la vidéo de promotion des Grands Sites de Midi-Pyrénées aux dirigeants de Raleigh Studios. Ils sont restés scotchés par les paysages. »
Les enjeux économiques
5. Quel sera le montage financier du projet ?« Une société française devrait être créée, dans laquelle Raleigh Studios amène ses savoir-faire et des acteurs français, les financements et la gestion. Cette implication nationale rassure et apporte du crédit au projet. L’investissement pourrait représenter 70 millions d’euros », détaille Philippe Guérin. « Raleigh Studios n’apportera pas d’argent directement », résume donc Françoise Souliman, qui explique toutefois que la société américaine « va mobiliser ses réseaux afin d’aider à apporter les financements ». Seule participation pécuniaire des studios américains : 50% des coûts de l’étude de faisabilité du projet.
6. Quelles retombées sont à attendre en termes d’emploi ? « Les premiers chiffres avancés, de l’ordre de 6.000 emplois, sont un peu surréalistes. Il faudra tabler sur environ 1.500, dont 200 à 400 permanents. Raleigh studios devrait aussi installer une équipe de quelques dizaines de personnes à demeure sur le site », selon Philippe Guérin.
7. Quels emplois sont concernés ? Une partie importante de métiers manuels tels que costumier ou menuisier afin de fabriquer les décors. Des qualifications spécifiques à l’audiovisuel ne seront donc pas nécessaires dans un premier temps même si le projet inclut, à terme, une école de cinéma sur le site.
8. Le projet de Cité du cinéma à Paris, porté notamment par le réalisateur Luc Besson, est-il concurrentiel ? Non si l’on en croit les différents acteurs institutionnels. « Il y a de la place pour des studios au nord et au sud de la Loire », estime Jean-Louis Chauzy, président du Conseil économique, social et environnemental de Midi-Pyrénées. Rejoignant ainsi Philippe Guérin qui rappelle que « les principaux studios européens sont vieillissants sauf à valence, en Espagne ».
Le calendrier
9. A quand la prochaine étape ? « Le tour de table et les études doivent être bouclés au plus tard au 30 novembre », assure Philippe Guérin. Une date apparue comme un consensus logique entre les différentes parties. D’une part vis à vis de la stratégie Raleigh Studios, de l’autre des possibilités des services de l’État. Si ces derniers se sont dits prêts à adapter leur calendrier initialement défini pour la reconversion de Francazal, ils doivent toutefois faire face à certains « délais incompressibles, d’un point de vue légal notamment ».
10. Les dirigeants de Raleigh Studios bientôt à Toulouse ? « Les dirigeants américains doivent maintenant venir à Toulouse pour donner du poids au projet, la balle est dans leur camp », insiste Jean-Louis Chauzy. Les souhaits du président du Ceser pourraient être exaucés rapidement. « Nous avons été informés par Bruno Granja d’une possible visite à la fin de ce mois de juillet mais nous attendons une confirmation officielle », explique la préfecture. Thomas Gourdin
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Jacques Le Bris
June 21, 2011 2:19 AM
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Je communique peu par ce hub, toute la communication ( http://collectif-francazal.org/) est bien déployée par le président du collectif. Il s'est passé beaucoup de choses depuis mon dernier message, presque du "Dallas". Il s'est passé beaucoup de choses depuis mon dernier message, presque du "Dallas". Ce qui me fait une excellente transition pour mon message, car le projet proposé par la major holywoodienne mérite une étude complète et honnête de la part des autorités engagées dans la reconversion de Francazal. Cette simple demande appelle votre signature à sa pétition ( http://collectif-francazal.org/page/1 ), 2152 personnes en cet instant 21/06/2011 00H30, se sont déjà associées à cette option porteuse de diversité et d'avenir. Cordialement. Bruno Druille
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Jacques Le Bris
June 16, 2011 8:40 AM
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- Haute-Garonne : Ladépêche.fr : Le directeur général de l'aviation civile (DGAC), Patrick Gandil, a indiqué mercredi qu'il croyait à une complémentarité de l'aviation d'affaires prévue sur l'ancienne base militaire Toulouse-Francazal et du projet d'implantation d'un studio de cinéma américain.
«La présence d'une piste dédiée à l'aviation d'affaires va très bien avec le cinéma: je suis sûr qu'il n'y aura pas d'implantation de cinéma de façon importante, si ce n'est à côté d'une piste. L'industrie cinématographique est grosse utilisatrice d'avions taxi et d'avions d'affaires», a déclaré M. Gandil, sur la piste de Francazal à Cugnaux où il participait à un rallye aérien d'avions de tourisme. Sans se prononcer sur le fond du dossier, M. Gandil a déclaré: «je pense que le partage est possible». «Si cela se fait, ce sera une retombée positive du maintien d'une capacité aéronautique ici, l'aviation d'affaires est un catalyseur d'activité économique», a ajouté le DGAC.
La préfecture de Haute-Garonne a indiqué il y a une semaine qu'elle examinerait en 2012 le projet de Raleigh Studios en soulignant que les Américains ne pourraient de toute façon pas occuper la totalité des 300 hectares de la base, sa piste et ses hangars, mais devraient se contenter des 45 hectares où vivaient les militaires et cohabiter avec l'aviation d'affaires.
Un collectif de riverains a exigé la fermeture de la piste craignant que Francazal ne devienne le deuxième aéroport toulousain. «Non Francazal ne deviendra pas une deuxième plate-forme de l'aviation de ligne», a assuré M. Gandil .
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Jacques Le Bris
June 8, 2011 12:33 PM
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ObjectifNews :
Pas question de toucher aux hangars dédiés à l’activité aéroportuaire, a déclaré la Préfecture aux porteurs du projet de Raleigh Studios lors de leur rencontre ce 8 juin. En revanche, ces derniers peuvent se positionner sur une zone de 45 hectares encore inexploitée.
« Nous ne négocierons pas sur le secteur de Francazal dédié aux activités aéroportuaires« , a réagi Françoise Souleiman, secrétaire générale de la Préfecture de Haute-Garonne, après avoir rencontré les porteurs du projet de Raleigh Studios, Bruno Granja et l‘avocat Jacques Lavergne. Ces derniers souhaitent implanter un studio de cinéma sur la zone de 45 hectares qui n’est pas encore exploitée mais désirent également utiliser des hangars hors de cette zone. Or, ces derniers doivent accueillir dans les prochains mois des sociétés aéronautiques. Réponse de la Préfecture : il sera impossible pour Raleigh Studios d’intégrer ces hangars.
En revanche, la société américaine peut tout à fait postuler à l’appel d’offres que lancera l’Etat au début de l’année 2012, pour désigner l’année suivante le concessionnaire de cette zone de 45 hectares, dotée de bureaux et logements. « La balle est dans leur camp », a conclu Françoise Souleiman. A Raleigh Studios de voir s’ils sont toujours intéressés par ce cahier des charges et à eux de le signifier au propriétaire des lieux, l’Etat, par une lettre officielle.
Par ailleurs, Jean-Louis Chauzy, président du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional (CESER) a exprimé dans un communiqué du 8 juin son soutien à ce projet « innovant et alternatif qui permettra de diversifier l’économie de Toulouse et sa région et de créer des emplois ». Cependant, « il doit rester complémentaire des activités industrielles dédiées à la sous-traitance aéronautique », a-t-il rajouté.
Agnès Baritou
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Deloste
June 7, 2011 6:25 AM
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Une major américaine a transmis un dossier au préfet de région et de Haute-Garonne dans lequel elle fait officiellement une offre de reprise de la base militaire de Francazal pour en faire l'un des plus grands studios de cinéma d'Europe.
C'est un coup de théâtre inattendu comme on les aime à Hollywood. Dans un courrier daté du 11 mai dernier, Me Jacques Lavergne, avocat à Toulouse, informe Henri-Michel Comet, préfet de région et de Haute-Garonne, du projet qu'échafaude son client sur la base aérienne de Francazal. Son client ? L'une des plus grosses majors américaines qui, très officiellement, propose au représentant de l'État de reconvertir le site militaire abandonné par l'armée en studios de cinéma.
Familier des productions Disney et Marvel notamment, ce grand nom du cinéma hollywoodien tenu secret par ses représentants en France, propose, ni plus ni moins, d'installer dans l'agglomération de Toulouse l'un des plus grands studios de cinéma d'Europe. « Il s'agit, avertissent Me Jacques Lavergne et Bruno Granja, mandataire de la société américaine en France, d'une affaire très sérieuse ». Ce dernier, 36 ans, architecte à Cugnaux et passionné de cinéma, est à l'origine du projet qui pourrait bouleverser l'avenir de la base militaire, vouée initialement à se transformer en plateforme privée de services aéronautiques. « J'ai toujours été surpris par la ressemblance architecturale de Francazal avec les studios Warner Bros à Los Angeles.
Lorsque j'ai appris que l'armée quittait les lieux, ça a été un déclic ». Bruno Granja a exploité alors ses entrées dans le milieu cinématographique américain, mais c'est surtout grâce à son culot et sa détermination qu'un studio a finalement mordu à l'hameçon. « Les convaincre n'a pas été très difficile », se souvient celui qui est devenu aujourd'hui le mandataire de la major en France. « Des hangars immenses où installer des plateaux, des locaux d'hébergement et de restauration, une piste d'atterrissage où peuvent se poser les stars en toute discrétion et décoller des hélicoptères pour des prises de vue aériennes dans les Pyrénées par exemple… Il suffit de 80 millions d'euros pour remettre les lieux en état, un investissement dérisoire comparé aux dépenses colossales englouties par la construction ex nihilo de studios de cinéma.
Dès le mois de mars, les Américains ont fait des propositions : ils s'engagent à fournir du travail aux studios de Francazal dont la gestion sera confiée à une société d'exploitation française pour laquelle des investisseurs se sont déjà manifestés. Mais le temps presse », avertit Bruno Granja. La major veut tourner ses premiers films à Toulouse début 2013.
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Sandrine Mathon
September 18, 2011 2:21 AM
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Le projet de studios de cinéma sur le site de Francazal se dessine. - La Dépêche : Le projet de studios de cinéma sur le site de Francazal se dessine. Une délégation américaine des studios Raleigh vient de passer six jours à Toulouse. Cette visite faisait suite à la signature, cet été, d'un protocole d'accord entre Raleigh et la future société d'exploitation des studios de Francazal. Après deux mois d'un silence perçu quelquefois comme un signal de mauvais augure, Bruno Granja, porteur du projet d'implantation de studios de cinéma sur la base de Francazal, sort de la réserve dans laquelle il s'était lui-même retranché. « La semaine dernière, révèle-t-il à « La Dépêche du Midi », une délégation conduite par Michael Moore, le patron des studios Raleigh, a passé six jours à Toulouse. Les Américains sont repartis ravis de leur séjour qui leur a permis de découvrir la base aérienne bien entendu, mais également la ville et l'agglomération de Toulouse et quelques-uns des plus beaux sites naturels et patrimoniaux de la région. Cette visite faisait suite à la signature, cet été, d'un protocole d'accord entre Raleigh et la future société d'exploitation des studios de Francazal dont je suis le patron », a indiqué Bruno Granja. Le projet de grande ampleur révélé par « La Dépêche du Midi » début juin 2011 est donc lancé. « L'été a été ponctué par de nombreuses rencontres avec Raleigh à Los Angeles et de séances de travail avec les élus et les services de l'Etat », souligne M. Granja. « Après une posture de prudence qui se conçoit lorsque se présente pareil projet, le préfet Comet, Martin Malvy, président du conseil régional, Pierre Cohen, maire de Toulouse et président du Grand Toulouse et Philippe Guérin, maire de Cugnaux, sont aujourd'hui des interlocuteurs attentifs à l'évolution du dossier ». Un dossier dont on connaît désormais les grandes orientations. Raleigh qui souhaite pouvoir disposer en Europe de structures de nature à accompagner son développement, apporte son savoir-faire aux studios de Francazal dont la major sera cliente. « Il faut bien comprendre que la société d'exploitation du site de Francazal qui s'étendra sur 45 hectares sera française », explique Bruno Granja, qui s'emploie désormais à la constitution du tour de table des actionnaires et à la finalisation du cahier des charges qu'il présentera au propriétaire de la base - l'Etat - cet automne. Si le projet est validé sous une forme qu'il reste à déterminer (vente, bail emphytéotique, convention…), le patron de la société d'exploitation et ses partenaires américains souhaitent pouvoir démarrer l'opération dès que possible. « Courant 2012 », espère Bruno Granja. De source extérieure au dossier, le projet pourrait mobiliser 100 millions d'euros d'investissement environ, dédiés notamment à la construction de structures et la réhabilitation de bâti existant. A l'horizon 2013, Toulouse pourrait alors devenir l'une des capitales mondiales du cinéma. Projet de studios de cinéma : «Les Américains ont adoré Toulouse» Une délégation conduite par le patron des studios Raleigh a passé six jours dans la région. Quel était le but de cette visite ? Bruno Granja : La découverte, en premier lieu, du site de Francazal sur lequel nous envisageons d'implanter les studios. Il importait également aux Américains de connaître notre région. Quelles ont été leurs impressions ? Je crois pouvoir dire qu'ils sont repartis ravis. Le site, avec ses 45 hectares, les a naturellement satisfaits, mais ils sont également tombés sous le charme de Toulouse et de Midi-Pyrénées. Le cadre de vie, l'énergie et la jeunesse et les joyaux patrimoniaux qu'ils ont observés dans la Ville rose ont été perçus comme des atouts au service de l'activité industrielle qu'ils souhaitent accompagner ici. Nous leur avons également présenté quelques-uns des plus sites naturels et architecturaux de Midi-Pyrénées pouvant constituer autant de superbes décors naturels tout proches des studios. Ils ont également rencontré les élus locaux ? Nous avons naturellement organisé des rendez-vous avec les services de l'Etat, Martin Malvy, président du conseil régional, Pierre Cohen, maire de Toulouse et président du Grand Toulouse, Philippe Guérin et Thierry Suaud, maires de Cugnaux et de Portet-sur-Garonne. Les représentants des studios Raleigh savent qu'ils peuvent compter sur le soutien de la puissance publique et politique locale. De la même façon, Michael Moore a clairement confirmé à ses différents interlocuteurs l'intérêt que ses studios témoignent à notre projet. Quel rôle joueront les Américains dans ce dossier ? Les studios Raleigh comptent parmi les plus puissants d'Amérique du nord. Il s'agit d'une entreprise qui gère pas moins de 230 000 m2 de studios en Californie, en Louisiane, en Géorgie, dans le Michigan et à Budapest en Hongrie. Ils nous apporteront donc leur expérience et leur savoir-faire, du travail certainement, mais également leur image de marque. Car ce qui nous importe, c'est de nous installer rapidement dans le paysage cinématographique français, européen, puis mondial. L'an dernier, plus d'un milliard a été investi dans la production cinématographique en France, quand par ailleurs, le pays est en déficit de studios». Le chiffre : 1,4milliard > Investissement. En 2010, c'est la somme qui a été investie dans la production cinématographique en France. Granja : «Je ne porte pas un projet bling-bling» Bruno Granja le confesse. « Hollywood-sur-Garonne », cette appellation que l'on a donnée à mon projet, m'agace un peu. « Je comprends que la participation des studios Raleigh à cette belle aventure puisse renvoyer à l'imagerie bling-bling - paillettes, stars, champagne et grosses limousines - qui surgit spontanément à l'évocation de l'industrie cinématographique américaine, mais mon projet est avant tout une affaire économique et industrielle, avec des centaines d'emplois à la clé », précise le patron de la société d'exploitation des futurs studios de Francazal. Des emplois directs, dont la plupart peuvent revêtir un caractère social et contribuer à l'insertion d'hommes et de femmes jusque-là sans perspectives professionnelles. « Des studios de cinéma font appel à des compétences diverses, dans l'artisanat et les métiers manuels notamment. Dans la région, tout le monde ne peut pas obtenir un emploi dans l'aéronautique, la recherche, les technologies de pointe », déclare Bruno Granja, en ajoutant que « ce projet, c'est l'émergence, en Midi-Pyrénées, d'une nouvelle filière industrielle ». Des emplois indirects également. En marge de l'activité cinématographique se grefferont d'autres projets. « Les Etats-Unis nous proposent un exemple dont nous pouvons nous inspirer, eux qui ont adossé à leurs studios des projets touristiques, hôteliers » qui irriguent également les régions où ils sont implantés. Enfin, conclut M. Granja, nous envisageons également de contribuer à l'enrichissement de l'offre de formation en Midi-Pyrénées en créant à proximité de nos studios une école du cinéma».
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Jacques Le Bris
July 26, 2011 8:01 AM
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Les Américains veulent lancer les études de faisabilité du projet sur l'ancienne base aérienne./Photo DDM, Michel Labonne - La Dépêche : Le projet de studios de cinéma sur l'ancienne base aérienne de Francazal se dessine. Les échanges se multiplient entre les représentants de Raleigh Studios et l'État français. Une rencontre est prévue ce vendredi. Des détails financiers restent à régler. Raleigh Studios est aux portes de Toulouse. Le premier studio indépendant des États-Unis accélère ses discussions avec les services de l'État, par l'intermédiaire de ses deux représentants français, l'avocat Jacques Lavergne et l'architecte Bruno Granja. Les deux hommes doivent rencontrer la secrétaire générale de la préfecture de Haute-Garonne, Françoise Souliman, ce vendredi 29 juillet en matinée. « Les dirigeants de Raleigh Studios ne se déplaceront pas ce vendredi, comme j'ai pu le lire », affirmait hier Bruno Granja. Mais une visite du PDG sur le site de Francazal, pour donner plus de poids au projet, n'est pas exclue avant la fin de l'été. Ce vendredi, Bruno Granja, à l'origine des contacts entre l'État et la firme américaine, espère obtenir le feu vert de la préfecture pour engager les études de faisabilité. Ces études seront financées à 50 % directement par Raleigh, et à 50 % par des investisseurs français. Le 30 novembre, date butoir « Le fait que des Français croient au projet lui apporte de la crédibilité », assure Philippe Guérin, le maire (PRG) de Cugnaux (1). « C'est un projet exaltant, auquel il faut laisser du temps. J'ai entendu qu'il y aurait 6 000 créations d'emploi. Ce sera certainement moins. On sera aux alentours de 2000, ce qui est déjà conséquent ». Reste le problème de la place allouée au projet. La préfecture ne veut pas chasser les candidats aéronautiques de Francazal. « Tous les hangars sont réservés, sauf un, sur lesquels plusieurs acteurs se sont déjà positionnés », assure Françoise Souliman. Pour le maire de Cugnaux, la place nécessaire existe sur l'ancienne zone de vie de la base. « Mais si les besoins étaient plus grands, la commune dispose de terrains limitrophes à Francazal ». La construction de nouveaux hangars n'est pas exclue. Le tour de table et les études doivent être terminés le 30 novembre. (1) Francazal se trouve sur les communes de Cugnaux, Toulouse et Portet-sur-Garonne. 4 000 signatures de soutien Deux pétitions de soutien au projet d'implantation de studios de cinéma sur l'ancienne base aérienne de Francazal, au sud-ouest de Toulouse, ont recueilli près de 4 000 signatures, en un peu plus d'un mois. Celle de Christelle Dos Santos, jeune maquilleuse de cinéma résidant à Pibrac ( http://tinyurl.com/petitionRaleigh), a recueilli 946 signatures. La pétition du collectif Francazal, qui milite depuis plusieurs années contre la reconversion totale du site en pôle d'activités aéronautiques, a recueilli 2 950 signatures. Les deux pétitions demandent la mise à l'étude de la reconversion du site de Francazal en studios de cinéma, selon le projet présenté par Raleigh Studios.
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Jacques Le Bris
July 5, 2011 5:57 PM
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Le patron de la major hollywoodienne Raleigh, intéressée par l'ouverture de studios à Francazal, sera sur l'ex-base militaire de Cugnaux le 29 juillet prochain d'après la préfecture. Les services de l'Etat ont reçu en milieu de semaine dernière l'architecte Bruno Granja, à l'initiative du projet, pour faire le point sur ce dossier. Ils lui ont confirmé que les studios pourraient répondre l'an prochain à l'appel à projets concernant les 45 hectares de Francazal, libres aujourd'hui de toute activité aéronautique. La création d'Hollywood-sur-Garonne suscite toujours l'engouement de la population. Une pétition demandant l'autorisation d'implantation a ainsi reçu 727 signatures.
[Note du curateur] Qui sera là pour les recevoir ?
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Deloste
June 17, 2011 6:23 AM
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Pour la première fois, Henri-Michel Comet, préfet de région et de Haute-Garonne, s'exprime officiellement sur le projet d'implantation de studios de cinéma à Francazal.
La semaine dernière, vos services ont reçu les représentants français de la major Raleigh. Quel est votre avis sur ce projet d'installation de studios de cinéma sur la base de Francazal ?
Tout projet potentiellement créateur d'emplois est accueilli avec enthousiasme et intérêt. C'est dans cet état d'esprit que nous avons reçu les représentants de Raleigh. Bien entendu, nous avons demandé des détails, des précisions sur cette opération. Nous avons aussi présenté notre cahier des charges et exposé les contraintes avec lesquelles les studios pourraient être appelés à composer : la pérennité de la piste, le respect des entreprises qui sont déjà installées.
D'autres rencontres sont-elles prévues ?
Nous sommes convenus de nous retrouver à l'automne. Nous nous inscrivons dans un processus précis et concret.
En l'état actuel de vos connaissances du dossier, cette hypothèse de reconversion inattendue de la base aérienne vous paraît-elle solide ?
Si j'en crois les représentants français de la compagnie hollywoodienne qui reviendront vers nous à l'automne avec un dossier plus étayé, il s'agit d'un gros projet économique de nature à créer plusieurs centaines d'emplois. Lorsque nous aurons avancé dans l'étude de cette opération, je me tiendrai prêt à recevoir une délégation américaine. Il faut que nous nous rapprochions.
L'État n'a pas renoncé à reconvertir l'ancienne base militaire en plateforme de services dédiés à l'aéronautique. Ne craigniez-vous pas que cette contrainte puisse décourager Raleigh ?
Comme le directeur général de l'aviation civile, je considère que les deux activités ne sont pas incompatibles. Elles sont même complémentaires, puisque les studios utiliseront la piste de Francazal. Je rappelle enfin que la base s'étend sur 150 hectares. Aéronautique et cinéma peuvent facilement cohabiter sans se gêner.
De la même façon, le calendrier qui a été fixé par l'État pour accomplir la reconversion de la base ne peut-il pas constituer un écueil, s'il ne coïncide pas avec celui de Raleigh ?
Si les promesses dont ce projet est théoriquement porteur s'accomplissent, les services de l'État sauront s'adapter. Un problème de calendrier ne peut pas constituer un obstacle à la réussite d'une opération que je juge, en l'état, très positive s'agissant de l'emploi, du look et de la notoriété que l'agglomération toulousaine et la région Midi-Pyrénées peuvent en retirer. S'il le faut, nous en discuterons.
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Jacques Le Bris
June 16, 2011 8:36 AM
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- Haute-Garonne : Ladépêche.fr : Dans un entretien à « La Dépêche du Midi », Me Jacques Lavergne, l'avocat de la major Raleigh, fait le point sur le projet d'implantation de studios de cinéma sur la base de Francazal qui, depuis une semaine, passionne les Toulousains.
Mardi dernier, « La Dépêche du Midi » a révélé les projets de Raleigh à Francazal. Que s'est-il passé depuis ?
La diffusion de cette information a déclenché un tsunami médiatique, en France bien sûr, mais également aux États-Unis, où nos clients souhaitent maintenant pouvoir travailler plus… sereinement. Toutefois, nous avons pu obtenir dans la foulée un rendez-vous capital avec la préfecture qui nous a permis d'exposer le projet et de connaître les règles du jeu imposées par les services de l'État.
Après ce premier tour de piste, la motivation des studios Raleigh reste-t-elle intacte ?
Depuis le début de la semaine, nous entrons dans le concret du dossier. Je rappelle la mécanique du projet : Raleigh, qui cherche à se développer, offre travail et savoir-faire à une société d'exploitation française en charge de la gestion et l'administration des studios de Francazal, si toutefois notre projet est retenu. Il nous appartient donc de créer cette société, mais également de lancer les études de faisabilité dans les domaines architectural, juridique, social. C'est ce qui nous occupe actuellement.
Un premier chiffrage fixait à environ 80 millions d'euros le coût de la reconversion de l'ancienne base aérienne. Des candidats sont-ils prêts à investir dans cette société d'exploitation ?
Je confirme, aujourd'hui, que plusieurs partenaires professionnels se sont fait connaître. Il s'agit de société s d'ampleur nationale dont la puissance financière leur donne indiscutablement les moyens de leurs ambitions à Francazal. Mais il est trop tôt pour dévoiler leur nom.
Localement, de quels soutiens pouvez-vous vous prévaloir ?
Martin Malvy, le président du conseil régional, m'a contacté. Nous avons longuement discuté. Il nous a officiellement proposé son aide et s'est dit prêt à recevoir une délégation de Raleigh. Alain di Crescenzo, le président de la Chambre de Commerce et d'industrie, se tient également à nos côtés. Il n'a échappé à aucun des deux les immenses bénéfices que la métropole toulousaine et la région en général, peuvent retirer de cette opération.
Plusieurs personnalités régionales considèrent que des ministères devraient, à brève échéance, se saisir de ce dossier. Quel est votre avis ?
Dans cette affaire, nous parlons de milliers d'emplois, d'un impact de notoriété qui agira bien au-delà des frontières de Midi-Pyrénées. La puissante industrie américaine veut s'implanter chez nous, en France, ce n'est pas rien. Quel projet, ces dernières années, a généré de telles retombées ? Demain, le ministre de la Ville est de passage à Toulouse. Le préfet de Haute-Garonne m'a transmis une invitation. J'espère avoir l'occasion de lui parler de l'avenir de la base de Francazal.
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Jacques Le Bris
June 7, 2011 6:35 AM
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Un grand studio de cinéma d'Hollywood souhaite s'installer dans l'agglomération toulousaine, sur le site la base aérienne désaffectée de Toulouse-Francazal, révèle mardi le quotidien La Dépêche du Midi, qui affirme que la préfecture de région a reçu une offre officielle.
Cette major américaine a, selon le journal, fait une offre de reprise de la totalité de la base militaire, fermée depuis le 31 août 2010 et qui doit devenir un aérodrome d'affaires et de soutien industriel à l'aéronautique. Elle voudrait y tourner ses premiers films début 2013.
«Ce projet (cinématographique) pourrait être générateur de plus de 5.000 emplois directs et indirects, sachant qu'il inclut également une école du cinéma et une base de travail et de diffusion du célèbre Cirque du Soleil», ont déclaré à La Dépêche l'avocat toulousain Me Jacques Lavergne et Bruno Granja, mandataire français des studios hollywoodiens dont le nom reste confidentiel. La major en question pourrait être Sony Pictures: en 2007, c'est avec ce studio que le Cirque du Soleil avait co-produit le film Journey of a man.
La préfecture de région et de Haute-Garonne a confirmé au journal avoir reçu le dossier du studio, un collaborateur du préfet Henri-Michel Comet ajoutant que ses représentants seraient reçus «prochainement».
Le site de la base, qui appartient à l'Etat, possède «des hangars immenses où installer des plateaux, des locaux d’hébergement et de restauration, une piste d’atterrissage où peuvent se poser les stars en toute discrétion et décoller des hélicoptères», souligne Bruno Granja, estimant qu'il «suffit de 80 millions d’euros pour remettre les lieux en état».
La préfecture fait actuellement face à une fronde d'un collectif de riverains, fortement opposé à la transformation du lieu en aérodrome d'affaires et qui a remis au préfet en février une pétition forte de 5.000 signatures pour s'opposer au «maintien en activité de la piste de Francazal».
La première entreprise, la société de maintenance Atlantic Air Industries (AAI) vient de signer un contrat pour s'y installer en septembre 2011.
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