- ToulÉco :
Pour fêter ses trois ans d’existence, ToulÉco a organisé une soirée anniversaire qui a réuni 250 décideurs à la Cité de l’espace ce mardi 13 septembre. Un évènement marqué notamment par la grande conférence sur « l’avion de demain » et par la projection inédite à Toulouse du film The future by Airbus, au Planetarium de l’Astralia.
A quoi ressemblera l’avion du futur ? Quels enjeux et contraintes pour les constructeurs ? Quelles améliorations pour les passagers ? Quid de l’environnement ? Autant de questions posées ce mardi 13 septembre lors d’une table-ronde sur la thématique de « l’avion de demain », organisée à l’occasion de la soirée anniversaire de ToulÉco qui fêtait ses trois ans d’existence.
Devant un parterre de plus de 250 invités, c’est d’abord l’économiste Valérie Rabault qui a pris la parole. La co-auteure de l’ouvrage à succès Les Trente Glorieuses sont devant nous en a profité pour définir sa vision du modèle économique français, qu’elle peut appuyer sur la devise « Liberté, égalité, fraternité » : « Si l’un de ces trois piliers tombe, cela ne fonctionne plus. La liberté, c’est la prise de risque. A court terme par le privé, à long terme par les pouvoirs publics. Concernant l’égalité, un euro-baromètre a montré que 40% des Français répondaient "oui" à la question "Les inégalités sont-elles nécessaires à la croissance ?", quand les Allemands n’étaient que 19%… La fraternité peut se représenter par le rapport aux autres. Dans le passé avec les questions d’immigration, aujourd’hui dans le rapport à l’Europe. »
Avion de demain : La question de l’énergie au cœur des priorités
L’environnement a tenu une place prépondérante dans les débats concernant l’avion de demain. « La maîtrise de la consommation de carburant et la gestion de l’énergie à bord sont des problématiques vitales pour ATR », a ainsi expliqué son vice-président engineering, Carmine Orsi.
D’autant qu’Alain Garcia, président de la commission prospective de l’Académie de l’air et de l’espace, a rappelé que « d’ici 2030 à 2050, nous n’aurons plus assez de kérosène à des conditions économiques viables ». Et ce malgré les progrès actuels. « Un A380 vers l’Asie, en volant à 850km/h, ne consomme que 2,7 litres de carburant aux 100 kilomètres par passager », a précisé Claude Terrazzoni, ancien dirigeant d’Airbus et de l’Aerospatiale et ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse.
Du point de vue des passagers aussi, la question énergétique a son importance car elle détermine notamment le coût du billet d’avion. Mais, selon Vincent Cassigneul, vice-président recherche et technologie, performance, qualité et environnement d’Airbus, les voyageurs doivent surtout s’attendre à des améliorations dans le confort. Si bien en vol qu’au sol, avec des procédures facilitées dans les aéroports.
Revivez la conférence en retrouvant le live-tweet proposé par ToulÉco sur son compte Twitter, @toulEco,
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ou sur le hashtag #AnnivToulEco
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