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Agrodoc Ouest
June 20, 3:36 AM
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Une nouvelle étude retrace l’évolution du virus de la panachure jaune du riz et explique comment le commerce, les échanges de semences et même la Première Guerre mondiale lui ont permis de se répandre à travers tout le continent africain.
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June 19, 5:23 AM
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Apparue en France au début des années 2000, la fusariose de l’ail s’est imposée comme un fléau silencieux mais redoutable. Provoquée par deux champignons du genre Fusarium, principalement F. proliferatum, la maladie se manifeste par des taches brunes internes sur les caïeux, sans altération...
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June 19, 3:54 AM
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« La vie cachée des plantes ». Dévoré par l’insecte, le maïs émet des composés organiques volatils qui préviennent les plants avoisinants non touchés. Leurs racines libèrent alors des composés qui modifient la composition en bactéries du sol, favorisant la protection de la communauté.
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May 27, 3:34 AM
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Le mardi 20 mai, Maud Faipoux, directrice générale de l’Alimentation du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a réuni le comité inter-filières, associant des représentants des filières (interprofessions et instituts techniques) et différents partenaires (notamment INRAE, CIRAD, Chambres d’agriculture France, etc.). Cinq nouveaux plans d’actions ont ainsi été validés pour les filières grandes cultures, semences et plants, fruits et légumes frais, et vigne.
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May 26, 4:24 AM
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Marc-André Selosse marche respectueusement sur le plancher des vaches tant il en connaît l’admirable vie secrète. Il nous livre ici une part de ses investigations. Une invitation à veiller sur nos racines.
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May 13, 5:34 AM
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Seulement quelques mois nous séparent de la dernière chronique, et pourtant, l'actualité reste riche. À titre d'exemple, on citera la nouvelle loi d'orientation agricole, les nouvelles techniques génomiques ou encore les interdictions sur les pesticides.
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May 12, 2:27 AM
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Aujourd’hui considérés comme des déchets, les sous-produits de la biomasse (notamment générés par l’agriculture et l’agroalimentaire) présentent pourtant un potentiel intéressant.
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May 7, 5:42 AM
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Alors qu’à l’échelle nationale comme européenne, les réglementations autour des pesticides provoquent d’intenses débats, que sait-on au juste des alternatives à ces produits pour lutter contre les mauvaises herbes ? Tour d’horizon des différentes alternatives existantes
Impossible de prononcer leur nom sans provoquer de vives réactions. Les pesticides sont l’objet de multiples débats, qui peuvent vite devenir passionnels, entre les agriculteurs qui assurent ne pas avoir de solutions alternatives viables, des produits qui perdent souvent en efficacité à mesure qu’ils sont utilisés et des populations soucieuses de préserver leur environnement et leur santé...." Source :
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May 6, 8:18 AM
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On parle beaucoup des vaches quand il s’agit de méthane, mais on oublie souvent le riz. Et pourtant, cette céréale représente à elle seule près de 12 % des émissions mondiales de ce puissant gaz à effet de serre. Pourquoi ? Parce qu’il pousse souvent dans des rizières inondées, où l’eau stagnante coupe l’oxygène et crée un environnement parfait pour les bactéries méthanogènes. Autrement dit : un cocktail explosif pour le climat, cultivé à l’échelle de continents. Mais la donne est peut-être en train de changer. En avril 2025, une équipe de chercheurs sino-suédoise publie une avancée spectaculaire dans Science of the Total Environment : ils ont mis au point une variété de riz non génétiquement modifiée qui émet 70 % de méthane en moins… tout en battant des records de rendement.
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May 6, 7:48 AM
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April 23, 3:31 AM
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Par quoi remplacer les pesticides sans bouleverser la production agricole conventionnelle ? La technique de l’insecte stérile, qui permet de limiter la reproduction des insectes ravageurs, est envisagée en France. Mais elle ne saurait se substituer aux insecticides, dans la mesure où elle implique de revoir en profondeur le système de production et d’impliquer tous les acteurs de la filière.
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April 7, 6:44 AM
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Un article publié en février 2025 dans l’European Review of Agricultural Economic évalue le niveau d’adoption de différentes formules d’assurance « verte », visant à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires en viticulture. Il en modélise aussi les effets sur l’ensemble du vignoble français. Les outils d’aide à la décision (OAD) fournissent aux agriculteurs des préconisations d’application des herbicides, fongicides et insecticides, en fonction de la pression des organismes nuisibles. Mais ils restent encore faiblement adoptés, malgré leur potentiel pour réduire l’utilisation de ces produits. En effet, le risque financier perçu par les agriculteurs, en cas de perte de rendement, n’est pas compensé par les moindres dépenses en intrants.
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April 7, 5:07 AM
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Cultivé depuis au moins 5000 av. J.-C., le cacao a traversé les siècles, des rituels mayas aux plantations coloniales, pour devenir un produit de consommation de masse. Son avenir, entre intensification agricole et défis climatiques, soulève aujourd’hui des enjeux écologiques et économiques majeurs.
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June 19, 8:35 AM
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Alors qu’à l’échelle nationale comme européenne, les réglementations autour des pesticides provoquent d’intenses débats, que sait-on au juste des alternatives à ces produits pour lutter contre les mauvaises herbes ? Tour d’horizon des différentes alternatives existantes
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June 19, 5:16 AM
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Depuis 2008, 1,3 million de variétés de semences, issues de 128 pays, ont été déposées dans le coffre-fort mondial, situé dans l’archipel norvégien du Svalbard. Une assurance-vie en cas de catastrophe.
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June 13, 9:48 AM
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Les maladies à transmission vectorielle, causées par des virus, des bactéries ou des parasites, sont transmises par des intermédiaires appelés « vecteurs », tels que les arthropodes, notamment les pucerons, les cicadelles, les sauterelles et les mouches blanches. Ces maladies représentent une menace croissante pour les rendements agricoles, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des agriculteurs, particulièrement dans le contexte du changement climatique. Bien que les agents de lutte biologique, qui sont les ennemis naturels des vecteurs, aient un potentiel significatif pour limiter la propagation de ces maladies, ils sont rarement considérés comme une solution en raison du manque de preuves empiriques robustes.
L’étude qui associe des scientifiques d’ECOBIO et d’IGEPP, basée sur des données de terrain concernant 58 pathogènes à transmission persistante ou semi-persistante, démontre que la présence de pathogènes dans les plantes est étroitement liée à l'abondance des insectes vecteurs. Les ennemis naturels réduisent cette abondance, ralentissant ainsi la croissance des populations de vecteurs et limitant indirectement les infections. Cependant, peu d'études combinent des données sur les pathogènes, les vecteurs et les agents de lutte biologique. Dans ces études, moins de la moitié des pathosystèmes ont été analysés dans des conditions réelles de terrain, et seulement 5 % des études prennent en compte les trois éléments simultanément (voir aussi Roudine et al., 2025 pour une étude de terrain, publiée dans le même journal et pilotée par les auteurs des laboratoires ECOBIO et IGEPP, montrant le bénéfice des bandes fleuries pour favoriser les ennemis naturels et réduire les populations de pucerons ravageurs et de virus qu’ils transmettent aux céréales) .
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May 26, 4:51 AM
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Labour, engrais minéraux ou de synthèse, pesticides, sols nus entre deux cultures… les principes de l’agriculture conventionnelle sont abandonnés au profit de ceux de l’agriculture régénérative. Sa méthode : entretenir ou restaurer la santé du sol en augmentant sa teneur en matière organique, tout en cultivant. Pas de labour donc, mais un semis direct, la rotation des cultures, l’épandage de fumier ou de compost, le couvert végétal permanent. Une pratique qui, en prenant soin de la microflore et de la microfaune du sol, en augmente la fertilité, renforce la santé des plantes, améliore la circulation de l’eau et la séquestration du carbone, diminue l’érosion, réduit les sécheresses. C’est bon pour les plantes, bon pour celles et ceux qui les mangent, bon pour le climat et la biodiversité.
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May 21, 3:45 AM
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Alors qu’à l’échelle nationale comme européenne, les réglementations autour des pesticides provoquent d’intenses débats, que sait-on au juste des alternatives à ces produits pour lutter contre les mauvaises herbes ? Tour d’horizon des différentes alternatives existantes
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May 13, 3:40 AM
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Dopée par le géant Ferrero, la production française de noisettes a doublé en 15 ans dans de vastes monocultures, alimentant des insectes ravageurs. Sans questionner ce modèle, la filière exige le retour d'un pesticide contesté.
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May 7, 8:19 AM
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May 6, 8:46 AM
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Fin janvier 2025, la revue Frontiers in Plant Science a consacré un article à la sélection des variétés améliorant la production agricole en environnement contrôlé (serres, fermes verticales, etc.). Actuellement, les cultivars utilisés pour ce type de production sont ceux sélectionnés pour la culture en milieu ouvert. Selon les auteurs, les techniques modernes de sélection végétale offrent la possibilité de créer des variétés adaptées aux conditions de culture particulières des environnements contrôlés : couvert végétal restreint, meilleures performances en conditions de faible luminosité, etc. Ces variétés permettraient de redonner la priorité aux qualités gustative et nutritionnelle des plantes – des traits agronomiques délaissés dans certaines variétés modernes de plein champ –, au profit de caractères de résistance aux stress biotiques et abiotiques.
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May 6, 7:55 AM
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Dans un article scientifique de la revue Engineering publié en mars 2025, des chercheurs de l’Académie des sciences agricoles et forestières de Pékin (BAAFS) retracent l’évolution des techniques de sélection variétale et abordent les orientations à venir, en s’appuyant sur une revue de littérature.
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May 5, 11:17 AM
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Toutes les plantes ne sont pas nos amies. Toutes ne sont pas bienveillantes. Je le sais, car j’ai étudié l’histoire des jardins de plantes toxiques. J’en ai même créé un, modeste, à côté de ma maison, dans la banlieue de Sidney. Le concept de « jardin des poisons » trouve son origine aux XVIe et XVIIe siècles : il découle des jardins d’herboristes ou d’apothicaires, dans lesquels médecins et moines cultivaient des plantes médicinales. À ceci près qu’un tel jardin ne contient que des plantes à poisons, capables, selon la quantité ingérée, de tuer un être humain…
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April 7, 8:47 AM
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Des essais présentés par le CTIFL ont montré l’intérêt de bâches au sol pour lutter contre le ravageur. En parallèle, les travaux sur des lâchers de parasitoïdes et de mâles stériles progressent.
Drosophila suzukii reste la bête noire des producteurs de petits fruits. Les moyens de lutte actuels se concentrent sur la prophylaxie, qui a ses limites, et sur les filets, avec leurs inconvénients, dont le coût. Outre les essais menés sur fraise dans le cadre du projet Alterspino (lire Biofil 154 – juillet-août 2024, p. 35), Nicolas Formez évoque, lors du colloque Petits fruits, un nouveau projet : Stratos (2024-2027). L’objectif est de travailler sur des méthodes alternatives, seules et en combinaison. L’ingénieur du CTIFL présente les essais menés en 2024 à La Morinière, sur myrtilles, pour évaluer l’intérêt de filets et de bâches au sol, au pied des plants. L’idée est partie de travaux de l’université du Wisconsin, aux États-Unis, qui a mis en évidence des résultats avec les bâches : le nombre de larves a diminué de 40 à 71 %, selon la couleur de la bâche – noire, blanche, métallique –, la température dans la canopée a enregistré une légère augmentation – acceptable, de 0,17 °C à 0,36 °C –, avec un meilleur rendement commercialisable par rapport au témoin, et le poids du fruit moyen s’est élevé pour certaines couleurs.... Source : Marion Coisne, BIOFIL (En ligne)
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April 7, 5:38 AM
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La filière bananes de Guadeloupe et Martinique traverse en effet une crise phytosanitaire et économique majeure. Ces territoires sans saison froide sont propices à la culture du bananier, mais aussi au développement de maladies fongiques telles que la cercosporiose noire. L’UE et la France ont progressivement supprimé les moyens de lutte chimique contre cette maladie.
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Sur une colline sombre et brune, David Ellis examine une parcelle d'essai de plants de pommes de terre et secoue la tête. "Ils sont morts, morts, morts, morts", dit-il. Les ravageurs et le manque de pluie ont mis à sac les 17 variétés que les chercheurs avaient plantées.
C'est un signe inquiétant pour Ellis, le directeur aujourd'hui retraité de la banque de gènes du Centre international de la pomme de terre (CIP) à Lima. Depuis des milliers d'années, les gens cultivent des pommes de terre dans cette région sauvage des Andes. Ces dernières années, cette tâche est devenue plus difficile, en partie à cause des changements climatiques. La sécheresse et le gel frappent plus souvent. Les pluies arrivent plus tard, ce qui raccourcit la saison de croissance. Et les températures plus chaudes ont permis aux mites et aux charançons d'empiéter à partir des basses altitudes.
Pour trouver des pommes de terre capables de relever ces défis, les chercheurs et les agriculteurs péruviens testent des douzaines des 4 350 variétés cultivées localement, ou races locales , conservées dans les entrepôts réfrigérés du CIP. Les plantes de cette parcelle n'ont pas été à la hauteur. "Les races autochtones ont évolué au fil du temps, dit Ellis. Mais, dit-il, le changement climatique se produit "trop rapidement pour que ces variétés puissent s'adapter.