 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
April 20, 2013 10:50 AM
|
Catherine Marnas va pouvoir travailler au long cours. Son projet implique un travail avec les artistes de la région et les élèves du conservatoire, notamment. On reparlera plus longuement de cette nomination, en développant plus particulièrement le projet artistique d'une artiste qui a prouvé depuis de très nombreuses années qu'elle avait le sens du public mais aussi une très haute exigence. Malgré les déboires qu'elle avait subis lors d'une candidature précédente, elle n'a rien perdu de sa fougue ni de sa foi en un théâtre chaleureux et porteur de sens. Armelle Héliot pour son blog "Le Grand Théâtre du Monde" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Et aussi : Antoine de Baeke pour le quotidien "Sud-Ouest" : http://www.sudouest.fr/2013/04/20/une-marseillaise-au-tnbale-tnba-en-quelques-chiffres-1029904-710.php
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
April 4, 2013 6:16 PM
|
Drôle et métaphysique, poétique encore : telle est « la Maison d’os » de Roland Dubillard. Anne-Laure Liégeois en signe une belle mise en scène à la fois profonde et allègre, et servie par des comédiens extraordinaires. Critique de Laura Plas pour le blog "Les Trois coups" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Véronique Hotte pour La Terrasse : http://www.journal-laterrasse.fr/la-maison-dos-theatre-du-rond-point-roland-dubillard-anne-laure-liegeois/ Et aussi : critique de Stéphane Capron pour le blog "sceneweb" : http://www.sceneweb.fr/2013/04/pierre-richard-en-maitre-dans-la-maison-d%E2%80%99os-de-dubillard/ – Du 29 mars au 11 mai 2013 : Théâtre du Rond-point (75) – 14 et 15 mai 2013 : Scène nationale de Cavaillon (84) – 17 et 18 mai 2013 : Théâtre communautaire d’Antibes (06) – Du 21 au 23 mai 2013 : Nouveau Théâtre d’Angers-C.D.N. des Pays de la Loire (49) – 25 mai 2013 : Le Carré, scène nationale à Château-Gontier (53) – 28 et 29 mai 2013 : La Comète, scène nationale de Châlons-en-Champagne (51) – Du 8 juin au 19 juin 2013 : Théâtre des Célestins à Lyon (69)
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
March 24, 2013 7:52 PM
|
Marie-José Malis est chez elle dans ces interstices du cœur, ces circonvolutions de la pensée, ces incertitudes de la conscience. Elle aime les méandres, les bifurcations, les chemins qui ne mènent nulle part ou là où on ne croyait pas un jour mettre les pieds. Elle aime les voix qui se perdent dans la nuit. Avec cette pièce ultime (avant l’inachevée « Géants des Montagnes »), Pirandello ne se contente plus d’agiter le hochet du théâtre. Il va comme au bout de ses obsessions. Qu’est-ce qu’il y a au creux de l’homme ? Ses rêves sont-ils plus tangibles que ses faits et gestes ? Où commence et où finit la sincérité des mots et des sentiments ? Se taire est-ce mentir ? Dire est-ce vraiment dire ? Laboratoire inépuisable. Marie-José Malis laisse le plus souvent les lumières allumées dans la salle, plein feu à intensité modérée ou lampes de service. Les acteurs allument, éteignent, comme à la maison. Humaines, trop humaines, ces histoires sont aussi les nôtres. Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Théâtre et Balagan" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE "On ne sait comment" , pièce de Luigi Pirandello mise en scène Marie-José Malis Initialement programmé au Théâtre Paris-Villette, le spectacle est présenté à la Maison de la poésie, du mar au sam 20h, dim 16h, jusqu'au 31 mars, 01 44 54 53 00
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
March 7, 2013 7:11 PM
|
Il y a en moi tout un monde de revenants dont je n'arrive pas à me défaire... Tels sont les premiers mots prononcés dans ''Le fond des mers'', spectacle de Guillemette Laurent basé sur le cycle des ''drames modernes'' d'Ibsen. Du mardi 5 mars au samedi 16 mars
Théâtre Océan Nord Rue Vandeweyer, 63/65 1030 Schaerbeek Bruxelles
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
February 8, 2013 6:25 PM
|
Brigitte Jaques-Wajeman délaisse pour un temps Corneille pour nous présenter une magnifique pièce de l’anglais Martin Crimp. Il s’agit d’une réécriture moderne de la tragédie de Sophocle Les Trachiniennes. Elle nous livre une lecture claire et limpide d’un texte traduit par Philippe Djian.
Une vue aérienne d’un avion qui atterrit. L’action se déroule près d’un aéroport dans la chambre d’Amélia (Anne Le Guernec). A moitié nue sur son lit, en exil et assignée à résidence, elle attend le retour de son mari, Le Général (Pierre-Stéfan Montagnier) qui fait la guerre en Afrique. Son fils la traite avec mépris et un chœur de femmes (gouvernante, physiothérapeute, esthéticienne) veille sur elle. Le Général lui envoie deux orphelins, deux enfants noirs, une sœur et un frère.
La tragédie de Martin Crimp évoque le terrorisme, la guerre, le sort des enfants soldats en Afrique. Dans l’ambiance glacée de la chambre d’Amélia, Brigitte Jaques-Wajeman fait bien ressortir la psychologie de cette héroïne gréco-moderne. Le jeu d’Anne Le Guernec est précis et touchant. Lorsqu’elle comprend que la jeune fille envoyée par son mari est en fait sa jeune maîtresse, elle fait tout pour reconquérir le cœur de son mari en lui envoyant un philtre d’amour qui s’avère être un philtre mortel.
Critique de Stéphane Capron pour scenweb.
CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
Théâtre des Abbesses du 5 au 21 février 20 h 30 I dimanches 10 & 17 février 15 h Comédie de l’est à Colmar 26 & 27 mars 2013 L’Apostrophe – Cergy Le 24 mai à 20h30
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
January 29, 2013 7:31 PM
|
Entrecroisement de panoramas : visuels, musicaux, chorégraphiques, textuels… Julie Berès met en jeu les échappées mentales d’un septuagénaire à la mémoire qui s’effiloche. Une plongée captivante dans les profondeurs de l’être. (...) Sur scène, trois comédiens (Christian Bouillette, Evelyne Didi, Julie Pilod) et deux circassiens (Matthieu Gary, Vasil Tasevski) investissent l’existence de Jacques et de Marie, deux septuagénaires qui s’aiment depuis la jeunesse. Présent et passé se font face, s’entremêlent, se distordent, donnent corps à toutes sortes de tableaux, réels ou fantasmés. De drôles de personnages défient ainsi les lois de l’apesanteur, glissent et rebondissent dans tous les sens, une chorale de chanteurs amateurs entonne des airs de Purcell, Bach, Vivaldi, la nudité de la vieillesse se révèle, levant le voile sur les désirs et les étreintes qui ne veulent pas s’éteindre, survivent aux jeunes années… Tout cela est très beau, fait naître des images et des perceptions d’une grande poésie. Manuel Piolat Soleymat pour La Terrasse CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
January 28, 2013 8:27 AM
|
Passionnée pour les démarches artistiques insolites, la chorégraphe Olivia Grandville applique les théories lettristes au pied de la lettre dans un cabaret désopilant, qui tient autant du happening, du colloque sérieusement loufoque que de la performance. Après quelques salves de slogans et interpellations, une visite express de l’histoire de la danse depuis Louis XIV, les performers emperruqués s’alignent pour faire lecture de quatorze partitions indansables… et pourtant dansés : ballet de lèvres, d’yeux, de mouvements de doigts, de cheveux, d’orteils… dévissent à petits coups le regard sur le rôle de l’interprète comme du spectateur. Joyeusement surréaliste, ce Cabaret discrépant transforme le théâtre en haut lieu d’agitation poétique… Ça fait du bien ! Gwénola David pour La Terrasse CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Le Cabaret discrépant du 25 janvier 2013 au 16 février 2013 Théâtre national de la Colline 15 rue Malte-Brun, 75020 Paris Jusqu’au 16 février 2013, à 21h sauf mardi 19h à et dimanche à 16h, relâche lundi. Tél. : 01 44 62 52 52. Durée : 1h20.
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
December 31, 2012 3:00 PM
|
C’est vraiment un très beau texte que crée Julie Brochen. L’écrivain irlandais Sebastian Barry imagine dans Whistling Psyche la rencontre de deux figures de l’Angleterre victorienne, l’une Florence Nignhtingale, pionnière et infirmière reconnue, l’autre James Miranda Barry, chirurgien d’une rare compétence et totalement inconnu, à cause d’un lourd secret. Une langue bouleversante, affleurant du plus profond des êtres. Entretien avec Julie Brochen par Agnès Santi, pour La Terrasse CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Du 10 janvier au 3 mars au Théâtre Gérard Philipe, Saint-Denis
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
December 4, 2012 4:49 PM
|
Salinger, de B.-M.Koltès, mise en scène Catherine Marnas Théâtre National de Strasbourg... Sur le plateau, force évidente du dispositif, cette coursive à quatre mètres du sol qui coupe horizontalement la hauteur du lieu en deux et lui donne une hauteur : en bas, on stationne, en haut, on passe — organisation des vitesses, des flux, des circulations, des passages à vide et des trajets : et ce rideau sous la coursive qu’on tire à toute vitesse comme on tourne une page pour passer d’une séquence à l’autre, et le corps qui parcourt le plateau accompli dans l’espace cet intervalle de temps qu’il faut pour franchir une durée continue, successive, mais dans une temporalité aberrante, accélérée, renversée, arrêtée ; toutes ces coupures magnifiques et complexes que Catherine Marnas depuis des années travaille : les superpositions de strates (de consciences, de significations, de secrets), les empilements de profondeurs qui agitent les surface, les écumes vives des forces, les déplacements de fonds marins qui remuent, ce qu’elle nomme « la langue du débordement » Arnaud Maïsetti pour son blog "Carnets" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
December 4, 2012 5:22 AM
|
Sallinger n’est pas un texte facile, et il convient d’y entrer vierge d’attentes. Car Salinger, avec un seul l, l’auteur américain au sujet duquel Koltès devait écrire sa première pièce, en est absent. Du moins apparemment. Autre fait troublant : le personnage principal qui la traverse, le Rouquin, est mort. Et pas comme un spectre Shakespearien : c’est un interlocuteur normal, dansant, coloré et débordant d’une vitalité qui n’anime pas les autres… Agnès Freschel pour Zibeline CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Site de la Cie Parnas : http://www.parnas.fr/ Jusqu'au 7 décembre au Théâtre national de Strasbourg
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
November 23, 2012 6:35 PM
|
Voilà un spectacle dont on ne sortira pas en se demandant à quoi il rime, ou ce qu’il a voulu nous dire. J’ai vingt ans qu’est-ce qui m’attend ? est un projet aussi engagé dans le réel que son titre est explicite : la metteur en scène Cécile Backès nous donne à repenser la jeunesse, ce mot qui devrait faire rêver, et qui sonne aujourd’hui comme chômage, génération sacrifiée, galère de logement… Pour écrire la partition de cette pièce à plusieurs voix, elle a réuni des auteurs « d’aujourd’hui » : François Bégaudeau, Arnaud Cathrine, Aurélie Filippetti, Maylis de Kerangal, Joy Sorman. Chacun s’est emparé d’une situation à la fois terrible et banale. Un couple actif – mais précaire - qui doit truquer son dossier pour pouvoir espérer louer un appartement moins sordide, une ribambelle de stagiaires qui font connaissance autour d’une fontaine à eau censée occuper toutes leurs journées, une apprentie mécanicienne de dix-neuf ans qui essaie d’être contente malgré ses mains pleines de cambouis, une scène de ménage entre six colocataires serrés comme des chevaux dans leurs boxes… Voilà ce qu’on nous montre, avec une efficacité incontestable, sur la scène du Théâtre Ouvert –jusqu’au 8 décembre. Judith Sibony pour le blog "Coup de Théâtre" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Autre critique d'Odile Quirot pour le Nouvel Observateur : http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20121126.OBS0525/aurelie-filippetti-aussi-ecrit-pour-le-theatre.html Christophe Candoni pour toutelaculture.com : http://toutelaculture.com/2012/11/david-lescot-begaudeau-filippetti%E2%80%A6-quand-le-theatre-contemporain-pense-la-jeunesse Et aussi, Alban Orsini pour le blog culturopoing : http://www.culturopoing.com/Art/+J+ai+20+ans+qu+est+ce+qui+m+attend++m+e+s+Cecile+Backes+En+tournee-5219 Joshka Shidlow pour son blog Allegro Théâtre : http://allegrotheatre.blogspot.fr/2012/11/jai-20-ans-quest-ce-qui-mattend_8727.html
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
November 21, 2012 3:54 AM
|
20 nov. - 1 déc. - Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. Clodos célestes ou fées embourbées, dix corps aux visages blafards dansent. Ils racontent la drôlerie de l’impossibilité d’être ensemble. Ils se meuvent dans l’incapacité tragique à rester seul. Le quotidien, sublimé, fait se heurter des corps abîmés dans le clair-obscur étrange d’une vie qui tient et persiste avant la fin. Dix humains en bande, en meute, se heurtent, circulent, se cognent. Quelques mots seulement, gueulés, chantés : « Fini, c’est fini. Ça va finir, ça va peut-être finir. » Les fantoches plâtreux plongent dans l’absurdité abyssale de la comédie de la vie. Les dix clowns enfarinés forment une masse mouvante, assemblée grimaçante et loqueteuse. Ils errent, en rythme, ils tanguent, avancent par chocs ou ralentis. Sous les conseils et le regard de Beckett qu’elle rencontrait en 1980, la chorégraphe a dirigé un magma de figures d’humanité absolue. Ils n’ont fait voeu que d’« être là, sans l’avoir décidé, entre ce moment où l’on naît, où l’on meurt ». Début des années quatre-vingts, Maguy Marin lit Fin de Partie, Molloy, En attendant Godot. Bouleversée, elle reconnaît dans les oeuvres complètes de Beckett l’exploration des mouvements empêchés mais nécessaires. Toutes aspirations humaines, rien qu’humaines : tenir encore. Elle guette et veut mettre en scène « ce moment qui nous met dans l’obligation de trouver une entente quelconque avec plusieurs autres, en attendant de mourir ». Création en 1981. Réactions hostiles d’abord. Et peu à peu, l’ascension. Reconnaissance mondiale de l’atemporel May B, chef-d’oeuvre de la danse contemporaine. Extrait vidéo : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_pVc210o-eY
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
November 12, 2012 12:01 PM
|
« Des années 70 à nos jours.. », ce n’est pas le titre d’un livre d’histoire, mais l’histoire d’un groupe d’acteurs, le collectif In Vitro, à travers un triptyque qui marque son entrée en force dans le champ théâtral. Leurs deux premiers spectacles, « Derniers remords avant l’oubli » (Lagarce) et « La noce » (Brecht, « La noce chez les petits bourgeois »), avaient déjà été remarqués ici et là. Leur force est de les associer dans l’ordre chronologique pour en faire les deux premiers volets d’un triptyque dont le dernier volet, « Nous sommes seuls maintenant », est actuellement écrit par le collectif, dans le mémoire des deux précédents épisodes. Ce dernier volet, présentement à l’état de maquette, plus que prometteuse, sera présenté la saison prochaine. N’attendons pas la Saint-Glinglin pour parler du collectif In Vitro. Ce n’est pas tous les soirs que l’on rencontre une aventure théâtrale aussi excitante que déterminée. Jean-Pierre Thibaudat our son blog Balagan CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE "Des années 70 à nos jours" triptyque du collectif In Vitro, mise en scène Julie Deliquet Théâtre de Vanves, salle Panopée, jusqu'au 16 novembre, « La noce » 19h, « Derniers remords avant l'oubli » 21h, puis étape de travail de « Nous sommes seuls maintenant » uniquement le vendredi 16. Puis l'ensemble du triptyque le 4 février dans le cadre du festival artdanthé, 01 41 33 92 91
|
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
April 13, 2013 7:22 PM
|
Le texte de Sarah Berthiaume est d’une truculence et d’une richesse sémantique jouissives : emprunts à l’anglais, idiomes inventés par la Belle Province ou conservés d’un français désuet, constituent autant de pépites qui paraissent arrachées au fond aurifère du Klondike, fleuve vers lequel se ruèrent les ancêtres des habitants du Yukon. Le texte fait alterner récitatifs et dialogues : la langue magnifique de Sarah Berthiaume, poétique et pleine de verve, sonne juste dans chaque registre. Ce tuilage en permet un autre, entre introspection analytique et action, qui constitue une gageure que Célie Pauthe résout haut la main.
Catherine Robert pour La terrasse
CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE YUKONSTYLE du 28 mars 2013 au 27 avril 2013Théâtre national de la Colline 15, rue Malte-Brun, 75020 Paris Du mercredi au samedi à 21h ; mardi à 19h ; dimanche à 16h. Tél. : 01 44 62 52 52. Durée : 2h.
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
April 2, 2013 5:40 PM
|
Zeus, Eschyle et Irène Bonnaud face aux demandeurs d’asile « Zeus, toi qui protèges les demandeurs d’asile / Tourne tes regards vers nous », clame le chœur. C’est ainsi que commence, bille en tête, « Les Exilées », en grec « Iketides », la pièce d’Eschyle, dans une nouvelle traduction d’Irène Bonnaud. Une nouvelle traduction qui fera date Une langue qui nous parle, nous touche, nous ébranle dans une Europe, et particulièrement une France, où les demandeurs d’asile sont souvent considérés comme des pestiférés. « Nous sommes parties du delta du Nil Des bouches du fleuve et des buttes de sable fin Laissant derrière nous l’Egypte Terre de Zeus Qui partage ses pâturages avec la Syrie Nous avons fui. » Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Théâtre et Balagan" sur Rue89 CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE "Le retour à Argos" textes d'Eschyle et de Violaine Schwartz traduction et mise en scène Irène Bonnaud Comédie de Reims du 3 au 5 avril Théâtre de Dijon-Bourgogne du 9 au 13 avril Théâtre Liberté-Toulon les 24 et 25 mai La traduction d'Irène Bonnaud et les textes commandés à Violaine Schwartz sont publiés en un volume : « Les exilées » d'Eschyle, Editions les Solitaires intempestifs, 110 p, 13 euros
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
March 15, 2013 7:17 PM
|
En apparence insignifiant, voilà en fait un personnage fascinant que cette femme de chambre, la trentaine, bouche perpétuellement ouverte, toute gauche, dans sa façon de parler, de se mouvoir, de simplement se tenir debout. Gauche mais étrangement déterminée, avec un côté « cash » qui fait échapper le personnage à toute mièvrerie. Lynn est maniaque. À l’hôtel qui l’emploie (ironiquement appelé « Éden »), elle nettoie jusqu’aux chambres inoccupées, fait la poussière tous les jours dans des recoins invisibles au commun des mortels. Mais ces bizarreries se fondent dans un être au monde décalé, une présence-absence tantôt tragique, tantôt burlesque. C’est la grande intelligence de cette mise en scène, toujours sur le fil. Sarah Capony parvient à évoquer beaucoup avec très peu, la scénographie étant d’une grande sobriété. En revanche, quelle richesse du côté de l’interprétation ! Tous les comédiens sont au diapason, entraînés par une Lynn/Sarah insaisissable et inattendue. Céline Doukhan pour le blog "les Trois coups" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE. Et aussi Julia Bianchi pour théâtrorama http://www.theatrorama.com/2013/03/femme-de-chambre/ Critique de Jean-Pierre Léonardini dans L"Humanité : http://www.humanite.fr/culture/celle-qui-se-cherche-en-secret-517605 Jusqu'au 24 mars 2013 Au Théâtre 13-Seine, métro Bibliothèque François Mitterrand, 30 rue du Chevaleret, Paris13°
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
March 4, 2013 2:30 PM
|
Au Théâtre Artistic Athévains, Anne-Marie Lazarini nous convie à un spectacle original à l’écoute de Ravel, roman de Jean Echenoz qui retrace les dix dernières années de la vie de Maurice Ravel (1875-1937).
Agnès Santi pour le journal La Terrasse
JEAN ECHENOZ DE LA PAGE AU PLATEAU du 26 mars 2013 au 5 mai 2013Théâtre Artistic Athévains 45bis rue Richard-Lenoir, 75011 ParisDu 26 mars au 5 mai, mardi 20h, mercredi, jeudi 19h ; vendredi, samedi 20h30 ; samedi, dimanche 16h ; relâche lundi. Tél : 01 43 56 38 32.
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
February 1, 2013 3:43 AM
|
D'un combat l'autre, du Liban à la France La silhouette gracile de Darina Al Joundi cache une force et une violence inouïes. Celles-ci avaient éclaté dans un premier temps dans Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter : un véritable choc et l'incontestable révélation du festival off d'Avignon. Depuis, le texte écrit au couteau par la jeune femme a été publié (chez Actes Sud) ; Darina Al Joundi l'a porté dans maints et maints lieux, et après plusieurs années de tournée elle est revenue sur les planches avec Ma Marseillaise, toujours sous la discrète et intelligente direction d'Alain Timar, pour narrer la suite de son parcours de combattante. Car Darina Al Joundi a fini par quitter son pays natal, le Liban et ses cauchemars, pour se réfugier en France où commencera pour elle un cauchemar d'un autre ordre, celui de sa tentative de naturalisation. Retrouver à tout prix ce qui a fait le succès d'un spectacle est toujours dangereux : le risque d'être dans la fabrication pure est grand. On pouvait donc tout craindre de cette « suite » au premier travail de Darina Al Joundi. L'appréhension est vite balayée : il suffit de quelques minutes seulement pour retrouver toute la fraîcheur de la force combattante – un force de vie tout simplement – de la jeune femme qui prend possession de l'espace, l'habite véritablement. Alain Timar lui en aura donné les clés.
Jean-Pierre Han pour la Revue frictions - théâtres - écritures CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Et aussi, Edith Rapoport pour le blog "Théâtre du blog" : http://theatredublog.unblog.fr/2013/01/25/ma-marseillaise/ Ma Marseillaise de et par Darina Al Joundi. Mise en scène d'Alain Timar. Théâtre la Bruyère, à 21 heures. Tél. : 01 48 74 88 21.
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
January 29, 2013 7:02 PM
|
Deux femmes de l’époque victorienne revivent leur passé et par l’évocation luttent contre l’oubli. Un texte captivant de Sebastian Barry que Julie Brochen met en scène avec Catherine Hiegel et Juliette Plumecocq-Mech. Critique d'Agnès Santi pour le journal La Terrasse CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Et aussi Martine Horovitz Silber pour son blog "marsupilamima" : http://marsupilamima.blogspot.fr/2013/02/whistling-psyche-au-theatre-gerard.html Du 12 février au 3 mars au TGP Saint-Denis
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
January 4, 2013 6:54 PM
|
Le génie de Gainsbourg et la fulgurance de sa poésie méritent un spectacle audacieux. Par hasard et pas rasé prend le parti de la simplicité. Il ne s’agit pas tant ici de s’interroger sur l’œuvre que d’approcher ses chansons avec humilité. À ce petit jeu, Philippe Duquesne excelle. Sans chercher à ressembler à Serge Gainsbourg, il le devient inévitablement et avec superbe. Ses rencontres avec Brigitte Bardot et Jane Birkin (ici jouée avec amusement et fraîcheur par les choristes-comédiennes Célia Catalifo et Adeline Walter) font fusionner l’image culte et l’approche sensible. Et si le spectacle manque de culot, on lui reconnaîtra cependant son merveilleux final, dense et cru, frénétique et enivrant. Philippe Duquesne semble en osmose avec la verve gainsbourienne : « Dans la nuit bleue lavasse – De sa paire de Levi’s – Arrivée au pubis – De son sexe corail – Écartant la corolle – Prise au bord du calice – De Vertigo Alice – S’enfonce jusqu’à l’os – Au pays des malices – De Lewis Caroll. » Un grand moment de théâtre et de poésie.
Gwendoline Soublin pour le blog Rhinoceros
CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
Jusqu'au 19 janvier 2013 au Théâtre Le Monfort
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
December 6, 2012 11:40 AM
|
Véronique Bellegarde, Grégoire Solotareff, Stéphane Sanseverino : trois talents s’unissent pour créer une pièce-concert aux allures de livre d’images, comme pour célébrer les pouvoirs de l’art et de l’imaginaire. Le conte sans fée mais avec monstre retrace le périple de deux amoureux, musiciens, qui décident de rompre avec la société dans laquelle ils vivent. Lui est plutôt axé sur la réussite, elle sur la vérité de l’art. Il fuient, et se retrouvent sur une île inconnue, au pied du lugubre château de Marbre Bleu. Ils découvrent alors le peuple caché, peuple de musiciens, et la Bête, artiste en panne d’inspiration qui vit avec la Reine et tente de séduire Isabelle par la musique. Quatre comédiens interprètent les deux couples, l’un plus jeune que l’autre. Rite initiatique menant à la découverte de la beauté de l’art, questionnement menant à la connaissance de soi et la recherche du bonheur, la pièce mêle diverses problématiques et donne à voir et entendre au cœur de son avancée le geste pictural, la musique et le chant, dans une mise en scène inventive flirtant avec le surréalisme. Agnès Santi pour La Terrasse Création à la MC2 Grenoble du 18 décembre 2012 au 20 décembre 2012 La Coupole, Scène nationale de Sénart, rue Jean-François Millet, 77385 Combs-la-Ville Le 18 décembre à 20h30, les 19 et 20 à 19h30. Tél : 01 60 34 53 60.
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
December 4, 2012 9:18 AM
|
De tous les écrivains classiques, Corneille est sans doute celui qui se prête le mieux aux transpositions. Il y a dans ses comédies, et en particulier dans ses premières pièces, une alacrité, une ferveur sentimentale, des élans héroïques qui disent à merveille les tourments déchirants de la jeunesse. On ne s'étonne donc pas, au Vieux-Colombier, de voir que l'action de La Place Royale, pièce de 1634, très légèrement retouchée près de cinquante ans plus tard par l'auteur de L'Illusion comique , est située dans une sorte de dancing aux murs jaunes, avec des portes, des fenêtres étroites en verre coloré. On pourrait imaginer la mer au-delà… Cela ressemble à Ostende. Un tableau d'Ensor. Armelle Héliot pour Le Figaro CLIQUER POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
December 3, 2012 5:51 PM
|
Avec délicatesse, Lisa Wurmser porte à la scène une adaptation de Montedidio, œuvre de ce romancier napolitain qui vit aujourd’hui à Rome. Erii de Luca possède une griffe singulière et prend appui sur la réalité sociale d’après-guerre, avec son monde de travailleurs et d’artisans humbles et pittoresques sous d’un Naples à la voûte onirique d’un ciel bleu turquoise et à la mer lumineuse. Montedidio est un quartier de ruelles où il est difficile de trouver son chemin entre les fils suspendus de linge coloré. Sur le plateau que domine le volcan gris du Vésuve, un narrateur : un jeune garçon volubile, plein de vie dont le père docker (Chad Chenouga) est un ami du petit matin quand chacun va travailler de son côté, et qui ne parle que le dialecte napolitain. Son fils, lui, évolue entre les deux langues : il écrit en italien le roman de sa vie sur un rouleau de papier-toilettes, mais ne parle que le napolitain : « J’écris en italien parce qu’il est muet et que je peux y mettre les choses de la journée, reposées du vacarme du napolitain ».
Véronique Hotte pour "Théâtre du blog"
CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
Au Théâtre de l'Atalante, Paris du 8 févier au 9 mars
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
November 21, 2012 6:35 PM
|
Le Théâtre National de Strasbourg présente l'oeuvre sombre et initiatique de Koltés... New-York est à la veille de la guerre du Vietnam. Le Rouquin, fils d'une famille d'américains moyens, vient de se suicider. Ses proches interrogent sa mémoire pour comprendre la violence du geste, la violence du monde. La mort, la solitude, les liens familiaux sont les thèmes fétiches de Bernard Marie Koltés. Plombés, les personnages? Non pas avec Koltès. Plutôt blessés. Mais surtout vivants! Parfois emprunts d'ironie, d'humour même. Sur le fil entre profondeur et légèreté, "Sallinger" questionne mais ne donne pas de réponses. C'est quoi le sens de la vie? Aller savoir...chacun y trouvera sa lecture, ses émotions. Revue de presse du spectacle : https://dl.dropbox.com/u/41943440/SAL%20Revue%20de%20presse.pdf Tournée jan-fév 2013 VEN 11 JAN | THÉÂTRE DES SALINS | MARTIGUES (13) | 04 42 49 02 00 MAR 15 JAN | THÉÂTRE LA PASSERELLE | GAP (05) | 04 92 52 52 52 JEU 31 JAN | THÉÂTRE LA COLONNE | MIRAMAS (13) | 04 90 50 05 26 SAM 2 FÉV | LE CRATÈRE | ALÈS (30) | 04 66 52 52 64 MAR 5 FÉV | LA SCÈNE NATIONALE | CAVAILLON (84) | 04 90 78 64 64 MAR 12 FÉV | THÉÂTRES EN DRACÉNIE | DRAGUIGNAN (83) | 04 94 50 59 59
|
Scooped by
Le spectateur de Belleville
November 13, 2012 4:22 AM
|
Par Zabou Breitman Deux femmes, la mère et la fille, vivent recluses dans un petit appartement. L'huissier de justice chargé de procéder à l’inventaire de leurs biens avant saisie, va devenir l'interlocuteur, bien malgré lui, de ces femmes hantées par les spectres de l'Histoire. La mère vient colorer la noirceur du propos de son vocabulaire fantasque et grossier, atrocement drôle parfois, parlant du Maréchal Putain, prenant l'huissier pour Darnand qu'elle enjoint de déguerpir à coup de Raus, mais citant Épictète et Sénèque en toute simplicité. Jusqu'au 29 décembre 2012, Théâtre de la Gaîté Montparnasse Du mardi au samedi : 19h Matinée le dimanche : 16h (sauf 25 novembre)
|