Publié par Emmanuelle Bouchez pour Télérama :
La plupart des artistes issus de la diversité sont formés aux meilleures écoles mais demeurent dans l'invisibilité. Eva Doumbia s'interroge sur les raisons profondes de ce paradoxe.
Franco-ivoirienne, Eva Doumbia, 46 ans, a clamé haut et fort, non sans virulence, le lundi 30 mars à la soirée de La Colline à Paris, son identité « de metteuse en scène française et afropéenne ». Elle vit et travaille aujourd'hui à Marseille, où sa compagnie La Part du pauvre est conventionnée par l'Etat et soutenue par la ville. Elle bénéficie d'une belle reconnaissance mais n'en est pas moins combative. Sans doute parce que la route a été longue depuis qu'enfant, dans la ville alors communiste du Havre, elle est tombée dans le théâtre, naturellement et... gratuitement. Elle raconte tout son parcours dans cette tribune, en analyse les difficultés, et témoigne avec force de ses aspirations.
Eva Doumbia, directrice de la compagnie La Part du pauvre“ Au manque de diversité ethnique, culturelle et sociale sur les plateaux de théâtre, les directeurs de centres dramatiques et de théâtre nationaux répondent par des formations en direction des publics et jeunes acteurs discriminés. C’est une très bonne chose. Qui ne suffira pas. Et je peux le démontrer à partir de mon expérience personnelle.
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