Revue de presse théâtre
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LE SEUL BLOG THÉÂTRAL DANS LEQUEL L'AUTEUR N'A PAS ÉCRIT UNE SEULE LIGNE  :   L'actualité théâtrale, une sélection de critiques et d'articles parus dans la presse et les blogs. Théâtre, danse, cirque et rue aussi, politique culturelle, les nouvelles : décès, nominations, grèves et mouvements sociaux, polémiques, chantiers, ouvertures, créations et portraits d'artistes. Mis à jour quotidiennement.
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Scooped by Le spectateur de Belleville
November 14, 2014 1:01 PM
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Théâtre : Yann-Joël Collin bouscule « La Mouette » de Tchekhov | Théatres.com

Théâtre : Yann-Joël Collin bouscule « La Mouette » de Tchekhov | Théatres.com | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Le Théâtre des Quartiers d’Ivry propose actuellement une adaptation foisonnante de « La Mouette » de Tchekhov dans une mise en scène controversée de Yann-Joël Collin. Une proposition somme toute cohérente et audacieuse qui bouleverse l’ordre établi autour de Tchekhov et ancre enfin son théâtre dans une réalité plus festive !


« Ca c’est le théâtre. Un rideau, puis la première coulisse, puis la deuxième, et, plus loin, l’espace vide. Comme décor – rien. »

C’est vraisemblablement une aventure courageuse que la compagnie nous invite à vivre à leurs côtés avec cette mouette. Un parcours sinueux brouillant les pistes entre fiction et réalité, acteurs et personnages, un parcours qui certainement peut effrayer mais ce chemin est balisé avec précision n’en doutez pas une seconde. La décontraction affichée, la direction d’acteurs  ou encore la nouvelle traduction  ancrent la pièce de Tchekhov dans sa vocation première à savoir le réel, la vie en fait, avec tout ce que cela comporte en complexité dans l’humain. Exit le poids habituel que l’on confère à « La Mouette » il s’agit ici de nous inviter à participer de manière active à la construction de cette représentation. Yann-Joël Collin ne nous prend pas en traître, il l’annonce en toute simplicité dès les premiers instants en lisant les didascallies : La mouette est une comédie en 4 actes. Il n’aura de cesse durant 3H d’inclure le spectateur dans sa démarche, géographiquement tout d’abord en élargissant au maximum l’espace scénique mais aussi dans des actions interactives et jubilatoires. La proposition, au delà d’être uniquement fantasque et subversive, réussit largement son coup puisque la création maintient intactes les enjeux dramatiques de La Mouette. En questionnement perpétuel sur le positionnement de l’artiste la pièce de Tchekhov est une réponse continue à la volonté de son personnage Kostia d’amener des formes nouvelles au théâtre par l’utilisation à bon escient d’éléments scénographiques hautement présents sur la scène contemporaine actuelle. Dans ce chaos organisé on retrouve des codes tels que le plateau-nu, le jeu dans la salle au milieu des spectateurs, la vidéo-projection, mis à part que Yann-Joël Collin les éprouve jusqu’à l’épuisement montrant par là qu’il assume totalement son parti pris.  On a ainsi la sensation en tant que spectateur d’être acteur de cette fabrique de théâtre, de participer au débat confrontant modernisme et tradition sur scène et c’est plutôt jouissif à vrai dire. L’entracte est à lui seul particulièrement révélateur du drame sous-jacent et finalement de la profondeur de la mise en scène. Le public est convié sur le plateau pour boire un verre avec l’équipe mais la fête sera teintée d’étrangeté, de tension et prend fin aussi brutalement qu’elle a commencé.  Toute la pièce sera ainsi: en apparence décontractée et festive le petit monde d’Irina profitant de la vie de sa gloire personnelle, en coulisses sous le poids écrasant de Trigorine et Irina, Nina se fâne et Kostia se meure. De belle facture cette création servie par une équipe généreuse est indéniablement culottée et n’en déplaise aux puristes, ça fait du bien ! 

Audrey Jean  pour le blog théâtres.com



« La Mouette » d’Anton Tchekhov

Traduction André Markowicz et Francoise Morvan
Mise en scène de Yann-Joël Collin

Avec Benjamin Abitan, Cyril Bothorel, Xavier Brossard, Yann-Joël Collin, Nicolas Fleury, Catherine Fourty, Thierry Grapotte, Alexandra Scicluna, Sofia Teillet, Marie Cariès ou Sandra Choquet, Christian Esnay ou Eric Louis, Sharif Andoura ou Pascal Collin



Retrouvez l'article d'origine ici http://www.xn--thatres-cya.com/articles/theatre-yann-joel-collin-bouscule-la-mouette-de-tchekhov/#sthash.GGXz7pkK.dpuf

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October 28, 2014 12:23 PM
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« La Mouette » de Tchekhov comme si vous y étiez - Rue89

« La Mouette » de Tchekhov comme si vous y étiez - Rue89 | Revue de presse théâtre | Scoop.it
« D’où vient que vous soyez toujours en noir ? ». C’est la première réplique de « La mouette », la pièce la plus célèbre et probablement la plus jouée d’Anton Tchekhov, celle dont le nom de l’oiseau tient lieu d’emblème au Théâtre d’art de Moscou où la pièce a été créée il y a plus d’un siècle.

La réplique est dite par un instituteur qui vit durement son métier. Il la pose à une jeune femme qui a tendance à boire pour épancher son mal de vivre. Cette réplique nous arrive habituellement dans une salle de théâtre où l’on a précédemment fait le noir et où la lumière se fait sur un décor où évoluent des acteurs en costumes.

« Je suis en deuil de la vie »

La réponse de Macha à la question de l’instituteur m’a toujours semblé énigmatique :

« Je suis en deuil de la vie »

D’où vient que je n’avais jamais rêvé à ce glissement d’un noir l’autre ? Du noir du théâtre au noir de Macha ? Et si ce deuil était celui d’un personnage en mal d’une bonne pièce ? Ou d’une actrice en mal d’un bon metteur en scène ?

Je ne m’étais jamais livré à ce vagabondage farfelu -qui est la prérogative de toute spectateur, avant d’assister à la mise en scène de « La mouette » que donne Yann-Joël Collin dans la traduction d’André Markowicz et Françoise Morvan, celle de la version de 1895, créée en français par Alain Françon (Collection de poche Babel). Une mise en scène sans noir préalable, sans costumes d’époque et sans décor, où les mots de Tchékhov sonnent autrement, comme récurés, bruts pour ainsi dire, et non sortis du formol d’un « chef d’œuvre du répertoire ».

 

Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Théâtre et Balagan" sur Rue 89

 

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November 8, 2014 11:02 AM
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La Mouette de Tchekhov, mise en scène Yann-Joël Collin

La Mouette de Tchekhov, mise en scène Yann-Joël Collin | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Théâtre du blog

 

La Mouette d’Anton Tchekhov, traduction d'André Markowicz et Françoise Morvan, mise en scène de Yann-Joël Collin     

 

Tchekhov dit à propos de La Mouette qu'il écrit en octobre 1895 : « C’est une comédie, il y a trois rôles féminins, six masculins, quatre actes, un paysage (une vue sur un lac) ; beaucoup de discussions sur la littérature, peu d’action, cent kilos d’amour. » Cette vision dramaturgique, tout à fait moderne, privilégie l’impressionnisme du regard, et une observation approfondie de l’existence qui n’est désormais plus sentie comme une seule succession d’événements, et où il faut que chacun prenne conscience de son être abandonné au monde. 
  Ici, la mise en scène  « désordonnée » a des allures de répétition mais est bien contrôlée  : le metteur en scène qui joue en même temps Trigorine, l’écrivain et amant d’Arkadina, est à la table de régie, avec le public, et tous les acteurs, successivement ou bien ensemble, viennent le rejoindre, à un moment ou à un autre de l’intrigue. 
  Les spectateurs, compagnons improvisés des comédiens, et des techniciens qui  jouent à l’occasion, un des rôles, se voient associés aussi aux personnages de Tchekhov. Une même condition humaine à partager, à  comprendre, à sentir, ou à contempler de façon inlassable.
Une caméra vidéo (à l’utilisation un peu forcée!) suit les personnages jusqu’à l’entrée ou au bar du Théâtre, et  travaille encore à rapprocher leur jeu du public : expressions instinctives du visage, réactions vives, sentiments  spontanés. La vie n’est décidément que le théâtre du monde, si intime, soit-elle.

 

 

Véronique Hotte pour Théâtre du blog

 

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La Mouette, Théâtre d’Ivry Antoine Vitez, du 3 au 30 novembre. T : 01 43 90 11 11.

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