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Note d'Information n° 25-44, juillet 2025 Les effectifs d’apprentis dans l’enseignement secondaire continuent d’augmenter (+ 1,7 %) et, en dépit d’un ralentissement, la croissance des effectifs dans l’enseignement supérieur reste dynamique (+ 3,5 % après + 10,3 % en 2023).
Rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) adopté par la commission Éducation, culture et communication le 9 juillet 2025. Il présente un certain nombre de propositions pour un service public de l'enseignement supérieur plus adapté.
L'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire publie chaque année les "Chiffres-clés de la jeunesse". Ce recueil rassemble des données provenant de diverses institutions (INSEE, services statistiques ministériels) pour offrir un panorama des 15-29 ans en France. Il couvre une grande variété de thèmes, allant de l'éducation à l'emploi, en passant par l'engagement citoyen et la santé. La tranche d'âge a été élargie pour refléter l'allongement de la période de jeunesse, qui ne se termine plus à 24 ans.
Ce rapport de recherche est issu d’une enquête de terrain menée entre juillet 2022 et mars 2023 auprès de 6 associations qui mettent en œuvre le mentorat dans le cadre du plan « 1 jeune 1 mentor », une déclinaison du plan « 1 jeune 1 solution ». Ce programme, financé par l’Etat, a été conçu dans le contexte post-crise sanitaire de 2020 pour soutenir une jeunesse particulièrement éprouvée, et s’inscrit plus largement dans une politique de promotion de l’égalité des chances. Concrètement, le mentorat est une relation d’accompagnement entre un·e jeune et un·e mentor·e dont le « matching » (ou « appariement ») est mis en œuvre par une association. Son objectif consiste à apporter une aide personnalisée à des jeunes et des enfants dits « fragilisés ». En 2023, 135 000 jeunes et enfants ont été accompagné·es dans le cadre du plan « 1 jeune 1 mentor ». À partir d’une méthode qualitative par entretiens sociologiques et observations, cette recherche appréhende le mentorat comme une relation sociale entre des mentor·es et des mentoré·es. L’enquête de terrain s’est centrée sur des jeunes âgé·es de 18 à 32 ans, étudiant·es ou en insertion. Ce rapport cherche à répondre à une série de questions. Qui sont les jeunes mentoré·es, qui sont les mentor·es qui s’engagent dans cet accompagnement ? Comment « ça matche » entre les jeunes et leurs mentor·es ? Comment les attentes, les représentations et les positions sociales de chacun·e façonnent-elles la relation mentorale et ses différentes formes ?
En 2024-2025, l’effectif de l’enseignement supérieur franchit pour la première fois le seuil des 3 millions d’étudiants, en progression de 1,4 % par rapport à l’an passé.
Trois ans après leur thèse, 94 % des docteurs diplômés en 2020 sont insérés professionnellement, soit 5 points de plus qu’un an après la soutenance, et 74 % travaillent dans la recherche publique ou privée.
Comment se forment et s’agrègent les inégalités tout au long des parcours scolaires et professionnels ? Comment mesurer et analyser les effets croisés des différentes formes d’inégalités ? Quelles nouvelles formes d’inégalités émergent ? Les opportunités offertes par l’approche longitudinale invitent plus particulièrement à questionner et à décortiquer cette sédimentation des inégalités, à la fois causes et conséquences, au sein des trajectoires scolaires et professionnelles. Le centre associé de Dijon, l’IREDU (Institut de recherche sur l’éducation, UR 7318), a organisé ces XXXes journées autour de la thématique « Inégalités scolaires et professionnelles. Nouveaux regards ». Cette trentième édition des Journées du Longitudinal (JDL) constitue une occasion privilégiée d’apporter de nouveaux regards sur ces phénomènes sociaux. Chaque année depuis 1994, les JDL constituent un temps fort de la vie scientifique du Céreq. Elles sont l'occasion d'échanges pluridisciplinaires autour de la relation formation-emploi à travers des méthodes longitudinales quantitatives et qualitatives. Les actes des communications présentées sont sont mis à disposition.
Trente ans après la création du programme Erasmus, les séjours à l’étranger pendant les études supérieures restent très prisés. Mais s’ils sont réputés favoriser l’insertion professionnelle, qu’en est-il vraiment ? Comment cette expérience est-elle valorisée en termes d’accès à l’emploi et de niveau salarial ? À partir de l’enquête Génération 2017, ce Céreq Bref s’intéresse aux plus-values professionnelles de la mobilité internationale étudiante, en particulier dans les professions les plus susceptibles de la valoriser, celles généralement pourvoyeuses d’emplois de cadres.
Si la réforme des bourses sur critères sociaux de la rentrée 2023 a entraîné une hausse à la fois du nombre de boursiers et du montant de l’aide, les gains de bourses ont été très variables selon les étudiants.
Parmi les apprentis de niveau CAP à BTS sortant d’études en 2022, 74 % occupent un emploi salarié deux ans plus tard, en juillet 2024, dont 5 % dans le secteur public. L’accès à l’emploi salarié à durée indéterminée progresse : deux ans après la sortie d’études, la moitié des apprentis sont en emploi à durée indéterminée (CDI ou fonction- naire), 9,4 points de plus que six mois après.
Cette 33e enquête sur l’insertion des diplômés des Grandes écoles a été réalisée au cours du premier trimestre 2025. Chaque école participante, membre de la CGE, a assuré la collecte des données pour son établissement. Le logiciel Sphinx a permis la collecte de la grande majorité des données. Cette publication est le fruit d’une collaboration entre l’École nationale de la statistique et de l’analyse de l’information (ENSAI) et la Conférence des grandes écoles (CGE).
88 000 contrats de professionnalisation débutent en 2024 (-24 % par rapport à 2023). 70 000 contrats de professionnalisation sont en cours au 31 décembre 2024 (-23 % en un an).
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Les jeunes ayant grandi en zone rurale quittent le domicile familial plus tôt que les jeunes urbains, notamment pour poursuivre leurs études en se rapprochant des établissements scolaires.
Mission d'information sur l'évaluation de l'accompagnement des élèves à la découverte des métiers et à l'orientation.
L’édition 2025 de l’État de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (EESRI) est le point de repère annuel et chiffré du système français d'enseignement supérieur et de recherche. Cet ouvrage présente, au moyen de graphiques, tableaux illustratifs et commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur l'ensemble de ces domaines. Cet outil témoigne de la volonté de transparence du ministère sur les données de l’action publique.
L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) a été mandaté pour conduire l’évaluation du plan « 1 jeune, 1 mentor », lancé en 2021 et qui vise à proposer à chaque enfant ou jeune qui le souhaite un accompagnement individuel par un mentor ou une mentore bénévole. Ce dispositif, soutenu par l’Etat et mis en œuvre par des associations, cible particulièrement les publics les plus fragiles et répond à des besoins très divers liés à la scolarité, à la recherche de stage, à l’orientation, à l’insertion socioprofessionnelle ou encore à l’ouverture socioculturelle. Cette évaluation, menée entre 2023 et 2025 avec le soutien d’un conseil scientifique, s’est appuyée sur une combinaison d’enquêtes statistiques et qualitatives, auprès des structures de mentorat et des binômes mentors-mentorés, ainsi que sur un suivi longitudinal de plusieurs milliers de jeunes. Par son ampleur et la diversité des méthodes mises en œuvre, cette évaluation constitue l’une des premières études d’envergure menées en France sur le mentorat. Elle explore cinq grandes questions : • Quels types de programmes ont été soutenus et selon quelles logiques territoriales, organisationnelles et budgétaires ? • Le plan a-t-il permis d’atteindre les publics fragilisés qu’il visait en priorité ? • Comment les associations mettent-elles en œuvre le mentorat et dans quelle mesure leurs pratiques s’alignent-elles avec les recommandations identifiées dans les travaux de recherche ? • Quels effets les jeunes et les enfants perçoivent-ils de cette relation d’accompagnement? • Quels apports les mentors retirent-ils de leur engagement ? Le rapport formule également dix recommandations concrètes pour mieux structurer et renforcer l’impact du mentorat.
78,5% des diplômés 2023 français ingénieurs et 68,0% de ceux en management occupent un emploi salarié en France à 18 mois, en retrait par rapport à la promotion précédente.
80,0 % des diplômés 2023 français de licence professionnelle et 71,4 % de ceux de master occupent un emploi salarié en France à 18 mois, en retrait par rapport à la promotion précédente.
En 2023, la dépense intérieure de R&D de la France s’établit à 61,5 milliards d’euros en valeur, soit une diminution de 0,5 % en volume (+ 2,6 % en 2022).
Catherine Becchetti-Bizot, médiatrice de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, a présenté son rapport 2024 intitulé "Éviter les ruptures, faciliter les transitions". Dans un contexte social et géopolitique en mutation, ce rapport souligne l'importance des médiateurs de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Ces professionnels travaillent à résoudre des conflits par le dialogue et l'écoute, offrant une alternative aux procédures judiciaires. Ils répondent à une demande croissante d'accompagnement de la part des élèves, des familles et des personnels, souvent confrontés à des difficultés administratives ou personnelles. Le rôle des médiateurs est de restaurer la confiance dans le système éducatif en favorisant l'équité, le respect des différences et le dialogue, des valeurs essentielles pour l'École et l'Université. L'année 2024 a particulièrement mis en évidence leur nécessité.
En 2024, le nombre de docteurs diplômés baisse de 3,0 %, après une progression de 9,6 % en 2023 en raison d’un rattrapage suite à la pandémie.
Au 31 décembre 2024, les centres de formation d’apprentis accueillent 1 050 000 apprentis, soit une augmentation de 2,8 % par rapport à 2023. Au total, 8,8 % des 16-29 ans sont en apprentissage.
En 2022, la moitié des anciens apprentis de niveau CAP à BTS sortis d’études en 2021 et en emploi salarié privé en juillet 2022 ont une rémunération nette mensuelle inférieure à 1 622 euros en équivalent temps plein (EQTP).
Si les travaux sur les mobilités géographiques des jeunes à l’entrée dans l’enseignement supérieur sont relativement nombreux, ceux portant spécifiquement sur les mobilités résidentielles des habitants des quartiers prioritaires à ce moment de leur parcours scolaire restent, en revanche, quasi inexistants. Pourtant, cette question constitue un enjeu majeur de politique publique, explicitement mentionné dans la loi ORE (Orientation et Réussite des Étudiants) du 8 mars 2018 (...)
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