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Les insectes à la croisée des disciplines
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Scooped by Bernadette Cassel
June 20, 2023 12:21 PM
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Slavoj Žižek : Confessions d'un esprit radioactif

Slavoj Žižek : Confessions d'un esprit radioactif | EntomoScience | Scoop.it
I am not only politically active, but often, as they say, also perceived as politically radioactive. Witness the critical reactions to my writing in these pages. Yet too often, critics of my anti-“woke” stances replicate the very ideological structures that are the target of my polemics. Along the way, they disclose, inadvertently or otherwise, the bankruptcy of the woke left.

 

Confessions of a Radioactive Mind | Compact Mag

Slavoj Žižek

June 13, 2023

 

Slavoj Žižek, a Slovenian philosopher and cultural critic, is a contributing editor of Compact.

 

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NDÉ

Traduction (extrait)

 

Il n'est pas seulement impossible de dire toute la vérité, il est encore plus impossible de mentir complètement : la vérité nous rattrape toujours dans les fissures et les déplacements de nos mensonges.

 

Une telle notion proprement dialectique de la vérité permet de réfuter les accusations selon lesquelles Lacan resterait pris dans une logique « binaire » de la différence sexuelle : N'a-t-il pas purifié la psychanalyse des dernières traces de la dualité des principes « masculin “ et ” féminin » qui sous-tend toute la tradition prémoderne, depuis le yin-yang ? Lacan n'a pas fait ce que l'on attendrait d'un psychanalyste lisant de la philosophie : il n'a pas « sexualisé » la philosophie - au contraire, il a désexualisé la philosophie, qui était, jusqu'à son arrivée, secrètement sexualisée.

 

Cette opération radicale de la psychanalyse lacanienne trouve une expression appropriée dans Macbeth de Shakespeare. Lorsque Lady Macbeth doute que son mari soit prêt à commettre l'acte auquel elle le pousse (tuer Duncan et prendre sa place), car il semble hanté par des doutes moraux, sa rage explose : « Venez, esprits / Qui vous occupez des pensées mortelles, déshabillez-moi ici, / Et remplissez-moi de la couronne à l'orteil / De la plus terrible cruauté ! » « Déssexer » signifie évidemment ici sortir des clichés féminins de la gentillesse et de la compassion - mais cela n'équivaut en aucun cas à l'abandon d'une position féminine : Une femme impitoyable et calculatrice est aussi, après tout, un cliché sur les femmes. La principale chose à noter ici est que, de manière similaire (mais non symétrique), il en va de même pour les hommes ; chaque sexe est « désexué » à sa manière. La raison en est que les termes « féminin » et « masculin » ne représentent pas un ensemble fixe de propriétés : Ils désignent tous deux une certaine impasse qui ne peut être articulée que dans une série de caractéristiques incohérentes, voire auto-contradictoires, dans lesquelles la vérité refoulée revient.

 

L'idéologie du genre d'aujourd'hui, en revanche, n'y parvient pas. Son fonctionnement s'apparente plutôt au monde des abeilles, dont la grande majorité sont des « ouvrières » désexualisées (dont les organes reproducteurs sont vestigiaux, mais qui restent bien dans la matrice biologique de la reproduction sexuelle). Un apiculteur d'entreprise nous dit que seuls la reine et les faux bourdons ont un système reproductif pleinement développé. Les abeilles ouvrières ont un système reproducteur atrophié. Sept jours après son incubation, la reine s'envole hors de la ruche, où les faux-bourdons se rassemblent, et elle s'accouple généralement avec huit à douze faux-bourdons en plein vol dans les heures de l'après-midi - le véritable amour dans l'après-midi, comme le dit le titre d'un film. Pendant l'accouplement, les organes génitaux du faux-bourdon sont inversés et sortent de son corps, et ses muscles abdominaux se contractant, il éjacule. Ses organes génitaux sont ensuite coupés par la reine, ce qui entraîne sa mort, et le bourdon suivant entre..... La reine stocke l'ensemble des spermatozoïdes dans la spermathèque, et sa glande excrète les nutriments nécessaires à la survie de près de 7 000 000 de spermatozoïdes, qui sont suffisants pour le reste de sa vie. Pendant la ponte, la reine des abeilles choisit de fertiliser chaque œuf qui passe par son oviducte ; elle pond deux types d'œufs, les œufs fertilisés et les œufs non fertilisés. Les œufs non fécondés se transforment en faux-bourdons, tandis que les œufs fécondés se transforment en individus femelles - cette détermination est appelée détermination du sexe. Par la suite, les individus femelles peuvent devenir des reines ou des ouvrières, en fonction de leur alimentation au cours de leur stade larvaire - cette détermination est appelée détermination de caste.

 

Si nous lisons cette description de notre point de vue d'humain, ne s'agit-il pas d'une étrange société matriarcale de caste ? Tout le travail est effectué par des abeilles appelées, comme il se doit, ouvrières : Elles sont féminines, leurs organes reproducteurs n'étant pas développés, elles ne sont pas sexualisées, mais littéralement transsexuelles. Le rapport sexuel (fécondation) entre la reine et les faux-bourdons n'a lieu qu'une seule fois au cours de leur vie : Après le rapport, les faux-bourdons meurent, tandis que la reine recueille suffisamment de sperme pour toute sa vie. Si la reine est une femme et le bourdon un homme, que sont les ouvrières ? Pour utiliser le langage non binaire d'aujourd'hui, les ouvrières ne sont-elles pas précisément « elles » ? Les abeilles forment ainsi la seule société connue où la grande majorité est « elles », tandis que le pire sort attend les bourdons mâles.

 

Ne trouvons-nous pas là, dans la nature elle-même, la vérité du modèle de société auquel beaucoup d'entre nous aspirent aujourd'hui ?

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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Repéré via

 

→ un article en ligne du 18 juin 2023, citant Colin Wright, biologiste évolutionniste

 

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June 19, 2021 12:38 PM
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Le monde des vivants : Le propulseur hédonique

Le monde des vivants : Le propulseur hédonique | EntomoScience | Scoop.it
"Un aveugle secret contre un coin de bonheur" : Thierry Lodé explore l’énigme du plaisir sexuel chez les vivants dans un livre qui vient de paraître chez Odile Jacob sous le titre Histoire naturelle du plaisir amoureux. "95% des espèces animales ne pensent qu’à ça et même la mouche jouit."

 

Le Journal des idées par Jacques Munier, 18.06.2021

 

"Est-ce une façon de sublimer l’outrancier gaspillage d’énergie vitale engagé dans la reproduction des espèces, "quand il suffirait d’une activité biologique aussi banale que la fragmentation cellulaire" ? Lorsque le paon fait la roue pour attirer l’attention d’une partenaire éventuelle, il s’expose de longs moments à tous ses prédateurs. C’est qu’au bout du bout, il y a l’orgasme, un phénomène "qui implique un vaste ensemble d’éléments organiques, dirigé par le système nerveux autonome, c’est à dire qu’il ne fonctionne pas vraiment avec conscience et lucidité". L’intense décharge émotionnelle active toute une série de neurohormones, endorphines et dopamine, qui alimentent le circuit nerveux de la récompense.

Un brouillard d’émotions vient noyer les protagonistes. Il convient d’ajouter que cet événement biologique nécessite le cumul d’une grande excitation avant de se façonner et reste l’une des rares manifestations organiques qui exige, pour se produire, d’être submergée par cet embrasement volontaire.

C’est pourquoi le professeur d’écologie de l’évolution invite à distinguer le phénomène de l’acte reproductif lui-même, comme nous l’enseignent nos cousins les singes bonobos, qui répètent à l’envi toutes les occasions de se choyer, s’adonnant à des accouplements, même brefs, jusqu’à des dizaines de fois au long de la journée.

Et si le plaisir sexuel était bien davantage qu’un simple produit de l’évolution, s’il en était le propulseur, contribuant à la biodiversité animale ?"

 

[Image] via Current Biology [capture vidéo]

https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(18)30368-3

 

Bernadette Cassel's insight:
 
 
(2 scoops)
Bernadette Cassel's curator insight, June 19, 2021 12:47 PM

 

Article en relation :

 

→ Les mouches aussi connaissent l'orgasme. Par Hervé Ratel, le 20.05.2018 https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/arthropodes/l-orgasme-de-la-mouche-qui-ejacule_124057

 

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September 12, 2020 2:08 PM
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Mouches, viol et voitures piégées… La sexualité, sujet scientifique sensible

Mouches, viol et voitures piégées… La sexualité, sujet scientifique sensible | EntomoScience | Scoop.it
Pourquoi la lecture biologique des comportements humains fait-elle autant polémique ? Et d'autant plus quand elle s'approche des zones noires de notre sexualité ? Peggy Sastre défend le travail de deux chercheurs de la biologie de l'évolution.

 

Peggy Sastre — 22 avril 2017

 

Extrait :

 

 

Causes biologiques

 

Ses recherches [les recherches de Craig T. Palmer, voir au début de l'article] sur les bases biologiques de la coercition sexuelle lui font fatalement croiser la route de Randy Thornhill, un entomologiste travaillant sur le même sujet, mais sur des insectes –sa bébête totem est la mouche scorpion (Panorpa vulgaris). Dans cette espèce vivant sous nos latitudes, le mâle possède deux stratégies pour se reproduire: soit il séduit la femelle en lui offrant un «cadeau nuptial» (une boule de salive, un insecte mort), soit il la poursuit et la prend de force.

 

Détail croustillant comme seule la belle et douce nature qui fait toujours bien les choses en a le secret, les mâles sont dotés d'un organe spécifique pour la copulation forcée: une sorte de pince à l’extrémité de l’abdomen, ressemblant au dard d’un scorpion (d'où son nom), qui maintient la femelle en place, lui bloque les ailes et l’empêche de s’enfuir. Un organe qui, d'ailleurs, ne semble pas avoir d’autre utilité: si on le neutralise en le recouvrant de cire d’abeille, le mâle ne viole plus. En outre, si ce mode de copulation est fréquent, il ne s'agit pas pour autant du mode de reproduction privilégié des mouches scorpions.

 

Du côté des femelles, les panorpes préfèrent largement s’accoupler avec un mâle séducteur qu’avec un mâle violeur. La preuve, elle suivent spontanément un mâle doté d'un cadeau et restent indifférentes à ceux qui n’en ont pas. De même, la copulation consentie semble recueillir les faveurs des mâles, qui n'ont recours à la coercition que s’ils n’arrivent pas à trouver un cadeau. En effet, si un mâle est en train de poursuivre une femelle, s'apprête à faire usage de son dard pour arriver à ses fins et débusque, in extremis, un potentiel cadeau sur sa route, il «redevient» séducteur.

«Pourquoi les hommes violent-ils?»

N'étant pas totalement débiles, Thornhill et Palmer savent que des différences de taille distinguent les hommes des mouches. Et d'une, aucun homme (en l'état actuel de nos connaissances) n'a séduit de femme en lui offrant de la bave pétrifiée. De deux, les mâles de notre espèce ne sont pas dotés d'un organe réservé au viol. Reste que sur un plan très général, la sexualité humaine comme celle des mécoptères sont toutes deux le fruit de l'évolution. Il n'est donc pas insensé de chercher à expliquer le viol humain en ayant recours aux outils de la biologie évolutive."

(...)

 

[Image] Mouche-scorpion | GollyGforce via Flickr CC License by

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'sexualité' in EntomoScience
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=sexualit%C3%A9

 

(14 scoops)

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November 2, 2018 2:12 AM
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La très riche sexualité des plantes | Pour la Science

La très riche sexualité des plantes | Pour la Science | EntomoScience | Scoop.it
... La fonction des fleurs est bien sûr la reproduction (la production de graines) en favorisant la rencontre de l’ovule dans le pistil et du spermatozoïde porté par le grain de pollen. Au cours de l’évolution, les plantes ont mis en place toutes sortes d’artifices pour favoriser cette rencontre. Chez certaines espèces, dites anémogames, le vent transporte le pollen. Elles ont le plus souvent des fleurs peu colorées, produisant beaucoup de pollen car la destination d’un grain de pollen porté par le vent est incertaine.

 

Par Pierre-Olivier Cheptou, 10.10.2018

"Les insectes constituent un vecteur de transport de pollen plus précis pour les nombreuses espèces dites entomogames. Dans ce cas, les plantes usent de stratégies variées pour attirer les insectes dans une relation en général à bénéfice réciproque où l’insecte trouve dans les fleurs une ressource alimentaire (nectar, pollen) en échange de la rencontre des gamètes pour la plante. Le cas des orchidées du genre Ophrys est remarquable. Chez l’Ophrys abeille (Ophrys apifera), la plante mime l’abeille femelle, jusqu’à émettre une odeur semblable à celle de l’insecte, et attire ainsi l’abeille mâle. Celui-ci, croyant copuler avec une femelle, pollinise la fleur."

(...)

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November 3, 2017 6:28 PM
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La surprise science ARTE Future — Cette femelle évite l'accouplement grâce à un anti-aphrodisiaque

La surprise science ARTE Future — Cette femelle évite l'accouplement grâce à un anti-aphrodisiaque | EntomoScience | Scoop.it
S’accoupler juste après avoir pondu ? La femelle du nécrophore, un insecte qui se nourrit de cadavres d’animaux, n’y est pas franchement disposée, et le fait savoir ! Les chercheurs des universités d’Ulm et de Ratisbonne (Allemagne) ont découvert son secret pour repousser le mâle qui tenterait une approche alors qu’elle-même est occupée à nourrir ses petits : elle émet un anti-aphrodisiaque ! En le sentant, le mâle, d’habitude prompt au coït, perd toute motivation à l’accouplement

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April 23, 2017 6:42 PM
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Mouches, viol et voitures piégées… La sexualité, sujet scientifique sensible

Mouches, viol et voitures piégées… La sexualité, sujet scientifique sensible | EntomoScience | Scoop.it
Pourquoi la lecture biologique des comportements humains fait-elle autant polémique? Et d'autant plus quand elle s'approche des zones noires de notre sexualité? Peggy Sastre défend le travail de deux chercheurs de la biologie de l'évolution.
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April 15, 2016 9:21 AM
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Le Club des têtes au carré / France Inter

Le Club des têtes au carré / France Inter | EntomoScience | Scoop.it
Au programme de notre Club des têtes au carré : les tiques et la maladie de Lyme, l'histoire de la sexualité en BD, et les orangs-outans de la Ménagerie du Jardin de
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January 21, 2016 5:51 AM
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Le sexe revu par les bêtes ! - Sciences - France Culture

Le sexe revu par les bêtes ! - Sciences - France Culture | EntomoScience | Scoop.it
Avec Pierre Henri Gouyon, professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle, à l'Agro Paris-Tech et à Sciences.


La Marche des sciences, par Aurélie Luneau. France Culture, 21.01.2016 - 16 heures


"A l'occasion de la parution du livre Comme les bêtes. Ce que les animaux nous apprennent de notre sexualité de Menno Schilthuizen, édition Flammarion. Préface de Pierre-Henri Gouyon"

                               

Bernadette Cassel's insight:


SUR VARIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES - From www.mollat.com - January 21, 11:44 AM :


Comme les bêtes, ce que les animaux nous apprennent de notre sexualité, de Menno Schilthuizen, éd. Flammarion

                                           
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August 5, 2014 5:15 AM
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Spermatozoïdes tueurs : quand la problématique d’un mélange interespèces se résout dramatiquement en interne

Spermatozoïdes tueurs : quand la problématique d’un mélange interespèces se résout dramatiquement en interne | EntomoScience | Scoop.it

GuruMeditation. « Quand il s’agit de sexe, les animaux ont développé une multitude d’astuces pour éviter de se mélanger avec d’autres espèces. Mais, dans certains cas, les similitudes entre les espèces sont tout simplement trop fortes, alors des processus internes, comme la capacité d’une femelle à détecter le sperme d’une autre espèce, pour choisir celui qui appartient à la sienne, doivent prendre le relais. C’est ce qui tend à se produire avec les vers Caenorhabditis, un genre de nématode. Malheureusement, cela ne fonctionne pas toujours, parfois les spermatozoïdes sont tout simplement trop rapide et les choses peuvent mal tourner. » 

« Asher Cutter, un biologiste évolutionniste à l’Université de Toronto et son équipe ont constaté que les gonades femelles peuvent être envahies par le sperme de mâles étrangers, conduisant à leur stérilité permanente et parfois la mort. »


[...]


« Comme ce phénomène n’a pas été décrit avant, les chercheurs le considèrent comme “sans précédent” dans le document. Mais certains aspects de ces observations ne sont pas tout à fait nouveaux, étant donné qu’il existe d’autres espèces animales où les spermatozoïdes se déplacent à travers la cavité du corps avant la fertilisation des ovules, un exemple dans le merveilleux article du Guru : “Et si on taillait au laser les épines du pénis de ce coléoptère ?”. Mais généralement, cette migration est un précurseur à la fertilisation, ce qui signifie qu’il ne provoque pas l’infertilité ou la mort. »  

   

[...]    

  

« L’étude publiée dans PLoS Biology : Intense Sperm-Mediated Sexual Conflict Promotes Reproductive Isolation in Caenorhabditis

Nematodes. »  

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From www.gurumed.org - October 28, 2012 7:14 PM :

→  Pourquoi de telles épines sur le pénis de ce coléoptère ?


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March 14, 2014 11:47 AM
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Ces animaux chez qui le sexe est un combat (en anglais)

Ces animaux chez qui le sexe est un combat (en anglais) | EntomoScience | Scoop.it

Par James Gilbert, Postdoc in evolutionary insect ecology at University of Sussex. The Conversation. « Invertebrates inject a bit of romance during sex – by stabbing each other »


« It is fair to say we belong to a species obsessed by sex. We are among the only species to have sex for fun, not just for reproduction. For some other species, though, sex is far from fun. In fact, as… »

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October 13, 2013 2:21 PM
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La sexualité des insectes, outil pour météorologues ?

La sexualité des insectes, outil pour météorologues ? | EntomoScience | Scoop.it
La sexualité des insectes, outil pour météorologues ?


Dans leur film Microcosmos, le peuple de l'herbe (1996), Claude Nuridsany et Marie Pérennou mettaient le spectateur à hauteur d'insecte. Dans une scène impressionnante, l'orage frappait la prairie aveyronnaise où était tourné ce long métrage, la transformant pour ses minuscules habitants en une sorte de Verdun verdoyant : chaque goutte d'eau s'écrasant au sol s'apparentait à un obus et ce qui, pour nous humains, n'était qu'une grosse averse devenait un ouragan meurtrier pour les Lilliputiens à six pattes. D'où l'idée selon laquelle l'évolution aurait conduit ces animaux à prédire l'arrivée de mauvaises conditions météorologiques.


C'est cette hypothèse qu'en collaboration avec des chercheurs canadiens une équipe brésilienne a voulu tester. Les résultats ont été publiés le 2 octobre par PLoS ONE. Tout est parti d'expériences antérieures réalisées sur des insectes à l'université de São Paulo, ainsi que l'a raconté à Nature l'entomologiste Maria Peñaflor, qui co-signe l'étude de PLoS ONE : [...]



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September 11, 2021 12:03 PM
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S’accoupler, le pied pour l’animal aussi

S’accoupler, le pied pour l’animal aussi | EntomoScience | Scoop.it
Pourquoi certains animaux s’accouplent-ils ? Pour s’assurer une descendance ? Non. Pour le plaisir, affirme Thierry Lodé. En réaction à la doxa de la «reproduction sexuée», le biologiste publie une «Histoire naturelle du plaisir amoureux».

 

Par Agnès Giardpublié le 8 août 2021 à 10h01

 

[...]

Les animaux ressentent-ils le plaisir ?

«Pourtant, 95% des êtres vivants eucaryotes pratiquent le sexe», s’étonne l’auteur qui insiste, preuves à l’appui, sur l’exultation tangible des amants à poils et à plumes. Evoquant «la félicité de l’écrevisse, l’extase du grillon ou la volupté du ver de terre», Thierry Lodé rapporte les résultats des derniers travaux en matière de jouissance animale. Lorsqu’on mesure les spasmes, la fréquence cardiaque, la lubrification, la tumescence génitale et même l’émission d’hormones chez les furets, les primates, les reptiles, les poissons ou les oiseaux, force est de constater qu’ils semblent tous avoir une «réponse orgasmique» à des stimulations. «Il a même été démontré que l’éjaculation expérimentale provoquait l’activation des neurones Crz, et que, par conséquent, elle était gratifiante chez les mouches drosophiles.» La mouche jouit, c’est désormais notoire. Et pas que la mouche mâle."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Thierry Lodé : Histoire naturelle du plaisir amoureux - De www.franceculture.fr - 19 juin, 18:44

 

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April 3, 2021 12:28 PM
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Les femelles mantes dévorent souvent leurs partenaires sexuels, mais ces mâles sont-ils réellement des victimes ?

Les femelles mantes dévorent souvent leurs partenaires sexuels, mais ces mâles sont-ils réellement des victimes ? | EntomoScience | Scoop.it
Ce sont les femelles les plus frêles qui pratiquent le cannibalisme sexuel. L’énergie apportée par leur repas leur permet même de pondre plus d’œufs, et dans des oothèques plus grosses que les femelles non cannibales. C’est donc un sacré avantage pour elles. Mais c’est là que ça cloche… Les mâles ont la capacité de choisir une femelle bien nourrie et l’approcher discrètement. En faisant ça ils survivent à la reproduction alors pourquoi il y en a toujours qui se font manger ?

 

La mante et le cannibalisme sexuel

Hugo Le Chevalier, 26.03.2017

 

Les mâles mantes, ces héros incompris…

"L’évolution c’est un peu comme une balance entre les coûts et les bénéfices, entre les avantages et les inconvénients.

L’avantage de ne pas se faire manger c’est de pouvoir se reproduire encore avec une autre femelle, sauf que ce n’est pas si simple."

(...)

 

[via] Ad Naturam sur Twitter, 15.03.2021 https://twitter.com/adnaturam_asso/status/1371511769399713793

 

" : "�� Les femelles mantes dévorent souvent leurs partenaires sexuels, mais ces mâles sont-ils réellement des victimes ?"

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July 27, 2020 1:01 PM
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Une mouche, ça apprend à s’envoyer en l’air !

Une mouche, ça apprend à s’envoyer en l’air ! | EntomoScience | Scoop.it
Cet été, l’« HD » vous propose une série incandescente sur les... bêtes de sexe ! Autrement dit, sur la sexualité des animaux. Cette semaine, zoom sur les pratiques de la drosophile. De « speed learning » en « peep-show », l’insecte a mouché les chercheurs en se révélant apte à acquérir sa préférence sexuelle par l’observation de ses congénères, au point de développer des traditions locales. Une découverte qui pulvérise l’idée que la culture sexuelle serait l’apanage des humains. 

 

Par Marie-Noëlle Bertrand, 23.07.2020

 

"Passer du rose au vert peut relever d’une appétence qui n’a rien d’inné, et cette hypothèse seule ouvre un champ encore peu exploré du comportement sexuel animal. Parce qu’il n’y a pas que les hormones et les gènes dans la vie, il y a aussi les goûts et les couleurs. Même chez les mouches, il semblerait que ceux-ci puissent se transmettre d’une génération à une autre, au point de créer une tradition locale. Les scientifiques vont jusqu’à parler de culture, pulvérisant du même coup l’idée que celle-ci serait l’apanage de l’humain.

Une idée qui fait mouche

« Si vous m’aviez dit, il y a encore 3 ans, qu’une transmission culturelle pourrait exister chez la drosophile, je n’y aurais pas cru », atteste Étienne Danchin, directeur de recherche émérite au CNRS. C’est pourtant sur cet insecte minuscule, au cerveau dix millions de fois plus petit que le nôtre, que ce chercheur du laboratoire Évolution et Diversité biologique de l’université de Toulouse-III a décidé de se pencher. Et le fait est que la mouche l’a mouché.

Tout est parti d’une marotte et d’un manque de moyens. « J’ai des idées un peu anachroniques, et parfois du mal à trouver des financements pour mes projets de recherche », précise Étienne Danchin. L’idée que la drosophile, également appelée mouche du fruit, puisse apprendre de ses congénères comment choisir son partenaire lui trottait en tête. « J’en avais parlé à une de mes étudiantes qui a ensuite fait une expérience concluante. » Travailler sur cette mouche n’impliquant pas un gros budget, le biologiste a décidé de se lancer pour de bon sur le sujet, rejoint par Guillaume Isabel, spécialiste de la mémoire de la drosophile au Centre de recherches sur la cognition animale. Le 30 novembre 2018, leurs conclusions étaient publiées dans la revue Science, fournissant « la première boîte à outils expérimentale pour étudier l’existence de cultures animales », relevait alors le CNRS."

(...)

 

 

[Image] La drosophile possède un cerveau 10 millions de fois plus petit que le nôtre. Pourtant, la femelle est capable de choisir un certain type de partenaire et de transmettre sa préférence aux générations suivantes. Crédit : SPL/Solvin Zankl/Visuals unlimited/Biosphoto

 
Bernadette Cassel's insight:

 

→ Cultural flies: Conformist social learning in fruitflies predicts long-lasting mate-choice traditions | Scoop.it

https://www.scoop.it/search?q=+Cultural+flies%3A+Conformist+social+learning+in+fruitflies+predicts+long-lasting+mate-choice+traditions

 

(4 scoops)

 

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Scooped by Bernadette Cassel
April 26, 2018 5:50 AM
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Gouverner la sexualité féminine, gouverner la biologie synthétique - Institut d'études avancées de Paris

Gouverner la sexualité féminine, gouverner la biologie synthétique - Institut d'études avancées de Paris | EntomoScience | Scoop.it
Séminaire organisé par Delphine Gardey (résidente 2017-2018 de l'IEA de Paris), avec le soutien du Centre Alexandre Koyré (EHESS)

 

Date
04 mai 2018 14:30 - 17:30
Lieu :
Institut d'études avancées de Paris

Présentation

Autour de la sortie de deux ouvrages récents, une après-midi de rencontre-discussion avec les auteur.e.s vous est proposée :

  • « Peut-on faire produire du carburant à des bactéries ? Un virus éteint peut-il être fabriqué en laboratoire et envoyé par voie postale ? Les politiques de prévention du « bioterrorisme » parviennent-elles à se saisir de ces objets de laboratoire ? Comment organiser un débat public sur ces questions ? »
    Sara Aguiton, La démocratie des chimères. Gouverner la biologie synthétique, Le Bord de l’Eau, 2017
  • (...)
Bernadette Cassel's insight:

 

'biologie synthétique' in EntomoScience | Scoop.it
https://www.scoop.it/t/membracides/?&tag=biologie+synth%C3%A9tique

 

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Scooped by Bernadette Cassel
October 27, 2017 5:55 PM
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10 leçons de sexualité apprises chez les animaux

10 leçons de sexualité apprises chez les animaux | EntomoScience | Scoop.it
Leçon N°6 : Tout miser sur un coup

Pour les uns, l’acte reproducteur est rare et précieux, un moment de grâce unique dans toute une vie. Pour les autres, il frôle la frénésie et la débauche.

 

Dossier sur la reproduction, "10 rendez-vous, zéro tabou" - La Salamandre

 

 

[Image] Couple d'osmies. Crédit : Panther Media GmbH / Alamy

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Scooped by Bernadette Cassel
October 7, 2016 5:14 AM
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La fleur, entre hésitations et intrigues

La fleur, entre hésitations et intrigues | EntomoScience | Scoop.it
Une fleur visitée par un insecte suggère l’harmonie : or, rien n’est plus tendu et hésitant que la floraison. La première question est celle du partenaire sexuel car la fleur est le lieu de la sexualité ; la seconde est celle du vecteur du pollen, ce qui entraîne maintes intrigues avec les insectes.

Le partenaire est, en apparence, inutile puisque la plupart des fleurs ont étamines et pistil. Mais le prix de l’autogamie, pratiquée par certaines, est celui de la consanguinité… Bien des fleurs...

(...)

 

Par Marc-André Sélosse. Édito : Pollens, abeilles et compagnie - Jardins de France n°643, 06.10.2016

 

→ télécharger
http://www.jardinsdefrance.org/wp-content/uploads/sites/5/2016/09/JdF643_0_edito.pdf

 

[Image] Édito pdf (capture d'écran)

 

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Rescooped by Bernadette Cassel from Variétés entomologiques
February 3, 2016 9:26 AM
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La science des organes génitaux

La science des organes génitaux | EntomoScience | Scoop.it
Avec nos deux invités, nous allons revenir sur la science des organes génitaux. Ce sont des systèmes d'une grande complexité : aucune autre partie du corps n'évolue aussi vite que les parties intimes des animaux. Un domaine de la biologie évolutionniste relativement récent, introduit par le biologiste Eberhard dans les années 1980.


La sexualité animale - La Tête au carré, par Mathieu Vidard. France Inter, 02.02.2016


Avec Pierre Henri Gouyon, biologiste et Jean-François Dortier, sociologue


[Image] Édéage de libellule via Galerie de membres, partie1: arthropodes - Strange Stuff And Funky Things
http://ssaft.com/Blog/dotclear/index.php?post/2009/12/09/Galerie-de-membres%2C-partie1%3A-arthropodes


Réf. : Dual Function of the Damselfly Penis: Sperm Removal and Transfer. Jonathan K. Waage. Science (1979).


→ Réécoute [libellules à 24 min 30]

http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1229923

                                 

Bernadette Cassel's curator insight, February 2, 2016 12:45 PM


SUR VARIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES - From www.mollat.com - January 21, 11:44 AM :


Comme les bêtes, ce que les animaux nous apprennent de notre sexualité, de Menno Schilthuizen, éd. Flammarion

                                                     
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August 13, 2014 1:29 PM
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Les origines de la sexualité

Les origines de la sexualité | EntomoScience | Scoop.it
L’origine de la sexualité se confond avec l’origine de la vie, selon le biologiste évolutionniste Pierre-Henri Gouyon.
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May 17, 2014 4:28 AM
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Des spermatozoïdes géants vieux de 17 millions d'années

Des spermatozoïdes géants vieux de 17 millions d'années | EntomoScience | Scoop.it

Par Tristan Vey. Le Figaro. « C'est une découverte pour le moins insolite. Les puissants rayons X du synchrotron grenoblois ont révélé la présence de spermatozoïdes géants enroulés dans les appareils reproducteurs de petits crustacés vieux de 17 millions d'années. Une fois déployés, certains de ces gamètes sont plus longs que les crevettes millimétriques fossiles - de la famille des ostracodes - qui les ont produits ! [...] »


[...]


« Ces travaux confirme que la stratégie consistant à produire quelques grands spermatozoïdes est apparue il y a très longtemps, même si la plupart des espèces ont opté pour la production de myriades de petits gamètes. Ce choix peut conférer un avantage chez les espèces où la femelle copule avec de nombreux mâles et où la compétition entre les spermatozoïdes d'origines différentes est féroce. Le record de longueur appartient aujourd'hui à certaines espèces de drosophiles (une famille de mouches) qui peuvent produire des spermatozoïdes de plusieurs centimètres. »


[L'étude] Subcellular preservation in giant ostracod sperm from an early Miocene cave deposit in Australia
http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/281/1786/20140394


[Image] « Photo d'un ostracode moderne, un crustacé millimétrique » 


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From www.lemonde.fr - May 14, 11:00 AM :

→  Des spermatozoïdes vieux de 17 millions d'années découverts en Australie


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November 22, 2013 9:55 AM
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Accouplement de cercopes en Mongolie Intérieure ou le Kama-Sutra des insectes

Accouplement de cercopes en Mongolie Intérieure ou le Kama-Sutra des insectes | EntomoScience | Scoop.it


Il a déjà été question au DinOblog (ici) des insectes découverts dans le gisement chinois du Jurassique moyen de Daohugou en Mongolie Intérieure. On y avait découvert des mouches étranges qui passaient une partie de leur vie sous l’eau et qui présentaient un fort dimorphisme sexuel. On avait même observé un couple pétrifié en plein accouplement. Eh bien, sachez que les aventures amoureuses des insectes chinois ne sont pas terminées ! Dans un article publié dans la revue PLoS ONE, Shu Li et ses collègues décrivent une nouvelle et torride scène de sexe chez des insectes trouvés également dans les couches de Daohugou.


[...]


L'étude :

Forever Love: The Hitherto Earliest Record of Copulating Insects from the Middle Jurassic of China


Autres liens :

- Mating positions and the evolution of asymmetric insect genitalia

- Sexe et liberté pour les strashilidés !


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