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Bernadette Cassel
December 16, 2022 11:33 AM
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Pour la première fois, des biologistes démontrent l’existence d’un organe sexuel en deux parties appelé hémiclitoris chez les femelles de neuf espèces de serpents. Courrier international Publié hier à 12h33 "... Un peu comme chez l’humain, l’appareil génital masculin des serpents est celui qui a été le plus étudié par les scientifiques, délaissant quelque peu celui des femelles. Autrice principale de l’étude parue dans Proceedings of the Royal Society B, Megan Folwell explique que la découverte a été relativement simple à faire : “Vous enlevez la peau, et c’est juste là devant vous”, confie-t-elle à l’hebdomadaire britannique." (...)
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Bernadette Cassel
July 2, 2022 1:39 PM
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La nature de la cohabitation des mâles et des femelles dépend des conditions dans lesquelles vit leur espèce. Par exemple, si un seul mâle peut s’accoupler avec de nombreuses femelles, il aura beaucoup de descendants. Mais si les femelles sont trop dispersées, il ne sera peut-être pas en mesure de toutes les protéger contre les autres mâles qui voudront aussi s’accoupler avec elles. Dans ce cas, la sélection naturelle peut favoriser les mâles qui préfèrent rester fidèles à une seule femelle. Pourquoi l'homme n'a-t-il plus d'os dans le pénis ? De Carl Zimmer, 01.07.2022 "Chez les espèces où les mâles se disputent souvent les femelles, l’évolution peut créer de nouveaux éléments anatomiques. Certains mâles peuvent développer des cornes extravagantes pour combattre leurs rivaux. Et, lorsque les femelles s’accouplent avec de nombreux mâles, même leur anatomie génitale est susceptible de changer. Les mâles se battent les uns contre les autres même pendant le rapport sexuel : certains insectes, par exemple, utilisent des organes génitaux épineux pour retirer le sperme de leurs concurrents. Des biologistes évolutionnistes ont émis l’hypothèse que ces organes sexuels pour le moins originaux étaient le résultat d’une course évolutive entre les mâles, et ont pu appuyer cette idée en comparant certains mâles entre eux. Il s’est avéré que ceux qui avaient le plus de descendants avaient tendance à avoir les pénis les plus épineux. Des chercheurs ont ensuite commencé à observer l’évolution de ces organes. En 2011, par exemple, des scientifiques suisses ont dévoilé une étude qu’ils avaient menée sur des coléoptères, dont les organes génitaux sont munis d’épines destinées à éliminer les spermes de leurs rivaux. Les chercheurs ont isolé chacun des mâles avec une unique femelle. Ils n’avaient donc pas de concurrence pour l’accouplement. L’équipe a ensuite laissé les insectes s’accoupler pendant vingt-et-une générations, et les épines sur les organes génitaux des mâles sont progressivement devenues sensiblement plus petites. C’est exactement ce que les scientifiques avaient prédit en se basant sur la théorie de l’évolution. Sans aucune concurrence de la part des autres mâles, les pénis épineux n’avaient plus aucune utilité. Simmons a recueilli de nombreuses preuves de cette évolution des organes génitaux masculins chez les insectes ; puis, avec Firman, ils ont tourné leur attention vers les mammifères. Pour être plus précis, ils se sont intéressés au baculum, un os qu’ils appelaient « l’une des énigmes les plus déroutantes de la morphologie des mammifères »." (...) [Image] Phallus de coléoptère (Bruchinae) PHOTOGRAPHIE DE Johanna Ronn
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Bernadette Cassel
March 15, 2019 6:58 AM
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L'organe sexuel de ce petit insecte femelle, ressemblant à un pénis, lui permet de recueillir la semence du mâle qu'il produit au fond d'une poche en forme de vagin. L'espèce Neotrogla a été découverte il y a quatre ans au Brésil. Intrigués, les biologistes ont réalisé une étude phylogénétique avec deux autres espèces d'insectes (Afrotrogla et Sensibilia) appartenant aussi au genre Psocidae, l'une présentant les mêmes particularités anatomiques que Neotrogla et l'autre, non. Ils ont déterminé que leurs organes avaient évolué de manière indépendante. Neotrogla et Afrotrogla vivent dans des grottes : la nourriture, rare, semble davantage intéresser les mâles que l'accouplement. Cela aurait amené les femelles à assumer le rôle d'initiatrice. Par Mathias Germain. La Recherche mensuel 545 - mars 2019
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Bernadette Cassel
September 17, 2017 2:25 PM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Septembre "Le 14 septembre 2017 a eu lieu, à Harvard et dans la joie, la cérémonie de remise des prix IgNobel. Les lauréats se sont distingués, aux yeux du jury, par des travaux de recherche fortement improbables mais rigoureusement sérieux. Le prix de biologie a récompensé, encore une fois, des entomologistes. Kazunori Yoshizawa, Rodrigo Ferreira, Yoshitaka Kamimura et Charles Lienhard (Japon, Brésil et Suisse) ont en effet découvert un pénis féminin et un vagin masculin sur des psoques Prionoglarididés cavernicoles du genre Neotrogla. Cette trouvaille fut en son temps – avril 2014 - signalée sur cette page, colonne À cliquer. L’article du Monde est toujours en ligne." Article source (gratuit, en anglais) à (re)lire : l’Épingle saluant les Prix IgNobel de 2016 : Blanc et noir.
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Bernadette Cassel
January 2, 2017 1:21 PM
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Il aura fallu attendre le 20e siècle… et le relâchement du puritanisme pour que la science s’intéresse aux organes génitaux. Elle s’est bien rattrapée depuis, mettant le nez dans un capharnaüm pour le moins inattendu ! Les sexes ont en effet des formes si variées que, dès 1955, l’entomologiste René Jeannel affirmait que pénis et vagins constituaient la meilleure façon de différencier les espèces entre elles. (...) Par Loïc Chauveau. Sciences et Avenir, 02.01.2017 [Image] Au sein même de la classe des insectes, les pénis de différentes espèces offrent une étonnante diversité. De gauche à droite : agrion élégant et faux bourdon. Crédit : spL/cosmos (c) Ingedata
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Bernadette Cassel
December 14, 2014 4:07 AM
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Des scientifiques ont découvert au Brésil l'existence d'un petit insecte ailé, dont les femelles possèdent un pénis avec lequel elles pénètrent les mâles lors de l'accouplement.
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Bernadette Cassel
May 1, 2014 11:40 AM
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Chez un insecte, une inversion sexuelle fait que la femelle arbore un pénis tandis que le mâle est doté d’un vagin. Leur accouplement dure 70 heures.
Par Loïc Mangin. Best of bestioles. « Marathon du sexe pour couple brésilien inversé »
[Image] « Les parties du gynosome sont ainsi colorées (la partie mâle est en gris) : une partie terminale rigide (en bleu clair), une partie basale (en orange), une région membraneuse avec un lobe dorsal (en jaune) ainsi que les zones hérissées d’épines (en violet, en vert et en rouge). Parmi les différents composants de ces appareils reproducteurs, certains éléments sont notables : le conduit mâle par où les spermatozoïdes arrivent (seminal duct) et celui par où ils pénètrent dans la femelle (spermatecal duct). © K. Yoshizawa et al./Current Biology »
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Bernadette Cassel
February 14, 2014 7:09 PM
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Par Vran. Strange Stuff And Funky Things. « PENIS. En voilà un sujet intéressant. Non pas qu’il faille absolument parler de sexe pour attirer le lecteur, mais il faut avouer que cet appendice n’a pas son pareil pour déchaîner les passions. Et la biologie ne fait pas exception à la règle, puisque nombre de chercheurs se sont consacrés à l’étude de l’organe, qui révèle une étonnante diversité morphologique dans le monde animal. Je vous propose donc un petit tour d’horizon de quelques formes originales de penii, Homo sapiens étant d’emblée exclu de la liste des espèces présentées par l’outrancière banalité de son corps érectile. Compte tenu de la quantité de matériel à exposer, le sujet sera divisé en au moins deux articles, dont voici la première partie consacrée aux arthropodes, petites créatures articulées que vous connaissez bien, et dont le pénis se nomme également “Aedeagus”. »
[...]
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Bernadette Cassel
from Variétés entomologiques
December 16, 2022 10:59 AM
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"Un aveugle secret contre un coin de bonheur" : Thierry Lodé explore l’énigme du plaisir sexuel chez les vivants dans un livre qui vient de paraître chez Odile Jacob sous le titre Histoire naturelle du plaisir amoureux. Le monde des vivants : Le propulseur hédonique Le Journal des idées par Jacques Munier, 18.06.2021 "Encore aujourd’hui, la sexualité animale reste une énigme. Pourquoi est-elle assortie de pareilles incertitudes ? A-t-elle seulement pour objectif d’assurer efficacement la reproduction ? Et que vient faire le plaisir dans cette histoire qu’il complique assurément ? Et pourtant, 95 % des espèces animales ne pensent qu’à ça, et même la mouche jouit… Suivant le fil de l’évolution, Thierry Lodé nous raconte dans ce nouveau livre la félicité du poulpe, l’extase du moineau et la volupté du capucin. On y découvre que dauphins, perruches et écureuils sont adeptes de masturbations intempestives. On y apprend que le tapir et le canard détiennent le plus long des organes, mais que le vagin et le clitoris des femelles font de leur mieux pour rester sur le terrain de jeu des amants. Ici, les oiseaux perdent leur pénis, là, les gorilles s’adonnent aux étreintes lesbiennes… Et si le plaisir sexuel était bien davantage qu’un simple produit de l’évolution, s’il en était le propulseur, contribuant, dans les faits, à la mise en place d’interrelations originales et à la biodiversité animale ?"
Thierry Lodé est professeur d’écologie évolutive et directeur de recherches à l’université Rennes-I. Grand spécialiste des sexualités animales, il a notamment publié La Guerre des sexes chez les animaux, La Biodiversité amoureuse et Pourquoi les animaux trichent et se trompent.
Via Bernadette Cassel
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Bernadette Cassel
March 2, 2022 11:59 AM
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... Le pénis du faux bourdon est à l'intérieur de son corps, on parle d'endophallus. Pendant l'accouplement, qui a lieu en plein vol, il s'agrippe à la reine et reverse et gonfle son pénis à l'intérieur de l'orifice qui contient le dard de la femelle. À ce moment-là, le faux bourdon est condamné, mais il meurt avec panache. En effet, l'éjaculation est explosive pour projeter ses quelque 90 millions de spermatozoïdes - nombre d'entre eux seront conservés dans une spermathèque et utilisés tout au long de la vie de la reine jusqu'à épuisement des stocks - vers les organes sexuels de la femelle. L'endophallus n'y résiste pas et est détruit dans le processus, tout comme le faux bourdon. Publié le 28/02/2022 Julie Kern [Image] Des faux bourdons morts au Canada après leur éjaculation explosive causée par la chaleur. Crédit : Emily Huxter, UBC
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Bernadette Cassel
September 1, 2018 4:25 AM
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Bernadette Cassel
September 15, 2017 6:36 PM
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C’est avec un immense plaisir que je prends connaissance chaque année des lauréats des Prix Ig Nobel, parodies de ceux décernés quelques semaines plus tard à Stockholm. Le nom de ces distinctions (prononcez Ignobel) joue sur le rapprochement entre les termes ‘Nobel’ et ‘ignoble’. Voici les heureux élus qui se sont vus primés lors d’une cérémonie qui a eu lieu jeudi 14 septembre 2017 au Sanders Theatre de la prestigieuse Université de Harvard (Cambridge, Massachusetts). 15 septembre 2017, par Marc Gozlan "... Notons que des entomologistes japonais, un biologiste brésilien et un zoologiste suisse ont obtenu le prix Ig Nobel de biologie pour leur découverte d’un « pénis féminin » et d’un « vagin masculin » chez une espèce d’insecte vivant dans une grotte au Brésil." (...)
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Bernadette Cassel
from Variétés entomologiques
February 3, 2016 9:26 AM
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Avec nos deux invités, nous allons revenir sur la science des organes génitaux. Ce sont des systèmes d'une grande complexité : aucune autre partie du corps n'évolue aussi vite que les parties intimes des animaux. Un domaine de la biologie évolutionniste relativement récent, introduit par le biologiste Eberhard dans les années 1980.
La sexualité animale - La Tête au carré, par Mathieu Vidard. France Inter, 02.02.2016
Avec Pierre Henri Gouyon, biologiste et Jean-François Dortier, sociologue
[Image] Édéage de libellule via Galerie de membres, partie1: arthropodes - Strange Stuff And Funky Things http://ssaft.com/Blog/dotclear/index.php?post/2009/12/09/Galerie-de-membres%2C-partie1%3A-arthropodes
Réf. : Dual Function of the Damselfly Penis: Sperm Removal and Transfer. Jonathan K. Waage. Science (1979).
→ Réécoute [libellules à 24 min 30] http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1229923
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Bernadette Cassel
August 5, 2014 5:15 AM
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GuruMeditation. « Quand il s’agit de sexe, les animaux ont développé une multitude d’astuces pour éviter de se mélanger avec d’autres espèces. Mais, dans certains cas, les similitudes entre les espèces sont tout simplement trop fortes, alors des processus internes, comme la capacité d’une femelle à détecter le sperme d’une autre espèce, pour choisir celui qui appartient à la sienne, doivent prendre le relais. C’est ce qui tend à se produire avec les vers Caenorhabditis, un genre de nématode. Malheureusement, cela ne fonctionne pas toujours, parfois les spermatozoïdes sont tout simplement trop rapide et les choses peuvent mal tourner. » « Asher Cutter, un biologiste évolutionniste à l’Université de Toronto et son équipe ont constaté que les gonades femelles peuvent être envahies par le sperme de mâles étrangers, conduisant à leur stérilité permanente et parfois la mort. »
[...]
« Comme ce phénomène n’a pas été décrit avant, les chercheurs le considèrent comme “sans précédent” dans le document. Mais certains aspects de ces observations ne sont pas tout à fait nouveaux, étant donné qu’il existe d’autres espèces animales où les spermatozoïdes se déplacent à travers la cavité du corps avant la fertilisation des ovules, un exemple dans le merveilleux article du Guru : “Et si on taillait au laser les épines du pénis de ce coléoptère ?”. Mais généralement, cette migration est un précurseur à la fertilisation, ce qui signifie qu’il ne provoque pas l’infertilité ou la mort. » [...] « L’étude publiée dans PLoS Biology : Intense Sperm-Mediated Sexual Conflict Promotes Reproductive Isolation in Caenorhabditis Nematodes. »
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Bernadette Cassel
April 18, 2014 12:24 PM
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Par Pierre Barthélémy. Passeur de sciences. Blog Le Monde. « On pourrait croire, à regarder la photo ci-dessus, que la personne chargée de la légende s'est trompée en indiquant le sexe des participants à cette séance de copulation. Mais non, il n'y a pas d'erreur. C'est bien la femelle qui, juchée sur le dos de son compagnon, est en train de pénétrer ce dernier. Pour la bonne et simple raison que, comme on l'apprend dans une étude publiée jeudi 17 avril par la revue Current Biology, chez les quatre espèces d'insectes cavernicoles qui forment le genre Neotrogla, c'est madame qui porte non pas la culotte mais le pénis. Et, bien sûr, monsieur en est dépourvu mais il dispose d'une cavité qui n'est pas sans rappeler un vagin. » « Chez ces petits insectes (entre 2,7 et 3,7 millimètres une fois adultes) découverts au Brésil en 2010, c'est tout l'accouplement qui est hors normes. La femelle est la plus entreprenante. Elle se saisit du mâle, le chevauche et, une fois qu'elle a introduit son membre dans la chambre génitale de son compagnon, elle fait gonfler son pénis. Ce dernier est couvert de petites épines qui, comme les barbelures d'un harpon, empêchent les deux sexes de se décoller – et le mâle de se soustraire à son devoir... Le lien est tellement solide que, lorsque les chercheurs ont essayé de séparer les deux partenaires, l'abdomen du malheureux mâle s'est arraché de son thorax... Une fois que l'acte a commencé, le duo est parti pour un marathon de sexe qui va durer... entre quarante et soixante-dix heures ! Un marathon durant lequel le membre de la femelle, contrairement à un pénis "habituel", ne va pas servir à expulser mais à drainer les spermatozoïdes stockés à l'intérieur du mâle. » « Pourquoi cette inversion des sexes ? Pour le comprendre, il faut connaître l'habitat de ces animaux. Les insectes du genre Neoglata vivent dans des grottes très sèches où l'on ne trouve quasiment rien à manger, si ce n'est les excréments et les carcasses des chauves-souris qui y nichent. Or, pour fabriquer les œufs qui donneront, une fois fécondés, leur descendance, les insectes femelles ont besoin d'un gros apport nutritionnel. Celui-ci est fourni par le mâle qui, comme c'est le cas chez d'autres insectes et chez certaines araignées, emballe ses gamètes dans un paquet cadeau comestible, une sorte de grosse capsule nommée spermatophore. En plus d'aspirer les spermatozoïdes, le pénis de la femelle lui permet donc aussi de faire le plein de calories. » [...] ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ In This Insect, Females Have Penises And Males Have Vaginas -
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Bernadette Cassel
October 31, 2013 6:19 PM
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"Savez-vous pourquoi les chimpanzés ont, proportionnellement à leur corps, des testicules plus gros que ceux des gorilles ? Parce que chez les premiers, une femelle peut s’accoupler avec plusieurs mâles, alors que chez les seconds, les femelles se reproduisent le plus souvent avec un seul mâle. C’est un exemple d’adaptation morphologique liée à la compétition spermatique. L’idée est que la rivalité entre mâles pour assurer la transmission de ses gènes à la descendance existe avant l’accouplement, pendant l’acte, mais également après, à l’intérieur même de la femelle ! Les chimpanzés ont de gros testicules pour produire une grande quantité de sperme afin de diluer celui des rivaux. Cette guerre post-accouplement a conduit à la sélection de nombreuses stratégies dont certaines sont très… ingénieuses, voire perverses. Quelques exemples avant d’en arriver à la bestiole du jour." Par Loïc Mangin. Best of bestioles, 05.08.2013 "Chez les agrions, des insectes proches des libellules et connus sous le nom de demoiselles, le pénis est une sorte de goupillon qui « nettoie » les voies génitales des femelles et ôte le sperme des précédents mâles. Autre stratégie, plutôt efficace : faire durer l’accouplement, afin de laisser le temps aux spermatozoïdes de féconder les ovules de la femelle. C’est ce que font certains phasmes, tel Necroscia sparaxes, qui peut rester dans la femelle près de… 80 jours. La mouche Drosophila bifurca a choisi une autre option : les mâles produisent des spermatozoïdes de six centimètres de longueur, soit 30 fois la longueur de l’individu ! La cellule empêcherait ainsi le passage à d’autres spermatozoïdes. A ce stade, plusieurs questions se posent. D’abord, la femelle participe-t-elle à cette compétition spermatique ? La réponse est oui. Chez les insectes, les femelles contrôleraient l’ouverture et la fermeture des spermathèques (les réceptacles à la semence mâle) afin de privilégier tel ou tel mâle. Autre interrogation, l’espèce humaine est-elle au-dessus de ces contingences ? Non, le gland, dont la taille est « surdimensionnée » par rapport à celle de la verge remplirait le même rôle que le goupillon chez les agrions ! » (...) [Image] Un mâle Drosophilia bifurca et son spermatozoïde géant enroulé autour de l’insecte. Crédit : S. Pitnick
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Précédemment :
https://academic.oup.com/icb/article-abstract/62/3/559/6602356
Lire aussi
→ Tabou du clitoris : et oui, les serpents en ont aussi ! - GuruMeditation, 15.12.2022 https://www.gurumed.org/2022/12/15/tabou-du-clitoris-et-oui-les-serpents-en-ont-aussi/
→'organes génitaux mâles et femelles' in EntomoScience | 15 scoops https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=organes+g%C3%A9nitaux+m%C3%A2les+et+femelles