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Bernadette Cassel
January 9, 2024 11:08 AM
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... Ce que retient l’histoire est parfois déformé par le sexisme de ceux qui l’écrivent. N’en déplaise aux biographes de Bernard, l’antivivisectionnisme n’est pas que l’œuvre d’une épouse « déçue » d’un mariage arrangé pour maintenir financièrement la carrière de son époux. N’en déplaise à Claude Bernard, l’antivivisectionnisme était bel et bien présent au sein de la communauté scientifique de l’époque et pas simplement une préoccupation « oiseuse ». Il est important de redresser l’injustice créée par ces biographes à propos de Fanny Martin et de ses filles, mais aussi à propos des mouvements antivivisectionnistes dans leur ensemble. by Juliette Ferry-Danini | Jan, 2024 "Comme je le raconte au début de Pilules roses, au moins deux visions épistémologiques de la médecine se sont opposées au cours de son histoire : d’un côté l’idée qu’il faut connaître les mécanismes…" [Image] Illustration de Fanny Martin par Brittany Brooks https://unboundproject.org/fanny-martin/ ------- NDÉ via Dr. Juliette sur X, 03.01.2024 https://twitter.com/FerryDanini/status/1742583999556415860
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Bernadette Cassel
from Revue de presse
June 23, 2023 7:18 AM
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EXCLUSIF - Dans une interview à Challenges, Alexandra Palt analyse la situation des femmes scientifiques dans le monde. La Fondation L’Oréal, dont elle est directrice générale, est depuis 25 ans partenaire de l’UNESCO pour mettre en lumière et soutenir leurs travaux de recherche.
Via Université de Toulouse
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Bernadette Cassel
February 3, 2023 7:24 AM
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Si John Tyndall est considéré comme un pionnier de l’étude de l’effet de serre, une Américaine oubliée par l’histoire avait quelques années d’avance sur lui. Par Manuel Peinado Lorca (The Conversation) 2 janvier 2023 à 10h04 Mis à jour le 4 janvier 2023 "En 1859, le physicien irlandais John Tyndall est le premier à découvrir que des molécules de gaz comme le dioxyde de carbone, le méthane et la vapeur d’eau (que l’on appelle aujourd’hui gaz à effet de serre ou GES) bloquent la radiation infrarouge. On le considère comme le premier scientifique à avoir prédit les impacts que provoqueraient sur le climat de petits changements dans la composition atmosphérique. C’est du moins ce que l’on enseigne dans les facultés de sciences du monde entier. Sans rien enlever aux recherches de Tyndall ni à celles, postérieures, du prix Nobel suédois Steven Arrhenius, auquel est attribuée la découverte de l’effet de serre, les chercheurs contemporains négligent le travail d’Eunice Newton Foote (1819-1888). Selon le récit fait par Leila McNeill dans le Smithsonian, cette scientifique réalisa ses expériences en 1856, trois ans avant que Tyndall ne présente ses résultats et quarante avant qu’Arrhenius ne dévoile les siens." (...) ------- NDÉ Illustration "Pour une femme comme Eunice Foote, qui était aussi une activiste du mouvement en faveur des droits des femmes, il n’a pas dû être agréable d’être évincée de la présentation de sa propre découverte. The Road to Seneca Falls de Judith Wellman montre que Foote signa la Déclaration de sentiments de Seneca Falls de 1848, et fut désignée aux côtés de la fameuse activiste et abolitionniste Elizabeth Cady Stanton pour éditer les actes de la Convention destinés à sa publication. Comme les nombreuses autres scientifiques que l’histoire a oubliées, son destin illustre les formes de discrimination qui ont longtemps maintenu les femmes dans l’arrière-boutique de la science." - Eunice Foote, la première scientifique (et suffragette) à avoir théorisé le changement climatique - De theconversation.com - 25 décembre 2022, 17:05
[Image] Liste de femmes et d’hommes qui signèrent la Déclaration de Sentiments lors de la première Convention des Droits de la Femme, à Seneca Falls, New York, 19 et 20 juillet 1848. Le nom d’Eunice Newton Foote figure en cinquième position dans la colonne de gauche. Library of Congress
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Bernadette Cassel
February 2, 2022 6:05 AM
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Une visite guidée dans les rues proches de la bibliothèque universitaire qui portent le nom de 7 femmes scientifiques (Hypatie d’Alexandrie, Hélène Richard-Foy, Rose Dieng-Kuntz, Sébastienne Guyot, Rosalind Franklin, Marianne Grunberg-Manago, Huguette Delavault) pour découvrir ces personnalités et les centres de recherche du campus Rangueil. Leur rendre hommage c’est aussi l’occasion de parler de la place des femmes dans la science d’hier et d’aujourd’hui, et de découvrir plusieurs centres de recherche de réputation internationale. Déambulation dans l’univers des femmes scientifiques Une action proposée par l’association Femmes & Sciences en partenariat avec l’Université Toulouse 3 - Paul Sabatier Départs à 10h, 12h, 13h, 15h le 8 mars à l’intersection de la rue Hypathie et de l’allée Huguette Delavault sur le campus de Rangueil (118 route de Narbonne, Toulouse)
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Bernadette Cassel
September 26, 2021 7:00 AM
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La sociologue Clémence Perronnet a travaillé sur la disparition des filles et des jeunes issus des classes populaires des filières scientifiques, pourtant réputées plus égalitaires. Elle évoque les mécanismes d’exclusion et de censure sociale qui, selon elle, expliquent cette attrition. Propos recueillis par David Larousserie et Hervé Morin Publié hier à 18h30, mis à jour le 26.09.2021 à 06h07 (abonnés) "Doctoresse en sociologie et maîtresse de conférences en sciences de l’éducation à l’Université catholique de l’Ouest, Clémence Perronnet retranscrit dans La bosse des maths n’existe pas (Autrement, 272 p., 19 euros) les résultats de ses travaux de thèse sur le goût des enfants pour les sciences. Elle estime que l’attrition des filles et des enfants des classes populaires dans les filières scientifiques est le fruit de mécanismes d’exclusion et d’une forme de censure sociale qu’elle appelle à combattre. Le goût pour les sciences semble s’évaporer très tôt chez les filles et les enfants des classes populaires. Vous apportez de nouvelles explications à cette situation. Comment êtes-vous arrivée à ce constat ? Par le terrain, peut-être le meilleur point de départ. J’ai commencé cette enquête sociologique dans des classes de CM1 que j’ai retrouvées ensuite en 5e, à Lyon. La question était de savoir pourquoi il y a si peu de filles en sciences. L’hypothèse de départ, qui a été invalidée assez vite, était que c’était sans doute qu’elles ont moins de pratiques culturelles liées aux sciences. J’ai été invitée par une association de médiation scientifique qui portait un projet avec des écoles du réseau d’éducation prioritaire, si bien que je me suis aussi posé la question pour les jeunes des classes populaires, filles et garçons. Dans ce profil social-là, c’était les filles qui avaient le plus de loisirs scientifiques hors de l’école, comme regarder les émissions de vulgarisation telles que « C’est pas sorcier ». C’était les filles qui me disaient : « Les sciences, moi j’aime ça, je veux y aller, je peux en faire, ça me passionne ! » Un enthousiasme qui s’estompait par la suite. Vous décrivez ce décrochage au moment du collège. Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là ? (...)"
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Bernadette Cassel
April 4, 2021 8:22 AM
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La physicienne Jess Wade se bat pour donner plus de visibilité aux femmes dans les sciences ! Mais pourquoi est-ce si important ? IngEnieuse.ch - La technique, un défi au féminin HES-SO Haute école spécialisée de Suisse occidentale [Image] Crédit : Thomas Angus. via Jessica Wade, celle qui donne une existence aux femmes sur Wikipédia. Par Alizée Vincent 1 juin 2020 https://www.causette.fr/feminismes/combats/jessica-wade-celle-qui-donne-une-existence-aux-femmes-sur-wikipedia "En parallèle de son job de physicienne, la Londonienne Jess Wade passe son temps à repeupler Wikipédia de profils féminins. Elle met en lumière les femmes de sciences, mais aussi les scientifiques racisé·es ou membres de la communauté LGBTQI+. On vient de fêter son millième ajout. Tchin !"
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Bernadette Cassel
February 12, 2021 11:32 AM
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Moins de 30 % des chercheur·euses dans le monde sont des femmes*. La journée internationale des femmes et des filles de science, le 11 février, destinée à promouvoir les carrières scientifiques auprès de celles-ci, est l’occasion de mettre en lumière les femmes de science d’INRAE. Femmes de science à INRAE INRAE INSTIT, 10.02.2021 "Des exemples de femmes de sciences, en voici cinq parmi tant d’autres. Ils illustrent la diversité de nos métiers, des carrières exemplaires, des travaux d’excellence salués par la communauté scientifique, ou tout simplement la passion qu’éprouvent ces femmes pour les sciences." Leurs portraits : > Maria Héléna-Ramos, hydrologue > Akiko Sugio, chercheuse en pathologie végétale > Blandine de Lauzon-Guillain, épidémiologiste > Charlotte Sinding, chercheuse en neurosciences > Véronique Brault, virologue et directrice de l'unté Santé de la Vigne et Qualité du Vin d'INRAE
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Bernadette Cassel
December 26, 2020 12:23 PM
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Miriam Rothschild est une autorité mondiale sur les puces. Elle est la première à étudier le mécanisme du saut chez ces animaux. Elle étudie également leur cycle reproductif qui, chez les lapins, est relié aux variations hormonales de leur hôte. Elle fait paraître environ 350 publications en entomologie, en zoologie et sur des sujets variés. Wikipédia - La dernière modification de cette page a été faite le 6 septembre 2020 à 20:11. "Elle fait partie de l’école de génétique d’Oxford durant les années 1960, elle y rencontre E. B. Ford (1901-1988). Elle est l’une des rares femmes supportées par ce généticien. Elle participe à la campagne de Ford pour la légalisation de l’homosexualité. Miriam Rothschild s’implique également dans la protection de l’environnement en Grande-Bretagne, notamment de la flore et des papillons. Elle est la conseillère pour les plantations du Prince Charles à Highgrove House." [Image] Miriam Louisa Rothschild est à la droite sur la photo (prise en juillet 1988) [Catégories : Biologiste britannique - Entomologiste britannique - Zoologiste britannique - Membre honoraire de la Zoological Society of London - Dame commandeur de l'ordre de l'Empire britannique - Étudiante du King's College de Londres - Famille Rothschild - Naissance dans le Northamptonshire - Naissance en août 1908 - Décès en janvier 2005 - Décès à 96 ans]
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Bernadette Cassel
October 3, 2020 2:21 PM
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November 15, 2019 4:52 AM
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Avec seulement 28 % de femmes chercheuses, la France fait figure de mauvais élève en Europe. Pourquoi ce pourcentage si faible ? Comment l’améliorer ? ParJulie Mendret et Martine Lumbreras, 18.09.2019 Vers une nouvelle génération plus libre "Cependant, les nouvelles générations s’affranchissent petit à petit de ce poids. En outre, celles qui franchissent cet obstacle obtiennent de très bons résultats, ainsi la recherche d’excellence dans le secteur public réalisée par des femmes (qui représentent 39 % des chercheurs dans le public) est désormais largement reconnue puisque, ces dernières années, les organismes publics de recherche ont décerné 42 % des plus hautes distinctions à des femmes. L’objectif du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est de parvenir à 40 % de femmes dans les filières scientifiques dès la rentrée 2020. Pour cela, il s’appuie en particulier sur des initiatives comme celles proposées par notre association Femmes & Sciences qui a pour objectifs d’inciter les jeunes filles à s’orienter vers les carrières scientifiques et techniques et de renforcer la position des femmes dans ces métiers." (...) [Image] Proportion d’hommes et de femmes au cours d’une carrière académique typique (étudiants, employés administratifs, techniciens, chercheurs) dans l’Europe des 28, 2013-2016. La classification internationale type de l’éducation ISCED est une classification des différents niveaux d’éducation qui peut s’appliquer pour tous les pays, niveau 6 = baccalauréat niveau 7 = maîtrise niveau 8 = doctorat. She Figures 2018, Author provided
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Bernadette Cassel
May 26, 2019 6:09 AM
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La société Française de parasitologie SFP réunit des spécialistes, médecins, chercheurs, vétérinaires qui s’intéressent à tous les aspects des parasitoses via Parasite - The Journal sur Twitter, 22.05.2019 https://twitter.com/ParasiteJournal/status/1131228738832752647 "Marie-Laure Dardé, M.D., Ph.D., is professor of Parasitology and Mycology in the Faculty of Medicine of Limoges (France) and is at the head of the Department of Parasitology at the University Hospital of Limoges, in charge of the routine diagnosis of human toxoplasmosis. She has been involved in Toxoplasma strain genotyping for many years. She manages, together with the Laboratory of Parasitology of Reims University (France), the BRC ToxoBS (Biological Resource Centre for Toxoplasma Strains) and the network of French laboratories for strain and clinical data collection. She works on the association between Toxoplasma genotypes and outcomes of human toxoplasmosis and has described severe forms of toxoplasmosis in immunocompetent patients in French Guiana. Studies performed by her team in molecular epidemiology contributed to the knowledge of geographical differences in the distribution of Toxoplasma genotypes. More recently, she performed research on Toxoplasma detection in wild and domestic animals and in water." Elle est également : - Ancienne Présidente de la la SFP - Membre du Comité Éditorial de Parasite - et l'une de ses reviewers·euses les plus actives - Co-responsable de l’axe Neuroparasitoses PU-PH - IENT - Autrice d'une thèse, elle a dirigé 8 thèses, a été présidente de jury pour 4 thèses, a été rapporteuse pour 5 thèses, a été membre de jury pour 1 thèse - (...)
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Bernadette Cassel
March 20, 2019 2:41 PM
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Tel ou tel médicament a-t-il été élaboré en étudiant son effet sur les femmes ? Pourquoi les assistants personnels virtuels ont-ils des prénoms féminins ? Des chercheuses s'interrogent et plaident pour une meilleure prise en compte du genre dans la recherche et l'innovation. Pascale Mollard-Chênebenoit Agence France-Presse, 17.03.2019 "À l'occasion de la 21e édition du Prix L'Oréal-Unesco pour Les Femmes et la Science, qui remis la semaine dernière à Paris à cinq chercheuses de cinq régions du monde, plusieurs scientifiques ont expliqué comment «les biais liés au genre» avaient un impact sur les résultats de la recherche. C'est particulièrement lourd de conséquences dans le domaine de la santé. « Les hommes et les femmes ne présentent pas les mêmes symptômes lors d'une crise cardiaque », a rappelé Londa Schiebinger, professeure d'histoire des sciences à Stanford University (Californie). Or, pendant longtemps on a pensé qu'il s'agissait avant tout d'une maladie masculine et les tests de diagnostic ont été conçus en conséquence. Résultat : la maladie est encore souvent mal diagnostiquée chez les femmes. « En médecine, historiquement, le corps de l'homme blanc a été considéré comme la norme, celui des femmes étant analysé après coup et souvent étudié comme une déviation de la norme, ajoute cette scientifique, directrice du projet Gendered Innovations in Science, Health and Engineering à Stanford. Or on se rend compte qu'en matière de recherche, il faut travailler à la fois sur l'homme et la femme, les animaux mâles et femelles », y compris au niveau des cellules souche. Nous avons absolument besoin de chercheurs qui prennent en considération le sexe et le genre en science.» « Les femmes ne sont pas juste de petits hommes. Il est temps d'y faire attention notamment lors de la mise au point de médicaments », relève la professeure Cara Tannenbaum, directrice scientifique de l'Institut de la santé des femmes et des hommes (ISFH) au Canada." (...) [Image] What is Gendered Innovations? | Gendered Innovations https://genderedinnovations.stanford.edu/what-is-gendered-innovations.html
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Bernadette Cassel
December 14, 2018 11:34 AM
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Pour convaincre les jeunes filles que toutes les voies d’études leur sont ouvertes et qu’elles ont le droit d’avoir de l’ambition dans leurs parcours professionnels à venir, nous organisons une journée spécifiquement destinée aux lycéennes afin de les faire rencontrer des femmes techniciennes, ingénieures et chercheures travaillant des domaines technologiques et scientifiques variés, dans le public comme dans le privé. Cette rencontre est prévue le vendredi 8 mars 2019, date symbolique de la Journée Internationale des droits des femmes, dans l’amphithéâtre Mérieux de l’ENS de Lyon. Comme l’an dernier, l'événement accueillera entre 450 à 500 lycéennes.
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Bernadette Cassel
July 23, 2023 1:33 PM
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Les femmes brillent par leur absence dans l’histoire des sciences. Et c’est une injustice selon les historiennes Anna Reser et Leila McNeil. Leur livre nous présente une impressionnante galerie de portraits de femmes, anonymes ou méconnues, «qui ont changé la science». Histoire des sciences, Notes de lecture Pierre Potier, 30 mai 2023 Morceaux choisis : Dans les mondes antique et médiéval, les femmes sont guérisseuses et sages-femmes, et les plantes médicinales sont leur chasse gardée. Leur accès à l’éducation et à la vie publique est fermé. A partir du XVIIe siècle, quelques-unes parviennent à percer la muraille. Maria Cunitz publie un livre de calculs d’astronomie en allemand (1650), destiné à un public profane, et corrige même des erreurs du grand Kepler. Nicole Lepaute, épouse de l’horloger de Louis XV, calcule avec succès la date du retour de la comète de Halley, recueillant les éloges publics de l’astronome Lalande. Marie-Anne Lavoisier, l’épouse du grand chimiste, traduit pour son mari les chimistes anglais et illustre ses livres. «Il est probable qu’il ne serait arrivé à rien sans l’aide de Marie-Anne», déclarent les auteures sans toutefois étayer cette affirmation discutable. La botanique est le domaine privilégié des femmes. La naturaliste allemande Maria Merian part au Suriname, à 52 ans, seule avec sa fille, pour y étudier les insectes (1699) durant vingt-et-un mois. Elle en tire un magnifique ouvrage, Metamorphosis, un chef-d’œuvre de l’histoire naturelle. Merian était aidée au Suriname par des esclaves, et les auteures déplorent, avec leurs yeux du XXIe siècle, «l’absence de vergogne des scientifiques européens qui exploitent à leur compte les savoirs des personnes qu’ils asservissaient». Première femme à faire le tour du monde, la Française Jeanne Barret a dû se travestir en homme au départ de l’expédition scientifique dirigée par Louis de Bougainville (1766). A son retour, la Marine royale lui accorde le titre de «femme extraordinaire», et une retraite !" (...)
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Bernadette Cassel
March 8, 2023 12:31 PM
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Banque de données sur l’invisibilisation de la pensée scientifique des femmes (d’un certain « plafond de verre » dans le monde universitaire) Mise à jour au 22 juin 2020 Vous pouvez la consulter également ci-dessous par rubrique. 1. Absence de citation Ne pas mentionner les travaux d’un chercheur vous ayant précédé est un procédé classique d’élimination symbolique des concurrents dans le monde intellectuel. Il semble que ce procédé soit particulièrement fréquent s’agissant des concurrentes. Pourquoi, alors qu’une prime de sérieux devrait être accordée d’emblée à l’abondance des lectures et à la précision des sources, semble-t-il plus avantageux à un chercheur de s’abstenir de mentionner celles-ci lorsque cela l’obligerait à citer une femme ? Lire la suite 2. Bibliographies lacunaires Les bibliographies sont des outils stratégiques de mise en visibilité des travaux sur lesquels s’appuie une contribution, donc de repérage du champ notionnel utilisé et de traçabilité des sources. Les lacunes y sont, bien sûr, inévitables – mais pourquoi celles-ci touchent-elles particulièrement les publications dues à des femmes ? Lire la suite 3. Minimisation de l’influence Il arrive que des chercheurs s’enthousiasment sincèrement pour les travaux d’une collègue. Mais il arrive aussi qu’ils oublient ensuite d’où ils viennent, ce qui revient à minimiser l’influence qu’ils ont pu exercer, y compris sur eux-mêmes. Lire la suite 4. Déni d’antériorité Certes, « les idées sont de libre parcours », comme le stipule la loi, mais leur formulation constitue, elle, une « œuvre de l’esprit », dotée d’un auteur ainsi que d’un lieu et d’une date de publication. Cette dernière donnée est cruciale dans le monde intellectuel, car elle permet d’organiser la mise en valeur des contributions en fonction de ce critère primordial qu’est l’antériorité. Refuser de reconnaître celle-ci est un classique des mauvaises manières académiques – lesquelles sont encore plus courantes dès lors qu’elles visent une femme. Lire la suite 5. Déni d’originalité Traditionnellement les femmes sont perçues soit comme « inspirantes » (les muses), soit comme « inspirées » (par quelqu’un d’autre), mais non pas comme créatrices à l’origine de leur propre création. Ont-elles inventé quelque chose ? C’est probablement qu’il y a un homme derrière… Lire la suite 6. Condescendance Lorsque la situation ne permet pas l’invisibilisation pure et simple, ni l’imputation à autrui, ni le dénigrement, reste une ressource éprouvée pour minimiser l’apport de quelqu’un : la condescendance. Surtout lorsque le quelqu’un en question est une quelqu’une… Lire la suite 7. Pillage, appropriation, plagiat Une fois invisibilisée, rabaissée, minimisée, une contribution intellectuelle est évidemment plus facile à piller : l’appropriation se fait sans même, probablement, avoir à y penser… « Seeing your ideas live in the work of others », mentionne le manifeste des Guerrilla Girls parmi“The Advantages of Being a Woman Artist”… Lire la suite 8. Effacement délibéré On peut se demander quelle est la part de conscience ou d’inconscience dans ces pillages et appropriations dont les femmes sont les premières victimes. Il arrive toutefois que l’effacement soit parfaitement délibéré. Lire la suite 9. Déni d’invisibilisation Si certains procèdent sciemment à l’invisibilisation des contributions de celles qui ne leur paraissent pas mériter la lumière, d’autres le font, semble-t-il, en toute bonne foi : ce n’est pas qu’ils ne veulent pas les voir, mais c’est qu’ils ne voient même pas qu’ils ne les voient pas… C’est le comble de l’invisibilisation : elle reste invisible y compris à ceux qui la pratiquent. Comme dit l’adage : « Quand on ne voit pas ce qu’on ne voit pas, on ne voit pas qu’on ne le voit pas ». Lire la suite 10. Sexisme au féminin Le sexisme est la chose au monde la mieux partagée, y compris par des femmes : même celles qui sont promptes à dénoncer le « machisme » des hommes ne se privent pas d’invisibiliser leurs consœurs… L’on ne parle jamais assez du sexisme de certaines femmes ! Lire la suite 11. Accusation de prétention Réclamer d’être citée proportionnellement à ses apports conceptuels n’est pas forcément perçu comme une demande légitime de justice, mais peut apparaître comme une forme de prétention ou de focalisation sur d’insignifiantes blessures d’amour-propre, voire comme un aveuglement quant à sa propre visibilité. Lire la suite 12. Résultat : retard à la reconnaissance « Knowing your career might pick up after you’re eighty », mentionne aussi le manifeste des Guerrilla Girls parmi “The Advantages of Being a Woman Artist”… Dans le monde académique, il serait intéressant de comparer les âges d’accès aux principaux indicateurs de reconnaissance entre hommes et femmes, à niveaux équivalents de publication. On découvrirait probablement qu’il vaut mieux pour cela avoir de la moustache – soit parce qu’on est un homme, soit parce qu’on est âgée… Lire la suite
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Bernadette Cassel
from Femmes et informatique
March 10, 2022 12:11 PM
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Rôles modèles : l'influence des femmes dans le numérique a souvent été décisive. Rencontre avec celles qui ont changé et changent encore la donne. [Image] Hedy Lamarr (1914 – 2000) : l’ancêtre du wifi
Via Florence Sèdes
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Bernadette Cassel
January 3, 2022 11:08 AM
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Le thème abordé cette année s’intéresse à la manière de raconter la science en temps de crise. À l’heure où science et technologie sont au cœur des enjeux sociétaux (climat, énergie, 5G, biotechnologies, vaccination, etc.), la façon dont les médias ont couvert la pandémie de COVID interroge. Comment expliquer la délétère cacophonie sanitaire qui s’est installée ? Quelle a été la place des journalistes scientifiques dans les rédactions ? Fallait-il laisser le traitement de cette information aux « experts », et lesquels ? SIF Posted on 13/12/2021 Pour l’avenir de notre santé comme de notre démocratie, il apparaît indispensable d’améliorer le traitement des questions et des controverses scientifiques. Date : le 25 janvier 2022 Lieu : la Bibliothèque nationale de France et en live-streaming sur la chaîne YouTube de Science et Média Programme complet : http://www.sciencesetmedias.org/ Inscription (gratuite mais obligatoire) sur http://www.sciencesetmedias.org/inscriptions.php
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Bernadette Cassel
June 12, 2021 10:35 AM
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Avec cette sélection de bandes dessinées, partons à la découverte de la vie de ces inventrices, chirurgiennes, aviatrices, volcanologues... Ces femmes qui font la science. Sélections documentaires - Ressources en ligne - Chercher, trouver - Bibliothèque - Lieux ressources - Au programme - Cité des sciences et de l'industrie via Twitter, 05.06.2021 [Image] Calpurnia, volume 2 Daphné Collignon, d'après le roman de Jacqueline Kelly, Rue De Sèvres, 2020, 83 p. Cote bibliothèque : JV1 2 CALPU "En 1899, Calpurnia Tate, 11 ans, habite au Texas, dans le comté de Cadwell. Avec l’aide de son grand-père, un naturaliste, elle observe les sauterelles, les lucioles ou les opossums et développe son esprit scientifique. Elle se pose mille questions et se demande si la science peut être une voie sur le chemin de la liberté pour une jeune fille à l'aube du XXe siècle." [Electre] Retrouvez ce document dans le catalogue de la bibliothèque.
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Bernadette Cassel
March 24, 2021 11:29 AM
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Une étude suggère que les femmes seraient plus productives et privilégieraient les solutions à finalité sociale, rejetant les innovations « gadgets ». Séverine Le Loarne-Lemaire ; Adnane Maalaoui ; Andreas Kallmuenzer ; Gaël Bertrand et Myriam Razgallah, 23.03.2021
"En composant moins de 30 % d’une promotion d’ingénieurs ou de chercheurs en sciences dites dures, les femmes sont les grandes absentes des processus d’innovation technologique. Un déficit à combler qui peut toutefois apparaître comme une bonne nouvelle pour répondre au défi climatique, car elles peuvent permettre d’accélérer la recherche de solutions innovantes. Il existe donc une marge de manœuvre. C’est ce qui ressort de notre recherche sur les enjeux de l’innovation pour lutter contre le changement climatique qui vient de paraître dans la revue Technological Forecasting & Social Change. Notre analyse se fonde sur une étude systématique des 1 275 articles publiés depuis 1975 dans les revues classées dans la Harzing List (agrégat des différents classements de revues scientifiques en management dans le monde)." (...)
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Bernadette Cassel
from FLEursdeFLE
February 11, 2021 6:07 PM
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Des femmes scientifiques, on en voit peu... Pourtant, les filles ne sont pas moins douées en sciences ! Pour encourager les filles à choisir des métiers scientifiques, l'ONU a fait du 11 février la Journée internationale des femmes et des filles de sciences.
Via Gábor Kántor
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Bernadette Cassel
December 16, 2020 2:00 AM
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Le 23 novembre 2020, le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L'Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science a récompensé 20 femmes scientifiques africaines. Alors que les Africains ne représentent que 2,4% des chercheurs dans le monde, les femmes scientifiques du continent représentent l’espoir d’un changement de cette dynamique. Par TV5MONDE, 27.11.2020 Extrait : Y a-t-il des disciplines dans lesquelles les femmes scientifiques africaines s'illustrent tout particulièrement ? "On voit très clairement que leurs sujets de recherche sont liés aux défis auxquels le continent fait face. Elles font donc beaucoup de recherche dans le domaine médical ou encore en biologie, en phase avec les besoins du continent : le paludisme, les maladies infectieuses, la résistance aux antibiotiques. On trouve également, au sein de notre palmarès, des recherches liées aux problématiques agricoles, au changement climatique ou encore à la sécurité alimentaire. Enfin, on constate, notamment cette année, l’émergence de chercheuses dans le secteur informatique ou encore dans l’astronomie."
[Vidéo] Retrouvez le portrait de Tsarasoa Andrianinarivomanana, jeune scientifique malgache spécialisée dans le rôle du moustique dans la transmission du paludisme.
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Bernadette Cassel
March 9, 2020 7:09 PM
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Edith Heard est directrice générale du Laboratoire de biologie moléculaire européen (EMBL), chaire d'épigénétique et mémoire cellulaire au Collège de France, et ancienne directrice de l'unité de Génétique et biologie du développement à l'Institut Curie.
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Bernadette Cassel
November 14, 2019 11:20 AM
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Et si l’insuffisante valorisation de la science au sein de la société était due à une difficulté à la valoriser comme un « travail » ? Par Jean-Yves Ottmann et Claire Picque-Kiraly, 11.11.2019 "La France est reconnue au niveau mondial pour l’excellence de ses chercheurs. Pourtant, des mouvements récents mettent en évidence la difficile valorisation de ce métier. Et si cette insuffisante valorisation de la science au sein de la société était due à une difficulté à la valoriser comme « travail » ? La face cachée des découvertes scientifiques Faire de la recherche est une activité complexe qui nécessite d’accomplir de nombreuses tâches imbriquées, parfois ingrates ou fastidieuses. Pour produire un résultat, le chercheur mène d’abord un travail de bibliographie et de veille constant et exhaustif. Puis il conduit des expérimentations, faites d’essais et d’erreurs. Expérimenter nécessite de l’ingéniosité, parfois du bricolage à « la paillasse » et l’entretien d’un matériel dont l’acquisition n’est pas toujours garantie par son laboratoire ou son organisme de recherche. Ce travail aboutit à des publications. Elles sont le support de la diffusion des découvertes réalisées. Il faut donc les rédiger. Un article de 10 pages peut ainsi résumer un travail de plusieurs années. Ce document est ensuite soumis aux pairs, aux relecteurs des revues et journaux scientifiques qui le critiquent, demandent de le modifier ou parfois le rejettent. Il s’agit alors de reprendre la rédaction pour, un jour, espérer voir le résultat final publié. Par ailleurs, le travail de recherche peut parfois se concrétiser sous la forme de prototypes : il s’agit de la première étape vers des brevets ou une industrialisation. Tout cela n’est évidemment possible que si le programme peut être financé, ce qui nécessite souvent de nombreuses heures de recherche de fonds et subventions et de travail administratif. Chacune de ces activités mobilise ainsi des acteurs différents – techniciens, ingénieurs, chercheurs, doctorants – et des compétences multiples. Il s’agit bien d’un travail, quotidien, parfois complexe dont chacune des tâches est indispensable pour pouvoir « produire une découverte scientifique ». Mais ce travail concret est souvent oublié, peu valorisé et surtout méconnu par la société. En effet, le public ne connaît souvent du travail scientifique que les conséquences de la découverte, et au mieux le nom d’un scientifique l’ayant porté. Si tout le monde connaît Pasteur et Einstein, qui connaît Watson et Crick ou Coppens, Johanson et Taïeb ? Quid des techniciens de recherche, ces « petites mains » invisibles qui ont préparé voire réalisé les expérimentations ? Sans même évoquer la situation des femmes chercheures…" (...)
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Bernadette Cassel
May 16, 2019 12:02 PM
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Avec Request a Scientist, ses deux co-fondatrices espèrent voir les panels des conférences et séminaires se diversifier et faire enfin une place aux femmes. Par Mathilde Sallé de Chou, 15.05.2019. Mis à jour le 16.05.2019 "Nul besoin d’être un expert pour le constater : dans le milieu des sciences, les femmes sont largement sous-représentées. Pour y remédier, deux américaines ont créé une banque de données de femmes expertes et spécialistes prêtes à prendre la parole en public dans les universités, les conférences ou les médias." [Image] Members of 500 Women Scientists pose at a June 2018 board meeting. via "Female scientists start a database to showcase their work. Over 9,000 women join them" | GMA, 07.05.2019 https://www.goodmorningamerica.com/living/story/female-scientists-start-database-showcase-work-9000-women-62781410
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Scooped by
Bernadette Cassel
December 22, 2018 1:46 PM
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Le magazine Nature a distingué Valérie Masson-Delmotte, plaéoclimatologue au CEA, en la plaçant parmi les 10 scientifiques qui ont le plus marqué le monde en 2018. Publié le 21.12.2018 "Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CEA-CNRS-UVSQ Paris Saclay/IPSL) et co-présidente du groupe n°1 du Giec, a été couronnée par la revue Nature aux côtés de neuf autres personnalités scientifiques ayant toutes marqué le monde en 2018." [Image] Valérie Masson-Delmotte: Earth monitor A climatologist was a driving force behind the IPCC’s stark report on global warming. Credit: Laurence Geai for Nature ___________________________________________________________________
D'autres articles :
• Valérie Masson-Delmotte, une climatologue parmi les dix scientifiques de l’année - La Croix, 19.12.2018 https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sciences/Valerie-Masson-Delmotte-climatologue-parmi-dix-scientifiques-lannee-2018-12-19-1200990602
• Valérie Masson-Delmotte, climatologue tempérée, 28.11.2018 https://www.franceculture.fr/ecologie-et-environnement/valerie-masson-delmotte-climatologue-temperee
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'vivisection' in EntomoScience
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'éthique animale' in EntomoScience