Les collemboles étaient autrefois considérés comme des insectes, mais ce n'est plus le cas. Découvrez ce qui différencie ces invertébrés.
Publié le 6 juillet 2020 à 7h00 Mis à jour le 29 juin 2021
Par Sébastien Poiret
"Les collemboles ne sont pas les invertébrés les plus connus. La faute à leur petite taille et leur mode de vie. Ces arthropodes vivent pour la plupart dans le sol. Ils participent grandement à son élaboration en mangeant les déchets organiques de la terre. On peut parfois les observer à la surface et les voir faire des bonds remarquables pour leur taille. Leur secret ? La furca, un organe en forme de fourche repliée sous leur abdomen et retenu par un genre de pince. Une fois cette furca relâchée, elle propulse le collembole dans les airs pour un saut pas forcément maitrisé mais très rapide. C'est la présence de cette furca, et d'autres détails qui font que bien qu'ils aient six pattes on ne les considère pas comme des insectes."
Découvrez les gerris, ces punaises qui se cachent sous le nom trompeur d'araignée d'eau. Nos clés pour être sur de bien les identifier.
Sébastien Poiret
Publié le 15 juin 2020 à 7h00
Mis à jour le 3 juin 2022
"Plus on s'approche de la surface d'une mare, plus on peut voir de vie. Sur la surface de l'eau de nombreuses bêtes surfent sur l'eau. Toutes ces bêtes sont appelées à tort "araignées d'eau". Sauf que toutes ne sont pas des araignées. Le plus célèbre de ces invertébrés est le gerris. Loin d'être une araignée, c'est un insecte. Plus précisément, c'est une punaise. Les hémiptères sont bien représentés parmi les insectes aquatiques, c'est le cas des ranatres ou encore de la notonecte.
Il existe cependant des araignées qui vivent sur l'eau. La plus connue et remarquable est la dolomède, qui comme le gerris marche sur l'eau.
Comment différencier un gerris d'une araignée dolomède ?
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Introduite pour lutter contre les pucerons, la coccinelle asiatique est aujourd'hui bien implantée en France et en Suisse, au point de devenir invasive. Très variable aussi bien par la couleur que le nombre de points, elle peut ressembler à beaucoup d'espèces de coccinelles autochtones, y compris les plus communes. La coccinelle à sept points, star locale de ces coléoptères souffre beaucoup de la présence de sa cousine asiatique beaucoup plus compétitive. La coccinelle asiatique est même devenue largement plus commune que sa cousine autochtone.
Coccinelles, des insectes méconnus - Gros plan #46
Publié le 3 mars 2022 à 12h37
La coccinelle à sept points est toujours rouge. Elle a sept points noirs et deux taches blanches sur les élytres. Son prothorax est noir avec deux taches blanches et son corps est mat.
La coccinelle asiatique est très variable. Ses élytres peuvent être oranges, rouges ou noires avec zéro à 19 points. Son prothorax est noir et blanc avec des motifs variables et elle a le corps brillant.
Cet animal à huit pattes est-il une araignée ou un opilion ? Découvrez comment distinguer ces deux arachnides !
Publié le 18 octobre 2021
Mis à jour le 21 octobre 2021
Sébastien Poiret
Certains les craignent, d'autres les admirent. Les arachnides sont des animaux fascinants à de nombreux égards. Araignées, scorpions et acariens sont les plus connus, mais c'est vite oublier les opilions. Ces petits arachnides aux longues pattes fines sont aussi connus sont le nom de faucheux. Cet invertébré ressemble beaucoup aux araignées, surtout à celles qui ont de longues pattes fines comme les pholques. Parmi les plus communs des opilions, on compte Phalangium opilio. On peut l'observer dans de nombreux milieux naturels où il se nourrit de plus petits animaux vivants ou morts.
Comment faire la différence entre un opilion et une araignée ?
Les guêpes peuvent nous piquer, mais elles ont toujours une raison de le faire. Cette crainte nous fait souvent confondre tous les insectes rayés de jaune et de noir. Ces couleurs sont un symbole évidant dans la nature : "je sais me défendre". Mais ces couleurs peuvent aussi servir à faire croire à un danger potentiel. Les syrphes par exemple sont des mouches jaunes et noir incapable de piquer.
Ceci n’est pas une guêpe commune
Par Sébastien Poiret, 19.08.2019
"Le poliste gaulois, lui, peut piquer mais il le fait beaucoup plus rarement que les guêpes. On le voit pourtant assez souvent en été et on le confond facilement avec la guêpe germanique.
Avant d'avoir peur de vous faire piquer, découvrez nos clés pour distinguer ces deux hyménoptères.
Comment différencier le poliste gaulois et la guêpe germanique ?
Ceci n'est pas un récif corallien mais bien les écailles d'un coléoptère vivant en Indonésie.
Par Serge Berthier, 13.04.2021
"Nous ne sommes pas sur un récif corallien en face d’une anémone de mer, mais devant les écailles très grossies d’un coléoptère, Tmesisternus rafaelae, un longicorne vivant en Indonésie. Cet insecte a été étudié pour ses remarquables changements de couleur sous l’effet de l’humidité. Ses belles couleurs jaune doré, légèrement iridescentes, sont créées au sein des écailles par une structure interférentielle."
Dans cet épisode de Bestioles, Dr Nozman et Pierre Kerner se rendent à l'OPIE (l'Office pour les insectes et leur environnement), afin d'observer et de comprendre le mimétisme des insectes.
« Je voulais que mon prochain article de Steack Haché parle d’autres choses que du mimétisme batesien mais j’ai trouvé sur le blog Myrmecos un exemple tellement Funky que je ne résiste pas à l’envie de vous le partager immédiatement. Petit rappel préalable cependant: le mimétisme batesien, c’est le mimétisme où une espèce susceptible de se faire bouffer possède une coloration et une morphologie propre à se faire passer pour une espèce capable de se défendre ou simplement au goût dégueulasse pour les prédateurs. On remarque souvent d’ailleurs que la coloration de ces espèces capables d’éviter la prédation est très flashy: on parle de coloration aposématique.
Dans notre exemple, l’espèce aposématique est un carabe Sud Africain, Anthia thoracica:
[...] »
Bernadette Cassel's insight:
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Découvrez et apprenez à reconnaitre la panorpe, un insecte de la famille des mécoptères à l'allure de mouche à queue de scorpion.
Sébastien Poiret
Publié le 31 août 2020 à 7h00 Mis à jour le 1 juin 2022
Les insectes sont tellement nombreux et variés qu'on peut rencontrer des espèces extraordinaires tous les jours. Avec son allure de chimère, la panorpe en fait partie. Un corps d'insecte jaune et noir, un genre de masque à gaz sur la bouche et une queue de scorpion, on croirait à un canular. Mais comme l'ornithorynque n'est pas une mauvaise blague, la mouche scorpion existe bel et bien.
En s'approchant de plus près, on voit bien que ce fameux appendice n'est pas un dard de scorpion. C'est plutôt une pince, un outil que les libellules, par exemple, possèdent aussi. Comme les odonates, les panorpes utilisent cette pince pour agripper les femelles lors de l'accouplement. D'ailleurs, comme chez les libellules, seuls les mâles de panorpe en sont dotés.
Quand on ne connait pas ces insectes, on pourrait les prendre pour des mouches, découvrez comment les reconnaitre.
"Connaissez-vous la larve de coccinelle ? Ne la confondez pas avec un ver luisant !"
Sébastien Poiret, 21.03.2022
Tout le monde sait reconnaître la coccinelle. Mais on connaît avant tout sa forme imago, autrement dit adulte. La coccinelle, comme beaucoup d'insectes, passe une partie de sa vie sous forme larvaire. La larve de la coccinelle ressemble à un autre coléoptère, le ver luisant. Autre insecte connu de tous, le ver luisant l'est pourtant surtout pour sa bioluminescence. Bien qu'on l'appelle ver, c'est bien un cousin de scarabée qui n'a de ver que la forme.
Comment différencier une larve de coccinelle d'un ver luisant ?
Les larves de coccinelle à sept points et asiatiques :
ont le corps légèrement aplati
sont noires avec des motifs oranges
ont une grosse tête
ont des piquants sur le dos
Le ver luisant et sa larve :
ont le corps plus aplati
sont noirs avec des taches brunes sur les côtés
ont la tête plus petite
ont des segments bien délimité sur le dos
[Image] Ceci n'est pas un ver luisant, c'est une larve de coccinelle.
Beaucoup d'insectes en imitent d'autres pour se faire passer pour des prédateurs. Découvrez la milésie faux-frelon.
Par Sébastien Poiret, 23.08.2021
"En été, les insectes sont rois. On pense alors souvent être embêté par des guêpes et autres frelons. A tel point que chaque insecte jaune et noir est souvent étiqueté comme hyménoptère, ce qui est loin d'être vrai ! Certains insectes se parent de rayures jaunes et noires pour se faire passer pour des prédateurs ou des animaux venimeux. Les syrphes, un groupe de mouches, sont passés maitre dans l'art de l'imitation.
La bien nommée milésie faux-frelon est la plus grosse de ces diptères. En plus de son format géant, elle adopte aussi les couleurs brunes et jaune du frelon. Cependant, un coup d'œil sur quelques détail permet de la distinguer d'un hyménoptère et donc de ne pas avoir peur de la piqûre.
Comment identifier une milésie faux-frelon et un frelon
Presque scorpion, mais pas tout à fait. Découvrez le pseudoscorpion, un minuscule arachnide qui vit très près de chez nous.
Ceci n'est pas un scorpion. Par Sébastien Poiret, 28.09.2020
Crédit image : Philippe Garcelon
La faune du sol est peu connue et pourtant fascinante. Parmi ces minuscules bestioles, le pseudoscorpion fait office de grand prédateur. Ses pinces reliées à des glandes à venin font des ravages dans les rangs des acariens et collemboles.
On le trouve aussi dans les maisons où on peut le trouver dans les petits recoins et les bibliothèques. Une espèce est même nommée scorpion des livres. Il est alors très utile à l'élimination des petits invertébrés qui pullulent là où nous dormons. Découvrez en images cet invertébré étonnant.
Les véritables scorpions sont eux connus de tous. Parfois en bien, mais souvent en mal. Pourtant, ceux qui vivent dans le sud de l'Europe ne sont pas tous dangereux pour l'homme. Sur les cinq espèces de notre région, seule la piqûre du scorpion languedocien est très douloureuse.
Comment différencier un pseudoscorpion d'un scorpion ?
En automne, les coccinelles viennent se réfugier derrière les volets ou dans les maisons. Parmi elles, beaucoup d'individus venus d'Asie. Mais vous pourrez aussi observer la coccinelle à sept points.
10 petites histoires extraordinaires chez nos amies les fourmis ~ Sweet Random Science
« J'avais l'embarras du choix pour terminer ce billet, mais j'ai décidé de le faire avec deux insectes qui ne sont pas des fourmis : la mal nommée fourmi-panda et Cyphonia clavata, un membracide au camouflage intrigant. »
Bref, tous les insectes appartiennent au groupe des hexapodes, mais tous les hexapodes ne sont pas insectes. Et d’ailleurs ce n’est pas parce qu’on a 6 pattes qu’on doit systématiquement faire partie des Hexapodes, hein! Les apparences sont souvent trompeuses…
(Ceci n'est pas un hexapode)
Il faut s’appuyer sur de nombreux critères pour pouvoir attribuer une espèce dans un groupe. C’est la joie de la phylogénie!
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