Le réseau français pour la santé animale (RFSA) a décerné le 27 octobre 2021 le prix Ecoantibio 2021 à Sabine Riffault, directrice de l’unité de recherche Virologie et immunologie moléculaires - VIM à INRAE de Jouyèen-Josas, pour ses travaux sur le développement d’un nouveau vaccin efficace contre le virus respiratoire syncytial bovin.
Micheline Misrahi-Abadou, Professeure en Biologie Moléculaire de l’Université Paris Saclay et Spécialiste de la Génétique des Infertilités et de l'Insuffisance Ovarienne, a participé à la 8ème édition de la Journée Nationale de l'Infertilité samedi 6 novembre. Elle a participé à la Table ronde 3 : « Solutions et Innovations » dans le cadre du « Plan Fertilité » mis en place par l’Elysée le 4 novembre 2021. Conclusions par Adrien Taquet, Secrétaire d'Etat a la famille et à l'enfance.
Stanislas Dehaene est directeur de NeuroSpin (CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette), professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l’Académie des sciences. Il préside le Conseil scientifique de l’Éducation nationale.
Prix en sciences « toutes spécialités » :LAURENT Anabelle
Sujet de thèse : Visualisation et analyse de données issues d'expérimentations en réseaux d'agriculteurs pour tester l'efficacité de pratique agricole.
Direction : David MAKOWSKI et Fernando MIGUEZ (MIA-Paris, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay)
Prix en pharmacie « toutes spécialités » : MARIE Solène
Sujet de thèse : Imagerie translationnelle pour la mise en évidence des répercussions pharmacocinétiques des transporteurs de médicaments.
Direction : Nicolas TOURNIER (BioMaps, CEA/CNRS/INSERM/UPSaclay, Orsay)
Prix en médecine« toutes spécialités »(2e prix) : SUN Roger
Sujet de thèse : Utilisation de méthodes radiomiques pour la prédiction des réponses à l'immunothérapie et combinaisons de radioimmunothérapie chez des patients atteints de cancers.Direction : Éric DEUTSCH et Nikos PARAGIOS (UMR-S 1030, INSERM/UPSaclay/GustaveRoussy, Villejuif)
Prix en cancérologie : PAILLET Juliette
Sujet de thèse : Le lien entre auto-immunité et immunosurveillance des cancers dans le cas des cholangites et du cholangiocarcinome.
Direction : Guido KROEMER (GustaveRoussy, Villejuif)
Prix en sciences « toutes spécialités » : DELLA-NEGRA Oriane
Sujet de thèse : Etude des voies de dégradation d'un insecticide persistant : la chlordécone.
Prix en pharmacie « toutes spécialités » : LAVILLE Solène
Sujet de thèse : Optimisation de la prise en charge thérapeutique des patients avec une maladie rénale chronique : étude de pharmacoépidémiologie dans la cohorte CKD-REIN.
Rappelons que les prix solennels de la chancellerie des universités de Paris récompensent l’excellence de la valeur universitaire et scientifique d’une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année civile précédant l’année d’attribution. Ils s’adressent aux étudiants franciliens en droit et sciences politiques, sciences économiques et de gestion, médecine, sciences, pharmacie, lettres et sciences humaines ayant soutenu leur thèse dans l’un des établissements suivant : - les universités d’Île-de-France, - l’École des hautes études en sciences sociales, - l’Institut national des langues et civilisations orientales, - l’École Pratique des Hautes Études, - Sciences Po Paris, - le Muséum national d’Histoire naturelle, - l’École nationale des chartes.
Olivier Christophe, chercheur Inserm dans le laboratoire « Hémostase, inflammation, thrombose » (UMR-S 1176 Inserm/UPSaclay, Le Kremlin-Bicêtre) vous parle de son parcours et de sa passion pour la recherche en santé.
Marc Dhenain a été élu membre titulaire de l'Académie Nationale de Médecine. Après avoir obtenu un diplôme de Docteur Vétérinaire à l'École Nationale Vétérinaire de Toulouse, Marc Dhenain a soutenu une thèse en 1998. Il a ensuite travaillé au California Institute of Technology à Pasadena (Californie) et a rejoint le CNRS en 2000 puis a été élu à l'Académie Vétérinaire de France en 2014. Il est actuellement Directeur de Recherche du CNRS et dirige l'équipe Imagerie Intégrative Multimodale des Maladies Neurodégénératives et Thérapies du Laboratoire des Maladies Neurodégénératives de MIRCen à Fontenay aux Roses.
Marc Dhenain est spécialiste du vieillissement cérébral, de la maladie d’Alzheimer et de méthodes d’imageries telle que l'imagerie par Résonance Magnétique Nucléaire (IRM). Il a démontré que les lésions microscopiques de la maladie d'Alzheimer peuvent être détectées par IRM. Il a évalué plusieurs thérapies pour lutter contre le vieillissement cérébral et la maladie d'Alzheimer. Ses travaux actuels démontrent que les lésions de la maladie d'Alzheimer peuvent être transmissibles et évaluent les impacts de cette transmission sur le fonctionnement cérébral.
Pourquoi les enfants ont-ils une si grande faculté d’apprentissage ? Comment notre perception du monde se construit-elle ? D’où viennent les capacités cognitives humaines ? Autant d’énigmes que cherche à résoudre l’équipe de Ghislaine Dehaene-Lambertz, du laboratoire Neuroimagerie cognitive (UNICOG - Université Paris-Saclay, CEA, Inserm). Et même si le cerveau réserve encore bien des secrets, les avancées en imagerie cérébrale lèvent progressivement le voile sur son fonctionnement et son organisation. Ces techniques non invasives peuvent aujourd’hui être utilisées chez les tout petits pour y entrevoir les merveilles de leur développement, de leur perception du monde et de leur conscience dès le plus jeune âge.
Si les mécanismes de l’apprentissage sont énigmatiques à l’âge adulte, ils le sont encore davantage chez les bébés. Dès leur naissance, les nouveau-nés découvrent le monde qui les entoure, assimilent une quantité d’informations formidable et leurs cerveaux se développent à grande vitesse. C’est ce qui passionne Ghislaine Dehaene-Lambertz, directrice de l’équipe Neuroimagerie du développement du laboratoire Neuroimagerie cognitive (UNICOG - Université Paris Saclay, CEA, Inserm) au centre de recherche NeuroSpin. Pédiatre de formation, elle a souvent été confrontée à la question du développement cognitif. Bénéficiaire d’une ERC Advanced Grant pour son projet BabyLearn, elle souhaite comprendre comment l’apprentissage s’organise chez les enfants en bas-âge, en lien avec l’architecture cérébrale et grâce, notamment, aux avancées de l’imagerie cérébrale.
Céline Masclaux-Daubresse est chercheuse à l’Institut Jean-Pierre Bourgin (IJPB – Université Paris-Saclay, INRAE, AgroParisTech). Ses travaux ont démontré l’importance de la machinerie autophagique (ou autodigestion) dans le métabolisme des plantes au cours du processus de sénescence foliaire. Grâce au recyclage nutritionnel et au nettoyage cellulaire, l’autophagie contribue à favoriser l’adaptation des végétaux aux changements climatiques.
Dès 1986, lors de ses études en classe préparatoire aux grandes écoles, Céline Masclaux-Daubresse développe un vif intérêt pour le métabolisme des végétaux. Elle en précise les raisons : « le domaine du végétal offre beaucoup de sujets à étudier, du point de vue de la physiologie, du métabolisme et de l’agronomie, mais aussi pour élargir les connaissances relatives à l’adaptation des organismes aux contraintes environnementales». En 1989, elle intègre l’Ecole normale supérieure de Paris, où elle suit les enseignements du magistère de biologie. Puis elle effectue un DEA en phytopathologie et obtient en 1995 le titre de docteure en phytopathologie de l’Université Pierre et Marie Curie. Son sujet de thèse porte sur l’importance des mécanismes d’acquisition du fer de l’hôte dans le comportement agressif de la bactérie phytopathogène Erwinia chrysanthemi et dans l’apparition des symptômes de pourriture molle, caractéristiques de la maladie engendrée par la bactérie. En parallèle de ces travaux, la chercheuse enseigne la physiologie végétale et la botanique à l’Université Pierre et Marie Curie pendant trois ans. En 1996, elle réussit le concours de l’INRAE et rejoint le Laboratoire du métabolisme, qui devient le Laboratoire de nutrition azotée des plantes avant d’être intégré en 2010 à l’Institut Jean-Pierre Bourgin. Elle y dirige l’équipe SATURNE (Sénescence, autophagie, recyclage nutritionnel et efficacité d'utilisation de l'azote).
Chaque année, l’Académie d’Agriculture de France attribue des prix et distinctions lors de sa séance solennelle de rentrée. Cette année ce sont quatre scientifiques des centres INRAE franciliens qui sont récompensés pour leurs travaux. La médaille d'argent est décernée à Anne-Lise Boixel.
Anne-Lise Boixel est récompensée par l’Académie d’Agriculture de France pour ses travaux de thèse portant sur l’hétérogénéité environnementale, un moteur d'adaptation à la température des populations d’agents pathogènes foliaires ?. En combinant plusieurs approches, ses recherches ont permis d’approfondir la compréhension des effets de l’environnement climatique sur l'adaptation des populations d'agents phytopathogènes, avec comme modèle la septoriose du blé. Elle reçoit la médaille d’argent Dufrenoy de l’Académie.
Ingénieure de recherche en épidémiologie végétale au sein de l’unité BIOGER (Inrae/AgroParisTech/UPSaclay, Grignon), Anne-Lise Boixel continue d’explorer l’adaptation des populations d’agents pathogènes à des environnements hétérogènes, cette fois d’un point de vue variétal. Ses recherches portent notamment sur l’organisation du déploiement des variétés cultivées à l'échelle des paysages agricoles pour améliorer l'efficacité et la durabilité des résistances aux maladies.
Chaque année, l’Académie d’Agriculture de France attribue des prix et distinctions lors de sa séance solennelle de rentrée. Cette année ce sont quatre scientifiques des centres INRAE franciliens qui sont récompensés pour leurs travaux. La médaille de vermeil est décernée à Dominique Desbois.
Dominique Desbois est récompensé par l’Académie d’Agriculture de France pour ses travaux sur la micro-économie de la production agricole en particulier sur les coûts de production. Il a beaucoup travaillé pour caractériser l’efficacité et l’hétérogénéité des systèmes productifs notamment en développant l’analyse par la régression quantile. Soucieux d’allier engagement professionnel et sociétal, il siège comme administrateur salarié élu au Conseil d'administration d’INRAE. Il a également effectué plusieurs missions d’expert, notamment en Algérie, Côte d’Ivoire, Tanzanie et Bulgarie. Il reçoit la médaille de vermeil.
Ingénieur statisticien à l’unité Économie Publique - ECO-PUB (INRAE/AgroParisTech/UPsaclay, Grignon), Dominique Desbois contribue aux recherches d’INRAE sur la micro-économie de la production agricole et la fouille de données pour des projets nationaux (Agence Nationale de la Recherche) et européens. Il a effectué plusieurs missions pour la Caisse centrale de Coopération économique, le ministère de la Coopération, la Direction Générale Agriculture de la Commission européenne, notamment en Algérie, Côte d’Ivoire, Tanzanie et Bulgarie.
"L’eau du robinet est soumise exactement aux mêmes normes que les eaux de source", rappelle Yves Lévi, chercheur au laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution - ESE (CNRS/AgrosParisTech/UPSaclay) et professeur de santé publique à la Faculté de Pharmacie de l'UPSaclay, spécialiste en environnement et santé publique. "Mais pas aux normes des eaux minérales, car celles-ci sont composées de certains éléments naturels qui dépassent les seuils recommandés." De quoi aplanir dans les esprits la différence entre eau en bouteille et eau du robinet en matière de santé ?
Qu’est-ce que l’ARN messager ? Quel est son rôle physiologique ? Comment les scientifiques ont-ils détourné son action pour un usage thérapeutique ? Quelles sont les conséquences de ce développement ? Comment fabrique-t-on les ARNm et comment parvient-on à les envoyer jusqu’à des cellules ?
Le reportage du jour
Rencontre avec Annelise Bennaceur-Griscelli, professeure d’hématologie à l’Université Paris-Saclay, qui dirige le centre CiTHERA intégrateur industriel à l'INSERM. Elle développe un projet avec Chantal Pichon pour allier leurs compétences respectives, d’une part sur les ARN messagers et d'autre part sur la thérapie cellulaire, en cherchant à mettre des ARN messagers dans des cellules en laboratoires pour ensuite les injecter chez les patients. L’objectif plus lointain de ces travaux et du centre CITHERA est de créer de gigantesques banques, de toutes les cellules possibles, que l’on chargerait avec l’ARNm de son choix.
Astrophysique, médecine ou encore mathématique, sa passion pour les sciences le conduit vers la biologie et la chimie. "Je suis passionné par la science depuis que je suis petit. J’ai des souvenirs de la soutenance de thèse de mon père (thèse en physique) et du pot qui s’en était suivi au laboratoire quand j’avais cinq ans. A mon adolescence, je m’imaginais chercheur tour à tour en astrophysique, en médecine et en mathématiques mais en aucun cas enseignant car j’étais très timide."
Lire la suite du portrait de Pierre-Loïc SaaidiICI.
Anne-Gaëlle Goubet est Doctorante au laboratoire d'Immunologie tumorale et immunothérapie des cancers (UMR-S 1015 Inserm/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif). Elle a reçu ce jeudi l’un des prix Jeunes talents « Pour les femmes et la science » de la Fondation L’Oréal-Unesco. Elle travaille à soigner le cancer de la vessie par l’immunothérapie.
« Le but de ma thèse est de comprendre le fonctionnement d’un traitement utilisant le système immunitaire pour traiter le cancer de la vessie, de façon à définir des biomarqueurs pour améliorer la prise en charge des patients. »
« L’équipe U1015, au sein de laquelle j’évolue, avec son expertise en onco-immunologie, contribue aux avancées scientifiques sur le cancer et participe ainsi aux missions de l’Inserm. »
Elodie Hinnekens (CIAMS, Faculté des Sciences du Sport, UPSaclay, Orsay) a obtenu le prix jeune chercheur lors du 19ème congrès international de l'ACAPS (27-29 octobre à Montpellier). La communication orale était intitulée "Longitudinal investigation of the evolution of modularity from birth to independent walking"
Elodie Hinnekens a déjà obtenu le prix jeunes talent L'Oréal-UNESCO il y a quelques mois (voire notre précédente info).
Tous les ans, le mardi le plus proche du 25 octobre, date de la création de l’Institut de France (3 brumaire An IV), les cinq académies se réunissent sous la Coupole pour leur séance solennelle de rentrée. Cet événement est l’occasion pour l’Institut «où tous les efforts de l’esprit humain sont comme liés en un faisceau» (Ernest Renan) de réaffirmer ses valeurs et son rôle dans le perfectionnement et la diffusion des savoirs. Les délégués des cinq académies y prononcent, à travers le prisme de leur spécialité, un discours sur un thème choisi collégialement, cette année : la vie.
A cette occasion, Tatiana Giraud, membre de l'Académie des Sciences, directrice adjointe du laboratoire Ecologie Systématique Evolution (ESE) et membre de l'équipe Génétique et Écologie Évolutives, a donné un discours sur le thème "La diversité des formes de vie : origine, importance et crise actuelle".
"Voir son cerveau est une expérience émouvante et intime. En trente-cinq ans de recherches, j’ai vu la boîte crânienne rendue transparente, les pensées devenir décodables, les maladies céder à un début de compréhension. J’ai participé à la genèse des premières théories mathématiques qui expliquent comment relier la conscience et son substrat matériel. C’est cette aventure intellectuelle en plein essor que j’ai voulu raconter ici, en partageant avec vous une centaine d’images spectaculaires de la conquête du cerveau." Stanislas Dehaene Stanislas Dehaene est directeur de NeuroSpin (CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette), professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l’Académie des sciences. Il préside le Conseil scientifique de l’Éducation nationale. Il a publié Les Neurones de la lecture, La Bosse des maths, Le Code de la conscience et Apprendre !, qui ont rencontré un très grand succès.
L'équipe FLOCAD de l'IPS2 a le plaisir d'accueillir le Professeur Adi Avni, de l'Ecole des Sciences des Plantes et de la Sécurité Alimentaire à l'Université de Tel Aviv, Israël, pour deux mois. C’est un chercheur reconnu dans les domaines de l'immunité innée des plantes et des biocapteurs. Son laboratoire étudie le développement de biocapteurs pour l'agriculture et l'alimentation en utilisant des technologies à l'échelle micro et nanométrique. L'objectif est de développer des capteurs qui seront intégrés sur la plante (c'est-à-dire les feuilles, la tige, la rhizosphère, etc.) pour la détection précoce de divers paramètres (stress biotiques et abiotiques) qui sont des facteurs clés de la chaîne alimentaire. Son projet est basé sur des années de recherche en sciences végétales et en génie électrique et optique, qui lui ont permis de comprendre que l'avenir de la détection fonctionnelle en agriculture dépend de l'association de technologies et de biocapteurs composés d'un ensemble d’éléments biologiques et techniques travaillant de concert pour obtenir le signal le plus pertinent biologiquement et le plus précisément mesurable pour une agriculture de précision efficace. Le deuxième sujet de recherche de son équipe est l'étude de l'induction de l'immunité innée des plantes: la résistance des plantes contre les maladies implique des mécanismes de défense inductibles (immunité innée). Ses recherches portent sur la compréhension de la voie de transduction du signal par laquelle une protéine fongique induit l'immunité innée chez les plants de tomate et de tabac.
L'équipe de FLOCAD partage avec lui des objectifs et des sujets communs. Sa visite à l'IPS2 est une excellente occasion d'échanger des compétences et des approches et de développer de nouveaux projets de collaboration.
Trouver des prédispositions génétiques à la Covid-19 est l’un des enjeux majeurs de la recherche dans le domaine à l’heure actuelle. Récemment, l’analyse génétique des génomes de personnes atteintes par la Covid-19 a révélé l’existence d’une possible prédisposition génétique héritée de notre ancêtre néandertalien mais aussi mis en lumière des mutations rares directement responsables de la sévérité de la maladie. Le point avec Jean-François Deleuze, directeur du Centre national de recherche en génomique humaine (CNRGH, Evry) du CEA.
Chaque année, l’Académie d’Agriculture de France attribue des prix et distinctions lors de sa séance solennelle de rentrée. Cette année ce sont quatre scientifiques des centres INRAE franciliens qui sont récompensés pour leurs travaux. La médaille d'argent est décernée à Laëtitia Cardona.
Laëtitia Cardona est récompensée par l’Académie d’Agriculture de France pour ses travaux de thèse pour Faire progresser les biotechnologies environnementales par le biais d'approches d'écologie moléculaire : de la description à la gestion.
L’objectif de Laëtitia était de comprendre le lien entre les performances de dégradation de digesteurs anaérobies soumis à divers types de perturbations et l’activité de la communauté microbienne. Pour ce faire, Laëtitia a mis en place des expérimentations dans différents digesteurs de laboratoire et a réalisé un suivi physico-chimique et microbiologique des digesteurs pendant plusieurs mois. Parmi ces analyses, les méthodes « omiques », innovantes et à haut-débit ont été utilisées afin de caractériser précisément les évolutions de l’activité microbienne et des interactions entre les microorganismes (séquençage, métabolomique). Elle a réalisé sa thèse intégrée au projet ANR DIGESTOMIC au sein de l’unité PROSE (Inrae, Antony). Elle reçoit la médaille d’argent Dufrenoy de l’Académie.
Chaque année, l’Académie d’Agriculture de France attribue des prix et distinctions lors de sa séance solennelle de rentrée. Cette année ce sont quatre scientifiques des centres INRAE franciliens qui sont récompensés pour leurs travaux. La médaille d'argent est décernée à Margot Leclère.
Margot LECLÈRE est récompensée par l’Académie d’Agriculture de France pour ses travaux de thèse visant à introduire une espèce de diversification dans les systèmes de culture d’un territoire : articuler production de connaissances et conception dans des dispositifs multi-acteurs. Elle a en particulier accompagné l’introduction de la cameline dans les systèmes de culture de l’Oise pour approvisionner une bioraffinerie locale. Elle reçoit la médaille d’argent Dufrenoy de l’Académie.
Chargée de recherche à l’unité Agronomie (Inrae/AgroParisTech/UPSaclay, Grignon), Margot Leclère s’intéresse à la conception d’innovations couplées dans les systèmes alimentaires. Ses travaux portent sur le développement et la mise en œuvre de méthodes et d’outils pour accompagner les acteurs des systèmes alimentaires (agriculteurs, transformateurs, collecteurs, consommateurs) dans la conception coordonnées d'innovations techniques, technologiques, organisationnelles et sociales qui permettront une transition vers une agriculture et une alimentation plus durables.
Loïc Lepiniec est le nouveau Délégué régional d’INRAE pour la région Île-de-France. Il succède à ce poste à Thierry Pineau. A ce titre, il est chargé d’élaborer et coordonner la politique d’action régionale de l’Institut, en cohérence avec la stratégie nationale et celles des départements scientifiques et des deux centres INRAE impliqués : Versailles-Grignon et Jouy-en-Josas - Antony.
Ingénieur ENSAIA, il est entré à l’INRA en 1989 comme contractuel (ASC) pour faire une thèse à Paris-Sud sur le contrôle de l’expression de gènes impliqués dans la photosynthèse. Il est ensuite recruté comme Chargé de Recherche en 1994, après un post-doc au laboratoire de Génétique de Gand (1994-1995), pour monter avec Michel Caboche un nouveau laboratoire de Biologie des Semences (INRA-AgroParisTech). En 2001 il obtient l’habilitation à diriger des recherches (HDR). Après quelques années durant lesquelles il développe avec ses collègues des programmes de recherche sur le contrôle génétique et moléculaire du développement et du métabolisme des graines il est nommé Chef du département de Biologie Végétale de l’INRA par Marion Guillou (2006 à 2010).
Tout en poursuivant ses recherches et la direction d’une équipe à l’IJPB (Institut Jean-Pierre Bourgin), il est alors recruté comme Professeur Chargé de Cours à l’École Polytechnique (2010-2021) et entreprend le montage du Laboratoire d’Excellence Saclay Plant Sciences (SPS), un réseau de 700 personnes et 5 laboratoires qu’il coordonne depuis 2011, et qui s’est développé sous la forme d’une EUR (Ecole Universitaire de Recherche, EUR SPS 2019-2028). Il s’investi depuis la création du LabEx dans le développement de l’Université Paris-Saclay.
Devenu directeur de Recherche de classe exceptionnelle en 2018, Loïc Lepiniec a coordonné ou a été impliqué avec ses collègues dans une quarantaine de programmes de recherche, a publié plus d’une centaine d’articles dans des revues internationales à comité de lecture et fait partie des auteurs «hautement cités» en Biologie (ISI-WOS, 2018). Il a reçu le prix Octave Mirbeau » de l’Académie des Sciences (2008) et le prix J. Dufrenoy de l’Académie d’Agriculture (2018), et est Chevalier de l’Ordre du mérite Agricole (2010).
INRAE en Ile-de-France, ce sont près de 2 000 personnes réparties dans 47 unités qui représentent 20% des forces de l’institut. Elles se trouvent essentiellement sur les centres de Jouy-en Josas - Antony et Versailles-Grignon, présidés respectivement par Nathalie Touze et Egizio Valceschini, et sur le futur Campus Agro Paris-Saclay porté avec AgroParisTech, qui ouvrira ses portes en 2022. Plus de 90% des forces INRAE en Île-de-France sont ainsi dans le périmètre de l’Université Paris-Saclay dont INRAE est membre fondateur et qui apparaît aujourd’hui comme l ‘un des premiers campus au niveau international, notamment en mathématiques, physique et agriculture.
Dans le cadre de ses recherches, Sébastien Vidal, directeur de recherche CNRS à l’Institut de chimie des substances naturelles - ICSN (CNRS, UPSaclay, Gif-sur-Yvette) au sein du Département de chémobiologie, synthétise de nouveaux glucides et s’intéresse à leur rôle dans la prévention des infections bactériennes. Au cours de son travail de recherche, qui nécessite bien sûr une veille bibliographique, il lui arrive de relever des inexactitudes dans les structures des sucres décrites dans la littérature. Il a pris l’habitude de les signaler aux auteurs et aux éditeurs des revues pour qu'elles puissent être corrigées de manière à éviter leur propagation, une manière de contribuer à l’effort de recherche collectif dans le domaine. Sur Twitter, il utilise le hashtag #vidalized pour évoquer cette problématique.
Rencontre avec Pierre-Loïc Saaidi, maître de conférences en chimie à l’Université d’Evry qui travaille dans l’Unité de Recherche Génomique Métabolique au Genoscope/CEA d’Evry. Ses travaux montrent que la chlordécone n’est pas indestructible et que le processus de dégradation est déjà en marche en Martinique.
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