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June 21, 5:48 AM
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La plateforme « épigénomique et recherche translationnelle » de l’IPS2 (EPITRANS) est une infrastructure scientifique collective (ISC) de l’INRAE, labellisée IBISA et certifiée Iso9001. Elle a pour mission de développer et de mettre à disposition de la communauté scientifique des outils de génétique haut-débit, directe et inverse, chez les espèces cultivées. Elle propose d’identifier les gènes et les régulations épigénomiques majeurs contrôlant les caractères d’intérêts agronomiques puis à créer des allèles qui permettent d’améliorer la performance des plantes. Elle se positionne comme pierre angulaire entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée, sur le territoire Paris-Saclay, mais aussi au niveau national et international. EPITRANS est intégrée à l’équipe de recherche FLOWER and CARPEL Developpement (FLOCAD, Dr. A. Bendahmane, IPS2) avec laquelle elle développe de fortes interactions scientifiques. Une illustration récente de cette association plateforme-équipe de recherche est le projet NectarGland, lauréat ERC, portant sur l’amélioration de l’attrait des fleurs pour leurs insectes pollinisateurs. Les insectes pollinisateurs sont essentiels à la vie sur Terre. Alors que la population humaine ne cesse de croître, les populations de pollinisateurs diminuent, menaçant ainsi la sécurité alimentaire. En agriculture, les principaux insectes pollinisateurs sont, de loin, les abeilles. Le manque de connaissances sur la manière dont les plantes cultivées attirent et récompensent les abeilles a freiné la sélection de variétés améliorant les relations mutuellement bénéfiques entre les cultures et leurs pollinisateurs. NectarGland est un projet pluridisciplinaire visant à améliorer la compréhension du développement des nectaires et de la sécrétion nectarifère en relation avec le butinage des insectes pollinisateurs, ces caractères ayant un impact direct sur le rendement en fruits, sa stabilité et les ressources alimentaires des abeilles. L’équipe de recherche FLOCAD va étudier les interactions plante-insecte par l’analyse génétique moléculaire et le phénotypage en s’appuyant sur le système modèle du melon, culture strictement entomophile, qui présente toutes les morphologies sexuelles florales (fleurs mâles, femelles, hermaphrodites) nécessaires. Le but est d’identifier les allèles contrôlant les caractères liés au nectar (développement des glandes et production) et à l’attraction des abeilles ainsi que leurs régulateurs clés potentiels. Une fois les gènes et leurs régulateurs identifiés ils seront validés génétiquement. Ce projet va utiliser différents outils proposés par la plateforme EPITRANS comme le clonage positionnel, le TILLING, le CRISPR, l’ATAC-seq et le DAP-seq. À travers ce travail, l’association de la plateforme EPITRANS & de l’équipe de recherche FLOCAD vise à développer une boîte à outils pour les sélectionneurs permettant d’adapter la morphologie et la composition chimique des fleurs afin d’améliorer l’activité de butinage des abeilles en les récompensant pour les services de pollinisations. En savoir plus sur NectarGland ? Une publication préliminaire ? Slavković et al., Trends Plant Sciences 2021 En savoir plus sur les activités d’EPITRANS ? Tous les ans, les 23 et 24 juin cette année, EPITRANS organise avec d’autres plateformes du plateau de Saclay les Journées Omiques Végétales. Lien pour le programme et l’inscription : https://ips2.u-psud.fr/fr/plateformes/spomics/colloque-spomics-2020.html Enfin, en janvier 2020, mars 2023 et juin 2024, EPITRANS publiait ses premiers FOCUS PLATEFORME … Redécouvrez- les ! -> Contact: fabien.marcel@inrae.fr / marion.dalmais@inrae.fr Plug In Labs Université Paris-Saclay : cliquer ICI IPS2 / EPITRANS. La plateforme EPIgénomique et recherche TRANSlationnelle (EPITRANS), Infrastructure Scientifique Collective (ISC) de l'INRAE, a pour missions de valoriser la recherche fondamentale en transformant les idées en produits et de faire le lien entre le chercheur et le secteur économique. Elle s'intéresse aux allèles et épi-allèles qui améliorent la performance des plantes dans un environnement de plus en plus contraint et plus particulièrement chez les espèces d'intérêt agronomique. Son activité consiste à développer et à mettre à disposition de la communauté scientifique des outils de génétique haut-débit, forward et reverse, chez les végétaux, notamment lorsque les études traditionnelles de génétiques ne peuvent s'appliquer (transformation génétique). Cinq outils sont ainsi proposés : le clonage positionnel par NGS, le TILLING (« targeted Induced Local Lesion IN Genome ») et l'ECO-TILLING, l'Epigénomique et le CRISPR. Le premier permet de cloner des gènes d'intérêts agronomiques pour ensuite étudier leur(s) fonction(s) par TILLING, par recherche de modifications épigénomiques, ou encore par édition du génome via le système CRISPR (selon les espèces). Le TILLING s'appuie sur la production de larges collections (<5000 lignées) de plantes mutées ou de collections de germoplasmes (ECOTILLING) combinée à une identification rapide et systématique des mutations dans les séquences cibles. Ces allèles, non génétiquement modifiés, sont proposés aux sélectionneurs pour améliorer leurs lignées élites en leur offrant une alternative aux collections limitées de germoplasmes. C'est pourquoi, la plateforme a des liens étroits et durables avec le secteur industriel dans différents domaines d'applications (Limagrain, Gautier Semence, Rijk Zwaan, Symrise). EPITRANS est leader en Europe dans le domaine de la recherche translationnelle de par la richesse de ses collections de mutants (260 000 lignées) et par la diversité des espèces cultivées disponibles (13 au total). La plateforme est labellisée par le GIS-IBISA (Infrastructures en Biologie Santé et Agronomie) et est certifiée Iso9001. A propos de l’IPS2. L’Institute of Plant Sciences Paris-Saclay ou IPS2 a pour mission de comprendre les mécanismes génétiques et moléculaires qui contrôlent la croissance de la plante et leurs régulations par les signaux endogènes et exogènes d’origine biotique (symbiotiques et pathogènes) et abiotique, notamment en relation avec le changement climatique. L’analyse de ces mécanismes est effectuée de manière intégrée à l’échelle de la cellule, de l’organe jusqu’à la plante entière. L’IPS2 applique une approche multidisciplinaire en combinant la génomique/epigénomique, la biologie cellulaire, la bio-informatique, la biochimie, la génétique, et la physiologie, développe des outils de modélisation indispensables pour une biologie prédictive, et facilite la recherche translationnelle des espèces modèles aux espèces cultivées.
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Today, 10:18 AM
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Une étude menée par les partenaires de l’UMT eBIS, l’UMR Génétique Animale et Biologie Intégrative – GABI (équipe GBOS, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas) Eliance et Institut de l’élevage, publiée dans Genetics Selection Evolution, a permis l’identification de régions du génome impliquées dans la variation génétique des émissions de méthane chez la vache laitière. Menée sur plus de 40 000 vaches Holstein primipares issues d’élevages français, cette étude a combiné six phénotypes d’émissions de méthane prédits à partir de spectres moyen infrarouge (MIR) du lait avec des données de séquence complète imputées. Les caractères étudiés incluent les émissions de méthane (g/j), ainsi que des émissions rapportées à la production de lait corrigée pour les taux protéique et butyreux ou à l’ingestion de matière sèche. L’analyse a permis d’identifier 57 régions génomiques (QTL) réparties sur 24 des 29 autosomes, certaines communes à plusieurs caractères méthane, témoignant d’une architecture génétique partagée. Plusieurs gènes candidats ont été mis en évidence, notamment certains impliqués dans des voies biologiques potentiellement liées à la production de méthane. Ces résultats confirment le caractère hautement polygénique de ces caractères et mettent en lumière la complexité de leur base génétique. Par ailleurs, le chevauchement observé avec des régions déjà associées à des caractères laitiers souligne la difficulté de distinguer les signaux liés à la méthanogenèse de ceux provenant de la prédiction basée sur le lait. Cette étude offre néanmoins de nouvelles perspectives pour la sélection génomique de vaches laitières plus durables, en intégrant les émissions de méthane dans les objectifs de sélection. Légende Figure : Valeurs -log10(P) en fonction de la position des variants sur les autosomes de Bos taurus pour les caractères méthane prédits à partir des spectres moyen infrarouge du lait (en g/j : MeP_direct, MeP_indirect, MeP_RC et MeP_FA ; en g/kg de lait corrigé pour les taux protéique et butyreux : MeI ; en g/kg de matière sèche ingérée : MeY) -> Contact : solene.fresco@eliance.fr
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Today, 9:38 AM
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Les légumes fermentés sont principalement produits par fermentation spontanée, utilisant le microbiote naturel des matières premières, et à l’échelle domestique, à l’exception de la choucroute. Face à la demande croissante pour ces produits, une production industrielle est envisagée, nécessitant une bonne maîtrise des fermentations pour éviter pertes économiques et gaspillage. Cela requiert une meilleure compréhension de l’écologie microbienne, notamment la composition de la communauté virale, encore largement méconnue contrairement aux bactéries et levures déjà bien étudiées. Dans une étude publiée dans Food Microbiology les scientifiques du laboratoire Paris-Saclay Food and Bioproduct Engineering - SayFood (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau), de l’Institut Micalis (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas), de l’UMR Œnologie (Bordeaux) et d’Aerial (Illkirch) ont caractérisé de la manière la plus exhaustive possible, la composition de la communauté virale de différents légumes fermentés (choux, carottes et navets). Pour cela, ils ont combiné microscopie à épifluorescence et approches métagénomiques pour avoir accès à la fois aux virus à ADN et à ARN, qu’ils soient présents sous formes de particules virales dans le milieu extracellulaire ou intégrés dans les génomes microbiens. Les résultats indiquent que la communauté virale des légumes fermentés est abondante, atteignant jusqu’à 100 millions de particules par gramme, et diversifiée avec plus de 1143 unités taxonomiques opérationnelles virales détectées. La majorité correspond à des bactériophages, des virus à ADN infectant des bactéries, tandis que les virus à ARN semblent plus rares. La composition en bactériophages varie en fonction du légume utilisé comme matière première pour la fermentation. Ces premières données suggèrent que les bactériophages pourraient jouer un rôle important dans les successions microbiennes durant la fermentation des légumes. -> Contact : eric.dugat-bony@inrae.fr
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June 24, 5:19 PM
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Les clubs de sport professionnels comme nouveaux alliés de la biodiversité
Dans un article publié dans Frontiers in Ecology and the Environment, une équipe de chercheurs internationale menée par le Laboratoire Ecologie Société Evolution - ESE (CNRS/UPSaclay/AgroParisTech, Gif-sur-Yvette) proposent un nouveau modèle dans lequel les organisations sportives professionnelles pourraient s’impliquer pour la protection de la biodiversité. Le constat est simple : lions, requins, ours, loups, tigres, aigles… Ces espèces charismatiques sont utilisées dans le nom et l’iconographie des plus grandes franchises sportives dans le monde, qui ont capitalisé sur l’image de ces espèces pour développer leurs marques. Pourtant, la biodiversité s’effondre, et bon nombre d’entre elles sont en danger d’extinction dans la nature. Les auteurs de l’article ont donc imaginé un modèle permettant d’aligner les intérêts de trois acteurs : les acteurs de la conservation, les clubs et leur partenaires commerciaux, et les communautés de supporters. Les conservationnistes ont besoin de plus de ressources et d’engagement pour préserver la biodiversité. Le sport, qui porte des valeurs fortes d’éducation et constitue un secteur socio-économique majeur des sociétés modernes, est donc une cible évidente. Les clubs ont besoin de renforcer la fidélité de leurs supporters et de s’ouvrir à de nouveaux publics. Investir dans la protection d’espèces en danger revient à protéger sa propre identité et à renforcer ses valeurs. Les supporters ont des identités sociales construites autour des valeurs et des symboles de leur club. L’attachement et les émotions associées aux espèces sauvages représentant leur équipe pourraient être mobilisées pour un plus grand engagement en faveur de la conservation de la biodiversité. Les acteurs de la conservation ne peuvent pas ignorer ces liens culturels, émotionnels et identitaires, et faire l’économie d’explorer le potentiel qu’ont les organisations sportives pour promouvoir la préservation de la biodiversité, et plus globalement, l’écologie. -> Contact : ugo.arbieu@universite-paris-saclay.fr
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June 24, 5:07 PM
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Portrait Jeune Chercheur – Pablo Ignacio Calzadilla, chercheur en physiologie végétale
Pablo Ignacio Calzadilla is a plant biologist interested in the processes involved in photosynthesis regulation, focusing on photoprotection and the mechanisms modulating photosynthetic electron transport. He joined Paris Saclay University in December 2024 as a CEA permanent researcher, working in the ‘Photobiology, Photosynthesis, Photocatalysis’ team at the I2BC Institute (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette). His work mainly addresses how photosynthetic organisms acclimate and adapt to a fluctuating environment, combining biophysics, biochemistry, and molecular biology techniques in different model organisms, from cyanobacteria to plants. Pablo completed his PhD at the University of Buenos Aires (2012-2017), studying the acclimation processes to cold stress of a model legume, Lotus japonicus. He aimed to understand its physiological and molecular responses to identify new traits for increasing biomass production of the Lotus species used as forage. His research showed the relevance of carbon assimilation as an electron sink for photosynthesis for better cold stress acclimation, with chloroplast redox homeostasis being a key aspect of this process (Calzadilla et al., 2019a). After his PhD, Pablo relocated to France for a post-doctoral position in the lab of Dr. Diana Kirilovsky at the I2BC Institute (2017-2019). During his postdoc, he studied cyanobacterial state transitions, a process that balances the energy arriving at photosystem I and II (PSI and PSII) under fluctuating light quality (colour) conditions. In Kirilovsky’s lab, he became deeply interested in the processes regulating photosynthetic electron transport, gaining experience in chlorophyll a fluorescence and absorption spectroscopy. His work shed light on the signal transduction pathways of cyanobacterial state transitions, demonstrating that these pathways are different between these organisms and plants and green algae (Calzadilla et al., 2019b). In 2019, Pablo moved to take a Post-Doctoral Research Associate (PDRA) position in Prof. Giles Johnson’s lab at the University of Manchester (UK), where he led a project on the activation and regulation of the plastid terminal oxidase (PTOX), a photoprotective protein, in plants (2019-2023). By applying techniques in plant physiology and microscopy, his research showed that PTOX activation correlates with structural reorganisation of the thylakoid membrane, and that these changes are both required and sufficient for PTOX to act as a PSII sink and play a role in photoprotection (Calzadilla et al., 2024). This work set the basis for new approaches to redesigning photosynthesis for increasing stress tolerance in plants. He was named Honorary Research Fellow of the University of Manchester to continue participating in this project in the upcoming years. After a short stay as a permanent researcher at the National Council of Scientific and Technical Research of Argentina (CONICET-Argentina, 2023-2024), Pablo moved back to France to study how photosynthesis regulates leaf senescence. He is passionate about brainstorming new ideas with colleagues, communicating science to the general audience, and strongly believes that knowledge and education are essential for transforming societies worldwide. “The passion for what we do is what makes us move forward (in science)” - Cesar Milstein, Argentinian Nobel Laureate -> Contact: pablo.calzadilla@i2bc.paris-saclay.fr
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June 17, 4:03 PM
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Une étude menée au Laboratoire signalisation, radiobiologie et cancer (UMR 3347 CNRS/UMR-S 1021 INSERM/Institut Curie/UPSaclay, Orsay) sous la direction de Lionel Larue et Véronique Delmas publiée dans Nature a mis en lumière un nouveau mécanisme moléculaire, jusqu’alors inconnu, liant les œstrogènes à l’aggravation de certains cancers non classiquement considérés comme hormono-dépendants, tels que le mélanome, le cancer gastrique ou encore le cancer de la thyroïde. En partant d’observations cliniques et épidémiologiques, les chercheurs ont cherché à comprendre pourquoi des cancers comme le mélanome, le cancer gastrique ou celui de la thyroïde présentaient une incidence plus élevée chez les femmes que chez les hommes entre la puberté et la ménopause, période marquée par une forte exposition aux œstrogènes. Leurs recherches ont révélé une boucle de régulation moléculaire jusque-là inconnue, activée par l’environnement hormonal féminin. Le récepteur aux œstrogènes (ESR1) induit l’expression d’un autre récepteur, GRPR (Gastrin-Releasing Peptide Receptor), qui active à son tour la voie YAP1, bien connue pour son rôle pro-métastatique. Cette activation entraîne une répression de la E-cadhérine (ECAD), une molécule essentielle à l’adhésion entre cellules. La diminution d’ECAD favorise la migration cellulaire, la croissance tumorale et la résistance à l’anoïkis, une forme de mort cellulaire cruciale pour empêcher la dissémination des cellules cancéreuses. Fait remarquable, cette boucle se referme par l’activation de l’expression d’ESR1 due à la diminution de ECAD, bouclant ainsi un cycle pro-métastatique particulièrement actif chez les femmes. GRPR, au cœur de ce mécanisme, fait partie de la famille des récepteurs couplés aux protéines G (RCPG), qui représentent aujourd’hui 35% des cibles thérapeutiques validées, mais restent très peu explorés en cancérologie. En testant des antagonistes spécifiques de GRPR sur des modèles précliniques, les chercheurs ont pu observer une réduction significative des métastases. Ce récepteur, impliqué aussi dans la perception de la douleur, pourrait donc offrir une double promesse : ralentir la progression tumorale tout en améliorant la qualité de vie des patientes. Leurs résultats suggèrent également que des thérapies combinées, intégrant des agents anti-œstrogéniques, pourraient s’avérer particulièrement efficaces pour traiter les cancers exprimant cette boucle hormonale. Ces travaux mettent en lumière une dimension trop souvent négligée : celle des inégalités biologiques entre les sexes dans le développement et la progression du cancer. En intégrant pleinement les facteurs hormonaux dans les stratégies thérapeutiques, nous pourrions non seulement améliorer la précision des traitements, mais aussi redonner une nouvelle utilité à certains médicaments déjà existants. Mieux comprendre l’impact du sexe et de l’âge sur les mécanismes tumoraux semble aujourd’hui essentiel pour faire progresser la médecine de précision. Cette étude constitue une première étape vers des approches thérapeutiques innovantes, ciblant plus spécifiquement les femmes, et pose les bases d’applications cliniques concrètes. -> Contact : lionel.larue@curie.fr
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June 17, 5:00 PM
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Dans un article publié dans Genetics Selection Evolution, les scientifiques de l’UMR Génétique Animale et Biologie Intégrative – GABI (équipe GBOS, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas) ont identifié une mutation génétique responsable d'une forme sévère de malformation squelettique chez des veaux Aubrac, appelée chondrodysplasie ponctuée rhizomélique (RCDP). Cette maladie est similaire à une pathologie humaine rare liée à des dysfonctionnements des peroxysomes, petites structures cellulaires impliquées dans des fonctions métaboliques essentielles. Entre 2002 et 2020, 21 veaux mort-nés présentant de graves malformations squelettiques ont été signalés. Grâce à l’analyse des génomes entiers de deux veaux touchés et à leur comparaison avec ceux de plus de 1800 bovins sains, les chercheurs ont identifié un seul variant génétique candidat situé dans une zone non codante (un intron) du gène GNPAT. Des tests in vitro et in vivo ont révélé que cette mutation active un site d’épissage caché, entraînant la production d’un ARN messager anormal et la perte d’une partie essentielle de la protéine produite. Les scientifiques ont également observé que les animaux porteurs d’une seule copie mutée du gène, supposés porteurs sains, présentaient en réalité un léger retard de développement musculaire, tandis que ceux porteurs de deux copies ne survivent pas après la naissance. Cette découverte a des implications importantes : elle permet de prévenir la naissance de veaux touchés grâce à un test génétique, mais elle offre aussi un nouveau modèle animal pour étudier une maladie humaine rare. C’est également un exemple frappant de l’impact que peuvent avoir des mutations situées en dehors des régions codantes du génome, longtemps négligées dans les analyses génétiques. Légende Figure : Vue macroscopique des veaux atteints de RCDP et caractérisation de leur dysmorphisme cranio-facial. -> Contact : arnaud.boulling@inrae.fr / aurelien.capitan@inrae.fr
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June 17, 5:24 PM
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Au cours des 20 dernières années, les souris sont devenues un modèle de recherche essentiel pour les neurophysiologistes, grâce à leur boîte à outils expérimentale en constante expansion, et grâce à leur capacité à apprendre des tâches comportementales par conditionnement opérant. Cependant, les souris ont tendance à être considérées comme dépourvues des représentations cognitives supérieures qui sont au cœur du comportement humain. L’une de ces capacités cognitives est la représentation interne du corps et de ses constituantes — notamment les membres supérieurs — qui est essentielle aux interactions quotidiennes du « soi » avec le monde extérieur. En particulier, la perte du sentiment d’appropriation du corps à la suite d’une maladie ou d’un accident entraîne négligence et blessure accidentelles, ainsi que l’accumulation de douleurs fantômes. Pour manipuler et étudier l’appropriation corporelle chez l’homme, l’illusion de la « main en caoutchouc » a été le paradigme comportemental de référence. Dans un nouvel article paru dans PLoS Biology, les chercheurs de NeuroPSI (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) montrent que ce test de « l’illusion de la main en caoutchouc » peut être directement transposé au modèle souris, avec une phénoménologie très proche de ce qui est observé chez l’homme. Ces expériences suggèrent donc que les souris possèdent une représentation cognitive riche de leur corps. Ceci est cohérent avec des travaux récents montrant qu’elles peuvent réagir de manière significative à la tâche cognitive classique du miroir (Yokose et al. 2024), et plus largement avec des résultats récents suggérant que leurs interactions sociales sont étonnamment riches, incluant l’expression de la peur ou du plaisir à travers des mimiques faciales (Dolensek et al. 2020) et le « rire » en réaction aux chatouilles (Dagher et al. 2024). Dans l’ensemble, cette étude ouvre de nouvelles perspectives de recherche dans le modèle murin, à la fois pour explorer la neurophysiologie de l’appropriation des membres supérieurs, et pour identifier des stratégies permettant d’induire l’appropriation de neuroprothèses. -> Contact : luc.estebanez@cnrs.fr
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June 20, 5:16 PM
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Une étude pilote publiée dans Journal of Affective Disorders menée par le Pr Fabrice Jollant de l’unité de Recherche PSYCOMADD (UPSaclay/APHP, Le Kremlin Bicêtre) et Michel Danon, doctorant, en collaboration avec le service de psychiatrie de la CMME à l’hôpital Sainte-Anne à Paris a exploré l’effet de la stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS) sur la prise de décision chez des patients souffrant de troubles de l’humeur. En ciblant le cortex orbitofrontal gauche – une région clé impliquée dans l’attribution de la valeur aux choix – les chercheurs ont observé une amélioration significative des performances à une tâche de prise de décision (Iowa Gambling Task) après une seule séance de 30 minutes de stimulation active, comparée à un groupe randomisé recevant une stimulation placebo. Cette amélioration ne s’accompagnait d’aucun changement notable dans l’attention, la mémoire de travail ou les émotions perçues, suggérant un effet spécifique sur les mécanismes cognitifs liés à l’évaluation implicite du risque et des récompenses. Les résultats suggèrent que la tDCS pourrait devenir un outil thérapeutique innovant dans la modulation de la prise de décision. Bien que les effets à long terme restent à évaluer, cette recherche ouvre la voie à des stratégies de neuromodulation ciblée pour améliorer des fonctions cognitives altérées dans diverses pathologies psychiatriques, incluant les patients vulnérables aux comportements suicidaires. Légende Figure : Performances à l’Iowa Gambling Task avant et après 30 min de stimulation par tDCS (Stim, N=30) vs stimulation placebo (Sham, N=32) appliquée au cortex orbitofrontal gauche chez des patients souffrant de troubles de l’humeur. EMM= Estimated Marginal Means -> Contact : fabrice.jollant@universite-paris-saclay.fr
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June 22, 5:21 PM
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Le réseau Européen COST Action Eu-MetaHeart dédié à l’étude des perturbations du métabolisme énergétique dans l’insuffisance cardiaque annonce la publication d’une série de revues écrites par les experts de ses différents groupes de travail dans un numéro spécial de la revue Nature Reviews Cardiology. La publication de ce numéro spécial est synchronisé avec le lancement du 22ème congrès international de la « Society of Heart and Vascular Metabolism » ce dimanche 22 juin 2025 à Bordeaux (https://shvm2025.azuleon.org/welcome), congrès qui réunira des chercheurs du monde entier sur le thème des cibles métabolique émergentes dans les maladies cardiovasculaires. Ces revues seront exceptionnellement accessibles gratuitement pendant 1 mois : Pour en savoir plus sur le COST Action Eu-MetaHeart -> contact : Mathias Mericskay, UMR-S 1180 (INSERM/UPSaclay, Orsay) : mathias.mericskay@inserm.fr
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June 22, 9:35 AM
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Claire Janoir, élue Doyenne de la Faculté de Pharmacie
Claire Janoir a été élue Doyenne de l’UFR Pharmacie le 10 juin et a pris ses fonctions le 12 juin 2025. Docteure en Pharmacie, elle a été recrutée MCF en bactériologie en 1999, après un doctorat d’Université réalisé sur la résistance bactérienne aux antibiotiques. Elle intègre alors l’équipe d’accueil Ecosystème digestif microbien et Santé, dont elle va accompagner toutes les évolutions. Nommée Professeure en 2013, elle prend en 2015 la direction de cette EA, renommée Bactéries pathogènes et Santé. En 2020, l’EA rejoint l’Institut Micalis (UMR INRAe, AgroParisTech, Université Paris-Saclay) dont elle devient la 21ème équipe. Claire Janoir en est toujours actuellement la responsable mais cèdera officiellement cette responsabilité en janvier 2026. En enseignement, elle intervient majoritairement en formation commune de base des études de Pharmacie. Elle est également co-responsable d’un master 2 de Microbiologie. De 2021 à 2024, elle a été Directrice Adjointe en charge des Formations et de l’Insertion professionnelle au sein de la GS Health and Drug Sciences. Elle a également été responsable de la mise en place du double-cursus Averroes pour l’UFR de Pharmacie. En recherche, elle travaille depuis son intégration dans l’UFR sur la virulence d’une bactérie entéropathogène, Clostridioides difficile, responsable de diarrhées post-antibiotiques, et sur la physiopathologie des infections liées à cette bactérie (ICD). Elle a d’abord travaillé sur la caractérisation de protéines de surface impliquées dans la virulence ou la physiologie bactérienne, puis sur la régulation de ces facteurs par les facteurs environnementaux, in vitro puis in vivo en modèles animaux. Depuis une dizaine d’années, elle travaille sur les biofilms formés par cette bactérie, en mono- ou pluri-espèces, à la fois sur la caractérisation de leur composition et de leur structure en modèles in vitro, mais également sur leur rôle potentiel dans les rechutes des ICD pour à terme, trouver des moyens d’améliorer leur prise en charge. -> Contact : claire.janoir-jouveshomme@universite-paris-saclay.fr
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June 17, 11:41 AM
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Agnès Ricroch, lauréate du Trophée de la Réussite au féminin
Le 20 juin 2025 le Trophée de la Réussite au Féminin sera remis à neuf femmes de pays différents choisies par le jury de la mission de France Euro Méditerranée, sous le haut parrainage du Sénat, et en présence de diplomates, d’élus, de personnalités de la culture et de la société civile et de journalistes. Agnès Ricroch représente la France. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences végétales et a obtenu une habilitation à diriger des recherches HDR de l'université Paris-Saclay dans le domaine des ressources génétiques et de l'amélioration des plantes. Elle est enseignante-chercheuse en génétique à AgroParisTech et à l’université Paris-Saclay et a publié sept livres sur l'évaluation des bénéfices-risques et la réglementation des biotechnologies vertes pour la sécurité et la souveraineté alimentaire. Elle est membre depuis 2015 de l’Académie de l‘agriculture de France dans la section Sciences de la Vie. Elle est chevalier de la Légion d’honneur. De plus, elle aide les personnes en situation de précarité à Paris. Cette 10e édition est l’occasion de rendre hommage à ces neuf femmes riches de parcours et d'expériences propres issues de tous les domaines (société civile, économique, social, éducatif, artistique et sportif), dont l’engagement constitue une source inépuisable d’inspiration pour les jeunes générations. Par le biais de leur complémentarité et par la richesse de leur diversité, ces neuf femmes réfléchissent, proposent et engagent des actions afin de faire reculer toutes les formes d'exclusions et de discriminations en présentant des modèles identificatoires positifs. -> Contact : agnes.ricroch@universite-paris-saclay.fr
L’Association des Doctorants et Masters en Innovation Thérapeutique (ADMIT) a le plaisir de vous annoncer l’ouverture des inscriptions pour la 24ᵉ Journée de l’École Doctorale ITFA, qui se tiendra le jeudi 19 juin 2025 à la Faculté de Pharmacie de l’Université Paris-Saclay. 🎓 Cette journée est obligatoire pour les doctorants mais est également ouverte à tous les chercheurs, enseignants-chercheurs et autres membres du personnel de l’Université Paris-Saclay. Ce rendez-vous annuel est une opportunité unique de découvrir les travaux des doctorants de l’École Doctorale ITFA. Ces derniers présenteront leurs recherches sous forme de poster, communication orale ou flash talk. Notez bien la date et venez échanger avec eux, les challenger avec vos questions et enrichir les discussions scientifiques ! ✨ Devenez membre du jury ! Si vous le souhaitez, vous pouvez également faire partie du jury (inscription avant le 12 mai), qui décernera un prix aux meilleures présentations dans chaque catégorie. Une belle occasion de contribuer à la valorisation du travail des doctorants ! 🔗 Inscription gratuite mais obligatoire 📩 Une question ? N’hésitez pas à nous contacter à : admit.association@gmail.com
Via Life Sciences UPSaclay
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Today, 4:13 PM
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Prédire l'impact des changements moléculaires sur l'activité cérébrale globale constitue un défi majeur en neurosciences. De nombreuses questions fondamentales sur le cerveau ne peuvent être comprises qu'en examinant simultanément plusieurs niveaux de l'activité cérébrale, grâce à une approche dite « multi-échelle ». Longtemps considérée comme inaccessible, cette approche a récemment été développée. Plus récemment, des outils de recherche numériques ont été développés, capables d'intégrer des données à différentes échelles et de les connecter entre elles. S'appuyant sur ces outils, des scientifiques de l'Institut des neurosciences Paris-Saclay - NeuroPSI (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) ont introduit une nouvelle approche de modélisation multi-échelle permettant de simuler la manière dont les changements microscopiques se traduisent à travers plusieurs niveaux d'organisation cérébrale et impactent l'activité cérébrale à l'échelle macroscopique. Les simulations ont associé des modèles de neurones individuels, des réseaux de neurones à impulsions et des modèles de champ moyen à une simulation de réseau cérébral global. Les simulations informatiques ont permis de prédire avec succès comment les effets de l'anesthésie sur les récepteurs synaptiques peuvent conduire aux changements de l'activité cérébrale à l'échelle macroscopique observées empiriquement. Le cadre de modélisation a été présenté dans Nature Computational Science. Une méthode computationnelle permettant de concilier les échelles et de fournir des prédictions précises présente un intérêt majeur pour les traitements pharmaceutiques des maladies cérébrales : de nombreux composés pharmacologiques présents dans les médicaments agissent au niveau moléculaire et génèrent des modifications macroscopiques des états cérébraux. Mieux suivre ces mécanismes pourrait permettre, à terme, de concevoir des médicaments plus ciblés. -> Contact : alain.destexhe@cnrs.fr
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Today, 9:54 AM
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La molécule anti-inflammatoire microbienne (MAM) de Faecalibacterium duncaniae est une protéine clé, maturée puis exportée vers l'enveloppe
Dans une étude publiée dans Gut Microbes les chercheurs INRAE de l’équipe ProbiHote de l’Institut Micalis, associés à ceux des UMR GABI et MaIAGE (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas) et des chercheurs CNRS de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) révèlent que la MAM, une protéine clé dans les mécanismes anti-inflammatoires de la bactérie intestinale Faecalibacterium duncaniae, est la protéine la plus abondante de son enveloppe cellulaire. Elle est exportée vers la surface bactérienne via un ABC transporteur à peptidase, en étant d’abord reconnue par un peptide signal N-terminal. Ce peptide est excisé, permettant le transfert du « cargo » MAM hors du cytoplasme. Grâce à des analyses de modélisation par IA et de microscopie électronique, les chercheurs ont démontré que la forme mature de MAM peut s’auto-assembler en une structure hexamérique poreuse, formant un réseau ordonné sur la surface de la bactérie. Ce réseau a été observé in situ sous forme d’une organisation hexagonale visible au microscope électronique, et confirmé par immunomarquage. Ces résultats montrent pour la première fois que MAM ne se limite pas à une fonction immunomodulatrice, mais constitue également un élément clé de la structure de l’enveloppe bactérienne. Cette découverte modifie notre compréhension de la physiologie de F. duncaniae et de l’organisation des enveloppes bactériennes, suggérant que MAM joue un rôle central dans l’intégrité de la cellule et son interaction avec l’environnement, en plus de ses propriétés anti-inflammatoires. -> Contact : jean-marc.chatel@inrae.fr
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Today, 9:26 AM
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Dans une étude publiée dans Biomedicine & Pharmacotherapy, les scientifiques issus du laboratoire BioMaps (SHFJ, UMR CEA/CNRS/Inserm/UPSaclay, Orsay) et de l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées – IRBA (Brétigny-sur-Orge) ont mis au point une approche originale à base d’ultrasons pour contrer les effets liés à une exposition à un agent organophosphoré (OP). Les OP sont présents dans certains pesticides ou encore armes chimiques et provoquent la contamination de plusieurs millions d’individus chaque année. L’intoxication aux OP a des effets sur le système nerveux central et sur les systèmes périphériques. La toxicité de ces composés est due à leur activité inhibitrice irréversible sur l'acétylcholinestérase. Des oximes sont administrées comme antidote afin de réactiver les cholinestérases, mais leur efficacité reste toutefois limitée aux systèmes périphériques. En effet, cet antidote est bloqué par la barrière hémato-encéphalique et se retrouve donc incapable de pénétrer dans le cerveau. Il n’existe à ce jour aucun traitement capable de contrer efficacement l’apparition de troubles neurologiques sur le long terme. Dans cette étude, des ultrasons combinés à une injection de microbulles sont utilisés pour perméabiliser transitoirement la barrière hématoencéphalique et favoriser la délivrance d’oximes dans le cerveau, permettant ainsi la réactivation des cholinestérases après une exposition sous-létale et supra-létale à l’agent VX. En outre, les animaux traités ont présenté une récupération à court terme améliorée, un taux de survie à 24 heures accru et une réduction de la neuroinflammation. -> Contact : anthony.novell@universite-paris-saclay.fr
Innovations thérapeutiques, outils numériques et enjeux combinatoires ? L’innovation thérapeutique est un enjeu essentiel de santé publique. C’est le moyen de répondre à la pluralité des pathologies à traiter mais aussi des populations touchées. Le défi est de développer des thérapies personnalisées adaptées à chaque pathologie et à chaque patient. Cette journée d’échanges scientifiques avec des spécialistes de la recherche pré-clinique et clinique traitera de trois grandes questions du développement thérapeutique à travers le spectre de différentes pathologies et ouvrira sur la 1re réunion du groupe de travail "Thérapies combinatoires". - Quand : Mardi 9 juillet 2025 à partir de 10:00
- Où : Université d'Evry Paris-Saclay, Salle des Lumières, Bibliothèque universitaire, 91000 Évry-Courcouronnes
• Inscrivez-vous ! Au programme : - Session 1- Dernières avancées en matière de thérapies innovantes
- Session 2 - Intérêt et avenir du numérique pour l’innovation thérapeutique
- Session 3- Exemples et enjeux des thérapies combinatoires
- Table ronde - Complexité de la mise en œuvre des thérapies combinatoires - Obstacles scientifiques, réglementaires...
Première réunion du groupe de travail "Thérapies combinatoires" : - Pourquoi et comment mettre en place des thérapies combinatoires ? - Les enjeux économiques, sociaux, réglementaires, institutionnels Intervenants confirmés : Christine Baldeschi (I-Stem), Anne Galy (ART-TG), Aurélie Goyenvalle (Laboratoire Biothérapies des Maladies Neuromusculaires, Inserm-UVSQ), Xavier Nissan (I-Stem), Gérald Perret (Généthon), Guiseppe Ronzitti (Généthon), Laurent Schaeffer (Institut NeuroMyoGene, Université Claude Bernard Lyon 1).
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June 17, 10:18 AM
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Les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avec fusion du gène RET (RET+) en progression après traitement par inhibiteurs de RET (RETi) disposent de peu d’options thérapeutiques. Identifier des cibles membranaires pourrait favoriser le développement de nouvelles thérapies comme les anticorps conjugués et bispécifiques. Une étude de cohorte multicentrique internationale coordonnée par des chercheurs de Gustave Roussy et publiée dans JAMA Oncology a utilisé l’immunohistochimie (IHC) sur des échantillons archivés et le séquençage complet du transcriptome (WTS) dans une cohorte indépendante. Les patients RET+ et RET sauvage (RET-wt) ont été comparés. Sur 93 échantillons de 81 patients RET+, les taux de positivité IHC étaient de 59% pour MET, 3.6% pour ERBB2, 29% pour EGFR, 38% pour HER3, et 91% pour TROP2. Par rapport aux tumeurs RET-wt, les tumeurs RET+ avaient une expression plus élevée de MET (59% vs 43%, p=0,03) et plus faible d’ERBB2 (3,6% vs 15%, p=0,01). Le WTS a confirmé ces observations. Une coexpression MET/EGFR a été observée dans 21,5% des cas, et des variations dynamiques d’expression ont été notées dans les biopsies appariées. Aucune différence de survie n’a été observée selon l’expression des cibles. Au total, le CPNPC RET+ présente fréquemment une expression de MET et TROP2. Ces résultats soulignent l’importance du dépistage des cibles membranaires et le besoin de stratégies thérapeutiques innovantes. -> Contact : arianna.marinello@gustaveroussy.fr
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June 17, 4:49 PM
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Dans un article publié dans Brain, des chercheurs de l’équipe MOODS (CESP UMR-S 1018 INSERM/UVSQ/UPSaclay, Le Kremlin-Bicêtre) proposent de repenser la catégorisation des troubles neuropsychiatriques à partir des mécanismes computationnels sous-jacents à la genèse des symptômes. S’appuyant sur les principes neuroanatomiques du traitement cérébral de l’information, ils montrent comment de nombreux tableaux psychiatriques ou neurologiques peuvent être modélisés comme des altérations du processus d’inférence à l’échelle des réseaux cérébraux, impliquant des dysfonctionnements dans le codage des signaux sensoriels, la pondération de la précision, ou la sélection des politiques d’action. Cependant, les auteurs soulignent que l’applicabilité de ces modèles suppose une intégrité fonctionnelle minimale des circuits neuronaux impliqués dans l’inférence. Ils proposent ainsi une distinction conceptuelle entre les synaptopathies, dans lesquelles les dynamiques inférentielles sont pathologiquement biaisées mais demeurent opérantes, comme c’est le cas dans la schizophrénie ou la dépression, et les pathologies lésionnelles, où des atteintes structurelles du tissu nerveux compromettent la possibilité même d’un traitement inférentiel, comme observé dans les accidents vasculaires cérébraux ou certaines formes de tauopathies. Cette distinction implique que les modèles neurocomputationnels utilisés en neuropsychiatrie ne peuvent être appliqués uniformément à l’ensemble des entités nosographiques, appelant à une reconfiguration de ces modèles selon les propriétés anatomico-fonctionnelles propres à chaque pathologie. -> Contact : hugo.bottemanne@aphp.fr
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June 17, 5:09 PM
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Dans une étude publiée dans Agricultural and Forest Meteorology, des scientifiques français de l’INRAE (UMR EcoSys Ecologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau) et du Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement – LSCE (CEA/CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette), belges de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux, et un allemand du Karlsruhe Institute of Technology ont évalué une nouvelle méthode pour estimer séparément la respiration et la photosynthèse des écosystèmes, à partir de données de covariance de turbulence (eddy covariance). Traditionnellement, cette séparation repose sur des modèles ajustés aux données nocturnes, ce qui limite leur précision et leur applicabilité. La méthode proposée combine l’analyse en ondelettes et l’échantillonnage conditionnel, permettant de tirer parti des covariances entre les flux pour distinguer les processus physiologiques à l’œuvre. Cela rend possible une estimation directe, à haute fréquence, des flux de CO₂ associés à la photosynthèse et à la respiration sans interrompre les observations. Testée sur deux sites contrastés (un champ agricole suivi sur deux saisons et une forêt à feuilles caduques sur quatre ans), la méthode s’est montrée cohérente avec les approches classiques tout en révélant des avantages notables : elle s’adapte mieux aux variations rapides, offrant ainsi une vision plus fine et dynamique des processus physiologiques, et offre un potentiel d’application en temps réel. Cette approche ouvre de nouvelles perspectives pour affiner la compréhension du cycle du carbone et améliorer la surveillance des échanges de gaz à effet de serre dans les milieux naturels et agricoles. La méthode ouvre également la voie à de nouvelles applications, comme la séparation entre transpiration et évaporation, ou encore la distinction entre flux biosphériques et d’origine anthropique. -> Contact : pedro-henrique.herig-coimbra@inrae.fr
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June 17, 5:35 PM
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June 20, 5:24 PM
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Dans une étude récente publiée dans ACS Biomaterials Science & Engineering, des chercheurs de de l’Institut Galien Paris-Saclay (IGPS, CNRS/UPSaclay, Orsay), Thelma Akanchise et Angelina Angelova, ont mis au point des nanostructures biodégradables capables d’encapsuler plusieurs antioxydants naturels tels que la vitamine E, la curcumine et la coenzyme Q10. Ces nanoassemblages à base de lipides forment des phases cristallines liquides (lamellaire, hexagonale inversée ou cubique) via un processus d’auto-assemblage en milieu aqueux, imitant les membranes biologiques et permettant une administration sûre de composés faiblement solubles. En utilisant la diffusion des rayons X aux petits angles en synchrotron et la microscopie électronique à transmission cryogénique (cryo-TEM), l’équipe a démontré comment la composition des lipides, des agents dispersants (Pluronic F127, TPGS-PEG1000, MO-PEG2000, et DSPE-PEG2000) et des antioxydants, contrôle l’organisation structurale des nanoparticules par des modifications de la courbure interfaciale et de la miscibilité moléculaire. Ces nanosystèmes ont montré une toxicité minimale sur les cellules humaines de neuroblastome SH-SY5Y et ont conservé leur intégrité structurale dans le milieu de culture cellulaire au fil du temps. Les antioxydants encapsulés ont amélioré de manière significative l'activité d'élimination des espèces réactives de l'oxygène (ROS), ce qui suggère un fort potentiel pour des applications thérapeutiques ciblant le stress oxydatif et l'inflammation. Cette avancée contribue au développement de nanomédicaments à base de phytoconstituants particulièrement pertinents pour les thérapies neuroprotectrices et anti-inflammatoires. -> Contact: angelina.angelova@universite-paris-saclay.fr
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June 21, 4:56 AM
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Valérie Lavallée, lauréate de la Médaille de cristal du CNRS 2025
Grâce à son parcours autodidacte remarquable, Valérie Lavallée a connu une progression de carrière constante jusqu’à être nommée responsable de la plateforme de zootechnie de l’Institut des Neurosciences Paris-Saclay (NeuroPSI - CNRS/Université Paris-Saclay), situé sur le campus du CEA Saclay. En 2021, elle a notamment relevé le défi de l’installation d’une plateforme de zootechnie multi-espèces lors du déménagement du laboratoire. En 2025, le CNRS décernera la médaille de cristal à Valérie Lavallée pour la qualité de son travail et pour son rôle majeur dans ce déménagement, qui a permis le regroupement des sites zootechniques de Gif-sur-Yvette et Orsay vers le nouveau bâtiment de NeuroPSI. Cette plateforme est désormais une vitrine de l’excellence en zootechnie scientifique. La médaille de cristal distingue des femmes et des hommes, personnels d’appui à la recherche, qui par leur créativité, leur maîtrise technique et leur sens de l’innovation, contribuent aux côtés des chercheurs et des chercheuses à l’avancée des savoirs et à l’excellence de la recherche française. -> Contact : valerie.lavallee@cnrs.fr
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June 17, 9:58 AM
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Portrait Jeune Chercheuse – Ombeline Labaune, Maîtresse de Conférences en psychologie expérimentale et contrôle moteur
Ombeline Labaune est Maîtresse de conférences à la Faculté des Sciences du Sport (F2S) de l’université Paris-Saclay depuis septembre 2023, au sein de l’unité de recherche Complexité, innovation, Activités Motrices et Sportives - CIAMS. Après une licence STAPS APA-S à l’Université Paris-Sud, un M1 de Kinésiologie à l’Université de Montréal et un M2 « Psychologie, Contrôle Moteur et Performance Sportive » de retour à l’Université Paris-Saclay, elle commence sa thèse de Doctorat au CIAMS en 2018. Elle travaille alors sur la vigueur du mouvement humain, c’est-à-dire la vitesse spontanément choisie par un individu pour réaliser une action volontaire. Elle s’intéresse aux différences inter-individuelles de vigueur en action (production du mouvement) mais aussi - et particulièrement - en perception (jugement des mouvements d’autrui). Elle soutient sa thèse en mai 2022 pendant son année d’ATER, et enchaine avec un postdoctorat d’un an à la Fondazione Santa Lucia à Rome. Dans ce cadre, ses travaux se situent encore entre la psychologie cognitive et contrôle moteur puisqu’elle travaille sur la perception du mouvement humain mais cette fois via le système vestibulaire (perception qu’un individu a de son propre mouvement lorsqu’il est déplacé passivement). Depuis son recrutement en tant que MCF, elle travaille de nouveau avec ses collègues de l’équipe « Mouvement Humain, Adaptation et Performance Sportive » sur des thématiques s’inscrivant dans la suite de sa thèse, se situant toujours à l’interface entre la psychologie cognitive expérimentale et l’analyse du mouvement. Elle est co-responsable de la deuxième année de la Licence Double Diplôme « STAPS, Sciences pour l’ingénieur », et ses enseignements portent notamment sur la psychologie, les neurosciences, ou encore l’initiation à la recherche. Elle est également référente médiation scientifique au sein de la F2S, ce qui l’amène à coordonner et participer à de nombreux évènements permettant de rendre accessibles les Sciences du Sport et du Mouvement au grand public ou à un public scolaire (e.g. Fête de la Science, Déclics Collège, Ecoles d’été). « The better we feel about these workplace relationships, the more effective we will be. » - Shawn Achor -> Contact: ombeline.labaune@universite-paris-saclay.fr
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June 20, 5:47 PM
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L'OncoSTART Entrepreneurship School c'est quoi ? Le consortium OncoSTART organise du 22 au 26 septembre 2025 la 3ème édition de l’OncoSTART Entrepreneurship School dans les locaux du Paris Saclay Cancer Cluster à Villejuif. Cette école dédiée à l’entrepreneuriat en oncologie permettra à une quinzaine de participants de préciser et d’accélérer le business model de leur projet entrepreneurial. Prioritairement destinée aux porteurs de projet candidats à l’entrepreneuriat autour de la lutte contre le cancer au sens large, cette formation intensive a pour but d’aider les entrepreneurs à construire leur business model en explorant les 9 thématiques du business model CANVAS (BMC). Ils s’appuieront sur les interventions de personnalités qualifiées aux profils variés (experts R&D, cliniciens, entrepreneurs, investisseurs, experts thématiques PI, RH, représentants de patients, etc.) qui leur fourniront à la fois les bases théoriques et l’opportunité de mise en pratique au travers de cas concrets leur permettant de réussir à mener à bien leur projet entrepreneurial.. OBJECTIFS - Permettre aux participants de préciser et d’affiner le business model de leur projet entrepreneurial
- Apporter aux participants des outils, méthodologies et données appropriées pour maturer leur projet entrepreneurial
- Accompagner les participants dans la rédaction de leur Business Model CANVAS et la préparation d’un Pitch de présentation.
A la fin de la semaine, chaque participant aura l’opportunité de présenter un pitch de son business model devant un panel de personnalités qualifiées et de profiter de leurs retours. En plus du pitch, les participants repartiront avec le Business Model rédigé de leur projet sous format BMC. Public Cible Cette formation est destinée aux porteurs d’un projet entrepreneurial autour de la lutte contre le cancer au sens large, toutes technologies deeptech (thérapie, diagnostic, dispositif médical, numérique/IA…). Les participants (étudiants, chercheurs, entrepreneurs) peuvent avoir créé leur start-up récemment ou bien avoir un projet entrepreneurial. Tarifs - 990€ HT pour les professionnels
- 490€ HT pour les étudiants
Des bourses peuvent être sollicitées de la part des membres fondateurs d’Oncostart pour soutenir certaines inscriptions, en fonction de vos organismes d’appartenance.
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