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June 15, 11:12 AM
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Le service hospitalier Frédéric Joliot (SHFJ, Institut Joliot, Orsay), avec l’UMR BioMaps (UMR CEA/CNRS/Inserm/Université Paris-Saclay) s’est doté d’un nouvel imageur par Tomographie par émission de positrons (TEP) associé à la tomodensitométrie (TDM) préclinique, un IRIS® (Inviscan). Cet investissement stratégique vise à renforcer les capacités d’analyse de la plateforme d’imagerie in vivo longitudinal (BIOMAPS / PASREL / Imagerie préclinique et clinique, in vivo, microTEP (SHFJ)) en ouvrant de nouvelles perspectives pour la recherche biomédicale. Le nouvel imageur se distingue par sa capacité à réaliser des acquisitions simultanées sur plusieurs rongeurs, jusqu’à quatre, permettant une augmentation significative du rendement et de la précision des analyses. Cette configuration est idéale pour le suivi longitudinal et la validation de nouveaux radioligands, facilitant ainsi une évaluation détaillée de biomarqueurs clés, notamment ceux liés à la réponse immunitaire. Deux études récentes illustrent les possibilités offertes par cette technologie : (1) L’imagerie de l’infiltration des lymphocytes T CD8+ dans le cadre du cancer du poumon non à petites cellules, dans un modèle orthotopique. Dans le cadre du projet collaboratif IMMUABLE, avec Eric Tartour et Corinne Tanchot de l’HEGP et Hervé Nozach et Bernard Maillère du SIMOS (Institut Joliot/UPSaclay), l’équipe ImmunoMaps de Charles Truillet cherche à prédire l’efficacité des immunothérapies et des problématiques de résistance aux traitements grâce à l’imagerie de certaines populations immunitaires. L’utilisation de l’IRIS® (Inviscan) a permis de démontrer le rôle crucial des lymphocytes T CD8+ dans la réponse antitumorale, ouvrant la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour surmonter les résistances aux traitements. (2) Optimisation du passage du témozolomide à travers la barrière hémato-encéphalique. Toujours au sein de BioMaps, la même équipe (ImmunoMaps) avec Anthony Novell (équipe IMATHER) et Fabien Caillé (BIOMAPS / PASREL / Plateforme de développement de radiotraceurs (SHFJ)), a montré par imagerie TEP/TDM du témozolomide une amélioration de la délivrance du médicament par ultrasons thérapeutiques tout en préservant un maximum les régions saines du cerveau. Dans ce contexte, le témozolomide a été radiomarqué (isotopiquement) au carbone-11 (sans affecter donc ses propriétés thérapeutiques). Cette technologie ouverte en plateforme au secteur académique et privé permet d’évaluer le développement de nouvelles thérapies, de dérisquer leur utilisation et d’explorer des biomarqueurs prédictifs pour une meilleure sélection des patients pouvant bénéficier de ces traitements. Cet équipement a été co-financé par l’ITMO Cancer et par IBiSA. -> Contact : Charles Truillet (charles.truillet@cea.fr) Plug In Labs Université Paris-Saclay : cliquer ICI La plateforme a déjà publié plusieurs FOCUS PLATEFORME ces dernières années. Les relire ? BIOMAPS / PASREL / Imagerie préclinique et clinique, in vivo, microTEP (SHFJ) : Une expertise et des équipements de pointe pour révolutionner vos recherches en imagerie biomédicale. La plateforme d’imagerie biomédicale préclinique en imagerie TEP du SHFJ met à votre disposition un environnement technologique de pointe pour l’étude des mécanismes biologiques et le suivi des médicaments. En permettant de visualiser la distribution des médicaments dans l’organisme, l’imagerie par Tomographie par Emission de Positons (ou TEP) contribue à réduire les risques liés à leur transfert en clinique. Grâce au ciblage de plusieurs biomarqueurs, elle offre également un outil puissant pour prédire l’efficacité thérapeutique, notamment en évaluant l’impact du système immunitaire sur les traitements. Des équipements de dernière génération pour une imagerie préclinique avancée. La plateforme dispose de trois imageurs précliniques TEP et TEP/TDM (TEP couplé à la tomodensitométrie, aussi appelée TEP/CT) pour une visualisation en profondeur et une quantification dynamique des radioligands après injection chez le petit animal : i) Deux Inveons (Siemens) – Référence en imagerie moléculaire haute résolution, ii) Un IRIS (Inviscan) – Flexibilité et performance pour une exploration avancée. Une approche complémentaire. Des analyses ex vivo de haute précision. En complément de l’imagerie in vivo, la plateforme propose un panel de techniques ex vivo pour une analyse multi-échelle, qu’il s’agisse d’échantillons radioactifs ou non : Autoradiographie, immunohistologie & immunofluorescence – Pour une caractérisation tissulaire précise, Cytométrie en flux (single cell) – Une analyse fine au niveau cellulaire, Hébergement d’animaux et modèles expérimentaux adaptés – Disponibilité de modèles orthotopiques de glioblastomes ou de cancers du poumon, ainsi que de modèles classiques de tumeurs sous-cutanées. Des développements sur mesure peuvent être envisagés selon les besoins scientifiques et thérapeutiques. A propos de l’Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot : L’Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot (CEA-Joliot) étudie les mécanismes du vivant pour, à la fois, produire des connaissances et répondre à des enjeux sociétaux au cœur de la stratégie du CEA : la santé et la médecine du futur, le numérique et la transition énergétique. Les travaux, fondamentaux ou appliqués, reposent sur des développements méthodologiques et technologiques. Les collaborateurs du CEA-Joliot sont pour moitié impliqués dans des unités mixtes de recherche (UMR), en partenariat avec le CNRS, l'INRAE, l’INRIA, l'Inserm, l’Université Paris-Saclay et l’Université de Paris. Le CEA-Joliot est implanté principalement sur le centre CEA-Paris-Saclay. Des équipes travaillent également à Orsay, Marcoule, Caen, Nice et Bordeaux.
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Today, 5:24 PM
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Au cours des 20 dernières années, les souris sont devenues un modèle de recherche essentiel pour les neurophysiologistes, grâce à leur boîte à outils expérimentale en constante expansion, et grâce à leur capacité à apprendre des tâches comportementales par conditionnement opérant. Cependant, les souris ont tendance à être considérées comme dépourvues des représentations cognitives supérieures qui sont au cœur du comportement humain. L’une de ces capacités cognitives est la représentation interne du corps et de ses constituantes — notamment les membres supérieurs — qui est essentielle aux interactions quotidiennes du « soi » avec le monde extérieur. En particulier, la perte du sentiment d’appropriation du corps à la suite d’une maladie ou d’un accident entraîne négligence et blessure accidentelles, ainsi que l’accumulation de douleurs fantômes. Pour manipuler et étudier l’appropriation corporelle chez l’homme, l’illusion de la « main en caoutchouc » a été le paradigme comportemental de référence. Dans un nouvel article paru dans PLoS Biology, les chercheurs de NeuroPSI (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) montrent que ce test de « l’illusion de la main en caoutchouc » peut être directement transposé au modèle souris, avec une phénoménologie très proche de ce qui est observé chez l’homme. Ces expériences suggèrent donc que les souris possèdent une représentation cognitive riche de leur corps. Ceci est cohérent avec des travaux récents montrant qu’elles peuvent réagir de manière significative à la tâche cognitive classique du miroir (Yokose et al. 2024), et plus largement avec des résultats récents suggérant que leurs interactions sociales sont étonnamment riches, incluant l’expression de la peur ou du plaisir à travers des mimiques faciales (Dolensek et al. 2020) et le « rire » en réaction aux chatouilles (Dagher et al. 2024). Dans l’ensemble, cette étude ouvre de nouvelles perspectives de recherche dans le modèle murin, à la fois pour explorer la neurophysiologie de l’appropriation des membres supérieurs, et pour identifier des stratégies permettant d’induire l’appropriation de neuroprothèses. -> Contact : luc.estebanez@cnrs.fr
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Today, 5:00 PM
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Dans un article publié dans Genetics Selection Evolution, les scientifiques de l’UMR Génétique Animale et Biologie Intégrative – GABI (équipe GBOS, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas) ont identifié une mutation génétique responsable d'une forme sévère de malformation squelettique chez des veaux Aubrac, appelée chondrodysplasie ponctuée rhizomélique (RCDP). Cette maladie est similaire à une pathologie humaine rare liée à des dysfonctionnements des peroxysomes, petites structures cellulaires impliquées dans des fonctions métaboliques essentielles. Entre 2002 et 2020, 21 veaux mort-nés présentant de graves malformations squelettiques ont été signalés. Grâce à l’analyse des génomes entiers de deux veaux touchés et à leur comparaison avec ceux de plus de 1800 bovins sains, les chercheurs ont identifié un seul variant génétique candidat situé dans une zone non codante (un intron) du gène GNPAT. Des tests in vitro et in vivo ont révélé que cette mutation active un site d’épissage caché, entraînant la production d’un ARN messager anormal et la perte d’une partie essentielle de la protéine produite. Les scientifiques ont également observé que les animaux porteurs d’une seule copie mutée du gène, supposés porteurs sains, présentaient en réalité un léger retard de développement musculaire, tandis que ceux porteurs de deux copies ne survivent pas après la naissance. Cette découverte a des implications importantes : elle permet de prévenir la naissance de veaux touchés grâce à un test génétique, mais elle offre aussi un nouveau modèle animal pour étudier une maladie humaine rare. C’est également un exemple frappant de l’impact que peuvent avoir des mutations situées en dehors des régions codantes du génome, longtemps négligées dans les analyses génétiques. Légende Figure : Vue macroscopique des veaux atteints de RCDP et caractérisation de leur dysmorphisme cranio-facial. -> Contact : arnaud.boulling@inrae.fr / aurelien.capitan@inrae.fr
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Today, 4:03 PM
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Une étude menée au Laboratoire signalisation, radiobiologie et cancer (UMR 3347 CNRS/UMR-S 1021 INSERM/Institut Curie/UPSaclay, Orsay) sous la direction de Lionel Larue et Véronique Delmas publiée dans Nature a mis en lumière un nouveau mécanisme moléculaire, jusqu’alors inconnu, liant les œstrogènes à l’aggravation de certains cancers non classiquement considérés comme hormono-dépendants, tels que le mélanome, le cancer gastrique ou encore le cancer de la thyroïde. En partant d’observations cliniques et épidémiologiques, les chercheurs ont cherché à comprendre pourquoi des cancers comme le mélanome, le cancer gastrique ou celui de la thyroïde présentaient une incidence plus élevée chez les femmes que chez les hommes entre la puberté et la ménopause, période marquée par une forte exposition aux œstrogènes. Leurs recherches ont révélé une boucle de régulation moléculaire jusque-là inconnue, activée par l’environnement hormonal féminin. Le récepteur aux œstrogènes (ESR1) induit l’expression d’un autre récepteur, GRPR (Gastrin-Releasing Peptide Receptor), qui active à son tour la voie YAP1, bien connue pour son rôle pro-métastatique. Cette activation entraîne une répression de la E-cadhérine (ECAD), une molécule essentielle à l’adhésion entre cellules. La diminution d’ECAD favorise la migration cellulaire, la croissance tumorale et la résistance à l’anoïkis, une forme de mort cellulaire cruciale pour empêcher la dissémination des cellules cancéreuses. Fait remarquable, cette boucle se referme par l’activation de l’expression d’ESR1 due à la diminution de ECAD, bouclant ainsi un cycle pro-métastatique particulièrement actif chez les femmes. GRPR, au cœur de ce mécanisme, fait partie de la famille des récepteurs couplés aux protéines G (RCPG), qui représentent aujourd’hui 35% des cibles thérapeutiques validées, mais restent très peu explorés en cancérologie. En testant des antagonistes spécifiques de GRPR sur des modèles précliniques, les chercheurs ont pu observer une réduction significative des métastases. Ce récepteur, impliqué aussi dans la perception de la douleur, pourrait donc offrir une double promesse : ralentir la progression tumorale tout en améliorant la qualité de vie des patientes. Leurs résultats suggèrent également que des thérapies combinées, intégrant des agents anti-œstrogéniques, pourraient s’avérer particulièrement efficaces pour traiter les cancers exprimant cette boucle hormonale. Ces travaux mettent en lumière une dimension trop souvent négligée : celle des inégalités biologiques entre les sexes dans le développement et la progression du cancer. En intégrant pleinement les facteurs hormonaux dans les stratégies thérapeutiques, nous pourrions non seulement améliorer la précision des traitements, mais aussi redonner une nouvelle utilité à certains médicaments déjà existants. Mieux comprendre l’impact du sexe et de l’âge sur les mécanismes tumoraux semble aujourd’hui essentiel pour faire progresser la médecine de précision. Cette étude constitue une première étape vers des approches thérapeutiques innovantes, ciblant plus spécifiquement les femmes, et pose les bases d’applications cliniques concrètes. -> Contact : lionel.larue@curie.fr
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Today, 10:18 AM
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Les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avec fusion du gène RET (RET+) en progression après traitement par inhibiteurs de RET (RETi) disposent de peu d’options thérapeutiques. Identifier des cibles membranaires pourrait favoriser le développement de nouvelles thérapies comme les anticorps conjugués et bispécifiques. Une étude de cohorte multicentrique internationale coordonnée par des chercheurs de Gustave Roussy et publiée dans JAMA Oncology a utilisé l’immunohistochimie (IHC) sur des échantillons archivés et le séquençage complet du transcriptome (WTS) dans une cohorte indépendante. Les patients RET+ et RET sauvage (RET-wt) ont été comparés. Sur 93 échantillons de 81 patients RET+, les taux de positivité IHC étaient de 59% pour MET, 3.6% pour ERBB2, 29% pour EGFR, 38% pour HER3, et 91% pour TROP2. Par rapport aux tumeurs RET-wt, les tumeurs RET+ avaient une expression plus élevée de MET (59% vs 43%, p=0,03) et plus faible d’ERBB2 (3,6% vs 15%, p=0,01). Le WTS a confirmé ces observations. Une coexpression MET/EGFR a été observée dans 21,5% des cas, et des variations dynamiques d’expression ont été notées dans les biopsies appariées. Aucune différence de survie n’a été observée selon l’expression des cibles. Au total, le CPNPC RET+ présente fréquemment une expression de MET et TROP2. Ces résultats soulignent l’importance du dépistage des cibles membranaires et le besoin de stratégies thérapeutiques innovantes. -> Contact : arianna.marinello@gustaveroussy.fr
L’Association des Doctorants et Masters en Innovation Thérapeutique (ADMIT) a le plaisir de vous annoncer l’ouverture des inscriptions pour la 24ᵉ Journée de l’École Doctorale ITFA, qui se tiendra le jeudi 19 juin 2025 à la Faculté de Pharmacie de l’Université Paris-Saclay. 🎓 Cette journée est obligatoire pour les doctorants mais est également ouverte à tous les chercheurs, enseignants-chercheurs et autres membres du personnel de l’Université Paris-Saclay. Ce rendez-vous annuel est une opportunité unique de découvrir les travaux des doctorants de l’École Doctorale ITFA. Ces derniers présenteront leurs recherches sous forme de poster, communication orale ou flash talk. Notez bien la date et venez échanger avec eux, les challenger avec vos questions et enrichir les discussions scientifiques ! ✨ Devenez membre du jury ! Si vous le souhaitez, vous pouvez également faire partie du jury (inscription avant le 12 mai), qui décernera un prix aux meilleures présentations dans chaque catégorie. Une belle occasion de contribuer à la valorisation du travail des doctorants ! 🔗 Inscription gratuite mais obligatoire 📩 Une question ? N’hésitez pas à nous contacter à : admit.association@gmail.com
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June 16, 4:49 PM
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Les thérapies géniques et cellulaires sont le nouvel eldorado des acteurs des biothérapies. Mises en lumière pendant la crise de la Covid-19, ces nouvelles thérapies se développent rapidement. Sur les 68 thérapies géniques actuellement approuvées, près de cinquante l’ont été ces cinq dernières années. Si la recherche publique française a démontré ses compétences dans ces nouvelles technologies, avec des organismes de rang mondial comme Genethon, Inserm ou l’AP-HP dans les essais cliniques, le développement des innovations sorties de ces laboratoires a souvent lieu à l’étranger. Le biocluster GenoTher, lancé officiellement l’année dernière, doit apporter aux acteurs de ce secteur les moyens de continuer à se développer dans l’Hexagone. Pour ce faire, il a déjà rassemblé les principales parties-prenantes scientifiques des thérapies géniques en France : Généthon, Genopole, AP-HP, Inserm et l’Université d’Évry Paris-Saclay. Ils représentent ensemble près de 2000 scientifiques et 50 programmes de recherche. Il agrège aussi des entreprises mobilisées autour de la bioproduction, comme Yposkesi. En tout, GenoTher compte 40 parties prenantes. « Nous réunissons les forces vives des thérapies géniques », résume Frédéric Revah, président de GenoTher et CEO de Genethon. Lire la suite de l'article dans POC Media
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June 11, 8:12 AM
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Dans une étude publiée dans Critical Care, les chercheurs de l’équipe du Pr. Xavier Monnet du Service de médecine intensive-réanimation de l’Hôpital Bicêtre (UMR S-999 INSERM/UPSaclay, Le Kremlin-Bicêtre) ont effectué une nouvelle revue systématique de la littérature avec méta-analyse évaluant l'effet de l'initiation précoce de la noradrénaline chez les patients en choc septique. Cette revue systématique et méta-analyse actualisée inclut dix études (deux essais contrôlés randomisés, trois études avec appariement par score de propension et cinq études observationnelles), totalisant 4767 patients. Les résultats indiquent que l'administration précoce de noradrénaline est associée à une réduction significative de la mortalité en unité de soins intensifs, notamment dans les essais randomisés (OR 0,49 ; IC 95% 0,25–0,96). Des bénéfices supplémentaires incluent une réduction du volume de fluides administrés à 6 heures, un temps plus court pour atteindre la pression artérielle moyenne cible, une diminution de la dose totale de noradrénaline et un nombre accru de jours sans ventilation mécanique. Les analyses en sous-groupes suggèrent que ces effets sont particulièrement marqués lorsque la noradrénaline est administrée dans l'heure suivant le diagnostic et chez les patients avec un taux de lactate ≤3 mmol/L. Cependant, l'analyse séquentielle des essais prenant en compte les risques d’erreurs aléatoires due à l’accumulation progressive des données, indique que des données supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats. Ainsi, bien que l'initiation précoce de la noradrénaline semble prometteuse pour améliorer les résultats cliniques chez les patients en choc septique, des essais contrôlés randomisés supplémentaires sont requis pour établir des recommandations définitives. Légende Figure : Forest plot for mortality in (A) RCT and PSM studies, or in (B) observational studies. -> Contact : christopher.lai@aphp.fr
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June 12, 7:44 AM
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La psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (PEA) en France fait face à une crise majeure due à une demande croissante et une offre insuffisante, entraînant des délais d'attente souvent supérieurs à six mois. Face à cette situation préoccupante, la Société Française de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent et Disciplines Associées (SFPEADA) et les chercheurs du centre de recherche en épidémiologie et santé des populations CESP (UMR-S 1018 INSERM/UVSQ/UPSaclay, Villejuif) ont lancé une recherche-action qualitative assistée par l'intelligence artificielle, afin d'envisager le futur de la PEA de 2026 à 2050. Ce projet a impliqué des professionnels nationaux ou internationaux, des parents et divers acteurs institutionnels. L'analyse thématique, appuyée par des techniques d'IA, a permis d'identifier cinq axes prioritaires : l'intégration sociale de la psychiatrie, l'interdisciplinarité des savoirs, l'amélioration de la prise en charge, le soutien aux soignants, et la réorganisation du système de soins. Ce travail a conduit à une publication dans European Journal of Child and Adolescent Psychiatry. Les propositions qui en sont issues préconisent notamment une clarification des rôles des professionnels, un renforcement du dépistage précoce et une meilleure coordination entre les différents acteurs impliqués. Présentées lors d'un symposium au ministère de la Santé en présence du ministre, ces recommandations visent à aider les politiques à engager des réformes sur une base rationnelle. Espérons qu’un maximum d’entre elles puissent voir le jour ! -> Contact : bruno.falissard@universite-paris-saclay.fr
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June 12, 8:08 AM
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Dans une revue publiée dans Cell & Bioscience, des chercheurs du laboratoire d’Etudes de l’Unité Neurovasculaire et Innovation Thérapeutique (LENIT), DMTS/SPI (CEA/UPSaclay, Gif-sur-Ybvette) font le point sur les liens complexes entre hypoxie-ischémie néonatale, dysfonction mitochondriale et dimorphisme sexuel. L’encéphalopathie hypoxique-ischémique néonatale est une complication relativement fréquente, avec une mortalité ainsi qu’une morbidité neurologique importantes. En décrivant des données issues de la biologie cellulaire, de l’épigénétique et des approches multi-omiques, cette revue discute le rôle de la mitochondrie, organelle véritable sentinelle du métabolisme cellulaire, dans la réponse des cellules cérébrales à l’hypoxie-ischémie. Les auteurs soulignent que les mitochondries réagissent différemment selon le sexe biologique, influençant ainsi la vulnérabilité des cellules cérébrales. Ces observations in vitro sont mises en parallèle des données dans les modèles précliniques mais également chez l’homme démontrant la vulnérabilité des mâles, qui présentent des déficits neurologiques plus marqués et un taux de mortalité plus élevé que les femelles. En s’appuyant sur les avancées récentes dans la modélisation in vitro, cette revue met également en lumière l’usage des organoïdes cérébraux humain comme outils innovant pour étudier les effets au niveau cellulaires et moléculaires dans ce contexte particulier. Cette revue ouvre de nouvelles perspectives quant à la compréhension des fonctions mitochondriales dérégulées dans l’hypoxie-ischémie néonatale. Les données rapportées ouvrent également la voie au développement de thérapies ciblées sur cet organelle, tenant compte du sexe, et souligne l’importance d’une modélisation plus représentative de la diversité biologique humaine dans la recherche en neurosciences. Légende Figure : Mitochondrial dysregulation during HI events. Mitochondria play a crucial role in HI, injury with production of ROS species, apoptosis, increased membrane permeability, lipid peroxidation, autophagy, protein oxidation and disruption of calcium homeostasis. Created using BioRender.com and SMART Servier Medical Art -> Contact : aloise.mabondzo@cea.fr
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June 12, 12:22 PM
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Dans une étude parue dans Annals of the Rheumatic Diseases, l’équipe « maladies auto-immunes » de l’UMR-S 1184 Center for Immunology of Viral Infections and Autoimmune Diseases-IDMIT (UPSaclay/Inserm/CEA, AP-HP, Le Kremlin-Bicêtre) a mis au point un modèle innovant d’organoïdes salivaires à partir de biopsies de patients atteints de la maladie de Sjögren, une maladie auto-immune systémique ciblant les cellules épithéliales salivaires. Les auteurs montrent que les organoïdes développés expriment des marqueurs épithéliaux acinaires, ductaux et myoépithéliaux. Ils sont capables de produire des cytokines en réponse à l’inflammation [Poly(I:C), IFNα)] et peuvent répondre à une stimulation cholinergique (test de gonflement) permettant d’approcher la fonction sécrétoire. L’étude montre que les organoïdes issus de patients, comparativement à des organoïdes dérivés de sujets contrôles, présentent une morphologie anormale (défaut de branching), une signature interféron persistante, ainsi qu’une capacité de réponse réduite à la stimulation cholinergique. L’exposition à un inhibiteur de JAK (tofacitinib) a permis d’améliorer cette réponse ce qui ouvre des perspectives thérapeutiques. Ainsi les organoïdes de glande salivaire développés à partir de biopsies de patients reproduisent le phénotype de la maladie de Sjögren avec une morphologie anormale, une signature IFN persistante et une fonction altérée. Ce modèle innovant pourra être utilisé pour l’évaluation de candidats médicaments et l’étude de la physiopathologie de la maladie. -> Contact : gaetane.nocturne@aphp.fr
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June 12, 12:51 PM
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Dans une revue récente parue dans Cell Communication and Signaling, des chercheurs de l’UMR 9018 METSY (CNRS/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif) font le point sur les connaissances concernant la protéine mitochondriale Apoptosis Inducing Factor (AIF). Longtemps, la seule fonction connue de cette protéine était dans la mort cellulaire programmée et les maladies mitochondriales, en raison notamment de nombreuses mutations fonctionnelles pouvant l’affecter. Mais, récemment il est apparu que le niveau d’expression de la protéine contrôle la biogénèse mitochondriale, la reprogrammation métabolique et influence la réponse de certains cancers solides pédiatriques et adultes aux traitements (figure). L’équipe de Catherine Brenner a pu montrer que la protéine jouait un rôle clé dans la reprogrammation métabolique observée dans certains cancers et que sa surexpression (et non les mutations) pouvait se révéler de mauvais pronostic. Ces avancées ont été possibles grâce à une collaboration étroite avec des cliniciens et chercheurs Inserm comme Dr B. Geoerger, Dr N. Gaspar et Dr. Marchais (UMR-S 1015 INSERM/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif) et l’essor des technologies -omiques telle la transcriptomique, la métabolomique, la protéomique et l’analyse de données moléculaires de patients (Essais cliniques OS 2006 et Mappyacts, R2 platform, Univ. Amsterdam). Désormais, la protéine apparait comme une cible potentielle innovante en oncologie et l’étude de son ciblage pharmacologique progresse en collaboration avec des chimistes de Paris Saclay, Dr Bruno Figadère et Pr Tâp Ha-Duong (BioCIS CNRS/UPSaclay, Orsay). Un inhibiteur d‘AIF pourrait se révéler intéressant à utiliser en combinaison avec d’autres thérapies afin de la potentialiser, lever des résistances et diminuer les toxicités des traitements. Légende Figure : Les deux rôles d’AIF dans la mort cellulaire et dans les fonctions mitochondriales vitales. Dans les morts cellulaires dépendantes d'AIF, la protéine est libérée des mitochondries, transloque dans le cytosol et se lie à des partenaires protéiques ce qui facilite son entrée dans le noyau. Une fois dans le noyau, AIF coopère avec les endonucléases et assure la dégradation de l'ADN. Au contraire, le rôle pro-survie d'AIF repose sur son interaction avec CHCHD4 dans la voie d'import mitochondrial de protéines-substrats riches en cystéine codées par le génome nucléaire (voie de signalisation antérograde). -> Contact : catherine.brenner@universite-paris-saclay.fr
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June 11, 7:50 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Tadeusz W. Kononowicz, Chercheur en neurosciences cognitives
Tadeusz W. Kononowicz est chercheur avec le titre de professeur au CNRS, affilié à l'Institut de neurobiologie de Paris-Saclay. Ses travaux de recherche se déroulent à NeuroPSI (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) en France et à l'Académie polonaise des sciences, dans le cadre de projets financés par une subvention OPUS du Centre national des sciences. Il a obtenu son doctorat à l'université de Groningue, en se concentrant sur la perception du temps. Au centre Neurospin de Saclay, il a étudié les mécanismes temporels dans le cerveau à l'aide de méthodes de neuro-imagerie avancées, puis a étendu ses recherches à des modèles animaux, étudiant la perception du temps chez les rats (NeuroPSI) et chez les primates à l'Institut des neurosciences cognitives de Lyon. Ses principales recherches portent sur la façon dont le cerveau représente le temps, gère l'incertitude associée à son évaluation et comment la perception du temps est liée à la métacognition - la capacité de réfléchir sur ses propres processus cognitifs. La perception du temps permet à l'homme et à d'autres espèces de sentir le passage du temps et d'utiliser cette connaissance pour coordonner des activités, comme jouer d'un instrument de musique. La métacognition, quant à elle, nous permet de contrôler et d'évaluer ces jugements et actions internes. Plus récemment, le Dr Kononowicz a commencé à étudier la capacité du cerveau à évaluer la précision de ses propres jugements temporels. Dans ce type d'expérience, les participants tentent de reproduire le plus fidèlement possible des intervalles de temps appris précédemment et évaluent ensuite la précision de leurs propres mesures. Ses travaux de recherche développent également des méthodes pour étudier les capacités métacognitives concernant la perception du temps chez les rongeurs et d'autres animaux. Dr Kononowicz utilise un large éventail de méthodes de recherche, notamment la modélisation informatique, des méthodes de mesure non invasives (EEG, MEG), la stimulation transcrânienne, ainsi que des enregistrements in vivo (enregistrements de la fonction neuronale, LFP) et des méthodes causales (injections pharmacologiques) chez les rats et les primates. Cette approche interdisciplinaire nous permet de découvrir les mécanismes complexes de la perception, de l'évaluation et de la réflexion du temps dans le cerveau. -> Contact : tadeusz.kononowicz@cnrs.fr
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Today, 5:35 PM
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Today, 5:09 PM
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Dans une étude publiée dans Agricultural and Forest Meteorology, des scientifiques français de l’INRAE (UMR EcoSys Ecologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau) et du Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement – LSCE (CEA/CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette), belges de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux, et un allemand du Karlsruhe Institute of Technology ont évalué une nouvelle méthode pour estimer séparément la respiration et la photosynthèse des écosystèmes, à partir de données de covariance de turbulence (eddy covariance). Traditionnellement, cette séparation repose sur des modèles ajustés aux données nocturnes, ce qui limite leur précision et leur applicabilité. La méthode proposée combine l’analyse en ondelettes et l’échantillonnage conditionnel, permettant de tirer parti des covariances entre les flux pour distinguer les processus physiologiques à l’œuvre. Cela rend possible une estimation directe, à haute fréquence, des flux de CO₂ associés à la photosynthèse et à la respiration sans interrompre les observations. Testée sur deux sites contrastés (un champ agricole suivi sur deux saisons et une forêt à feuilles caduques sur quatre ans), la méthode s’est montrée cohérente avec les approches classiques tout en révélant des avantages notables : elle s’adapte mieux aux variations rapides, offrant ainsi une vision plus fine et dynamique des processus physiologiques, et offre un potentiel d’application en temps réel. Cette approche ouvre de nouvelles perspectives pour affiner la compréhension du cycle du carbone et améliorer la surveillance des échanges de gaz à effet de serre dans les milieux naturels et agricoles. La méthode ouvre également la voie à de nouvelles applications, comme la séparation entre transpiration et évaporation, ou encore la distinction entre flux biosphériques et d’origine anthropique. -> Contact : pedro-henrique.herig-coimbra@inrae.fr
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Today, 4:49 PM
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Dans un article publié dans Brain, des chercheurs de l’équipe MOODS (CESP UMR-S 1018 INSERM/UVSQ/UPSaclay, Le Kremlin-Bicêtre) proposent de repenser la catégorisation des troubles neuropsychiatriques à partir des mécanismes computationnels sous-jacents à la genèse des symptômes. S’appuyant sur les principes neuroanatomiques du traitement cérébral de l’information, ils montrent comment de nombreux tableaux psychiatriques ou neurologiques peuvent être modélisés comme des altérations du processus d’inférence à l’échelle des réseaux cérébraux, impliquant des dysfonctionnements dans le codage des signaux sensoriels, la pondération de la précision, ou la sélection des politiques d’action. Cependant, les auteurs soulignent que l’applicabilité de ces modèles suppose une intégrité fonctionnelle minimale des circuits neuronaux impliqués dans l’inférence. Ils proposent ainsi une distinction conceptuelle entre les synaptopathies, dans lesquelles les dynamiques inférentielles sont pathologiquement biaisées mais demeurent opérantes, comme c’est le cas dans la schizophrénie ou la dépression, et les pathologies lésionnelles, où des atteintes structurelles du tissu nerveux compromettent la possibilité même d’un traitement inférentiel, comme observé dans les accidents vasculaires cérébraux ou certaines formes de tauopathies. Cette distinction implique que les modèles neurocomputationnels utilisés en neuropsychiatrie ne peuvent être appliqués uniformément à l’ensemble des entités nosographiques, appelant à une reconfiguration de ces modèles selon les propriétés anatomico-fonctionnelles propres à chaque pathologie. -> Contact : hugo.bottemanne@aphp.fr
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Today, 11:41 AM
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Agnès Ricroch, lauréate du Trophée de la Réussite au féminin
Le 20 juin 2025 le Trophée de la Réussite au Féminin sera remis à neuf femmes de pays différents choisies par le jury de la mission de France Euro Méditerranée, sous le haut parrainage du Sénat, et en présence de diplomates, d’élus, de personnalités de la culture et de la société civile et de journalistes. Agnès Ricroch représente la France. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences végétales et a obtenu une habilitation à diriger des recherches HDR de l'université Paris-Saclay dans le domaine des ressources génétiques et de l'amélioration des plantes. Elle est enseignante-chercheuse en génétique à AgroParisTech et à l’université Paris-Saclay et a publié sept livres sur l'évaluation des bénéfices-risques et la réglementation des biotechnologies vertes pour la sécurité et la souveraineté alimentaire. Elle est membre depuis 2015 de l’Académie de l‘agriculture de France dans la section Sciences de la Vie. Elle est chevalier de la Légion d’honneur. De plus, elle aide les personnes en situation de précarité à Paris. Cette 10e édition est l’occasion de rendre hommage à ces neuf femmes riches de parcours et d'expériences propres issues de tous les domaines (société civile, économique, social, éducatif, artistique et sportif), dont l’engagement constitue une source inépuisable d’inspiration pour les jeunes générations. Par le biais de leur complémentarité et par la richesse de leur diversité, ces neuf femmes réfléchissent, proposent et engagent des actions afin de faire reculer toutes les formes d'exclusions et de discriminations en présentant des modèles identificatoires positifs. -> Contact : agnes.ricroch@universite-paris-saclay.fr
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Today, 9:58 AM
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Portrait Jeune Chercheuse – Ombeline Labaune, Maîtresse de Conférences en psychologie expérimentale et contrôle moteur
Ombeline Labaune est Maîtresse de conférences à la Faculté des Sciences du Sport (F2S) de l’université Paris-Saclay depuis septembre 2023, au sein de l’unité de recherche Complexité, innovation, Activités Motrices et Sportives - CIAMS. Après une licence STAPS APA-S à l’Université Paris-Sud, un M1 de Kinésiologie à l’Université de Montréal et un M2 « Psychologie, Contrôle Moteur et Performance Sportive » de retour à l’Université Paris-Saclay, elle commence sa thèse de Doctorat au CIAMS en 2018. Elle travaille alors sur la vigueur du mouvement humain, c’est-à-dire la vitesse spontanément choisie par un individu pour réaliser une action volontaire. Elle s’intéresse aux différences inter-individuelles de vigueur en action (production du mouvement) mais aussi - et particulièrement - en perception (jugement des mouvements d’autrui). Elle soutient sa thèse en mai 2022 pendant son année d’ATER, et enchaine avec un postdoctorat d’un an à la Fondazione Santa Lucia à Rome. Dans ce cadre, ses travaux se situent encore entre la psychologie cognitive et contrôle moteur puisqu’elle travaille sur la perception du mouvement humain mais cette fois via le système vestibulaire (perception qu’un individu a de son propre mouvement lorsqu’il est déplacé passivement). Depuis son recrutement en tant que MCF, elle travaille de nouveau avec ses collègues de l’équipe « Mouvement Humain, Adaptation et Performance Sportive » sur des thématiques s’inscrivant dans la suite de sa thèse, se situant toujours à l’interface entre la psychologie cognitive expérimentale et l’analyse du mouvement. Elle est co-responsable de la deuxième année de la Licence Double Diplôme « STAPS, Sciences pour l’ingénieur », et ses enseignements portent notamment sur la psychologie, les neurosciences, ou encore l’initiation à la recherche. Elle est également référente médiation scientifique au sein de la F2S, ce qui l’amène à coordonner et participer à de nombreux évènements permettant de rendre accessibles les Sciences du Sport et du Mouvement au grand public ou à un public scolaire (e.g. Fête de la Science, Déclics Collège, Ecoles d’été). « The better we feel about these workplace relationships, the more effective we will be. » - Shawn Achor -> Contact: ombeline.labaune@universite-paris-saclay.fr
RAPPEL ! Les Lundis de l'IPSIT - Lundi 30 juin 2025 : « Stratégies innovantes pour l'émergence de nouvelles cibles thérapeutiques dans l'immunothérapie des cancers et la médecine de précision »
Les Lundis de l'IPSIT Lundi 30 juin 2025, de 9h15 à 12h15 Université Paris-Saclay - Bâtiment Henri Moissan 17, avenue des Sciences 91400 ORSAY (Salle 2004 - HM1 recherche - 2e étage) Pour vous inscrire : envoyer un mail à nadine.belzic@inserm.fr Organisatrice : Virginie Tardif San Martin (Chaire de Professeure junior, INSERM UMR-S 1180 "Signalisation et Physiopathologie Cardiovasculaire", Orsay) Thème : « Stratégies innovantes pour l'émergence de nouvelles cibles thérapeutiques dans l'immunothérapie des cancers et la médecine de précision » Intervenants : - Pr Macelo Hill (Professeur titulaire d'Immunologie à l'Université de la République, Uruguay. Chercheur principal à l´Institut Pasteur de Montevideo. Fondateur et CSO de la startup ARDAN Pharma, incubée au Paris-Saclay Cancer Cluster)
“TMEM176B controls differentiation of regulatory Th17 subsets in cancer immunotherapy and autoimmunity” - Dr. Enzo Poirier (Chef d’Equipe "Immunité innée en physiologie et cancer", Unité Inserm 932 « Immunité et Cancer », Institut Curie, Paris)
“Projet EvoCure : les secrets des protéines ancestrales pour de nouvelles thérapies innovantes” - Jorg Tost (Directeur, LaboratoireEpigénétique & Environnement, Centre National de Recherche en Génomique Humaine, CEA-Institut de Biologie François Jacob, Université Paris-Saclay, Evry)
“Epigenetics and personalized medicine: from cancer to rare diseases”
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June 11, 8:01 AM
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Dans une étude récemment publiée dans Vaccine, des scientifiques de l’équipe Biostatistique en Grande Dimension du CESP (UMR-S 1018 INSERM/UVSQ/UPSaclay, Villejuif) ont utilisé les données du Système National des Données de Santé pour identifier les femmes enceintes durant les années 2021 et 2022 (quelle que soit l’issue et la durée de leur grossesse) et analyser les données de vaccination et d’infection COVID de celles-ci. Ils montrent que 75% des femmes ont reçu au moins une dose de vaccin, contre 90% dans la population générale ayant une structure d'âge similaire. Environ 26% des femmes ont été vaccinées pendant leur grossesse, ce taux étant plus faible chez les femmes les plus jeunes, celles avec un faible niveau socio-économique et celles vivant dans le sud-est de la France métropolitaine ou en outre-mer. Ils ont également calculé les taux de vaccination hebdomadaires en fonction de la phase de la grossesse (premier, deuxième et troisième trimestres, périodes pré-conceptionnelle et post-grossesse), en tenant compte des périodes d’inéligibilité à la vaccination (six mois suivant chaque infection par Covid-19). Les femmes se faisaient vacciner le plus souvent en dehors de leur grossesse (après ou, dans une moindre mesure, avant la grossesse). Les vaccinations pendant la grossesse étaient principalement au cours du deuxième trimestre. Dans l'ensemble, les résultats de l’étude montrent l'impact positif des recommandations nationales sur la dynamique de la vaccination. Cependant, la couverture vaccinale des femmes enceintes, qui sont à risque accru de complications pour elles-mêmes ou pour leur fœtus, pourrait être améliorée par des campagnes ciblées. -> Contact : sylvie.escolano@inserm.fr
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June 11, 8:24 AM
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Dans une étude publiée dans Scientific Reports, des scientifiques de l’UMR Agronomie (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau) ont étudié comment la ponte d’œufs par des papillons déclenche l’émission de signaux volatils chez certaines plantes. Ces signaux, appelés OIPVs (Oviposition-Induced Plant Volatiles), sont perçus par les plantes voisines, qui activent alors des défenses anticipées contre les herbivores, avant même que les chenilles ne commencent à s'alimenter. Cette communication interplantes révèle un mécanisme d’alerte sophistiqué qui permet aux plantes non attaquées de mieux résister aux attaques imminentes, et notamment de limiter la croissance des chenilles. Cette étude ouvre des perspectives prometteuses pour des approches de protection des plantes agroécologiques innovantes, basées sur l’écologie chimique naturelle. Légendes Figures : 1) Figure de la ponte du papillon, 2) figure des méthodes d'expérimentation et 3) Croissance de la chenille sur différentes plantes. -> Contact : pius.otto@inrae.com / foteini.paschalidou@inrae.fr
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June 12, 7:58 AM
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La chia (Salvia hispanica L.), une plante de la famille des Lamiacées originaire d’Amérique centrale, est aujourd’hui principalement cultivée dans le sud-ouest de la France, notamment la variété ORURO®. Les graines de chia sont reconnues pour leur richesse nutritionnelle, contenant plus de 30% de lipides et 19% de protéines. Elles sont particulièrement intéressantes en raison de leur forte teneur en acides gras oméga-3 et oméga-6, avec un rapport ω3/ω6 favorable pour la santé humaine. Les réserves lipidiques (huile) et protéiques sont stockées dans les graines sous forme de gouttelettes lipidiques et de corps protéiques. Ces réserves sont mobilisées au cours de la germination pour soutenir la croissance du plantule. Les chercheurs de l’Institut Jean-Pierre Bourgin - Sciences du Végétal - IJPB (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Versailles), de l’INRAE, du CEA et la plateforme de protéomique PAPPSO se sont intéressés au potentiel de la germination pour améliorer la qualité nutritionnelle des réserves des graines de chia, en vue d’applications alimentaires. À l’aide d’approches de protéomique et de lipidomique, les chercheurs ont analysé les transformations biochimiques et métaboliques ayant lieu pendant la germination, notamment la dégradation et la mobilisation des réserves en protéines et en lipides. Les résultats mettent en évidence un remaniement moléculaire important au cours de ce processus, suggérant que la germination pourrait contribuer à améliorer la valeur nutritionnelle des graines de chia en vue d’une utilisation dans l’alimentation humaine. Ce travail, publié dans Food Chemistry, est dédié à la mémoire de notre collègue Yann Gohon, Maître de conférences à AgroParisTech, disparu en 2023. -> Contact : thierry.chardot@inrae.fr
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June 12, 8:18 AM
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Dans une étude publiée dans le Journal NAR Molecular Medicine, les chercheurs de l’équipe SysFate au Genoscope à Evry ont pu tracer l’hétérogénéité cellulaire issue de la différentiation neuronale induite par traitement des cellules souches avec des ligands synthétiques pour les récepteurs nucléaires RAR. Spécifiquement ils ont étudié l'expression génique dans environ 80 000 cellules couvrant 16 jours de différenciation de cellules souches murines, induite par le pan agoniste « all-trans retinoic acid » (ATRA), l'agoniste RARα BMS753 ou l'activation des récepteurs RARβ et RARγ (BMS641 + BMS961). De plus, ils ont élucidé le rôle de ces rétinoïdes dans la formation du tissu nerveux dans les 90 jours de cultures d'organoïdes cérébraux, en analysant plus de 8 000 régions spatiales distinctes sur 28 organoïdes cérébraux. Malgré une progression retardée dans BMS641 + BMS961, les agonistes spécifiques de RAR ont conduit à une variété de sous-types neuronaux, d'astrocytes et de précurseurs d'oligodendrocytes. La transcriptomique spatialement résolue réalisée sur des organoïdes a révélé une expression isotypique de RAR spatialement distincte, conduisant à des signatures de spécialisation associées aux tissus matures, notamment une variété de sous-types neuronaux, des signatures de structure tissulaire de type rétine et même la présence de microglie. -> Contact : mmendoza@genoscope.cns.fr
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June 12, 12:36 PM
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Les invasions biologiques sont l'un des principaux moteurs de perte de biodiversité dans le monde. Elles coûtent également des milliards de dollars aux économies mondiales, notamment en raison des dommages causés à l'agriculture, à la santé et à la sécurité alimentaire et hydrique. Cependant, ces coûts sont bien en deçà du coût réel, car les données n'existent que pour quelques pays et pour un petit nombre d'espèces exotiques envahissantes (EEE). Dans une nouvelle étude du projet InvaCost, un consortium d'auteurs dont des scientifiques du Laboratoire Ecologie Société Evolution - ESE (CNRS/UPSaclay/AgroParisTech, Gif-sur-Yvette) ont utilisé les coûts existant pour les extrapoler spatialement dans les pays où les données sont absentes. En utilisant des modèles de niche (SDM ou modèles de distribution d'espèces) et en prenant en compte la surface d'habitat favorable occupée par chacune des espèces envahissantes dans chaque pays, ainsi que les caractéristiques socio-économiques de ces pays, les auteurs ont pu montrer des coûts près de 500 fois supérieurs aux estimations précédentes. Il existe également un décalage de près de 50 ans entre le début d’une invasion et l'observation des coûts économiques, laissant présager une augmentation future à la mesure de la croissance exponentielle des invasions observée ces dernières décennies. En conclusion, cette étude, publiée dans Nature Ecology & Evolution, montre que le coût économique des invasions biologiques, qui était déjà de l'ordre de celui des catastrophes naturelles, leur sont finalement supérieurs de deux ordres de grandeurs, avec une augmentation exponentielle pour les décennies à venir. Cela renforce les messages de l'importance cruciale de rapidement investir dans des outils efficaces de prévention, de détection précoce et d'élimination des invasions biologiques. -> Contact : franck.courchamp@cnrs.fr
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June 15, 10:02 AM
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Des chercheurs de BioMaps (SHFJ, UMR CEA/CNRS/Inserm/UPSaclay, Orsay), de UNIACT/NeuroSpin (CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) et du GHU Paris Psychiatrie & Neurosciences mettent en évidence des différences dans les altérations des faisceaux de substance blanche entre des patients diagnostiqués Alzheimer et d’autres vraisemblablement atteints de la protéinopathie LATE, une pathologie identifiée relativement récemment qui se caractérise par l'accumulation et l'agrégation anormale de la protéine TDP-43 dans certaines régions du cerveau (LATE est l'acronyme pour encéphalopathie à prédominance limbique TDP-43 liée à l'âge). Lire la suite de l’Actu CEA-Joliot et l’article paru dans Alzheimer's & Dementia. -> Contact : michel.bottlaender@cea.fr
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