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June 11, 2017 5:35 PM
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La philosophie de Ludwig Wittgenstein est une philosophie des chemins : chemins depuis une « première » philosophie fascinée par la pureté de la logique vers une « seconde » philosophie opérant un retour à l'ordinaire tentatives sans cesse répétées de trouver une orientation dans le labyrinthe du langage. Ces parcours wittgensteiniens sont aussi ceux par lesquels le philosophe tente de déchiffrer les mystères de l'intériorité de l'esprit. Ce sont enfin ces sentiers par où l'on apprend progressivement à voir le monde autrement, pour parvenir enfin à être un homme digne. Les ouvrages sur Wittgenstein qui existent ou bien sont très succincts et ne permettent pas une connaissance solide de l'oeuvre, ou bien sont beaucoup plus fouillés mais s'adressent à des lecteurs déjà spécialisés dans sa philosophie. Cet ouvrage répond à ces deux défis en même temps : il parle un langage clair, ne présupposant pas de connaissance préalable de cet auteur, et il permet de cheminer en profondeur dans sa pensée. Sabine Plaud est agrégée et docteure en philosophie de l'Université Paris 1. Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages consacrés à la philosophie de Wittgenstein et à la philosophie analytique. Ses travaux portent sur le rapport entre langage et image dans la philosophie de Wittgenstein et sur les théories contemporaines de philosophie du langage. acheter ce livre
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June 11, 2017 5:23 PM
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Au coeur de la vie politique des hommes gît un trésor, aujourd'hui perdu. Les révolutionnaires du XVIIIe siècle pouvaient encore le nommer. En Amérique on l'appelait "bonheur public", dans la France des Lumières son nom était "liberté publique". En certaines circonstances, rares et précaires, ce trésor sans âge resurgit dans l'action politique conduite à plusieurs, lorsqu'avec elle se crée un espace public où la liberté peut paraître. Alors un lien se noue, qui déploie entre les hommes un monde commun. Tel est le bien public. En évoquant ce trésor perdu, la philosophie d'Hannah Arendt nous invite à retrouver, à l'écart de tout pragmatisme comme de tout moralisme, le sens instituant de l'action politique qui a le monde comme condition et comme fin. C'est dans la mesure où les actions sont politiques que le monde peut être partagé; et dans la mesure où elles visent un monde commun que ces actions sont proprement politiques. Toute politique s'apprécie au regard du monde qu'elle est susceptible d'instaurer. N'est-ce pas pourtant à l'aliénation du monde que la politique moderne nous condamne au contraire ? Le trésor serait-il pour nous définitivement perdu ? Ce livre suggère que, loin de proposer une philosophie politique parmi d'autres, la réflexion arendtienne inaugure une intelligence de l'action politique qui redonne sens au "vivre-ensemble". En son coeur se tient l'analyse originale et décisive de ce qu'on peut nommer l'acosmisme du monde moderne, cette perte du monde éprouvée aussi bien dans le système totalitaire que dans la prétention technoscientifique de nos sociétés à maîtriser les conditions d'existence. acheter ce livre
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June 9, 2017 8:06 AM
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Le temps, pour Descartes, n'est pas discontinu. Voilà la thèse de ce classique des études cartésiennes, qui propose une idée de Descartes entièrement nouvelle. La Philosophie première de Descartes permet en effet une nouvelle lecture des doctrines cartésiennes les plus énigmatiques : la libre création des vérités éternelles, le lien entre intuition et déduction, la place du pouvoir de choisir dans la définition de la liberté. L'ouvrage pose aussi, de façon originale, la question présente de la possibilité d'une métaphysique, comme rapport du temps à l'éternité ou de notre pensée à la vérité. Présentation de la 1è édition (1979) : Le temps, pour Descartes, n'est pas discontinu. Du rejet d'un préjugé invétéré, cet ouvrage tire toutes les conséquences, jusqu'à leur terme. D'où une idée de Descartes entièrement nouvelle. Selon l'auteur, qui s'oppose ainsi à tous les interprètes qui l'ont précédé. Le Cogito n'est pas une évidence instantanée, première vérité de ma science et qui ne devrait rien à la véracité divine, réduite à garantir sa dégradation dans la mémoire. Tout au contraire 1) le Cogito s'établit dans un moment divisible de la durée. 2) Son évidence tombe encore sous le coup ; des doutes que fait surgir l'hyperbole d'un Dieu trompeur. 3) La véracité divine fonde l'évidence du Cogito, et non sa simple remémoration, en l'établissant comme vérité scientifique. Ces thèses proprement historiques comme vérité scientifique. Ces thèses proprement historiques permettant une nouvelle lecture des doctrines cartésiennes les plus énigmatiques : la libre création des vérités éternelles, le lien entre intuition et déductions, la place du pouvoir de choisir dans la définition de la liberté. L'ordre des raisons, qu'on constate chez Descartes, continue à poser des questions : l'idée de cohérence s'efforce d'y répondre. Elle pose aussi, de façon originale, la question présente de la possibilité d'une métaphysique, comme rapport du temps à l'éternité ou de notre pensée à la vérité. L'originalité de Descartes apparaît dans le caractère intellectuel qui est conservé à la synthèse temporelle du Je pense. acheter ce livre
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June 8, 2017 2:07 PM
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Philosophe et sociologue, Georg Simmel (1958-1918) a développé une pensée originale qui se soustrait à la tentation des oppositions duales, telles qu'individu et société, expérience et structure. Sa pensée du tiers saisit la complexité des relations sociales à partir de la différenciation et de la réciprocité. Son approche se veut processuelle et relationnelle. Plus qu'un état de la société, ce sont les dynamiques qui la produisent, le " faire société " qu'il cherche à élucider. L'objectif de cet ouvrage est de montrer l'actualité et la fécondité des pistes ouvertes il y a un siècle par Simmel, pour penser des questions aussi décisives que la sociabilité, le pouvoir, la valeur de l'argent et du travail, la confiance ou la religion. Ces considérations se veulent des prolongements, des discussions à partir de Simmel plutôt qu'une exégèse de son œuvre. Elles font le pari que les sciences sociales ont beaucoup à gagner à rouvrir certaines de ces pistes. À travers son regard sociologique, Simmel nous engage à explorer la complexité des relations à travers lesquelles se constituent réciproquement l'individu et la société. À travers sa réflexion philosophique, il nous invite à interroger les évidences, les clivages catégoriels et disciplinaires auxquels nous nous sommes accoutumés. Esprit en son temps résolument moderne, Simmel, en bien des points, nous précède encore. Denis Thouard est Directeur de recherche au CNRS (Centre Georg Simmel, EHESS/CNRS). Il a publié en 2012 avec Gregor Fitzi le numéro Réciprocités sociales. Lectures de Simmel de la revue Sociologie et sociétés. Bénédicte Zimmermann est Directrice d'études à l'EHESS (Centre Georg Simmel, EHESS/CNRS) et Permanent Fellow au Wissenschaftskolleg (Institut d'études avancées) de Berlin. acheter ce livre
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June 7, 2017 12:07 PM
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Marcher ensemble, porter une table à plusieurs, participer à une manifestation, et même discuter, sont autant d’exemples de coopération humaine – d’action conjointe. Par opposition, les mouvements d’une foule dans la rue, la course simultanée d’individus vers un abri lorsque l’orage se déclare ne sont que des actions collectives. Mais comment distinguer les unes des autres? Quand pouvons-nous dire que des personnes ont vraiment agi ensemble? Et comment expliquer qu’ils coopèrent même lorsque le risque d’échec est considérable? Cet ouvrage se propose de répondre à ces questions, en se penchant sur toutes les dimensions de la coopération : les buts collectifs, la connaissance commune, ainsi que les facteurs psychologiques, cognitifs et stratégiques qui la favorisent. À partir de notions telles que l’identification de groupe, on défendra en particulier la thèse que certains types d’actions de masse, comme les manifestations, peuvent constituer des exemples légitimes de coopération. acheter ce livre
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June 4, 2017 1:21 PM
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Comment s articulent les grandes doctrines et idées politiques ? En quoi des auteurs comme Machiavel ou La Boétie peuvent-ils nous aider à comprendre l exercice du pouvoir et la résistance à la domination ? Quels sont les clivages qui constituent la toile de fond de la vie politique ? De Bodin à Maurras et Renan, de Condorcet à Sen, de Montesquieu à Hayek et de Marx à Rawls et Piketty, en passant par Hobbes, Locke et Bossuet, les grands auteurs ont apporté des réponses à quatre questions fondamentales auxquelles toute société se trouve confrontée : qui sommes-nous ? Pourquoi vivons-nous ensemble ? Comment produisons-nous ? Comment distribuons-nous nos richesses ? Ces réponses continuent d influencer en profondeur les débats politiques. Plutôt que de présenter les doctrines politiques en familles idéologiques homogènes (libéralisme, socialisme, conservatisme), cet ouvrage met en évidence les éléments essentiels des principaux énoncés politiques, quelle que soit l étiquette sous laquelle ils circulent. Fruit de nombreuses années d analyse et d enseignement, ce manuel offre un point de vue original sur les doctrines et idées politiques, à travers une approche structurale qui insiste sur les jeux d oppositions et de priorités, tout en passant en revue des uvres fondatrices de notre imaginaire politique. Pour les étudiants, qui trouveront dans cet ouvrage une introduction à la pensée politique, ainsi qu une approche analytique des grands auteurs ; pour les citoyens, à qui il fournira des ressources pour mieux s orienter parmi les positionnements politiques et en comprendre la logique. acheter ce livre
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June 3, 2017 11:16 AM
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Pourquoi Platon, Xénophon, Plutarque, Lucien et Athénée ont-ils choisi de placer leurs savants personnages dans des banquets ? Aucun d’entre eux ne semble pouvoir se comporter à table et dans le vin comme il le ferait dans le cercle, moins agité, d’une école. Il en va jusqu’à Socrate qui, loin de refuser les plaisirs de la chère, s’en sert pour conduire ses compagnons de boisson vers la philosophie. Car le banquet ne constitue pas le simple cadre formel de discussions plus déliées qu’ailleurs : il en devient le sujet même et permet, à partir d’une incongruité ou d’une plaisante obscurité, d’ébranler l’opinion première des convives et de créer les conditions d’une recherche partagée. Mauvais savant serait celui qui, dans de pareilles circonstances, revendiquerait un savoir établi et définitif pour refuser le plaisir symposiaque d’une conversation volontiers facétieuse à laquelle chacun, loin de toute érudition de mauvais aloi, doit, au contraire, apporter son écot. La table et le vin révèlent l’homme tel qu’il est, philosophe ou ignorant, non seulement dans ses paroles mais aussi dans ses actes : bon convive est le vrai savant. (2016-12-21) Docteur en études grecques de l’Université Paris-Sorbonne et agrégé de lettres classiques, Yannick Scolan enseigne en classes préparatoires littéraires. Il participe, en tant que membre extérieur, aux travaux de l’E.A. 1491 EDITTA. acheter ce livre
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June 1, 2017 4:39 PM
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En quel sens peut-on dire que le petit livre de Beccaria, Des délits et des peines (1764), apparaît comme un geste de rupture ? La question intéresse notre modernité : en quel sens peut-on dire que ce livre est la source de notre droit pénal ? Le problème est abordé dans cet ouvrage à partir du constat suivant : dans l'Europe des Lumières, le livre de Beccaria a aussitôt été perçu comme un moment de seuil ou de passage. C'est donc en remontant à ses sources et en éclairant sa diffusion immédiate que les contributions rassemblées ici tentent d'évaluer sa nouveauté. Codification juridique, présomption d'innocence, laïcité du droit pénal, abolition de la peine de mort : comment Beccaria recueille-t-il un héritage tout en bouleversant un champ de discussions et de débats ? Ouvre singulière, aussi fulgurante par son style que par ses répercussions, Des délits et des peines apparaît comme un observatoire privilégié pour mieux comprendre la crise culturelle de la fin de l'Ancien Régime et la naissance de la culture contemporaine. acheter ce livre
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June 1, 2017 4:14 PM
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À L’heure des débats au sujet de « l’accueil des migrants » en France et en Europe, il est particulièrement judicieux de réfléchir à la notion d’hospitalité et à sa pratique. Loin de n’être qu’un problème social et économique que les gouvernements ont à régler, l’accueil de l’autre, de « l’étranger », interroge chacun de nous. Elle pose la question du libre don et de l’obligation, de la confiance et du discernement, de la générosité et de la justice. Ce livre raconte des histoires concrètes d’hospitalité d’où se dégagent des leçons d’humanité et s’esquissent des solutions aux problèmes actuels. acheter ce livre
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May 31, 2017 8:29 AM
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Comment se fait-il que, dans nos sociétés, nous soyons encore et toujours obligés de dire vrai sur nous-même ? A la fin du premier semestre 1982, Michel Foucault prononce à l'Université Victoria de Toronto un cycle de conférences dont le thème, s'inscrivant dans le cadre du projet d'une généalogie du sujet occidental moderne, est la formation historique de l'herméneutique de soi. Après avoir analysé le type de connaissance de soi et de rapport à soi qui caractérise l'askêsis gréco-romaine, où il s'agit pour le sujet d'établir avec lui-même une relation de possession et de souveraineté, Foucault étudie le renversement qui conduit, aux premiers siècles du christianisme, à la naissance d'une herméneutique de soi conçue comme l'exploration et le déchiffrement par le sujet de sa propre intériorité. Pour définir ce renversement, Foucault introduit ici une distinction inédite entre deux formes d'ascèse, l'une tournée vers la vérité, l'autre tournée vers la réalité. Parallèlement aux conférences, Foucault conduit à Toronto un séminaire consacré à l'étude détaillée de textes des auteurs anciens sur lesquels s'appuient ses analyses de la culture de soi antique. II y présente également une esquisse des différentes significations de la notion de parrêsia dans l'Antiquité, qui allait devenir le thème principal de ses derniers travaux. acheter ce livre
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May 27, 2017 10:24 AM
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Vanessa Van Renterghem - Avant-propos | Page 22 à 31 : Gabrielle Latour - Vivre en guerre | Page 32 à 38 : Wajdan Nassif, Adèle Ponticelli, Vanessa Van Renterghem - « Mais alors, j’ai une voix !| » | Page 40 à 46 : Majd Al-Dik, Anaïs Vaugelade, Vanessa Van Renterghem - « Mon histoire est celle d’une société » | Page 48 à 55 : Tarek Matarmawi, Charlotte Loris-Rodionoff - Démocratie rebelle | Page 58 à 63 : Maya Florino - Récits de Raqqa, la nuit | Page 64 à 68 : Mohammad Wadeh, Charlotte Loris-Rodionoff, Vanessa Van Renterghem - Vivre dans Yarmouk assiégé | Page 69 à 75 : Nathalie Bontemps - Jeudi soir et vendredi matin | Page 78 à 91 : Tiphaine Samoyault, Zoé Carle, Philippe Mangeot, Sophie Rabau - Écrire en compagnie | Page 92 à 97 : Aïcha Liviana Messina - Le prince / 2 | Page 97 à 98 : Lucie Taïeb - Politique et poésie des déchets | Page 99 à 103 : Max Liboiron, Laure Vermeersch - Recycler : une crise du sens | Page 104 à 107 : Jennifer Scappetone - Une Arcadie des ordures | Page 108 à 115 : Arthémis Johnson - Comment perdre une lutte ? | Page 116 à 122 : Fabien Clouette, Quentin Leclerc - The Aces | Page 122 à 130 : Emmanuel Parraud, Marion Lary - Portrait du cafre en punk : filmer l’altérité à La Réunion | Page 130 à 132 : Nizar Qabbani, Nouri Jarrah, Inès Horchani - Abandonnés à une même solitude | Page 132 à 140 : Diane Scott - Embarras du pouvoir et choix d’ennemis | Page 141 à 148 : Dimitris Alexakis - Points noirs sur fond rouge / 3 | Page 149 à 153 : Sophie Rabau - Désaccordlire | Page 154 à 158 : Hervé Brunon - Partager. acheter ce livre
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May 26, 2017 12:24 PM
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Dans la France de la première moitié du XVIIIe siècle, cadre de l'avènement de la "science nouvelle" de la production et de la distribution des richesses, Rousseau critique l'économie politique. Sa critique vise le socle théorique commun à des courants de pensée divergents (mercantilistes, partisans du luxe ou Physiocrates), soit en des termes plus contemporains, le primat accordé à la croissance sur la justice. A cet égard, Rousseau est un lucide interprète des dangers de la société concurrentielle. Il a su voir que l'économie politique naissante reposait sur de folles illusions ― l'illusion du caractère naturel de l'intérêt, l'illusion de la transparence de la médiation monétaire, l'illusion des contrats "volontaires" entre individus inégaux, l'illusion, enfin, de l'harmonisation des intérêts dans la société marchande. Après Mandeville, Locke et Montesquieu, Rousseau a saisi l'évolution de la société commerçante. Il a combattu, à sa façon, le mythe de la "main invisible", auquel il entend substituer la "main visible" de la République. Le prophète des mystifications de l'économie politique a su faire entendre sa voix, et la Révolution française lui donnera un écho inédit. Marx, en ce sens, doit faire amende honorable : plus qu'une belle âme égarée au pays de l'utopie, l'auteur du second Discours a proposé une critique de l'économie politique dont nous pouvons encore tirer profit. Céline Spector, Professeure de philosophie de l'Université Paris-Sorbonne et membre honoraire de l'Institut Universitaire de France, est l'auteure de nombreux articles et de plusieurs livres dont récemment Rousseau. Les paradoxes de l'autonomie démocratique, Paris, Michalon, 2015 et Eloges de l'injustice. La philosophie face à la déraison, Le Seuil, 2016. acheter ce livre
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May 25, 2017 12:18 PM
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Déterminer conceptuellement la notion de rencontre : c'est l'objet de ce travail. Dans cette étude construite à partir d'un dialogue avec Max Scheler (Nature et formes de la sympathie), l'auteur veut montrer que la rencontre n'est pas une expérience que nous faisons, mais qu'elle s'offre plutôt comme une expérience qui nous fait, nous transforme, nous donne à advenir. Faire apparaître que la rencontre fournit une réponse à la question « qui suis-je » est donc l'un des buts que s'assigne Jean-Louis Bischoff. Ce faisant, il entend honorer le sens hébreu du mot rencontre (matsa) qui signifie tout à la fois, trouver, découvrir, recevoir. Faire surgir l'idée selon laquelle la rencontre (amicale, amoureuse, textuelle, spirituelle) peut permettre de combattre (le premier sens avéré du mot rencontre en français est « action de combattre » les illusions d'un moi rabougri et contre dynamisé par le tout à l'ego est en conséquence la tâche ultime que l'auteur se donne. acheter ce livre
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June 11, 2017 5:29 PM
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Qu’ont en commun Diderot, D’Alembert et l’abbé de Saint-Pierre ? Voisenon et Pluche ? Fontenelle et Sade ? La Font de Saint-Yenne et Condillac ? Casanova et Buffon ? Batteux et Barruel ? Peu de chose a priori réunit les auteurs qui dialoguent au sein de ce volume, sinon que tous, quel que soit leur domaine de réflexion, ont été amenés durant leur parcours intellectuel à se confronter à la question du système et à se prononcer sur sa nécessité, sa pertinence et sa valeur. À lire les études ici rassemblées, il apparaît que la pensée du système innerve les champs du savoir et de la création au XVIIIe siècle. Mais ce tropisme systématique étonnamment persistant ne signifie nullement la permanence de la valeur accordée à l’esprit de système : ces systèmes omniprésents traduisent plutôt la perte de majesté du système, détrôné par d’autres manières de penser et d’écrire le monde et les hommes. acheter ce livre
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June 10, 2017 8:24 AM
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Dans un cadre économique, la dette résulte d'un contrat entre deux personnes et/ou institutions dans un contexte où l'une et l'autre sont réputées pouvoir faire un choix non-contraint et suffisamment éclairé. La dette est ainsi celle des individus ou institutions les moins favorisés envers les détenteurs de capitaux. Cette conception de la dette est double puisque, tout à la fois, elle acte un mécanisme de pouvoir (la dette étant une injonction à payer), mais elle est aussi un mécanisme de déliaison (puisqu'une fois la dette acquittée, on se trouve affranchi de toute obligation). La dette est donc, paradoxalement, un outil de dressage violent ("tu paieras tes dettes") mais aussi un vecteur d'atomisation sociale. Face à cette conception à la fois autoritaire et individualisante de la dette, il existe une autre approche qui tend à se représenter l'existence d'une dette fondamentale reliant puissamment l'individu au groupe auquel il appartient. Dans cette perspective, développée en anthropologie et en théorie politique, le concept de dette renvoie à l'intuition fondamentale selon laquelle chaque individu est toujours déjà endetté, et donc redevable, à l'égard de la société à qui il doit tout ce qu'il est. Il en va ici de l'idée selon laquelle chaque individu doit sa situation aux efforts accomplis par les générations passées et/ou les autres membres de la société pour construire et préserver les institutions politiques et sociales qui permettent de garantir le bien ou l'intérêt commun. acheter ce livre
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June 9, 2017 7:49 AM
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Cet ouvrage retourne sur la querelle philosophique autour de la question de la modernité qui a été animée dans les années 1980. A cette époque, certains penseurs allemands se sont mis à critiquer la pensée française d'après 68 en la qualifiant de postmoderniste. Ainsi, le philosophe allemand Jürgen Habermas adressa des critiques sévères aux penseurs français contemporains comme Georges Bataille, Michel Foucault, Jean-François Lyotard, mais aussi et surtout à l'égard de Jacques Derrida. Dans Le discours philosophique de la modernité, Habermas consacra deux longues parties pour critiquer la déconstruction derridienne et les disciples de Derrida aux Etats-Unis. Critiques auxquelles ce dernier répondit trois fois, mais toujours en marge de certains de ses livres sans jamais consacrer une contre-critique directe à Habermas, comme s'il n'accordait pas beaucoup d'attention aux attaques du philosophe allemand, qu'il accuse non seulement de ne pas bien le lire, mais d'éviter de le lire. Docteur en philosophie, Khaldoun Nabwani est un philosophe d'origine syrienne. Ecrivain, éditeur et traducteur, il est l'auteur de plusieurs ouvrages et essais en français, anglais et arabe. Son principal centre d'intérêt se trouve dans le rapport complexe entre la philosophie et la littérature, et il se penche depuis quelques années sur la déconstruction du Moi à partir des œuvres philosophiques, littéraires, mais aussi cinématographiques. acheter ce livre
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June 8, 2017 1:56 PM
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Depuis 2012, nous disposons enfin en français d'une traduction satisfaisante des livres publiés par Hannah Arendt aux États-Unis de 1951 à 1972. Il est ainsi possible à tout citoyen francophone curieux de cette pensée d'accéder directement à l'une des œuvres politiques les plus originales du XXe siècle. Pensée toujours vivante et qui, dans un moment de changement d'époque, peut nous aider non à trouver les solutions, mais, ce qui est plus essentiel, à nous poser des questions pertinentes. Les commentaires sur l'œuvre d'Arendt se sont tellement multipliés depuis trente ans que le travail critique a peut-être fini par empêcher l'accès direct à sa pensée. Cet ouvrage poursuit donc un objectif : fournir un guide de voyage à travers l'œuvre politique d'Arendt. La première partie est consacrée à la genèse, comme penseur politique, de Hannah Arendt depuis sa naissance en Allemagne en 1906 jusqu'à la publication aux États-Unis des Origines du totalitarisme en 1951. La deuxième partie constitue le cœur du livre. Le premier chapitre propose une vision d'ensemble des œuvres en naviguant d'un ouvrage à l'autre et en saisissant le développement d'une pensée s'élaborant à partir des événements. Les sept chapitres suivants permettent au lecteur de s'orienter dans chacun des sept livres. Le dernier chapitre propose un glossaire, le lecteur voyageant, à nouveau, à travers les sept livres avec, pour fil directeur, un choix des notions et distinctions qu'ils abordent. La troisième et dernière partie ouvre une réflexion sous forme de questionnement. En quoi la matière apportée par l'œuvre de Hannah Arendt peut-elle nous aider à penser nos choix et nos actions ? acheter ce livre
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June 4, 2017 1:29 PM
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Cet ouvrage est construit autour d'un chapitre (texte original) de Judith Butler sur l'éthique de la non-violence. En réponse se construisent quatre réflexions philosophiques. Mylène Botbol-Baum présente le collectif à partir de sa traduction du texte de Judith Butler, et aborde la question du sujet et de la norme à partir de la lecture butlerienne de Levinas et Arendt, sur la question des limites de la légitimité de la violence pour une éthique de la relationalité. Jean de Munck traite une lecture croisée de Benjamin et Butler sur la violence. Romildo Pineiro et Jose Erraruz off rent une lecture historique et politique du concept de violence et y confrontent l'interprétation de la non violence dans le texte de Butler. Trois textes plus sociologiques suivent sur l'impact de la non-violence, dans une perspective qui vise à " défaire le genre " dans le cadre sociopolitique critique des vulnérabilités, dans le cadre du travail des femmes migrantes (Ghaliya Dejelloul) ou du travail domestique non rémunéré (Anna Safuta), à partir d'une enquête sur la mobilité spatiale des femmes dans les zones pré-urbaines d'Alger ou de Bruxelles, off rant une analyse sur l'hostilité masculine et le rôle du discours religieux dans la légitimation de cette violence. Matthieu de Nanteuil conclut le volume sur la question de la violence et de la sensibilité politique en mettant à jour la théorie de la démocratie radicale chez Judith Butler. Il sera donc question dans ce volume de penser la non-violence à partir d'une approche fondée sur la normalisation des corps, en réintroduisant le sujet de la vie comme interlocuteur critique du sujet de la norme en démocratie. Mylène Botbol-Baum est professeure de philosophie et bioéthique, UCL Louvain la Neuve. acheter ce livre
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June 4, 2017 1:14 PM
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"Dans une lettre du 4 août 1645 à Constantin Huygens, Descartes déclarait avoir déjà écrit tout le peu qu’il savait touchant la chimie dans la quatrième partie de ses Principes. Il avait en effet consacré quatre-vingt-huit articles de cet ouvrage (près d’une cinquantaine de pages) à cette discipline. Descartes n’avait pas eu l’intention d’écrire un traité de chimie, comme le souhaitait son ami Huygens, ayant pleine conscience de l’insuffisance de ses expériences de laboratoire ; il n’espérait pas même faire progresser cette science, dont il connaissait à la fois l’importance pratique et les insuffisances théoriques. Les théories de son temps, qu’on les appelle chimiques ou alchimiques (Descartes, comme ses contemporains, considérait les deux termes comme équivalents) lui semblaient inacceptables au regard de ses propres conceptions concernant la structure de la matière. Il s’agissait donc simplement pour lui de proposer des explications des diverses opérations chimiques qui fassent l’économie des thèses paracelsiennes alors dominantes et de remplacer l’invocation d’une présence agissante des principes chimiques (Mercure, Soufre et Sel) par des explications mécaniques ne faisant intervenir que la taille, la figure et le mouvement des corpuscules. Descartes qui, tout au long de sa vie, avait critiqué sans ménagement les théories alchimiques (sans pourtant contester la possibilité de la transmutation des métaux), semblait accorder la plus grande importance à ses développements chimiques : le soin avec lequel il tente d’expliquer aussi bien la formation souterraine et les propriétés des corps chimiques que des opérations telles que la combustion ou la fermentation montre bien qu’à ses yeux tout cela avait autant d’importance que les lois du choc des corps ou la doctrine des tourbillons qu’il avait exposées dans les pages précédentes, et qui constituent à nos yeux des aspects essentiels de sa physique. Là encore, il entendait mettre en évidence la fécondité d’une théorie de la matière débarrassée de toute attache avec les doctrines antérieures. Pourtant, même si quelques chimistes affirmèrent par la suite leur filiation avec le cartésianisme, comme Robert Boyle ou Nicolas Lémery, aucun ne reprit jamais à son compte le détail des explications cartésiennes des Principia qui tombèrent rapidement dans l’oubli. Bien plus, et cela jusqu’à nos jours, rares sont les historiens des sciences ou de la philosophie à avoir tenté d’interpréter ces pages obscures, de les replacer dans le vaste édifice métaphysico-physique que Descartes voulait construire ou de les mettre en relation avec les théories chimiques ou alchimiques de son temps." Bernard Joly acheter ce livre
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June 3, 2017 11:09 AM
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Vladimir Jankélévitch est l'un des grands philosophes du siècle dernier. Son oeuvre tient une place centrale sur le plan moral et politique dans la pensée d’aujourd’hui. Jankélévitch est un penseur singulier, en dehors des modes. C’est cette singularité qui est analysée dans ce numéro de Cités, destiné à s'imposer comme un volume de référence pour comprendre l'importance de ce philosophe. Ce numéro comporte en outre des inédits de Jankélévitch concernant sa situation personnelle et intellectuelle pendant la Seconde Guerre mondiale. SOMMAIRE Éditorial par Yves Charles Zarka I – DOSSIER : JANKÉLÉVITCH, MORALE ET POLITIQUE Marie-Anne Lescourret, Présentation Jean-Pierre Cléro, Une pensée de l’existence à l’épreuve de l’éthique des soins. Les contradictions de l’éthique médicale Jean-François Rey, Le sérieux de l’engagement ou la priorité du faire Enrica Lisciani-Petrini, Le philosophe combattant : éthique et politique chez Jankélévitch Thomas Keller, La résistance et après : le monoculturalisme de l’autre. Rendez-vous manqués entre Wiard Raveling, Vladimir Jankélévitch et Jacques Derrida Aaron Looney, L’amour, la loi et les dispositions de l’âme : Vladimir Jankélévitch sur les droits de l’homme Joëlle Hansel, Le pardon et l’impardonnable : « une déchirure qui ne peut être décousue » II – INÉDITS : MÉMOIRES DE GUERRE DE VLADIMIR JANKÉLÉVITCH Lettre inédite de Vladimir Jankélévitch, 22 janvier 1971 Françoise Schwab, Vladimir Jankélévitch à Toulouse. 1940-1945. Une parenthèse inoubliable. La guerre. Notes de Vladimir Jankélévitch sur sa carrière militaire Lettre de Léon Brunschvicg à Vladimir Jankélévitch, 16 juin 1942 III – VIE POLITIQUE Louis-Albert Serrut, Une nouvelle catégorie politique dans les États de l’est de l’Union européenne IV – VIE INTELLECTUELLE Pierre-André Taguieff, Le dévoiement de l’UNESCO V – RECENSIONS acheter ce livre
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June 1, 2017 4:26 PM
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Dans les années 2000, Contre-Attaque a été une revue, sise entre poétique et politique. Elle prend aujourd'hui la forme de ce recueil qui met en avant, sur le front de l'écriture et de la pensée, quatre écrivains et poètes, afin de montrer que la multiplicité poétique et la pluralité politique peuvent encore créer de la littérature et de la vie, et combattre le nihilisme : l'expression du philosophe Michel Surya contre ceux qui soumettent l'individu et sa souveraineté critique ; un poème sur l'amour du genre féminin par le poète très politique Christian Prigent ; un grand poème sur l'homme vivant de Cédric Demangeot et un essai sur la vie non fasciste par le philosophe Jean-Paul Curnier, etc. acheter ce livre
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May 31, 2017 8:38 AM
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Faire de la métaphysique, après tant de réductions et de tournants? Au fondement des sciences humaines, au cœur du bergsonisme, aux frontières de la phénoménologie, au détour de l’ontologie, en quel sens est-elle vivante et vitale? Ces questions, Maurice Merleau-Ponty les inscrit au sein d’un projet grandiose, aussi revendiqué que pratiqué souterrainement, aussi conceptuellement florissant qu’inachevé. Ce projet, nous avons voulu le parcourir ici, dans sa profondeur démesurée. Se nourrissant des ressources notionnelles de sa recherche, investissant ses domaines d’éclosion, de la perception à la réflexion, de la nature à la religion, du langage à l’art, la métaphysique de Merleau-Ponty permet de tenter une lecture intégrale de sa philosophie. acheter ce livre
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dm
May 30, 2017 9:37 AM
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L’enquête philosophique poursuivie par Jocelyn Benoist à travers l’ensemble de son œuvre se veut un « cheminement critique par rapport à la phénoménologie ». En publiant Le bruit du sensible, Jocelyn Benoist réalisait « le dernier pas » d’un tel cheminement, en rompant avec la phénoménologie sur le terrain même où elle semblait pourtant la plus convaincante, à savoir en philosophie de la perception. À partir d’une lecture minutieuse et attentive de cet ouvrage, Matthieu Contou montre combien l’athéisme constitue un fil directeur dans l’œuvre du philosophe, et contribue ainsi à mettre en évidence l’arrière-plan métaphysique et moral d’une pensée qui compte parmi les plus importantes du champ philosophique français contemporain. Matthieu Contou est professeur agrégé de philosophie et doctorant à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne. acheter ce livre
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dm
May 26, 2017 1:06 PM
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L’idéalisme radical de Jean-Michel Le Lannou conteste l’identification de la pensée et de la représentation. Loin de soumettre à la vacuité et la mort, l’abstraction manifeste ses puissances d’excès. Plus rien ne nous oblige à persister dans notre amour du fini. Pourtant, la philosophie s’est longtemps méprise sur elle-même. D’où provient une telle mésentente sur le désir du penser ? Montrer comment la pensée a pu ainsi se fourvoyer sur elle-même doit permettre d’entreprendre sa libération définitive. Les études réunies ici s’attachent avec ambition à éclairer ce mouvement insurrectionnel d’une pensée qui refuse de se laisser retenir par la particularité et qui, dans son détachement même, rejoint l’affirmation substantielle la plus intense. Alexandre Lissner, agrégé de philosophie, enseigne au Lycée français de Berlin. acheter ce livre
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May 26, 2017 12:14 PM
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Ce numéro porte sur la période de jeunesse de Marx, considérée au point tournant des années 1843 et 1844, marquées par son départ d'Allemagne et son installation à Paris. Cette brève période est caractérisée par des évolutions philosophiques et politiques très rapides de Marx. Politiquement, Marx est de plus en plus critique à l'égard du libéralisme et sa position est de plus en plus explicitement socialiste. Philosophiquement, Marx éprouve la nécessité d'une explication directe avec l’héritage hégélien et il entreprend une critique de la théorie de la société civile et de l’État exposée par Hegel dans ses Principes de la philosophie du droit. Cette critique de la philosophie hégélienne du droit a pour conséquence une proximité de plus en plus grande de Marx à l’égard de Feuerbach et de sa critique naturaliste de la spéculation philosophique. Les études rassemblées dans ce numéro permettent ainsi une compréhension plus fine de la position propre à Marx au sein du courant jeune-hégélien. Ce volume réunit des articles de Franck Fischbach (éd.), Emmanuel Renault, Jean-Michel Buée, Jean-Christophe Angaut, Pauline Clochec, Éric N. Duhaime & Éric Pineault. acheter ce livre
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