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March 24, 2017 6:32 AM
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Taslima Nasreen, Élise Boghossian, Inna Shevchenko, François Guery, Mireille Calle-Gruber, Collectif Psychanalyse et Politique « Je dis depuis longtemps que la gestation est le paradigme de l’éthique parce qu’elle est accueil, dans le corps d’une femme, d’un corps étranger. C’est l’hospitalité charnelle. C’est dire oui à l’autre qui vient. » A.F. Les femmes ne seraient-elles pas toutes des exilées dans un monde où elles représentent la figure de l’Autre, rejetée, exclue, rendue invisible ? Et pourtant cette Autre est celle du premier accueil, de « l’hospitalité charnelle », selon un concept d’Antoinette Fouque. Ce livre est le fruit d’une table-ronde organisée par les éditions des femmes lors de l’édition 2016 des Rendez-vous de l’Histoire de Blois qui ont eu pour thème, « Partir ». acheter ce livre
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March 24, 2017 6:21 AM
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Jacques Derrida a tenu ce cours sur le rapport entre théorie et pratique à l’École Normale Supérieure où il enseignait dans les années 1970. S’agissant d’un cours d’agrégation, le sujet lui était imposé. L’intérêt philosophique et historique des neuf séances de ce cours réside dans la discussion serrée que fait Jacques Derrida de Marx, et notamment de la fameuse onzième Thèse sur Feuerbach, ainsi que dans l’analyse des écrits d’Althusser qu’il propose. Ce cours démontrera, s’il en était besoin, que Derrida n’a pas attendu le début des années 1990, quand il publia Spectres de Marx, pour traiter de Marx de façon systématique et approfondie. « Faut le faire » : Derrida se sert de cette phrase idiomatique comme fil conducteur de son séminaire. Il exploite toutes les ressources qu’elle lui offre pour parler du rapport entre théorie et pratique. Ainsi, il distingue entre deux « accentuations » différentes de l’idiome : d’une part, « faut le faire » signale la nécessité de la pratique, le passage du contempler et du dire à l’agir et au faire. Mais d’autre part, « faut le faire » peut aussi renvoyer à une détermination pratico-révolutionnaire plutôt qu’à une détermination théorique de la praxis, comme si, afin d’être révolutionnaire, la praxis devait déjouer l’opposition entre théorie et pratique, et se déterminer déjà à partir d’elle-même. Édition établie par Alexander Garcia-Düttmann acheter ce livre
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March 23, 2017 5:13 PM
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Faut-il que la nature soit vierge ou intacte pour se voir reconnaître une valeur ? C'est l’idée que les premières philosophies environnementales, apparues dans les années 1970 et centrées sur la nature sauvage ou la notion de wilderness, semblaient conforter. Ce faisant, elles laissaient penser que, sur les terres habitées ou transformées par les hommes – qui couvrent la majorité de la surface de la planète –, il fallait renoncer à penser la nature. Dépassant cette approche dualiste opposant préservationnistes et modernistes, l’auteur explore une voie médiane : contre l’idée que la nature résiderait seulement dans quelques lieux remarquables, il propose d’appréhender la gamme différenciée de nos rapports à la nature quotidienne. Car il y a bien de la nature dans les sociétés humaines et, en regard, nous faisons société avec elle. C’est en immersion dans les mondes agricoles et en avançant une description des pratiques multiples qui, dans les champs, les friches et les jardins, nous mettent en relation avec des partenaires non humains, que cet ouvrage propose donc l’élaboration d’une éthique de la nature ordinaire. acheter ce livre
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March 19, 2017 10:45 AM
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Le contexte de maladie peut très vite polluer la relation entre les personnes. Or, dans la maladie, autrui est indispensable : le malade a besoin du soignant et de ses proches pour être soigné et soutenu ; le soignant a besoin du malade et de ceux qui le connaissent bien pour répondre au mieux à ses besoins ; les proches ont besoin du malade et des soignants dans leur confrontation brutale à la maladie. Cet ouvrage n'est ni un manuel de philosophie, ni un document scientifique mais un essai cherchant à décortiquer certaines situations dans la relation de soin qui se révèlent complexes à vivre et à penser. Eric Fourneret est philosophe, spécialiste des questions éthiques en matière de santé et de philosophie morale. Il a été membre du groupe de travail (HAS) pour l'écriture de la nouvelle procédure des directives anticipées pour la loi Claeys-Leonetti, et membre de la commission présidentielle sur la fin de vie. Il a reçu plusieurs prix, dont le Prix de thèse Le Monde de la recherche universitaire 2011 pour son livre L'Euthanasie à la croisée des sciences humaines et sociales. Pourquoi fait-elle toujours débat ? (Puf). acheter ce livre
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March 18, 2017 4:25 AM
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Le point de départ de cette étude réside dans la volonté d’interroger la croyance, aussi répandue que massive, selon laquelle la domination serait naturelle aux hommes et aux animaux. En effet, lorsqu’on examine les opinions habituelles portant sur la domination se distingue ordinairement la certitude quasi indéracinable qu’elle ne serait rien que l’expression d’une force naturelle et que, s’il y a des forts et des faibles, c’est parce que force et faiblesse, puissance et soumission seraient inscrites dans un ordre naturel des choses. À la faveur d’une alliance entre philosophie et biologie, il s’agit ici de se demander quelle est l’origine de la domination, et de comprendre les mécanismes des relations de pouvoir. Au fond, y a-t-il une légitimité de nature à poser ou réclamer l’inégalité ? Où l’on voit que l’enjeu de ce livre réside dans l’effort pour résoudre scientifiquement et philosophiquement le problème du statut des phénomènes de domination dans le monde, et pour poser les bases à partir desquelles peut s’édifier une pensée de l’émancipation authentique. Tony Ferri est philosophe, chercheur au Groupe d’études et de recherches philosophie – architecture – urbain (Gerphau) et conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation. Spécialiste des questions carcérales et pénales, il est l’auteur de divers ouvrages, dont Pouvoir et politique pénale (Libre & Solidaire, 2016). Région de l’auteur : région parisienne. Thierry Lodé est biologiste, professeur des universités, directeur de recherches sur la vie sociale des animaux, expert de l’écologie évolutive et spécialiste de la sexualité animale. Auteur de plusieurs ouvrages, on lui doit notamment La Biodiversité amoureuse : sexe et évolution (Odile Jacob, 2011), et Manifeste pour une écologie évolutive : Darwin et après ? (Odile Jacob, 2014). Régions de l’auteur : Angers et Rennes. acheter ce livre
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March 17, 2017 12:33 PM
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RIQUIER Camille Introduction RENOUARD Maël Nouveaux fragments d'une mémoire infinie DURING Élie Ce que Gagarine a vu : condition orbitale et transcendance technique SCHLEGEL Jean-Louis Le transhumanisme et Teilhard de Chardin, même combat ? BESNIER Jean-Michel Comment dire « non » quand les machines triomphent ? VIOULAC Jean L'émancipation technologique BIHOUIX Philippe Le mythe de la technologie salvatrice JARRIGE François Promesses robotiques et liquidation du politique STIEGLER Bernard Critique de la raison impure. Entretien GARCIA Tristan Le cercle de la technique GUCHET Xavier L'éthique des nanotechnologies SAURIN Irlande Comprendre la technique, repenser l'éthique avec Simondon RIQUIER Camille Article Un retour à la vie simple ? acheter ce livre
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March 16, 2017 1:27 PM
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Georges Palante, figure oubliée de la sociologie naissante, fut le théoricien d'une révolte intransigeante de l'individu face aux mécanismes oppressifs déployés par la société. Lecteur de Nietzsche et de Schopenhauer, ennemi déclaré des durkheimiens, socialiste non marxiste, farouche défenseur de l'individu, Georges Palante est un penseur iconoclaste qui n'a eu de cesse de développer une éthique individualiste et libertaire en vue du plein épanouissement des facultés et des potentialités individuelles. Cependant, par un étrange paradoxe, l'éthique palantienne prend sa source dans une philosophie pessimiste qui offre à la révolte un caractère tragique et indompté : elle doit avoir lieu et ce, malgré la certitude de sa défaite. C'est précisément ce paradoxe que cet ouvrage entend questionner tout en offrant une introduction à l'oeuvre de Georges Palante. Interroger la possibilité d'une révolte pessimiste, c'est interroger ce moment de l'insoumission et de la désobéissance propre à la condition humaine. Palante ouvre la voie qui inscrit la révolte et le mouvement du refus dans la constitution même de l'homme. Avec Albert Camus, Qu'est-ce qu'un homme révolté ?, Palante pourrait affirmer Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas: c'est aussi un homme qui dit oui dès son premier mouvement. » Tristan Velardo est étudiant à Sciences Po Lille, en master de recherche philosophie, politique et économie. acheter ce livre
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March 15, 2017 11:44 AM
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"Pris par mon propre travail, mes lancinants sujets de réflexion, l'urgence du présent, je tentais une fois par semaine de me mettre en résonnance avec l'actualité dans l'espoir fou de la surplomber, de m'en écarter par le haut pour mieux la voir. En toute modestie, j'ambitionnais par ce stratagème d'insérer l'évènement, toujours présenté comme ponctuel, dans la longue ligne du temps." Voici, pour la première fois réunies, les chroniques joliment ciselées par Étienne Klein pour La Croix, de janvier à juillet 2016. Qu'elles traitent de science, de politique, du langage, du progrès, etc., toutes montrent en filigrane que non, décidément, tout n'est pas relatif. Et qu'à la façon des théories d'Albert Einstein, notre quotidien est lui aussi sous-tendu par des invariants et des absolus qu'il importe d'identifier." E.K. Physicien, docteur en philosophie des sciences, Étienne Klein est producteur de la "Conversation scientifique" sur France Culture. Il a récemment publié En cherchant Majorana et Le pays qu'habitait Albert Einstein. acheter ce livre
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March 15, 2017 11:32 AM
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Nietzsche est l'un de ces philosophes qui nous font entrer dans l'ère actuelle de la pensée. Il casse l'histoire en deux, comme il le dit lui-même. Son œuvre fait l'objet d'interprétations tout particulièrement polarisées. "Ainsi parlait Zarathoustra" l'illustre parfaitement. Sans recourir à aucun langage technique ou spécialisé, dans une apparente clarté, le texte formule des jugements très complexes et ouvre des perspectives fort étonnantes, sur la morale, la vérité, etc. C'est de loin le livre le plus connu et le plus lu du philosophe mais pour en percer le sens, il faut, comme l'auteur l'écrivait lui-même, longtemps le ruminer. L'ouvrage raconte l'histoire d'un ermite qui entend convertir ceux qui l'entourent à une nouvelle doctrine sans laquelle l'homme court à perte. Le cœur de cette doctrine est la notion d'éternel retour du même, qualifiée de « poids le plus lourd ». Mais avant de la faire partager aux autres, Zarathoustra doit pouvoir lui-même l'« incorporer ». Mais comment « incorporer » le « poids le plus lourd » sans en être terrassé et écrasé ? L'objectif de Yvon Roux est ici de suivre le mouvement de la réflexion de Nietzsche en partant de quelques scènes fortes du Zarathoustra. Le lecteur rencontrera ainsi les autres thèmes centraux de la pensée du philosophe - volonté de puissance, surhomme, mort de Dieu... - et pourra en saisir toute la cohérence et reconnaître le statut bien particulier que Nietzsche occupe dans la pensée occidentale. acheter ce livre
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March 12, 2017 2:26 PM
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Cet ouvrage examine les notions de vérité et de certitude chez Spinoza afin de comprendre le sens et la portée de sa célèbre thèse « veritas norma sui et falsi est ». Il montre ainsi que la théorie spinoziste de la vérité contient une solution cohérente pour le problème de la certitude. LA CONCEPTION SPINOZISTE DE L’IDÉE Analyse de la critique spinoziste à la passivité de l’esprit dans le processus cognitif Analyse de la critique spinoziste à la passivité de l’idée Analyse de la notion de représentation et de l’aspect logico-expressif de l’idée . . . . . . . . . . . . . . . . . . LA NOTION DE VÉRITÉ CHEZ SPINOZA De la nature de la vérité L’idée adéquate dans le Traité de la réforme de l’entendement L’idée adéquate dans l’Éthique Parallélisme, adéquation et correspondance DE LA CERTITUDE CHEZ SPINOZA Introduction Idée et idée de l’idée Sur la nature de la certitude Du doute chez spinoza Spinoza et le problème du «cercle cartésien» CONCLUSION acheter ce livre
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March 11, 2017 12:15 PM
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En 2017, nous célébrerons le tricentenaire de la naisse de d'Alembert, mathématicien et rédacteur, aux côtés de Diderot, de L'Encyclopédie. La Revue de métaphysique et de morale, lui rend hommage à travers ce numéro parcourant, aussi largement que possible, l'oeuvre de ce grand personnage au travers de recherches inédites et qui montrent tout l'actualité d'une pensée sans cesse à redécouvrir. acheter ce livre
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March 11, 2017 12:03 PM
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March 10, 2017 8:51 AM
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Introduction et traduction du japonais classique par Dominique Thomas L’esprit libre et novateur de Motoori Norinaga (1730-1801) est unique dans le paysage intellectuel japonais du 18e siècle. Sa critique de l’esprit de système, qui « guide nos sociétés à ce jour et exerce autant de ravages », comme l’a dit C. Lévi-Strauss, est l’occasion d’une remise en cause des perspectives et des certitudes occidentales. Dès la première page, on bascule dans le monde extraordinaire des récits mythiques, puis l’on traverse l’Antiquité du Japon dans son intimité avec la Chine et la Corée. Par une controverse passionnée avec son contemporain japonais Tô Teikan, Motoori Norinaga découvre le sens propre du mythe et le leurre d’une raison, qui se veut objective, à l’origine de ce que nous aimons croire être l’évolution de la pensée. Le questionnement humain reste le même et soulève les mêmes interrogations aujourd’hui, auxquelles seules les formes, qui y répondent, changent. Le trait le plus caractéristique de la vie et de l’œuvre de Motoori Norinaga est la constance. Il est issu d’une famille de marchands de Matsuzaka, située dans la péninsule d’Ise. Sur la volonté de sa mère, il part étudier la médecine à Kyôto entre 1752 et 1757, mais par le même temps découvre l’importance des textes les plus anciens par une méthode philologique. De retour à Matsuzaka, il ouvre une clinique de pédiatrie et soigne essentiellement les femmes et les enfants. À la fin des années 1780, son activité de lettré devient prééminente comme l’atteste le nombre important de ses publications entre 1789 et 1792, date à laquelle il perçoit une pension à vie du fief de Kishû (actuel Wakayama). Ses œuvres complètes, parues entre 1968 et 1993 aux Éditions Chikumashobô, se composent de 23 volumes. Son bâtiment mémorial, situé à Matsuzaka et dirigé par Yoshida Yoshiyuki, présente de nombreuses recherches sous forme de publication dont le dictionnaire Motoori Norinaga, paru en 2001 à l’occasion du bicentenaire de sa mort. acheter ce livre
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March 24, 2017 6:26 AM
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Souffrance au travail et nouvelles aliénations, capitalisme émotionnel, production biopolitique… Dans les domaines de la philosophie, de la sociologie et de la psychologie, de nouvelles recherches montrent que l'examen minutieux de l'expérience subjective du travail, des dynamiques affectives et des rapports de pouvoir qui s'y jouent peut remettre l'analyse du travail au cœur de la théorie critique de la société aujourd'hui. Cet ouvrage collectif réunit les contributions de philosophes, sociologues et cliniciens qui analysent les principes méthodologiques, les notions fondamentales et les implications éthiques et politiques du paradigme du « travail vivant », tel qu'il fut thématisé par Marx pour concevoir l'aliénation dans les sociétés capitalistes, aujourd'hui réactualisé dans la psychodynamique du travail. Alexis Cukier est post-doctorant en philosophie dans l'ANR « Approches philosophiques de la centralité du travail ». Il a codirigé, notamment, Émancipation, les métamorphoses de la critique sociale (Le Croquant, 2013) et La Réification. Histoire et actualité d'un concept critique (La Dispute, 2014). acheter ce livre
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March 23, 2017 5:22 PM
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Les désaccords philosophiques dont l'idée de liberté fait constamment l’objet ne font-ils pas signe, au-delà des querelles métaphysiques, vers la dynamique réelle de la liberté – et indissociablement de son idée – dans ses productions socio-historiques et, par conséquent, jusque dans ses négations ? Cet essai propose un travail généalogique autour du mot « liberté » : les significations successivement attribuées à ce concept sont essentiellement reliées à des expériences d’aliénation, dont elles constituent des projections en positif, idéalisées. Articulant histoire de la philosophie et philosophie sociale, Peggy Avez explore plusieurs configurations – la peur de l’exil dans l’Antiquité, la conception chrétienne de l’homme endetté, la crainte asservissante d’autrui pour les modernes et la peur contemporaine de l’objectivation unilatérale – chacune forgeant des significations de la liberté comme autochtonie, rédemption, sécurité et réinsertion du sens. De la « dialectique négative » de l’idée de liberté – ce dont les idéaux de liberté veulent émanciper l’homme constitue ce qui le conduit à s’aliéner – à la dialectique de la praxis – dans laquelle l’idée de liberté devient mythe et mobilise des mécanismes psychologiques à la faveur desquels l’aspiration à l’émancipation se mue en désir d’adaptation et d’obéissance –, l’auteure suit comme fil directeur l’histoire de la philosophie, qui fournit des éléments fondamentaux non seulement pour réveiller les sens du terme « liberté », confusément sédimentés dans notre usage discursif, mais aussi pour comprendre le rôle essentiel de l’idée de liberté dans l’imaginaire social. acheter ce livre
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March 19, 2017 10:51 AM
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Dans les années 1980 et 1990, la plupart des discussions portaient sur le point de savoir si marxisme et écologisme pouvaient s'accorder, voire s'articuler entre eux. Des travaux ont largement permis de montrer que l'accusation de « productivisme », rituellement adressée à Marx, n'était guère pertinente et qu'un écologisme bien compris devait intégrer une conception suffisamment précise des institutions et des pratiques économiques que le marxisme pouvait lui fournir. Cependant, il n'est plus possible aujourd'hui de considérer le capitalisme comme une entité bien connue à propos de laquelle on pourrait continuer à raisonner globalement et abstraitement. La diversité (géographique et historique) du capitalisme, sa résilience, son inventivité, ses mutations concrètes, sa capacité de transformation, occupent désormais le centre de la scène. Naît donc le besoin de mieux écrire l'histoire du capitalisme, de mieux décrire ce qu'il est effectivement en suivant comme fil directeur la manière dont il a, depuis le début de son affirmation, investit la Terre, géré et, en particulier, exploité les ressources naturelles, transformé l'environnement, en même temps qu'il modelait les rapports sociaux. acheter ce livre
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March 18, 2017 4:32 AM
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Le travail est-il, quoiqu’on fasse, l’opposé de la liberté et de la « vraie vie », dont l’humanité pourrait, et devrait parvenir à se libérer ? Ou bien, est-il une modalité essentielle de l’accomplissement de soi, le lieu essentiel de la vie sociale en même temps que d’une transformation du monde capable de libérer l’homme du règne de la nécessité ? La modernité a exalté cette seconde perspective. Mais la crise de la modernité fait resurgir la première, et semble conduire à osciller entre ces représentations opposées. Par rapport à ces tendances souvent enchevêtrées dans le débat contemporain, la pensée de Simone Weil (1909-1943) présentée dans ce live « Penser le travail avec Simone Weil » peut apparaître paradoxale. D’une part, nul n’a davantage qu’elle, à partir de son expérience directe de la condition prolétarienne des années 30, analysé et dénoncé l’aliénation du travail. Mais d’autre part, aucun autre philosophe n’a sans doute affirmé autant la valeur humaine et spirituelle du travail authentique, et la possibilité réelle d’élaborer une « civilisation » et une « spiritualité » du travail. acheter ce livre
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March 18, 2017 4:19 AM
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Peu de temps avant l’élection présidentielle française, ce numéro de Cités interroge la place du juge dans les démocraties contemporaines. Contrairement à ce que l’on croit généralement, à savoir qu’il y a une subordination du juridique au politique (le législateur), c’est le contraire qui se passe. Aujourd’hui les juges ne se contentent pas d’appliquer les lois, ils les font au niveau le plus élevé, c’est à dire au niveau constitutionnel. C’est précisément cette transformation fondamentale des démocraties qui est mis en évidence dans toutes ces implications. SOMMAIRE Éditorial : Yves Charles Zarka, Les politiques sont-ils au-dessus du droit commun ? I – DOSSIER : Qui fait la loi ? Le juge et la démocratie Otto Pfersmann, Présentation Aharon Barak,Les juges comme gardiens de la Constitution Canivet, Les limites de la mission du juge constitutionnel Benoit Frydman, Le juge à l’âge global Clemens Jabloner, Le droit juridictionnel dans la comparaison constitutionnelle Charles Ramond, Pour une constitution judiciaire de la réalité. Comique et casuistique dansLe Dernier Acte (A Frolic Of His Own) de William Gaddis II – VIE POLITIQUE Fethi Benslama, De la radicalisation et de ses traitements Lucien Jaume, La fonction présidentielle : entre menaces et déclin III – VIE INTELLECTUELLE Pierre Auriel, L’idée européenne chez Paul Valéry IV – RECENSIONS Albert Schatz, L’Individualisme économique et social(1907), Paris, Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque classique de la liberté », 2013, par Emmanuel Picavet Jean-Michel Salanskis, Crépuscule du théorique ?, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Encre marine », 2016, par Christian Godin Martin Vanier, Demain les territoires. Capitalisme réticulaire et espace politique, Paris, Hermann, 2015, par Célia Rouvellat Paul Audi, Le Démon de l’appartenance, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Encre marine », 2014, par Marie-Anne Lescourret Swaan Abram, Diviser pour tuer. Les régimes génocidaires et leurs hommes de main, trad. fr. B. Abraham, Paris, Seuil, 2016, par Benoît Olié Éric Marty, SurShoah de Claude Lanzmann, Paris, Éditions Manucius, coll. « Le Marteau sans maître », 2016, par Isabelle Eon Pierre-André Taguieff, La Revanche du nationalisme. Néopopulistes et xénophobes à l’assaut de l’Europe, Paris, Puf, 2015, par Danilo Martuccelli Pierre Dardot et Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La Découverte, 2014, par Christian Godin Laurent Theis, Guizot. La traversée d’un siècle, Paris, CNRS Éditions, 2014, par Philippe Boulanger acheter ce livre
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March 17, 2017 12:21 PM
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De minuscules êtres unicellulaires savent résoudre des labyrinthes complexes ; des abeilles, dont le cerveau a la taille d’une tête d’épingle, sont capables de comprendre des concepts abstraits ; certaines plantes parasites comme les cuscutes peuvent évaluer le contenu nutritionnel de leurs victimes avant de décider de s’y installer… Comment nommer ces comportements ? Les humains sont-ils les seuls à posséder une « intelligence » et à prendre des décisions rationnelles en toute autonomie ? L’auteur montre que les bactéries, les plantes, les animaux et les autres formes de vie non humaines font preuve d’une étonnante disposition à faire des choix déterminant leurs actions. Il nous emmène dans un voyage extraordinaire – de la forêt amazonienne aux laboratoires hi-tech – à la rencontre de guérisseurs traditionnels et de scientifiques de pointe qui explorent les sciences du vivant. Cette nouvelle édition intègre notamment une préface de Francis Hallé qui prolonge la réflexion de Jeremy Narby sur la nature de l’intelligence des plantes. acheter ce livre
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March 16, 2017 1:18 PM
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Voici un thriller philosophique. Le roman mythique de Bram Stoker, Dracula, est déchiffré dans son mot à mot énigmatique et terrorisant comme une anthropologie de l’homme moderne. La trame romanesque est celle d’un double voyage : celui de Harker, le clerc de notaire qui quitte son Angleterre natale pour la Transylvanie afin de régler la vente d’une propriété, et celui du comte Dracula, qui va prendre possession de son bien et se faire anglais. De la civilisation à la sauvagerie et de la sauvagerie à la civilisation, les identités se troublent. Harker et Dracula sont, comme Jekyll et Hyde, les deux faces d’un même sujet moderne. Ce qui affleure ainsi est la rencontre de l’homme civilisé avec lui-même et ses propres forces archaïques. Et comme la doublure philosophique s’écrit avec le même style précis, la même logique implacable que le roman, le lecteur inquiet se retrouve lui aussi pris en otage. Né en 1945 à Téhéran, Farhad Khodabandehlou a fait des études de philosophie à l’université de Paris-1 Panthéon-Sorbonne, puis il a enseigné à l’UFR de philosophie, au département des sciences sociales, de 1987 à 2002. acheter ce livre
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March 15, 2017 11:38 AM
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Cordonné par Cédric Biagini, David Murray et Pierre Thiess La civilisation industrielle ne s’est pas imposée sans résistances. De grands esprits critiques se sont toujours levés contre la liquidation des artisans et des paysans, contre la destruction de l’environnement et le bouleversement des modes de vie, contre l’emprise du marché et des machines sur les individus. La contestation de l’idéologie du Progrès que porte aujourd’hui le courant de la décroissance se situe dans cette longue filiation. Parmi ces illustres devanciers, les cinquante penseurs présentés ici – dont les œuvres très diverses se déploient sur les deux derniers siècles – ont de quoi alimenter les réflexions actuelles de toutes celles et tous ceux qui aspirent à une société centrée sur l’humain, et non plus soumise à la mégamachine. Leurs pensées, profondes, intemporelles et clairvoyantes, exposées dans ce livre de manière claire et didactique, remettent radicalement en cause le culte de la croissance, l’esprit de calcul, la foi dans les technologies, l’aliénation par la marchandise... Elles en appellent à une sagesse immémoriale : il n’y a de richesse que la vie. Les penseurs : Edward Abbey | Günther Anders | Hannah Arendt | Georges Bernanos | Murray Bookchin | Albert Camus | Edward Carpenter | Cornelius Castoriadis | Bernard Charbonneau | Jean Chesneaux | Gilbert | Keith Chesterton | Barry Commoner | Ananda K. Coomaraswamy | Guy Debord | Lanza del Vasto Jacques Ellul | Pierre Fournier | Michel Freitag | Gandhi | Patrick Geddes Nicholas Georgescu-Roegen | Jean Giono | Paul Goodman | André Gorz | Alexandre Grothendieck | Michel Henry | Aldous Huxley | Ivan Illich | Robert Jaulin | Stanley Jevons | Leopold Kohr | Gustav Landauer | Christopher Lasch | Ned Ludd | Dwight Macdonald | Herbert Marcuse | William Morris | Lewis Mumford | George Orwell | François Partant | Pier Paolo Pasolini | John Cowper Powys | Majid Rahnema | John Ruskin | Ernst F. Schumacher | Jaime Semprun | Rabindranath Tagore | Henry David Thoreau | Léon Tolstoï | Simone Weil acheter ce livre
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March 14, 2017 1:01 PM
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Cet ouvrage part du constat que l’individu est une catégorie centrale, indispensable à toute approche de la réalité contemporaine, mais qui demeure trop brouillée pour éclairer l’idéologie “individualiste” de nos sociétés. On se propose ici de repenser cette catégorie à nouveaux frais et, à partir d’une nouvelle analyse métaphysique de l’individualité, de développer une définition inédite de l’individualisme. On se donne ainsi pour ambition d’articuler les sciences sociales et la philosophie politique à la logique et à la métaphysique. À cette fin, l’enquête prend pour modèle le traitement de la personne, dont l’identité est précisée, et s’efforce, en s’étendant à toutes les unités concrètes existantes, de reconstituer l’individu dans tout le jeu de ses relations : avec autrui, avec le monde, avec tout ce dans quoi il trouve sa place et tout ce à quoi il participe. Julien Rabachou est docteur, agrégé de philosophie, et chercheur associé à l’équipe « Sciences, Normes, Décision » (CNRS et Université Paris-Sorbonne). acheter ce livre
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March 12, 2017 2:17 PM
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Les quinze sections de cet ouvrage proposent un parcours de réflexion sur le démantèlement de la normativité (Sade) et la déconstruction de la vie "bonne" (Kierkegaard). Des auteurs comme Adorno, Arendt, Lacan ou Cavell, se sont par la suite penchés sur ces deux auteurs, interrogeant les notions de subjectivités et d'individualités. Ces critiques de l'aliénation, au-delà des discussions théoriques, permettent de repenser les rapports entre romantisme révolutionnaire et communisme. Alessia J. Magliacane, née à Naples en 1979, juriste, philosophe, historienne, titulaire d'un PhD de l'EHESS, a déjà publié chez L'Harmattan Monstres, fantasmes, dieux, souverains (2012) et Un monde parfait. Géographies de l'Amérique imaginaire (2013). Elle a également publié en langue française La Totalité contre la Résistance (2016), Le miroir et la baleine (2015), Philip K. Dick : l'utopie aux autres planètes (2015). Coordinatrice de la maison d'édition internationale Classi, elle dirige la revue Sovrastrutture. acheter ce livre
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March 11, 2017 12:08 PM
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Le projet de ce volume est de montrer que la question du langage tient une place décisive dans l'oeuvre de Jean-François Lyotard. Elle y soumet en effet la réflexion sociopolitique à des difficultés plus radicales que celle de l'idéologie immanente au discours de pouvoir. Elle demande en outre de situer l'enjeu non rationnel de l'art. Elle ouvre enfin sur une ontologie éclatée. Le problème qui occupe Lyotard est de savoir si la pensée peut faire droit à ce qui se dérobe par principe à la limpidité du langage. Comment faire entendre en mots intelligibles ce qui échappe à l'ordre rationnel - discours et savoir ? Lyotard veut résolument tenir les deux bouts de la chaîne : l'articulation et l'inarticulable, sans lâcher le "différend" - concept central - qui les divise. Sans lâcher non plus les différences qui scindent, à une extrémité, le discours articulé en genres irréductibles (spéculatif, scientifique, narratif, normatif, éthique...) ou, à l'autre bout, le sentiment du différend lui-même et la donation sensible qui inquiète l'art (littéraire inclus). Tenir un tel pari demande de comprendre quels types de langage l'ordre rationnel met en oeuvre, quels autres il exclut et au nom de quelles règles. Le langage y perd son unité pour se diviser en une multiplicité de "jeux", devenue plus tard une pluralité de "genres de discours" irréductibles entre eux. Le tournant langagier de Lyotard s'est en fait amorcé dès 1976, en amont de la Condition postmoderne (1979), dans le travail de Lyotard sur les sophistes. Le Différend donne, en 1983, à la problématique langagière son amplitude maximale en proposant une "philosophie des phrases" inédite, qui articule le différend, le tort, le silence et l'injustice. Les deux livres de 1979 et 1983 ont suscité les objections de Habermas et plus largement des tenants de l'éthique de la discussion. S'est ensuivi un débat entre les deux auteurs sur la manière d'entendre et d'opposer le "consensus" et le "différend". Débat régulièrement rappelé et relancé dans les réflexions sur le "commun", sur les conditions de la communauté sociopolitique. Reste que le différend ne disjoint pas seulement les genres de discours entre eux, mais - répétons-le - le discours et ses autres que sont la sensation, le sentiment, l'enfance. Peut-on alors faire de cet inarticulable, de ce silence lui-même une "phrase" et pourquoi, d'ailleurs, le devrait-on ? C'est le devoir et la possibilité de témoigner d'un silence intraitable qui est ici en cause pour Lyotard. Sa réflexion finale s'est alors portée sur ce bord entre langage et silence qu'est la phrase impossible, et non pas seulement interdite. Les articles ici rassemblés interrogent les questions précédentes, posées par Jean-François Lyotard, ainsi que les réponses qu'il leur a données, et ce, depuis la thèse de 1971, Discours, figure, jusqu'aux derniers développements sur la "phrase-affect". Lyotard y apparaît comme un des rares philosophes de la "pensée française" (ou "French Theory") à avoir jeté un pont entre la philosophie continentale et la philosophie analytique. acheter ce livre
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dm
March 10, 2017 8:57 AM
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"André Malraux ne souhaitait pas que les textes publiés, aujourd'hui, sous le titre les Écrits sur l'art soient lus comme une histoire de l'art ou bien comme une esthétique, par refus, sans doute, d'aboutir à une théorie de l'art, à des concepts abstraits et figés, là où les thèmes mêmes de la métamorphose et de l'imaginaire excluent toute pensée systématique. Le « dictionnaire Malraux » conçu par Jean-Pierre Zarader apparaît dès lors comme une gageure : reconstruire sous forme de constellation cohérente les écrits épars de l'auteur du Musée imaginaire, et leur conférer, n'en déplaise à ce dernier, le statut d une véritable pensée de l'art. Certes, il s'agit bien d'un abécédaire, mais qui, en vertu du mode d'exposition convaincant et séduisant adopté par Zarader, parvient à mettre en évidence ce que celui-ci nomme la « structure » et la « logique interne » des textes. Les « adresses » agencées par ordre alphabétique ne sont pas celles d'un « simple » vocabulaire. Ce sont pour chacune, précise fort justement l'auteur, « de petits essais qui tentent de saisir la pensée de Malraux dans ce qu'elle a de plus méconnu », et font valoir la portée théorique et conceptuelle d'une réflexion exigeante et passionnée sur la création artistique de notre temps." (Marc Jimenez) Jean-Pierre Zarader est agrégé de philosophie. Il est notamment l'auteur de Philosophie et cinéma (1997), et de André Malraux les Écrits sur l art (2013). Il a participé au Dictionnaire de la pensée du cinéma (sous la direction d'Antoine de Baecque et de Philippe Chevallier, 2012) et au Dictionnaire André Malraux (sous la direction de Jean-Claude Larrat, 2015). acheter ce livre
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