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December 17, 2023 12:49 PM
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Véronique Chemla : Les enjeux de l'alimentation à base d'insectes

Véronique Chemla : Les enjeux de l'alimentation à base d'insectes | Insect Archive | Scoop.it
Suscitant des réticences fondées, favorisée par des instances onusiennes et européennes, notamment par des politiques de réduction de cheptels, encouragée par des ONG, la consommation d'insectes par les êtres humains et les animaux représente un changement civilisationnel en Europe, en Amérique du nord, en Israël... ainsi que de multiples enjeux : historiques, économiques, financiers, scientifiques, sanitaires, sociaux, culturels, environnementaux...

 

Publié par Véronique Chemla le 07:21:00

[mercredi 22 mars 2023]

 

Arte diffusera [a diffusé, ndé] le 29 mars 2023 à 7 h 15,  dans le cadre de « GEO Reportage », « Les insectes, nourriture de demain ? » (Insekten - Unser Speiseplan für morgen?) de Jean-Luc Nachbauer.

 

via LinkedIn, Véronique Chemla, 22.03.2023

"Les enjeux de l'alimentation à base d'insectes"

https://www.linkedin.com/pulse/les-enjeux-de-lalimentation-%C3%A0-base-dinsectes-v%C3%A9ronique-chemla/?originalSubdomain=fr

 

"C’est un changement de civilisation qui est élaboré dans les arcanes de l’Union européenne (UE) et des Nations unies (ONU), et imposé peu à peu, sans fournir de vision d’ensemble aux citoyens, et en occultant à ces derniers les enjeux notamment financiers et culturels, voire gastronomiques, de ces bouleversements.
 
Le but : au nom de la lutte contre le « changement climatique » ou ses dénominations variées (« dérèglement climatique », « réchauffement climatique »), de la préservation de l’environnement, voire de la survie de la planète Terre et d’une alimentation plus sûre ainsi que plus protéinée, et au fond d’une hiérarchie aberrante, abandonner l’alimentation animale, et tout ce que cela implique, au profit de celle à base d’insectes. Bref, changer l’homme de carnivore gourmet en…
 
Et bien sûr, c’est pour notre bien. Enfin, selon les promoteurs de ces mutations.
 
Comment se manifestent ces changements ? Par l’inflation de réglementations européenne et nationale compliquant inutilement le travail d’agriculteurs. Par la signature d’accords commerciaux avec des Etats ne respectant pas ces réglementations et permettant l’importation en UE de produits agricoles moins chers. Par la disparition des agriculteurs et du secteur agricole – pourtant un atout dans le commerce extérieur français -, ce qui libère des terrains pour installer des éoliennes. Par la fin de l’Histoire agricole d’Etats malgré la persistance – pour combien de temps ? - d’une filière agroindustrielle. Par le silence sur les questionnements concernant les effets « des parcs éoliens sur la dégradation de la santé d’animaux d’élevage ». Par l’utilisation de denrées agricoles non pour la nourriture, mais comme carburant bio ou textiles, etc.
 
Culpabilisant l’homme accusé de tous les maux, inspirée par une vision profondément pessimiste, erronée, anti-biblique et a-humaine – élimination du rapport entre l’homme et l’animal, de la relation entre l’éleveur et ses vaches ; animal perçu uniquement dans son rapport avec la « neutralité carbone » -, empêtrée dans ses contradictions – importation de denrées fabriquées sans respect de sa réglementation contraignante et bureaucratique -, l’Union européenne impose la réduction de troupeaux de bovins au motif que la vache, lors de sa rumination, émet des rots et des flatulences, et donc du « méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus dangereux pour le réchauffement climatique que le CO2, donc en partie responsable du réchauffement du climat ». En octobre 2022, la Nouvelle-Zélande a annoncé « son intention d'imposer les émissions de gaz à effet de serre des animaux d’élevage »…
 
Arnaud Gauffier, en charge des questions agricoles en France pour le Fonds mondial pour la nature (WWF), avait averti en 2015 : « Pour lutter contre le changement climatique, il faut aussi que le consommateur se résolve à "limiter" durablement sa consommation de viande ».
 
Dans ce contexte, se développent les recherches sur la viande artificielle – biotech très coûteuse - et sur la commercialisation d’insectes pour l’alimentation humaine et animale.
 
L’animal – volailles, bovins, ovins, porcs – est intimement lié aux religions, aux fêtes familiales, à la civilisation, à l’Histoire – poule au pot, plat emblématique espéré, car signe de prospérité après les guerres de religion, par Henri IV, roi de France et de Navarre (« Si Dieu me donne encore de la vie, je ferai qu'il n'y a pas de laboureur en mon royaume qui n'ait moyen d'avoir une poule dans son pot ») -, aux évolution sociologiques...
 
La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) étudie l'entomophagie, c’est-à-dire la consommation d'insectes et d’arachnides (araignées, les scorpions, les acariens) par les humains. « 2 milliards de personnes et ont toujours fait partie de l'alimentation humaine », souligne la FAO.
 
Quant à l’Union européenne (UE), sa « Stratégie de la ferme à la table » « pour un système alimentaire juste, sain et respectueux de l’environnement » (« Farm to Fork strategy - For a fair, healthy and environmentally-friendly food system ») » est au cœur de son Pacte vert pour l’Europe (2019), qui vise à rendre « les systèmes alimentaires équitables, sains et respectueux de l’environnement. » Dans ce cadre, l’UE a autorisé dès 2021 la commercialisation d’insectes, riches en protéines et nutriments, comme aliments. Dans la plus grande transparence, alléguait-elle…
 
Or, en février 2023, le magazine 60 millions de consommateurs a publié ses essais comparatifs de 51 cafés. Résultat : « Pas d’alerte sanitaire dans les produits que nous avons passés au crible, mais un excès de corps étrangers dans le café moulu et en grains  ». Quels « corps étrangers » ? « Dans les cafés en grains et moulus, des fragments d’insectes parfois nombreux… jusqu’à 80 dans le café moulu Bellarom de Lidl et même 83 dans le café en grains Alter Eco ! C’est dire que le tri a été incomplet. Même si ces « intrus » ne représentent pas de danger pour le consommateur, leur présence est peu appétissante ». Il aurait été intéressant de savoir quels insectes se trouvaient dans ces cafés et s'il s'agissait d'insectes autorisés ou pas par l'UE. Cette enquête prouve l'insuffisance des contrôles nationaux et européens, en particulier sanitaire, et de l'étiquetage.
 
Rappelons que des mouvements propalestiniens militent pour l’étiquetage des produits israéliens fabriqués dans les territoires administrés par Israël et non pour un étiquetage suffisant sur la présence d’insectes dans nos tasses et assiettes. Chacun a ses urgences. Et on ne peut pas se battre sur tous les fronts… 
 
En mars 2023, selon le Journal officiel hongrois, un "décret du ministre hongrois de l'Agriculture entrera en vigueur en modifiant les règles d'étiquetage des denrées alimentaires. István Nagy avait indiqué qu'un avertissement devrait être donné si la nourriture contient des insectes ou des larves. Selon la nouvelle règle, il doit être clairement indiqué sur l'emballage si un produit approuvé comme nouvel aliment contient des insectes ou des larves. Cela s'applique aussi bien aux aliments disponibles en magasin qu'à ceux qui peuvent être achetés en ligne. L'inscription sera : "Attention! Cet aliment contient des protéines d'insectes !"
 
Pourtant le danger pour le consommateur est réel : outre les insectes non comestibles, les dangers sont nombreux : allergènes, virus, bactéries, toxines, parasites, chitine, allergène qui compose la carapace ou l'exosquelette des insectes, est apprécié des cellules cancéreuses et n'est pas assimilable par l'appareil digestif humain - aucun enzyme ne peut décomposer la chitine - et donc peut percer ce système digestif et rien ne prouve que la chitine est expulsable par les selles...
 
L'eurodéputé Hervé Juvin a alerté : la nourriture des insectes est en partie composée, au terme d'un brevet déposé par la Chine, d'oxyde de graphène. Celui-ci, déjà présent dans les vaccins à ARN Messager contre le coronavirus, présente des caractéristiques : c'est un oxydant puissant, une molécule qui, dans des conditions de températures similaires à celles de l'être humain, peut se regrouper en macromolécule avec des propriétés de sensibilité aux radiations particulières. Ce qui donne le scénario de l'Apocalypse suivant : les nanoparticules d'oxyde de graphène se regroupent dans le corps humain, notamment à proximité des centres nerveux : le cerveau, le cœur, les viscères. Et peut-être ces nanoparticules peuvent être sensibles à des radiations qui viennent par exemple d'un pacemaker, mais qui viennent aussi des ondes millimétriques qui correspondent à la 5G. Et le scénario de l'Apocalypse se dessine, attesté par un certain nombre de publications scientifiques. Si certains voulaient pouvoir créer des états de conscience, si certains pouvaient influer sur le métabolisme humain, mais aussi sur les représentations et sur les connexions nerveuses du corps humain, l'oxyde de graphène leur fournirait une voie royale... Nous ne savons rien du capitalisme cognitif et du capitalisme qui vise à contrôler les états de conscience d'une population ".
 
« Au-delà des enjeux d’expertise spécifiquement associés aux questions d’évaluation des risques sanitaires et des bénéfices nutritionnels relatifs à la consommation des insectes », l’Anses  (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, établissement public à caractère administratif sous la tutelle des ministères de la Santé, de l’Environnement, de l’Agriculture, du Travail et de la Consommation), soulignait en 2015 « les forts enjeux de connaissances portant sur l’acceptabilité sociétale de ces nouvelles consommations ou encore sur les enjeux de développement et d’impact environnementaux qui y sont associés. » Elle préconisait aussi « d’explorer la question du bien-être animal pour ces catégories d’invertébrés » - comment ? -, « de définir un encadrement spécifique des conditions d’élevage et de production des insectes et de leurs produits permettant de garantir la maîtrise des risques sanitaires ». Force est de constater avec ces tests l’insuffisance de contrôles.
 
Les cafards dans votre assiette ? Un mets de fin gourmet à n’en pas douter. Joke. Ces organisations supranationales font fi de la gastronomie des terroirs français et des interdits alimentaires de certaines religions, tel le judaïsme. Le 11 février 2023, le Beth Din (tribunal religieux) de Paris publiait le communiqué "Cacherout : Utilisation et consommation des poudres d'insectes". Un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux tant l'inquiétude et l'indignation étaient vives au sein de la communauté juive française : les insectes ne sont pas cacher, et sont donc interdits à la consommation.
 
Dans une lettre ouverte publiée par L'agri (14 mars 2023), Jean-Paul Pelras, rédacteur en chef du journal, ironise sur la contradiction à inciter les consommateurs à manger des insectes tout en alertant sur les menaces de disparition pesant sur eux, et le revirement opéré en quelques décennies : auparavant, le commerce où était découverte une blatte faisait l'objet de contrôle sanitaire et était déshonoré, alors que désormais l'opprobre vise le client commandant un steak.     
 
En 2019, Iomojo, start-up française fondée par Madeleine Morley et Paola Teulières, "a développé des croquettes à base d'insectes" pour chiens et chats. "Un moyen de lutter contre le réchauffement climatique: la fabrication de la nourriture carnée des seuls animaux de compagnie américains est responsable de l'émission de 64 millions de tonnes de CO2 par an. En France, la nourriture de nos 63 millions d'animaux de compagnie mobilise 363.000 tonnes de sous-produits de viande par an et des quantités astronomiques d'eau... Ces nouveaux mets sont constitués à 20% de farine d'insecte, de la mouche noire Hermetia Illucens, mélangée à de la spiruline et des légumes. A priori anodin, ce changement d'alimentation pour nos animaux de compagnie pourrait avoir un impact réel sur la planète. De fait, l'élevage de larves de mouches consomme 25 fois moins de CO2 par kg que l'élevage de bœuf, 1000 fois moins d'eau. Or, une étude de l'université de Californie calcule que chaque année, aux États-Unis, l'alimentation des 163 millions de chats et chiens produit jusqu'à 64 millions de tonnes d'équivalent CO2. C'est autant que 13,6 millions de voitures pendant un an… Les seuls animaux de compagnie américains seraient ainsi le 5e plus gros consommateur de viande au monde… En France, nous possédons la bagatelle de 20 millions de ces compagnons. En se basant sur l'étude américaine, l'alimentation de nos toutous et chats français produit 8 millions de tonnes de CO2 par an. Autre argument: les insectes sont de gros consommateurs de matières organiques en décomposition, comme du fumier, des déchets de cuisine, des aliments avariés, et tout ce qu'on peut trouver dans un compost. De plus, leurs déchets organiques sont utilisés comme fertilisants."
 
En 2020, Ÿnsect, "start-up française qui élève des scarabées pour nourrir poissons d'élevage, chats, chiens et plantes, a finalisé un troisième tour de table de 316 millions d'euros. Soit, en excluant une première partie déjà annoncée de 110 millions et un financement européen de 23 millions réalisé en 2019, encore la bagatelle de 190 millions d'euros. «  Au total, ce sont 360 millions d'euros levés depuis notre création en 2011, détaille Antoine Hubert, cofondateur et PDG d'Ÿnsect. Soit plus que tous les financements des sociétés insectes dans le monde. » Minoritaires depuis 2016, les trois cofondateurs ont pu compter sur Astanor Ventures, déjà investisseur principal en 2019, ainsi que sur le fonds américain Upfront Ventures, Happiness Capital, Supernova Invest et Armat Group. Sans oublier Footprint coalition, le fonds de l'acteur hollywoodien Robert Downey Jr. Un pool bancaire comprenant la Caisse des dépôts, le Crédit agricole Brie Picardie et la Caisse d'épargne Hauts-de-France complète le financement. Ces montants sont énormes pour une société presque vierge de chiffre d'affaires en 2019. Même si elle a déjà engrangé plus de 100 millions d'euros de contrats sur trois ans, sa production au stade industriel, et donc ses ventes et potentiels bénéfices, n'arriveront qu'en 2022. « Après ce tour, nous n'aurons plus besoin de financement, assure le PDG. Même si nous restons à l'écoute s'il s'agit d'accélérer aux États-Unis ou en Asie, des marchés prioritaires. »
 
"La start-up, qui veut mener la course sur un marché de la nutrition animale pour poissons, chats et chiens estimé à 150 milliards de dollars, a ainsi lancé en mars 2020 la construction d'un site à Poulainville près d'Amiens. Il y produira 100 000 tonnes de protéines faites à partir de son scarabée Tenebrio Molitor. Deux tiers de ces volumes iront vers des engrais pour les plantes, mais 90 % du potentiel de chiffre d'affaires réside dans la valorisation pour de la nourriture animale premium. Selon Ÿnsect, sa technologie protégée par 30 brevets limite ainsi de 40 % la mortalité des crevettes et de 25 % celle des bars. Utilisée comme engrais, elle dope de 25 % les rendements de colza. « Ce positionnement très premium nous différencie d'autres acteurs qui font des criquets et grillons pour l'alimentation humaine, ou des spécialistes des mouches soldats pour la nourriture animale », appuie Antoine Hubert. Comme son compatriote Innovafeed, positionné sur ce créneau. Depuis le feu vert en 2018 par Bruxelles de l'utilisation de larves d'insectes pour l'aquaculture, les appétits pour ce marché sont nombreux. Ÿnsect le sait et veut, avec cette levée, achever sa première usine en France (100 emplois directs). Celle-ci a déjà obtenu les autorisations pour doubler sa production d'ici à 2023. « Rien que sur nos marchés actuels, il y a de la place pour plusieurs dizaines de sites dans le monde. » La jeune entreprise compte bien être de la partie. Notamment aux États-Unis, au Canada et en Asie où elle vise au moins un nouveau site de production (probablement en coentreprise) annoncé d'ici un an. À moyen terme, ses scarabées pourraient aussi servir dans la nourriture pour poulets et volailles. Un marché 3,5 fois plus grand… mais qui attend encore le feu vert de Bruxelles « dans les prochains mois », espère le PDG. Et peut-être un jour dans l'alimentation humaine ? « Pourquoi pas, mais davantage pour des compléments alimentaires pour sportifs ou personnes âgées, que pour des aliments à consommer au quotidien. » Le goût des consommateurs pour les insectes a encore ses limites."
 
En 2021, "l'entreprise toulousaine Agronutris spécialisée dans l'élevage d'insectes pour l'alimentation, a annoncé une levée de fonds record de 100 M€ notamment souscrits par BPI France". Parmi les financeurs : "Mirova, affilée de Natixis Investment Managers, le groupe aveyronnais Nutergia (compléments alimentaires), le Crédit Agricole Nord-Est, le business angel Bertrand Jelensperger, plusieurs Caisses d'épargne dont celle de Midi-Pyrénées ainsi que le CIC.Et "10% sont apportés en subventions par l'État dans le cadre du plan France Relance et par la région Grand-Est". Cet argent servira à construire deux usines de production d'insectes comestibles dont la première sera implantée à Rethel dans les Ardennes d'ici fin 2022... Agronutris qui a beaucoup investi en R&D et en agro-industrie a désormais atteint le stade industriel. Agronutris est la seule entreprise en France à avoir élevé de manière systémique trois espèces : le grillon, le ver de farine et la mouche soldat noire. Elle est aussi la seule entreprise à avoir obtenu l’autorisation de commercialiser des insectes en alimentation humaine. Les premières productions du site industriel porteront sur l’élevage et la transformation de la mouche soldat noire, à destination des marchés de l’aquaculture et de la nourriture pour les animaux de compagnie. L’implantation de l'usine dans les Ardennes est surtout motivée par la présence de nombreux gisements d’intrants, sous-produits et co-produits de l’agro-industrie, qui servent à nourrir les insectes élevés dans l’usine. Par ailleurs, les résidus issus de la production sont transformés en engrais organique, qui va à son tour alimenter les cultures de la région". 
 
Il serait risible que des écologistes ou gauchistes soutiennent cette alimentation à base d’insectes. Car ils deviendraient des « idiots utiles » de multinationales qui domineraient un marché économique et de quelques pays producteurs. Un pactole aussi pour les entreprises de produits phytosanitaires. Quid de la souveraineté alimentaire ? Vers une économie dominée par quelques entreprises détentrices d’un pouvoir exorbitant ?
 
Pour obtenir un retour sur ces investissements très chers dans la biotech et l’alimentation à base d’insectes, pour leur acceptation par des consommateurs européens, il faudra des dépenses gigantesques en endoctrinement idéologique et réduire le choix des consommateurs : prix élevés d’une viande raréfiée destinée à une élite, étiquetage insuffisant, intégration obligatoire dans des menus de cantines, etc. Mais pour sauver la planète, que ne ferait-on pas ?
 
Ainsi, en mars 2023, une école en Utah (Etats-Unis) a donné des insectes, achetés sur un site commercial, à manger à des élèves âgés de 11-12 ans. Et ce, dans le cadre d'un devoir sur le "changement climatique". Les écoliers devaient écrire un essai argumentatif, sans être autorisés à émettre le moindre désaccord. La seule réponse acceptable était que les humains devraient manger des insectes pour leurs protéines au lieu de vaches, qui détruisent la couche d'ozone avec du gaz méthane. Certains élèves ont reçu un bonus supplémentaire pour les inciter à manger les insectes." Des parents d'élèves ont été indignés par ce devoir.
 
Des directives européennes environnementales suscitent une opposition parmi des agriculteurs. Ainsi, elles ont modifié la scène politique néerlandaise. Lors des élections provinciales du 15 mars 2023, le "Mouvement agriculteur-citoyen" ("BoerBurgerBeweging" ou "BBB"), qui n'avait qu'une seule élue, Caroline van der Plas, sa cheffe, élue députée en 2021, a suscité  la surprise en se classant premier. Parce que c'est à l'échelle des provinces que le gouvernement va mettre en place en juin son ambitieux plan de réduction des rejets d’azote, destiné à se mettre en conformité avec les recommandations européennes, mais qui suscite la colère des agriculteurs. Ce plan prévoit de réduire le nombre d'animaux d'au moins 30% au niveau national et d'expulser les fermiers dont les exploitations se situent trop près des zones Natura 2000 pour les protéger de la pollution. Il y a trente ans, les Pays-Bas ont fait le choix de l'élevage intensif, c'est comme ça qu'ils ont réussi à devenir le 1er exportateur de viande de l'Union européenne, malgré sa petite taille (environ 41 500 km2 pour 18 millions d'habitants). Sauf qu'aujourd'hui ce modèle est dans une impasse environnementale, économique et sociétale. Sa réforme est une nécessité. Pourtant le "Mouvement agriculteur-citoyen", soutenu par une partie de la population, continue de le défendre. Classé comme un parti de droite, populiste, plutôt anti-Union européenne et anti-immigration, BBB demande pourquoi le gouvernement ne s'attaque pas à d’autres secteurs comme l’industrie et les transports. La Haye veut débloquer 25 milliards d’euros d’ici à 2035 pour aider le secteur agricole à réduire ses émissions d’azote. » Une politique décidée sans écoute des premiers concernés - les agriculteurs – et par une hiérarchie aberrante des priorités (environnement prévalant sur l’animal).
 
C’est donc une politique européenne lourde de menaces, créatrice de pénuries alimentaires et dispensatrice de subventions qui est contestée par des citoyens défendant leurs traditions et leur indépendance nationale.
 
L’exemple agricole est un parmi beaucoup d’autres de l’effondrement d’une civilisation en raison de politiques problématiques, génératrices de pénuries, voire de famines, menées par des élites contre des peuples attachés à leur identité. Et l’alimentation en est un élément constitutif important.
 
Il a fallu des siècles pour que la civilisation européenne élabore ses gastronomies, l’ordonnancement de ses repas, et qu’à l’initiative des êtres humains, les animaux contribuent à façonner des paysages, à les entretenir (transhumance, inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel français en 2020).
 
L’agriculture conventionnelle a été honnie depuis des décennies, et celle biologique ou durable louée, présentée comme l’avenir du secteur primaire. La crise actuelle – inflation notamment du prix des denrées alimentaires et de l’énergie, perte de pouvoir d’achat, etc. – a induit le retour d’agriculteurs biologiques vers l’agriculture traditionnelle. Soutenir les agriculteurs ou paysans, quelle que soit leur dénomination, semble indispensable. 
 
Ce qui risque de se profiler, c’est une société présentant des similarités avec celle de « Soleil vert », dystopie réalisée par Richard Fleischer, avec Charlton Heston et Edward G. Robinson. 
 
On a tout à craindre d’organisations européennes ou internationales, dont les conflits d’intérêts, l’opacité dans la prise de décision - contrats de l'UE avec Big Pharma communiqués caviardés, refus de communication de textos échangés par Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Albert Bourla, PDG de la firme pharmaceutique Pfizer -, la corruption (« Marocgate » « Qatargate ») et l'influence de lobbys ou d'Etats (Chine) ont été révélés lors de la gestion catastrophique de la pandémie de coronavirus.
 
FAO
 
Dans son document « La contribution des insectes à la sécurité alimentaire, aux moyens de subsistance et à l'environnement » (The Contribution of Insects to Food Security, Livelihoods and the Environment), la FAO indique : « La croissance démographique, l'urbanisation et la montée des classes moyennes ont fait augmenter la demande mondiale en aliments, notamment en protéines d'origine animale. La production traditionnelle d’aliments pour animaux domestiques, comme le soja et les céréales de farine de poisson, doit s’intensifier encore plus en ce qui concerne l'utilisation efficace des ressources, et en même temps être étendue moyennant l'utilisation de sources de protéines alternatives. D’ici 2030, plus de 9 milliards de personnes devront être nourries, tout comme les milliards d'animaux élevés chaque année pour l'alimentation, les loisirs et comme animaux de compagnie. En outre, des facteurs externes tels que la pollution des sols et de l'eau dus à la production animale intensive et le surpâturage conduisant à la dégradation des forêts, contribuent au changement climatique et à d’autres effets néfastes sur l'environnement. De nouvelles solutions doivent être recherchées. » Or, si l’Afrique connait une croissance démographique, de nombreux  Etats européens refusent d’initier des politiques natalistes et leurs classes moyennes se contractent sous l’effet de la paupérisation. Le reste des assertions n’est pas étayé d’arguments.
 
Et la FAO de poursuivre « Une des nombreuses façons de répondre aux problèmes de la sécurité alimentaire humaine et animale est d’envisager l'élevage d'insectes. Les insectes sont partout et ils se reproduisent rapidement. Ils présentent, en outre, des taux de croissance et de conversion alimentaire élevés et ont un faible impact sur l'environnement pendant tout leur cycle de vie. Ils sont nutritifs, avec une teneur élevée en protéines, matières grasses et minéraux. » Tout pour plaire !
 
« Ils peuvent être élevés à partir des déchets organiques comme par exemple les déchets alimentaires. Par ailleurs, ils peuvent être consommés entiers ou réduit en poudre ou pâte et incorporés à d'autres aliments. L'utilisation d'insectes à grande échelle comme ingrédient alimentaire est techniquement faisable, et certaines entreprises établies dans diverses régions du monde montrent déjà la voie à suivre à cet égard. Le recours aux insectes, en tant qu’aliment pour l'aquaculture et l'élevage de volailles, se généralisera probablement au cours de la prochaine décennie », poursuit la FAO.
 
Et la FAO de préciser : « L'entomophagie est pratiquée dans de nombreux pays du monde entier, mais principalement dans certaines régions d'Asie, Afrique et Amérique latine. Les insectes complètent les régimes alimentaires d'environ 2 milliards de personnes et ont toujours fait partie de l'alimentation humaine. Cependant, c'est seulement récemment que l'entomophagie a capté l'attention des médias, instituts de recherche, chefs cuisiniers et autres membres de l'industrie alimentaire, législateurs et autres institutions s'occupant d'alimentation humaine et animale. Le Programme de la FAO sur les insectes comestibles examine également le potentiel des arachnides ». Non, sauf erreur involontaire, les Européens ne se sont pas nourris d’insectes.
 
Le « Pacte Vert » et la « Stratégie de la ferme à la table »
 
Le « Pacte vert pour l’Europe. Notre ambition : être le premier continent neutre pour le climat » (A European Green Deal . Striving to be the first climate-neutral continent) a été présenté le 11 décembre 2019. Un plan dont l’Union européenne (UE) espère croissance économique, planète sauvée, alimentation saine, etc. 
 
Le Pacte Vert est fondé sur des assertions non étayées d’arguments : « Le changement climatique et la dégradation de l’environnement constituent une menace existentielle pour l’Europe et le reste du monde. Pour relever ces défis, le pacte vert pour l’Europe transformera l’UE en une économie moderne, efficace dans l’utilisation des ressources et compétitive, garantissant la fin des émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici à 2050, une croissance économique dissociée de l’utilisation des ressources, que personne n’est laissé de côté. »
 
Ce Pacte vert poursuit trois buts : Europe premier continent neutre pour le climat d’ici à 2050, réduction d’au moins 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 1990 et 3 milliards d’arbres supplémentaires plantés dans l’UE d’ici à 2030 ». 
 
« Le pacte vert pour l’Europe est également la ligne de conduite de l’Union européenne pour sortir de la pandémie de COVID-19. Un tiers des 1 800 milliards d’euros d’investissements du plan de relance NextGenerationEU et le budget septennal de l’UE financeront le pacte vert pour l’Europe. » Pourquoi ?
 
Le 11 décembre 2019, a été présenté le Pacte Vert européen, et le 14 janvier 2020 le plan d’investissement du Pacte vert pour l’Europe et du mécanisme pour une transition juste.
 
A suivi une abondance de textes européens dont, le 20 mai 2020, la Stratégie « De la ferme à la table » visant à rendre nos systèmes alimentaires plus durables ».
 
La « Stratégie de la ferme à la table  » « pour un système alimentaire juste, sain et respectueux de l’environnement » (« Farm to Fork strategy - For a fair, healthy and environmentally-friendly food system ») » est au cœur du Pacte vert pour l’Europe, qui vise à rendre les systèmes alimentaires équitables, sains et respectueux de l’environnement. »
 
« Les systèmes alimentaires ne peuvent pas résister à des crises telles que la pandémie de COVID-19 si elles ne sont pas durables. Nous devons repenser nos systèmes alimentaires qui représentent aujourd’hui près d’un tiers des émissions mondiales de GES, consomment de grandes quantités de ressources naturelles, entraînent une perte de biodiversité et des impacts négatifs sur la santé (en raison de la sous-nutrition et de la surnutrition) et ne permettent pas à tous les acteurs, en particulier aux producteurs primaires, de rendements économiques équitables et de moyens de subsistance équitables. »
 
« Mettre nos systèmes alimentaires sur une voie durable offre également de nouvelles opportunités pour les opérateurs de la chaîne de valeur alimentaire. Les nouvelles technologies et les découvertes scientifiques, combinées à une sensibilisation accrue du public et à la demande d’aliments durables, profiteront à toutes les parties prenantes. »
 
« La stratégie « De la ferme à la table » vise à accélérer notre transition vers un système alimentaire durable qui devrait :
• avoir un impact environnemental neutre ou positif
• aider à atténuer le changement climatique et à s’adapter à ses impacts
• inverser la perte de biodiversité
• assurer la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé publique, en veillant à ce que chacun ait accès à des aliments suffisants, sûrs, nutritifs et durables
• préserver le caractère abordable des denrées alimentaires tout en générant des rendements économiques plus équitables, en favorisant la compétitivité du secteur de l’approvisionnement de l’UE et en promouvant le commerce équitable ».
 
Dans ce cadre, la Commission de l’UE a autorisé la commercialisation comme aliments d’insectes : le criquet migrateur  en novembre » 2021, les larves séchées de Tenebrio molitor (ver de farine)  le 1er juin 2021 le grillon domestique (Acheta domesticus) le 10 février 2022. 
 
Le « grillon domestique sera disponible congelé, séché ou en poudre. L’autorisation a été approuvée par les États membres le 8 décembre 2021, à la suite d’une évaluation rigoureuse réalisée par l’Agence européenne de sécurité des aliments, qui a conclu que la consommation de cet insecte était sans danger dans le cadre des utilisations proposées. Les produits  contenant ce nouvel aliment seront étiquetés de manière adéquate pour signaler tout risque de réaction allergique. Ces dernières années, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a constaté que les insectes constituaient une source alimentaire saine et nutritive, à forte teneur en matières grasses, en protéines, en vitamines, en fibres et en minéraux. Les insectes sont un élément important de l’alimentation quotidienne de centaines de millions de personnes dans le monde. Dans le cadre de la stratégie « De la ferme à la table », ils sont considérés comme une source potentielle de protéines qui pourrait faciliter la transition vers un système alimentaire plus durable. » 
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Scooped by Bernadette Cassel
April 15, 2023 1:59 PM
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La pétition (ICE) "Sauvons les abeilles et les agriculteurs !" [1/9]

La pétition (ICE) "Sauvons les abeilles et les agriculteurs !" [1/9] | Insect Archive | Scoop.it
Afin de protéger les abeilles et la santé des citoyens, nous demandons à la Commission de proposer des actes juridiques visant à supprimer progressivement les pesticides de synthèse d'ici à 2035, rétablir la biodiversité et aider les agriculteurs pendant cette phase de transition.

 

"Vers une agriculture respectueuse des abeilles pour un environnement sain : Informations concernant l'initiative"

 

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NDÉ

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  • Réponse de la Commission européenne à la pétition pour la protection des pollinisateurs (cette pétition a été signée par au moins 1 million d’européens) - De www.touteleurope.eu - 11 avril, 18:01

 

« Prises dans leur ensemble, les propositions et initiatives de la Commission constituent une réponse globale aux demandes formulées dans le cadre de l'ICE.»

 

 

[2/9] à [9/9]

(détails de la réponse de l'UE à la pétition)

 

« ... Les actions de la Commission dans le cadre du pacte vert pour l'Europe [2/9] visant à garantir la durabilité des systèmes alimentaires comprennent notamment: la stratégie de l'UE «De la ferme à la table» [3/9] et la stratégie en faveur de la biodiversité [4/9], la loi sur la restauration de la nature [5/9], le règlement sur une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable [6/9], l'initiative européenne révisée sur les pollinisateurs [7/9], le «nouveau pacte en faveur des pollinisateurs» [8/9], ainsi que la nouvelle politique agricole commune de l'UE [9/9] pour la période 2023-2027.

 

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August 16, 2018 10:19 AM
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Cartes ECDC sur la répartition des différentes espèces de tiques vectrices de maladies en Europe

Cartes ECDC sur la répartition des différentes espèces de tiques vectrices de maladies en Europe | Insect Archive | Scoop.it

The map shows the current known distribution of the tick species in Europe at ‘regional’ administrative level (NUTS3). They are based on published historical data and confirmed data provided by experts from the respective countries as part of the VectorNet project.

Separate maps for the distribution of each of the following tick species are currently available: Dermacentor reticulatus, Hyalomma marginatum, Ixodes persulcatus, Ixodes ricinus, Rhicephalus sanguineus, Ornithodoros spp

 

Répartition des espèces de tiques en Europe en 2018

Traduction :

 

La carte montre la répartition actuelle connue des espèces de tiques en Europe au niveau administratif "régional" (NUTS3). Ils sont basés sur des données historiques publiées et des données confirmées fournies par des experts des pays respectifs dans le cadre du projet VectorNet.

 

Des cartes distinctes pour la répartition de chacune des espèces de tiques suivantes sont actuellement disponibles : Dermacentor reticulatus, Hyalomma marginatum, Ixodes persulcatus, Ixodes ricinus, Rhicephalus sanguineus, Ornithodoros spp.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator

 

[Image] The map shows the current known distribution of Ixodes ricinus in Europe at ‘regional’ administrative level (NUTS3), as of June 2018.

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December 4, 2013 1:41 PM
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[2011] Vers une gestion durable des sols : lancement du projet européen EcoFINDERS

[2011] Vers une gestion durable des sols : lancement du projet européen EcoFINDERS | Insect Archive | Scoop.it

Presse INRA. « [...] Les sols hébergent [...] une considérable biodiversité (microbienne et animale) dont notre connaissance demeure très limitée. Cette méconnaissance est liée à la taille des organismes telluriques, à leur immense diversité, à la difficulté d’accès et à la grande hétérogénéité de leurs habitats à différentes échelles. Cependant, les progrès récents réalisés dans la caractérisation moléculaire de la biodiversité ouvrent des perspectives stimulantes pour explorer sa complexité et mieux comprendre son fonctionnement. »


« Le projet EcoFINDERS (Ecological Function and Biodiversity Indicators in European Soils), lancé aujourd’hui pour une durée de 4 ans, vise :
- au plan cognitif, à progresser dans notre connaissance de la biodiversité et de sa traduction en services écosystémiques selon le mode d’usage des sols,
- au plan opérationnel, [...] »



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April 15, 2023 2:29 PM
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Loi sur la restauration de la nature [5/9]

Loi sur la restauration de la nature [5/9] | Insect Archive | Scoop.it
Communiqué de presse22 juin 2022Bruxelles
Pacte vert: des propositions inédites pour rétablir la nature en Europe d'ici à 2050 et réduire de moitié l'utilisation des pesticides d'ici à 2030

 

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Actualité en relation

 

  • Réponse de la Commission européenne à la pétition pour la protection des pollinisateurs (cette pétition a été signée par au moins 1 million d’européens) - De www.touteleurope.eu - 11 avril, 18:01

 

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December 19, 2022 2:30 PM
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 Guides de terrain pour l'identification des papillons 

 Guides de terrain pour l'identification des papillons  | Insect Archive | Scoop.it
The Field Guides of eBMS want to be useful to identify butterflies in the field in an easy and simple way. The butterfly species are organised by families and genus and there are symbols identifying useful characteristics to identify butterflies species easily.

 

Field Guides | European Butterfly Monitoring

 You can download to your devices and print all these free field guides 

AporiaWe selected the most common species per region reducing the number of species in each Field Guide with the help of butterfly experts and BMS coordinators. This useful material will help volunteers and involve people in butterfly monitoring. See below the different Field Guides created per country or region and download the pdfs in several languages. There are Field Guides for:

Austria - Vienna & Burgenland
Cyprus
Greece - Corfu
Italy
Lithuania
Malta
Poland
Portugal - Madeira
Slovenia
Spain - Andalucía and Castilla-La Mancha

 

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NDÉ

 

De nouveaux outils à votre disposition dès le printemps !

Suite à cette rencontre, nous sommes en mesure de vous annoncer officiellement que le site actuel de saisie sera remplacé par une adaptation du site de l'eBMS, qui va être traduit en français pour l'occasion !

De plus, l'application « Butterfly Count », très pratique pour les relevés sur le terrain, sera aussi traduite et adaptée en français. Elle est déjà disponible gratuitement pour les anglophones sur les magasins d’applications Android et Apple.

 

Enfin, des dépliants présentant les espèces les plus courantes dans les transects seront publiés pour trois zones géographiques (pourtour Méditerranéen, Montagnes et reste de la France), comme par exemple ce qui a déjà été fait pour l'Italie.

 

via Plan National d'actions en faveur des papillons de jour - Sterf

La lettre d'info du Sterf - Décembre 2022

Bernadette Cassel's insight:

 

 

Scoop en relation

 

  • European Butterfly Monitoring Scheme : retour sur la rencontre à Laufen (Allemagne) - De papillons.pnaopie.fr - 18 décembre, 17:39
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December 17, 2013 5:37 AM
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Concours européen pour les enseignants : gagnez une invitation à Bruxelles et d'autres prix !

Concours européen pour les enseignants : gagnez une invitation à Bruxelles et d'autres prix ! | Insect Archive | Scoop.it
La Fondation C.Génial, reconnue d’utilité publique, a été créée en 2006 par plusieurs grandes entreprises afin de sensibiliser les jeunes aux sciences et aux métiers qui en relèvent.


« Vous êtes enseignant  du primaire ou du secondaire et voulez encourager les élèves à poursuivre leurs études dans les domaines des sciences ou de la technologie ? Prenez part au concours européen inGenious et gagnez une place parmi les trente finalistes lors de la cérémonie de remise des prix à Bruxelles en 2014. Une occasion de partager des idées avec des collègues européens et de gagner des prix ! »


Bernadette Cassel's insight:


« Date limite d’inscription : 28 février 2014.

 

Les contributions peuvent être soumises en français. »


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August 16, 2013 2:25 PM
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The European Grassland Butterfly Indicator: 1990-2011

The European Grassland Butterfly Indicator: 1990-2011 | Insect Archive | Scoop.it
This report presents the European Grassland Butterfly Indicator, based on national Butterfly Monitoring Schemes (BMS) in 19 countries across Europe, most of them in the European Union.
Bernadette Cassel's insight:

 

→ The European Grassland Butterfly Indicator 1990–2011.pdf [1.3 MB] http://www.eea.europa.eu/publications/the-european-grassland-butterfly-indicator-19902011

 

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