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Bernadette Cassel
November 9, 6:43 AM
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Le changement climatique menace la forêt de l'hémisphère nord, mettant en péril le principal rempart naturel de la planète, a averti l'ONU mercredi, exhortant les participants à la COP30 à placer la résilience des forêts au cœur des efforts de lutte contre le réchauffement climatique. TVA Nouvelles | QUB info "... La moitié de la déforestation des 10 000 dernières années a eu lieu depuis 1900, et bien que la superficie forestière mondiale ait diminué de 203 millions d'hectares depuis 1990, elle a augmenté d'environ 60 millions d'hectares dans la région de la CEE-ONU, soit une superficie comparable à celle de la France. Cependant, ces progrès « sont aujourd'hui menacés par des incendies de forêt d'une ampleur sans précédent, les insectes ravageurs et une crise climatique qui s'aggrave », alerte la CEE-ONU. Selon l'organisation, les forêts de la région sont de plus en plus vulnérables à ces menaces. Le rapport indique que les incendies de forêt sont devenus plus graves et plus fréquents, alimentés par la hausse des températures et la sécheresse, tandis que les pullulations d'insectes xylophages ont gravement endommagé des millions d'hectares de forêts." (...) ------ ndé le communiqué 5 novembre 2025 Climat et environnement Les décennies de progrès dans la protection des forêts, véritables poumons de la planète capables d’absorber le dioxyde de carbone, sont aujourd'hui mis à mal par l'accélération de la crise climatique, ont averti mercredi des experts des Nations Unies Le feu et les ravageurs gagnent du terrain En 2021, 12,6 millions d’hectares de forêts ont brûlé – « soit une superficie équivalente à la Grèce », a précisé Paola Deda, directrice de la division des forêts, des terres et du logement de la CEE-ONU. Elle a ajouté que 73 millions d’hectares sont affectés par des insectes et des maladies, « soit l’équivalent de l’Espagne et du Portugal réunis ». image : ONU Info/Daniel Dickinson
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Bernadette Cassel
August 28, 3:29 PM
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A cause du manque d’eau et des pics de température, les arbres se débarrassent déjà de leurs feuilles. Mais en voulant limiter leur transpiration, ils cessent aussi de faire des réserves pour l’hiver, avertit Brigitte Musch, de l'ONF. par Margaux Lacroux publié aujourd'hui à 17h14 [...] Pourquoi les arbres veulent-ils arrêter de transpirer ? Pour éviter de faire des embolies. Les arbres fonctionnent comme une vaste pompe : par leurs racines ils prélèvent de l’eau dans le sol, qu’ils transpirent par leurs feuilles via les stomates. En période de sécheresse, les arbres ferment les stomates pour stopper la pression qui permet de faire monter l’eau dans l’arbre. Car quand il n’y a plus d’eau dans le sol, ils aspirent de l’air. Comme chez les humains, les bulles d’air bouchent les vaisseaux et causent la mort des branches qui étaient irriguées par ces vaisseaux. Quand a-t-on commencé à constater le roussissement des arbres cette année ? Cela dure depuis plusieurs semaines. La défoliation arrive tôt dans l’année et cela est lié à la précocité des canicules. Mi-juillet, après la première vague de chaleur, les effets ont commencé à être observés car sécheresse et canicule se sont conjuguées. Lors des fortes chaleurs, le hêtre prend aussi des coups de soleil sur son tronc, il fait des cloques, son écorce se détache, c’est très mauvais pour lui. Dans le Sud-Ouest, il peut y avoir un autre facteur, uniquement pour le chêne : un insecte, la punaise réticulée, pique les feuilles, fait mourir les cellules, qui prennent une teinte marron, c’est très présent autour de Toulouse. [...] La mortalité des arbres dans les forêts françaises a doublé en dix ans, on peut s’attendre à ce que la tendance se poursuive ? Oui. C’est surtout le cas dans le Grand Est pour l’épicéa, espèce de montagne qui avait été plantée dans les années 1950 en plaine, en limite de ce que pouvait supporter cette espèce en termes de conditions écologiques. A partir de 2017, les sécheresses se sont enchaînées et pratiquement toutes les forêts de plaine sont mortes, notamment parce qu’un insecte, le scolyte, a tiré parti de la faiblesse des arbres pour les attaquer encore plus. Depuis cette période-là, on constate aussi des dépérissements très importants sur les feuillus, notamment les hêtres dans le quart nord-est et le chêne le long de la vallée de la Loire, en particulier dans des forêts naturelles de l’Allier qui souffrent énormément. [...]
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Bernadette Cassel
August 21, 1:24 PM
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Alors que les températures et la sécheresse continuent d'augmenter en France, les vignerons doivent s'adapter pour réussir à produire du vin de qualité. Mais jusqu'à quand les vignes résisteront-elles à la crise climatique ? Publié le 20/08/2025 05:59 "... La pression des maladies et des ravageurs peut également devenir plus forte en cas d'année chaude et humide." Image : La crise climatique, causée par l'activité humaine, bouleverse la culture du raisin comme les vendanges, de plus en plus précoces. (PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO)
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Bernadette Cassel
June 19, 1:57 PM
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Les seuils de température diurne ou nocturne à atteindre pour déclencher une « alerte canicule » ne sont pas les mêmes partout sur le territoire français. Par Mathilde Damgé et Léa Prati (actualisation) Publié aujourd’hui à 11h59, modifié à 15h53 (republication de l’article du 21 juin 2019 à 15h10) Nous republions cet article à l'occasion de la vague de chaleur qui frappe la France à partir du jeudi 19 juin. ------ En relation Extrait : Les canicules sont dangereuses pour la santé. En 2023, 47 000 personnes sont mortes de la chaleur en Europe entre juin et septembre, et 5 000 en France au cours de l’été. Face à cette surchauffe, les autorités sanitaires recommandent des mesures de prévention, comme boire régulièrement de l’eau, rester dans des espaces frais (les supermarchés ou les bibliothèques), manger frais et équilibré ou éviter les efforts physiques. La temporalité de ce coup de chaud, en juin et non pas en août, sera, par ailleurs, « très préjudiciable » pour l’agriculture, prévient M. Cassou. « Elle survient au moment de la période de croissance des arbres, et après une succession de crises, avec des sécheresses et des inondations », rappelle-t-il. Le printemps a été déficitaire en précipitations sur l’ensemble du pays. « La sécheresse météorologique se transforme en sécheresse agricole, et cette situation va s’aggraver même si l’on attend des orages », précise Matthieu Sorel. ------ Image : Infographie : Seuils IBM par département via Weathernco.com https://www.weathernco.com/cours_meteo/seuils_ibm.html
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Bernadette Cassel
February 5, 11:19 AM
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Après plus de 10 ans de travail de recherche et d'expérimentation ex situ, le Conservatoire botanique national de Franche-Comté–Observatoire régional des Invertébrés (CBNFC-ORI) lance en 2017 un vaste projet de réintroduction de la Saxifrage oeil-de-bouc, en danger critique d’extinction et dont la dernière station française connue se trouvait dans le Doubs. Projet inédit en France par son envergure, il prévoit la réintroduction de plus de 10 000 individus, de 2017 à 2027. 2024, une année favorable ! La pluviométrie de l’année 2024 a permis d’assurer la bonne reprise des plants. Une situation bien meilleure qu’en 2023, année marquée par une sécheresse printanière et de forts épisodes de chaleur... Les conditions météorologiques très contrastées d'une année à l'autre confirment l'importance de réaliser des plantations sur plusieurs années successives, afin de limiter les impacts des sécheresses sur les plants. Les résultats de l'année... Les résultats des suivis sur les premiers sites de réintroduction montrent une situation contrastée : Si seuls 10% des plants réintroduits sur le site de la station historique subsistent encore actuellement, l'un des sites de réintroduction des Rousses par exemple enregistre quant à lui un taux de survie proche des 93% ! Ce dernier site présente également des indicateurs de pérennité de la population (croissance moyenne de 25 cm) et un taux de floraison se démarquant de tous les autres. En moyenne, on y relève 3 inflorescences par plants, 18 plants ont produit plus de 10 inflorescences dont un a produit 37 inflorescences et 91 fleurs.
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Bernadette Cassel
October 30, 2024 8:11 AM
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Le Ministère allemand des forêts tire la sonnette d’alarme dans un nouveau rapport. Les forêts de ce pays souffrent particulièrement des effets du changement climatique et rejettent désormais plus de CO2 qu’elles n’en absorbent Delphine Nerbollier Berlin Publié le 29 octobre 2024 à 21:40. / Modifié le 30 octobre 2024 à 07:04. "Dans les années 1980, les forêts allemandes avaient été touchées par les pluies acides. Désormais remises de cette calamité environnementale, elles sont victimes du changement climatique et de ses suites. Parmi les régions les plus touchées se trouve le massif montagneux de Harz, situé au centre de l’Allemagne. Sur des hectares, épicéas et hêtres y sont décimés, victimes de tempêtes et de trois années de sécheresse consécutives, entre 2018 et 2020. Ce à quoi se sont ajoutées les attaques de scolytes, ces insectes qui creusent des galeries sous l’écorce des arbres. Cette situation n’est pas un cas à part dans un des pays les plus boisés d’Europe, recouvert pour un tiers de forêts. Dans son inventaire décennal publié début octobre, le Ministère des forêts tire un constat sans appel. Pour la première fois, les forêts allemandes rejettent plus de CO2 qu’elles n’en absorbent, du fait de la crise climatique et de ses conséquences." (...) Le massif forestier de Harz a beaucoup souffert de la sécheresse et des attaques d'insectes ravageurs. — Crédits : Matthias Schrader / keystone-sda.ch
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Bernadette Cassel
May 22, 2024 7:18 AM
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"Gestion durable des forêts, de l’eau, des sols, prévention des cancers, lutte contre les perturbateurs endocriniens, cerveaux en danger, antibiorésistance… Les scientifiques se prêtent au jeu et répondent aux préoccupations du citoyen. Très illustrée et pédagogique, cette exposition propose un état des lieux des recherches en cours et fait le lien entre alimentation, environnement et santé humaine." 5 ilôts de 3 panneaux sont proposés sur des thématiques : • Agroforesterie : des arbres pour une agriculture durable Le peuplier noir : une ressource génétique à conserver Sécheresse, canicule, ... sale temps pour nos forêts • Les antibiotiques, c'est pas automatique ! L'hôte et son intestin, un dialogue complexe Pollution : cerveau en danger ! • Lutter contre les perturbateurs endocriniens en Centre-Val de Loire Dis-moi ce que tu manges, je te dirais ce que tu es... Prévention des cancers par l'alimentation • Du cuivre dans les sols viticoles, quelles alternatives ? Biodiversité : l'urgence d'assurer la durabilité des systèmes Climat et cycle hydrologique : entre manque et excès, une gestion compliquée ? • Stop aux pertes et gaspillage alimentaires ! Les volailles, du champ à l'assiette Des insectes dans les gamelles !
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Bernadette Cassel
January 19, 2024 11:41 AM
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Un homme travaille dans son jardin sur un toit à Kolkata, en Inde. La sécheresse causée par le changement climatique peut avoir un impact significatif sur la production alimentaire mondiale. L’utilisation des toits comme source secondaire de production alimentaire peut contribuer à alléger la pression exercée par l'agriculture industrielle et réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre en utilisant des produits locaux. Colloque en anglais, avec traduction simultanée en français, organisé par le Collège de France avec la Royal Society de Londres. Building a Climate Resilient Society | Collège de France Chairs: Professor Jean-Marie Tarascon ForMemRS, Collège de France and Professor Sir Peter Bruce FRS, The Royal Society Face aux défis mondiaux, en particulier ceux liés au changement climatique, il devient impératif que les académies des sciences et les institutions du monde entier œuvrent de concert, engageant toutes les parties prenantes dans l'élaboration et la mise en œuvre des solutions. La collaboration scientifique entre le Royaume-Uni et la France a une longue histoire, avec des liens étroits tissés au fil des années entre nos institutions et les chercheurs britanniques. Le Collège de France avec la Royal Society réunira les 24 et 25 janvier des scientifiques éminents dévoués à la promotion de l'excellence scientifique au service de l'humanité, ainsi que des représentants du gouvernement, de l'industrie et de la société civile engagés dans l'exploration des enjeux scientifiques, politiques, éthiques et sociaux liés à la lutte contre le changement climatique. du Mercredi 24 janvier au Jeudi 25 janvier 2024
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Bernadette Cassel
December 13, 2023 1:15 PM
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Sous la terre toujours plus aride de Montagnac se trouve une nappe phréatique, profonde et étendue. Une ressource précieuse, que la mairie entend vendre à la marque Cristaline.
Montagnac (Hérault), reportage
Les vents balaient sans relâche les collines de Montagnac. Le tapis de vignes rougeoyantes contraste avec l’azur du ciel. Pas un nuage à l’horizon. Dans son domaine familial, Christophe Savary de Beauregard observe tristement le sol craquelé entre les ceps. « Il n’a pas du tout assez plu cette (...)
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Bernadette Cassel
December 9, 2023 7:19 AM
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le secteur apicole n’est pas épargné par le changement climatique qui le touche à deux reprises : à la fois par ses conséquences directes sur l’abeille et sur la gestion apicole mais également par ses conséquences indirectes sur l’environnement dont dépendent les abeilles. L’apiculture et le changement climatique – Butine.info Victor Herman 8 décembre 2023 Les conséquences directes du changement climatique sur l’abeille mellifère et sur la gestion apicole Les fortes chaleurs telles que celles que nous serons amené à vivre dans les prochaines années sont préjudiciables pour les colonies d’abeilles. Dans un premier temps, l’eau tellement essentielle pour les abeilles ne sera plus autant disponible. On peut s’imaginer qu’il y aura de plus en plus d’arrêts de ponte dû au manque d’eau, conséquence directe des fortes chaleurs. Dans un second temps, il est aussi tout à fait possible que de telles chaleurs réduisent la fertilité de la colonie et la rende même stérile, les températures trop élevées détruisant les spermatozoïdes contenus dans la spermathèque de la reine. C’est effectivement ce qu’ont pu observer certains apiculteurs du Sud de la France cette année. Après de fortes chaleur, la reine ne pondait plus qu’un couvain de mâle (mais organisé tel un couvain d’ouvrière) sur l’ensemble des cadres du nid à couvain habituel ! Enfin, le travail de l’apiculteur pourra s’avérer beaucoup plus contraignant s’il est amené à devoir travailler sous de lourdes chaleurs telles que celles prédites par les scientifiques. Les conséquences indirectes du changement climatique sur l’environnement dont dépendent les abeilles Les conditions climatiques tel que les sécheresses et les fortes températures impacteront également les végétaux dont les végétaux mellifères. Ces impacts sont multiples et peuvent être par exemple un décalage phénologique (que l’on peut déjà observer pour certaines plantes mellifères), une modifications des sécrétions pollinifères et nectarifères ou encore une mise à mal de la survie du végétal en absence ou insuffisance d’eau. En connaissance des prévisions hydriques annoncées pour les années à venir, on peut effectivement facilement s’imaginer que les réserves en eau lors des périodes de sécheresse seront préférentiellement misse à disposition des cultures agricoles et non utilisées pour assurer la survie des végétaux non cultivés. Hors, les abeilles y sont étroitement liés… En ce qui concerne les modifications des sécrétions nectarifères et pollinifères des végétaux, on peut tout d’abord facilement s’imaginer qu’il n’y aura plus ou presque plus de sécrétion nectarifère en période de sécheresse ou de forte chaleur. Ensuite, les conditions trop clémentes de fin de saison permettent des sécrétions de nectar inhabituelles en cette fin de saison. Hors, ces sécrétions de nectar trop tardives stimulent la colonie à l’élevage alors que les abeilles d’hiver devraient se préserver pour relancer l’élevage au printemps prochain. Cela peut mettre à mal la colonie d’abeilles.
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Bernadette Cassel
October 2, 2023 1:16 PM
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On entend souvent que l’utilisation d’espèces d’arbres exotiques en forêt y introduit des maladies. Mais les principaux exemples d’épidémies montrent que les parasites arrivent par d’autres voies. Benoit Marçais Directeur de recherche, unité de recherche « Interactions arbres-microorganismes », INRAE - Grand Est - Nancy, Inrae Publié: 1 octobre 2023, 17:40 CEST "L’utilisation d’espèces d’arbres exotiques en forêt apparaît à certains comme une solution incontournable pour faire face à un changement climatique rapide. Plus résistantes à des températures élevées, elles rendraient nos forêts moins fragiles, par exemple face aux épisodes de sécheresse. Cette pratique est pourtant controversée à plusieurs titres. Non seulement parce que ces espèces se révèlent parfois invasives, se dispersant alors de façon incontrôlée. Mais aussi parce que les flores et faunes associées à ces espèces sont souvent pauvres, d’autant plus qu’elles sont généralement plantées en monoculture en France. Au-delà de ces risques pour les écosystèmes, cette pratique serait aussi responsable de l’introduction de microorganismes pathogènes et d’insectes ravageurs. Le livre blanc de la Société botanique de France sur l’introduction d’espèces d’arbres exotiques en forêt développe cette idée, l’illustrant en particulier avec le cas de la chalarose du frêne, une maladie qui a émergé ces dernières décennies. Si cela était avéré, cette stratégie soulèverait une menace très sérieuse : les agents pathogènes invasifs représentent en effet environ 50 % des cas de maladies signalées par le Département de la santé des forêts, et cette proportion s’accroît. Mais cette affirmation est-elle fondée ? Sait-on précisément comment les microorganismes attaquant les arbres s’introduisent dans les forêts ?" (...)
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Bernadette Cassel
September 19, 2023 11:50 AM
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Véritables îlots de biodiversité végétale, les jardins patrimoniaux tentent de s’adapter aux impacts du réchauffement, entre usage raisonné de l’or bleu, plantation d’espèces plus résistantes à la sécheresse et combat contre les ravageurs. par Julie Renson Miquel publié le 17 septembre 2023 à 10h40 "... À la suite des épisodes caniculaires des deux dernières années, la direction du Jardin [des plantes, à Paris, ndé] a décidé de mettre l’accent sur l’entretien différencié : certains espaces continuent d’être « très soignés », quand d’autres bénéficient d’un entretien « plus sauvage ». L’initiative est représentative de la prise de conscience qui s’opère peu à peu au sein des jardins patrimoniaux français vis-à-vis du changement climatique et de la perte de la biodiversité. Quelques mètres plus loin, le contraste avec la prairie naturelle est saisissant. Dans les allées centrales, les «collections» de fleurs qui font la renommée du lieu trônent en bosquets bien ordonnés et minutieusement étiquetés. Cet été, les pollinisateurs ont été mis à l’honneur avec un choix orienté vers les plantes mellifères, riches en nectar et en pollen." (...) "... Si abeilles, papillons, et vers de terre sont accueillis à bras ouverts, certains locataires du Jardin sont eux considérés « insecta non grata ». Proliférant au gré de la hausse des températures, des ravageurs se sont en effet implantés durablement sur le territoire. Les marronniers des allées souffrent ainsi de la mineuse, cette petite chenille qui fragilise et brunit leurs feuilles avant de se transformer en papillon de nuit. Dans tout le pays, de nombreux jardins patrimoniaux se voient contraints de diversifier les essences pour limiter la casse, chaque bestiole ayant son petit préféré. La chenille de la pyrale, par exemple, un autre papillon de nuit, est particulièrement friande des feuilles de buis que l’on retrouve souvent dans les parterres. Cette espèce exotique envahissante originaire d’Asie a été introduite via le commerce de variétés ornementales de buis. Repérée pour la première fois en Europe en 2007 en Allemagne, elle a fait son apparition dès 2008 en Alsace, avant de coloniser l’ensemble du pays. «La seule solution, c’est de faire un forage» «Chez nous, c’est le scolyte qui fait des ravages», peste Christophe Joulin, responsable du Jardin botanique du Val Rahmeh, à Menton (Alpes-Maritimes), sur la Côte d’Azur. «On s’est rendu compte qu’il attaquait 40 % des arbres du jardin. Lauriers, sauges, hibiscus… une trentaine de familles sont touchées. On est obligé de couper les branches ciblées», se désole-t-il." (...) [Image] Au Jardin des plantes de Paris, le 29 août. (Corentin Fohlen/Libération)
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Bernadette Cassel
August 31, 2023 10:13 AM
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Avec les températures caniculaires auxquelles a été exposée la Haute-Loire la semaine dernière, la végétation a suffoqué. Couplée à la sécheresse des dernières semaines, l’exposition prolongée a fait brunir les paysages. Les arbres, mais aussi les cultures, sans oublier les cours d’eau, sont en souffrance. Publié le 30/08/2023 à 09h30 Des forêts transformées Au bord des routes, dans les jardins ou en ville, depuis une semaine, les arbres sont bien ternes. Une entrée dans la saison des feuilles mortes pour le moins précoce qui inquiète le commun des mortels, à l’exception de Philippe Couvin. Selon l’ingénieur au Centre national de la propriété forestière (CNPF), le phénomène spectaculaire est moins alarmant qu’il n’y paraît. Les arbres ne sont pas morts - pas encore -, mais en sommeil. « Ils se sont mis en pause, explique le spécialiste. À cause de la sécheresse, ils n’ont plus d’eau, donc les feuilles ont arrêté de pomper de la sève. C’est un mécanisme de défense ». Tout particulièrement sensibles au manque d’eau, résineux et feuillus de basse altitude ont vu leur métamorphose être accélérée par l’épisode de fortes chaleurs. Celui-ci est venu brûler feuilles et épines, donnant ainsi aux arbres une teinte orangée. Si l’inquiétude n’est pas à l’ordre du jour, les périodes de sécheresse successives fragilisent les forêts sur le long terme. « Cette année, c’est encore pire que les précédentes. Le phénomène n’a jamais été aussi intense depuis 2003. Le problème avec ces épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents, c’est que les arbres font moins de réserves. Ils sont davantage sensibles aux maladies et leur résistance face aux périodes de canicule diminue », détaille Philippe Couvin. Cette chaleur exceptionnelle n’est pas le seul mal des forêts. Les arbres souffrent aussi d’un stress hydrique prolongé. Le printemps arrivant plus tôt et l’hiver plus tard, leurs besoins en eau augmentent, alors que celle-ci fait défaut. Complètement transformés par la canicule, les bois altiligériens ne retrouveront pas la forme de sitôt. Les feuilles vertes ne réapparaîtront qu’au printemps. Une saison clé pour la réalisation d’un diagnostic. « Il faudra être attentif à la repousse des arbres, car il pourrait y avoir des dommages », prévient l’ingénieur du CNPF. Face à ce constat, une question se pose. Certaines essences sont-elles appelées à disparaître pour de bon ? Sans doute. « Les sapins pectinés sont en grande difficulté et beaucoup sont en train de mourir. Les chênes à basse altitude sont aussi en souffrance. » Pour tenter de rendre les forets plus résilientes face au changement climatique, le Centre national de la propriété forestière étudie des pistes. Le douglas en est une, tout comme les chênes méditerranéens qui supportent mieux la chaleur que leurs cousins pédonculés." (...)
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Bernadette Cassel
September 6, 2:25 PM
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En 2022, le retrait-gonflement des sols argileux (RGA) a causé, à lui seul, plusieurs milliards d’euros de dégâts. Des recherches récentes ont construit un indicateur pour prévoir l’évolution future du risque. Sophie Barthelemy Publié: 4 septembre 2025, 11:30 CEST "Le retrait-gonflement des sols argileux (RGA) est un risque naturel étonnamment méconnu au regard de ses conséquences et de son coût pour la collectivité. Ce phénomène conduit le sol à se rétracter comme une éponge suite à une période de sécheresse, et à gonfler ensuite lors du retour des pluies. Ces variations de volume peuvent endommager les constructions situées en surface. Le nombre de maisons fissurées est en forte augmentation depuis plusieurs années en France. Cela pourrait encore s’aggraver sous l’effet du changement climatique, en particulier dans le sud-ouest et le nord-est du pays. Les experts du climat s’accordent sur le fait que les températures vont augmenter en France du fait du changement climatique, mais ces projections ont jusque-là peu été utilisées pour évaluer les tendances associées au phénomène de RGA en particulier. Des travaux récents menés conjointement par Météo France, le BRGM et la Caisse centrale de réassurance (CCR) ont permis d’améliorer les connaissances à ce sujet et ont proposé un indicateur RGA spécifique qui pourrait être utile pour prévoir et quantifier l’ampleur des sécheresses à venir." Image : En séchant, le sol argileux se rétracte dans les trois dimensions, ce qui crée des fentes verticales qui se prolongent en profondeur. Photo prise le 17 juillet 2025 à Olivet (Loiret). Fourni par l'autrice
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Bernadette Cassel
August 25, 1:21 PM
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De récents événements en Colombie-Britannique montrent que cela peut mener à des conséquences tragiques. La Presse canadienne Publié le 23 août à 19 h 46 UTC+2Mis à jour le 23 août à 21 h 10 UTC+2 "... Jim Mattsson, professeur à l'Université Simon Fraser, explique que les périodes de sécheresse peuvent affaiblir les arbres en réduisant la photosynthèse et leur croissance. Cela fait diminuer leurs réserves d'énergie ou de sucre et leurs défenses chimiques. M. Mattsson explique que tous ces facteurs peuvent provoquer une réaction en chaîne, augmentant la vulnérabilité des arbres aux insectes et aux maladies fongiques avant de provoquer leur pourriture interne et potentiellement leur chute. Difficile à prédire "Peter Constabel recommande de rechercher les signes de maladie sur les arbres. Il note entre autres qu'une écorce fendue ou la croissance de champignons peuvent être des signes de stress, et suggère d'éviter ces arbres. Mais M. Constabel précise qu'il est difficile de prédire quand un arbre va tomber, même pour les arboristes professionnels. Parfois, cela se produit sans autre avertissement qu'un craquement. Cela peut même se produire par une journée parfaitement calme et sans vent, a-t-il prévenu." (...) Image : Une mère et son bébé sont morts après la chute d'un arbre au terrain de camping du parc du lac Cumberland, près du lac Comox, le 31 juillet. (Photo d'archives) Photo : Radio-Canada / Maryse Zeidler
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Bernadette Cassel
July 17, 11:17 AM
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Ce système doit permettre de recycler chaque année l'équivalent de cinq mois de consommation d'eau potable pour les 60 000 habitants du territoire. Article rédigé par franceinfo, avec ICI Roussillon Radio France Publié le 16/07/2025 08:27 "... "L'idée, c'est de faire un traitement complémentaire de l'eau claire en sortie de station d'épuration, avec une nouvelle filtration pour éliminer les matières en suspension, les bactéries et les virus", explique au micro d'ICI Roussillon Maxime Zevaco, ingénieur commercial chez OTV, en charge de la conception du projet. "Pour maintenir la qualité optimale de cette eau, le long des réseaux, une infime quantité de chlore sera ajoutée, inférieure à celle présente dans les réseaux d'eau potable", précise-t-il." (...)
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June 10, 1:43 PM
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Plusieurs études montrent que la crise climatique accélère la destruction des espèces. Un rapport publié ce mardi appelle à gérer de front les deux effondrements. par Julie Renson Miquel publié le 22 avril 2025 à 16h36 [...] Une espèce sur vingt menacée d’extinction dans un monde à + 2,7 degrés "... Dans un rapport publié mardi 22 avril, l’ONG les Amis de la Terre souligne justement le fait que «les crises du changement climatique et de la perte de biodiversité sont interconnectées et exigent un véritable changement de système». «Une bonne partie du grand public sait que le réchauffement climatique affecte la biodiversité, mais la plupart des gens ne s’imaginent pas l’ampleur potentielle des pertes», explique en écho l’Américain Mark Urban. Dans une méta-analyse publiée fin 2024 dans la revue Science, l’expert mondial des conséquences du changement climatique sur la biodiversité, chercheur au département d’écologie et de biologie évolutive de l’université du Connecticut (Etats-Unis), a calculé à quel point la crise climatique accélérait le nombre d’extinction d’espèces dans le monde entier. En synthétisant 485 études parues depuis les années 1990, Mark Urban a estimé qu’au niveau de réchauffement actuel, soit environ +1,3°C par rapport à l’ère préindustrielle, 1,6% des espèces pourraient disparaître." (...) Des crises interconnectées «On voit toujours le climat comme une contrainte sur la biodiversité, ce qui est vrai, mais on oublie souvent à quel point la rétroaction est dramatique, expose Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique national pour l’écologie et l’environnement au CNRS. Une quantité colossale de gaz à effet de serre est piégée par les forêts, les sols, l’océan [environ 50% de nos émissions, ndlr]. Si ces puits de carbone naturels se portent moins bien, comme c’est le cas aujourd’hui, le réchauffement s’aggravera cruellement.» Ainsi, la canopée assoiffée de l’Amazonie absorbe moins de carbone par photosynthèse, tandis que les feux de forêts en Amérique du nord ajoutent du CO2 dans l’atmosphère. Un cercle vicieux que seule une approche globale permettra de briser, souligne l’écologue, qui estime que la Terre est prise dans un «vortex d’appauvrissement des espèces» pourtant essentielles à l’équilibre des écosystèmes au point que l’expression sixième extinction de masse n’est désormais plus taboue. Quelle est la résilience des animaux et des plantes face à un bouleversement du climat aussi rapide ? Quelles sont leurs capacités d’adaptation ? «Il y aura quelques gagnants et beaucoup de perdants», anticipe Céline Teplitsky biologiste de l’évolution au CNRS. Des espèces, comme la chenille processionnaire ou encore le criquet pèlerin – qui dévore déjà les cultures dans la corne de l’Afrique – vont profiter de la sécheresse et des précipitations extrêmes engendrées par le réchauffement." (...) Libellule leucorrhine. (Erhard Nerger/Getty Images)
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December 8, 2024 1:31 PM
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Les 3 000 hectares d’eucalyptus et pins qui peuplent la forêt de Bouskoura souffrent des effets cumulés de la sécheresse. La vulnérabilité de ces essences s’est accentuée avec les insectes et maladies. Pour endiguer le dépérissement significatif de ce poumon vert de Casablanca, l'Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF) a décidé d’agir. By Perspectives Med 7 décembre 2024
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October 29, 2024 2:06 PM
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La responsable ? L’arpenteuse de la pruche (Lambdina fiscellaria), une espèce d’insecte qui décime le parc. Vorace, ce lépidoptère entaille les aiguilles qui virent au rouge et meurent, emportant rapidement l’arbre. D’autant que la sécheresse prolongée qui sévit dans l’ouest du Canada dope l’épidémie. C’est l’hécatombe. La firme de foresterie Blackwell estime que 160 000 arbres ont déjà été atteints. La mairie a demandé le retrait en urgence des arbres qui sont atteints, car ils peuvent tomber sur les passants. Par Eliott Dumoulin (Vancouver (Canada), envoyé spécial) Publié hier à 05h15, modifié hier à 08h59
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February 7, 2024 1:40 PM
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Les membres de la commission Environnement du Parlement européen ont voté mercredi 24 janvier en faveur d’un assouplissement des règles pour les «nouveaux OGM», ces végétaux génétiquement modifiés dont les risques sont mal connus. par Eléonore Disdero et AFP publié le 25 janvier 2024 à 15h23 "En plein mouvement de colère des agriculteurs, une nouvelle aberration environnementale mène sa barque dans les instances européennes. Les membres de la commission Environnement du Parlement européen ont voté mercredi 24 janvier en faveur d’un assouplissement des règles sur les biotechnologies génétiques, pour favoriser l’émergence des «nouveaux OGM». Semences plus résistantes à la sécheresse, aux insectes ou aux maladies, blé pauvre en gluten… autant d’horizons ouverts par ces végétaux modifiés, dont les risques sur la santé et l’environnement sont encore mal connus. On fait le point sur ce sujet." (...) Interdiction de déposer tout brevet sur les végétaux NTGLes députés ont amendé la proposition en vue d’interdire totalement les brevets sur tous les végétaux NTG, le matériel végétal, les parties de celui-ci, les informations génétiques et les caractéristiques de processus qu’ils contiennent, afin d’éviter les incertitudes juridiques, l’augmentation des coûts et de nouvelles dépendances pour les agriculteurs et les éleveurs. Les députés demandent également un rapport d’ici juin 2025 sur l’impact des brevets sur l’accès des éleveurs et des agriculteurs à divers matériels de reproduction des végétaux, ainsi qu’une proposition législative visant à mettre à jour en conséquence les règles de l’UE en matière de droits de propriété intellectuelle. CitationAprès le vote, la rapporteure Jessica Polfjärd (PPE, Suède) a déclaré: ʺCette proposition est essentielle pour renforcer durablement la sécurité alimentaire de l’Europe. Nous avons enfin la possibilité de mettre en œuvre des règles qui englobent l’innovation et j’attends avec intérêt de conclure les négociations au Parlement et avec le Conseil dès que possible.ʺ Prochaines étapesLe Parlement devrait adopter son mandat lors de la session plénière du 5 au 8 février 2024, après quoi il sera prêt à entamer des négociations avec les États membres de l’Union européenne. [Image] Terreur Graphique/Libération
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Bernadette Cassel
December 14, 2023 12:00 PM
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Les forêts participent à la protection de la biodiversité, à la protection contre l’érosion des sols, ainsi qu’à la stabilisation du climat en régulant le cycle du carbone et celui de l’eau. Mais les forêts reposent également elles-mêmes sur le climat, paramètre majeur de leur fonctionnement. Comme leurs noms l’indiquent si bien, les forêts tempérées… Le changement climatique : ennemi des forêts 14 décembre 2023 Noé [...] Espèces exotiques envahissantes et changement climatique Des animaux et des plantes venus du monde entier ont progressivement gagné du terrain à travers la France, majoritairement à cause du commerce international, au point de perturber la biodiversité locale. Ces animaux et plantes sont appelés « espèces exotiques envahissantes » (EEE). Le terme exotique est utilisé afin de souligner la caractéristique non-autochtone de ces espèces et envahissante pour leur capacité à proliférer en raison de l’absence de leurs prédateurs naturels. De par leur exotisme et leur capacité envahissante, les EEE représentent une menace pour la biodiversité car elles rentrent en compétition ou en prédation avec les espèces indigènes présentes sur le territoire. Malheureusement, les conséquences environnementales du changement climatique et des EEE sont liées et cumulatives, accentuant leurs effets sur la biodiversité. En effet, le changement climatique favorise la progression des EEE et leur permet de trouver de nouveaux territoires propices à leur installation. La modification des conditions biotiques et abiotiques causée par le changement climatique permet aux EEE de franchir des barrières qu’elles ne pouvaient pas avant. Plus les conditions du nouvel environnement où les EEE vont se rapprochent de celles de leur milieu d’origine, plus les EEE ont la capacité de survivre et de s’installer dans ce nouvel environnement. Actuellement, les EEE sont reconnues comme la troisième cause de l’érosion de la biodiversité mondiale. Selon les dernières estimations de la Liste rouge de l’UICN, elles représentent un danger pour environ 30% des espèces terrestres menacées et sont impliquées dans 50% des extinctions d’espèces que l’on connait. Les EEE représentent la première menace des forêts européennes, impactant jusqu’à 42% des essences d’arbres présentes en Europe. Les invasions sont nombreuses en France métropolitaine : Ragondin, Ecrevisse de Louisiane, Grenouille taureau, Ambroisie, jussies, etc. Les départements et régions d’outre-mer et collectivités d’outre-mer sont particulièrement concernés, en raison de leurs taux d’endémisme élevés. À Tahiti par exemple, environ 45 espèces de plantes endémiques sont menacées d’extinction à cause d’une EEE : l’arbre Miconia. À la Réunion ou dans les îles du Pacifique, c’est le Rat noir qui représente une véritable menace pour plusieurs oiseaux endémiques. Les pressions, telles que la sécheresse ou le stress hydrique, qui s’exercent sur la biodiversité à cause du changement climatique peuvent également affaiblir la résilience des communautés endémiques et la résistance des écosystèmes, les rendant plus vulnérables aux invasions biologiques. L’écosystème forestier français connaît par exemple de nombreuses victimes : marronniers, ormes et sorbiers sont attaqués par des EEE." (...) ------- NDÉ Exemple d'EEE "Le très commun marronnier d'Inde (marronnier commun), attaqué par la mineuse du marronnier, un insecte ravageur venu des Balkans qui s'est rapidement répandu sur tout le continent, est désormais considéré comme "vulnérable"." via "Le marronnier ou le sorbier parmi les espèces menacées d'extinction selon une liste rouge des arbres en Europe" https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/marronnier-sorbier-parmi-especes-menacees-extinction-liste-rouge-arbres-europe-1728911.html Publié le 27/09/2019 à 16h33 • Mis à jour le 11/06/2020 à 19h07 Écrit par France 3 Alpes avec AFP
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Bernadette Cassel
December 10, 2023 11:45 AM
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Depuis cent-cinquante ans, la forêt regagne du terrain sur le territoire français. Cette dynamique cache pourtant un déclin massif des arbres. Au point de mettre en péril l'ambition de neutralité carbone de la France. Pauline Paillassa France Télévisions "... Le réchauffement climatique, qui a favorisé les conditions chaudes depuis ces dernières années, est le premier responsable de ce dépérissement des forêts. Depuis 2018, la France a connu des étés exceptionnellement chauds et marqués par de fortes sécheresses, à l'exception de 2021. "Pour s'adapter à cette sécheresse, les arbres arrêtent leur croissance et stoppent la photosynthèse", détaille Isabelle Chuine, écologue terrestre et directrice de recherche à l'université de Montpellier. L'arbre cesse alors de croître et de jouer son rôle de pompe à carbone. « La sécheresse peut mener à l'embolie, voire à la mort des branches ou de l’arbre entier. » Isabelle Chuine, écologue terrestre à franceinfo Ce dépérissement des arbres est aussi provoqué par les pathogènes et les ravageurs qui attaquent les forêts. « Quand l'arbre est affaibli, il devient une proie pour les champignons, les maladies et les insectes », détaille la chercheuse. Qu'il s'agisse d'insectes déjà présents en France depuis longtemps ou de nouveaux ravageurs arrivés à la faveur du commerce mondial, tous ont profité de cet affaiblissement. Une mortalité des arbres qui s'accélère « Pour les épicéas, c'est la double peine, décrit Lilian Duband, chargé de mission changements climatiques à l'Office national des forêts de Bourgogne-Franche-Comté. Cette espèce était déjà fragilisée par la sécheresse et les scolytes ont largement profité de cela pour proliférer. D'autant que ces insectes, qui creusent des galeries sous l'écorce des arbres, sont favorisés par l'augmentation des températures. »"
(...)
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Bernadette Cassel
October 21, 2023 1:57 PM
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Les chercheurs imitent la nature pour mieux comprendre des phénomènes naturels. Joséphine Van Hulle Doctorante en microfluidique, Université de Liège Publié: 1 mars 2021, 19:12 CET [...] Pourquoi étudier le transport d’eau sur de toutes petites structures ? Au fil de l’évolution biologique, la faune et la flore ont su tirer parti de leurs environnements, même dans les régions les plus hostiles. Les déserts sont des régions où les précipitations sont rares et la sécheresse habituelle. Et pourtant, la vie y est présente, on y trouve à la fois des animaux et des plantes*, y compris de nombreux cactus." (...) [Image] Une épine de cactus imprimée en 3D. Joséphine Van Hulle, Author provided ------- NDÉ * L'étude en lien A multi-structural and multi-functional integrated fog collection system in cactus (Ju et al 2012) A single spine from the Chihuahua Desert cactus, Opuntia microdasys, was studied for its fog harvesting abilities and this information is being used by the authors to develop an artificial fog harvesting system. Key findings. There are three different surface structural features on the cactus spine: the barbed tip, the middle section grooves and the trichomes at the base. Each of these has its own role in fog collection. Droplets of water always moved from the tip to the base regardless of the spine's orientation, thus illustrating the fact that the direction of the water collection on the spine was not affected by gravitational force. The researchers concluded that the water droplets were driven in this direction due to: - 'The gradient of the surface-free energy' arising from the spine's surface roughness determined by the microgrooves (as there are more grooves near the spine's tip compared to the base, the tip is rougher)
- 'The gradient of the Laplace pressure,' due to the spine's conical shape, enhanced by the spine's roughness
- The asymmetrical surface structure of the barbs causing the 'unidirectional rolling and spreading of the water drops, further adding to the directional movement of the water drops'. (p 3).
Water transportation along the spines was found to be slow compared to the absorption of water by the trichomes. This fast absorption rate enabled more fog water to be harvested quickly. The spine tip also has a gradient of wettability caused by the gradient of roughness (i.e. due to the grooves). The spine's aligned grooves: - reduce the water droplet's ability to spread
- enhance the gradient of the Laplace pressure
- generate an anisotropic contact angle hysteresis parallel or perpendicular to the grooves, making the water droplets more likely to move parallel to the aligned grooves and aiding movement of the water towards the spine base.
Multiple spine clusters were not examined but it was postulated that 'the array of multiple clusters on the stem surface may further enhance the fog collection ability'. Review comments. Another subject not discussed in much detail was the presence of waxy areas on the cactus spine. Again this would have been useful information in order to make a comparison with the other plant and animal species.
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Bernadette Cassel
September 25, 2023 1:16 PM
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Dans la région toulousaine, les réserves d’eau de la plaine de Saverdun et Montaut font l’objet d’une extraction de plus en plus intensive de graviers. Les industriels assèchent la nappe phréatique, parfois remblayée avec des déchet du BTP. par Eléonore Disdero, envoyée spéciale en Ariège publié le 24 septembre 2023 à 8h35 "Des amas de plusieurs mètres de haut de gravillons noirs, d’immenses trous d’eau d’un bleu artificiel et des arbres gris qui se meurent. Le visage de la basse vallée de l’Ariège se défigure à mesure que l’extraction de graviers grignote les terres. Sur la plaine de Saverdun et Montaut, l’une des plus grandes nappes phréatiques d’Occitanie se fait dépouiller : quatre géants du BTP, le groupe Denjean, Spie Batignolle, BGO & Secam et Midi Pyrénées Granulats, filière du groupe Lafarge, extirpent un million de tonnes de granulats et de sable par an dans ses eaux souterraines. Et le système est mortifère. Pour arracher ces précieux matériaux, les machines creusent profondément. Elles mettent la nappe phréatique à nu, dans une région en proie à une sécheresse chronique, et laissent derrière elles des cratères d’eau soumis à l’évaporation. Quelques-uns sont ensuite rebouchés… avec des déchets du BTP : du béton, des tuiles, des briques, des céramiques. «On se fait coloniser et polluer» Enfin, les sols écorchés sont rendus aux agriculteurs. «On se fait coloniser et polluer, résume auprès de Libération Kathy Wersinger, membre du collectif Stop Gravières, qui se bat contre l’exploitation intensive des granulats dans la région. On nous prend notre matière première et on nous renvoie des déchets toxiques.»" (...) [Image] Une gravière de Pamiers (Ariège) le 21 septembre 2023. (Ulrich Lebeuf/Myop pour Libération)
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Bernadette Cassel
September 9, 2023 10:18 AM
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Les vagues de chaleur tardives frappent de plein fouet la viticulture. Dans l’Aude, la sécheresse «catastrophique» menace la survie des ceps, quand d’autres territoires craignent pour la qualité du vin après les vendanges. par Pauline Moullot publié le 7 septembre 2023 [Image] À Valvignères (Ardèche), le 23 août. (Clotaire Achi/Reuters)
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