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La campagne, terrain à défricher pour les architectes et urbanistes | Libération

La campagne, terrain à défricher pour les architectes et urbanistes | Libération | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Longtemps ignoré, le monde rural français commence à intéresser ces professionnels qui voient dans ce territoire un laboratoire de la transition écologique et de nouvelles pratiques agricoles.

 

par Eve Szeftel

publié le 3 mars 2024 à 14h30
 
"... le ZAN – pour Zéro artificialisation nette, qui impose de diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols – constitue une opportunité historique pour changer de modèle agricole, au moment où la France cherche à reconquérir sa souveraineté alimentaire. Spécialiste d’agriculture, auteur d’un traité récent sur la permaculture, le philosophe Sébastien Marot en est convaincu : il est grand temps, au vu de la «terrible impasse environnementale», de «préparer l’exode urbain». Et cela passe par une réinvention de l’agriculture, avec la remise à l’honneur de pratiques vernaculaires «par rétro-innovation ou issues du champ de l’agroécologie»."
(...)
 
[Image] Quelques photos du bâtiment réversible construit sur l’Wcopole du val d’Allier à partir de bois, de paille et de matériaux de réemploi (tôles du toit, fenêtres, portes, mobilier…). (Martin Delarue architecte)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

https://www.scoop.it/topic/les-colocs-du-jardin?q=architecture

 

https://www.scoop.it/topic/les-colocs-du-jardin?q=ZAN

 

 

 

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L’artificialisation des sols, danger à plus d’un titre pour le climat

L’artificialisation des sols, danger à plus d’un titre pour le climat | Les Colocs du jardin | Scoop.it
A l’origine de l’objectif zéro du gouvernement se trouve le souhait de préserver cet «épiderme de la planète», nécessaire au maintien de la biodiversité.

 

par Coralie Schaub

publié le 16 avril 2023 à 20h27
 
Le sol est une ressource fragile et non renouvelable à l’échelle d’une vie humaine, voire d’une civilisation : pour en former un seul petit centimètre, il faut au minimum 200 ans, souvent plusieurs milliers d’années. (Capelle.r/Getty Images)
 

"La France est l’un des pays européens qui maltraite le plus ses sols. Chaque heure, «11 hectares de sols disparaissent en Europe à cause de l’expansion urbaine, la France en tête», rappelle l’Ademe. Seuls points positifs : le rythme s’est légèrement ralenti depuis 2010, et grâce à sa superficie élevée qui lui offre une faible densité de population, le pays reste proportionnellement l’un des moins artificialisés d’Europe. Reste que chaque année, entre 20 000 et 30 000 hectares sont artificialisés, à un rythme qui augmente toujours presque quatre fois plus vite que la population. Et les terres artificialisées recouvrent déjà près de 10 % du territoire, surtout autour des grandes agglomérations et sur le littoral. De quoi donner à réfléchir à ceux qui remettent en cause l’objectif de «zéro artificialisation nette des sols» (ZAN) en 2050, mesure issue de la loi Climat de 2021.

 

Les sols se dérobent sous nos pieds, littéralement. Partout dans le monde, ils sont en piètre état. En cause : Homo Sapiens. Notre espèce les surexploite et les saccage (déforestation, destruction des zones humides…), les imperméabilise (construction d’habitations, de routes, parkings, entrepôts…) et les pollue (utilisation exponentielle d’engrais et pesticides de synthèse qui tuent la vie des sols, com..."

 
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Artificialisation des sols : ne laissons pas béton !

Artificialisation des sols : ne laissons pas béton ! | Les Colocs du jardin | Scoop.it

"Les surfaces naturelles, agricoles ou forestières doivent être protégées. C’est pourquoi le plan «Zéro artificialisation nette» posé par la loi climat et résilience de 2021 est vital. Il est pourtant menacé d’être détricoté."

 

par

- Marc-André Selosse, Professeur du Muséum et à l’Institut universitaire de France, membre du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB),

- Philippe Billet, Professeur à l'université Lyon-3, Institut de droit de l'environnement de Lyon, membre du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB)

- et Gilles Boeuf, Professeur à Sorbonne Université

 

publié aujourd'hui à 6h40
 

"Chaque année en France, près de 25 000 hectares de sols agricoles, naturels ou forestiers sont réaffectés à la construction d’habitations (42 %), à des activités économiques ou de loisirs (30 %) ou à des infrastructures de transports (28 %). Si cette artificialisation permet le développement local, elle détruit trois fonctions des sols vitales pour l’homme et l’environnement : la production alimentaire, la régulation climatique et les réserves en eau.

 

D’abord, le sol nourrit : la France, outre ses 29 millions d’hectares de terres agricoles, dépend de neuf autres millions d’hectares à l’étranger pour son alimentation (soit 25 % du total). Le changement climatique venant, ces pays exporteront-ils encore demain ? La qualité de la production agricole est aussi en jeu, avec l’émergence de pratiques respectueuses de l’environnement et de la santé. Le bio, qui évite des intrants chimiques, est plus sain pour le producteur et le consommateur, mais aussi pour les sols.

 

L’agriculture sans labour réduit le tassement des sols, l’érosion et la destruction de la biodiversité souterraine. Ces pratiques sont, avec les techniques actuelles, moins productives : cela changera mais pour l’instant, améliorer la qualité sanitaire et environnementale de l’agriculture exige de sanctuariser les surfaces agricoles !

 

Cesser le labour préserve la matière organique des sols

Ensuite, le sol agit sur le climat, car il stocke du carbone. Cependant, certaines pratiques, comme le labour, libèrent du CO2 dans l’atmosphère en facilitant la respiration des microbes. Les sols agricoles européens ont ainsi perdu 50 % de leur matière organique en cinquante ans, contribuant à l’effet de serre. Au contraire, cesser le labour préserve la matière organique des sols. Avec des apports de fumier comme engrais ou des cultures d’hiver, on enrichit le sol en matière organique et on stocke du carbone : l’agriculture pourrait ainsi lutter contre le changement climatique, et les exploitants agricoles pourraient être rémunérés pour cela… à condition qu’il reste des sols.

 

Enfin, le sol retient l’eau, d’autant plus qu’il est riche en matière organique pérenne. Cette réserve est vitale pour les plantes, et face aux déficits de pluie qui défient notre pays, cette fonction doit être préservée. Un sol artificialisé, lui, ne retient rien. Au contraire, il favorise ruissellement et inondations, surtout quand les précipitations extrêmes se multiplient. Artificialiser fait perdre le contrôle de l’eau.

 

Or, depuis 1970, 10 % de la surface agricole métropolitaine a été artificialisée, soit la surface de la région Paca en cinquante ans. L’artificialisation croît plus vite que la population. Dans ce contexte, le principe «Zéro artificialisation nette» (ZAN) posé par la loi climat et résilience en 2021 est vital. Il ambitionne de compenser artificialisation et désartificialisation : l’équilibre doit être atteint en 2050, avec une réduction intermédiaire de 50 % de l’artificialisation en 2032. Ce calendrier est trop lent : il engage en fait la génération suivante, tandis que nous continuerons à abuser des sols. Il faut un sevrage plus radical. De plus, l’exigence comptable de compensation en termes de surfaces n’a pas de sens écologique : certains sols portent moins de fonctions que d’autres. Par exemple, les sols que le Grand Paris enfouit dans sa croissance sont fertiles, plus qu’aucune zone débitumée de Paris ne le sera jamais."

(...)

 

[Image] En 2022, un champ près de Poitiers destiné à être transformé en lotissements de maisons individuelles. (Jean-François Fort /Hans Lucas. AFP)

Bernadette Cassel's insight:

 

« Ne laissons pas détricoter la loi ZAN les bras croisés. ZAN n’est pas une friandise, c’est la nourriture de nos enfants et sa qualité. Nous devons être vigilants et éviter de faire aux sols ce que nous avons fait au climat ou à la biodiversité. Apprenons de nos erreurs passées, car préserver les sols, c’est aussi agir pour le climat et pour la biodiversité. »

Marc-André Selosse, Philippe Billet et Gilles Boeuf

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Usbek & Rica - Pour en finir avec la surconsommation de l’espace

Usbek & Rica - Pour en finir avec la surconsommation de l’espace | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Cet été, la loi Climat et Résilience a placé la problématique de la sobriété foncière au cœur de l’aménagement des territoires avec un objectif ambitieux : zéro artificialisation nette à l’horizon 2050. Pourquoi ? Comment ? Éléments de réponse.
 
ADEME
14 décembre 2021
 

"Selon les chiffres de l’Agence européenne de l’environnement, la France est le pays européen ayant le plus haut niveau d’artificialisation des sols :  47 km² pour 100 000 habitants, contre 41 km2 en Allemagne et 29 km² aux Pays-Bas, pourtant plus densément peuplés que l’Hexagone. 

 

Les conséquences environnementales de ce phénomène sont bien connues : destruction de l’habitat d’espèces animales ou végétales, risques d’inondation accrus, hausse des températures en milieu urbain« Mais l’étalement urbain a aussi des impacts socio-économiques importants. Tant pour les collectivités qui doivent financer et maintenir des nouvelles infrastructures, que pour les ménages de plus en plus éloignés de leurs lieux de travail », précise David Canal, coordonnateur innovation urbaine au pôle Aménagement des villes et territoires de l’ADEME. 

 

Face à cette situation, plusieurs lois ont organisé la lutte contre l’artificialisation des sols et la surconsommation du foncier. « L’ADEME a développé des outils d’aide à la décision, des démarches structurées et a accompagné des expérimentations sur le terrain, pour guider les collectivités vers un urbanisme durable intégrant notamment les enjeux de sobriété », poursuit -David Canal. 

 

Ces dispositifs ont permis à des initiatives locales d’envergure de voir le jour. (...)"

 

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Victoire pour la biodiversité ! La France devient le premier pays à stopper l’artificialisation des sols

Victoire pour la biodiversité ! La France devient le premier pays à stopper l’artificialisation des sols | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Contrairement à ce que nous vous annoncions hier, nos décideurs politiques n’ont pas entériné la volonté annoncée dans le Plan Biodiversité de parvenir à zéro artificialisation nette des sols en France.

 

Actualités - Noe, 01.04.2019

 

Poisson d’avril ! L’artificialisation des sols a encore de beaux jours devant elle

 

 

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Pas de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) sans renaturation des sols

Pas de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) sans renaturation des sols | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Dans la perspective du ZAN, la renaturation des sols va constituer un objectif central de l’action des collectivités en matière d’aménagement du territoire. Cet enjeu devra figurer au cœur des stratégies de territoire, déclinées dans les documents d’urbanisme. Déconstruire, dépolluer, désimperméabiliser, restaurer le sol en profondeur… Le sujet émerge au sein des collectivités, sur fond d’incertitudes.

 

Publié le 04/07/2023 • Par David Picot • dans : actus experts technique, France, Régions

 

[Image] À Aubervilliers, la couche d’enrobé laissée sur place après la destruction d’un parking a permis de créer un espace de rocaille, entre friche et jardin botanique. M. Barra

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Entre Creuse et Haute-Vienne, Gilles Clément soutient les zones rurales et les associations qui luttent contre la bétonisation

Entre Creuse et Haute-Vienne, Gilles Clément soutient les zones rurales et les associations qui luttent contre la bétonisation | Les Colocs du jardin | Scoop.it
À Saint-Amand-Magnazeix en Haute-Vienne ce 8 avril, Gilles Clément, entouré de près de 100 personnes, apprécie les bienfaits d'une déambulation printanière. Tous évoluent à travers des prairies, des champs de blé, des bois, des zones humides et des espaces naturels. Il fait particulièrement beau ce samedi de Pâques et la nature s’éveille.

 

Publié le 09/04/2023 à 20h05
Écrit par Isabelle Rio

 

"Mais le bonheur de cette randonnée à travers champs et bois a pour ces participants un goût amer. Tout ce bocage qui s’étend sur 46 hectares est susceptible demain de disparaitre sous les pelleteuses et le béton, par décision du SMIPAC (Syndicat mixte interdépartemental du parc d'activités de la Croisière) qui a obtenu de passer la zone en constructible, et ce, dans une zone encore plus largement urbanisable de 74 ha. Une opération de bétonnage de grande envergure pour étendre le parc d’activités de la Croisière.

Mon message, c'est de faire prendre conscience de l'urgence qu'il y a à sauver tout ce qui nous permet de vivre, la qualité de l'air, la qualité de l'eau, la qualité de nos aliments, pourquoi détruit-on ces sols, ces pratiques qui ont des vertus reconnues et de plus en plus pointées, sans poison et de façon que nos paysages restent harmonieux et riches en diversité, dont nous dépendons

Gilles Clément, botaniste, entomologiste, jardinier-paysagiste

 

Un projet de bétonisation incompréhensible en 2023, en pleine urgence climatique

Le projet d’extension, qui doit déboucher à l’horizon 2024, permettrait, selon le SMIPAC, d’éventuelles implantations d’activités industrielles et artisanales. Le syndicat avance donc l’intérêt économique et la création d’emplois.

On ne peut pas comprendre, l’humanité ne peut que comprendre, qu’on gaspille encore des terres naturelles et à vocation agricole, d’autant qu’on n’est pas du tout en carence de foncier à vocation économique

Christophe Dubois, enseignant, président de l’association "Zones Rurales A Défendre""

 

Pour les deux agriculteurs qui exploitent leurs champs dans cette zone et de laquelle ils peuvent être expropriés, c’est un affront. Ils ne cachent pas souffrir de cette dévalorisation affichée par le SMIPAC, à titre personnel et professionnel.

 

"On leur oppose une vocation économique, comme si la leur n’avait pas cette même vocation économique ! Énormément de villages perdent leurs exploitants agricoles faute de repreneurs, ici, on en a deux qui exploitent, vendent en circuits courts, sont des acteurs de liens sociaux et on veut leur bétonner leur outil de travail, c’est inadmissible » souligne une personne sur place.

Un sentiment partagé par l’association Terre de liens.

Cette activité essentielle nourrit la population et avec les enjeux actuels du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité, il faut absolument préserver ces espaces naturels. Or, à ce jour, l’impact agricole n’a même pas été mesuré par le SMIPAC depuis novembre 2021, alors que toute l’activité va être détruite, c’est quand même un gros problème

Vincent Laroche, porte-parole de l’association « Terre de liens Limousin ».

 

Des zones humides précieuses alors que les sécheresses s’enchainent en Limousin aussi

Pour l’association Transition limousine, le site naturel impacté par ce projet de bétonisation est indispensable au territoire. Il l'est depuis des millénaires, il sera encore plus dans les décennies à venir.

L’idée est de comprendre que chaque espace quel qu’il soit a un intérêt. 20 à 30% de la forêt française va souffrir, y compris en Limousin, c’est donc important de comprendre que nos prairies, nos forêts, nos paysages vont changer, les sols vont s’assécher, les températures vont s’élever, les capacités de stockages de carbone vont diminuer… La question est donc quel arbitrage je fais, quel projet je favorise à l’aune de ce tout ça.

Nicolas Picard de l’association Transition limousine

 

Les associations et personnes présentes dénoncent une politique opportuniste à court terme, sans connaissance des enjeux climatiques.

C’est aberrant de penser que ces terres n’ont pas de valeur si ce n’est bétonnées. Quand j’ai posé la question au président du SMIPAC, Monsieur de Coursier, il n’a pas lu le rapport du GIEC, donc ça pose là aussi la question de la formation de nos élus, qu’ils soient locaux, régionaux ou nationaux à ces enjeux-là?

Vincent Laroche porte-parole de Terre de Liens Limousin

 

 

Une artificialisation galopante que veut pourtant contrer l’État français

 

Condamné par le tribunal administratif de Paris le 14 octobre 2012 pour inaction climatique après « l’affaire du siècle », l'État français a pris quelques mesures, notamment l’objectif de « zéro artificialisation nette » prévu par le Plan Biodiversité. C’est aussi la loi Climat et Résilience qui fixe l’objectif de réduire de moitié le rythme des espaces consommés dans les dix prochaines années.

 

Sur le site du ministère de l’Écologie, on peut lire par exemple que le gouvernement souhaite travailler avec les collectivités pour repenser l'aménagement urbain et réduire efficacement l’artificialisation des sols : "L’artificialisation des sols, conséquence directe de l’extension urbaine et de la construction de nouveaux habitats en périphérie des villes, est aujourd’hui l’une des causes premières du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité. Le gouvernement souhaite protéger ces espaces naturels, en instaurant l’objectif de “zéro artificialisation nette” prévu par le Plan Biodiversité, et travailler avec les collectivités pour repenser l'aménagement urbain et réduire efficacement l’artificialisation des sols".

 

Or, les espaces naturels, agricoles et forestiers de nos territoires continuent à diminuer à un rythme trop important, du fait de l’étalement urbain et de l’artificialisation des sols, même dans les territoires où la population et les emplois n’augmentent pas. Ce sont ainsi en France, entre 20 000 et 30 000 hectares qui sont artificialisés chaque année, une artificialisation qui augmente presque 4 fois plus vite que la population, et a des répercussions directes sur la qualité de vie des citoyens, mais aussi sur l’environnement.

 

L'extension de la Croisière sur ces terres agricoles et naturelles est pour les participants d'autant moins légitimes qu'il existe des friches industrielles sur ces territoires. 

 

« On est à 5 min en voiture de La Souterraine, puisque des entreprises ont fermé, on pourrait réutiliser ces espaces, on est aussi à 5 min de Bessines, il y a Châteauponsac, et donc plutôt que de bétonner de la terre, pourquoi ne pas utiliser une terre qui l’a déjà été et la réadapter à des besoins industriels et artisanaux ? interroge Vincent Laroche de Terre de Liens Limousin.

 

 

Un cerisier centenaire, symbole de cette lutte

En lisière des terres agricoles, le long de la petite route champêtre, se tient depuis plus de cent ans un cerisier. Pourtant malmené par les pluies, le gel et les coups des machines agricoles, il a résisté. Sa large ramure devient le garde-manger des oiseaux au printemps, son tronc accueille bon nombre d'insectes, un écosystème de plus grâce à la haie bocagère. Il est désormais parrainé par Gilles Clément."

 

[Image] Un cerisier centenaire parrainé par Gilles Clément ce samedi 8 avril 2023 • Crédit : Valérie Agut France 3 Limousin

 
 
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Pour une reconnaissance légale des espaces de nature sauvage et du réensauvagement

Pour une reconnaissance légale des espaces de nature sauvage et du réensauvagement | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Alors que la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 fixe comme objectif zéro artificialisation nette des sols d'ici 2050, la stratégie nationale de la biodiversité et celle pour les aires protégées visent 10 % du territoire national sous protection forte. Cette volonté marque un tournant, car elle semble enfin considérer la protection de la biodiversité à un niveau plus juste, tant les atteintes à son encontre sont une catastrophe systémique, au même titre que le réchauffement climatique. Dans ce contexte, pourquoi nous semble-t-il nécessaire d'accorder plus de place aux espaces de nature sauvage, c'est-à-dire laissés en libre évolution ?

 

Guillaume Porcheron, 10.10.2022

 

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Plan biodiversité : Création d’un observatoire de l’artificialisation des sols

Plan biodiversité : Création d’un observatoire de l’artificialisation des sols | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Le gouvernement a annoncé le lancement d’un observatoire de l’artificialisation des sols. Il permettra de suivre l’atteinte de l’objectif « zéro artificialisation nette » inscrit dans le plan biodiversité.

 

Publié le 05.07.2019 (abonnés)

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

→ [Poisson d’avril] Victoire pour la biodiversité ! [Poisson d’avril] La France devient le premier pays à stopper l’artificialisation des sols - From noe.org - 3 April, 13:29

 

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