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Bernadette Cassel
May 13, 2022 11:40 AM
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Des chercheurs ont montré que la sécheresse se propageait avec le vent. Un sol sec produit un air sec qui va, en voyageant, assécher à son tour le sol, etc. Magali Reinert (Reporterre) 13 mai 2022
"Comme les feux de forêt, les sécheresses se propagent au gré du vent. C’est ce que montre une étude publiée dans Nature Geoscience en mars. Des chercheurs de l’Université de Gand en Belgique décrivent qu’une zone soumise à une forte sécheresse va s’étendre et contribuer à l’assèchement des zones en aval du vent.
Ce phénomène est particulièrement (...)" [Image] Upwind drought in drylands
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Bernadette Cassel
May 8, 2022 2:10 PM
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Les apiculteurs de Guadeloupe tirent la sonnette d’alarme. Ils n’ont aucune visibilité sur la récolte de miel de cette saison et les prévisions s’annoncent déjà très mauvaises. En cause, les épisodes de sécheresse de l’année dernière qui ont provoqué une forte diminution du miel de Tandakayou et...
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Bernadette Cassel
April 11, 2022 6:04 AM
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Bien que les villes soient moins hétérogènes et moins variables entre elles que les environnements ruraux qui les entourent, l’habitat urbain n’est pas totalement homogène du point de vue des caractéristiques environnementales. Globalement, la proportion des plantes cyanogénétiques est moins élevée en ville que dans les populations rurales mais cette réponse varie entre les villes. Sur les 160 villes étudiées, 62 (39 %) suivent cette tendance significative, 13 villes (8 %) hébergent significativement plus de plantes cyanogénétiques, et pour 85 villes, dont Paris, la tendance n’est pas significative. Publié le 30.03.2022 Le réseau international GLobal Urban Evolution (GLUE), établi et coordonné par Marc TJ Johnson à l’Université de Toronto (...) "Parmi tous les paramètres environnementaux estimés, le potentiel d’évapotranspiration est celui qui explique le mieux les variations observées des proportions de plantes cyanogénétiques et globalement, la sècheresse en interaction avec l’herbivorie opère une sélection en faveur de la cyanogénèse. Grâce aux données de séquençage, l’hypothèse d’une dérive génétique plus forte dans les villes que dans les zones rurales a été rejetée et cela permet de conclure que les différences entre ville et campagne résultent de la sélection naturelle qui s’exerce dans l’habitat urbain à travers une réduction de la pression des herbivores et des conditions plus sèches en ville. Les villes imposent donc de nouvelles pressions de sélection auxquelles les plantes répondent en évoluant souvent d’une façon parallèle et convergente."
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Bernadette Cassel
February 11, 2022 6:02 AM
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"La Dionaea est l'espèce emblématique des plantes carnivores. Elle est aussi un formidable moyen de présenter des mécanismes évolutifs liés à des pression environnementales et à la sélection naturelle." Un article d’Arnaud Lardé, 10/02/2022 Pour conclure Les populations sauvages sont sévèrement impactées notamment par les prélèvements d’amateurs attirés par leur originalité. Les habitats sont de plus en plus fragmentés ce qui pose évidemment un problème pour la reproduction en diminuant la probabilité de rencontre des cellules sexuelles. D’autres comportements les mettent en danger : le drainage de plus en plus systématique des zones humides impulsé par les velléités de construction ou la sécheresse, la transformation de zone ouverte en zone exploitée pour la foresterie, inadaptée aux plantes carnivores. Les feux, qui peuvent jouer un rôle favorisant pour le développement des Dionaea, sont de plus en plus rares. Notre plante fait ainsi partie de la liste rouge de l’IUCN avec un statut « Vulnérable ». Il est donc plus important que jamais de ne pas prélever d’espèces sur le terrain si un doute existe sur leur statut ou de s’interroger sur la provenance des plantes que nous pourrions acheter dans une jardinerie. Il serait tellement dommageable que les Dionaea, emblèmes des plantes carnivores, n’existent plus que dans notre imaginaire ou dans les jeux vidéos comme dans les Super Mario Bros, la célèbre plante Piranha étant inspirée des Dionaea. [Image] Dionaea muscipula dracula, un des nombreux cultivars existant (Crédit : Karnivores)
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Bernadette Cassel
January 19, 2022 10:35 AM
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Une étude publiée dans Global Change Biology vient d’établir que les espèces tropicales les plus petites et dotées d’une croissance plus lente avaient tendance à mieux tolérer la sécheresse. Ces résultats permettront de mieux anticiper les effets du changement climatique sur la démographie et le futur paysage des forêts tropicales. Cirad, 19.01.2022 [Image] J. Guillemot et al. 2022
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Bernadette Cassel
November 13, 2021 1:20 PM
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Le Semi-apollon (Parnassisus mnemosyne) est un papillon de jour protégé en France. Attention à ne pas le confondre avec une autre espèce de papillon : le Gazé (Aporia crataegi) qui en vol, de par sa taille et sa couleur, peut parfois lui ressembler ! Le Semi-apollon est une espèce montagnarde que l’on ne rencontrera pas en dessous des 900 mètres d’altitude. PNA Papillons de jour Semi apollon Opie DREAL AuRA "L’adulte a besoin de prairies et de lisières fleuries. Les plantes hôtes dont se nourrissent la chenille poussent en lisières forestières, ce sont les corydales. Cette espèce est menacée en France par des causes multiples qui localement se combinent. Ainsi, les principales menaces résultent souvent d’une modification brutale du pastoralisme (intensification ou abandon), associés à des effets du réchauffement climatique (sécheresse). L’abandon des pratiques agropastorales entraîne la fermeture des prairies montagnardes au profit des boisements, n’offrant plus assez de fleurs à butiner pour les adultes. Un mauvais traitement des lisières forestières empêche également le développement des plantes hôtes et des chenilles. Dans cette vidéo à la rencontre d’une chargée de mission Natura 2000, d’un Maire exploitant agricole et d’un entomologiste spécialiste des papillons, nous vous décrivons les particularités qui font la richesse des sites Natura 2000 d’Aucelon et de Lus-la-Croix-Haute." - (...)
Pour plus d’informations sur les espèces, sur les études et les actions entreprises vous pouvez aller sur le site du PNA : https://papillons.pnaopie.fr/
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Bernadette Cassel
August 14, 2021 12:42 PM
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Tous les jardiniers peuvent témoigner de l'impact du changement climatique sur les plantes cultivées et sur leurs pratiques, avec des effets qui s'accentuent d'année en année, et qui vont bien au-delà des seuls problèmes de sécheresse. Biobase, base de données documentaire en AB Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les arbres, arbustes et plantes vivaces, des floraisons trop précoces exposées à des gelées tardives dévastatrices, des périodes de chaleur marquées dès le printemps, des sécheresses estivales prolongées, ainsi que des automnes souvent peu arrosés. Ce dérèglement favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d'origine exotique qui menacent les écosystèmes et pénalisent les efforts des jardiniers. Certaines espèces végétales ne sont plus adaptées à leur région d'origine, avec un glissement du Sud vers le Nord et des plaines vers les zones d'altitude. Cet ouvrage répertorie les facteurs et les différents effets du réchauffement climatique. Il propose ensuite des solutions opérationnelles à mettre en place, en ville comme à la campagne : favoriser la biodiversité locale (abeilles, oiseaux, vers de terre, auxiliaires...), adapter le calendrier des semis et des plantations, choisir des espèces végétales mieux adaptées aux nouvelles contraintes pour chacune des zones bioclimatiques françaises, aménager son jardin, adopter de nouvelles pratiques de culture, optimiser l'eau d'arrosage se prémunir des risques de la météo (sécheresse, gel tardif, vent violent, salinisation des sols, etc.)… - Auteurs :
- Jérôme JULLIEN, Auteur
- Type de document :
- Ouvrage
- Editeur :
- PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES, 2021
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Bernadette Cassel
June 15, 2021 1:22 PM
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Quand ils laissent un peu de place à la nature sauvage, nos jardins sont bien de précieux alliés pour aider la biodiversité. C'est l'un des grands enseignements de l'opération En mai, tonte à l'arrêt, que Le Vif rééditera l'an prochain. Une démarche tout aussi pertinente sur le plan scientifique, dont voici les principaux résultats. Du Vif/L'Express du 10/06/2021 Christophe Leroy "Le compteur s'est finalement arrêté à 1 357 jardins: 87% en Wallonie, 7,5% en Région bruxelloise et 5,4% en Flandre. Pendant tout le mois de mai, 1 357 particuliers, entreprises ou acteurs publics ont donc choisi de ne plus tondre une partie de leur pelouse, afin de permettre à la nature d'y reprendre ses droits." (...) Soutenir les pollinisateurs "La variété des espèces (et donc des formes de fleurs) permet d'attirer différents types de pollinisateurs. A cela s'ajoute une autre vertu, comme le résume Sylvain Boisson, project manager à l'unité Biodiversité et paysage de Gembloux Agro-Bio Tech: "Plus un milieu est diversifié, plus il est résilient. Si, par exemple, des pissenlits disparaissent lors d'un épisode de sécheresse, le maintien d'autres espèces permettra de continuer à soutenir les pollinisateurs." Essentiels pour la sécurité alimentaire, ces derniers disparaissent à un rythme alarmant. Un tiers des espèces d'abeilles et de papillons seraient en déclin en Europe, et 10% en voie d'extinction. "Rien que dans l'UE, environ 84% des espèces cultivées et 78% des espèces de fleurs sauvages dépendent, au moins en partie, de la pollinisation animale", rappelle la Commission européenne. Il importe toutefois de veiller à la bonne cohabitation de ces pollinisateurs - l'hégémonie des abeilles domestiques peut s'avérer problématique pour les abeilles sauvages, qui butinent dans un rayon plus restreint." [Image] Voici la répartition des 1 357 jardins ayant participé à l'opération
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Bernadette Cassel
September 15, 2020 2:08 AM
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Depuis plusieurs années, l’Office national des forêts de l’Indre observe les effets néfastes de la sécheresse sur les arbres, qui meurent à petit feu. Par Dorian LE JEUNE, 14.09.2020 Autre conséquence de la sécheresse : les insectes "Les arbres en dépérissement attirent les insectes ravageurs comme les agriles qui font une myriade de trous dans le bois. « L’arbre réagit en essayant de les noyer avec sa sève, sauf que cela l’épuise », raconte Franck Jarry. Dans l’Indre, ce sont plus de 4.000 m3 de bois qui sont touchés, ce qui reste peu comparativement à d’autres départements, rassure le responsable de l’ONF, mais qui demeure tout de même inquiétant. Pour que la situation ne s’empire pas à terme, l’ONF réfléchit à remplacer les chênes sessiles et pédonculés par des chênes pubescents. Ces derniers sont aussi gros et hauts que leurs cousins et surtout, ils sont aussi aptes à faire des tonneaux (ils représentent l’essentiel des revenus du marché du bois dans le département)." (...)
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Bernadette Cassel
September 6, 2020 11:21 AM
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Pour lutter, il n'y a pas de "solution miracle". Il faut améliorer la qualité des sols "qu'on a dégradée", explique Florence Habets, directrice de recherche au CNRS parce qu'"évidemment personne ne pourra arroser des forêts pour leur permettre de survivre". franceinfo - Radio France, 05/09/2020
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Bernadette Cassel
August 27, 2020 12:34 PM
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Les propriétaires de forêt du Nord de l'Ardèche s'inquiètent du dépérissement des arbres, conséquence des épisodes de sécheresse à répétition. Par Willy Moreau, France Bleu Drôme Ardèche, 26.08.2020 "... René Sabatier, maire de Saint-Clair et ancien ingénieur forestier s'alerte de cette situation qui s'aggrave d'année en année : "Des insectes viennent piquer et pondre dans l'écorce. D'habitude, quand l'arbre est vigoureux il colmate en émettant de la sève. La sécheresse fragilise les arbres. Comme ils sont en souffrance, ils ont moins de moyens de se protéger et les insectes colonisent"." (...)
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Bernadette Cassel
February 2, 2020 6:32 PM
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Plantés en novembre à l’occasion de la création d’une journée de reforestation nationale, la majorité des sapins seraient déjà morts de sécheresse selon le Syndicat de l’agriculture et des forêts. L’organisme dénonce une opération de communication.
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Bernadette Cassel
July 11, 2019 5:28 PM
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La planète se dérègle face au changement climatique, et l'agriculture fait partie des premières victimes. Pour y faire face, des scientifiques de l'Inra, l'institut national de recherche agronomique, tentent de trouver des solutions depuis leurs laboratoires de recherche.
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Bernadette Cassel
May 10, 2022 2:24 PM
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Alors que des températures jusqu’à 9 °C supérieures aux normales de saison sont attendues cette semaine du côté de Clermont-Ferrand, Bordeaux, Toulouse ou Lyon, le risque de sécheresse est élevé en raison du faible niveau des précipitations. Par Martine Valo Publié aujourd’hui à 04h45, mis à jour à 17h57 (abonnés)
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Bernadette Cassel
April 28, 2022 5:55 AM
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Selon un rapport de l’ONU publié ce mercredi, plus de 70% des terres émergées ont déjà été transformées par les activités humaines, et jusqu’à 40% sont dégradées. Bonne nouvelle, des solutions existent. par Coralie Schaub publié le 27 avril 2022 à 15h00 (abonnés) "Dans le catalogue des grands rendez-vous onusiens consacrés à la protection de l’environnement, donc de la vie sur Terre, il y a les désormais célèbres Conférences des parties (de leur petit nom COP) climat. Il y a celles, moins connues, sur la biodiversité. Et puis, il y a les «COP désertification», beaucoup moins médiatisées mais tout aussi importantes. La quinzième du genre, organisée par la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), aura lieu du 9 au 20 mai à Abidjan, en Côte-d’Ivoire. L’enjeu est colossal, car la qualité des sols a un impact sur le climat (les sols en bonne santé stockent le carbone, ceux dégradés en émettent), la biodiversité, les services écosystémiques (rétention et filtration de l’eau, par exemple), la sécurité alimentaire, la santé, la pauvreté, les migrations ou les risques de conflits. Or, mauvaise nouvelle, les terres sont en piètre état, partout dans le monde. Le sol se dérobe sous nos pieds, littéralement. Selon le rapport «Global Land Outlook» de l’UNCCD, publié ce mercredi en amont de la COP désertification, plus de 70 % des terres émergées ont déjà été transformées par les activités humaines. Et jusqu’à 40 % sont dégradées, c’est-à-dire souffrent d’un manque de nutriments plus ou moins grave, à tel point que leur productivité baisse et qu’elles se transforment parfois en poussière improductive." [Image] En Ethiopie, des troupeaux de vaches souffrant de la sécheresse sont regroupés dans des enclos pour être nourries par le gouvernement. (Eric Lafforgue/Hans Lucas) ______________________________ Lire aussi : Les sols de la planète dans un état «critique» – Libération, 26.03.2018 https://www.liberation.fr/planete/2018/03/26/les-sols-de-la-planete-dans-un-etat-critique_1638965/
"Au cours de l’été 2012, une sécheresse éclair survenue au pire des moments dans le centre des États-Unis a provoqué le flétrissement de la récolte de maïs. Résultat : plus de 35 milliard..." Nathalie Mayer Limiter les effets des sécheresses éclair Selon les chercheurs, une fois de plus, le réchauffement climatique pourrait être en cause. « Chaque année, nous assistons à des épisodes de réchauffement record et ce sont de bons précurseurs de ces sécheresses éclair », précise Zong-Liang Yang, chercheur, dans un communiqué de l’université du Texas. [Image] Dry corn stalks in Iowa during the flash drought of summer 2012, which wiped out crops and caused $35.7 billion in losses. Credit: USDA.
Via Système de veille
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Bernadette Cassel
January 21, 2022 1:23 PM
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L’espérance de vie de nos compatriotes, menacée ou non par la pandémie de Covid-19, est aujourd’hui au cœur des discussions. Elle renvoie plus globalement à la question de la longévité, inscrite dans le patrimoine génétique des espèces animales et végétales, dont les scientifiques tentent de percer les secrets. Vivre extrêmement vieux… comme le pin aristé Thierry Gauquelin , 12.01.2022 Ces célèbres pins que l’on trouve en Californie détiennent des records d’âge, avec des individus de plus de 4 500 ans. "Chez les animaux, l’attention s’est notamment dirigée vers les protées, ces étranges et fascinants amphibiens cavernicoles, pesant une vingtaine de grammes et capables de vivre jusqu’à une centaine d’années, aussi longtemps qu’un éléphant. Mais ce sont aussi vers les arbres qu’il faut se tourner. Parmi ceux-ci, les célèbres pins aristés de Californie détiennent les records d’âge, avec des individus vivants de 4 500 voire 5 000 ans, contemporains donc des pyramides d’Égypte. Ces pins (les Great Basin Bristelcone Pines pour les États-Uniens) de l’espèce Pinus longaeva, s’épanouissent entre 3 000 et 3 800 mètres d’altitude sur les sommets arides balayés par le vent des White Mountains californiennes, marquées par le froid hivernal intense et la sécheresse estivale." (...) Vivre très vieux dans un environnement hostile "La stratégie de l’extrême longévité repose sur trois règles, sublimées par le pin aristé : éviter la concurrence, s’économiser, s’accommoder. Éviter la concurrence, c’est tout d’abord éviter celle d’autres espèces d’arbres. Ces pins sont ainsi les seuls à pouvoir se développer sur ces sols dolomitiques squelettiques pauvres en nutriments. Mais il faut aussi limiter la concurrence des congénères. Les pins sont suffisamment espacés les uns des autres pour ne pas se faire d’ombre au sens propre comme figuré. Le réseau racinaire de chacun des individus explore un cercle de sol autour de l’arbre qui n’empiétera pas sur celui du voisin. Autre avantage à cette distance presque réglementaire, un feu provoqué par la foudre atteignant un des arbres ne se propagera pas à l’ensemble du peuplement, et ce, d’autant plus que la végétation basse entre les arbres est assez éparse. Reste toutefois la concurrence des insectes, champignons, bactéries, s’attaquant à l’appareil végétatif et reproducteur. Ces pins produisent des quantités importantes de métabolites dits spécialisés : des terpènes, des phénols, des cires, des résines qui sont autant de substances antibiotiques qui vont limiter voire interdire le développement de tous ces parasites ou xylophages." (...) Des maîtres de frugalité "Enfin, il faut pouvoir réagir face à des perturbations, s’en accommoder, car des événements fortuits ne manqueront pas d’arriver durant les 4 000 ans d’une vie qui ne sera pas un long fleuve tranquille. Ainsi, la sectorisation de l’appareil conducteur – les parties aériennes de l’arbre étant divisées en différentes unités indépendantes respectivement alimentées par différentes racines qui leur sont associées – que l’on retrouve chez les très vieux genévriers des falaises des gorges de l’Ardèche ou du Verdon, permet de survivre suite à une destruction partielle de l’arbre qui n’a préservé qu’une partie très réduite des tissus conduisant la sève." (...) [Image] Ancient juniper trees growing on cliffs: toward a long Mediterranean tree-ring chronology - 2016 - Dendrochronologia https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1125786515000922
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Bernadette Cassel
December 14, 2021 12:12 PM
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Nos forêts sont victimes du dérèglement climatique. Quelles solutions pour les propriétaires privés de Touraine ? Environnement : plus de temps à perdre Du lundi au vendredi à 10h35 Par Isabelle Dorso France Bleu Touraine Mardi 14 décembre 2021 à 10:35 "En Touraine, 90% des forêts appartiennent à des propriétaires privés qui ont le plus souvent pour but, de valoriser leurs arbres. Ils sont donc très concernés par les effets du dérèglement climatique qui se voient aujourd'hui sur nos forêts. 90%, c'est un chiffre supérieur à la moyenne nationale et qui représente sur le territoire, 135 000 hectares de forêts privées. 2/3 de feuillus, principalement des chênes et 1/3 de pins maritimes pour la plupart. Comme nous l'explique ici Antoine de Roffignac, Président de Fransylva Touraine, le Syndicat des forestiers privés d'Indre et Loire, les arbres souffrent avant tout de la sécheresse et de l'excès de chaleur. Le problème est que le dérèglement climatique affaiblit les arbres, ces derniers se trouvant plus fragiles sont du coup victimes d'attaques des insectes xylophages. Les risques d'incendies sont également accrus désormais. Parmi les pistes à explorer pour limiter le dépérissement de nos forêts, l'installation d'une plus grande diversité d'essences est préconisée afin d'éviter la propagation des insectes ou des maladies. Actuellement, des essais sont également en cours pour tenter d'adapter des essences pour les rendre plus résistantes à ces problématiques, on tente aussi d'introduire de nouvelles espèces comme les cèdres ou encore les chênes pubescents. Le problème est qu'il faut que ces essences soient aussi résistantes au froid !" (...) [Image] Effets du dérèglement climatique sur la forêt... Crédit : Getty - daitoZen
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Bernadette Cassel
November 8, 2021 10:39 AM
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J’aime les fourrés et les forêts férales même peu pénétrables. Il est temps de changer de regard sur ces friches et accrus. S’ils témoignent d’une déprise humaine, ils ne sont plus pour autant signe de malheur comme ils le furent par le passé. Mécanisation et productivité de l’agriculture actuelle les rendent peu propices à la culture. Le pâturage ovin sur ces collines n’est plus rentable, s’il l’a jamais été. Le renouveau du vignoble auvergnat ne peut les menacer qu’à la marge car ce sont les parcelles qui sont les moins accessibles, les moins productives et les plus mal exposées qui furent abandonnées, les autres sont encore cultivées…. ou pour certaines, en friche mais dans l’attente d’être vendues pour être loties. Car là est le danger qui menace ces terres en déprise : l’extension pavillonnaire autour des villages avec comme corollaire leur « mise en valeur » récréative pour les urbains et rurbains. Éco-logique : le blog de Jean-François Dumas, 09.06.2021 "Prenons l’exemple des boisements de chênes pubescents qui sont en train de recoloniser les coteaux et bordures de la plaine de la Limagne. Ils sont naturellement adaptés à la chaleur et à la sécheresse. Nul besoin d’expérimentation avec des îlots d’avenir pour le constater. Sauf là où perdure une pelouse riche en orchidées diverses sur des sols calcaires trop squelettiques ou des coteaux aux pentes trop abruptes, elle émerge naturellement des fruticées de ronces, aubépines, églantiers, cornouillers sanguins et pruneliers impénétrables au sein desquelles les glands ont pu germer et les plantules croître en toute quiétude sur d’anciennes vignes, vergers ou pâtures abandonnés. Évidemment, s’étant développés à la va comme je te pousse, ces chênes au tronc court et bien souvent tortueux n’ont que peu de valeur pour un sylviculteur. Il appelle ‘accrus’ ces boisements qui se reconstituent naturellement à la suite d’une déprise agricole. S’il s’avisait tout de même de les exploiter – on ne sait jamais avec la transition énergétique ! – ces chênes finiraient en pellets ou en charbon de bois. Le charbon de bois ou le bois de chauffage pour des usages domestiques étaient le destin de leurs ancêtres avant que quelques-uns d’entre eux, survivants laissés à eux-mêmes jouent le rôle de semenciers pour cette chênaie nouvelle." (...)
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Bernadette Cassel
June 17, 2021 2:07 PM
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La Journée mondiale de lutte contre la désertification est célébrée chaque année le 17 juin. Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse | Nations Unies, 17.06.2021 "La Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse 2021 sera axée sur la transformation des terres dégradées en terres saines. La restauration des terres dégradées favorise en effet la résilience économique, la création d’emplois, l’augmentation des revenus et la sécurité alimentaire. Elle tend également à la sauvegarde de la biodiversité, et permet de piéger le carbone atmosphérique à l’origine du réchauffement de notre planète. Elle peut ainsi atténuer les effets des changements climatiques et contribuer à une reconstruction plus écologique suite à la pandémie de COVID-19. Près des trois quarts des terres libres de glace de la planète ont été dégradés par les activités humaines afin de répondre à une demande toujours croissante en matière de denrées alimentaires, de matières premières, de voies routières et de logements. Il est à la fois urgent et essentiel d’éviter, de ralentir et d’inverser la perte des terres arables et des écosystèmes naturels pour assurer un relèvement rapide face à la pandémie et garantir la survie à long terme des populations et de la planète." (...) [Image] Les habitants de Faux-Cap ensemencent des plantes pour stabiliser les dunes qui menacent les cultures et les habitations. Photo :PNUD Madagascar/M/ Mazou
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Bernadette Cassel
January 19, 2021 7:05 AM
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Il n’y a pas qu’en Australie ou en Californie que les effets dévastateurs du réchauffement climatique se font sentir. Les habitants des Deux-Sèvres ont apporté plus de 80 contributions sur la plateforme de L’Affaire du siècle. Sécheresse des cours d’eau, disparition d’insectes, morosité. Voici quelques-uns de leurs témoignages. Le Courrier de l'Ouest Propos recueillis par Camille RIVIECCIO. Publié le 18/01/2021 Sur les animaux Edwige, 51 ans, Thouars « Une cigale entendue pour la première fois par ici voici quelques années, puis deux, puis trois. Elles sont devenues courantes et sont maintenant installées. » Clément, 15 ans, Mauléon « Cette année je n’ai pas vu plus de 30 insectes dans mon jardin et dans les parcs, les hôtels à insectes sont vides. » Anita, 65 ans, Mougon « Lors de mes balades en campagne, c’est quasi le silence absolu, très peu de chants, très peu d’envols. Un crève-cœur. Ma petite fille, Charlie, ne connaîtra pas le même monde que moi… » Marie-Paule, 62 ans, Pompaire « Je ne vois plus d’hirondelles ni de grenouilles depuis 3 ans que les mares de mon secteur sont complètement asséchées en été. » Mickaël, 29 ans, Parthenay « Tous les ans avec l’arrivée du printemps, la flèche du clocher de l’église gothique à côté de chez moi devient le théâtre des acrobaties d’une colonie importante de martinets d’environ une centaine d’individus. Cette année ils ne sont pas revenus, conséquence du réchauffement climatique qui les pousse toujours plus vers le nord ? Effondrement des populations d’insectes dont ils se nourrissent ? » Edwige, 51 ans, Louzy « Plusieurs dizaines d’oisillons (hirondelles, moineaux…) trouvés morts sous les nids en 2019 sous l’effet de la chaleur, de vents violents et par manque de matériaux naturels pour leurs nids. » Valéry, 56 ans, Sainte-Radegonde « Les hivers sont plus doux. Conséquence, des insectes qui devraient disparaître l’hiver subsistent jusqu’au printemps suivant, et deviennent ainsi plus envahissants. Idem pour des mammifères qui devraient se reproduire moins vite qu’ils ne le font, comme les sangliers qui subissent moins la mortalité des jeunes l’hiver. »" [Image] Un agriculteur de Pompaire face à la sécheresse qui a détruit ses terres (photo d’illustration). | MATHIEU PAPION / CO
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from EntomoNews
September 9, 2020 6:52 AM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Septembre "La forêt européenne de résineux subit sa plus forte attaque par les scolytes (Col. Curculionidés) depuis 70 ans, à cause de la chaleur et de la sécheresse. Parmi ces ravageurs secondaires (qui attaquent les sujets affaiblis), le Bostryche typographe Ips typographus est particulièrement redoutable. Le projet bioProtect (201-2020) prolonge le travail entrepris en 2004 par Michael Müller (université de Dresde, Allemagne), visant à maîtriser ces insectes destructeurs par une voie respectueuse de l'environnement. Celle-ci consiste à traiter les grumes avec des analogues (de synthèse) des phéromones d'agrégation des scolytes. Ces phéromones agissent aussi en attirant des prédateurs des ravageurs : elles sont alors des kairomones. Elles n'ont que ce rôle si la phéromone est celle d'une espèce qui n'est pas présente : leur application n'attire pas le xylophage destructeur et mais seulement le prédateur, auxiliaire naturel de lutte biologique. Pratiquement on utilise la phéromone de scolytes inféodés à d'arbres décidus en forêt de conifères et celle de scolytes de conifères en forêts décidues. Beaucoup de prédateurs sont sensibles aux deux phéromones, se regroupent et passent à l'action. Parmi eux, les jeunes larves du Clairon formicaire Thanasinus formicarius (Col. Cléridé) dévorent toute larve de scolyte en train de forer sous l'écorce ; les adultes patrouillent sur l'écorce et consomment entre autres les scolytes. Les autres Coléoptères sont plutôt repoussés. M. Müller, optimiste, voit la méthode disponible pour les forestiers dans 3 ans ; elle remplacera, sans effets secondaires notables, l'usage d'insecticides." D'après « Bamboozling the bark beetles ». Communiqué de l'U. de Dresde. Lu à //phys.org/news/ le 31 août 2020. Photo : Clairon formicaire. Cliché Entomart
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August 27, 2020 2:14 PM
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Vingt-cinq millions de personnes menacées par la faim. En plus de la crise du coronavirus, l’Afrique de l’Est est à l’heure actuelle confrontée à la progression fulgurante de criquets pèlerins – la plus grande invasion depuis des décennies –, avec l’Ethiopie pour épicentre, s’alarme Caritas. Ce fléau frappe davantage les populations qui doivent déjà faire face aux périodes de sécheresse et d’inondations pour assurer leur survie alimentaire. Par Luca Heim, 26.08.2020 "Le développement des criquets s’explique par les conditions de reproduction favorables qui ont prévalu dans des régions reculées de la péninsule arabique en 2018. Au cours du second semestre 2019, les premiers essaims formés au Yémen se sont propagés en Ethiopie et au nord de la Somalie, d’où ils ont migré en fin d’année vers l’Erythrée, Djibouti, l’est de l’Ethiopie et le nord-est du Kenya. Début 2020, ils ont continué à se développer pour atteindre l’Ouganda et le Soudan du Sud. Les Nations Unies avaient déjà mis en garde contre une énorme invasion acridienne en novembre 2019. Depuis, de mois se sont écoulés et le processus de ponte, de reproduction et de formation de nouveaux essaims progresse inexorablement. Et ce, malgré d’importants efforts consentis de longs mois durant par les pays touchés pour contenir l’invasion." (...)
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August 22, 2020 7:08 AM
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« C'est un pari pour l'avenir ! » : dans les Vosges frappés par la sécheresse, Jean-Luc Bernard cultive sur une centaine d'hectares une plante prometteuse, la silphie, bien moins gourmande en eau et en produits phytosanitaires que le maïs ou le soja, pour l'alimentation de ses vaches et la méthanisation. Sophie Guyomard, avec l'AFP • Terre-net Médi, 21.08.2020
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Bernadette Cassel
July 23, 2019 6:23 PM
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