Les Colocs du jardin
85.3K views | +0 today
Follow
Les Colocs du jardin
Insectes et environnement (climat, biodiversité, écosystèmes...)
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
July 17, 11:17 AM
Scoop.it!

Sécheresse : début des travaux du plus grand projet français de réutilisation d'eaux usées pour l'agriculture dans les Pyrénées-Orientales

Sécheresse : début des travaux du plus grand projet français de réutilisation d'eaux usées pour l'agriculture dans les Pyrénées-Orientales | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Ce système doit permettre de recycler chaque année l'équivalent de cinq mois de consommation d'eau potable pour les 60 000 habitants du territoire.

 

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Roussillon
Radio France
Publié le 16/07/2025 08:27

 

"... "L'idée, c'est de faire un traitement complémentaire de l'eau claire en sortie de station d'épuration, avec une nouvelle filtration pour éliminer les matières en suspension, les bactéries et les virus", explique au micro d'ICI Roussillon Maxime Zevaco, ingénieur commercial chez OTV, en charge de la conception du projet. "Pour maintenir la qualité optimale de cette eau, le long des réseaux, une infime quantité de chlore sera ajoutée, inférieure à celle présente dans les réseaux d'eau potable", précise-t-il."

(...)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
June 10, 1:43 PM
Scoop.it!

Adieu lézards, libellules et gentianes : comment la biodiversité souffre du réchauffement

Adieu lézards, libellules et gentianes : comment la biodiversité souffre du réchauffement | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Plusieurs études montrent que la crise climatique accélère la destruction des espèces. Un rapport publié ce mardi appelle à gérer de front les deux effondrements.

 

par Julie Renson Miquel
publié le 22 avril 2025 à 16h36
 
[...]

Une espèce sur vingt menacée d’extinction dans un monde à + 2,7 degrés

"... Dans un rapport publié mardi 22 avril, l’ONG les Amis de la Terre souligne justement le fait que «les crises du changement climatique et de la perte de biodiversité sont interconnectées et exigent un véritable changement de système». «Une bonne partie du grand public sait que le réchauffement climatique affecte la biodiversité, mais la plupart des gens ne s’imaginent pas l’ampleur potentielle des pertes», explique en écho l’Américain Mark Urban. Dans une méta-analyse publiée fin 2024 dans la revue Science, l’expert mondial des conséquences du changement climatique sur la biodiversité, chercheur au département d’écologie et de biologie évolutive de l’université du Connecticut (Etats-Unis), a calculé à quel point la crise climatique accélérait le nombre d’extinction d’espèces dans le monde entier. En synthétisant 485 études parues depuis les années 1990, Mark Urban a estimé qu’au niveau de réchauffement actuel, soit environ +1,3°C par rapport à l’ère préindustrielle, 1,6% des espèces pourraient disparaître."
(...)
 

Des crises interconnectées

«On voit toujours le climat comme une contrainte sur la biodiversité, ce qui est vrai, mais on oublie souvent à quel point la rétroaction est dramatique, expose Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique national pour l’écologie et l’environnement au CNRS. Une quantité colossale de gaz à effet de serre est piégée par les forêts, les sols, l’océan [environ 50% de nos émissions, ndlr]. Si ces puits de carbone naturels se portent moins bien, comme c’est le cas aujourd’hui, le réchauffement s’aggravera cruellement.» Ainsi, la canopée assoiffée de l’Amazonie absorbe moins de carbone par photosynthèse, tandis que les feux de forêts en Amérique du nord ajoutent du CO2 dans l’atmosphère. Un cercle vicieux que seule une approche globale permettra de briser, souligne l’écologue, qui estime que la Terre est prise dans un «vortex d’appauvrissement des espèces» pourtant essentielles à l’équilibre des écosystèmes au point que l’expression sixième extinction de masse n’est désormais plus taboue.

 

Quelle est la résilience des animaux et des plantes face à un bouleversement du climat aussi rapide ? Quelles sont leurs capacités d’adaptation ? «Il y aura quelques gagnants et beaucoup de perdants», anticipe Céline Teplitsky biologiste de l’évolution au CNRS. Des espèces, comme la chenille processionnaire ou encore le criquet pèlerin – qui dévore déjà les cultures dans la corne de l’Afrique – vont profiter de la sécheresse et des précipitations extrêmes engendrées par le réchauffement."

(...)

 

Libellule leucorrhine. (Erhard Nerger/Getty Images)

 
------
NDÉ
Méta-analyse
 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Actualité en relation

 

  • Biodiversité : le risque de voir des espèces disparaître à cause du réchauffement augmente considérablement au-delà de 1,5 °C - De www.lemonde.fr - 5 décembre 2024, 20:00

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 8, 2024 1:31 PM
Scoop.it!

Maroc. Réhabilitation en cours de la forêt de Bouskoura : L’ANEF compte sur la mobilisation des Casablancais...  

Maroc. Réhabilitation en cours de la forêt de Bouskoura : L’ANEF compte sur la mobilisation des Casablancais...   | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Les 3 000 hectares d’eucalyptus et pins qui peuplent la forêt de Bouskoura souffrent des effets cumulés de la sécheresse. La vulnérabilité de ces essences s’est accentuée avec les insectes et maladies. Pour endiguer le dépérissement significatif de ce poumon vert de Casablanca, l'Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF) a décidé d’agir.

 

By Perspectives Med

7 décembre 2024 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
October 29, 2024 2:06 PM
Scoop.it!

Au Canada, un parc mythique amputé d’arbres multiséculaires

Au Canada, un parc mythique amputé d’arbres multiséculaires | Les Colocs du jardin | Scoop.it
La responsable ? L’arpenteuse de la pruche (Lambdina fiscellaria), une espèce d’insecte qui décime le parc. Vorace, ce lépidoptère entaille les aiguilles qui virent au rouge et meurent, emportant rapidement l’arbre. D’autant que la sécheresse prolongée qui sévit dans l’ouest du Canada dope l’épidémie. C’est l’hécatombe. La firme de foresterie Blackwell estime que 160 000 arbres ont déjà été atteints. La mairie a demandé le retrait en urgence des arbres qui sont atteints, car ils peuvent tomber sur les passants.

 

Par Eliott Dumoulin (Vancouver (Canada), envoyé spécial)

Publié hier à 05h15, modifié hier à 08h59

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
February 7, 2024 1:40 PM
Scoop.it!

Manque de données, risque de contaminations, divergences politiques… Les NGT, nouveaux OGM, divisent l’Europe

Manque de données, risque de contaminations, divergences politiques… Les NGT, nouveaux OGM, divisent l’Europe | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Les membres de la commission Environnement du Parlement européen ont voté mercredi 24 janvier en faveur d’un assouplissement des règles pour les «nouveaux OGM», ces végétaux génétiquement modifiés dont les risques sont mal connus.

 

par Eléonore Disdero et AFP

publié le 25 janvier 2024 à 15h23
 

"En plein mouvement de colère des agriculteurs, une nouvelle aberration environnementale mène sa barque dans les instances européennes. Les membres de la commission Environnement du Parlement européen ont voté mercredi 24 janvier en faveur d’un assouplissement des règles sur les biotechnologies génétiques, pour favoriser l’émergence des «nouveaux OGM». Semences plus résistantes à la sécheresse, aux insectes ou aux maladies, blé pauvre en gluten… autant d’horizons ouverts par ces végétaux modifiés, dont les risques sur la santé et l’environnement sont encore mal connus. On fait le point sur ce sujet."

(...)

 
 
Interdiction de déposer tout brevet sur les végétaux NTG

Les députés ont amendé la proposition en vue d’interdire totalement les brevets sur tous les végétaux NTG, le matériel végétal, les parties de celui-ci, les informations génétiques et les caractéristiques de processus qu’ils contiennent, afin d’éviter les incertitudes juridiques, l’augmentation des coûts et de nouvelles dépendances pour les agriculteurs et les éleveurs.

Les députés demandent également un rapport d’ici juin 2025 sur l’impact des brevets sur l’accès des éleveurs et des agriculteurs à divers matériels de reproduction des végétaux, ainsi qu’une proposition législative visant à mettre à jour en conséquence les règles de l’UE en matière de droits de propriété intellectuelle.

Citation

Après le vote, la rapporteure Jessica Polfjärd (PPE, Suède) a déclaré: ʺCette proposition est essentielle pour renforcer durablement la sécurité alimentaire de l’Europe. Nous avons enfin la possibilité de mettre en œuvre des règles qui englobent l’innovation et j’attends avec intérêt de conclure les négociations au Parlement et avec le Conseil dès que possible.ʺ

Prochaines étapes

Le Parlement devrait adopter son mandat lors de la session plénière du 5 au 8 février 2024, après quoi il sera prêt à entamer des négociations avec les États membres de l’Union européenne.
 

[Image] Terreur Graphique/Libération

Bernadette Cassel's insight:

https://www.scoop.it/topic/les-colocs-du-jardin?q=nouveaux+OGM

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 14, 2023 12:00 PM
Scoop.it!

Espèces exotiques envahissantes et changement climatique

Espèces exotiques envahissantes et changement climatique | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Les forêts participent à la protection de la biodiversité, à la protection contre l’érosion des sols, ainsi qu’à la stabilisation du climat en régulant le cycle du carbone et celui de l’eau. Mais les forêts reposent également elles-mêmes sur le climat, paramètre majeur de leur fonctionnement. Comme leurs noms l’indiquent si bien, les forêts tempérées…

 

Le changement climatique : ennemi des forêts
14 décembre 2023 Noé

 

[...]

 

Espèces exotiques envahissantes et changement climatique

 

Des animaux et des plantes venus du monde entier ont progressivement gagné du terrain à travers la France, majoritairement à cause du commerce international, au point de perturber la biodiversité locale. Ces animaux et plantes sont appelés « espèces exotiques envahissantes » (EEE). Le terme exotique est utilisé afin de souligner la caractéristique non-autochtone de ces espèces et envahissante pour leur capacité à proliférer en raison de l’absence de leurs prédateurs naturels. De par leur exotisme et leur capacité envahissante, les EEE représentent une menace pour la biodiversité car elles rentrent en compétition ou en prédation avec les espèces indigènes présentes sur le territoire. 

 

Malheureusement, les conséquences environnementales du changement climatique et des EEE sont liées et cumulatives, accentuant leurs effets sur la biodiversité. En effet, le changement climatique favorise la progression des EEE et leur permet de trouver de nouveaux territoires propices à leur installation. La modification des conditions biotiques et abiotiques causée par le changement climatique permet aux EEE de franchir des barrières qu’elles ne pouvaient pas avant. Plus les conditions du nouvel environnement où les EEE vont se rapprochent de celles de leur milieu d’origine, plus les EEE ont la capacité de survivre et de s’installer dans ce nouvel environnement. 

 

Actuellement, les EEE sont reconnues comme la troisième cause de l’érosion de la biodiversité mondiale. Selon les dernières estimations de la Liste rouge de l’UICN, elles représentent un danger pour environ 30% des espèces terrestres menacées et sont impliquées dans 50% des extinctions d’espèces que l’on connait. Les EEE représentent la première menace des forêts européennes, impactant jusqu’à 42% des essences d’arbres présentes en Europe.

 

Les invasions sont nombreuses en France métropolitaine : Ragondin, Ecrevisse de Louisiane, Grenouille taureau, Ambroisie, jussies, etc. Les départements et régions d’outre-mer et collectivités d’outre-mer sont particulièrement concernés, en raison de leurs taux d’endémisme élevés. À Tahiti par exemple, environ 45 espèces de plantes endémiques sont menacées d’extinction à cause d’une EEE : l’arbre Miconia. À la Réunion ou dans les îles du Pacifique, c’est le Rat noir qui représente une véritable menace pour plusieurs oiseaux endémiques. 

 

 

Les pressions, telles que la sécheresse ou le stress hydrique, qui s’exercent sur la biodiversité à cause du changement climatique peuvent également affaiblir la résilience des communautés endémiques et la résistance des écosystèmes, les rendant plus vulnérables aux invasions biologiques. L’écosystème forestier français connaît par exemple de nombreuses victimes : marronniers, ormes et sorbiers sont attaqués par des EEE."

(...)

 

-------

NDÉ

Exemple d'EEE

 

"Le très commun marronnier d'Inde (marronnier commun), attaqué par la mineuse du marronnier, un insecte ravageur venu des Balkans qui s'est rapidement répandu sur tout le continent, est désormais considéré comme "vulnérable"."

 

via "Le marronnier ou le sorbier parmi les espèces menacées d'extinction selon une liste rouge des arbres en Europe"
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/marronnier-sorbier-parmi-especes-menacees-extinction-liste-rouge-arbres-europe-1728911.html

 

Publié le 27/09/2019 à 16h33 Mis à jour le 11/06/2020 à 19h07
Écrit par France 3 Alpes avec AFP
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 10, 2023 11:45 AM
Scoop.it!

INFOGRAPHIES. Réchauffement, maladies, insectes... Comment le dépérissement de la forêt française menace nos objectifs climatiques

INFOGRAPHIES. Réchauffement, maladies, insectes... Comment le dépérissement de la forêt française menace nos objectifs climatiques | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Depuis cent-cinquante ans, la forêt regagne du terrain sur le territoire français. Cette dynamique cache pourtant un déclin massif des arbres. Au point de mettre en péril l'ambition de neutralité carbone de la France.

 

Pauline Paillassa
France Télévisions
 
Publié le 09/12/2023

 

"... Le réchauffement climatique, qui a favorisé les conditions chaudes depuis ces dernières années, est le premier responsable de ce dépérissement des forêts. Depuis 2018, la France a connu des étés exceptionnellement chauds et marqués par de fortes sécheresses, à l'exception de 2021. "Pour s'adapter à cette sécheresse, les arbres arrêtent leur croissance et stoppent la photosynthèse", détaille Isabelle Chuine, écologue terrestre et directrice de recherche à l'université de Montpellier. L'arbre cesse alors de croître et de jouer son rôle de pompe à carbone.

 

 « La sécheresse peut mener à l'embolie, voire à la mort des branches ou de l’arbre entier. »

 

Isabelle Chuine, écologue terrestre à franceinfo

 

Ce dépérissement des arbres est aussi provoqué par les pathogènes et les ravageurs qui attaquent les forêts. « Quand l'arbre est affaibli, il devient une proie pour les champignons, les maladies et les insectes », détaille la chercheuse. Qu'il s'agisse d'insectes déjà présents en France depuis longtemps ou de nouveaux ravageurs arrivés à la faveur du commerce mondial, tous ont profité de cet affaiblissement.

Une mortalité des arbres qui s'accélère

« Pour les épicéas, c'est la double peine, décrit Lilian Duband, chargé de mission changements climatiques à l'Office national des forêts de Bourgogne-Franche-Comté. Cette espèce était déjà fragilisée par la sécheresse et les scolytes ont largement profité de cela pour proliférer. D'autant que ces insectes, qui creusent des galeries sous l'écorce des arbres, sont favorisés par l'augmentation des températures. »"

(...)

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
October 21, 2023 1:57 PM
Scoop.it!

S’inspirer des cactus pour récolter de l’eau douce

S’inspirer des cactus pour récolter de l’eau douce | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Les chercheurs imitent la nature pour mieux comprendre des phénomènes naturels.

 

Joséphine Van Hulle

Doctorante en microfluidique, Université de Liège

 

Publié: 1 mars 2021, 19:12 CET

 

[...]

Pourquoi étudier le transport d’eau sur de toutes petites structures ?

Au fil de l’évolution biologique, la faune et la flore ont su tirer parti de leurs environnements, même dans les régions les plus hostiles. Les déserts sont des régions où les précipitations sont rares et la sécheresse habituelle. Et pourtant, la vie y est présente, on y trouve à la fois des animaux et des plantes*, y compris de nombreux cactus."

(...)

 

[Image] Une épine de cactus imprimée en 3D. Joséphine Van Hulle, Author provided

 

-------

NDÉ

* L'étude en lien

 

 

A multi-structural and multi-functional integrated fog collection system in cactus (Ju et al 2012)

 

A single spine from the Chihuahua Desert cactus, Opuntia microdasys, was studied for its fog harvesting abilities and this information is being used by the authors to develop an artificial fog harvesting system.

 

Key findings. There are three different surface structural features on the cactus spine: the barbed tip, the middle section grooves and the trichomes at the base. Each of these has its own role in fog collection. Droplets of water always moved from the tip to the base regardless of the spine's orientation, thus illustrating the fact that the direction of the water collection on the spine was not affected by gravitational force. The researchers concluded that the water droplets were driven in this direction due to:

 

  • 'The gradient of the surface-free energy' arising from the spine's surface roughness determined by the microgrooves (as there are more grooves near the spine's tip compared to the base, the tip is rougher)
  • 'The gradient of the Laplace pressure,' due to the spine's conical shape, enhanced by the spine's roughness
  • The asymmetrical surface structure of the barbs causing the 'unidirectional rolling and spreading of the water drops, further adding to the directional movement of the water drops'. (p 3).

 

Water transportation along the spines was found to be slow compared to the absorption of water by the trichomes. This fast absorption rate enabled more fog water to be harvested quickly.

The spine tip also has a gradient of wettability caused by the gradient of roughness (i.e. due to the grooves). The spine's aligned grooves:

 

  • reduce the water droplet's ability to spread
  • enhance the gradient of the Laplace pressure
  • generate an anisotropic contact angle hysteresis parallel or perpendicular to the grooves, making the water droplets more likely to move parallel to the aligned grooves and aiding movement of the water towards the spine base.

 

Multiple spine clusters were not examined but it was postulated that 'the array of multiple clusters on the stem surface may further enhance the fog collection ability'.

 

Review comments. Another subject not discussed in much detail was the presence of waxy areas on the cactus spine. Again this would have been useful information in order to make a comparison with the other plant and animal species.

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
September 25, 2023 1:16 PM
Scoop.it!

Pollution des eaux par des gravières en Ariège : « Tout est légal et tant pis pour les générations futures »

Pollution des eaux par des gravières en Ariège : « Tout est légal et tant pis pour les générations futures » | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Dans la région toulousaine, les réserves d’eau de la plaine de Saverdun et Montaut font l’objet d’une extraction de plus en plus intensive de graviers. Les industriels assèchent la nappe phréatique, parfois remblayée avec des déchet du BTP.

 

par Eléonore Disdero, envoyée spéciale en Ariège

publié le 24 septembre 2023 à 8h35
 

"Des amas de plusieurs mètres de haut de gravillons noirs, d’immenses trous d’eau d’un bleu artificiel et des arbres gris qui se meurent. Le visage de la basse vallée de l’Ariège se défigure à mesure que l’extraction de graviers grignote les terres. Sur la plaine de Saverdun et Montaut, l’une des plus grandes nappes phréatiques d’Occitanie se fait dépouiller : quatre géants du BTP, le groupe Denjean, Spie Batignolle, BGO & Secam et Midi Pyrénées Granulats, filière du groupe Lafarge, extirpent un million de tonnes de granulats et de sable par an dans ses eaux souterraines.

 

Et le système est mortifère. Pour arracher ces précieux matériaux, les machines creusent profondément. Elles mettent la nappe phréatique à nu, dans une région en proie à une sécheresse chronique, et laissent derrière elles des cratères d’eau soumis à l’évaporation. Quelques-uns sont ensuite rebouchés… avec des déchets du BTP : du béton, des tuiles, des briques, des céramiques.

«On se fait coloniser et polluer»

Enfin, les sols écorchés sont rendus aux agriculteurs. «On se fait coloniser et polluer, résume auprès de Libération Kathy Wersinger, membre du collectif Stop Gravières, qui se bat contre l’exploitation intensive des granulats dans la région. On nous prend notre matière première et on nous renvoie des déchets toxiques.»"

(...)

 

[Image] Une gravière de Pamiers (Ariège) le 21 septembre 2023. (Ulrich Lebeuf/Myop pour Libération)

 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
September 9, 2023 10:18 AM
Scoop.it!

« On a vu des vignes qui meurent, c’est affolant » : la viticulture asphyxiée par les canicules

« On a vu des vignes qui meurent, c’est affolant » : la viticulture asphyxiée par les canicules | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Les vagues de chaleur tardives frappent de plein fouet la viticulture. Dans l’Aude, la sécheresse «catastrophique» menace la survie des ceps, quand d’autres territoires craignent pour la qualité du vin après les vendanges.

 

par Pauline Moullot

publié le 7 septembre 2023
 
[Image] À Valvignères (Ardèche), le 23 août. (Clotaire Achi/Reuters)
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
August 26, 2023 1:40 PM
Scoop.it!

Pesticides, sécheresses : menaces sur l’eau potable

Pesticides, sécheresses : menaces sur l’eau potable | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Chaque année, des centaines de captages d’eau potable sont fermées en France, contaminés par des pollutions d’origine agricole. Une hémorragie qui accroît la tension sur la ressource hydrique, déjà fragilisée par les effets du réchauffement climatique.

 

Par Sébastien Billard publié le 02 août 2023
 

"Début juin, un étonnant va-et-vient est venu troubler l’atmosphère paisible qui règne d’ordinaire autour de Cuhon et de Saint-Genest-d’Ambière, deux villages au nord-ouest de Poitiers. Alors que l’été n’avait pas encore commencé, des dizaines de milliers de packs d’eau ont dû être acheminées en toute urgence dans ce coin de la Vienne où 17 500 personnes ont frôlé la pénurie d’eau !

 

Pour une fois, ce n’est pas la sécheresse qui est la cause première de cette situation de crise, mais une molécule au nom barbare : le R47811, un résidu de chlorothalonil, un fongicide classé cancérigène probable par les autorités sanitaires européennes, utilisé pendant des décennies en agriculture mais interdit depuis 2020. Détectée à des niveaux trop élevés dans deux captages dans lesquels l’eau potable est prélevée, la présence de ce métabolite [un métabolite est une molécule issue de la dégradation de la molécule mère d’un pesticide, NDLR] a contraint la régie publique Eaux de Vienne à les fermer en catastrophe. Et donc à se priver de deux sources précieuses au plus mauvais moment, juste avant la période estivale, quand les besoins explosent et la ressource diminue."

(...)

 

-------

NDÉ

Complément

 

Le point sur la recherche du métabolite chlorothalonil R471811 en Hauts-de-France

 

 

Le ministère de la santé a missionné depuis plusieurs années les institutions d’expertise françaises pour disposer de connaissances sanitaires sur les pesticides et leurs métabolites, établir et diffuser des consignes pour une recherche ciblée et adaptée à chaque territoire. C’est ainsi que l’ANSES a été saisie pour mener une campagne exploratoire de mesures relatives aux polluants émergents dans l’eau potable.

 

Le but de cette campagne est de disposer de données d’exposition de la population à certaines substances dans l’eau potable, afin d’évaluer les risques sanitaires et compléter le cas échéant la liste des substances à surveiller.

 

Le rapport de l’ANSES met en évidence de façon générale en France, et notamment pour les Hauts-de-France la présence dans les points surveillés du métabolite chlorothalonil R471811, et la nécessité de l’intégrer au contrôle sanitaire de l’eau de consommation. Cet ajout qui contribue à l’amélioration en continu de la qualité de l’eau du robinet, vient prochainement rejoindre les quelque 600 substances déjà recherchées dans la région. Cette intégration se fait en lien avec la montée en compétences des laboratoires agréés pour le contrôle sanitaire des eaux, afin de rendre des résultats fiables sous accréditation.

 

Le contrôle sanitaire de l’eau vise à identifier partout dans la région d’éventuels dépassements des normes en vigueur et, le cas échéant, à ce que le gestionnaire de l’eau mette en place des actions correctives et/ou des mesures de restriction de consommation.

Le chlorothalonil, pesticide déjà recherché depuis plus de 10 ans

Le chlorothalonil est une molécule fongicide très utilisée, en France, jusque mai 2020 principalement dans le cadre de la culture des céréales (maladies du blé et de l'orge), mais aussi sur les protéagineux (pois, féverole), pommes de terre et légumes.

Cette substance est recherchée dans tous les captages de la région depuis plus de 10 ans. La valeur sanitaire maximale (Vmax), au-delà de laquelle l’eau pourrait présenter un risque pour la santé et ne peut plus être consommée, a été fixée par l'ANSES à 45 µg/L. Dans la région, toutes les analyses réalisées pour ce paramètre sur les captages depuis plus de 10 ans sont inférieures à la Vmax et à la limite de qualité de 0,1 µg/L.

Le chlorothalonil R471811, métabolite du chlorothalonil

En se diffusant dans notre environnement, les pesticides peuvent se transformer en une ou plusieurs autres molécules appelées "métabolites". L’ANSES a classé le métabolite chlorothalonil R471811 comme pertinent et une valeur sanitaire transitoire (VST) de 3 µg/L d’eau a été fixée par le ministère de la santé. Cette VST a valeur de Vmax, dans l’attente d’une Vmax établie par l’ANSES.

La campagne de l’ANSES met en évidence la présence de ce métabolite dans chacun des 16 sites testés dans la région à des valeurs inférieures à la valeur de 3 µg/L à partir de laquelle des restrictions de consommation doivent être appliquées. (Plus d’informations ci-dessous sur les seuils en vigueur)."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

Lire aussi

 

  • Des pesticides courants causent la mort des larves d’abeilles dans la ruche - De www.goodplanet.info - Aujourd'hui, 19:29

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
July 17, 2023 11:54 AM
Scoop.it!

Sobriété eau | Le gouvernement exempte les industriels

Sobriété eau | Le gouvernement exempte les industriels | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Trois mois après le lancement du "Plan eau", un arrêté ministériel exemptant, en période de sécheresse, des industriels de toute restriction d’économies d'eau remet déjà en cause sa crédibilité.

 

-------

NDÉ

via 🌿S.Le Briéro 🌿 sur Twitter, 06.07.2023 : "Thread intéressant d’ERB sur les arrêtés sécheresse en Bretagne. La situation bretonne est malheureusement partagée par d’autres régions 🇫🇷 :des dérogations sont admises pour certains usages, sans aucun fondement technique & sans appréhension des conséquences/la ressource en eau" / Twitter
https://twitter.com/s_briero/status/1677000595209584655

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
June 19, 2023 2:04 PM
Scoop.it!

Environnement : pourquoi les forêts des Hauts-de-France rejettent désormais plus de CO2 qu'elles n'en absorbent ?

Environnement : pourquoi les forêts des Hauts-de-France rejettent désormais plus de CO2 qu'elles n'en absorbent ? | Les Colocs du jardin | Scoop.it

Alors que la forêt est le premier puits de carbone de notre pays, en dix ans, sa capacité à absorber le CO2 a été divisée par deux. Les forêts des Hauts-de-France, du Grand Est et de la Corse sont même devenues émettrices de CO2. Un phénomène qui s'explique par plusieurs facteurs liés au dérèglement climatique et à la gestion forestière, selon un chercheur.

 

Publié le 19/06/2023 à 07h00
Écrit par Céline Brégand
 

"Les forêts constituent le premier puits de carbone de la France. Grâce à la photosynthèse, les arbres absorbent et stockent le CO2 émis par les activités humaines. Une fonction essentielle, aujourd'hui menacée. En 2021, les forêts ont absorbé seulement 31,2 millions de tonnes de CO2, soit 7,5 % des émissions nationales.

 

Entre 2010 et 2020, la capacité de stockage du CO2 de nos forêts a ainsi été divisée par deux, selon un rapport publié le 5 juin 2023 par le centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa). La capacité de stockage du CO2 par les prairies françaises, deuxième puits de carbone du territoire, est également en baisse depuis 2010. Des chiffres inquiétants alors que la France compte en partie sur les forêts pour atteindre la neutralité carbone en 2050."

(...)

 

Des forêts plus fragmentées et plus fragiles

"Les causes de l'émission de CO2 par les forêts des Hauts-de-France sont "multifactorielles", selon Jonathan Lenoir, chargé de recherche CNRS en écologie et biostatistiques à l'université de Picardie Jules Verne (UPJV) et spécialiste des impacts des changements climatiques sur les écosystèmes forestiers. "Les forêts continuent de stocker du CO2, mais moins rapidement qu'il y a 10 ou 20 ans. Et cela est lié au réchauffement climatique et à la gestion forestière", observe-t-il.

 

Les Hauts-de-France font partie des régions les moins boisées de France. Seulement 15 % du territoire des Hauts-de-France est couvert par la forêt, selon les données des campagnes d'inventaire forestier menées entre 2017 et 2021 par l'IGN. Et 75 % de ces forêts sont privées. "À part Compiègne, Mormal, et Crécy, il n'y a pas beaucoup de grosses forêts, mais surtout des petits bois privés, des forêts plus fragmentées et donc plus fragiles. Sur des gros massifs, on retrouve un effet de protection entre les arbres alors que les petits massifs sont plus sensibles aux changements de température", appuie le chercheur.

 

Les années 2018, 2019 et 2020 ont été marquées par une sécheresse exceptionnelle et longue. En 2020, l'office national des forêts (ONF), qui gère les forêts publiques, estimait que, depuis 2018, 300 000 hectares de forêts publiques françaises subissaient des dépérissements importants et un taux de mortalité inédit. Et que sur les 35 000 hectares de forêts publiques de l'Oise par exemple, 10 000 étaient touchés par les dépérissements.

Trop de prélèvements de bois et de biomasse

La sécheresse n'est pas la seule responsable du manque d'eau dans les écosystèmes forestiers. Ce déficit est aussi lié à une tendance à trop couper dans certaines zones, et à prélever trop de biomasse, selon Jonathan Lenoir. "Moins de végétation, moins de biomasse, c'est moins de transpiration et donc moins d'eau qui retourne dans les sols", explique le chercheur.

 

D'après les chiffres de la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf), les Hauts-de-France se classent 7e en termes de récolte du bois avec 1,3 million de m3 de bois prélevés en 2018 dont 49 % de bois énergie, 38 % de bois d'œuvre et 13 % de bois industrie. Le carbone peut ainsi être stocké, pour la durée de vie du produit, dans le bois utilisé pour des charpentes, des parquets ou de l'ameublement.

 

« La sylviculture [activité d'entretien des forêts en vue de leur exploitation commerciale, ndlr] est de plus en plus dynamique depuis quelques décennies. Cela peut s'expliquer par une peur de perdre son capital sur pied en raison des dégâts liés aux événements climatiques extrêmes, ce qui a peut-être contribué au fait de prélever davantage de bois que par le passé. »

 

Jonathan Lenoir, chargé de recherche CNRS en écologie et biostatistiques

 

L'ONF assure de son côté qu'en forêt domaniale, bien qu’il y ait des dépérissements, "il n’y a pas de hausse de prélèvements et nous ne prélevons jamais plus que la capacité de la forêt à se renouveler."

La tendance à couper les plus vieux arbres

Au-delà du volume coupé, Jonathan Lenoir souligne l'importance de choisir ce que l'on coupe. Et dénonce la tendance qui consiste à couper les plus vieux arbres, qui sont en réalité encore adolescents. "Longtemps, l'idée dominante était que les plus vieux arbres étaient moins capables de stocker du CO2 que les plus jeunes. Mais cette théorie n'est pas vérifiée", pointe le chercheur. "L'âge médian des arbres français diminue. La gestion forestière a tendance à écrêter la pyramide des âges des forêts", appuie-t-il. Le chêne, essence principale des forêts des Hauts-de-France, peut ainsi vivre plusieurs siècles, voire un millénaire.

 

« Un chêne de 100 ans est un adolescent. Il peut encore stocker du carbone pendant des siècles. Mais, par peur de les voir dépérir à cause du changement climatique, on les coupe jeunes. »

 

Jonathan Lenoir, chargé de recherche CNRS en écologie et biostatistiques

 

Or, en contexte de sécheresse, il faut non seulement éviter de couper trop d'arbres, mais aussi "garder sur pied les plus âgés, car ils sont plus résistants, tandis que les plus jeunes arrêtent toute activité", souligne le chercheur. Ne pas couper uniquement les arbres plus âgés est ainsi nécessaire pour "garder un environnement variable où les plus vieux, résistants, sont mélangés à des plus jeunes, qui prennent ensuite le relais."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

En relation

 

  • La forêt française, un puits de carbone en péril - De www.lemonde.fr - 7 juin, 18:35
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
June 19, 1:57 PM
Scoop.it!

Canicule : quel est le seuil d’alerte de votre département ?

Canicule : quel est le seuil d’alerte de votre département ? | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Les seuils de température diurne ou nocturne à atteindre pour déclencher une « alerte canicule » ne sont pas les mêmes partout sur le territoire français.

 

Par Mathilde Damgé et Léa Prati (actualisation)

Publié aujourd’hui à 11h59, modifié à 15h53 (republication de l’article du 21 juin 2019 à 15h10)

 

Nous republions cet article à l'occasion de la vague de chaleur qui frappe la France à partir du jeudi 19 juin.

 

------

En relation

 

 

Extrait :

 

Les canicules sont dangereuses pour la santé. En 2023, 47 000 personnes sont mortes de la chaleur en Europe entre juin et septembre, et 5 000 en France au cours de l’été. Face à cette surchauffe, les autorités sanitaires recommandent des mesures de prévention, comme boire régulièrement de l’eau, rester dans des espaces frais (les supermarchés ou les bibliothèques), manger frais et équilibré ou éviter les efforts physiques.

 

La temporalité de ce coup de chaud, en juin et non pas en août, sera, par ailleurs, « très préjudiciable » pour l’agriculture, prévient M. Cassou. « Elle survient au moment de la période de croissance des arbres, et après une succession de crises, avec des sécheresses et des inondations », rappelle-t-il. Le printemps a été déficitaire en précipitations sur l’ensemble du pays. « La sécheresse météorologique se transforme en sécheresse agricole, et cette situation va s’aggraver même si l’on attend des orages », précise Matthieu Sorel.

 

------

Image : Infographie : Seuils IBM par département

 

via Weathernco.com https://www.weathernco.com/cours_meteo/seuils_ibm.html

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
February 5, 11:19 AM
Scoop.it!

Projet de réintroduction de la Saxifrage œil-de-bouc (Saxifrage hirculus) : 2024, une année favorable !

Projet de réintroduction de la Saxifrage œil-de-bouc (Saxifrage hirculus) : 2024, une année favorable ! | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Après plus de 10 ans de travail de recherche et d'expérimentation ex situ, le Conservatoire botanique national de Franche-Comté–Observatoire régional des Invertébrés (CBNFC-ORI) lance en 2017 un vaste projet de réintroduction de la Saxifrage oeil-de-bouc, en danger critique d’extinction et dont la dernière station française connue se trouvait dans le Doubs.

 

Projet inédit en France par son envergure, il prévoit la réintroduction de plus de 10 000 individus, de 2017 à 2027.

 

2024, une année favorable !

La pluviométrie de l’année 2024 a permis d’assurer la bonne reprise des plants. Une situation bien meilleure qu’en 2023, année marquée par une sécheresse printanière et de forts épisodes de chaleur...

Les conditions météorologiques très contrastées d'une année à l'autre confirment l'importance de réaliser des plantations sur plusieurs années successives, afin de limiter les impacts des sécheresses sur les plants.

Les résultats de l'année...

Les résultats des suivis sur les premiers sites de réintroduction montrent une situation contrastée :

Si seuls 10% des plants réintroduits sur le site de la station historique subsistent encore actuellement, l'un des sites de réintroduction des Rousses par exemple enregistre quant à lui un taux de survie proche des 93% !

Ce dernier site présente également des indicateurs de pérennité de la population (croissance moyenne de 25 cm) et un taux de floraison se démarquant de tous les autres. En moyenne, on y relève 3 inflorescences par plants, 18 plants ont produit plus de 10 inflorescences dont un a  produit 37 inflorescences et 91 fleurs.

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
October 30, 2024 8:11 AM
Scoop.it!

Affaiblies par le réchauffement, les forêts allemandes ne stockent plus le carbone - Le Temps

Affaiblies par le réchauffement, les forêts allemandes ne stockent plus le carbone - Le Temps | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Le Ministère allemand des forêts tire la sonnette d’alarme dans un nouveau rapport. Les forêts de ce pays souffrent particulièrement des effets du changement climatique et rejettent désormais plus de CO2 qu’elles n’en absorbent

 

Delphine Nerbollier Berlin

Publié le 29 octobre 2024 à 21:40. / Modifié le 30 octobre 2024 à 07:04.

 

"Dans les années 1980, les forêts allemandes avaient été touchées par les pluies acides. Désormais remises de cette calamité environnementale, elles sont victimes du changement climatique et de ses suites. Parmi les régions les plus touchées se trouve le massif montagneux de Harz, situé au centre de l’Allemagne. Sur des hectares, épicéas et hêtres y sont décimés, victimes de tempêtes et de trois années de sécheresse consécutives, entre 2018 et 2020. Ce à quoi se sont ajoutées les attaques de scolytes, ces insectes qui creusent des galeries sous l’écorce des arbres.

 

Cette situation n’est pas un cas à part dans un des pays les plus boisés d’Europe, recouvert pour un tiers de forêts. Dans son inventaire décennal publié début octobre, le Ministère des forêts tire un constat sans appel. Pour la première fois, les forêts allemandes rejettent plus de CO2 qu’elles n’en absorbent, du fait de la crise climatique et de ses conséquences."

(...)

Le massif forestier de Harz a beaucoup souffert de la sécheresse et des attaques d'insectes ravageurs. — Crédits : Matthias Schrader / keystone-sda.ch
 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
May 22, 2024 7:18 AM
Scoop.it!

Santé Alimentation Environnement : La recherche en région Centre-Val de Loire se mobilise !

Santé Alimentation Environnement : La recherche en région Centre-Val de Loire se mobilise ! | Les Colocs du jardin | Scoop.it

"Gestion durable des forêts, de l’eau, des sols, prévention des cancers, lutte contre les perturbateurs endocriniens, cerveaux en danger, antibiorésistance…
Les scientifiques se prêtent au jeu et répondent aux préoccupations du citoyen.
Très illustrée et pédagogique, cette exposition propose un état des lieux des recherches en cours et fait le lien entre alimentation, environnement et santé humaine."

 

 

5 ilôts de 3 panneaux sont proposés sur des thématiques :

 

• Agroforesterie : des arbres pour une agriculture durable
  Le peuplier noir : une ressource génétique à conserver
  Sécheresse, canicule, ... sale temps pour nos forêts

 

• Les antibiotiques, c'est pas automatique !
  L'hôte et son intestin, un dialogue complexe
  Pollution : cerveau en danger !

 

• Lutter contre les perturbateurs endocriniens en Centre-Val de Loire
  Dis-moi ce que tu manges, je te dirais ce que tu es...
  Prévention des cancers par l'alimentation

 

• Du cuivre dans les sols viticoles, quelles alternatives ?
  Biodiversité : l'urgence d'assurer la durabilité des systèmes
  Climat et cycle hydrologique : entre manque et excès, une gestion compliquée ?

 

• Stop aux pertes et gaspillage alimentaires !
  Les volailles, du champ à l'assiette
  Des insectes dans les gamelles !

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
January 19, 2024 11:41 AM
Scoop.it!

Colloque organisé par le Collège de France avec la Royal Society de Londres "Vers une société résiliente au changement climatique"

Colloque organisé par le Collège de France avec la Royal Society de Londres "Vers une société résiliente au changement climatique" | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Un homme travaille dans son jardin sur un toit à Kolkata, en Inde. La sécheresse causée par le changement climatique peut avoir un impact significatif sur la production alimentaire mondiale. L’utilisation des toits comme source secondaire de production alimentaire peut contribuer à alléger la pression exercée par l'agriculture industrielle et réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre en utilisant des produits locaux.

 

Colloque en anglais, avec traduction simultanée en français, organisé par le Collège de France avec la Royal Society de Londres.

 

Building a Climate Resilient Society | Collège de France

 

Chairs: Professor Jean-Marie Tarascon ForMemRS, Collège de France and Professor Sir Peter Bruce FRS, The Royal Society

 

Face aux défis mondiaux, en particulier ceux liés au changement climatique, il devient impératif que les académies des sciences et les institutions du monde entier œuvrent de concert, engageant toutes les parties prenantes dans l'élaboration et la mise en œuvre des solutions. La collaboration scientifique entre le Royaume-Uni et la France a une longue histoire, avec des liens étroits tissés au fil des années entre nos institutions et les chercheurs britanniques.

Le Collège de France avec la Royal Society réunira les 24 et 25 janvier des scientifiques éminents dévoués à la promotion de l'excellence scientifique au service de l'humanité, ainsi que des représentants du gouvernement, de l'industrie et de la société civile engagés dans l'exploration des enjeux scientifiques, politiques, éthiques et sociaux liés à la lutte contre le changement climatique.

 

du Mercredi 24 janvier au Jeudi 25 janvier 2024

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 13, 2023 1:15 PM
Scoop.it!

En pleine sécheresse, Cristaline veut privatiser une nappe phréatique

En pleine sécheresse, Cristaline veut privatiser une nappe phréatique | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Sous la terre toujours plus aride de Montagnac se trouve une nappe phréatique, profonde et étendue. Une ressource précieuse, que la mairie entend vendre à la marque Cristaline.

Montagnac (Hérault), reportage

Les vents balaient sans relâche les collines de Montagnac. Le tapis de vignes rougeoyantes contraste avec l’azur du ciel. Pas un nuage à l’horizon. Dans son domaine familial, Christophe Savary de Beauregard observe tristement le sol craquelé entre les ceps. « Il n’a pas du tout assez plu cette (...)
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 9, 2023 7:19 AM
Scoop.it!

Les conséquences du changement climatique sur les colonies d’abeilles

Les conséquences du changement climatique sur les colonies d’abeilles | Les Colocs du jardin | Scoop.it
le secteur apicole n’est pas épargné par le changement climatique qui le touche à deux reprises : à la fois par ses conséquences directes sur l’abeille et sur la gestion apicole mais également par ses conséquences indirectes sur l’environnement dont dépendent les abeilles.

 

L’apiculture et le changement climatique – Butine.info

Victor Herman    8 décembre 2023

 

Les conséquences directes du changement climatique sur l’abeille mellifère et sur la gestion apicole

Les fortes chaleurs telles que celles que nous serons amené à vivre dans les prochaines années sont préjudiciables pour les colonies d’abeilles.

 

Dans un premier temps, l’eau tellement essentielle pour les abeilles ne sera plus autant disponible. On peut s’imaginer qu’il y aura de plus en plus d’arrêts de ponte dû au manque d’eau, conséquence directe des fortes chaleurs.

Dans un second temps, il est aussi tout à fait possible que de telles chaleurs réduisent la fertilité de la colonie et la rende même stérile, les températures trop élevées détruisant les spermatozoïdes contenus dans la spermathèque de la reine. C’est effectivement ce qu’ont pu observer certains apiculteurs du Sud de la France cette année. Après de fortes chaleur, la reine ne pondait plus qu’un couvain de mâle (mais organisé tel un couvain d’ouvrière) sur l’ensemble des cadres du nid à couvain habituel !  

Enfin, le travail de l’apiculteur pourra s’avérer beaucoup plus contraignant s’il est amené à devoir travailler sous de lourdes chaleurs telles que celles prédites par les scientifiques.

Les conséquences indirectes du changement climatique sur l’environnement dont dépendent les abeilles

Les conditions climatiques tel que les sécheresses et les fortes températures impacteront également les végétaux dont les végétaux mellifères. Ces impacts sont multiples et peuvent être par exemple un décalage phénologique (que l’on peut déjà observer pour certaines plantes mellifères), une modifications des sécrétions pollinifères et nectarifères ou encore une mise à mal de la survie du végétal en absence ou insuffisance d’eau. En connaissance des prévisions hydriques annoncées pour les années à venir, on peut effectivement facilement s’imaginer que les réserves en eau lors des périodes de sécheresse seront préférentiellement misse à disposition des cultures agricoles et non utilisées pour assurer la survie des végétaux non cultivés. Hors, les abeilles y sont étroitement liés…

 

En ce qui concerne les modifications des sécrétions nectarifères et pollinifères des végétaux, on peut tout d’abord facilement s’imaginer qu’il n’y aura plus ou presque plus de sécrétion nectarifère en période de sécheresse ou de forte chaleur. Ensuite, les conditions trop clémentes de fin de saison permettent des sécrétions de nectar inhabituelles en cette fin de saison. Hors, ces  sécrétions de nectar trop tardives stimulent la colonie à l’élevage alors que les abeilles d’hiver devraient se préserver pour relancer l’élevage au printemps prochain. Cela peut mettre à mal la colonie d’abeilles.

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
October 2, 2023 1:16 PM
Scoop.it!

Forêts et parasites invasifs : et si on se trompait de suspect ?

Forêts et parasites invasifs : et si on se trompait de suspect ? | Les Colocs du jardin | Scoop.it
On entend souvent que l’utilisation d’espèces d’arbres exotiques en forêt y introduit des maladies. Mais les principaux exemples d’épidémies montrent que les parasites arrivent par d’autres voies.

 

Benoit Marçais

Directeur de recherche, unité de recherche « Interactions arbres-microorganismes », INRAE - Grand Est - Nancy, Inrae

 

Publié: 1 octobre 2023, 17:40 CEST

 

"L’utilisation d’espèces d’arbres exotiques en forêt apparaît à certains comme une solution incontournable pour faire face à un changement climatique rapide. Plus résistantes à des températures élevées, elles rendraient nos forêts moins fragiles, par exemple face aux épisodes de sécheresse.

 

Cette pratique est pourtant controversée à plusieurs titres. Non seulement parce que ces espèces se révèlent parfois invasives, se dispersant alors de façon incontrôlée. Mais aussi parce que les flores et faunes associées à ces espèces sont souvent pauvres, d’autant plus qu’elles sont généralement plantées en monoculture en France.

 

Au-delà de ces risques pour les écosystèmes, cette pratique serait aussi responsable de l’introduction de microorganismes pathogènes et d’insectes ravageurs. Le livre blanc de la Société botanique de France sur l’introduction d’espèces d’arbres exotiques en forêt développe cette idée, l’illustrant en particulier avec le cas de la chalarose du frêne, une maladie qui a émergé ces dernières décennies.

 

Si cela était avéré, cette stratégie soulèverait une menace très sérieuse : les agents pathogènes invasifs représentent en effet environ 50 % des cas de maladies signalées par le Département de la santé des forêts, et cette proportion s’accroît.

Mais cette affirmation est-elle fondée ? Sait-on précisément comment les microorganismes attaquant les arbres s’introduisent dans les forêts ?"

(...)

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
September 19, 2023 11:50 AM
Scoop.it!

Climat : dans les jardins botaniques français, « chaque goutte d’eau compte »

Climat : dans les jardins botaniques français, « chaque goutte d’eau compte » | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Véritables îlots de biodiversité végétale, les jardins patrimoniaux tentent de s’adapter aux impacts du réchauffement, entre usage raisonné de l’or bleu, plantation d’espèces plus résistantes à la sécheresse et combat contre les ravageurs.

 

par Julie Renson Miquel

publié le 17 septembre 2023 à 10h40

 

"... À la suite des épisodes caniculaires des deux dernières années, la direction du Jardin [des plantes, à Paris, ndé] a décidé de mettre l’accent sur l’entretien différencié : certains espaces continuent d’être « très soignés », quand d’autres bénéficient d’un entretien « plus sauvage ».

 

L’initiative est représentative de la prise de conscience qui s’opère peu à peu au sein des jardins patrimoniaux français vis-à-vis du changement climatique et de la perte de la biodiversité. Quelques mètres plus loin, le contraste avec la prairie naturelle est saisissant. Dans les allées centrales, les «collections» de fleurs qui font la renommée du lieu trônent en bosquets bien ordonnés et minutieusement étiquetés. Cet été, les pollinisateurs ont été mis à l’honneur avec un choix orienté vers les plantes mellifères, riches en nectar et en pollen."

(...)

 

"... Si abeilles, papillons, et vers de terre sont accueillis à bras ouverts, certains locataires du Jardin sont eux considérés « insecta non grata ». Proliférant au gré de la hausse des températures, des ravageurs se sont en effet implantés durablement sur le territoire. Les marronniers des allées souffrent ainsi de la mineuse, cette petite chenille qui fragilise et brunit leurs feuilles avant de se transformer en papillon de nuit.

 

Dans tout le pays, de nombreux jardins patrimoniaux se voient contraints de diversifier les essences pour limiter la casse, chaque bestiole ayant son petit préféré. La chenille de la pyrale, par exemple, un autre papillon de nuit, est particulièrement friande des feuilles de buis que l’on retrouve souvent dans les parterres. Cette espèce exotique envahissante originaire d’Asie a été introduite via le commerce de variétés ornementales de buis. Repérée pour la première fois en Europe en 2007 en Allemagne, elle a fait son apparition dès 2008 en Alsace, avant de coloniser l’ensemble du pays.

«La seule solution, c’est de faire un forage»

«Chez nous, c’est le scolyte qui fait des ravages», peste Christophe Joulin, responsable du Jardin botanique du Val Rahmeh, à Menton (Alpes-Maritimes), sur la Côte d’Azur. «On s’est rendu compte qu’il attaquait 40 % des arbres du jardin. Lauriers, sauges, hibiscus… une trentaine de familles sont touchées. On est obligé de couper les branches ciblées», se désole-t-il."

(...)

 

[Image] Au Jardin des plantes de Paris, le 29 août. (Corentin Fohlen/Libération)

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
August 31, 2023 10:13 AM
Scoop.it!

Malgré les averses des derniers jours, la sécheresse continue de faire des dégâts en Haute-Loire

Malgré les averses des derniers jours, la sécheresse continue de faire des dégâts en Haute-Loire | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Avec les températures caniculaires auxquelles a été exposée la Haute-Loire la semaine dernière, la végétation a suffoqué. Couplée à la sécheresse des dernières semaines, l’exposition prolongée a fait brunir les paysages. Les arbres, mais aussi les cultures, sans oublier les cours d’eau, sont en souffrance.

 

Publié le 30/08/2023 à 09h30

 

Des forêts transformées

Au bord des routes, dans les jardins ou en ville, depuis une semaine, les arbres sont bien ternes. Une entrée dans la saison des feuilles mortes pour le moins précoce qui inquiète le commun des mortels, à l’exception de Philippe Couvin. Selon l’ingénieur au Centre national de la propriété forestière (CNPF), le phénomène spectaculaire est moins alarmant qu’il n’y paraît. Les arbres ne sont pas morts - pas encore -, mais en sommeil. « Ils se sont mis en pause, explique le spécialiste. À cause de la sécheresse, ils n’ont plus d’eau, donc les feuilles ont arrêté de pomper de la sève. C’est un mécanisme de défense ».


Tout particulièrement sensibles au manque d’eau, résineux et feuillus de basse altitude ont vu leur métamorphose être accélérée par l’épisode de fortes chaleurs. Celui-ci est venu brûler feuilles et épines, donnant ainsi aux arbres une teinte orangée.


Si l’inquiétude n’est pas à l’ordre du jour, les périodes de sécheresse successives fragilisent les forêts sur le long terme. « Cette année, c’est encore pire que les précédentes. Le phénomène n’a jamais été aussi intense depuis 2003. Le problème avec ces épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents, c’est que les arbres font moins de réserves. Ils sont davantage sensibles aux maladies et leur résistance face aux périodes de canicule diminue », détaille Philippe Couvin.


Cette chaleur exceptionnelle n’est pas le seul mal des forêts. Les arbres souffrent aussi d’un stress hydrique prolongé. Le printemps arrivant plus tôt et l’hiver plus tard, leurs besoins en eau augmentent, alors que celle-ci fait défaut.

 

Complètement transformés par la canicule, les bois altiligériens ne retrouveront pas la forme de sitôt. Les feuilles vertes ne réapparaîtront qu’au printemps. Une saison clé pour la réalisation d’un diagnostic. « Il faudra être attentif à la repousse des arbres, car il pourrait y avoir des dommages », prévient l’ingénieur du CNPF.

 

Face à ce constat, une question se pose. Certaines essences sont-elles appelées à disparaître pour de bon ? Sans doute. « Les sapins pectinés sont en grande difficulté et beaucoup sont en train de mourir. Les chênes à basse altitude sont aussi en souffrance. » Pour tenter de rendre les forets plus résilientes face au changement climatique, le Centre national de la propriété forestière étudie des pistes. Le douglas en est une, tout comme les chênes méditerranéens qui supportent mieux la chaleur que leurs cousins pédonculés."

(...)

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
August 8, 2023 2:21 PM
Scoop.it!

Série Auvergne : château d’eau en péril

Série Auvergne : château d’eau en péril | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Avec ses sources thermales, ses prestigieuses marques d’eau en bouteille, sa puissante rivière Allier, l’Auvergne semble préparée à la crise climatique. Pourtant, même dans le « château d’eau de la France », des tensions apparaissent autour du partage de l’eau. Et les prévisions de sécheresse font ressurgir de vieux secrets qu’on aurait préféré laisser sous les flots. Et font renaître des débats autour d’un accès plus équitable à cette précieuse ressource et aux moyens de ne plus la dilapider.



La rédaction de Mediapart — 5 épisodes
Mis à jour le 8 août 2023

Tous les épisodes

 

En Auvergne, une nouvelle confrontation autour des mégabassines est-elle évitable ?

 

  • Épisode 1

    Avec le soutien de la chambre d’agriculture, un collectif d’exploitants a lancé des études pour le creusement dans le Puy-de-Dôme de deux des plus grandes retenues d’eau de France. Les céréaliers assurent qu’ils emploieront des techniques moins contestées qu’à Sainte-Soline, mais ils peinent à convaincre des opposants nombreux et motivés.
    31 juillet 2023

    par Nicolas Cheviron
    Sécheresses et crues pourraient réveiller les démons radioactifs des Bois noirs

 

  • Épisode 2

    Depuis plus de 40 ans, près d’un million et demi de tonnes de résidus radioactifs sont stockées sur le site de l’ancienne mine d’uranium des Bois noirs, à cheval entre les départements de l’Allier et de la Loire, avec pour seule protection le couvert d’une lame d’eau de quelques mètres de profondeur. À l’heure du dérèglement climatique, des aménagements majeurs s’imposent.
    2 août 2023

    par Nicolas Cheviron
    Secrets toxiques sous les eaux du barrage de Sauviat

 

  • Épisode 3

    Dans l’est du Puy-de-Dôme, le barrage hydroélectrique de Sauviat accumule depuis 120 ans des centaines de milliers de mètres cubes de sédiments gorgés de métaux lourds issus de l’activité industrielle de la région. De quoi provoquer une catastrophe s’ils étaient libérés. Ici, l’assèchement des rivières pourrait être une solution plutôt qu’un problème.
    4 août 2023

    par Nicolas Cheviron
    « On a estimé que boire de l’eau était un droit, comme l’était celui de respirer »

 

  • Épisode 4

    En 2005, la mairie de Châteldon a instauré la progressivité des tarifs de son eau potable, avec une première tranche gratuite, dans un but social et de sensibilisation à la rareté de la ressource. Alors qu’une généralisation de la pratique est en discussion à l’Assemblée, le maire Tony Bernard revient sur cette expérience qui a, selon lui, tenu toutes ses promesses.
    6 août 2023

    par Nicolas Cheviron
    Les restaurateurs de rivières, agents discrets d’une réconciliation entre l’homme et la nature

 

  • Épisode 5

    Leurs actions, au fond des bosquets et des zones humides, ne sont pas spectaculaires. Les restaurateurs de rivières sont pourtant en première ligne d’un combat inégal pour réparer les erreurs du passé et lutter contre les effets du dérèglement climatique. Alors que le Parlement européen a adopté le 12 juillet une loi sur la restauration de la nature, Mediapart a suivi l’un d’eux au fil de l’eau.
    8 août 2023

    par Nicolas Cheviron
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
June 23, 2023 6:43 AM
Scoop.it!

Sécheresse habitat : près de la moitié de la France est concernée, une maison sur deux

Sécheresse habitat : près de la moitié de la France est concernée, une maison sur deux | Les Colocs du jardin | Scoop.it
À l'aube d'un nouvel été, c'est difficile de ne pas se rendre compte de la réalité du dérèglement climatique. Même nos maisons en témoignent.

 

Augustin Arrivé - Ersin Leibowitch
Radio France
Publié le 17/06/2023

 

"... Il faut aussi éviter d'avoir un sous-sol, pour limiter les risques de tassement. Les architectes aussi, conseillent d'utiliser des ossatures en bois, par exemple, qui sont moins lourdes. Voilà, il y a quelques solutions, mais elles concernent surtout le bâti neuf, pour les maisons actuelles, les solutions sont quand même relativement limitées.

 

Nos jardins aussi, il va falloir les adapter. Vous dites par exemple, dans ce hors-série, que le gazon, c'est dépassé. Certains arbres aussi sont menacés aujourd'hui ?

Oui, le gazon, c'est très fragile, c'est bien trop gourmand en eau. Heureusement, il est possible de faire évoluer sa pelouse, par exemple en mélangeant à ses semis des graminées, qui sont plus résistantes, comme du trèfle ou des pissenlits. Et quant aux arbres, il est parfois nécessaire de remplacer des essences qui se révèlent inadaptées, par exemple, il est possible d'opter pour des espèces buissonnantes, comme des cornouillers ou des genévriers, ou alors même des arbres fruitiers, qui sont capables de survivre dans des zones arides, comme le pistachier atlantique.

 

Notre hors-série donne beaucoup de pistes pour adapter son jardin, mais aussi, si jamais malheureusement, on est touché par des problèmes qui endommagent la maison. On donne toutes les pistes pour justement accompagner les gens dans leur combat avec les assureurs, toutes les étapes pour rentrer dans leur droit et obtenir satisfaction."

 

[Image] Fissures et dégâts face à la sécheresse : sur un parc total de 20,3 millions de maisons individuelles en France, 11,1 millions sont menacées, ce qui fait plus de 50% selon le hors-série de 60 Millions de consommateurs. (Illustation) (ZEN RIAL / MOMENT RF / GETTY IMAGES)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Le magazine 60 Millions de consommateurs consacre ce mois-ci un hors-série aux dégâts provoqués par la sécheresse sur l'habitat des Français. Amin Meslem, chef de rubrique au magazine, détaille pour franceinfo les détails de cette enquête publiée en ce mois de juin. 

 

No comment yet.