Aigurande LA FÊTE À L’ECREVISSE
Tous les ans, le dernier week-end du mois d'août, la cité d'Aigurande rend un grand hommage à l'un des plus nobles crustacés de la gastronomie française : l'écrevisse. Depuis de nombreuses années, les organisateurs de cette traditionnelle fête de Saint Sylvain perpétuent ainsi cette fête qui fut instituée par « La confrérie gastronomique des maîstres escrevissiers Berry-Marche », aujourd’hui disparue.
Une grande vente d’écrevisses vivantes est organisée sur place, quelques jours avant et pendant les festivités, tandis que les restaurateurs et traiteurs permettent de déguster des écrevisses cuisinées.
C'est le vendredi matin que débutent les festivités avec la grande foire. Le samedi, c'est au tour de la fête foraine de prendre part au festival et celle-ci dure jusqu'au dimanche soir. Dans la soirée, à la nuit bien tombée, le grand feu d'artifice musical, tiré sur l'étang communal, illumine le ciel, mais également les regards des petits et des grands. Celui-ci est suivi d'un bal populaire.
Le dimanche est consacré au couronnement de la Rosière suivi d'un spectacle folklorique à l'ombre des arbres de la Place de la Promenade. Le couronnement de la Rosière existe depuis 1895. À l’origine issue de milieux défavorisés, les rosières sont depuis choisies parmi les Aigurandaises de 17 et 18 ans et conservent leur titre pendant un an.
Super-Besse Sancy LA FUNITEL DE LA PERDRIX
En août 2008, un hélicoptère Puma s’est élevé au-dessus de Super-Besse pour un étrange ballet de 45 rotations. L’appareil mettait en place les pylônes du Funitel, dernier fleuron de Super-Besse en termes de remontées mécaniques, qui a permis à la station de porter le débit des skieurs à 3000 personnes par heure, contre 2400 auparavant.
L’installation du Funitel était une forme de prouesse technique sachant que chaque pylône est constitué d'un fût de 2,5 à 2,8 tonnes, d'une potence de six tonnes pour 12 mètres d'envergure et de quatre balanciers de 1 à 2,5 tonnes. La charge de l'hélicoptère ne peut quant à elle dépasser trois tonnes. Chaque pylône est assemblé par environ 500 boulons. Une grue de 100 tonnes avait, quinze jours auparavant, levé les deux pylônes les plus en aval. Ce funitel, qui a coûté 15 millions d’euros, est un prototype utilisant pour la première fois des cabines Diamond d'une capacité de 20 places. La ligne de ce Funitel n'utilise que 7 pylônes contre 19 pour l'ancien appareil, qui devait être arrêté entre 30 et 40 jours par saison en raison du froid et des vents puissants qui font de ce coin du Massif Central une petite Sibérie. La gare aval de l'ancien appareil sert de garage pour les 34 cabines du funitel.