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Today, 1:36 AM
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Emirati company Calidus displayed its Damita short-range air-defence system for the first time at the Dubai Airshow held from 15 to 19 November.
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Today, 1:27 AM
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MatrixSpace announced on 24 November 2025 that it has won the US Army’s xTechCounter Strike contest, part of the Operation Flytrap 4.5.
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Today, 1:16 AM
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Quelques secondes très intéressantes Ce 20 novembre, le 156ème régiment de missiles antiaériens de la Force aérienne ukrainienne publiait une vidéo sur les systèmes utilisés par l'unité. Pendant trois minutes, celle-ci explique les déploiements de l'unité dès le début de l'invasion russe en 2022, avec de nombreuses images de systèmes antiaériens Buk (SA-11 Gadfly). Mais durant deux passages de quelques secondes (à partir de 01:54), la vidéo montre que la Force aérienne ukrainienne comprend désormais un nouveau système antiaérien. Le premier passage montre des militaires recharger le système en question avec des obus. La séquence est alors coupée par un canon antiaérien ZU-23-2 pour revenir sur une vue plus générale du nouveau système en question. D'apparence, il s'agit d'un camion tout-terrain 8x8 HX de Rheinmetall. Cependant, le plateau qu'il transporte est très intéressant : il est équipé du système antiaérien très courte portée Terrahawk Paladin. Ces brèves images permettent de confirmer qu'au moins un système a déjà été livré par le Royaume-Uni. Le nombre exact de Paladin promis à l'Ukraine ne sont pas connus. Terrahawk Paladin Développé et produit par l'entreprise anglaise MSI-Defence Systems (MSI-DS), cette plateforme intègre différents composants, formant une solution antiaérienne complète : un canon Bushmaster II de 30 mm (Northrop Grumman) sur un tourelleau, capable de tourner à 360°, quatre antennes radars MIMO (3D, AESA) de l'entreprise polonaise Advanced Protection Systems (APS), le système Surveillance Acquisition Targeting Optical Systems (SATOS) de MSI-DS, regroupant notamment des capteurs électro-optiques jour et infrarouge au sein d'un tourelleau. Les quatre antennes radars sont positionnées afin d'offrir une détection à 360°. Elles sont également placées sur un mât rétractable : il est abaissé lors des phases de mouvement. Lorsque le plateau est posé au sol, le mât peut se déployer et permet ainsi d'augmenter l'efficacité de la détection de la suite radar. Par ailleurs, le choix d'une plateforme aux standards ISO et DROPS (Demountable Rack Offload and Pickup System) permet à la plateforme d'être totalement indépendante du camion utilisé pour la déplacer. Si dans ce cas-ci, le camion utilisé est un camion de Rheinmetall, MSI-DS présentait son Paladin au salon Eurosatory 2022 sur un camion Zetros 8x8 de Mercedes-Benz. Un canon moderne Aujourd'hui, l'Ukraine doit faire face à des attaques de drones suicides tactiques à longue portée. Les modèles les plus connus sont les Shahed d'origine iranienne ou leurs équivalents russes Geran. Leur coût de production est estimé autour de 40 000 euros pièces et sont donc produits en masse par la Russie. Alors certes, l'utilisation de missiles sol-air ou air-air est bien plus coûteux mais il faut aussi prendre en compte le coût d'interception indirect : quel est le coût des infrastructures sauvées ? des munitions sauvées ? sans compter la perte stratégique d'une usine qui produit des matériels militaires ? Etc. Cependant, l'utilisation de missiles demande aux chaînes de production de pouvoir suivre la cadence... ce qui n'est pas faisable d'un point de vue industriel. C'est encore moins le cas au niveau financier : ces missiles ont un coût de production qu'il faut prendre en compte pour les finances de l’État. Dès lors, le canon antiaérien représente une solution d'un point de vue industriel mais aussi financier. S'il est bien plus facile à produire que la plupart des systèmes antiaériens de courte ou de moyenne portée, ses munitions le sont tout autant. Et au niveau munitions, les obus de 30 mm peuvent être produits bien plus rapidement et sont bien moins coûteux que des missiles de courte ou moyenne portée. Mais bien évidemment, la portée est limitée à quelques kilomètres, nécessitant le déploiement de plusieurs canons antiaériens pour couvrir la même zone de défense qu'un missile antiaérien. Alors bien évidemment, l'Ukraine alignait déjà des canons antiaériens avant la guerre. Comme expliqué au début de l'article, la vidéo même de l'unité antiaérienne montre justement un bitube de 23 mm. Les Forces armées ukrainiennes déploient également de nombreux véhicules tout-terrain modifiés pour accueillir des mitrailleuses légères ou lourdes. Ces véhicules sont alors déployés rapidement vers les zones de passage des drones suicides tactiques russes détectés par les radars et systèmes d'écoute ukrainiens. Cependant, la portée limitée de ces armes demande un placement des plus précis des unités sous les axes d'approche estimés. Et quand bien même, l'efficacité des mitrailleuses dépend du militaire maniant l'arme : il doit voir le drone mais aussi estimer à l’œil nu la distance entre son arme et le drone pour aligner son tir. Les Ukrainiens déploient aussi, en plus petit nombre, des canons antiaériens guidés par radar. Ils peuvent détecter à courte distance - en générale, à moins de 20 kilomètres - les cibles aériennes et ensuite, diriger le canon vers la cible avec grande précision. La presque totalité de ces canons sont également équipés de caméras jour/nuit, capables d'identifier la cible visée. Le Paladin se distingue aussi de ces canons guidés par une solution complète : le plateau comprend un tout : le radar, la caméra et le canon. Ainsi, s'il peut être connecté avec d'autres Paladin ou encore intégré dans une bulle antiaérienne multicouche, un seul Paladin peut aussi être déployé seul pour fournir une protection antiaérienne légère. Il faut toutefois préciser que ce canon est semi-mobile : il peut être facilement transporté d'une zone à une autre. Toutefois, lorsqu'il est utilisé, celui-ci est immobile, comme par exemple les canons antiaériens Skynex (également sur plateau) de Rheinmetall fournis par l'Allemagne. De fait, ces canons semi-mobiles sont utilisés pour protéger des infrastructures, pour verrouiller un couloir aérien (en faible altitude), pour protéger des regroupements de troupes, des postes de commandement,... En revanche, pour protéger des véhicules, des blindés, chars de combat,... et autres mouvements militaires, la solution se trouvent dans des canons mobiles et guidés par radar. Pour rester sur Rheinmetall, les Pays-Bas ou encore le Danemark ont d'ailleurs choisi le Skyranger 30. L'Ukraine sera également équipée en Skyranger 30 sur châssis de char Leopard. Tirs d'un Skyranger 35 sur un châssis de Leopard 1 sur le champ de tir d'Ochsenboden (Suisse)(18-19 septembre 2024). Tirs d'un Skyranger 35 sur un châssis de Leopard 1 sur le champ de tir d'Ochsenboden (Suisse)(18-19 septembre 2024). © Rheinmetall FrankenSAM En dehors des quelques secondes sur le Terrahawk Paladin, la vidéo montre principalement des systèmes antiaériens mobiles moyenne portée Buk-M1 (SA-11 Gadfly) au combat. Cependant, une partie de la vidéo permet d'apercevoir un Buk modifié. Pour rappel, le Buk a été développé et produit sous l'époque soviétique. Il est donc pensé pour utiliser des missiles répondant à des standards soviétiques ou par après, russes. Cependant, face aux manques de missiles en question, les ingénieurs ukrainiens, en coopération avec les ingénieurs de pays soutenant l'Ukraine ont modifié plusieurs Buk. Ceux-ci utilisent désormais des missiles répondant aux standards OTAN : les RIM-7 Sea Sparrow. Jusqu'il y a peu, ce type de modification paraissait impensable mais a déjà fait ses preuves en Ukraine. D'ailleurs, cette utilisation de systèmes antiaériens soviétiques équipés en missiles répondant aux standards OTAN a vu apparaitre la dénomination FrankenSAM, en référence à Frankenstein. Pour rappel, le RIM-7 Sea Sparrow est la version surface-air du missile air-air AIM-7 Sparrow. Développé aux États-Unis, ce missile a surtout été utilisé depuis des navires de surface, bien que ce missile a déjà été utilisé depuis quelques batteries sol-air. Déployé pour la première fois en 1976 au sein de l'US Navy, il ne doit pas absolument pas être confondu par le bien plus récent RIM-162 Evolved Sea Sparrow (ESSM), dont la version RIM-162D est entrée en service dans l'US Navy en 2004. Concrètement, s'ils utilisent tous les deux un guidage radar, le Sea Sparrow est un missile courte portée (moins de 20 kilomètres) alors que sa version améliorée ESSM est de moyenne portée, avec plus de 50 kilomètres annoncés. Tir d'un missile Sea Sparrow par un système antiaérien Buk ukrainien modifié en FrankenSAM (20 novembre 2025). Tir d'un missile Sea Sparrow par un système antiaérien Buk ukrainien modifié en FrankenSAM (20 novembre 2025). © Air&Cosmos, Ukraine Armed Forces Multicouche L'apparition de ces différents systèmes antiaériens permet ainsi à l'unité en question de pouvoir créer une bulle antiaérienne multicouche, avec des Buk-M1 en moyenne portée, Buk-M1/FrankenSAM courte portée et canons antiaériens très courte portée. L'intérêt est de pouvoir cumuler les effecteurs sur une zone pour pouvoir contrer une multitude de menaces tout en protégeant les effecteurs contre des menaces qu'ils ne peuvent traiter, avec par exemple un Paladin protégeant un Buk-M1 contre des mini-drones suicides. Cependant, avec un front de plus de 1 200 kilomètres, une profondeur de plus de 40 kilomètres à protéger contre les drones d'observation et la menace des drones suicides tactiques longue portée et missile de croisière russes sur le reste du territoire, il est impossible de verrouiller l'espace aérien ukrainien. Alors bien évidemment, l'aviation de combat ukrainienne participe, comme aperçu récemment avec un avion de combat Mirage 2000-5F livré par la France. Mais dans tous les cas, même avec deux fois plus de moyens, le territoire ukrainien ne serait pas encore totalement protégé. Cependant, il faut aussi rappeler que la protection totale d'un territoire contre des menaces aériennes reste un mythe, un objectif inatteignable : aucun système antiaérien, et donc aucune bulle multicouche antiaérienne, n'est efficace à 100 %.
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November 24, 1:26 AM
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The DragonFire system successfully shot down drones travelling at up to 650km/h at a range in Scotland, just as a contract worth £316m for its deployment on a Type 45 destroyer by 2027 was issued.
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November 23, 4:04 PM
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Counter-drone spending in particular is exploding, driven by Ukraine, Gaza and daily drone incursions across NATO airspace, with the EU pledging billions to build a new ‘drone wall’ along its eastern flank.
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November 23, 3:35 PM
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Future US counter-uncrewed aerial system solutions are likely to require a flexible, multi-layered approach to tackle a broad spectrum of new threats as they emerge.
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November 21, 1:00 AM
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Canberra-based Electro Optic Systems (EOS) has entered into an agreement to acquire the Interceptor business of UK-based defence manufacturer MARSS Group.
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November 21, 12:50 AM
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Britain’s DragonFire laser system has shot down high-speed drones during new trials at the Ministry of Defence Hebrides range, as a £316 million contract is awarded to MBDA to supply the Royal Navy from 2027.
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November 21, 12:46 AM
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Face aux incursions de drones, la Belgique investit 50 M€ dans les intercepteurs BLAZE de l'entreprise lettone Origin Robotics.
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November 21, 12:37 AM
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A British-made Terrahawk Paladin short-range air-defense system has appeared in service with Ukraine’s 156th Air Defense Missile Regiment, marking the first confirmed sighting of the platform on the battlefield. The system, mounted on a MAN HX chassis, was originally promised
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November 17, 12:44 AM
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One of Türkiye’s leading defence industry companies, Makine ve Kimya Endüstrisi (MKE) has successfully carried out the first live-fire test
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November 16, 12:20 PM
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La semaine dernière, le ministre belge de la Défense, Theo Francken, a remercié la France pour avoir envoyé un détachement de lutte antidrone [LAD] en Belgique, où plusieurs sites sensibles – comme les bases aériennes de Kleine-Brogel et de Florennes – venaient d’être survolées par des drones d’origine inconnue. Les capacités mises à la disposition de la Belgique par le ministère des armées sont, en grande partie, confidentielles. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 12 novembre, le général Marc Le Bouil, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes [CDAOA], a seulement pu dire que ce détachement était composé de militaires de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air & de l’Espace, dotés de fusils brouilleurs. Ces survols de drones n’affectent pas seulement la Belgique. Les États-Unis ont été confrontés à ce phénomène, de même que l’Allemagne, le Danemark et le Royaume-Uni, où près de 200 appareils inconnus ont été observés dans les environs des sites militaires depuis le début de cette année. « Depuis le 1er janvier 2025, on a dénombré 187 observations de drones à proximité d’établissements militaires au Royaume-Uni. Nous ne ferons aucun commentaire sur la sensibilité des établissements ou sur nos dispositifs de sécurité spécifiques en matière d’identification et de capture de drones. Toutefois, nous pouvons vous assurer que nous prenons très au sérieux la sûreté et la sécurité de notre personnel, de nos biens et de nos opérations », a en effet indiqué le ministère britannique de la Défense [MoD], dans une réponse à une question écrite posée par un parlementaire. Pour rappel, les forces britanniques devraient être bientôt autorisées à abattre des drones non identifiés au-dessus des emprises militaires. Une annonce a été faite en ce sens par John Healey, le secrétaire à la Défense. Cela étant, l’évolution technologique rapide des drones complique la donne. « C’est une course permanente entre le glaive et le bouclier : chaque parade technique appelle une contre-mesure quelques semaines plus tard », a en effet souligné le général Le Bouil, lors de son audition à l’Assemblée nationale. En outre, il faut aussi être en mesure de protéger l’ensemble des sites sensibles, qu’ils soit militaires ou civils [centrales nucléaires, par exemple]. Aussi, l’une des pistes actuellement à l’étude au sein du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale [SGDSN] consisterait à « élargir le cadre juridique » pour permettre aux opérateurs concernés, publics comme privés, de se doter de capacités de lutte antidrone, interopérables avec celles mises en œuvre par les armées. Par ailleurs, les drones susceptibles de représenter une menace sont généralement de taille intermédiaire, avec un rayon d’action limité. Et qui dit drone dit forcément télépilote. D’où une autre évolution de la législation évoquée par le général Le Bouil. Ainsi, ayant souligné que la lutte antidrone vise non seulement le “drone en l’air” mais aussi le télépilote au sol, le CDAOA est favorable à ce que les véhicules puissent être inspectés aux abords des sites sensibles. Ce qui n’est pas possible en l’état actuel de la législation, la fouille d’une voiture par un officier de police judiciaire [OPJ] n’étant permise que s’il y a une raison plausible de soupçonner un crime ou un délit. « D’un point de vue juridique aujourd’hui, globalement, il n’y a que les Douanes qui peuvent faire ouvrir un coffre. Ça pourrait être intéressant, autour des emprises et des bases aériennes en particulier, d’avoir la capacité, pour les forces de sécurité intérieure et même les militaires […] d’accéder aux coffres [des véhicules]. Pas pour savoir ce qu’une personne transporte pour aller en vacances mais pour savoir si elle a effectivement un drone de 10 ou 20 kg à bord. Voilà la réglementation sur laquelle, je pense, il faut qu’on réfléchisse ensemble », a-t-il dit. Lors de l’opération « Toile d’Araignée », menée en juin par le renseignement militaire ukrainien contre l’aviation stratégique russe, des drones FPV avaient été mis en œuvre depuis des camions garés à proximité des bases aériennes visées. En outre, les appareils avaient été, a priori, assemblés sur le territoire russe… Aussi, pour le général Le Bouil, il faut aussi « traquer les matériels qui permettent de construire des drones ». Et d’ajouter : « Je crois que, là aussi, à travers la surveillance des matériels qui traversent les frontières, à travers de ce que peuvent faire les Douanes en particulier, il faut s’assurer que la réglementation est respectée ». Quoi qu’il en soit, a insisté le général Le Bouil, « la fouille des véhicules est un point d’évolution de la législation qu’il est important de travailler » car « les menaces changent de forme et elles se rapprochent de nous. De la même manière que nous avons, aujourd’hui, un certain nombre de caméras dans les villes, je crois qu’il faut la capacité à pouvoir faire des choses que l’on ne faisait pas avant. Fouiller des véhicules peut en faire partie », a-t-il conclu.
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November 14, 1:29 AM
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The Israel Ministry of Defense’s Directorate of Defense Research and Development (DDR&D), along with Rafael Advanced Defense Systems and Elbit Systems, has received the 2026 Aviation Week Network Laureate Award.
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Today, 1:29 AM
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Teledyne FLIR is showcasing its CERBERUS XL mobile counter-unmanned aerial system (C-UAS) at GBAD Days, a defense technology event hosted by the Finnish Defence Forces. In a message posted online, Michael Hornoe of Teledyne FLIR stated, “Teledyne FLIR is participating
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Today, 1:25 AM
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November 24, 1:27 AM
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Operation Flyswatter tested the AH-64E Version 6 Apache for its networked, data linked combat capabilities against a variety of asymmetric unmanned aerial threats.
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November 24, 1:15 AM
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Aviation News – The U.S. Army has conducted a major evaluation of the AH-64E Version 6 Apache, examining its enhanced ability to counter emerging unmanned aerial system (UAS) threats in modern com…
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November 23, 3:36 PM
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Avec SKY WARDEN, MBDA signe un premier contrat au Moyen-Orient et propose une réponse européenne complète aux menaces de drones bon marché.
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November 23, 3:28 PM
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Porté au standard RMV [rénovation à mi-vie], le Mirage 2000D est désormais en mesure d’emporter une nacelle canon CC422. Seulement, par manque de budget, celle-ci ne peut lui servir qu’à faire de l’appui aérien rapproché car aucune symbologie pour le tir air-air ne lui a été intégrée. Et cela alors que cette capacité pourrait être intéressante en matière de lutte antidrone. C’est d’ailleurs ce qu’a reconnu le général Jérôme Bellanger, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], lors de ses récentes auditions à l’Assemblée nationale et au Sénat. « Concernant la lutte antidrone [LAD] depuis les airs, il n’est pas soutenable d’utiliser des [missiles air-air] MICA à plus de 1 million d’euros pour abattre un drone à quelques milliers de dollars », a-t-il en effet déclaré devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, le 15 octobre dernier [le compte rendu vient d’être publié, ndlr]. « Nous devons développer nos capacités de tir à bas coût ou adapter nos conduites de tirs canons », a-t-il ajouté. Ce propos n’est pas surprenant : le CEMAEE l’avait déjà tenu dans les pages du magazine spécialisé Air Fan. « Nous étudions des options qui sont issues de nos réflexions sur les conflits actuels, comme la possibilité d’adapter des armements à bas coûts pour traiter la menace de type drones Shahed. Ces systèmes d’armes prolifèrent sur tous les théâtres et, dans un contexte d’engagement majeur, il est inenvisageable de consommer nos armements les plus sophistiqués et les plus coûteux pour les détruire », avait-il en effet expliqué, en se gardant toutefois de préciser les solutions susceptibles d’être retenues. Devant les sénateurs, le général Bellanger en a dit davantage. « Il existe des solutions sur étagère, des roquettes laser qu’on pourrait très bien installer sous des Mirage 2000 ou sous des Rafale », a-t-il avancé. Reste à savoir le type de roquettes à guidage laser que l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] pourrait choisir, sachant que plusieurs sont sur le marché, comme l’ACULEUS-LG [68 mm] de Thales, la FZ275 de Thales Belgium [70 mm] ou encore l’APKWS II [Advanced Precision Kill Weapon System II] de BAE Systems, qui, utilisée par l’US Air Force, a déjà fait ses preuves contre les drones houthistes, en mer Rouge. Quoi qu’il en soit, le général Bellanger n’exclut pas une solution étrangère. « Il suffit de franchir le pas et d’accepter d’installer autre chose que des missiles ‘made in France’ sous nos avions », a-t-il conclu.
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November 21, 12:52 AM
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The interceptor features safety controls so operators can cancel an attack and order it to come back, or it can self-neutralize if things go wrong.
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November 21, 12:47 AM
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The Japanese Ministry of Defense has signed a contract with Italian arms manufacturer Benelli Armi S.p.A. for the delivery of M4 A.I. Drone Guardian semi-automatic shotguns, according to a report from Militarnyi. The deal, concluded on September 12, 2025, is
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November 21, 12:38 AM
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U.S. soldiers are conducting joint training with Polish and Romanian forces on a counter-drone system deployed urgently to NATO’s eastern flank following a recent series of unmanned aircraft incursions across Europe. According to U.S. and NATO officials, the program reflects
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November 18, 12:40 AM
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November 16, 1:33 PM
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The new shopping portal is being created as the U.S. faces increasing numbers of highly concerning drone incursions over military bases.
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November 14, 1:47 AM
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La proposition d’Indra est d’agréger digitalisation ouverte, cyberrésilience, optronique longue portée et « escudos antidrones » pour durcir la mobilité
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