320.000 visiteurs sont attendus à cette grande fête biennale de l'aéronautique, du 19 au 25 juin, annulée en 2021 à cause de la pandémie.
Le Figaro avec AFP
Les organisateurs du salon du Bourget s'attendent à une «forte participation», aussi bien d'exposants que de visiteurs, pour le retour de cette grande fête biennale de l'aéronautique, annulée en 2021 en raison de la pandémie. 320.000 visiteurs sont attendus du 19 au 25 juin aux côtés de 2500 exposants et de 158 avions, parmi lesquels plusieurs effectueront des démonstrations. Ce sera «indiscutablement le salon de la reprise» après le Covid-19, a déclaré mercredi Guillaume Faury, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), organisateur de l'événement. «Il reste le rendez-vous incontournable de tous les passionnés et curieux de tout ce qui est aéronautique et spatial, de l'avion aux fusées», a ajouté Guillaume Faury, par ailleurs président exécutif d'Airbus, lors d'une conférence de presse.
Avions commerciaux (Airbus, Boeing, ATR, Embraer), d'affaires (Dassault, Gulfstream) de combat (Rafale, F-35, Eurofighter) et divers hélicoptères seront exposés sur le tarmac autour de l'ancien aérogare du Bourget au nord de Paris. Les quatre premiers jours seront réservés aux professionnels.
125.000 m2 de surface totale
Sur 125.000 m2 de surface totale, soit près de 18 terrains de football, les visiteurs pourront aussi admirer des Spitfire et Mustang de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que le bombardier stratégique supersonique B-1 Lancer, apporté par le département américain de la Défense. Cette édition sera en effet marquée par une «forte participation» des États-Unis, avec 425 exposants, le deuxième contingent en volume après les 1130 Français, des géants du secteur aux PME en passant par de nombreuses start-ups. Le Bourget veut aussi ouvrir une fenêtre sur l'avenir du secteur au moment où foisonnent les projets de taxis volants et autres engins promettant de révolutionner la mobilité aérienne, en particulier en la décarbonant.
Si le trafic aérien mondial a quasiment retrouvé son niveau d'avant-crise, le secteur reste handicapé par des problèmes de chaînes d'approvisionnement, mais aussi de main-d'œuvre, et le Gifas compte sur cette vitrine pour faire savoir que ses quelque 440 entreprises ont besoin de recruter 25.000 personnes cette année, en ciblant les jeunes et les demandeurs d'emploi, qui bénéficieront de l'entrée gratuite. Déterminé à lutter contre les préjugés sur l'aviation, fait d'une «toute petite minorité», le commissaire du salon, Patrick Daher, a promis une «fête prodigieuse», qui sera néanmoins entourée de mesures de sécurité drastiques.
Ses responsables ont évoqué une «réponse adaptée» face au risque de perturbations par des militants du climat, qui s'en sont pris dernièrement au salon de l'aviation d'affaires de Genève.
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Alain Sève