 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
February 8, 2016 9:49 AM
|
par Martine Robert
C'est la plus grande collection privée consacrée au second Empire. Le vice-président de Forbes Media LLC vend 2.000 pièces à Fontainebleau.
Encore une de ces ventes médiatiques comme le marché de l'art les aime. Le nom de Forbes est célèbre dans le monde entier grâce au magazine économique lu par plus de 5 millions de personnes, à la tour située sur la 5e Avenue de New York et à cette famille de collectionneurs depuis des générations. La maison Osenat, spécialiste de Napoléon, peut donc s'enorgueillir d'avoir décroché la vente de la collection second Empire du milliardaire américain Christopher Forbes : c'est la plus importante du genre, en mains privées, et c'est en France, dans sa salle de vente de Fontainebleau qu'elle sera mise aux enchères.
Le leader mondial des ventes aux enchères Christie's était sur les rangs, mais la petite maison l'a emporté en offrant du sur-mesure au vendeur, le vice-président de Forbes Media LLC et déjà client chez Osenat. « Certains collectionneurs préfèrent une structure plus modeste mais très spécialisée et qui va accepter de prendre en charge plus de 2.000 pièces, dont les estimations vont de 200 à 100.000 euros », souligne Jean-Christophe Chataignier, directeur du département Empire chez Osenat.
La maison de vente a tout mis en oeuvre pour le séduire. Ses experts se sont rendus dans la propriété du New Jersey de l'homme d'affaires, où étaient réunis les 1.300 lettres et manuscrits, les 500 tableaux… Ils présenteront ces pièces le 23 février prochain au sein du Palais Garnier, joyau Napoléon III, à plusieurs centaines d'acheteurs potentiels, avant d'organiser non pas une, mais trois ventes à Fontainebleau, début mars. Un luxueux catalogue très documenté a été tiré à 5.000 exemplaires. « Christopher Forbes connaît la provenance et l'histoire de chaque lot, ce qui nous a fait réévaluer toutes les estimations à la hausse. Certaines pièces, notamment de Degas ou Carpeaux, seront probablement préemptées par des musées », poursuit Jean-Christophe Chataignier. Engouement des collectionneurs internationaux
On connaît l'engouement des collectionneurs internationaux pour Napoléon Ier : Osenat a adjugé le sabre de l'Empereur pour 5 millions d'euros par exemple ; en novembre 2014, lorsque Albert de Monaco a mis en vente la collection de souvenirs napoléoniens de la principauté, le chapeau de Napoléon a atteint 1,88 million. En revanche, le marché des objets second Empire est encore naissant. « Mais les Américains s'intéressent beaucoup à Napoléon III, qui a été le premier président de la République élu au suffrage universel, et on pourrait avoir de belles surprises », observe le spécialiste de la maison Osenat.
Mécène très actif du Louvre (il a fondé Les Amis américains du Louvre) et du château de Compiègne, amoureux de la France, Christopher Forbes a la collectionnite aiguë et dispose notamment dans sa propriété de Balleroy, en Normandie, d'une série de montgolfières. La famille Forbes a par ailleurs mis aux enchères, ces dernières années à New York, une collection d'oeufs de Fabergé acquise en totalité par un milliardaire russe et, à Londres, une collection de jouets de la reine Victoria. Christopher Forbes est aussi amateur de bons vins et a notamment acheté un Château Lafitte de 1787 pour… 140.000 euros.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
February 8, 2016 5:39 AM
|
par Valérie de Maulmin
Records stratosphériques et succès des grands noms témoignent d'un marché de l'art arrivé à maturation, qui pourrait annoncer son apogée, voire la fin de sa croissance.
Le marché de l’art mondial a connu cette année encore une croissance exponentielle et il est « appelé à franchir le milliard de dollars très prochainement » prévient Artprice. Mais plus que jamais, il s’agit d’un marché à deux vitesses, car dans sa frange haute, on a encore passé un cap dans la folie des grandeurs. L’art devient alors un placement alternatif, plus sûr que la bourse ou l’immobilier en ces temps incertains. Début 2015, la vente privée record de $ 300 millions (environ 265 M€) à un acheteur qatari du somptueux tableau de Gauguin de 1892, Nafea Faa Ipoipo (Quand te maries-tu ?), a confirmé cet état de fait. Un prix d’exception pour un pur chef-d’œuvre de provenance remarquable, tout comme le Modigliani, Nu couché de 1917-1918, vendu $ 170,4 millions (158 M€) le 9 novembre chez Christie’s à New York, record pour l’artiste et deuxième prix le plus élevé pour une œuvre d’art aux enchères. Provenant d’une famille italienne, cette œuvre majeure a été acquise par le milliardaire chinois Liu Yiqian, chauffeur de taxi de Shanghai devenu un implacable homme d’affaires – signe de l’intérêt actuel des clients chinois pour les « trophées » de l’art occidental du XXe siècle.
À New York, le 11 mai 2015, les ventes ont battu tous les records, atteignant un niveau stratosphérique chez Christie’s en une seule vacation : $ 705 millions (630 M€). Déjà en novembre 2014, la maison s’était fait remarquer par une vente de $ 852 millions pour 80 lots, de Warhol à Peter Doig, dont 11 records du monde. Christie’s a donc réitéré, avec un ensemble plus concentré de 36 lots et 10 records. La recette du succès de ce nouveau concept, mitonnée par l’astucieux spécialiste Loïc Gouzer, est de proposer un cocktail de pièces très diverses, de l’impressionnisme à l’art contemporain, présentées comme des chefs-d’œuvre « désirables » ou « iconiques » pour attiser la convoitise des acheteurs. Le concept est aussi celui d’un « musée à vendre », avec des pièces muséales ou, pour 70% d’entre elles, ayant été présentées dans des expositions majeures de musées. Ainsi le nouveau record pour l’œuvre la plus chère aux enchères a été décroché par un Picasso, Les Femmes d’Alger Version « O » de 1955, à $ 179 millions (160 M€), qui détrône largement le précédent record de $ 142,4 millions détenu par Francis Bacon (Christie’s, 2013). Un autre record a été établi à $ 141 millions (127 M€) par L’Homme au doigt de Giacometti, devenu la sculpture la plus chère en vente publique. Du côté de l’art contemporain, les résultats se soldent par des chiffres parfois délirants : $ 833 000 pour un tirage Ektacolor de Richard Prince de 1993, ou $ 725 000 pour Gavin on the phone, huile d’Elizabeth Peyton, née en 1965. Lire la suite dans le Magazine Connaissance des Arts février 2016
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
February 5, 2016 8:49 AM
|
La découverte d’un tableau inconnu du peintre, à Kansas City, coïncide avec le lancement d’une exposition à Bois-le-Duc.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 26, 2016 11:19 AM
|
par Marie Maertens
Avec ses vingt-sept mille six cents visiteurs en 2015, Art Up ! peut se targuer d’être la foire d’art moderne et contemporain qui accueille le plus de public en région, devançant même St’art, de Strasbourg.
Son nombre de galeries est aussi important : cent soixante exposants. Il permet au salon lillois d’afficher un taux de renouvellement d’artistes de 42%, tout en valorisant la scène locale ou hexagonale, avec 75% de galeries françaises. Pour autant, Art Up ne nie pas être une foire très grand public, ce qui sous-entend une grande diversité de propositions parmi lesquelles les visiteurs doivent faire eux-mêmes la sélection. Souvent accessible, l’estampe est également mise en avant et l’on peut souligner la présentation de « L’œuvre imprimée de François Morellet », organisée par la galerie berlinoise Jordan/Seydoux.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 21, 2016 12:42 PM
|
par Judith Benhamou La géopolitique de l’art suit de près la géopolitique en général. Pendant plusieurs années des pays comme le Qatar et les Emirats Arabes Unis ont été le point de mire du marché de l’art. Ils étaient vus comme de nouveaux lieux importants de la consommation d’art. Mais la baisse du prix du pétrole et donc conjointement du gaz a ralenti les efforts au Qatar en matière de programmation muséale et d’achats d’art public. Dans les Emirats si Abu Dhabi continue à planifier l’ouverture du Louvre ( en 2016 ?,) le Guggenheim s’est vu retarder son inauguration jusque dans cinq ans. Quant à Dubaï la cité touristique cosmopolite aux projets fous marque une fois par an avec sa foire Artdubai en mars qui attire un auditoire régional important jusqu’en Inde. Désormais, Dubaï parie cependant en matière d’art sur une existence moins ponctuelle. Quoi qu’en disent les détracteurs en tous genres, dans une région secouée par la violence et les drames humains, s’il existe encore quelques utopistes pour parier et investir dans l’art, il faut absolument les saluer. C’est ce qui se passe dans un lieu qui est en train de prendre forme à Dubaï, une communauté de galeries dans la zone industrielle de la ville : Alserkal. Je suis allée cette semaine au vernissage qui anime le lieu. Evidemment ça n’est pas l’affluence qu’on connaît pendant Artdubai. Mais il se passe quelque chose de bien à Alserkal. D’abord parce que les deux meilleures galeries de la ville s’y sont installées. Third Line montre le travail de Monir Shahroudy Farmanfarmaian, l’iranienne de 92 ans , qui a été finalement l’objet d’une exposition au Guggenheim de New York au printemps dernier. Ce mariage, dans son travail, entre art minimal et techniques artisanales perses comme le miroir découpé est vraiment réussi. L’exposition vaut le détour. IVDE gallery pour Isabelle van den Eynde, expose elle une réflexion ambitieuse sur l’idée du « White cube » dans l’art contemporain dont la commissaire est la libanaise Amanda Abi Khalil. Des choses biens à Alserkal ce sont aussi des galeries significatives du marché international qui s’installent ici et vont apporter une dynamique forte. Lire la suite : http://blogs.lesechos.fr/judith-benhamou-huet/dubai-espoirs-et-desespoir-d-un-marche-de-l-art-au-moyen-orient-a15666.html
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 21, 2016 12:36 PM
|
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 21, 2016 12:21 PM
|
par Guy Boyer C’est aujourd’hui, le 20 janvier 2016, que Jean-Paul Cluzel, grand commis de l’Etat depuis plus de quarante ans, part à la retraite et est remplacé par Sylvie Hubac. De la même trempe qu’un Henri Loyrette (l’ancien président du Louvre), qu’un Guy Cogeval (l’actuel président d’Orsay) ou qu’un Stéphane Martin (l’actuel président du musée du Quai Branly), le président de la RMN-Grand Palais Jean-Paul Cluzel part aujourd’hui à la retraite. Enarque admiré pour ses qualités de gestionnaire, de diplomate aguerri et d’ami fidèle, Jean-Paul Cluzel aura marqué cet immense établissement qu’est devenue la Réunion des Monuments nationaux-Grand Palais. Il aura poursuivi la politique d’expositions de qualité initiée, il y a bien longtemps déjà, par Irène Bizot. Il aura su maintenir les lourds investissements nécessaires pour des événements artistiques de type Monumenta (le prochain monté avec Huang Yong Ping aura lieu du 8 mai au 18 juin) en développant le mécénat. Il aura su trouver des solutions pour la réfection du Grand Palais, prévue de 2019 à 2023. Merci encore, Jean-Paul Cluzel, pour cet engagement total au service de la Culture, de l’Opéra de Paris à Radio France. C’est finalement Sylvie Hubac, 59 ans, énarque, membre du Conseil d’Etat et ancienne directrice de cabinet du président François Hollande jusqu’en décembre dernier, qui a été nommée aujourd’hui en Conseil des ministres. Directrice adjointe du cabinet de Jack Lang lorsque celui-ci était au ministère de la Culture (on assiste d’ailleurs à un tardif retour au pouvoir de tout le staff de Lang), administratrice de la Bibliothèque Nationale de France, elle connaît donc bien ce secteur culturel et devrait donc pouvoir mener à bien tous les chantiers vitaux pour la survie de la RMN-Grand Palais.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 21, 2016 11:16 AM
|
Alain Marcelpoil s'installe rue de Seine - le Journal des Arts
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 12, 2016 6:39 AM
|
Le nombre de visiteurs des musées et monuments franciliens a baissé de 5 %. Les parcours sont de plus en plus high-tech. On pouvait s'y attendre : la fréquentation des musées et monuments franciliens a baissé d'environ 5 % en 2015, une année marquée par les attentats à Paris en janvier et en novembre. Orsay en a le moins souffert, avec un nombre de visiteurs en recul de 1,7 %, à 3.440.000 visiteurs. La fréquentation de l'Orangerie affiche une baisse de 3,75 %, celles des galeries du Grand Palais, du Louvre et du musée de l'Armée de respectivement 6 %, 6,45 %, et 7,5 %. Seul, parmi les 14 musées de la Ville de Paris qui accusent globalement un recul de 7 % du nombre de leurs visiteurs, le musée d'Art moderne a connu l'an dernier une fréquentation en hausse de 13,64 % (669.000 visiteurs), notamment grâce au succès de l'exposition « Warhol Unlimited » (déjà plus de 178.000 personnes). Le Centre des monuments nationaux (CMN) a, au total, mieux résisté, avec une fréquentation en diminution de 3 %, avec un recul plus marqué à l'Arc de Triomphe et à la Sainte Chapelle. Les châteaux de Versailles et de Fontainebleau ont, eux, enregistré des baisses de respectivement 4 et 9 %. Outre la désertion des touristes français et étrangers suite aux attentats, l'impact du plan Vigipirate a pénalisé les musées recevant de nombreux groupes scolaires. C'est le cas au Louvre, où les scolaires ont diminué de 26 %, comme au musée du Quai Branly qui a vu son public global se réduire de 13 %. Enfin, le Centre Pompidou a enregistré une fréquentation en recul de 11,3 %, après une baisse de plus de 7 % déjà en 2014. Il est probablement touché aussi par la concurrence de deux lieux très dynamiques : le Palais de Tokyo et la Fondation Vuitton. Visite connectée Or, comme le souligne l'organisateur du Sitem, le Salon international des musées, des lieux de culture et de tourisme qui ouvre ses portes ce mardi aux Docks à Paris, la fréquentation est l'obsession de ces institutions. « Les musées réagissent maintenant comme de véritables entreprises culturelles. Ils ont un chiffre d'affaires à réaliser, essentiellement avec la billetterie, et ils vont tout faire pour maximiser leurs visiteurs », constate Jean-François Grunfeld, commissaire général et fondateur de ce Salon. « Pour cela, ils mettent en place des outils, essentiellement numériques ou sur mobile, pour mieux les connaître, les séduire, et les guider avant, pendant et après la visite », ajoute-t-il. En témoignent 13 des 20 ateliers proposés aux 3.000 professionnels attendus au Sitem, qui traitent des « publics ». « Les services sont de plus en plus sophistiqués et les musées ont recruté des spécialistes pour les concevoir », poursuit Jean-François Grunfel. Sur les 150 exposants du salon cette année, 25 sont d'ailleurs des start-up positionnées sur ces créneaux. Objets connectés (lunettes, montres), géolocalisation, réalité augmentée, jeux vidéo… la visite doit devenir « une expérience ». Les musées et les monuments ont aussi compris qu'ils devenaient des destinations culturelles et ont emprunté aux professionnels du tourisme leur panoplie marketing. Le CMN comme le château de Versailles et les grands musées parisiens mènent ainsi des politiques d'animation soutenues.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 12, 2016 4:44 AM
|
Le 6 janvier 2016, le collectionneur Jean-Pierre Marcie-Rivière est décédé. Le Centre Pompidou et le musée d’Orsay lui rendront prochainement hommage. Grand et séduisant, Jean-Pierre Marcie-Rivière a marqué le monde artistique par son élégance et sa générosité. Président bénévole de l’Association pour le développement du Centre Georges Pompidou (bras armé de Beaubourg dans sa recherche de fonds auprès des entreprises) pendant la présidence de Jean-Jacques Aillagon, Jean-Pierre Marcie-Rivière avait réussi le pari de trouver avec l’aide de Jean-Pierre Biron d’innombrables mécènes lors de la réouverture du Centre en 2000. Il était resté à cette présidence jusqu’en 2005 tout en étant vice-président de la Société des amis du musée national d’art moderne de 1997 à 2013 auprès d’Hélène David-Weill, puis de François Trèves et Jacques Boissonnas. Avec sa femme Zeineb, disparue en 2010, ils avaient constitué une incroyable collection associant antiques et Nabis dans leur hôtel particulier de la rue de Varenne. Lui même s’intéressait particulièrement à l’art contemporain. Il était l’un des grands mécènes du musée d’Orsay.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 12, 2016 4:33 AM
|
Au regard de la programmation du premier semestre, le constat est sans appel : malgré de belles propositions en matière d’art ancien, d’architecture ou d’art contemporain, l’art moderne et la photographie régneront en maître, en France comme à l’étranger. Le public est un mystère et le succès d’une exposition imprévisible. Les résultats de fréquentation de certains blockbusters promis au triomphe, comme « Velázquez » en 2015 à Paris, peuvent s’avérer décevants. En ces temps de restrictions budgétaires où les musées, pour beaucoup, ont dû réduire le nombre de leurs expositions temporaires, l’objectif est bien sûr de séduire, mais aussi de surprendre. Le premier semestre 2016 compte peu de rétrospectives d’art ancien, à l’exception d’Hubert Robert au Louvre, de Charles Le Brun à Lens ou de Turner à l’hôtel de Caumont, à Aix-en-Provence. Côté valeurs sûres, les institutions misent plutôt sur les maîtres de l’art moderne : Degas au MoMA, Caillebotte à Giverny, Joan Mitchell à Cologne, Modigliani à Villeneuve-d’Ascq, Signac à Lausanne, Marquet au musée d’Art moderne de la Ville de Paris ou encore le trio de choc Monet, Renoir et Pissarro annoncé au musée Jacquemart-André. L’architecture, les arts décoratifs (Charles et Ray Eames à Londres, Theo Van Doesburg à Bruxelles…) et l’art contemporain (d’Alex Katz à Bilbao à Jean-Michel Alberola au Palais de Tokyo en passant par Adel Abdessemed au musée de Vence) promettent de beaux rendez-vous. Au-delà des monographies, les projets transversaux (que donneront les « Carambolages » insolites de Jean-Hubert Martin au Grand Palais ?) et les accrochages thématiques sont nombreux, pour célébrer le sublime au Centre Pompidou-Metz, le portrait féminin à Évian, l’art et l’enfant au musée Marmottan-Monet, l’autoportrait (de Rembrandt au selfie !) à Lyon ou le jardin moderne de Monet à Matisse, à Londres. Enfin, il semble n’y avoir jamais eu autant d’expositions dédiées à la photographie contemporaine. Les amateurs se réjouiront de retrouver Bettina Rheims, Andreas Gursky, Seydou Keïta, Andres Serrano, Nobuyoshi Araki, François Kollar ou Karl Lagerfeld.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
December 14, 2015 11:38 AM
|
VIDÉOS - Le scientifique Pascal Cotte a découvert grâce une technique photographique, qui décompose le spectre lumineux, un visage caché sous celui de Monna Lisa.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
December 8, 2015 5:13 AM
|
LA CHRONIQUE D'ADRIEN GOETZ - Avant le Palazzo Bianco de Gênes, la galerie de Maurizio Canesso, à Paris, rend hommage au grand maître du XVIIIe siècle noir. Une exposition digne des plus grands musées.
|
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
February 8, 2016 9:09 AM
|
par Béatrice de Rochebouët
Après cinq ans d'existence, cette foire d'art moderne et contemporain qui a grandi en taille et en qualité reste à taille humaine, dans une ambiance détendue et conviviale. Publicité
Dans le hall de Palexepo, somme toute impersonnel, ce n'est pas la frénésie comme à Bâle, ni même comme à la Frieze à Londres ou à la Fiac à Paris. A Genève, on prend le temps de regarder, de s'informer, de comparer. Et surtout de disuter avec les exposants qui pour une fois ne sont pas pris dans le feu de l'action les empêchant de nouer des contacts avec de nouveaux clients. Quand c'est pas même de dire bonjour...
«Tous les grands collectionneurs suisses sont au rendez-vous de de cette cinquième édition qui a pris de la maturité et des galons avec un niveau qui s'est nettement amélioré depuis ses débuts», constate le galeriste parisien Daniel Templon venu avec ses artistes préférés, de Philippe Cogné à Kehinde Wiley, en passant par Jitish Kallat ou Chiharu Shiota.
Dans les allées, on parlait plutôt français mais ce salon qui compte aussi avoir son édition à Monaco, au Palais Grimaldi, à la fin du mois d'avril, n'a pas la prétention de rivaliser avec les foires anglo-saxonnes. Sous la direction de Thomas Hug qui a monté Art Genève, le salon monégasque ouvrira avec une voilure réduite, soit 30 à 40 exposants auxquels s'adosseront des lieux d'art invités comme le Musée de Monaco, la Villa Arson de Nice ou la Fondation Lambert d'Avignon.
Même si à Genève c'est un peu plus lent comme toute la vie ici au bord du lac Léman, les affaires se font. On peut en juger par de nombreux points rouges sur le stand de Catherine Duret accroché comme un cabinet d'amateurs avec des oeuvres à prix attractifs entre 10.000 et 30.000 euros ou sur celui de la galerie Blain/Southern de Londres et Berlin qui a cédé, dès les premières heures du vernissage, ses grandes pièces en plumage bleu de l'artiste malien Adoulaye Konate pour plus de 45.000 euros. Les transactions se concrétisent au fil des jours. Avec ses signaux, Takis, l'artiste grec célébré dernièrement au Palais de Tokyo, a séduit une conseillère en art parisienne sur le stand deZippas, a des prix démarrant pour les plus petits à 45.000 euros. Tim Eitel sur le staned de la galerie Jousse de Paris
On compte 80 galeries défendant essentiellement l'art moderne (très bel accrochage d'art italien chez Tornabuoni et de Jonckeere) et contemporain, avec une petite section malheureusement trop faible consacré au design où seul dénote le stand toujours aussi chic et épuré de la nordique Maria Wettergren.
Une vingtaine de stands propose un Solo Show, ce qui contribue à donner une plus grande unité qu'avant à ce salon: Eberhard Havekost à la galerie berlinoise Gebr. Lehmann, le Sénégalais Omar Ba chez Bärtschi & Cie. (de 15.000 à 24.000 euros), Ulla von Brandenburg à la galerie genevoise Mezzanin ou Marc Couturier chez le parisien Laurent Godin. Mais il manque à cette foire un peu plus d'audace, notamment dans le contemporain où les découvertes se font rares...
Lire l'intégralité de l'article en ligne : http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/01/29/03015-20160129ARTFIG00235-art-geneve-fait-salon-sur-les-bords-du-leman.php
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
February 8, 2016 5:25 AM
|
par Pierre Biet La foire de Maastricht vient d’annoncer qu’elle organisera, en partenariat avec la société Artvest, deux nouvelles foires annuelles qui se tiendront dans l'enceinte de la Park Avenue Armory, à New York.
Rendez-vous incontournable en matière d’antiquités et de design chaque année, la Tefaf de Maastricht aux Pays-Bas a fait savoir dans un communiqué publié mercredi qu’elle se déclinera à New York pour deux foires en 2016 et 2017. « Les exposants qui viennent à notre événement de Maastricht, tout comme nombre d’institutions et de collectionneurs privés, avaient à plusieurs reprises exprimé leur besoin et émis le souhait d’une plateforme TEFAF aux États-Unis », a indiqué Patrick van Maris, le directeur général de la Tefaf. La première foire se déroulera ainsi à la fin de cette année (du 22 au 27 octobre 2016) et mettra l’accent sur des œuvres allant de l’antiquité au XXe siècle. La seconde ouvrira pour sa part ses portes en mai 2017 (du 4 au 9 mai) et privilégiera l’art moderne et contemporain ainsi que le design. Les deux expositions se tiendront à la Park Avenue Armory, un bâtiment new-yorkais historique qui abrite un centre d’art de premier plan. Elles viendront orner son vaste hall industriel de 5?000 m² ainsi que les salles d’époque du rez-de-chaussée et de l’étage. À l’issue d’un processus de candidature et de sélection rigoureux, les deux foires devraient chacune accueillir près de 80 à 90 marchands d’art du monde entier. Pour le directeur général de la Tefaf, il s’agit d’une « vitrine parfaite pour la Tefaf Maastricht. New York, le marché d’art le plus dynamique au monde, est un parti plus qu’avantageux. Le dynamisme de la ville, tout comme son rayonnement économique et culturel, apportent à la foire Tefaf la meilleure situation imaginable en dehors de Maastricht ». Faut-il voir dans cette déclinaison new-yorkaise une redistribution de la carte des grandes foires?? Et ce, d’autant plus que des rumeurs bruissent dans le milieu du marché de l’art quant à un déménagement prochain de la foire de Maastricht à Amsterdam, où la Tefaf organise également un salon annuel d’art contemporain?? L’avenir nous le dira.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 26, 2016 11:24 AM
|
Par Bénédicte Bonnet Saint-Georges La foire de Bruxelles s’agrandit : elle a trouvé quelques mètres carrés supplémentaires pour accueillir 137 marchands contre 126 l’année dernière. Les Belges sont évidemment les plus nombreux, suivis des Français ; dix-sept nationalités en tout sont présentes. La diversité des spécialités est, elle aussi, soigneusement entretenue par le président de la Brafa, Harold t’Kint de Roodenbeke, pour qui l’éclectisme est l’atout de ce rendez-vous. La liste des nouveaux venus en 2016 confirme tout de même quelques points forts : les arts premiers, les arts asiatiques et l’archéologie ont toujours la part belle, l’art contemporain s’impose de plus en plus, ainsi que les arts décoratifs du XXe siècle.
La peinture ancienne, malgré tout, regagne du terrain grâce à certains galeristes qui sont de retour après avoir délaissé la foire : De Jonckheere ose le grand écart en déployant ses tableaux flamands du XVe au XVIIe siècle aux côtés d’oeuvres de Fontana. Eric Coatalem partage quant à lui un stand avec Perrin ; un stand où l’honneur d’un homme est sauvé par sa femme dans un tableau de François-André Vincent, Arria et Paetus, qu’on avait pu voir à Tours (voir l’article). Impliqué dans une conspiration, Paetus est condamné à mort par l’empereur Claude en 42 après Jésus-Christ : sa femme vient le trouver en prison et voyant qu’il tremble à l’idée de se suicider, elle se poignarde en premier, puis lui tend la dague en prononçant cette phrase célèbre : « Paete, non dolet » (Pætus, ce n’est pas douloureux). La virtus, malgré son étymologie, n’est pas le propre de l’homme. La galerie des Gobelins avait commandé à l’artiste un carton de tapisserie sur ce thème. Il réalisa deux toiles qui furent exposées au Salon de 1785 (voir la brève du 15/2/09).
Alexis Bordes revient lui aussi à Bruxelles et s’adapte au public en présentant une œuvre du symboliste Émile Fabry, Éloge de la Musique, dans un univers onirique aux tonalités complémentaires, jaune, orangé, violet et bleu (ill. 1). L’artiste fut influencé par Édouard Schuré (1841-1929), auteur des Grands Initiés, esquisse de l’histoire secrète des religions. Sans doute est-ce Orphée qui joue de la lyre, adossé à un arbre. Une femme semble surgir de sa tête ou de sa lyre, une autre est en extase à ses pieds. On connaît une version plus grande de cette œuvre dans une collection particulière. Fabry peignit aussi un Faune jouant de la flûte : il pourrait bien être un pendant à l’autre tableau qui montrerait alors non pas Orphée, mais Apollon relevant le défi bien inconscient de Pan. Lire la suite sur le site de la Tribune de l'Art
http://www.latribunedelart.com/la-brafa-edition-2016
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 26, 2016 11:19 AM
|
par Axelle Corty
Un bar en forme de rhinocéros, un gorille qui recèle un coffre-fort dans son poitrail… Leurs meubles sont des stars des arts décoratifs du XXe siècle.
Dès les années 1960, Claude et François-Xavier Lalanne élaborent une œuvre qui convoque à la fois la sculpture en métal, avec des accents surréalistes (la fameuse Pomme-bouche, ou le Choupatte, légume monté sur deux pattes de poule), le design et l’art animalier. Chacun travaille dans sa propre veine et avec ses propres techniques. Pourtant leur travail est incontestablement un duo nourri par l’observation amusée de la nature et des us et coutumes des hommes. François-Xavier Lalanne a disparu en 2008. Claude Lalanne poursuit sa carrière. Jean-Gabriel Mitterrand expose ici une version des fameux Moutons, mais aussi une Table aux cerfs inédite et des œuvres récentes de Claude Lalanne, dont le Nouveau Choupatte.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 21, 2016 12:38 PM
|
Par Valérie Duponchelle Faites le plein de peinture et de voyages grâce à l'année de la Corée en France. Du musée Cernuschi à la Galerie Perrotin, les peintres sont à l'honneur. Leur abstraction est un poème. On pleure souvent la disparition de la peinture, jugée parent pauvre de l'art contemporain et de ses choix conceptuels. Heureuse nouvelle! L'Année de la Corée en France vient combler ce manque de matière et d'expérience sensorielle, tant ce médium est présent chez les artistes coréens, d'hier comme d'aujourd'hui.
Il suffit de se rendre au Musée Cernuschi, refuge situé en bordure du parc Monceau, légué à la Ville de Paris par le financier d'origine italienne Henri Cernuschi. Rendre visite à ce charmant musée met déjà dans le tempo lent de l'art qui se contemple en silence.
L'exposition «Séoul-Paris-Séoul» y propose un raccourci d'histoire de l'art du XXe siècle qui s'appuie sur un petit cercle choisi parmi les 300 artistes coréens qui ont, à un moment ou à un autre, séjourné en France. Lire la suite : http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/01/20/03015-20160120ARTFIG00171-la-coree-au-tableau.php
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 21, 2016 12:23 PM
|
par Valérie de Maulmin Réputée pour sa haute qualité et sa convivialité, la Brafa de Bruxelles poursuit avec bonheur son épanouissement, sur les traces de la Tefaf de Maastricht. Avec brio, la Brafa célèbre sa 61e édition et ses 10 ans de « mariage idéal » avec la banque privée Delen. La grande nouveauté 2016 est l’accroissement de six cent soixante mètres carrés de surface, avec 10 % d’exposants en plus, soit un total de près de cent quarante galeries, triées sur le volet, et l’arrivée de douze nouveaux venus, parmi lesquels la Patinoire Royale, Meessen De Clercq, Deletaille, Albert Baronian (tous de Bruxelles), Safani Gallery Inc. (New York) et le trio formé par Frank Landau (Francfort), Thomas Salis Art & Design (Salzbourg) et Dierking Gallery (Zurich) qui présentera un stand commun. On note aussi le retour de six galeries dont Alexis Bordes et De Jonckheere, tous deux de Paris, et K. Grusenmeyer de Bruxelles. Raffinée et conviviale, la Brafa se métamorphosera grâce au talent des Floralies gantoises, invité d’honneur 2016. Il n’y aura « point de décor à l’allure de frigo ou d’hôpital » mais plutôt « une orgie de fleurs et de couleurs dans un espace totalement rénové », un vrai jardin des délices aux parfums capiteux sous les verrières de Tour & Taxis. L’ambition avouée est d’offrir « la plus belle Brafa qu’on ait jamais organisée » grâce aux créations florales de Mark Colle, avec en point d’orgue, un « chef-d’œuvre inoubliable », composé de baies rouges et de fleurs tropicales, comme en apesanteur à l’entrée du salon. L’esprit de la Brafa repose sur son éclectisme, qui permet à toutes les spécialités de se mélanger avec bonheur. Car cette belle foire a la spécificité d’être orchestrée par des antiquaires et marchands qui, pour la plupart, sont avant tout collectionneurs, mus par l’esprit de découverte et le plaisir d’agencer de subtils cabinets de curiosité. Les pièces anciennes y ont leur place, mais aussi le XXe siècle (Whitford Fineart, Galerie des Modernes…) ou le contemporain. « C’est une démarche axée principalement vers la qualité », résume Harold t’Kint de Roodenbeke, président de la Brafa. S’il est personnellement « ouvert à l’art contemporain », il souhaite garder « un équilibre des spécialités », « renforcer notre côté incontournable en Europe et déplacer de plus en plus de clients internationaux ».
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 21, 2016 11:18 AM
|
par Coline Pain
Les membres du Conseil des ventes volontaires (©CVV). Établissement d’utilité publique, le Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques régule le secteur des ventes aux enchères et prend en charge la formation des commissaires-priseurs. De nouvelles personnalités y ont été nommées récemment. Le Conseil des ventes est composé de onze membres nommés par les ministres de la Justice, de la Culture et du Commerce pour une période de quatre ans. Si certains membres y ont été reconduits, comme sa présidente, Catherine Chadelat, conseiller d’État, d’autres viennent d’y faire leur entrée : Grégoire Debuire, commissaire-priseur chez Christie’s France, Patrick Deburaux, commissaire-priseur et président de Deburaux Paris, Gilles Delloye, ancien secrétaire général de la fédération nationale des courses françaises, Éric Gissler, inspecteur général des finances, Pierre Mothes, vice-président de Sotheby’s France, Nathalie Moureau, maître de conférences en sciences économiques, Georges Philippe Vallois, galeriste, Dominique Ribeyre, gérant de Baron Ribeyre et associés, et Martine Ulmann, conseiller maître à la cour des Comptes. Des suppléants ont été désignés en nombre égal.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 21, 2016 11:12 AM
|
Le SNA rejoint la CINOA - Le Journal des Arts
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 12, 2016 5:49 AM
|
À 27 ans à peine, l'artiste expose au musée de Saint-Étienne et à la galerie Vallois, à Paris. À tout juste 27 ans, Pierre Seinturier est sur un petit nuage. Sorti de l'École nationale supérieure des arts décoratifs il y a quatre ans, ce trublion qui conserve une allure d'étudiant a déjà une exposition pour lui tout seul au musée de Saint-Étienne. Exposés à la galerie parisienne Georges-Phillippe et Nathalie Vallois, ses dessins, et depuis peu ses peintures, se sont vendus en un éclair, aux alentours de 8000 euros. Pour lui, le duo de marchands a creusé les murs pour y mettre des fenêtres ouvrant sur ses grands paysages nocturnes. C'est au 58e Salon de Montrouge que le public l'a découvert, il y a deux ans, où, le soir du vernissage, il a reçu un prix spécial du jury. Ses fans l'ont retrouvé en mars dernier, au Salon du dessin contemporain, au Carreau du Temple à Paris, où son accrochage a fait «sold out» dès les premières heures
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
January 12, 2016 4:36 AM
|
Le ministère de la Culture et de la Communication a annoncé que Régine Hatchondo allait succéder à Michel Orier à la tête de la Création artistique. Très proche de Manuel Valls dont elle était la conseillère Culture et Médias depuis 2014, Régine Hatchondo possède une solide expérience dans la gestion d’institutions publiques et dans le domaine culturel. En effet, elle a d’abord administré le Théâtre national de Chaillot, de 1988 à 1994, avant de devenir secrétaire générale du Forum des images (1994-2002) puis déléguée générale de la Mission Cinéma de la mairie de Paris (2002-2008). Conseillère Culture de Bertrand Delanoë alors qu’il était maire de la capitale (2008-2009), Régine Hatchondo a également dirigé UniFrance Films pendant quatre ans (de 2009 à 2013) puis les Affaires culturelles de la ville de Paris (2013-2014). Tandis qu’elle découvre le ministère auquel elle est désormais rattachée, le Premier ministre a décidé de confier son ancien poste à Nathalie Sultan, ancienne directrice de la communication du Rond-Point.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
December 15, 2015 4:10 AM
|
La cour d’appel de Versailles a infirmé le jugement le condamnant pour avoir inclus dans son catalogue raisonné une œuvre qui s’est avérée être due à un faussaire.
|
Scooped by
Syndicat National des Antiquaires
December 8, 2015 5:16 AM
|
Une résidence d’artiste, financée par l’homme d’affaires et collectionneur a été inaugurée à Lens.
|