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Syndicat National des Antiquaires
March 16, 2016 6:56 AM
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Après New York, les sculptures de Pablo Picasso s’installent à Paris
Figures sculptées dans le bois recouvert de peinture, sujets en terre, modelages en plâtre, visages incisés dans des galets, maquettes en fer soudé, série d’épreuves fondues en bronze…, Picasso (1881-1973) a exploré plusieurs techniques de sculptures. Après la rétrospective « Picasso Sculpture » présentée au Museum of Modern Art (MoMA) de New York, jusqu’au 7 février, l’exposition « Picasso. Sculptures » – qui a lieu à l’hôtel Salé à Paris jusqu’au 28 août – réunit plus de 240 pièces autour d’un angle commun : celui de l’édition multiple à partir – et présentée à côté – d’une œuvre originale. Le parcours chronologique se divise en quinze sections réparties sur deux étages, des premiers modelages des années 1900 aux agrandissements en tôle pliée des années 1960, et montre que l’artiste savait jouer des matériaux, des formes et des couleurs jusqu’à conférer à chacune de ses variations un caractère unique. Virginie Perdrisot et Cécile Godefroy, commissaires de l’exposition, commentent une sélection d’images.
Voir le diaporama sur le site du Monde : http://www.lemonde.fr/arts/portfolio/2016/03/16/apres-new-york-les-sculptures-de-pablo-picasso-s-installent-a-paris_4883706_1655012.html
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Syndicat National des Antiquaires
March 16, 2016 6:24 AM
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par Véronique Bouruet-Aubertot
Finie la traditionnelle interdiction : ne pas toucher !
Ici, au contraire, c’est un ordre, une injonction. Poursuivant son cycle d’expositions sur le thème des cinq sens, le musée Tinguely aborde la dimension tactile dans l’art et traverse les siècles, de la période baroque jusqu’à aujourd’hui avec Pipilotti Rist, Pedro Reyes sans oublier les grandes figures de référence : Marcel Duchamp, Bruce Nauman ou Valie Export.
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Syndicat National des Antiquaires
March 15, 2016 10:48 AM
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par Didier Rykner
La question du renouvellement ou non de Guy Cogeval à la présidence d’Orsay fait parler le petit monde des musées depuis déjà de nombreux mois. Celui-ci n’avait pas caché son désir d’être nommé à nouveau pour trois ans. Sa gouvernance discutée (voir notamment Le Monde ou Libération) et son état de santé (voir cet article du Monde et la réponse de Guy Cogeval) ont donné lieu à diverses spéculations, d’autant que certain(e)s candidat(e)s dont les dents rayent le parquet se tiennent en embuscade.
La ministre de la Culture a tranché, à la manière du roi Salomon : Guy Cogeval est reconduit pour un an, à l’issue duquel il ne le sera plus, prenant la tête d’un « centre d’études sur les Nabis » qui dépendrait du Musée d’Orsay et qui n’existe pas encore1. Cela fait un peu penser à la nomination de Monseigneur Gaillot comme évêque in partibus de Partenia… C’est donc l’après Guy Cogeval qui se dessine pour Orsay. Il est trop tôt cependant pour dresser un bilan qui sera forcément contrasté. Nous avons à plusieurs reprises dénoncé les multiples locations d’œuvres qui mettent en danger l’intégrité des collections, les expositions tape à l’œil et fort peu scientifiques ou la mise systématique des tableaux sous caisson climatique… En revanche, les aménagements du musée et ses acquisitions, par exemple, seront à porter à son crédit.
Il est essentiel, quoi qu’il en soit, que cet établissement retrouve, après son départ, un peu de sérénité. Certaines candidatures à la succession sont de ce point de vue un peu inquiétantes. Il y a pourtant en France de nombreux conservateurs du patrimoine qui pourraient diriger avec succès ce musée dont les statuts imposent que le président soit nommé « en raison de ses compétences scientifiques ». Cela vaut mieux puisque la nomination se fera juste avant les élections présidentielles de 2017, et il y aura du monde à recaser.
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Syndicat National des Antiquaires
March 15, 2016 9:49 AM
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par Roxana Azimi
« Je pèse mes mots, je ne peux pas vous donner un seul nom de commissionnaire qui n’ait pas volé un jour dans l’exercice de ses fonctions… En fait, le vol, à l’UCHV [Union des commissionnaires de l’hôtel des ventes], est une vraie institution. Tout le monde croque. » Nous sommes en 2009, et ce manutentionnaire de l’hôtel des ventes de Drouot, interpellé pour avoir volé un tableau de Courbet, déballe tout à l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels. Après sept ans d’instruction, le voilà incriminé, avec 43 autres commissionnaires, dans un procès fleuve de trois semaines pour association de malfaiteurs et vols d’objets d’art et de tableaux, qui s’est ouvert à Paris lundi 14 mars.
Ce scandale a pulvérisé l’une des dernières corporations héritées de l’Ancien Régime, un anachronisme défiant la législation du travail, ignorant les trente-cinq heures et les charges sociales. Les 110 commissionnaires de Drouot, qu’on appelait « cols rouges » ou « Savoyards », étaient depuis 1832 la cheville ouvrière de l’hôtel des ventes. On prétend que le monopole leur avait été octroyé par Napoléon III lors de l’annexion de la Savoie, en 1860. En réalité, ils s’étaient peu à peu substitués aux Auvergnats, qui avaient opté pour le commerce plus juteux du vin et de la restauration. « Liens du sang ou de voisinage »
En 1965, ces Savoyards s’étaient constitués en société en nom collectif, l’UCHV, pour pratiquer les activités de transport et manutention qu’ils facturaient à Drouot. Ce statut, qui impliquait le partage du capital de l’entreprise moyennant un apport de 50 000 euros, leur donnait aussi la capacité de faire du commerce, donc d’acheter et vendre à loisir à Drouot. Six mois de probation attendaient les nouveaux venus. Alors sans col ni numéro, ils étaient confinés aux basses œuvres, courbant l’échine pour être acceptés par une communauté marquée par des amitiés ou inimitiés recuites, régie par le culte du secret. Ces cols rouges étaient pour la plupart issus de milieux agricoles modestes, originaires de villages de montagne entre la Tarentaise et la Maurienne. « La cooptation se faisait par les liens du sang ou du voisinage », explique le sociologue Stéphane Arpin, dont un oncle fut commissionnaire. Et d’ajouter : « C’était plus qu’un univers professionnel. Ils portaient avec eux un mode de vie. »
Dans la petite faune de Drouot, ils ne passaient pas inaperçus avec leur vareuse noire à col rouge, brodé d’un chiffre en fil d’or. On les appelait par leurs matricules, brodés sur leur col, ou par leurs surnoms cocasses – Beaujolais, Dalida, Ragondin ou Narcisse –, hérités pour certains de leurs prédécesseurs. Lissés par l’uniforme, les personnages étaient multiples : du vieux grognard aviné à l’œil vitreux au petit minet timide, du bac + 4 préférant le col rouge au col blanc, au bodybuildé qui soulevait de la fonte le week-end. Leurs prestations étaient chères et ils gagnaient bien leur vie, de 3 000 à 5 000 euros en moyenne par mois selon le volume d’activité. Mais pour cela, ils trimaient dur aussi.
Le matin, le brigadier chef répartissait le travail. Et toute la journée, ces cols rouges empaquetaient et déménageaient les œuvres dans les vingt-cinq camions verts à liseré rouge que possédait l’UCHV. Plus encore, ils connaissaient les objets, avaient de l’œil et du nez, distinguaient les commodes des consoles, les tableaux de maître des simples croûtes, savaient installer les meubles en salle pour l’exposition à Drouot avant vente. Pendant les ventes, ils présentaient les objets aux enchérisseurs avant de les reposer dans une arrière-salle. Horaires à rallonge, prisées le week-end ne les faisaient pas broncher. S’ils ne mégotaient pas sur le travail, c’est qu’ils rêvaient de retourner au village pour y ouvrir un café ou un restaurant. Certains prenaient toutefois racine à Paris. L’un des commissionnaires en délicatesse avec la justice possède un bar-restaurant en face des Folies-Bergère. Le mal du pays, ils l’avaient compensé en introduisant leur folklore à Drouot. A Noël, ils faisaient commerce d’abondance ou de reblochon. « Quand on descendait au troisième sous-sol, on ne pouvait pas couper au verre d’apremont », se remémore cet habitué de Drouot. Une fois l’an, il émanait de curieux fumets des entrailles de l’hôtel des ventes : c’était la fondue rituelle des commissionnaires, organisée au troisième sous-sol, à quelques mètres du « magasin » où étaient stockés les objets vendus. Des agapes où se retrouvaient commissaires-priseurs et commissionnaires. On y a même un jour surpris un ancien président de Drouot pousser la chansonnette dans les vapeurs d’alcool. Petits larcins et basses manœuvres
C’est qu’à Drouot il y avait des différences de caste, mais pas de lutte des classes. Commissaires-priseurs et commissionnaires étaient indépendants. Et si les seconds appelaient les premiers « patrons », il n’y avait entre eux aucun lien de subordination. Ils avaient en commun le goût de la hiérarchie et de l’entre-soi. « Il y avait chez les cols rouges à la fois une forme de communisme paysan, un mode de vie et des discours réactionnaires, parfois d’extrême droite », résume Stéphane Arpin.
Bien que machistes et grivois, ces grands gaillards musclés avaient la cote auprès des femmes. Certains s’étaient mis en ménage avec des hôtesses ou standardistes de Drouot, d’autres flirtaient avec les employées des études de commissaires-priseurs. Il est même une Versaillaise bon teint qui fut reniée par sa famille pour avoir épousé un Savoyard. Participant du pittoresque de Drouot, ils étaient plus qu’un élément du décor : ils s’étaient rendus indispensables. Aussi les ménageait-on en fermant les yeux sur leurs petits larcins ou basses manœuvres, comme ôter les clés d’une commode pour l’acheter à vil prix, ou escamoter de menus objets lors des successions dans le dos des héritiers et des commissaires-priseurs. « Ils ramassaient les miettes. Les commissaires-priseurs leur disaient de se servir, défend un proche du dossier. Personne n’avait l’impression de faire quelque chose d’illégal. »
Ceux qui poussaient un peu trop loin le bouchon étaient mis à pied pendant six mois. Mais nul ne pipait mot. On lavait le linge sale en famille. Virer une brebis galeuse comme le font les aéroports avec les bagagistes fripons ? Impossible, les cols rouges n’étaient salariés ni de Drouot ni de l’UCHV. Quant aux commissaires-priseurs trop regardants, ils avaient trop peur des représailles. « Si un commissaire-priseur nous cherche querelle, la réponse de la corporation pour ce genre d’attitude intervient sans attendre, raconte un col rouge, interrogé par la police. Il arrive que des objets soient cassés, qu’ils ne parviennent pas dans la bonne salle, ou en retard, ce qui freine leur activité. C’est pour nous un moyen de pression. » Un expert en bijoux se souvient de sa première vente à Drouot :
« J’avais voulu faire appel à des transporteurs extérieurs parce que les commissionnaires étaient trop chers. Pour me punir, des objets ont disparu. Ils sont restés revêches avec moi parce que je ne rentrais pas dans leur combine. Pour être tranquille, sans rentrer dans leur trafic, il fallait leur donner un gros pourboire à la fin des ventes. »
« Crise de vocation »
La « yape » (« récupération », en argot savoyard) s’est muée en économie souterraine. Deux cent soixante-quinze tonnes : tel est le volume du butin des commissionnaires retrouvé par la police. Au début des années 2000, la machine s’emballe. Les cols rouges ne se contentent plus de la « drouille » (objets sans grande valeur), mais s’emparent de meubles d’Eileen Gray, d’un tableau de Courbet, des effets du mime Marceau, profitant des défaillances des commissaires-priseurs ou de l’absence des héritiers… Les plus anciens rejettent la faute sur les plus jeunes, qui ont voulu rentabiliser trop vite leur investissement. Le voleur du tableau de Courbet avait 29 ans au moment des faits. Celui des meubles d’Eileen Gray avait tout juste 30 ans. Bravaches, ils claquaient vite l’argent mal acquis, achetaient Porsche 911 et BMW Cabriolet dernier cri. « On sentait un conflit larvé entre deux générations. Les plus anciens trouvaient les plus jeunes récalcitrants au travail, et ces derniers pensaient que leurs aînés étaient à côté de la plaque. Les plus jeunes ne voulaient pas travailler jusqu’à 60 ans, fait savoir Stéphane Arpin. Il y a eu une vraie crise du recrutement, qui s’est amplifiée dans les années 2000. Les plus vieux parlaient d’une crise de vocation. »
Quand, le 1er décembre 2009, huit commissionnaires sont interpellés par la police, la confrérie vacille. Les jours suivant l’arrestation, l’humeur n’est pas à la gaudriole. Dents serrées, les cols rouges se font plus taiseux que jamais. « Ils pensaient qu’ils allaient s’en sortir, se souvient un ancien employé de Drouot. Ils ont toujours réglé les problèmes dans le secret. Ils ne s’attendaient pas à être ainsi submergés. » Et puis arrive l’impensable : Drouot prend des mesures radicales et leur interdit en 2010 l’entrée de l’hôtel des ventes.
Devenus déménageurs, chauffeurs de bus, brocanteurs, coiffeurs ou tenanciers de bar, les anciens commissionnaires ont tenté de se refaire si ce n’est une virginité, du moins une vie. Certains sont restés dans le business, recrutés par des commissaires-priseurs à Paris ou à Genève. Les plus jeunes sont amers : ils n’ont pas remboursé leurs dettes pour une charge qui n’a plus de valeur. Plus encore, les cols rouges ont le sentiment d’être les fusibles d’un système dont certains n’ont ramassé que les miettes. Et de murmurer que les commissaires-priseurs peu regardants s’en sortent à trop bon compte. « Drouot n’avait aucun intérêt à participer à ce système organisé, à perdre la confiance des clients. On a subi un préjudice matériel et en termes d’image », défend Karim Beylouni, avocat de l’hôtel des ventes, qui s’est porté partie civile. Le plus surprenant, c’est que les habitués de l’hôtel des ventes avouent regretter les cols rouges : « Ils étaient efficaces. Avec les nouveaux transporteurs, c’est de l’amateurisme total. » Les commissionnaires tiendraient une belle revanche si une petite moitié d’entre eux ne se trouvait pas aujourd’hui dans le box des accusés.
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Syndicat National des Antiquaires
March 15, 2016 9:35 AM
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par Martine Robert
Seule New York a progressé en 2015. Paris stagne. Londres et Pékin reculent. L'art contemporain et d'après-guerre pèsent 46 % des ventes aux enchères.
L'Art Market Report 2016, dévoilé à la Foire de Maastricht (Tefaf) vendredi dernier, confirme le ralentissement en 2015 du marché de l'art mondial : marchands et maisons de vente aux enchères voient chuter leur chiffre d'affaires de 7 % à 63,8 milliards de dollars, et, en volume, leurs transactions de 2 % à 38,1 millions.
Mais les Etats-Unis tirent bien leur épingle du jeu puisqu'ils sont les seuls à avoir des ventes en hausse : de 4 % à 27,3 milliards de dollars, niveau le plus haut jamais atteint, ce qui leur donne une part de marché de 43 %. Le Royaume-Uni voit sa part du gâteau diminuer légèrement de 22 à 21 %, quand Pékin recule plus nettement de 23 à 19 %. Crise économique et mesures anticorruption ont fait tomber le marché chinois à 11,8 milliards de dollars, contre 13,5 milliards pour le Royaume-Uni, qui se hisse du coup à la deuxième place.
Seule la France demeure stable avec 6 % du marché, mais toujours loin derrière le trio de tête. Pour autant, son chiffre d'affaires baisse aussi de 6 %, à 4 milliards de dollars. « Le problème de la France est qu'elle n'est pas présente sur les lots les plus chers qui partent à Londres. Cela s'explique parce que Londres est plus internationale, plus connectée à New York, et donc fait office de hub pour l'Europe », souligne l'économiste Clare McAndrew, qui a réalisé ce rapport. Pourtant, Paris garde une excellente image dans la culture et ne devrait pas souffrir du procès Drouot qui s'ouvre ce lundi (lire ci-contre), « parce que, de toute façon, des scandales dans l'art, il y en a partout ». Elle s'inquiète en revanche des conséquences d'une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne. « Londres pourrait alors décider de supprimer ou diminuer la fiscalité sur l'art et faire une concurrence féroce à Paris ». Pas de bulle à l'horizon
Aujourd'hui les pièces majeures en art moderne et contemporain constituent le moteur principal du marché mondial. Les lots cédés à plus de 1 million de dollars représentent 57 % des enchères en valeur, pour moins de 1 % des transactions. Sur la décennie 2005-2015, la croissance de ce segment est de 400 %. Et celle des objets adjugés plus de 10 millions, de 1.000 % ! Ces « top lots » pèsent 28 % des ventes pour seulement 0,1 % des transactions : les Etats-Unis raflent quasiment les trois quarts de ces oeuvres d'exception. Et ils règnent en maître sur l'art contemporain et d'après-guerre, qui représente maintenant 46 % des ventes aux enchères et 41 % des transactions mondiales, même si ces catégories n'ont pas échappé au refroidissement du marché. Quant aux tableaux anciens européens, ils ne pèsent que 4 % des ventes aux enchères (561 millions de dollars) et le leadership revient au Royaume-Uni.
Une certitude pour Clare McAndrew, pas de bulle à l'horizon pour ce marché de l'art, qui emploie 3,2 millions de personnes. « Les fondamentaux restent solides. »
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Syndicat National des Antiquaires
March 15, 2016 9:21 AM
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par Béatrice de Rochebouët
La justice compte sur la récente saisie d'une Vénus appartenant au prince de Liechtenstein pour mettre au jour un réseau international de contrefaçons d'art.
Ouverte hier, la foire de Maastricht ne bruisse que de cela. «Une affaire qui fait du mal à tout le marché», entend-on dans le carré VIP des tableaux anciens. L'affaire? À Aix-en-Provence, une Vénus présentée comme peinte par Lucas Cranach l'Ancien, signée en bas à gauche avec le célèbre monogramme à serpent ailé et datée 1531, ne dévoilerait pas que ses formes graciles. Son fin linge, qui ne fait rien pour cacher hanches et poils pubiens, recèlerait une affaire de faux d'ampleur internationale.
Le 3 mars dernier, la juge Aude Burési, du pôle financier de Paris, agissant dans le cadre d'une information ouverte en 2015 sur la base d'une dénonciation anonyme contestant l'authenticité de plusieurs œuvres d'époques diverses, faisait saisir cette huile sur bois de 38,7 × 24,5 cm dans les salons de... Lire la suite sur le site du Figaro : http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/03/10/03015-20160310ARTFIG00289-sur-la-piste-des-faux-tableaux-de-cranach.php
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Syndicat National des Antiquaires
March 15, 2016 9:17 AM
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par Maximilien Renard
Hugues Malecki a été présenté à un juge d’instruction pour avoir détourné un tableau de grande valeur, vendu aux enchères chez Sotheby’s.
Le procureur de la République, Jacques Louvier, a annoncé mi-février que le secrétaire général pour les affaires régionales, Hugues Malecki a été « interpellé et présenté à un juge d’instruction » pour détournement d’objets d’art appartenant au Mobilier national. En 2006-2007, alors en poste à la sous-préfecture de Brioude en Haute-Loire, cet administrateur civil hors classe est accusé notamment d’avoir dérobé un tableau de grande valeur, qui a été présenté et vendu chez Sotheby’s pour « plusieurs dizaines de milliers d’euros ». L’enquête, confiée à l’OCBC (Office central de lutte contre le trafic de biens culturels), pourrait aboutir à une peine similaire à celle de Françoise Debaisieux. Cette préfète avait été condamnée en juin 2012 pour des faits semblables à 3 ans de prison, dont un an ferme et 40 000 euros d’amende ainsi que d’une interdiction définitive d’exercer une fonction publique. Malgré nos demandes de précisions auprès de la police, pour savoir ce qu’il était advenu du tableau, les enquêteurs ont jugé préférable de ne pas communiquer sur le sujet.
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Syndicat National des Antiquaires
March 8, 2016 8:50 AM
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L?État est prêt à payer une partie du budget du musée des tissus pour 2016 afin qu'il ne ferme pas brutalement comme le menace son actuel...
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Syndicat National des Antiquaires
February 26, 2016 10:56 AM
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par Scott Reyburn As the art market braces for a difficult year ahead, along comes news of a $500 million private sale that creates a reassuring sense of business as usual.
According to market insiders, Willem de Kooning’s 1955 Abstract Expressionist painting “Interchanged” is now either the world’s most expensive artwork or on par with Qatar’s reported $300 million purchase in 2014 of the 1892 “Nafea Faa Ipoipo (When Will You Marry?)” by Paul Gauguin.
The buyer was the Chicago hedge fund manager Kenneth C. Griffin, founder of Citadel, which manages more than $24 billion in assets, and the seller was the entertainment mogul David Geffen, owner of one of the world’s most admired collections of postwar American art.
Mr. Griffin was said to have paid $300 million for the de Kooning and $200 million for the 1948 Jackson Pollock drip painting “Number 17A” in a transaction that was completed in the fall, Bloomberg News reported.
Both works have been on loan to the Art Institute of Chicago since September.
Mr. Griffin, 47, has a net worth of $7.6 billion, according to Forbes. Katie Spring, his spokeswoman at Citadel, confirmed in an email that the two paintings had been bought for $500 million, but she declined to specify their individual prices.
This blockbuster deal was first mentioned on Feb. 18 in the trade newsletter The Baer Faxt, which suggested that a “Midwest hedge fund collector” had paid about $500 million for Abstract Expressionist paintings by de Kooning and Pollock from a “West Coast collection.”
Brett Gorvy, international head of contemporary art at Christie’s, then used his Instagram account to identify the de Kooning as “Interchanged” ( which is also known as a “Interchange”), a “seminal masterpiece” by the New York School artist that sold at auction in 1989 for $20.7 million.
Mary Hoeveler, an art adviser in New York, said, “It’s business as usual on a grand scale — the uber rich buying the most coveted works of art.”
“Regardless of conditions, and sometimes because of them, the market always responds to once-in-a-lifetime opportunities,” she added. “Masterpieces are a safe haven for wealth.”
Ms. Hoeveler, like many professionals in the art trade, viewed the news of the $500 million transaction as a welcome counter to the downturn in auction sales so far this year, even though the purchase was made in 2015.
The Griffin acquisition also has symbolic value. Back in 1989, “Interchanged” was bought by the Mountain Tortoise Gallery in Tokyo for a $20.7 million at auction, at the time the highest price for a contemporary work of art. But that was only about a quarter of the $82.5 million paid the next year for Van Gogh’s “Portrait of Dr. Gachet” at the high-point of the late-1980s art boom. Now this monumental de Kooning abstract is deemed equal to, if not more valuable than, such Post-Impressionist masterpieces.
Wendy Cromwell, an art adviser in New York, said: “That cycle ended and we have skipped on to the Abstract Expressionists. That is where the focus is right now. It’s a natural evolution that comes with a younger generation of collector.”
Many in the United States revere de Kooning, Pollock and Rothko as the Leonardo, Raphael and Michelangelo of postwar modernism.
Unfortunately for private collectors, virtually all the prime examples by these Abstract Expressionist masters are in, or promised to, museums.
Dealers said “Number 17A” was probably the last available large-scale Pollock from his most admired period, 1947 to 1950. The painting, which is three feet, eight inches wide, was one of three featured in a Life magazine article in August 1949 entitled, “Jackson Pollock: Is He the Greatest Living Painter in the United States?”
Killed in a car accident in 1956, Pollock might now seem to be regarded as the country’s greatest dead painter. In 2014, the San Francisco collectors Harry W. and Mary Margaret Anderson bequeathed Pollock’s majestic drip painting “Lucifer,” dating from 1947, to the Stanford University art gallery. Dealers now value that work at as much as $500 million.
With museum-quality Pollocks rare on the market, collectors returned to the realities of the mainstream art trade on Wednesday at the ARCOmadrid fair in Spain. Read more : http://www.nytimes.com/2016/02/29/arts/international/a-blockbuster-deal-reassures-the-art-world.html?ref=international&_r=0
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February 26, 2016 10:27 AM
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par Dan Duray
The United States will repatriate a marble statue stolen from a Roman villa in 1983, the Federal Bureau of Investigation and United States Attorney’s Office announced Thursday, 25 February.
The sculpture of a woman wearing an ancient Greek garment known as a peplos was stolen from Villa Torlonia, a neo-Classical manse purchased by Vatican banker Giovanni Torlonia in 1797. Benito Mussolini used it as his personal residence from 1925 to 1943. A spokesman for the US Attorney’s Office said the age of the statute is not known, but most of the works from the collection of the Villa Torlonia, which is now a museum, seem to date to the early 18th century.
The piece was stolen the night of 11 November 1983, when thieves took 15 statues and “other items” from the villa, according to the government. It ended up in a New York City art gallery in the late 1990s, and was purchased by its current owner in 2001 for around $75,000. This owner recently tried to sell it through an auction house in New York, was informed that it had been stolen, and turned it over to the authorities. It will soon be returned to Italy.
Read more : http://theartnewspaper.com/news/statue-stolen-from-mussolini-s-roman-villa-to-be-returned/
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February 26, 2016 10:15 AM
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par Alice Develey Réalisée un an avant sa mort en 1992, Study of a bull représente un taureau en noir et blanc effacé dans un nuage de poussière. L'oeuvre sera exposée pour la première fois au Grimaldi forum de Monaco à partir de juillet. Publicité
Serait-ce le testament pictural de Francis Bacon? Réalisée en 1991, Study of a Bull, représenterait la futur mort du peintre de l'absurde. Retrouvée par un historien de l'art, Martin Harrison, mardi 23 février, la peinture sera exposée pour la première fois au Grimaldi forum de Monaco, entre les mois de juillet et septembre 2016. Elle sera ensuite transportée au Musée Guggenheim de Bilbao à partir du 30 septembre 2016.
Noyé dans un nuage de poussière blanche, émergeant de la lumière ou à l'inverse plongeant la tête la première dans un puit de ténèbres... le taureau retrouvé de Francis Bacon suscite déjà bien des mystères. L'œuvre n'a pas encore été analysée. Lire la suite sur le site du Figaro : http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/02/24/03015-20160224ARTFIG00217-la-derniere-toile-de-francis-bacon-retrouvee.php
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February 24, 2016 1:01 PM
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par Martine Robert
Après l’abandon de Paris Photo Los Angeles, Reed jette l’éponge sur sa deuxième foire organisée en parallèle de la Fiac. Face à un ralentissement du marché, à l’impact des attentats, à la concurrence de nouvelles foires, le leader des salons se veut prudent.
Seulement un an après sa création, la Fiac Off(icielle) s’arrête. Aux Docks-Cité de la mode et du design, trop éloignés de la foire d’art contemporain principale, la Fiac, installée au Grand Palais, cette jeune pousse n’a pas trouvé sa place. Les galeries l’ont jugée trop chère par rapport au chiffre d’affaires et au flux de visiteurs générés. « Nous pensons que toutes les conditions sont réunies pour une seconde foire, mais force est de constater que le lieu comme le modèle économique n’ont pas convaincu » souligne Jennifer Flay. Pour la directrice de la Fiac, cette décision de l’organisateur, Reed Exposition France, n’a rien à voir avec la récente annonce du groupe leader des salons, de stopper également Paris Photo à Los Angeles et d’abandonner du même coup l’idée d’une Fiac dans la capitale du cinéma américain. Pas plus qu’elle n’est liée à la crise économique. « Nous avions beaucoup de demandes de galeries, de par le monde, pour Off(icielle) mais par forcément émanant de jeunes professionnels prometteurs ou pas encore repérés » affirme Jennifer Flay.
Lire l'article intégral sur le site des Echos : http://www.lesechos.fr/industrie-services/services-conseils/021721797194-art-fin-de-partie-pour-la-fiac-officielle-1202666.php#xtor=CS1-33
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February 24, 2016 9:29 AM
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par Alexandre Crochet
Enquête sur le déroulement et les coulisses d’une des plus grosses transactions privées de l’histoire, celle du couple de marchands immortalisés par Rembrandt et vendu récemment par les Rothschild au musée du Louvre à Paris et au Rijksmuseum à Amsterdam.
Le 1er février dernier, Maerten Soolmans et Oopjen Coopit sont entrés dans l’histoire. Ce jour-là, l’ex-ministre de la Culture Fleur Pellerin et son homologue néerlandais signaient à Paris un accord instaurant un partenariat insolite entre le Louvre et le Rijksmuseum d’Amsterdam. Le portrait de ce riche marchand de l’Âge d’or hollandais et celui de son épouse, peints par Rembrandt en paire en 1634, admirés et commentés par Proust, resteront inséparables et visibles par le plus grand nombre. Selon les termes de l’accord, la France achète le portrait de l’épouse et les Pays-Bas, celui du mari, le duo devant être exposé en alternance dans chacun des deux musées, le Louvre ouvrant le bal. Chaque pays a déboursé – la France grâce au mécénat de la Banque de France – la bagatelle de 80 millions d’euros, soit un total de 160 millions d’euros. Conduite par Christie’s France, la négociation représente l’une des plus grosses ventes privées de tous les temps, et assurément l’une des plus importantes en matière d’art ancien. Et a fortiori concernant des institutions muséales. (...) Article complet disponible pour les abonnés du Quotidien de l'Art www.quotidiendelart.com
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Syndicat National des Antiquaires
March 16, 2016 6:58 AM
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par Emmanuelle Lequeux
L’année 2016 est décidément celle des « Pompidou Girls ». Après la nomination, en janvier, de Christine Macel, conservatrice en charge de la prospection au Musée national d’art moderne, à la tête de la prestigieuse Biennale de Venise, c’est Emma Lavigne qui a été choisie, le 13 mars, pour diriger la Biennale de Lyon, à l’automne 2017.
En voyant ainsi consacrée une autre de ses figures-clés, directrice du Centre Pompidou-Metz depuis 2015, l’institution parisienne fait un beau pied de nez à ceux qui, il y a encore peu, la craignaient belle endormie. Et impose, par ricochet, ses choix sur la scène internationale. En novembre 2015, la Pompidou Foundation, qui réunit les amis américains du musée, s’était également distinguée en mettant à sa tête l’ancienne directrice du FRAC (fonds régional d’art contemporain) Champagne-Ardenne, Florence Derieux, une globe-trotteuse passionnée que le quotidien italien La Repubblica a été jusqu’à afficher en « une » de son magazine hebdomadaire sous le titre « Madame Pompidou ». Ce trio de choc porte aujourd’hui le musée dirigé par Bernard Blistène sous les yeux du monde entier...
Lire l'article en intégralité sur le site du Monde / édition réservée aux abonnés http://www.lemonde.fr/arts/article/2016/03/16/les-pompidou-girls-trois-femmes-puissantes-et-rayonnantes_4883682_1655012.html
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Syndicat National des Antiquaires
March 16, 2016 6:21 AM
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Par Sophie de Santis Plus de 250 pièces à voir, de Sèvres à la Bastille, où l'art du feu est porté en toute liberté. Des pionniers aux contemporains, les artistes goûtent au plaisir du geste de la main. Sens en délire.
La céramique dans tous ses états
Comment deux historiennes de l'art, Camille Morineau et Lucia Pesapane, fortes de leur savoir et de leur fantaisie, ont écrit l'odyssée de ce matériau de la sculpture, populaire et méconnu, souvent relégué au cabinet de curiosités. Il a pourtant toujours passionné les avant-gardes, d'Asger Jorn le Danois qui s'inspira des églises médiévales d'avant la Réforme jusqu'à Ai Weiwei le Chinois qui brise un vase Han devant l'objectif (ici, un monceau de fausses perles de rivière ou une mer de graines de tournesol peintes à la main à la Tate Modern). Deux lieux aux antipodes, vieux Paris contre bois royal, un thème commun captivant.
À la Maison rouge, le souffle est très contemporain (les 1500 cafards dorés de l'Iranienne Bita Fayyazi). À Sèvres, la confrontation aux sources est majestueuse (premier théoricien de la matière, Gauguin trône dans la première salle à tomber à la renverse!). Au final, un nombre de (re)découvertes qui rendent à la main toute sa force. Les pères de l'art moderne
Rodin sculptant Balzac, Gauguin et son Vase à double tête de garçon, avant Léger si dynamique de couleur, Picasso magistral, Matisse libre, Dufy enchanté, ces vrais artistes de la modernité ouvrent le champ des expériences. Après Miró, Chillida le Basque y plonge. Ses trésors minimalistes au noir sur crème rappellent les heures de gloire de la Fondation Maeght. L'art du grotesque
Les masques d'horreur et de rire de Carriès empruntent au théâtre Nô et au carnaval. Cette tradition très forte se poursuit aujourd'hui avec les vases grinçants et subversifs de Grayson Perry ou les faits divers triviaux mis sous glaçure sur des supports religieux par Philip Eglin.
Lire la suite sur le site du Figaro : http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/03/16/03015-20160316ARTFIG00116-ceramix-l-art-du-geste.php
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Syndicat National des Antiquaires
March 15, 2016 10:04 AM
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by Bendor Grosvenor
As Tefaf Maastricht prepares to open its doors, Bendor Grosvenor debunks the myth that the market is dying
I’d like to propose a new collective noun for Old Master dealers: a grumble. Gather more than two of us together and we quickly become the Eeyores—the perennially pessimistic character fr om Winnie-the-Pooh—of the art world. We complain about almost everything except our own stock. In particular, many like to grumble about “the market”, and some even proclaim it to be dying.
For example, the London-based dealer Edmondo di Robilant told the New York Times in 2015: “People don’t go to galleries any more, and they don’t buy Old Masters.” And speaking to Bloomberg, Richard Feigen, éminence grise of the New York-based dealers, said: “These hedge-fund guys are not going to buy Old Master paintings, even if they hear that prices are a fraction of contemporary art.”
Inevitably, such sentiments are picked up by the wider press, for whom a decline in Old Masters fits the narrative of a corresponding “boom” in contemporary art: new versus old. The Economist now says that “buyers have for some time been losing interest” in Old Masters.
But have they? If so, why did a 17th-century picture by Orazio Gentileschi, who is hardly a household name, sell at Sotheby’s, New York, in January for $30m? It was bought by the J. Paul Getty Museum in Los Angeles but the underbidders included a new Asian collector and even a financier (presumably a surprise to the vendor, one Richard Feigen).
Gentileschi’s Danäe (1621) can, therefore, be seen as evidence not that the Old Master market is dying, but that it has changed dramatically. Not so long ago, we might have expected Feigen to sell his Danäe to the Getty himself, but auction houses now offer greater excitement for buyers, more publicity for consignors and the promise of reaching a global network of collectors.
The greatest change to the market has been the introduction of unprecedented price transparency, thanks to the internet. Such transparency—bad for the middleman in any market—has had a devastating impact on those dealers who traditionally acted as retailers, buying stock at auction. Today, a collector can see a work in a gallery and, with a simple tap on their phone, know within 30 seconds what the dealer paid for it. In such circumstances, even a modest mark-up can seem to the collector like an outrage.
Inevitably, many collectors think that they can do better at auction. Consequently, there has been a marked change in the balance of power between dealers and auctioneers, who in turn have targeted private buyers as part of their own successful shift from wholesalers to retailers. Private collectors now represent 80% of Old Master bidders at Sotheby’s—a figure that grows yearly. (Christie’s would not provide a comparable statistic.) Add in other factors such as sharply rising rents in London and New York, and you have the perfect storm for dealers. Many have either closed or retreated to more affordable, but less visible, premises—and a few take comfort in blaming “the market” for their decline.
The auctioneers’ rising strength has had unintended consequences, however, the most notable of which is increased market volatility. Auctions are an inefficient method of selling goods, especially when the approach is to gather hundreds of similar items, dump them en masse on to the market every six months and allow collectors only a few days to actually view them. In most other auction markets, be it cars or jewellery, a stable base of trade buyers exists to provide a floor for prices. But because today’s Old Master dealers are unlikely to bid on well-trailed pictures that “look up” (as the saying goes for anything on auction price databases), the end result is increasing volatility. Some pictures can wildly exceed their estimates if more than one collector bids, while others mysteriously fail to sell.
Aha, say the doubters: surely such volatility is proof of a slump in the demand for Old Masters. But there is, in fact, little hard evidence of a slump. I recently calculated the total Old Master “spend” at Sotheby’s and Christie’s in both London and New York for the past decade; to my surprise, it has remained constant, even when adjusted for inflation, with the average yearly total a healthy enough £258m. The figures reveal a recent shift in momentum from Christie’s to Sotheby’s, which has consistently increased market share, but overall there has been no boom and no bust.
The Obi-Wan Kenobi of dealers As ever, therefore, Old Master values just plod along. For that reason alone, it is pointless to compare the Old Master market with the Modern and contemporary art markets. If Rembrandt still had an agent prepared to bid up his prices, or speculators determined to raise the “value” of their own works by supporting prices at auction, then things might be different. But as Otto Naumann, the Obi-Wan Kenobi of Old Master dealers, points out, “there’s no real connection between the two markets. They both just happen to be called art.”
Certainly, taste changes. And yet market commentators forget that the OId Master tag covers four centuries of art. Although gory pictures of martyred saints might not fit in today’s secular living rooms (and consequently do not necessarily achieve high prices at auction), 15th-century gold-ground paintings and 16th-century European historical portraits do, and prices for these categories have risen. A fine three-quarter-length portrait of Henry VIII, described as “Circle of Hans Holbein II”, from the collection of the Dukes of Hamilton, sold for £168,800 at Sotheby’s in London in 2005, but made £657,250 at Christie’s in 2011. More recently, two “Workshop of Holbein” portraits showing Henry as an older and stouter king made £965,000 and £821,000 at Sotheby’s, in 2015. The Tudors, perhaps helped by all those costume dramas, can sell extremely well.
There remains, in my experience, a healthy demand for interesting, well-presented, high-quality Old Master paintings. (I must leave it to you to judge whether these observations come from my knowledge of the market or a desire to hype it up.) When people stop queuing to see exhibitions of work by Leonardo and stop watching movies about Vermeer, then I’ll begin to worry.
Need to engage with new buyers There are, however, many challenges ahead. The trade’s biggest issue is how it engages with new buyers, something both auctioneers and dealers are, in my opinion, bad at. High-street retailers have a phrase—“threshold resistance”—to describe the difficulty of getting people into their stores. Currently, the Old Master market has a threshold the size of a cliff. Not displaying prices at an art fair can be almost intimidatingly off-putting to potential new buyers. Look at an Old Master “day sale” catalogue and you will not find much in the way of explanatory text, just the basic details and a small, unframed illustration. Auctioneers may do a great job of presenting their best pictures with multiple pages of text, but how many new buyers, even wealthy ones, are likely to enter the market at the top level?
Similarly, how many new collectors are likely to make a day-long trip to Maastricht for Tefaf (the pre-eminent Old Master fair), wh ere, a few years ago, organisers decided to put up ticket prices to keep out the riff-raff? Surely it is time for a new Old Master showcase fair, in a more accessible city. The recently announced Tefaf satellite fair in New York might help, but it feels already as if it has the ambition only to be a complementary fair to Maastricht, and not a replacement. And how many dealers use Twitter, or have even half-decent websites, not to mention foreign-language ones? The Old Master trade prefers to communicate by semaphore, when the rest of the world has Skype.
Perhaps we should seek reassurance from the one industry that has consistently raised interest in Old Masters: museums. In 2014, a record 6.4 million people went to the National Gallery in London, which does not display art made after 1900. How does the gallery make this apparently “unfashionable” category appealing to a diverse audience? It starts by stripping away all the wordy nonsense that many people like to attach to art, especially when they are trying to sell it. Instead, it tells the stories behind Old Masters, a key part of their appeal, in an engaging, straightforward and “guff-free” way, with works by minor artists tangibly linked to those by great ones.
At the National Gallery, you will find no sniffiness about certain periods or subjects, no snideness about another institution’s holdings and certainly no disgruntled curators claiming that “nobody likes our museum”. In other words, the recipe for success is potentially quite simple: be enthusiastic about your product and make full use of the new ways the digital age has given us to talk about it. We are, after all, dealing with some of the most beautiful objects ever created by mankind. It really shouldn’t be that hard to sell them.
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March 15, 2016 9:38 AM
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par Florence Evin
undi 14 mars, un sursis de neuf mois a été accordé au Musée des tissus et musée des arts décoratifs (MTMAD) de Lyon, par son propriétaire, la chambre de commerce et d’industrie de la ville et de la métropole de Lyon (CCI Lyon Métropole). Réunis en assemblée générale, les membres élus de la CCI Lyon Métropole ont voté à l’unanimité le versement du budget complémentaire de 1 million d’euros à l’institution afin de lui permettre de fonctionner jusqu’à la fin 2016. La fermeture a été évitée de justesse.
Cet apport vient s’ajouter aux contributions financières de l’Etat, de la région Auvergne Rhône-Alpes, de Lyon (ville et métropole), chacune des trois parties s’étant engagée à verser 250 000 euros pour permettre au MTMAD de boucler l’année en cours. Le budget de fonctionnement de ce dernier s’élève, avec vingt employés, à 2,7 millions d’euros, pour 1 million de recettes en billetterie et mécénat. C’est ce déficit récurrent, de 1,7 million d’euros par an, que la CCI ne veut plus couvrir, au-delà de 2016.
Le vote de la CCI évite, in extremis, au musée de mettre la clef sous la porte. Perspective qui a déchaîné une fronde internationale portée par une pétition dépassant cent mille signatures, et non... Lire la suite sur le monde.fr (édition abonnés) : http://www.lemonde.fr/arts/article/2016/03/15/operation-rapiecage-au-musee-des-tissus_4883075_1655012.html
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Syndicat National des Antiquaires
March 15, 2016 9:27 AM
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par Martine Robert
Une quarantaine de manutentionnaires et cinq commissaires-priseurs comparaissent devant le tribunal correctionnel.
Le temps de la justice n'est pas celui de l'entreprise. Et c'est fâcheux pour Drouot, qui commence à sortir la tête de l'eau après l'affaire des cols rouges, cette quarantaine de manutentionnaires de l'Union des commissionnaires de l'Hôtel des ventes (UCHV) pris la main dans le sac fin 2009. Leur procès pour « vol en bande organisée et association de malfaiteurs », ainsi que celui de cinq commissaires-priseurs complices, s'ouvre ce lundi à Paris (lire aussi page 13). L'hôtel des ventes, qui s'est porté partie civile, s'en serait bien passé. Drouot mène en effet depuis deux ans un travail de reconquête avec l'arrivée d'une jeune génération aux manettes et la mise en oeuvre d'un code de bonne conduite. Multiplication des initiatives
Sous la houlette de Cécile Bernard, débauchée de chez Christie's en 2015, la politique événementielle de Drouot s'est aussi sensiblement musclée. Semaines thématiques, portes ouvertes, expositions collectives, ventes sur Internet, tables rondes de haut vol, services étoffés, synergie avec le cluster des antiquaires du quartier : les initiatives se multiplient, alors que 12 millions d'euros ont été investis dans des travaux de modernisation et l'ouverture d'un nouveau restaurant, avec des horaires élargis.
C'est au moment où enfin la confiance renaît à Drouot que les juges s'apprêtent donc à remuer le linge sale. Dans cet hôtel des ventes inauguré en 1852, les cols rouges avaient le monopole à vie sur les transports et la manutention des oeuvres : ils étaient suffisamment puissants pour intimider les commissaires-priseurs tentés de dénoncer certaines pratiques mafieuses. « On ne rompt pas facilement cent cinquante années de relations. L'UCHV a mené une bataille juridique pour tenter de rester dans la place. Pendant ce temps, il y a eu un amalgame avec Drouot », souligne maître Karim Beylouni, l'avocat de Drouot.
Un rapport remis en avril 2010 à la garde des Sceaux d'alors, Michèle Alliot-Marie, pointe du doigt le fait qu' « il n'a pas été aisé pour les commissaires-priseurs, quand le marché des enchères d'art s'est libéralisé en 2000, de passer du statut d'officier public et ministériel remontant à un édit de 1551 à celui de libre entrepreneur ». Une mutation imposée par l'action intentée à Bruxelles par des concurrents anglo-saxons rompus à la loi du marché.
Peu à peu, avec leurs locaux luxueux, leurs moyens colossaux, leurs départements spécialisés, les Anglo-Saxons ont raflé la meilleure marchandise. Drouot, centre névralgique du marché mondial dans les années 1950, s'était lui replié dans une posture défensive, une gouvernance et une stratégie d'entreprise a minima. Une époque révolue que le procès va faire revivre
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March 15, 2016 9:20 AM
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par Béatrice de Rochebouët
Un tableau de jeunesse inédit fait déjà beaucoup de bruit avant l'ouverture de la Tefaf vendredi.
La Tefaf, The European Fine Art Fair, reste la foire la plus courue au monde. Chaque année, on y vient dans l'espoir de faire une découverte. C'est ça, le miracle de Maastricht! Et cette 29e édition qui réunit, dès jeudi pour le vernissage VIP, tout le gratin international de l'art et de l'antiquité, nous réserve une belle surprise. Depuis quelques jours, un petit tableau fait beaucoup parler de lui. Il s'agit d'un Rembrandt. Un nom qui excite amateurs et conservateurs, tant celui-ci est iconique. À peine était-il accroché sur les cimaises de la galerie parisienne Talabardon & Gautier que nombre de marchands, en pleine installation de leur stand, sont venus voir l'œuvre présentée sans ... Lire la suite sur le site du Figaro : http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/03/09/03015-20160309ARTFIG00250-rembrandt-invite-surprise-a-maastricht.php
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March 15, 2016 9:16 AM
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par Maximilien Renard
Le patient endormi, œuvre nouvellement attribuée à Rembrandt, sera la principale attraction de la TEFAF ouvrant cette semaine.
Selon les médias néerlandais, un tableau perdu de Rembrandt sera exposé lors de la TEFAF de Maastricht du 11 au 20 mars. Il s’agit du Patient endormi (l’odorat) que Rembrandt aurait peint à l’âge de 18 ou 19 ans. De petite dimension (21,6 x 17,8 cm), le tableau était resté inaperçu jusqu’à ce qu’en 2015, lors d’une vente aux enchères organisée à New York, la galerie parisienne Talabardon & Gautier la rachète à un particulier américain pour la somme d’un million de dollars. Après avoir remarqué la signature « RHF », acronyme de Rembrandt Harmenz Fecit (Rembrandt Harmenz a fait ceci), la galerie avait aussitôt lancé une expertise afin de vérifier l’authenticité de l’œuvre. Entre-temps rachetée par la Leiden Collection, une collection privée installée à New York, l’œuvre ferait partie d’une série de cinq tableaux illustrant les cinq sens. On y voit un médecin tentant de ranimer son patient à l’aide d’un mouchoir imbibé d’armagnac, tandis qu’un troisième personnage indéterminé, peut-être son assistant, observe la scène. Au sein de la Leiden Collection, le tableau rejoindra deux autres de la série : Les trois musiciens (l’ouie) et L’opération (le toucher), tandis que Le vendeur de lunettes (la vue) appartient à un musée néerlandais, et celui figurant le goût reste encore introuvable à ce jour.
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March 3, 2016 8:33 AM
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De doutes persistent sur l'authenticité du tableau peint par l'artiste allemand en 1531, œuvre majeure de la collection des princes du Liechtenstein. La toile, exposée pour la première fois en France, va être une nouvelle fois expertisée.
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February 26, 2016 10:37 AM
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par Didier Rykner 24/2/16 - Acquisition - Paris, Musée du Petit Palais - Catherine Chevillot, auteur du catalogue de la rétrospective Emmanuel Frémiet qui avait eu lieu en 1988-1989 à Dijon et à Grenoble et qui liste l’ensemble des œuvres de l’artiste, répertorie sous le n° S113 Le Pélican gastronome, une sculpture unique haute de 1,10 m, et alors de localisation inconnue. Ce bronze à patine dorée, qui faisait partie de la collection de Pierre Hebey dispersée aux enchères par Artcurial, a été préempté hier 23 février par le Musée du Petit Palais pour 76 200 €. Il fut commandé au sculpteur en 1890 par l’industriel et banquier Stéphane Dervillé, pour son hôtel particulier situé à Paris, 35 rue Fortuny, auparavant habité par Sarah Bernhardt. (...) (...) Cette acquisition particulièrement heureuse vient renforcer le fonds de sculptures XIXe du Petit Palais qui devraient bientôt être beaucoup plus largement exposé dans le musée qu’il ne l’avait été ces dernières années.
Lire l'intégralité de l'article sur la Tribune de l'Art http://www.latribunedelart.com/le-pelican-gastronome-d-emmanuel-fremiet-acquis-par-le-petit-palais
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February 26, 2016 10:24 AM
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par Marie-caroline Cabut C’est la fin d’une longue quête. L’Université américaine d’Oklahoma a accepté de rendre un tableau du peintre français Camille Pissarro à Leone-Noëlle Meyer, petite-fille du fondateur des Galeries Lafayette et propriétaire du tableau. Bergère rentrant des moutons, toile élaborée en 1886 qui avait disparu de France pendant la Seconde Guerre mondiale, sera exposée tour à tour dans un musée d’art français et dans l’Etat d’Oklahoma.
Selon le Washington Post, la peinture à l’huile faisait partie de la collection de Raoul Meyer, homme d’affaires français marié à Yvonne Balder. La collection, placée dans une chambre forte, avait été volée en 1941 par l’armée nazie alors que la France était sous occupation allemande. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Raoul et Yvonne Meyer, sans enfants, adoptent une petite fille de 7 ans, Leone-Noëlle. L’enfant, née de père inconnu, a été placée en orphelinat lorsque sa mère fut déportée en camp de concentration. Itinéraire d’une «Bergère»
Le couple Meyer se lance par la suite à la recherche de leur collection d’art. Si la plupart des œuvres furent récupérées en quelques mois, certains objets restaient plus difficiles à localiser. A la mort de ses parents, Leone-Noëlle Meyer décide de continuer la quête de ses parents adoptifs. Car depuis sa disparition en 1941, la Bergère rentrant des moutons a fait du chemin. La toile est passée progressivement par la Suisse, les Pays-Bas, pour enfin être exposée dans une galerie new-yorkaise. Dans les années 50, Aaron et Clara Weitzenhoffer acquièrent une collection d’objets d’art à New York. Parmi eux… le tableau de Pissarro qui sera légué un demi-siècle plus tard par le couple au musée Fred Jones Jr de l’Université d’Oklahoma.
Leone-Noëlle Meyer retrouve la peinture par le biais d’Internet et tente de la récupérer, sans succès. Une plainte est finalement déposée en 2013. De leur côté, les dirigeants de l’Université d’Oklahoma justifient leur refus de rendre le tableau en expliquant que celui-ci a été acheté, légué à l’établissement et exposé en toute bonne foi. Leone-Noëlle Meyer étant cependant la fille d’une déportée juive, l’université restait partagée sur la décision à prendre. En 2015, l’Etat d’Oklahoma a fini par trancher en demandant à l’établissement d’enquêter sur le passé du tableau. Un accord sera alors négocié entre les deux parties.
La Bergère rentrant des moutons sera donc exposée tour à tour dans un musée français et dans l’université américaine. A la mort de Leone-Noëlle Meyer, le tableau sera légué à une galerie. Une victoire qui ne met pas fin au combat de l’héritière. Agée de 76 ans et résidant à Paris, celle qui fut présidente du conseil de surveillance des Galeries Lafayette souhaite toujours retrouver les autres pièces disparues de ses parents.
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February 26, 2016 8:58 AM
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par D.L avec AFP
Le marché de l'art a baissé de 10,6% en 2015. Mais son rebond sur les sept premières semaines de 2016 (+7,2%) laisse présager un renversement de tendance, selon Artprice, spécialiste du secteur. Le "réajustement du marché chinois" est la principale raison de ce tassement des ventes aux enchères, passées de 17,9 milliards de dollars en 2014 à 16 milliards en 2015, indique le rapport annuel d'Artprice, leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l'art. Hors Chine, le produit des ventes est équivalent à celui de 2014 (11,2 milliards de dollars), précise ce rapport communiqué en exclusivité à l'AFP.
Picasso règne en maître avec 650 millions de dollars de chiffre d'affaires pour 2.875 oeuvres vendues (huit par jour). Viennent ensuite Andy Warhol, leader en 2014 (523 millions), Monet (338 millions), Modigliani (251 millions), talonné par Giacometti (247 millions). Francis Bacon, Cy Twombly, Mark Rothko, Lucio Fontana et Roy Lichtenstein complètent le classement.
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February 24, 2016 11:05 AM
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by David Moss ON the first Thursday of every month the galleries, the café La Charette, L’HOTEL and the art store Esquisse, all on the Rue des Beaux-Arts on Paris’s famous Left Bank, will remain open until 9pm.
The grand opening of the new initiative Le Jeudi des Beaux-Arts was staged on February 4 when M. Jean-Pierre Lecoq, Mayor of the 6th Arrondissement of Paris officially cut the red ribbon.
Many of the galleries on this well-known street specialise in tribal art and prominent among them is Galerie Meyer, well known internationally for Oceanic art.
Owner Anthony Meyer marked the occasion with an exhibition of early ethnographical drawings and paintings offering rarely seen views of the South Pacific. We show a corner of the show which continues until February 27.
Then from March 9 to 20 Galerie Meyer will again show at TEFAF Maastricht before participating in a new tribal celebration, the first Bourgogne Tribal Show to be held in the heart of the Burgundy countryside from May 26 to 29 centred on the property of Bruno Mory, a tribal art collector and noted contemporary art dealer at Besanceuil.
The idea is to get away from the standard fair format with open exhibition spaces shared by two or three exhibitors, fluid and open alleyways and opportunities to stroll in the fresh air through delightful towns and farms and bask in South Burgundy’s cultural heritage of castles, abbeys, Romanesque churches and the renowned Burgundy wines.
Four days to take time off and explore all aspects of tribal art in the most convivial way.
Some 20 established international tribal dealers from London, Paris, Brussels and Amsterdam have signed up and among those joining Galerie Meyer are Didier Claes Gallery, Kapil Jariwala, Ratton Gallery, Adrian Schlag and Patrick & Ondine Mestdagh. A mouthwatering prospect of which I am sure we will hear a lot more.
The next month from June 13 to July 2 Galerie Meyer joins Paris contemporary art dealers Galerie Karsten Greve for a joint exhibition in the gallery Angela Berney Fine Art in Basel during ARTBASEL
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