LA LAÏCITÉ ET LE FÉMINISME

Au moment où, dans le monde, la force l’emporte sur le droit, le mouvement de contestation en Iran, qui comprend celui des femmes, est au croisement des luttes pour la liberté, l’égalité, le progrès social et pour la paix.

Quand on m’a proposé de vous parler de L’image et de la place de la femme dans la bande dessinée, j’ai bien compris qu’il serait impossible d’en faire une analyse exhaustive, tant il est vrai que, comme dans tout art graphique, la femme, donc la féminité, ont une présence importante… Une présence, dans l’édition bd, qui ne s’est affirmée qu’il y a peu, tout compte fait…

Mis à l’honneur par Bruno Retailleau, le collectif se vend comme féministe… Proches de l’extrême droite, ses membres ont un credo, les Françaises avant tout, et un ennemi : le violeur… mais étranger ou musulman d’abord.

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1. Identitaire et xénophobe,
2. Des amis néonazis.

Reportage Un projet d’amendement, porté par des partis chiites, permettrait aux Irakiens de faire appel aux autorités religieuses pour régler les affaires familiales, dont le mariage des enfants. Le projet est suspendu au vote prochain du Parlement. Des victimes de mariages précoces et des activistes s’y opposent farouchement.

Au pays des mollahs, soumis au totalitarisme islamiste, l’image saisissante d’une étudiante, en sous-vêtements, déambulant aux abords de l'université Azad de Téhéran, est devenue virale (1). Selon des groupes militants, Ahou Daryaei, il faut retenir son nom, a choisi cette forme d’expression pour protester contre le harcèlement dont elle a été l’objet par des miliciens des gardiens de la Révolution islamique, en raison de ne pas porter le maghnaeh, tissu noir couvrant la tête, le front, le menton et la poitrine, obligatoire dans les établissements d'enseignement supérieur en Iran. La jeune femme a été arrêtée, projetée dans une voiture avec des coups, selon le site étudiant Amir Kabir, lui provoquant une hémorragie à la tête. Amnesty Iran a appelé sur X à sa libération immédiate et « sans conditions », tout en reprenant des allégations de « coups » et de « violences sexuelles » contre elle lors de son arrestation, pour demander « une enquête indépendante et impartiale ».

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1. Selon l’Iran des mollahs, la lutte pour la liberté est un « trouble mental »,
2. Dictature islamique et République laïque, port du voile ou pas, attention aux amalgames,
3. Mobilisation de toutes parts et une journée sans voile pour Ahou Daryaei !

Naitre, Grandir, Vivre dans mon île, la Réunion, c’est une chance , une bénédiction. En effet, petite fille, jeune femme, mère, grand-mère ; étudiante, travailleuse, retraitée, je me suis toujours sentie à ma place, en équilibre dans ma vie, en sécurité, sereine dans ce modèle réunionnais qui accueille, intègre, métisse et fait émerger une population de toutes les couleurs, réunie par l’amour de la liberté et de sa terre ;

Alors que dans certains pays européens comme la Belgique ou la France, de jeunes filles défient les règles de base de la laïcité pour revendiquer le droit de le porter à l’école sans grand inconvénient pour elleS, sous d’autres contrées, certaines se battent, au péril de leur vie, pour avoir le droit de l’enlever. L’image de la jeune étudiante iranienne, Ahou Daryaei, en culotte et en soutien-gorge devant son université de Téhéran, offre un tableau qui contraste très fort et qui interpelle. En quelques heures, les images de la jeune iranienne sont devenues virales ce week-end.

INTERVIEW | Dans un livre, la militante franco-iranienne Mona Jafarian donne la parole à une quinzaine d’Iraniennes vivant sous le joug de la République islamique. Loin des idées reçues.

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1. Comment est né cet ouvrage, composé uniquement de témoignages de femmes iraniennes ?
2. Vous pensez que l'Occident ne prend pas la mesure des violences subies par les Iraniennes ?
3. Les femmes iraniennes vous confient leur aversion pour le voile et ce qu'il représente pour elles. L'une d'elles évoque son incompréhension face à la lutte pour le port du hidjab ou encore de l'abaya en France…
4. En France, les voix féministes engagées pour l'Iran semblent divisées sur la question du port du voile et, plus largement, de l'universalisme,
5. L'une des femmes interrogées aborde également le soutien du peuple iranien à Israël. Qu'en avez-vous pensé ?
6. Vous semblez, dans cet ouvrage, aussi optimiste pour l'avenir de l'Iran que pessimiste pour celui de la France… Pourquoi ?

Selon l'ambassade iranienne à Paris, la jeune femme a été transférée en ambulance des services d’urgence sociale. Elle affirme qu'il s'agit d'une affaire d'ordre privé.

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1. Pourquoi a-t-elle arrêtée ?
2. Des inquiétudes sur le sort de l’étudiante.

Sophia Aram a fermement critiqué un message de Sandrine Rousseau publié en réaction à la jeune étudiante iranienne qui s’est dévêtue devant son université en signe de protestation. L’humoriste reproche à l’élue écologiste de relativiser l’oppression des femmes forcées de porter le voile.

Les images d’une étudiante iranienne en sous-vêtements devant son université de Téhéran tournent sur les réseaux sociaux. La jeune femme a été arrêtée.

FEMME, VIE, LIBERTÉ | Amnesty International a demandé la libération immédiate de l’étudiante, arrêtée par la police des mœurs.

Une vidéo très relayée sur les réseaux sociaux montre le courage d'une jeune Iranienne déambulant devant son campus de Téhéran en sous-vêtements et sans son voile en guise de protestation, avant d'être arrêtée par les autorités.

Républicain défendant le suffrage universel, la laïcité, le droit de vote des femmes, Jean Geistdoerfer lançait, le 23 octobre 1851, à Dinan, le journal La Sentinelle du Peuple. 

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1. Une parole offerte aux républicains proscrits,
2. « Le sang du peuple »,
3. Les femmes, « des citoyennes à part entière »,
4. La fin temporaire d’un rêve.

Maria Deraismes, née le 17 août 1828 à Paris et décédée le 6 février 1894 à Saint-Mandé, est une journaliste, écrivaine et militante française pour les droits des femmes et la laïcité. Elle est une figure pionnière du féminisme en France et l'une des premières femmes à être initiée en franc-maçonnerie.

"Alertes féministes contre l'extrême droite": des milliers de personnes manifestent dimanche 23 juin à Paris et ailleurs en France pour dénoncer le "danger" pour les droits des femmes que représenterait une victoire du Rassemblement national.

Dans une vidéo publiée sur TikTok, Jordan Bardella affirme être engagé pour les droits des femmes. La présidente de la Fondation des Femmes, Anne-Cécile Mailfert, remet en perspectives ces déclarations et confie ses inquiétudes avant le deuxième tour des législatives.

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1. Qu’avez-vous ressenti à l’annonce des résultats du premier tour ?
2. « Je garantirai de manière indéfectible à chaque fille et à chaque femme de France ses droits et ses libertés », a déclaré Jordan Bardella dans une vidéo. Le croyez-vous ? 
3. Pensez-vous que le féminisme soit réellement un sujet central de la campagne de Jordan Bardella ? 
4.Comment expliquer un vote des femmes pour le RN de plus en plus important ? 
5. Pourtant, Jordan Bardella avait donné pour argument qu’à Paris, 75 % des violences de rue faites aux femmes sont le fait d’étrangers. 
6. Pensez-vous que la communication de Jordan Bardella sur les réseaux sociaux ait un impact sur la manière dont il est perçu par les femmes, notamment les jeunes femmes ?
7. Certaines femmes n’ont-elles pas été oubliées des combats féministes contemporains, comme les mères célibataires, les familles monoparentales ? 

En ripolinant l’image du parti, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont réussi à briser la digue du vote féminin. Mais derrière le vernis, l’extrême droite, par ses propos et ses positions, prouve qu’elle ne défend les droits des femmes que dans un but : attiser la xénophobie.