1)Diego Frazao Torquato joue du violon en pleurant pendant les funérailles de son professeur, l’homme qui prit soin d’enfants de Rio de Janeiro, traumatisés par la violence, en leur apprenant la musique.
2) « Quand je regarde l’industrie de la musique chinoise, en dépit de son passé difficile, je vois l’avenir », a déclaré Max Hole…
3) Dans notre société embourbée dans le narcissisme et la brutalité de la culture de masse, même un Mozart sur son lit de mort s’avère plus vivant, créatif et humain que toutes les stars de la musique d’aujourd’hui. (Mozart composant son Requiem, tableau de William James Grant)
4) De gauche à droite : Mark Mccormack, John de Mol, Max Hole. Les trois mousquetaires de la bestialisation de la culture.
De Mozart à The Voice (2/2)
Quand la finance prend notre
humanité en otage
Par Cédric Gougeon
— Suite de la partie 1 —
Une musique sans âme
Mark McCormack, proche de Margaret Thatcher, a repéré un parallèle intéressant entre le business des sports de masse télévisés (dont il fut le pionnier) et le monde musical. Il se fraie alors par étapes le chemin qui le mène au business de la musique et prend la direction d’IMG (International Management Group), devenant l’un des plus grands sponsors de la musique classique. « Je ne pouvais pas faire la différence entre un bon et un mauvais violoniste », a-t-il déclaré un jour.
Mais il savait comment toucher gros grâce aux prestations des stars en gonflant les prix d’entrée et en collant des logos de produits sur leurs t-shirts et chapeaux. Grâce à sa fortune, McCormack invite bien des artistes classiques à recentrer leur carrière loin des concerts et opéras ordinaires, pour les amener à jouer dans des arènes ou même lors d’événements spéciaux… comme l’ouverture de grandes compétitions sportives.
L’accès populaire à la musique de Bach, Mozart et Beethoven se trouvant en danger, certains artistes tirent la sonnette d’alarme, comme le chef de l’orchestre de Saint-Pétersbourg Mariss Jansons, qui s’exprime dans une interview en 1993 :
Partout dans le monde, les politiciens ne s’occupent pas assez de l’art. Il y a eu certes des progrès technologiques, mais l’harmonie entre les choses matérielles et spirituelles s’est étirée. La vie spirituelle du monde a été dégradée avec les guerres et la diffusion massive des stupéfiants, et les âmes des hommes se vident. Couper dans la promotion de l’art crée de grandes tragédies.
Mais à quoi ce vide s’est-il substitué ?
Culture de masse, l’humain trépasse
Aujourd’hui, l’échappatoire qu’est devenue la télévision fait cruellement de l’ombre aux visites de musées ou aux concerts de Mozart dans les quartiers. La violence et le sexe gratuit de Game of Thrones ont remplacé les pièces révolutionnaires de Shakespeare, et les grandes œuvres de l’humanité sont peu à peu confisquées aux peuples par une élite déguisée en agneau.
À part quelques initiatives généreuses, les premières places avoisinent parfois les 200 €, faisant de l’auditorium « une place utilisée par l’élite pour se convaincre qu’elle n’est pas si froide, inhumaine et conservatrice qu’elle est accusée d’être », reconnaît même un certain Jacques Attali.
Le peuple, lui, se console en écoutant de la musique digitale ou en regardant la télévision, offrant en passant de nouvelles perspectives aux multinationales du numérique.
La musique « boîte de conserve » ou « marteau piqueur » qui dure 3 minutes 30 inonde alors très vite les marchés. L’essor de cette industrie n’a plus qu’un objectif : créer des stars de toutes pièces, les faire connaître et vendre autant que possible. L’éphémère et la punch line dictent leur loi, le beau n’a qu’à bien se tenir.
La bulle éclate
« J’ai toujours pensé que plusieurs heures par semaine, les gens veulent juste se divertir. Ils veulent se vautrer dans leur fauteuil, avec une tasse de café, et savourer une bonne émission sans rien faire », affirme le néerlandais John de Mol, l’un des plus gros milliardaires de ce monde.
Son grand-père, qui possédait un orchestre à lui seul, fait partie de cette oligarchie de la culture, un œil sur l’héritage, l’autre guettant avec inquiétude le comportement du bas peuple. Lui a choisi de s’occuper des « masses ». À l’aube de l’éclatement de la bulle informatique de l’an 2000, de Mol transforme le concept de la téléréalité et en fait un phénomène de société.
Big Brother, un jeu alliant voyeurisme, élimination et obscénité en sera le premier produit. En direct à la télévision, une très large audience de jeunes se passionne pour ces scènes où des adultes exhibent leurs pulsions les plus animales, sans limites ni complexes, qui deviennent rapidement les normes de comportement dont on discute à la récré.
Très vite, l’Italie, l’Espagne, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les États-Unis, la Suède, la Belgique et la Suisse emboîtent le pas, sauf… la France.
Mais soudain, les grands actionnaires des chaines TV commerciales paniquent. La bulle des technologies informatiques explose, entraînant Vivendi et France Télécom dans les abysses. Indexées aux sociétés de l’information et de la communication, les chaînes privées TF1 et M6 voient leurs actions en bourse chuter sans revoir la lumière du jour, jusqu’en mars 2001 où la direction de M6 contacte John de Moll. M6 achète les droits de Big Brother, donnant naissance au fameux Loft Story, et voit ses actions se stabiliser sur les marchés.
Le 11 mai 2001, le directeur de TF1 Patrick Le Lay s’enflamme à la une du journal Le Monde : « Peut-on tout montrer à la télévision ? Comme deux Français sur trois, à TF1 nous répondons non. (…) Au CSA de dire si une chaîne généraliste en clair peut diffuser à une heure où une majorité d’enfants regardent la télévision, un programme incitant des jeunes gens à former un couple temporaire par appât du gain. »
Mais à la fin de l’été 2001, TF1 a perdu 80 % de ses valeurs sur le marché et décide dans la panique de suivre le troupeau en formation. Patrick Le Lay annonce la signature en exclusivité de tous les futurs programmes de la société Endemol, dirigée par John de Mol.
La domination de l’autre, la cupidité, le narcissisme et l’élimination du « maillon faible » deviennent la règle générale sur les plateaux télévisés. Est-ce vraiment du divertissement, lorsque le but du jeu est d’être le plus manipulateur, le plus pervers pour gagner ?
Dans un contexte dominé par la crise économique et le chômage, Le maillon faible ou Kho lanta sont là pour vous rappeler que pour survivre et gagner, vous devez être impitoyable et accepter de vous soumettre à la règle du jeu.
Évidemment, cette norme façonne également les plus jeunes générations. Plongée dans une société sans vision ni rêve commun, elle est torturée par l’ennui et le vide. Il lui faut sa dose de musique de fond, de télé, de cinéma, de jeux vidéos, de sorties en ville et en boîte. « Si les Français ont le sentiment d’avoir perdu leur identité, déclare le philosophe Bernard Stiegler, ce n’est pas du tout à cause des Magrébins, ou des Africains, ni des Asiatiques qui s’installent en France, c’est parce que le marketing les a privés de leur culture. (…) C’est parce que les profs ne peuvent plus concurrencer la télé qui capte l’attention beaucoup plus efficacement que les profs. »
Certains l’ont bien compris. Père artistique de Justin Bieber et Eminem, le Britannique Max Hole est directeur de UMGI (Universal Music Group International), la plus grande industrie de musique au monde, basée aux USA, mais appartenant désormais entièrement au groupe français Vivendi.
En 2011, Max Hole signe l’un des plus grands contrats avec John de Mol et achète les droits de The Voice, une émission présente sur tous les continents, mettant en scène de jeunes chanteurs qui devront savoir se vendre face à un public et un jury sans merci. Créer des stars de toutes pièces ? Pourquoi pas en appelant aux pouces levés ou baissés du public ?
L’industrie musicale a maintenant réussi à s’adapter à la logique d’une télévision entièrement consacrée à l’audience de masse, non pour élever les individus, mais pour former un empire capable de façonner une nouvelle culture de l’instantané, de l’apparence, où il faut « faire semblant ». De nouveaux Ozymandias éphémères s’érigent en prophètes devant un public vidé de tout sens spirituel et historique, pour le plus grand bonheur de l’oligarchie financière.
Déjà en 1956, le philosophe Joseph Folliet soulignait le danger d’une culture de masse basée sur le culte de l’individu, soi-disant libre, mais de fait constamment manipulé. Car, disait-il, pour être pleinement humaine, la culture doit être « démassifiée ».
Face à une culture de l’intimidation par l’argent et le pouvoir, nous devons nous battre pour recréer l’idéal républicain, où chacun, à sa manière et avec sa différence, apporte sa part de beauté dans la laideur omniprésente, au risque d’être parfois méprisé, et souvent surpris. C’est le cadeau généreux à offrir pour accueillir de nouveau une culture du peuple, par le peuple et pour le peuple. Suivons les conseils du grand poète allemand Friedrich Schiller :
« La dignité de l’homme est remise entre nos mains : gardons là ! Nous tomberons avec elle, avec nous, elle s’élèvera ! »
« Quand je regarde l’industrie de la musique chinoise, en dépit de son passé difficile, je vois l’avenir », a déclaré Max Hole, dirigeant d’UMGI pour l’Asie-Pacifique. « La Chine est non seulement le plus grand pays du monde, elle est aussi la plus grande expérience du monde à tester pour les nouveaux modèles d’affaires de demain. »
N’en déplaise à Max Hole, son nouveau modèle de business risque de rencontrer quelques obstacles : contrairement aux idées reçues, il n’y a aucun autre pays au monde où les grandes œuvres de la musique classique occidentale soient aussi largement admirées qu’en Chine.
Quelque 25 millions d’enfants chinois étudient le violon et 75 millions le piano, six fois le nombre d’enfants américains. Le gouvernement de Xi Jinping a engagé des sommes considérables pour construire de nouvelles salles de musique majestueuses, parmi lesquelles l’Opéra de Shanghai et le Centre national des arts de Beijing. En Chine, l’amoureux de musique classique et professeur du célèbre Scripps College, Hao Huang, parle d’une « frénésie pour la formation de la musique ».
La musique classique occidentale n’avait pas été présentée au public chinois jusqu’aux missionnaires chrétiens du XIXe siècle, mais elle a rapidement gagné en popularité dès les années 60 grâce au prestige européen de la « culture du progrès scientifique et de la modernisation ». Selon Huang, cette rigueur émancipée de la formation classique correspond aux valeurs de l’autodiscipline confucéenne. Confucius estimait que l’étude de la musique sérieuse était « un moyen indispensable pour la formation de l’esprit, et considérait même qu’elle était plus importante que les mathématiques ou l’écriture… ».
Le confucianisme et la musique classique furent sévèrement attaqués au cours de la Révolution culturelle de Mao Zedong (1966-1976). Le gouvernement communiste dépeint alors la musique européenne comme une invention bourgeoise utilisée à des fins contre-révolutionnaires.
Cependant, dans les années 80, le Parti communiste chinois commence à renouer avec Confucius, et la musique classique retrouve naturellement la grâce qui lui avait été confisquée. « Ironiquement, explique le professeur Huang, l’avenir de la musique classique occidentale est sans doute l’art vivant entre les mains (et les doigts) des musiciens de l’Est et non de l’Ouest, où la musique classique est marginalisée par l’industrie du divertissement contemporain en tant que genre ésotérique de quelques privilégiés. »
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur). - Duc
Le Site "Koter Info" UCL = plus de 130.000 lecteurs du site
Avec tant de visiteurs différents, "Koter Info" se targue d'être un site utile aux étudiants de Louvain-La-Neuve ou de Woluwé-Saint-Lambert-UCL. Pour tout savoir sur le campus universitaire de Louvain-la-Neuve ou de Woluwé-St-Lambert-UCL, découverte, histoire, vie estudiantine, locations kots, photos, vidéos, cercles, kaps, etc.. Informations générales : Locations - Services - Adresses utiles, ne fusse que pour indiquer les grandes directions, mais c'est beaucoup plus !!! On y trouve tout se qu'il faut savoir quand on ne connait pas encore LLN ou WSL. Voyez par vous-même, cliquez ici ou sur le lien dans le titre ou dans la photo.
"La Gazette" de Koter Info
Pour ses lecteurs, c'est indéniablement "La Gazette" des autres infos et des publications diverses boudées généralement par les médias habituels. En somme, on y trouve les contre-vérités...
Dossier "Raid 4L Trophy"
La Gazette de "Koter Info" a suivi plusieurs aventures d'équipages estudiantins néo-louvanistes ou liés à Louvain-La-Neuve au fameux Raid 4L Trophy destiné aux étudiants. Si vous voulez revivre ces aventures au jour le jour, de la préparation de la 4L à la fin du raid au Maroc, les photos, les vidéos et les reportages journaliers ont été rassemblés dans un dossier complet.
La Gazette a également créé un dossier reflétant les pages du site "Koter Info" et leur contenu avec un lien direct vers chacune des pages : "vitrine du site Koter Info"
VIDÉO / COMPRENDRE LES SPÉCIFICITÉS DE LA VACCINATION ANTI-COVID-19 AVEC ALEXANDRA HENRION-CAUDE GÉNÉTICIENNE, DIRECTRICE DE L’INSTITUT DE RECHERCHE SIMPLISSIMA AINSI QU’HÉLÈNE BANOUN PHARMACIENNE, BIOLOGISTE ET ANCIENNE CHERCHEUSE DE L’INSERM
BELGIQUE / NE LAISSEZ PAS TOUS LES MÉDECINS HONNÊTES SE FAIRE ATTAQUER AINSI Ces médecins vous défendent, quel qu'en soit le prix. Dr Pascal Sacré - MeWe - le 24 février 2021
VIDÉO / BELGIQUE / MAÎTRE ARNAUD JANSEN, AVOCAT AU BARREAU DE BRUXELLES, SPÉCIALISÉ DANS LES DROITS DE L’HOMME S’EXPRIME AU SUJET DE LA CRISE SANITAIRE
En juillet dernier, la généticienne Alexandra Henrion-Caude a accordé une interview à TVLibertés particulièrement remarquée. En ce début d’année 2021, l’heure est à la mise à jour. Un an après le début de la crise du Covid, où en sommes-nous réellement ? Alors que les médias multiplient les controverses avec des médecins en situation de …
"Comment les médias racontent le Covid". Un film de Bernard Crutzen sur le traitement médiatique de la crise par les médias belges francophones. Ce qu'ils disent, comment ils le disent, et ce qu'ils taisent. Avec une attention particulière à la notion de "complot". Partagez largement, pour faire bouger les lignes !
Koter Info's insight:
La vidéo que tous les belges devraient regarder...
Une délégation de parlementaires italiens et hongrois et plusieurs hommes politiques européens envisagent de se rendre en Crimée, dans le sillage des parlementaires français.
L’Ukraine réagira si une autre délégation de parlementaires étrangers se rend en Crimée, a déclaré mercredi à Kiev la porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Mariana Betsa.
« Si cette visite a lieu contrairement à la législation ukrainienne et aux normes du droit international, il y aura sans doute une réaction et des conséquences », a indiqué Mme Betsa lors d’un point presse.
Une dizaine de députés du Mouvement 5 étoiles italiens, le sénateur du parti conservateur Ligue du Nord Sergio Divina et plusieurs autres hommes politiques, ainsi que des députés hongrois, envisagent de se rendre en Crimée.
Dix députés français ont séjourné les 23 et 24 juillet derniers dans l’ex-péninsule ukrainienne de Crimée, qui est redevenue russe en mars 2014 suite à un référendum. Ils ont rencontré des dirigeants locaux à Yalta, Simferopol et Sébastopol, provoquant l’ire de Kiev. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a dénoncé un « manque de respect à l’égard de la souveraineté ukrainienne » et a prévenu que ces parlementaires français seraient interdits d’entrée en Ukraine.
Le parlementaire ukrainien Guéorgui Logvinski (Front populaire) a accusé les députés français d’avoir négocié « avec les occupants » et « violé la frontière ukrainienne » avant de menacer de les traduire en justice.
« Ils ont trop voyagé. Ces Français risquent de 5 à 8 ans de prison » selon le Code pénal ukrainien, a-t-il déclaré sur Facebook. Le Parquet général d’Ukraine a lancé une enquête suite au séjour de la délégation française en Crimée, sur l’initiative de M.Logvinski.
La diplomatie française a estimé quant à elle que la visite des parlementaires en Crimée était contraire aux normes du droit international.
L’analyste politique ukrainien Oleg Soskine est même allé jusqu’à proposer de tirer sur l’ambassade de France à Kiev.
« Il y a des milliers de Français en Ukraine. S’ils veulent tous avoir des problèmes, ils peuvent encore aller en Crimée. L’ambassade française pourrait alors être attaquée aux lance-grenades ou lance-roquettes. Les gens peuvent prendre le contrôle de cette ambassade. Les gens pourraient ne plus tolérer l’insolence de ces Français qui se permettent de le faire. C’est comme si le groupe Etat islamique occupait la Champagne en France et commençait à y produire du vin mousseux avec les moudjahidines », a déclaré M.Soskine à la chaîne de télévision russe Dojd.
Les analystes politiques russes sont moins catégoriques que leurs collègues ukrainiens.
« L’Ukraine est actuellement un État policier où une junte contrôle la population au moyen de la censure et de la terreur. Malheureusement, le gouvernement français soutient cette junte au lieu de soutenir le choix libre des habitants de la Crimée et du Donbass.Les autorités françaises sont obligées de censurer les médias pour empêcher que les Français apprennent la vérité. Cette courte visite de parlementaires perce le blocus de l’information, lutte contre la censure. Elle revêt ainsi une grande importance. La vérité, c’est comme de l’eau. Il faut boucher tous les trous. S’il reste un trou, la vérité va passer. Et les Français verront que la plupart des Criméens souhaitent faire partie de la Russie », a indiqué Sergueï Markov, membre de la Chambre civile de Russie, à la chaîne Dojd.
Selon lui, les menaces de Kiev témoignent d’un manque de liberté en Ukraine. « Je viens de rentrer de Crimée. La Crimée est libre. Nous savons que les chaînes de télévision russes sont interdites en Ukraine qui est un État policier. Tandis qu’en Crimée, qui a quitté l’Ukraine, on peut regarder n’importe quelle chaîne ukrainienne. J’y ai regardé les émissions d’actualité ukrainiennes tous les jours », a déclaré M.Markine.
Un groupe mélangeant de nombreux chercheurs, scientifiques et personnalités publiques – parmi lesquels on trouve Stephen Hawking(i), Elon Musk(ii) ou encore Steve Wosniak(iii) – vient de publier une lettre ouverte contre le développement des armes dites « autonomes », c’est-à-dire ces armes qui utilisent l’intelligence artificielle et sont en mesure d’agir en dehors de tout contrôle humain.
Voici la traduction de cette lettre :
Les armes autonomes sélectionnent et affrontent leurs cibles sans aucune intervention humaine. Ces armes sont, par exemple, les quadricoptères armés capables d’identifier et d’éliminer les personnes sur la base de critères prédéfinis, mais elles ne recouvrent pas les armements tels que les missiles Cruise ou les drones pilotés à distance, pour lesquels c’est au final l’homme qui prend la décision de tirer.
La technologie de l’Intelligence artificielle a atteint un niveau tel qu’elle pourrait permettre de réaliser de tels systèmes – en termes pratiques, sinon légaux – en l’espace de quelques années, et non plus de quelques décennies. Le défi est énorme, puisque les armes autonomes ont été qualifiées de troisième révolution dans le domaine de la guerre, après la poudre et la bombe atomique. […]
Des arguments ont été avancés aussi bien en faveur que contre les armes autonomes. Par exemple, le fait de remplacer les soldats humains par des machines est positif dans le sens où il permet de réduire le nombre de victimes, mais il est négatif en cela qu’il abaisse le seuil menant à l’ouverture d’un conflit. La question cruciale pour l’humanité aujourd’hui est de savoir si elle permet le lancement d’une course globale aux armes autonomes, ou si elle stoppe cette course avant qu’elle ne commence. Si une grande puissance militaire pousse au développement des armes autonomes, la course globale à de tels armements deviendra inévitable, et la conclusion de ce parcours technologique est évidente : les armes autonomes deviendront les Kalashnikov de demain.
À la différence des armes nucléaires, ces armements ne requièrent pas de matériels particulièrement couteux ni difficiles à obtenir. Cela signifie qu’on en retrouvera partout et qu’elles seront peu chères à la production, pour n’importe quelle puissance militaire. Ce n’est donc qu’une question de temps avant de voir circuler ces armes au marché noir, puis entre les mains des terroristes, des dictateurs qui veulent garder leur peuple sous contrôle, des chefs de tribus décidés à mener une « purification ethnique », etc., etc.
Les armes autonomes sont aussi idéales pour assassiner quelqu’un, pour déstabiliser des nations, pour soumettre des populations, et pour éliminer de façon sélective un groupe ethnique en particulier. Par conséquent, nous pensons qu’une course au développement militaire des armes autonomes ne serait pas bénéfique pour l’humanité. Il y a quantité de façons d’utiliser l’IA pour rendre le champ de bataille plus sûr pour les êtres humains – surtout pour les civils – sans avoir besoin de créer de nouveaux outils pour tuer.
Tout comme les chimistes et les biologistes n’ont aucun intérêt à construire des armes chimiques ou biologiques, la majeure partie des chercheurs en Intelligence artificielle n’ont aucun intérêt à construire des armes autonomes, et ne veut pas voir salir la réputation de leur domaine de recherche, en créant une réaction négative du public qui pourrait impacter négativement les futurs bienfaits issus de l’Intelligence artificielle. De fait, les chimistes et les biologistes ont fortement soutenu les accords internationaux interdisant les armes chimiques et biologiques, tout comme la plupart des physiciens ont soutenu les traités interdisant les armes nucléaires dans l’espace et les armes aveuglantes à laser.
En conclusion, nous croyons que l’intelligence artificielle représente un formidable potentiel bénéfique pour l’humanité, et que le but ultime de ce domaine de recherches est précisément cela. Le fait de lancer une course aux armes autonomes serait une très mauvaise idée, et devrait être stoppé par l’interdiction de toute arme capable d’agir en dehors du contrôle humain.
Accusations de trahison. Ce qui se cache derrière ces étranges allégations. Cette tentative surprenante de me faire accuser de trahison pour avoir conspiré afin de pousser la Grèce hors de l’Eurozone, est le reflet de quelque chose de bien plus vaste.
Elle reflète un effort acharné à délégitimer notre négociation de 5 mois (du 25 janvier au 5 juillet) avec une Troika furieuse que nous ayons eu l’audace de douter ouvertement de la sagesse et l’efficacité de son plan raté pour la Grèce.
Le but de mes pseudo-procureurs est de faire passer notre attitude rebelle lors des négociations pour une aberration, une erreur, ou mieux encore, selon la perspective de l’Establishment oligarchique grec favorable à la Troika, pour un crime contre l’intérêt national de la Grèce.
Mon crime ignoble a été, en exprimant la volonté collective de notre gouvernement, d’incarner les péchés suivants :
1 Me comporter devant les leaders de l’Eurogroupe comme un égal qui s’autorise à dire NON et présente des arguments de poids pour repousser le manque de logique catastrophique des énormes prêts concédés à un état insolvable soumis à une austérité contre-productive.
2 Démontrer que l’on peut être un Européiste engagé, lutter pour maintenir son pays dans l’Eurozone, et en même temps rejeter les politiques de l’Eurogroupe qui nuisent à l’Europe, déconstruisent l’Euro et piègent fondamentalement son pays par un esclavage de la dette entretenu par l’austérité.
3 Préparer des réponses à des dangers éventuels dont me menacent les collègues de premier plan de l’Eurogroupe et des officiels hauts placés de la Troika lors de discussions en tête à tête.
4 Révéler de quelle manière les gouvernements grecs précédents ont transformé des ministères aussi cruciaux que le Sécrétariat Général des Recettes Publiques et l’Office Statistique Hellénique en des ministères sous contrôle de la Troika et soumis à des pressions ayant vocation à saper le gouvernement élu.
Il est très clair que le gouvernement grec a le devoir de retrouver sa souveraineté nationale et démocratique sur tous les ministères, et en particulier le ministère des Finances. S’il ne le fait pas, il continuera à renoncer aux instruments d’élaboration de sa politique auxquels les électeurs attendent de le voir recourir dans le cadre de la mise en œuvre du mandat qu’ils lui ont confié.
Dans le cadre de mes efforts en tant que ministre, mon équipe et moi-même avons mis au point des méthodes innovantes de développement d’outils du Ministère des Finances afin de répondre efficacement à la crise des liquidités créée par la Troika tout en récupérant des pouvoirs exécutifs auparavant usurpés par la Troika avec le consentement des précédents gouvernements.
Au lieu d’accuser et de poursuivre ceux qui, aujourd’hui encore, agissent au sein du service public comme les larbins et lieutenants de la Troika (tout en recevant des salaires substantiels des contribuables grecs qui souffrent depuis des années), c’est moi qui suis aujourd’hui persécuté par les hommes et partis politiques condamnés par les électeurs pour avoir transformé la Grèce en protectorat, aidés et encouragés par les médias de l’oligarchie.
Je porte leurs accusations comme des marques d’honneur.
La négociation fière et honnête que le gouvernement Syriza a menée depuis le premier jour de son élection a déjà amélioré la qualité des débats publics en Europe. Le débat sur le déficit démocratique qui affecte l’Eurozone ne pourra plus être étouffé. Malheureusement, les supporters de la Troika dans notre pays semblent incapables de tolérer ce succès historique. Leurs efforts pour le criminaliser se briseront sur les mêmes hauts fonds que ceux sur lesquels s’est brisée la campagne de propagande contre le NON au référendum du 5 juillet : la grande majorité des Grecs courageux.
COMMENT LES « VACCINS » COVID-19 POURRAIENT DÉTRUIRE LA VIE DE MILLIONS DE PERSONNES Judy Mikovits, médecin, biologiste moléculaire et chercheuse qui a été la directrice de recherche fondatrice du Whittemore Peterson Institute au Nevada répond aux questions posées par le Dr Joseph Mercola et donne quelques bons conseils...
BELGIQUE / VERS UNE VACCINATION OBLIGATOIRE ? Un texte de Jean-Michel Longneaux, philosophe, UNamur, rédacteur en chef de la revue "Ethica Clinica". - Lalibre - Contribution externe - 25-02-21
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Plus de 40 000 décès liés aux médicaments déclarés en retard
par les labos aux États-Unis
Au cours de la dernière décennie, plus de 40 000 décès liés à la prise de médicaments n’ont pas été déclarés dans les temps réglementaires à l’Agence du médicament américaine, la FDA, par les laboratoires pharmaceutiques.
C’est ce que révèle une étude publiée ce lundi dans la revue « Journal of Internal Medicine ». Les laboratoires disposent, légalement, d’un maximum de quinze jours pour signaler à la FDA les effets secondaires graves inattendus liés aux traitements.
« Notre analyse montre que les fabricants de médicaments tardent à informer la FDA des cas d’effets secondaires graves, relève Pinar Karaca-Mandic, chercheuse à la faculté de santé publique de l’Université du Minnesota, principal auteur de ces travaux. Ce qui est frappant, c’est que les morts ayant résulté d’effets secondaires non prévus étaient le moins souvent signalés dans la période maximale prévue. »
Retard sur presque 10 % des effets secondaires graves
L’étude, menée entre 2004 et 2014, a porté sur plus de 1,6 million de cas d’effets secondaires graves inattendus liés à la prise de médicaments – décès, handicaps, malformations à la naissance ou autres réactions potentiellement mortelles ne figurant pas sur la liste des effets secondaires possibles connus.
L’analyse révèle que pratiquement 10 % des effets secondaires graves, dont 40.464 décès, n’ont pas été signalés à la FDA dans les quinze jours réglementaires – des retards de signalement qui ont probablement contribué à causer davantage de morts et de problèmes graves, soulignent les auteurs.
Sanctionner et contourner les firmes
Dans un éditorial accompagnant l’étude, le docteur Rita Redberg, également rédactrice-en-chef de la revue médicale, fustige l’absence de sanctions disciplinaires prévues par la FDA. « Il est clair que l’absence de sanctions n’incite pas les firmes à éviter ces délais illégaux et dangereux ».
Une suspension de la commercialisation ou un retrait d’AMM seraient des méthodes efficaces pour encourager les fabricants à se conformer aux régulations fédérales en vigueur, propose-t-elle.
Les auteurs de l’étude suggèrent qu’en cas d’effet secondaire grave, les médecins et le public informent directement et en priorité la FDA, et non les firmes pharmaceutiques, comme c’est souvent le cas actuellement – Une préconisation que le Dr Reberg approuve également.
Michael Moore, célèbre réalisateur américain de documentaires, a annoncé aujourd’hui sur son compte Twitter son grand retour avec « Where to invade next » « (Où envahir ensuite), consacré à la politique extérieure des États-Unis.
« Maintenant, le secret est dévoilé », a dit le cinéaste. Son premier film depuis six ans fera sa grande première mondiale au Festival du film de Toronto (TIFF).
Le problème des États-Unis empêtrés dans une guerre sans fin préoccupe M. Moore depuis un certain temps, et offre la satire nécessaire à ce film, a-t-il confié dans son streaming live. « Où envahir ensuite » n’est pas focalisé sur une campagne militaire en particulier. Tous ont vécu le 11 septembre, et ce qui se passe aux États-Unis depuis cet événement, c’est le besoin constant d’avoir toujours un ennemi. « Où est notre prochain ennemi ? Ainsi nous pouvons entretenir toute cette industrie militaire et des compagnies qui font beaucoup d’argent dans ce business », a expliqué le réalisateur.
Dans ses documentaires au vitriol, Michael Moore recourt à la satire sociale et politique, critiquant le capitalisme, le néolibéralisme, la mondialisation, les corporations et les politiciens américains.
Son documentaire « Bowling for Columbine », consacré à la fusillade du lycée Columbine à Littleton (Colorado) en 1999 où 12 lycéens et un professeur furent assassinés par deux de leurs camarades, a obtenu le Prix du Festival de Cannes de 2002 et l’Oscar du meilleur film.
Le premier mandat du président américain George Bush, jugé catastrophique par Michael Moore, lui inspire par la suite le polémique « Fahrenheit 9/11 », récompensé de la Palme d’Or au Festival de Cannes 2004.
Le dernier film de Michael Moore « Capitalism : A Love Story », réalisé en 2009, traite de la crise financière de 2007 à 2009. C’est un acte d’accusation contre l’ordre économique actuel aux États-Unis et le capitalisme en général.
– Pour comprendre comment la dette publique a profité aux gros (baisse des impôts, hausse des taux d’intérêt, surtout période avant 2008) : un lien vers une synthèse rédigée par le Collectif pour un Audit citoyen de la dette : http://www.audit-citoyen.org/wp-conte….
– Sur le même thème : un rapport parlementaire grec plus récent et détaillé, en anglais (ce rapport décortique la spéculation postérieure à 2008) :
– Pour comprendre comment les peuples ont été volés, trahis et écartés des décisions : un article sur les enjeux politiques de cette dette illégitime : http://www.reporterre.net/La-politiqu….
– Pour comprendre l’ampleur de la falsification des comptes grecs par les gouvernements corrompus, un rapport du Sénat : http://www.senat.fr/rap/r09-374/r09-3….
Le rôle de Draghi et Goldman Sachs est couvert dans la vidéo Médiapart (lien plus bas dans le descriptif) et dans cet article : http://www.lemonde.fr/idees/article/2….
L’AUSTERITÉ TUE ET EST INEFFICACE
ÉCONOMIQUEMENT :
– Pour avoir une idée des ravages économiques et humains de l’austérité grecque, une infographie d’Alternatives Economiques : http://www.alterecoplus.fr/infographi….
– Un MUST SEE. Pour comprendre, entre autres, l’historique de la dette grecque, les ravages inouïs de l’austérité, les fondements viciés de la construction de l’euro et l’intransigeance de la Troïka pour saigner les pauvres et ménager les riches : Le débat organisé par Médiapart (30’30 pour l’anecdote sur le mémorandum) : http://www.dailymotion.com/video/x2xg7sm.
– Pour comprendre l’inefficacité économique de l’austérité en contexte de récession, voir la synthèse de Joseph Stoglitz, prix Nobel d’économie : http://www.lesechos.fr/idees-debats/e…
COUPER LES LIQUIDITÉS EST UN ACTE DE GUERRE
DESTINÉ À MATER SYRIZA :
– Le débat vidéo de Mediapart (lien plus haut) est l’illustration la plus parlante de ce que représente un tel choc économique pour la vie réelle des gens.
– Pour comprendre la manière dont la BCE a restreint l’accès aux liquidités aux banques privées grecques et pour se faire une idée de la violence des négociations : voir ces deux articles de Médiapart. Ils sont inaccessibles sans abonnement. Envoyez-nous (dans les commentaire ou en MP) votre email, nous vous enverrons une copie :
– Pour comprendre la dimension politique (les élites contre les peuples) de ce coup de force financier européen, voir l’article exigeant mais complet de l’économiste Frédéric Lordon :http://blog.mondediplo.net/2015-06-29…
– Enfin, les différents prétextes loufoques ayant déclenché des guerres (le match de foot concernait le Honduras et le Salvador, nos excuses aux Equatoriens) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Casus_b…
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