Au petit matin de ce lundi 13 juillet, le Premier ministre grec, M. Alexis Tsipras, a fini par capituler. Il a capitulé sous les pressions insensées de l’Allemagne, mais aussi de la France, de la Commission européenne et de l’Eurogroupe. Il n’en reste pas moins qu’il a capitulé. Car, il n’y a pas d’autres mots pour désigner l’accord qui lui a été imposé par l’Eurogroupe, puis par les différents dirigeants européens, le revolver – ou plus précisément la menace d’une expulsion de la Grèce hors de la zone euro – sur la tempe.
Cette capitulation aura des conséquences dramatiques, en Grèce en premier lieu où l’austérité va continuer à se déployer, mais aussi au sein de l’Union européenne. Les conditions dans lesquelles cette capitulation a été arrachée font voler en éclat le mythe d’une Europe unie et pacifiée, d’une Europe de la solidarité et des compromis.
On a vu l’Allemagne obtenir de la Grèce ce que les anciens appelaient une paix carthaginoise. On sait que telle était la position dès le départ de M. Dijsselbloem, le Président de l’Eurogroupe [1]. On a vu, avec tristesse, mais aussi avec colère, la France finir par se plier à la plupart des exigences allemandes, quoi qu’en dise notre Président.
Ce 13 juillet est et restera dans l’histoire un jour de deuil, à la fois pour la démocratie et pour l’Europe.
Un accord détestable
Cet accord est un accord détestable, et pour plusieurs raisons. Il l’est dans le domaine économique. Il saigne à nouveau l’économie grecque sans lui offrir la nécessaire et réelle bouffée d’oxygène dont elle avait besoin. L’accroissement de la pression fiscale sans contreparties aura des conséquences désastreuses pour l’économie grecque. C’est la poursuite de l’austérité dans la plus pure logique d’un Pierre Laval en France, mais surtout d’un Brüning en Allemagne, ou d’un McDonald en Grande-Bretagne, ces figures tragiques des années trente qui ont aggravé par leurs politiques les conséquences de la crise de 1929.
La hausse de la pression fiscale exigée, les nouvelles coupes dans les dépenses ne s’accompagnent nullement du plan d’investissement massif qui aurait pu en compenser, au moins en partie, les effets. Notons ainsi que le gouvernement grec est contraint de s’engager à : « mener d’ambitieuses réformes des retraites et définir des politiques visant à compenser pleinement l’incidence budgétaire de l’arrêt de la cour constitutionnelle relatif à la réforme des pensions de 2012 et mettre en œuvre la clause de déficit zéro ou des mesures alternatives mutuellement acceptables d’ici octobre 2015 ». En d’autres termes on demande au gouvernement grec de compenser l’arrêt de la cour constitutionnelle qui avait cassé la réforme des retraites de 2012. Bref, la logique de l’austérité est ici proclamée plus importante que la constitution d’un État souverain[2].
Cet accord est aussi détestable dans le domaine financier aussi. Il engage donc le Mécanisme Européen de Stabilité, ou MES. Mais, cet engagement sera appelé à grandir régulièrement. L’économie grecque va, en effet, continuer à s’enfoncer dans la dépression. Les ressources fiscales vont au total stagner, voire diminuer, et cela même si la pression fiscale augmente comme il est prévu dans l’accord. La dette va donc, en proportion de la richesse produite, devenir de plus en plus lourde. Sur cette dette, le reprofilage – mot barbare qui désigne un allongement des délais de paiement du principal et un report des intérêts – ne résout rien. On sait, le Fonds Monétaire International l’a dit, qu’il faut restructurer, c’est-à-dire annuler, une partie de la dette grecque. Mais, l’Allemagne s’y refuse toujours avec obstination. Il faudra d’ici peu trouver à nouveau de l’argent pour la Grèce. L’une des raisons pour lesquelles ce plan est détestable est qu’il ne règle rien, ni économiquement ni financièrement.
Un accord de type néocolonial
Enfin, ce plan est détestable pour une troisième raison. Politiquement, il aboutit à mettre la Grèce en tutelle, à l’assimiler dans les faits à une colonie privée de tout pouvoir réel. Le parlement grec non seulement est sommé de voter au plus vite certaines réformes, avec deux dates butoirs, du 15 et du 22 juillet [3], mais il devra soumettre désormais les différentes mesures à prendre au contrôle et au bon vouloir des institutions européennes. En particulier, un paragraphe de l’accord est très significatif. Il dit ceci : « Le gouvernement doit consulter les institutions et convenir avec elles de tout projet législatif dans les domaines concernés dans un délai approprié avant de le soumettre à la consultation publique ou au Parlement » [4].
C’est le rétablissement de ce que les Grecs appellent le « régime de la Troïka », régime qu’ils avaient répudié lors des élections du 25 janvier dernier. Et c’est là sans doute le résultat le plus inouï de cet accord. Il équivaut à annuler une élection libre et démocratique, à affirmer que les règles édictées à Bruxelles ont plus de poids que le jeu démocratique.Il faudra s’en souvenir, car, de ce point de vue, cet accord ne concerne pas les seuls grecs ; il menace aussi tous les peuples de la Zone Euro. Il nous menace donc nous aussi, les Français. Et c’est pourquoi le fait que notre Président, M. François Hollande, se soit prêté à ce crime, car il n’y a pas d’autre mot pour qualifier cet accord dans le domaine politique, doit nous emplir d’effroi. En acceptant de poser sa signature au bas de cet accord, en acceptant de la faire voter d’ici la fin de la semaine au Parlement français, François Hollande est dès lors connivent à cet étranglement de la démocratie en Grèce, mais aussi dans l’ensemble de la Zone Euro.
Allant toujours plus loin, cet accord organise la spoliation de la population grecquedans le paragraphe léonin qui concerne les privatisations et qui date directement de ce que l’on appelait au XIXe siècle la « politique de la canonnière ». Ce paragraphe stipule en effet que le gouvernement grec doit : « élaborer un programme de privatisation nettement plus étoffé avec une meilleure gouvernance ; des actifs grecs de valeur seront transférés dans un fonds indépendant qui monétisera les actifs par des privatisations et d’autres moyens. La monétisation des actifs constituera une source permettant le remboursement programmé du nouveau prêt du MES et générera sur la durée du nouveau prêt un montant total fixé à 50 milliards d’euros, dont 25 milliards d’euros serviront au remboursement de la recapitalisation des banques et d’autres actifs, et 50 % de chaque euro restant (c’est-à-dire 50 % de 25 milliards d’euros) serviront à diminuer le ratio d’endettement, les autres 50 % étant utilisés pour des investissements » [5]. Cela revient à dire que la Grèce ne pourra utiliser que 50 % de 25 milliards, soit 12,5 milliards issus des privatisations pour des investissements. Or, ces sommes ne seront pas disponibles – si tant est qu’elles le soient un jour – avant deux à trois ans.
Quand on entend François Hollande affirmer dans la matinée de ce 13 juillet que la souveraineté de la Grèce a été préservée, on se dit que notre Président a un goût douteux pour la plaisanterie. C’est ajouter l’insulte à la blessure. Car la souveraineté de la Grèce a bel et bien été piétinée par l’Eurogroupe et par l’Allemagne, avec l’aide et avec l’assentiment de la France. C’est pour cela que ce 13 juillet sera désormais un jour de deuil pour tous ceux qui défendent la démocratie, la souveraineté et la liberté des peuples.
La question de l’Euro
François Hollande affirme que son action a sauvé l’Euro. Il est clair que si l’Allemagne avait imposé l’expulsion de la Grèce hors de la Zone Euro, cela aurait déclenché à relativement court terme le processus de dissolution de cette zone. Mais, le maintien de la Grèce dans la zone euro ne sauve nullement l’Euro. D’une part parce que les problèmes économiques et financiers de la Grèce ne sont pas résolus. D’autre part, parce que d’autres pays sont aujourd’hui en grandes difficultés, et en particulier l’un de nos voisins, l’Italie.
L’Euro est, on en a eu la preuve aujourd’hui, indissolublement lié à la politique d’austérité. La politique économique menée dans la Zone Euro consolidée par le rôle des divers traités, et en particulier du dernier le TSCG ratifié en septembre 2012, ne peut que mener à l’austérité. Si on ne l’avait pas encore compris, c’est aujourd’hui parfaitement clair : l’Euro c’est l’austérité. Bien sûr, il peut y avoir des politiques d’austérité sans l’Euro. Mais l’Euro implique en réalité la politique d’austérité et toute politique menée dans le cadre de l’Euro conduit à l’austérité. Il faut comprendre le sens profond de cette affirmation. Aujourd’hui, tant que l’on restera dans la zone euro, il sera impossible de mener une autre politique économique que l’austérité. Pour ne pas avoir compris cela, Alexis Tsipras s’est mis de lui-même la tête sur le billot.
Cette constatation est appelée à devenir le véritable point de clivage de la politique française dans les mois et les années à venir. Ainsi, ce qu’a sauvé François Hollande, en réalité, c’est bel et bien l’austérité. On sait qu’il fit ce choix en 2012. Il n’en a pas changé. Il devra donc être jugé dessus aux prochaines élections.
[2] Déclaration du sommet de la zone euro, Bruxelles, le 12 juillet 2015, page 3.
[3] Le texte de l’accord précise que ce dernier ne sera valable que dans les conditions suivantes : « Ce n’est qu’après – et immédiatement après – que les quatre premières mesures susmentionnées auront fait l’objet d’une mise en œuvre au plan juridique et que le Parlement grec aura approuvé tous les engagements figurant dans le présent document, avec vérification par les institutions et l’Eurogroupe, qu’une décision pourra être prise donnant mandat aux institutions de négocier un protocole d’accord ». Déclaration du sommet de la zone euro, Bruxelles, le 12 juillet 2015, page 2.
[4] Déclaration du sommet de la zone euro, Bruxelles, le 12 juillet 2015, page 5.
[5] Déclaration du sommet de la zone euro, Bruxelles, le 12 juillet 2015, page 4.
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur). - Duc
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La Gazette a également créé un dossier reflétant les pages du site "Koter Info" et leur contenu avec un lien direct vers chacune des pages : "vitrine du site Koter Info"
VIDÉO / COMPRENDRE LES SPÉCIFICITÉS DE LA VACCINATION ANTI-COVID-19 AVEC ALEXANDRA HENRION-CAUDE GÉNÉTICIENNE, DIRECTRICE DE L’INSTITUT DE RECHERCHE SIMPLISSIMA AINSI QU’HÉLÈNE BANOUN PHARMACIENNE, BIOLOGISTE ET ANCIENNE CHERCHEUSE DE L’INSERM
BELGIQUE / NE LAISSEZ PAS TOUS LES MÉDECINS HONNÊTES SE FAIRE ATTAQUER AINSI Ces médecins vous défendent, quel qu'en soit le prix. Dr Pascal Sacré - MeWe - le 24 février 2021
VIDÉO / BELGIQUE / MAÎTRE ARNAUD JANSEN, AVOCAT AU BARREAU DE BRUXELLES, SPÉCIALISÉ DANS LES DROITS DE L’HOMME S’EXPRIME AU SUJET DE LA CRISE SANITAIRE
En juillet dernier, la généticienne Alexandra Henrion-Caude a accordé une interview à TVLibertés particulièrement remarquée. En ce début d’année 2021, l’heure est à la mise à jour. Un an après le début de la crise du Covid, où en sommes-nous réellement ? Alors que les médias multiplient les controverses avec des médecins en situation de …
"Comment les médias racontent le Covid". Un film de Bernard Crutzen sur le traitement médiatique de la crise par les médias belges francophones. Ce qu'ils disent, comment ils le disent, et ce qu'ils taisent. Avec une attention particulière à la notion de "complot". Partagez largement, pour faire bouger les lignes !
Koter Info's insight:
La vidéo que tous les belges devraient regarder...
Une délégation de parlementaires italiens et hongrois et plusieurs hommes politiques européens envisagent de se rendre en Crimée, dans le sillage des parlementaires français.
L’Ukraine réagira si une autre délégation de parlementaires étrangers se rend en Crimée, a déclaré mercredi à Kiev la porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Mariana Betsa.
« Si cette visite a lieu contrairement à la législation ukrainienne et aux normes du droit international, il y aura sans doute une réaction et des conséquences », a indiqué Mme Betsa lors d’un point presse.
Une dizaine de députés du Mouvement 5 étoiles italiens, le sénateur du parti conservateur Ligue du Nord Sergio Divina et plusieurs autres hommes politiques, ainsi que des députés hongrois, envisagent de se rendre en Crimée.
Dix députés français ont séjourné les 23 et 24 juillet derniers dans l’ex-péninsule ukrainienne de Crimée, qui est redevenue russe en mars 2014 suite à un référendum. Ils ont rencontré des dirigeants locaux à Yalta, Simferopol et Sébastopol, provoquant l’ire de Kiev. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a dénoncé un « manque de respect à l’égard de la souveraineté ukrainienne » et a prévenu que ces parlementaires français seraient interdits d’entrée en Ukraine.
Le parlementaire ukrainien Guéorgui Logvinski (Front populaire) a accusé les députés français d’avoir négocié « avec les occupants » et « violé la frontière ukrainienne » avant de menacer de les traduire en justice.
« Ils ont trop voyagé. Ces Français risquent de 5 à 8 ans de prison » selon le Code pénal ukrainien, a-t-il déclaré sur Facebook. Le Parquet général d’Ukraine a lancé une enquête suite au séjour de la délégation française en Crimée, sur l’initiative de M.Logvinski.
La diplomatie française a estimé quant à elle que la visite des parlementaires en Crimée était contraire aux normes du droit international.
L’analyste politique ukrainien Oleg Soskine est même allé jusqu’à proposer de tirer sur l’ambassade de France à Kiev.
« Il y a des milliers de Français en Ukraine. S’ils veulent tous avoir des problèmes, ils peuvent encore aller en Crimée. L’ambassade française pourrait alors être attaquée aux lance-grenades ou lance-roquettes. Les gens peuvent prendre le contrôle de cette ambassade. Les gens pourraient ne plus tolérer l’insolence de ces Français qui se permettent de le faire. C’est comme si le groupe Etat islamique occupait la Champagne en France et commençait à y produire du vin mousseux avec les moudjahidines », a déclaré M.Soskine à la chaîne de télévision russe Dojd.
Les analystes politiques russes sont moins catégoriques que leurs collègues ukrainiens.
« L’Ukraine est actuellement un État policier où une junte contrôle la population au moyen de la censure et de la terreur. Malheureusement, le gouvernement français soutient cette junte au lieu de soutenir le choix libre des habitants de la Crimée et du Donbass.Les autorités françaises sont obligées de censurer les médias pour empêcher que les Français apprennent la vérité. Cette courte visite de parlementaires perce le blocus de l’information, lutte contre la censure. Elle revêt ainsi une grande importance. La vérité, c’est comme de l’eau. Il faut boucher tous les trous. S’il reste un trou, la vérité va passer. Et les Français verront que la plupart des Criméens souhaitent faire partie de la Russie », a indiqué Sergueï Markov, membre de la Chambre civile de Russie, à la chaîne Dojd.
Selon lui, les menaces de Kiev témoignent d’un manque de liberté en Ukraine. « Je viens de rentrer de Crimée. La Crimée est libre. Nous savons que les chaînes de télévision russes sont interdites en Ukraine qui est un État policier. Tandis qu’en Crimée, qui a quitté l’Ukraine, on peut regarder n’importe quelle chaîne ukrainienne. J’y ai regardé les émissions d’actualité ukrainiennes tous les jours », a déclaré M.Markine.
Un groupe mélangeant de nombreux chercheurs, scientifiques et personnalités publiques – parmi lesquels on trouve Stephen Hawking(i), Elon Musk(ii) ou encore Steve Wosniak(iii) – vient de publier une lettre ouverte contre le développement des armes dites « autonomes », c’est-à-dire ces armes qui utilisent l’intelligence artificielle et sont en mesure d’agir en dehors de tout contrôle humain.
Voici la traduction de cette lettre :
Les armes autonomes sélectionnent et affrontent leurs cibles sans aucune intervention humaine. Ces armes sont, par exemple, les quadricoptères armés capables d’identifier et d’éliminer les personnes sur la base de critères prédéfinis, mais elles ne recouvrent pas les armements tels que les missiles Cruise ou les drones pilotés à distance, pour lesquels c’est au final l’homme qui prend la décision de tirer.
La technologie de l’Intelligence artificielle a atteint un niveau tel qu’elle pourrait permettre de réaliser de tels systèmes – en termes pratiques, sinon légaux – en l’espace de quelques années, et non plus de quelques décennies. Le défi est énorme, puisque les armes autonomes ont été qualifiées de troisième révolution dans le domaine de la guerre, après la poudre et la bombe atomique. […]
Des arguments ont été avancés aussi bien en faveur que contre les armes autonomes. Par exemple, le fait de remplacer les soldats humains par des machines est positif dans le sens où il permet de réduire le nombre de victimes, mais il est négatif en cela qu’il abaisse le seuil menant à l’ouverture d’un conflit. La question cruciale pour l’humanité aujourd’hui est de savoir si elle permet le lancement d’une course globale aux armes autonomes, ou si elle stoppe cette course avant qu’elle ne commence. Si une grande puissance militaire pousse au développement des armes autonomes, la course globale à de tels armements deviendra inévitable, et la conclusion de ce parcours technologique est évidente : les armes autonomes deviendront les Kalashnikov de demain.
À la différence des armes nucléaires, ces armements ne requièrent pas de matériels particulièrement couteux ni difficiles à obtenir. Cela signifie qu’on en retrouvera partout et qu’elles seront peu chères à la production, pour n’importe quelle puissance militaire. Ce n’est donc qu’une question de temps avant de voir circuler ces armes au marché noir, puis entre les mains des terroristes, des dictateurs qui veulent garder leur peuple sous contrôle, des chefs de tribus décidés à mener une « purification ethnique », etc., etc.
Les armes autonomes sont aussi idéales pour assassiner quelqu’un, pour déstabiliser des nations, pour soumettre des populations, et pour éliminer de façon sélective un groupe ethnique en particulier. Par conséquent, nous pensons qu’une course au développement militaire des armes autonomes ne serait pas bénéfique pour l’humanité. Il y a quantité de façons d’utiliser l’IA pour rendre le champ de bataille plus sûr pour les êtres humains – surtout pour les civils – sans avoir besoin de créer de nouveaux outils pour tuer.
Tout comme les chimistes et les biologistes n’ont aucun intérêt à construire des armes chimiques ou biologiques, la majeure partie des chercheurs en Intelligence artificielle n’ont aucun intérêt à construire des armes autonomes, et ne veut pas voir salir la réputation de leur domaine de recherche, en créant une réaction négative du public qui pourrait impacter négativement les futurs bienfaits issus de l’Intelligence artificielle. De fait, les chimistes et les biologistes ont fortement soutenu les accords internationaux interdisant les armes chimiques et biologiques, tout comme la plupart des physiciens ont soutenu les traités interdisant les armes nucléaires dans l’espace et les armes aveuglantes à laser.
En conclusion, nous croyons que l’intelligence artificielle représente un formidable potentiel bénéfique pour l’humanité, et que le but ultime de ce domaine de recherches est précisément cela. Le fait de lancer une course aux armes autonomes serait une très mauvaise idée, et devrait être stoppé par l’interdiction de toute arme capable d’agir en dehors du contrôle humain.
Accusations de trahison. Ce qui se cache derrière ces étranges allégations. Cette tentative surprenante de me faire accuser de trahison pour avoir conspiré afin de pousser la Grèce hors de l’Eurozone, est le reflet de quelque chose de bien plus vaste.
Elle reflète un effort acharné à délégitimer notre négociation de 5 mois (du 25 janvier au 5 juillet) avec une Troika furieuse que nous ayons eu l’audace de douter ouvertement de la sagesse et l’efficacité de son plan raté pour la Grèce.
Le but de mes pseudo-procureurs est de faire passer notre attitude rebelle lors des négociations pour une aberration, une erreur, ou mieux encore, selon la perspective de l’Establishment oligarchique grec favorable à la Troika, pour un crime contre l’intérêt national de la Grèce.
Mon crime ignoble a été, en exprimant la volonté collective de notre gouvernement, d’incarner les péchés suivants :
1 Me comporter devant les leaders de l’Eurogroupe comme un égal qui s’autorise à dire NON et présente des arguments de poids pour repousser le manque de logique catastrophique des énormes prêts concédés à un état insolvable soumis à une austérité contre-productive.
2 Démontrer que l’on peut être un Européiste engagé, lutter pour maintenir son pays dans l’Eurozone, et en même temps rejeter les politiques de l’Eurogroupe qui nuisent à l’Europe, déconstruisent l’Euro et piègent fondamentalement son pays par un esclavage de la dette entretenu par l’austérité.
3 Préparer des réponses à des dangers éventuels dont me menacent les collègues de premier plan de l’Eurogroupe et des officiels hauts placés de la Troika lors de discussions en tête à tête.
4 Révéler de quelle manière les gouvernements grecs précédents ont transformé des ministères aussi cruciaux que le Sécrétariat Général des Recettes Publiques et l’Office Statistique Hellénique en des ministères sous contrôle de la Troika et soumis à des pressions ayant vocation à saper le gouvernement élu.
Il est très clair que le gouvernement grec a le devoir de retrouver sa souveraineté nationale et démocratique sur tous les ministères, et en particulier le ministère des Finances. S’il ne le fait pas, il continuera à renoncer aux instruments d’élaboration de sa politique auxquels les électeurs attendent de le voir recourir dans le cadre de la mise en œuvre du mandat qu’ils lui ont confié.
Dans le cadre de mes efforts en tant que ministre, mon équipe et moi-même avons mis au point des méthodes innovantes de développement d’outils du Ministère des Finances afin de répondre efficacement à la crise des liquidités créée par la Troika tout en récupérant des pouvoirs exécutifs auparavant usurpés par la Troika avec le consentement des précédents gouvernements.
Au lieu d’accuser et de poursuivre ceux qui, aujourd’hui encore, agissent au sein du service public comme les larbins et lieutenants de la Troika (tout en recevant des salaires substantiels des contribuables grecs qui souffrent depuis des années), c’est moi qui suis aujourd’hui persécuté par les hommes et partis politiques condamnés par les électeurs pour avoir transformé la Grèce en protectorat, aidés et encouragés par les médias de l’oligarchie.
Je porte leurs accusations comme des marques d’honneur.
La négociation fière et honnête que le gouvernement Syriza a menée depuis le premier jour de son élection a déjà amélioré la qualité des débats publics en Europe. Le débat sur le déficit démocratique qui affecte l’Eurozone ne pourra plus être étouffé. Malheureusement, les supporters de la Troika dans notre pays semblent incapables de tolérer ce succès historique. Leurs efforts pour le criminaliser se briseront sur les mêmes hauts fonds que ceux sur lesquels s’est brisée la campagne de propagande contre le NON au référendum du 5 juillet : la grande majorité des Grecs courageux.
COMMENT LES « VACCINS » COVID-19 POURRAIENT DÉTRUIRE LA VIE DE MILLIONS DE PERSONNES Judy Mikovits, médecin, biologiste moléculaire et chercheuse qui a été la directrice de recherche fondatrice du Whittemore Peterson Institute au Nevada répond aux questions posées par le Dr Joseph Mercola et donne quelques bons conseils...
BELGIQUE / VERS UNE VACCINATION OBLIGATOIRE ? Un texte de Jean-Michel Longneaux, philosophe, UNamur, rédacteur en chef de la revue "Ethica Clinica". - Lalibre - Contribution externe - 25-02-21
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Plus de 40 000 décès liés aux médicaments déclarés en retard
par les labos aux États-Unis
Au cours de la dernière décennie, plus de 40 000 décès liés à la prise de médicaments n’ont pas été déclarés dans les temps réglementaires à l’Agence du médicament américaine, la FDA, par les laboratoires pharmaceutiques.
C’est ce que révèle une étude publiée ce lundi dans la revue « Journal of Internal Medicine ». Les laboratoires disposent, légalement, d’un maximum de quinze jours pour signaler à la FDA les effets secondaires graves inattendus liés aux traitements.
« Notre analyse montre que les fabricants de médicaments tardent à informer la FDA des cas d’effets secondaires graves, relève Pinar Karaca-Mandic, chercheuse à la faculté de santé publique de l’Université du Minnesota, principal auteur de ces travaux. Ce qui est frappant, c’est que les morts ayant résulté d’effets secondaires non prévus étaient le moins souvent signalés dans la période maximale prévue. »
Retard sur presque 10 % des effets secondaires graves
L’étude, menée entre 2004 et 2014, a porté sur plus de 1,6 million de cas d’effets secondaires graves inattendus liés à la prise de médicaments – décès, handicaps, malformations à la naissance ou autres réactions potentiellement mortelles ne figurant pas sur la liste des effets secondaires possibles connus.
L’analyse révèle que pratiquement 10 % des effets secondaires graves, dont 40.464 décès, n’ont pas été signalés à la FDA dans les quinze jours réglementaires – des retards de signalement qui ont probablement contribué à causer davantage de morts et de problèmes graves, soulignent les auteurs.
Sanctionner et contourner les firmes
Dans un éditorial accompagnant l’étude, le docteur Rita Redberg, également rédactrice-en-chef de la revue médicale, fustige l’absence de sanctions disciplinaires prévues par la FDA. « Il est clair que l’absence de sanctions n’incite pas les firmes à éviter ces délais illégaux et dangereux ».
Une suspension de la commercialisation ou un retrait d’AMM seraient des méthodes efficaces pour encourager les fabricants à se conformer aux régulations fédérales en vigueur, propose-t-elle.
Les auteurs de l’étude suggèrent qu’en cas d’effet secondaire grave, les médecins et le public informent directement et en priorité la FDA, et non les firmes pharmaceutiques, comme c’est souvent le cas actuellement – Une préconisation que le Dr Reberg approuve également.
Michael Moore, célèbre réalisateur américain de documentaires, a annoncé aujourd’hui sur son compte Twitter son grand retour avec « Where to invade next » « (Où envahir ensuite), consacré à la politique extérieure des États-Unis.
« Maintenant, le secret est dévoilé », a dit le cinéaste. Son premier film depuis six ans fera sa grande première mondiale au Festival du film de Toronto (TIFF).
Le problème des États-Unis empêtrés dans une guerre sans fin préoccupe M. Moore depuis un certain temps, et offre la satire nécessaire à ce film, a-t-il confié dans son streaming live. « Où envahir ensuite » n’est pas focalisé sur une campagne militaire en particulier. Tous ont vécu le 11 septembre, et ce qui se passe aux États-Unis depuis cet événement, c’est le besoin constant d’avoir toujours un ennemi. « Où est notre prochain ennemi ? Ainsi nous pouvons entretenir toute cette industrie militaire et des compagnies qui font beaucoup d’argent dans ce business », a expliqué le réalisateur.
Dans ses documentaires au vitriol, Michael Moore recourt à la satire sociale et politique, critiquant le capitalisme, le néolibéralisme, la mondialisation, les corporations et les politiciens américains.
Son documentaire « Bowling for Columbine », consacré à la fusillade du lycée Columbine à Littleton (Colorado) en 1999 où 12 lycéens et un professeur furent assassinés par deux de leurs camarades, a obtenu le Prix du Festival de Cannes de 2002 et l’Oscar du meilleur film.
Le premier mandat du président américain George Bush, jugé catastrophique par Michael Moore, lui inspire par la suite le polémique « Fahrenheit 9/11 », récompensé de la Palme d’Or au Festival de Cannes 2004.
Le dernier film de Michael Moore « Capitalism : A Love Story », réalisé en 2009, traite de la crise financière de 2007 à 2009. C’est un acte d’accusation contre l’ordre économique actuel aux États-Unis et le capitalisme en général.
– Pour comprendre comment la dette publique a profité aux gros (baisse des impôts, hausse des taux d’intérêt, surtout période avant 2008) : un lien vers une synthèse rédigée par le Collectif pour un Audit citoyen de la dette : http://www.audit-citoyen.org/wp-conte….
– Sur le même thème : un rapport parlementaire grec plus récent et détaillé, en anglais (ce rapport décortique la spéculation postérieure à 2008) :
– Pour comprendre comment les peuples ont été volés, trahis et écartés des décisions : un article sur les enjeux politiques de cette dette illégitime : http://www.reporterre.net/La-politiqu….
– Pour comprendre l’ampleur de la falsification des comptes grecs par les gouvernements corrompus, un rapport du Sénat : http://www.senat.fr/rap/r09-374/r09-3….
Le rôle de Draghi et Goldman Sachs est couvert dans la vidéo Médiapart (lien plus bas dans le descriptif) et dans cet article : http://www.lemonde.fr/idees/article/2….
L’AUSTERITÉ TUE ET EST INEFFICACE
ÉCONOMIQUEMENT :
– Pour avoir une idée des ravages économiques et humains de l’austérité grecque, une infographie d’Alternatives Economiques : http://www.alterecoplus.fr/infographi….
– Un MUST SEE. Pour comprendre, entre autres, l’historique de la dette grecque, les ravages inouïs de l’austérité, les fondements viciés de la construction de l’euro et l’intransigeance de la Troïka pour saigner les pauvres et ménager les riches : Le débat organisé par Médiapart (30’30 pour l’anecdote sur le mémorandum) : http://www.dailymotion.com/video/x2xg7sm.
– Pour comprendre l’inefficacité économique de l’austérité en contexte de récession, voir la synthèse de Joseph Stoglitz, prix Nobel d’économie : http://www.lesechos.fr/idees-debats/e…
COUPER LES LIQUIDITÉS EST UN ACTE DE GUERRE
DESTINÉ À MATER SYRIZA :
– Le débat vidéo de Mediapart (lien plus haut) est l’illustration la plus parlante de ce que représente un tel choc économique pour la vie réelle des gens.
– Pour comprendre la manière dont la BCE a restreint l’accès aux liquidités aux banques privées grecques et pour se faire une idée de la violence des négociations : voir ces deux articles de Médiapart. Ils sont inaccessibles sans abonnement. Envoyez-nous (dans les commentaire ou en MP) votre email, nous vous enverrons une copie :
– Pour comprendre la dimension politique (les élites contre les peuples) de ce coup de force financier européen, voir l’article exigeant mais complet de l’économiste Frédéric Lordon :http://blog.mondediplo.net/2015-06-29…
– Enfin, les différents prétextes loufoques ayant déclenché des guerres (le match de foot concernait le Honduras et le Salvador, nos excuses aux Equatoriens) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Casus_b…
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