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Dans une vidéo proposée par le réseau Civam, Yoann Moreau et Vincent Remaud nous expliquent comment ils affrontent la sécheresse estivale grâce au pâturage de stock sur pied.
L’Unité Expérimentale de Pech Rouge de l’INRAE à Gruissan (Aude) teste l’arrosage de vignes avec les eaux usées traitées de la station d’épuration voisine. Une solution face au réchauffement climatique et aux sécheresses répétées.
Jean-Michel Favier, éleveur en Occitanie dans la montagne sèche, a mis en place un système lui permettant de pâturer durant la quasi-totalité de l'année, malgré les périodes de sécheresse.
Comment nourrir un cheptel lorsque la sécheresse frappe ? Une solution pourrait être le mûrier blanc, un arbre fourrager dont Marcel Authier teste les qualités depuis 2017 sur son exploitation de Mirepoix.
Semés à l’automne dans des prairies ou des luzernières dégradées par la sécheresse, des mélanges céréales protéagineux peuvent apporter un complément de fourrage au printemps suivant. Des essais débutent
La France connait actuellement une période de sécheresse intense, qui touche l’ensemble du territoire. Décryptage des causes de cette situation, des actions menées pour y faire face et des mesures pour économiser l’eau
Produire davantage avec moins d’eau est dans ce contexte devenu un défi interdisciplinaire. Comment intensifier la production végétale dans un contexte de sécheresse et d’une façon durable ? C’est un défi scientifique et sociétal multidimensionnel pour assurer la sécurité alimentaire future.
Pour « faire face au manque d'eau, périodique et aléatoire au cours de l'année », de leurs pommes de terre, Paul Cotreuil et son père, agriculteurs dans l'Orne, vont... s'équiper d'une bineuse. En plus de « casser la croûte de terre », celle-ci leur permettra de « désherber mécaniquement ». Un investissement pour lequel ils sollicitent un financement participatif.
Parmi les solutions, il y a celle, “encore reçue frileusement”, consistant à pomper de l’eau dans les cours d’eau quand leur niveau est haut en hiver pour la réinjecter dans les réserves souterraines en prévision de l’été. C’est la proposition du BRGM qui a cartographié les sites potentiels, dont l’un près de Béziers et un autre à Toulouse. Et pourquoi pas, à Montpellier, réutiliser des eaux usées traitées pour l’irrigation !
Le Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) teste un matériau breveté par l'entreprise Colas pour éviter la remontée des fissures de sécheresse. Cette expérimentation s'inscrit dans un projet de recherche plus global appelé Observatoire des Routes Sinistrées par la Sécheresse (ORSS).
Etudier les mécanismes à l’origine des dommages causés par la sécheresse est primordial pour mieux comprendre et anticiper l’impact des changements climatiques sur les écosystèmes. Les chercheurs d’INRAE ont réalisé une synthèse des travaux des 15 dernières années sur les processus impliqués dans les dommages causés par la sécheresse.
Dans le cadre du projet DRYvER* piloté par INRAE, une équipe internationale de scientifiques collecte, analyse et modélise des données provenant de réseaux hydrographiques sujets aux assèchements à travers deux continents, l'Europe et l'Amérique du Sud. Pour aider les scientifiques à cartographier les asséchements des rivières, les citoyens ont désormais une application à leur disposition : DRYrivERS.
Comment éviter d’être à la merci de l’apport des pluies ? Des solutions existent pour maintenir l’équilibre fragile entre nos besoins et l’aléa de l’offre naturelle en contexte de changement climatique. On parle de « gestion intégrée de la ressource en eau », qui vise à préserver le niveau des nappes d’eau souterraine, les débits des cours d’eau et à lutter contre les inondations et la salinisation des eaux en milieu côtier. Parmi ces solutions, on trouve la recharge maîtrisée des aquifères à laquelle nous allons nous intéresser.
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Dans les zones où l’eau se fait rare, ce dispositif de collecte d’eau peut être une solution pour irriguer des terres agricoles, pour la reforestation ou pour des populations confrontées au réchauffement climatique.
Une équipe internationale a mené une première étude mondiale afin d’évaluer l’impact du pâturage sur les écosystèmes arides de la planète, où se situent 78 % des parcours. Leurs résultats, publiés le 24 novembre dans la revue Science, montrent que le pâturage est bénéfique sous des climats relativement froids, et dans des zones géographiques montrant une forte biodiversité animale et végétale. A l’inverse, ces effets deviennent largement délétères dans les régions plus chaudes de la planète et pauvres en biodiversité.
Dans le petit village de Gourga, au Burkina Faso, proche de la grande frontière du Sahara, un homme a « arrêté le désert ». Récompensé en 2018 par le Right Livelihood Award (souvent présenté comme le prix Nobel de l’alternative), Yacouba Sawadogo entretient depuis 40 ans une forêt qui a complètement changé les perspectives du territoire.
Dans le sud de la France, des agriculteurs font preuve d'imagination pour faire face à la sécheresse : si certains parient sur des serres ultra-modernes, d'autres sélectionnent des plantes capables de supporter le manque d'eau et de produire des lignées de légumes plus résistantes.
Pour faire face au déficit en eau et donc en fourrage, il semble que le colza, peu fibreux et très énergétique, associé à des graminées, soit une solution. Des essais soutenus par la chambre d’agriculture de Lozère sont en cours, et pourraient être dupliqués dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales.
Depuis plus de quarante ans, l'Ile de Noirmoutier réutilise un tiers de ses eaux usées pour l'irrigation des cultures de pommes de terre. Une solution trouvée à l'époque pour faire face à la sécheresse. Un modèle d'avenir, face à l'urgence climatique.
INRAE coordonne un outil opérationnel de prévision des débits des rivières qui aide les services de l’État à anticiper les sécheresses sévères, de manière à prendre les mesures de restriction de consommation d’eau adaptées. Trois questions à Vazken Andréassian, hydrologue à INRAE et directeur de l’unité de recherche impliquée.
Appel à projets « Économies d'eau dans les élevages »
Pour aborder l’impact des sécheresses sur le fonctionnement des arbres, il faut tout d’abord faire un point sur le fonctionnement hydrique des arbres, seuls ou en peuplement, ainsi que sur l’impact de l’état hydrique sur la physiologie (fonctionnement hydraulique, carboné et autres processus) et la mortalité. Il s’agira dans un deuxième temps d’analyser l’effet des événements extrêmes sur les peuplements forestiers in situ. Quels sont les facteurs qui causent, accentuent ou réduisent la mortalité ?
Une application pour smartphone « DRYrivERS » permet désormais de signaler aux scientifiques les cours d'eau qui s'assèchent.
Permettre une gestion plus réactive à court terme des épisodes de sécheresse, une meilleure planification des investissements et de la gestion de l'eau à long terme pour les territoires : ce sont les objectifs fixés par le projet transfrontalier « Water for Tomorrow », mené en Angleterre et en France.
Il y a quelques jours, le service météorologique des Émirats arabes unis partageait des images de pluies abondantes arrosant la ville de Dubaï. En réalité, ces intempéries ont reçu un petit “coup de pouce”. Des drones ont en effet été libérés pour “choquer” les nuages et provoquer ainsi la formation de précipitations.
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