 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
"Nos déjections au secours des sols," c'est le sous-titre du dernier livre de l'agronome Christophe Gatineau. Ce spécialiste des sols vivants vient de publier aux éditions Ulmer "Ne Tirons plus la Chasse". Il y expose le gâchis du non-recyclage de nos déjections. Elles sont riches en phosphore et en azote, deux éléments essentiels à la bonne santé de notre terre nourricière.
Au lycée d'enseignement général et technologique agricole de Pamiers en Ariège, les lycéens testent un fertilisant insolite, de l'urine humaine. Avec des résultats déjà très encourageants, cette expérience permettrait aux exploitations de faire des économies, mais aussi de mieux respecter les sols.
Récupérer son panier de légumes et déposer quelques litres d'urine au passage : l'Amap des « Radis Actifs », installée à Châtillon (Hauts-de-Seine), met désormais certains de ses adhérents à contribution grâce à un point de collecte d'urine.
Après les festivals Mythos (Rennes), Hellfest (Loire-Atlantique), V and B Fest’(Mayenne)… la start-up Toopi organics va collecter et recycler l’urine des festivaliers des Trans Musicales à Rennes pour en faire du bio stimulant utilisé pour fertiliser les terres agricoles.
Toopi Organics, jeune entreprise girondine spécialisée dans la valorisation de l’urine humaine, obtient l’homologation française de son premier produit LACTOPI START®.
Dans un hangar gris, entre champs et forêts du Sud-Gironde, la jeune société Toopi organics est prête à valoriser chaque année, via des bactéries, 250 000 litres d'urine humaine en un volume égal de « bio-solution » afin de réduire les engrais minéraux dans l'agriculture.
Pendant longtemps, les excréments des villes servaient dans les champs agricoles, avant d’être supplantés par les engrais chimiques. Aujourd’hui, des chercheurs en agronomie tentent de trouver une alternative plus écologique aux engrais de synthèse, en expérimentant l’urin
|
Valoriser l'urine humaine demande des personnes motivées et des ressources adaptées. Autant de leviers qui compliquent la mise en place de filières. Reportage au sein d'une Amap et sur le chantier d'un futur écoquartier.
Désormais faire pipi vaut de l’or ! Enfin presque… ou en tout cas pour l’agriculture en France. C’est ce qu’a compris l’École nationale des Ponts et Chaussées puisqu’elle porte le projet « Enville » visant à récolter de l’urine humaine. On éclaircit le sujet ?
Alors que l'agriculture européenne cherche des alternatives durables, la startup française Toopi Organics innove en transformant l'urine humaine en une ressource précieuse pour les agriculteurs. À la croisée de l'économie circulaire et de la réduction des dépendances aux importations d'engrais, la startup vient de sécuriser des financements importants pour se déployer en Europe.
Il est peu coûteux, écologique et issu d'une tradition séculaire : le « shimogoe », littéralement « engrais provenant des fesses », connaît un regain de popularité au Japon alors que la guerre en Ukraine fait grimper le prix des produits chimiques de substitution.
Au Niger, il y a quelques années, des agriculteurs ont mené une expérimentation très particulière. En effet, il s’agissait de vérifier les effets de l’urine humaine sur les cultures. Or, les résultats ne se sont pas fait attendre.
Des chercheurs et des entreprises ont trouvé le moyen de récupérer l'urine pour en faire un engrais naturel. Une découverte pleine de promesses alors que le prix des fertilisants explose.
|