On en parle depuis années déjà ! Cette fois, la crise du marché de l'immobilier a bel et bien commencé. Ou du moins sa première étape : la chute du volume des ventes. Il a plongé de 17 % entre le premier semestre 2011 et celui de 2012 dans le réseau d'agences Century 21. Et encore, le marché avait connu un léger regain d'activité au début de l'année 2012 du fait de l'entrée en vigueur en février de la réforme des plus-values : certains propriétaires de biens locatifs ou de résidences secondaires ont en effet préféré vendre avant que la durée nécessaire pour être exonéré de cet impôt ne passe de quinze à trente ans.
Mais un véritable coup de frein est ensuite apparu. Le climat économique morose, la suppression du PTZ dans l'ancien, les nombreux ponts du mois de mai et enfin l'attentisme pré et post-électoral ont lourdement impacté la demande. Et, de l'autre côté, l'offre augmente : +25 % par exemple chez Laforêt Immobilier à Bordeaux entre le premier semestre 2011 et celui de 2012, +14 % à Lyon, +10 % à Menton...
Les acquéreurs, moins nombreux, ont donc beaucoup plus de choix. Mais les deux parties peinent à se rencontrer. " Les vendeurs hésitent à baisser leur prix et les acheteurs attendent de meilleures offres ", explique-t-on chez Immonot, site immobilier d'annonces notariales. Les délais de vente sont maintenant beaucoup plus longs et c'est en région parisienne qu'ils ont le plus augmenté. Dans le réseau d'agences Guy Hoquet, ceux-ci sont passés de 34 à 52 jours entre le premier et le deuxième trimestre 2012.
La baisse des prix, elle, est à peine enclenchée. Du moins si l'on en croit les statistiques. D'après les notaires, il n'y aurait qu'un très léger recul, d'à peine plus de 1 %, entre le dernier trimestre 2011 et le premier trimestre 2012. Mais il faut rappeler que ces chiffres se basent sur des compromis de vente réalisés trois mois plus tôt, soit, pour la plupart, encore en 2011. Sur le terrain, en revanche, les agences immobilières interrogées constatent toutes que les négociations sont bien plus importantes depuis quelques mois. Les prix finiront-ils alors par plonger ? Et le marché va-t-il enfin repartir ?
C'est ce que prévoient certains spécialistes. Selon les notaires, le recul des ventes devrait se stabiliser, à 15 % environ pour l'ensemble de l'année 2012. Chez Laforêt, on est plus optimiste encore, tablant sur une baisse d'à peine 10 %. " Pour l'instant, certaines transactions sont bloquées du fait de vendeurs refusant de baisser leur prix. Mais ils ne pourront pas repousser ces déménagements indéfiniment ", argumente le professeur Bernard Thion, chargé des enquêtes réalisées par Immonot. com. En effet, les naissances, les divorces, les décès, les mutations... alimentent le marché des transactions obligatoires, autour de 400 000 ventes par an. L'incertitude réside donc plutôt dans les ventes dites " de confort ". " Il faudra une baisse des prix plus importante pour que le marché reparte franchement ", pense Frédéric Monssu, directeur général du réseau d'agences Guy Hoquet. D'autres éléments auront également un impact sur l'évolution du marché dans les mois à venir : le maintien ou non des taux d'intérêt à un très faible niveau. Mais aussi les décisions prises par le gouvernement en matière de logement.
Dans tous les cas, il semble désormais évident que la reprise des transactions sera forcément synonyme de baisse des prix. Reste la question sans doute la plus importante. De combien sera la baisse ? De 5 à 10 % pour 2012 selon les professionnels, mais moins dans les grandes villes selon une partie d'entre eux. Et ensuite ? D'après Jacques Friggit, économiste auprès du ministère du Logement, la baisse pourrait se poursuivre sur cinq à huit ans et atteindre 35 à 40 %. Un discours tenu depuis quelques années déjà. Cette fois est-elle la bonne ? Rendez-vous l'année prochaine.
Sur le marché du neuf, la crise est plus sévère encore. Selon les chiffres de la Fédération des promoteurs immobiliers, les ventes sont en recul de 27 % entre le premier semestre 2012 et la même période un an plus tôt. Outre les facteurs négatifs impactant également le marché de l'ancien, le neuf subit de plein fouet la baisse de l'avantage fiscal accordé dans le cadre du dispositif Scellier, tombé à 13 % en 2012. Celui-ci prenant fin en 2013, on peut s'attendre à un sursaut de la part des investisseurs désireux de profiter encore de l'avantage fiscal, mais il sera sans doute limité. Plus qu'une mauvaise nouvelle pour les promoteurs, c'est le secteur du logement en général qui risque de pâtir de ces recettes moindres : le recul des ventes aggravera inévitablement celui des mises en chantier et, au final, le nombre de constructions déjà insuffisant à l'heure actuelle sera plus faible encore. Avec à terme, sans doute, une nouvelle hausse des prix.
Pour l'instant, néanmoins, les promoteurs redoublent d'efforts pour maintenir voire réduire ces derniers. Chez Promogim, par exemple, le prix moyen des logements a baissé de 11 % entre 2011 et 2012. Le fruit d'un travail sur les coûts de construction, la négociation du foncier mais aussi la mise en oeuvre d'opérations réalisées en partenariat avec certaines mairies, permettant de proposer des logements à des tarifs contrôlés...
Né en France au XVIIIe siècle, le courant rococo est l'héritier du baroque, menant à son apogée l'extravagance décorative, le raffinement et le sens du détail.
Pour ne plus subir les inondations dévastatrices et les périodes de sécheresse, les nouveaux quartiers de Berlin sortent de terre avec l'obligation de respecter les principes d'une "ville éponge" : absorber, retenir et réutiliser l’eau de pluie.
Ils se vendent pour quelques centaines d’euros dans les magasins de bricolage. Les kits solaires dits « Plug & Play » (« branchez et utilisez ») rencontrent actuellement un grand succès. Même chose pour les panneaux photovoltaïques sur toiture. Dans un avis publié le 29 janvier, l’Agence de la transition écologique (Ademe) indique que le nombre de ces installations (panneaux + kits) est passé de 240 000 fin 2022 à 677 000 fin 2024.
📊 Analyses exclusives pour éclairer vos choix sur les marchés. 🎙 Lives interactifs avec les points de vue de nos experts partenaires. 💶 Listes de valeurs prometteuses pour saisir des opportunités de croissance. 📝 Des listes de convictions fortes sur les marchés européens 🇪🇺 et américains 🇺🇸.
00:00 - Est-ce la fin du marasme immobilier ? 00:39 – Baisse des taux de crédit immobilier : est ce que ça va durer ? ? 02:14 - Immobilier : des chiffres encourageants, mais trompeurs ? 06:20 - Taux d'intérêt : l'impact des États-Unis sur l'Europe 07 :02 – Deuxième source de remontée des taux 08 :18 – L’énergie et l’inflation : des obstacles à la détente ? 12:26 – Des dynamiques haussières sur les taux immobiliers 13 :00 – Immobilier : un scénario moins rose que prévu. Et la BCE dans tout cela ? 17:24 - Une crise de l’immobilier structurelle ? 20:55 – Comment redonner du pouvoir d’achat aux ménages et mettre fin à la crise ? 22:17 – La synthèse de Vincent
Émission enregistrée le 24 janvier 2025 par @SynapsesYT Le marché immobilier est-il vraiment en train de sortir de la crise ? Alors que les professionnels du secteur se montrent optimistes en raison notamment de la détente des taux permettant aux acheteurs de regagner du pouvoir d’achat et aux prix immobiliers de se raffermir, l’histoire est, au dire de Patrick Artus, conseiller économique auprès d’Ossiam, nettement plus nuancée. Des chiffres contrastés mettent en lumière une reprise partielle : les transactions immobilières progressent, mais les mises en chantier stagnent, et la construction neuve peine toujours à repartir. À cela s’ajoutent des pressions liées à l’inflation, une politique monétaire plus rigide que prévu et une rareté persistante de logements. En bref, les difficultés sont encore nombreuses. Dans cet entretien sur Synapses, Patrick Artus, analyse les éléments clés qui influencent le marché immobilier, ses perspectives à court et moyen terme mais aussi les solutions pour sortir du marasme. Il revient notamment sur les impacts des taux d’intérêt, les arbitrages financiers internationaux, et sur l’ensemble des causes structurelles de la crise immobilière en France.
## 🔔 🙏 Abonnez-vous à @Synapses Un pouce vers le haut, si vous aimez les contenus de @SynapsesYT Commentez, réagissez aux émissions de @Synapses et échangez dans l’espace commentaires sous la vidéo (en toute courtoisie et respect des autres et de leur point de vue, même s’il diffère du vôtre). Ne ratez aucune de nos futures vidéos en vous abonnant à notre chaîne @SYNAPSES et en activant les notifications (cliquez sur la cloche 🔔) pour être alerté à chaque nouvelle publication.
Promulguée fin 2024, la loi dite «anti-Airbnb» engendre de nouvelles règles pour la location de meublés touristiques à partir de cette année. Le point avec Baptiste Bochart, juriste chez le spécialiste de la déclaration de revenus locatifs jedeclaremonmeuble.com.
Avantages fiscaux pas assez évalués, frais de notaire désincitatifs : le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) a appelé aujourd’hui dans un rapport à réformer la (...)
Charles Marinakis, président de Century 21 France, était l'invité de Laure Closier dans Good Morning Business, ce jeudi 9 janvier. Il s'est félicité du dynam...
"Ce n'est plus un problème d'offre" : le gouverneur de la Banque de France a assuré mercredi 13 mars que les banques françaises étaient à nouveau disposées à accorder des prêts immobiliers, appelant même les Français à aller "tester" leur banquier.
Article très intéressant sur le réemploi de matériau. Cette pratique (à encourager d'un point de vue environnemental) ne doit pas déresponsabiliser le maître d’œuvre, et, à ce titre, ils est en droit de refuser le recours aux matériaux de réemploi ;
Comment répondre à la crise du logement en France ? Le Premier ministre Gabriel Attal a fait plusieurs annonces lors d’un déplacement à Villejuif (Val-de-Marne) ce mercredi. « Nous allons nous battre cm par cm, m2 par m2 pour aller chercher du logement pour les Français », a-t-il lancé. « Une fois que vous êtes bien logés, c’est beaucoup de problèmes de la vie quotidienne qui sont réglés », argumente-t-il.
Parmi ses annonces, G. Attal rompt pour la première fois avec la fin de la maison individuelle. Pourtant plusieurs de ses prédécesseurs nous y préparaient, ce qui faisait bondir les acteurs de la filière notamment après une première année de récession sur les PC et les actes d'achats.
Alors faut-il s'en réjouir ? Pour l'écologie, je le répète depuis bientôt 10 ans, non ! En tout cas pour les zones déjà hyper urbanisées et leur périphérie. Et chercher les dents creuses est un voeux pieux que les acteurs de l'immobilier ont déjà épuisé.
Surélevé les biens existants : oui ! Avec les techniques de construction (biosourcées) hors site, le potentiel est là mais se trouve confronté à de nombreuses contraintes. A commencer par le syndic de copropriété et par les aspects techniques & logistiques.
Syndic qui souvent se trouve déjà confronté à la nécessité de mettre aux normes énergétiques leur bâtiment. Alors, ne serait pas là l'opportunité de trouver du financement complémentaire pour cette mise aux normes ?
Dans tous les cas, ces mesures ne changeront dans l'immédiat pas vraiment la situation. Rénover l'existant, libérer des bâtiments de procédures de succession, limiter considérablement les locations touristiques, favoriser l'habitat participatif et les zones Stecal, serait beaucoup plus pertinent.
RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Les deux organisations professionnelles représentant le secteur du bâtiment ont été reçues au ministère, ce 15 février 2024, afin de définir des pistes de ... #BatiActu
On a l'impression que les organisations professionnelles prennent le problème à l'envers ! Les MAR (MonAccompagnateurRénov') sont indispensables pour justement arrêter l’hémorragie de faire n'importe quoi en rénovation énergétique. Il faut donc mettre le paquet sur la formation et la validation de ces MAR.
Et concernant le RGE, ce n'est pas la formation des entreprises le problème, mais le contrôle des chantiers. Donc, là aussi il faut travailler sur la formation des contrôleurs, car de ce côté, il semblerait qu'il y a encore beaucoup de carences !
Le Cerema a publié ce mercredi une étude sur les îlots de chaleur en ville. Il en ressort que plusieurs millions de Français sont particulièrement exposés.
Cinq mois après la dévastation, la reconstruction de L.A. peine à avancer, freinée par la complexité administrative. Pour accélérer le traitement des permis de construire, la ville de Los Angeles teste une solution inédite à cette échelle : un logiciel d’intelligence artificielle capable de vérifier la conformité des dossiers.
Un cas d'usage intéressant de l'#IA pour la reconstruction après les terribles #incendies de Californie : pour accélérer le traitement des demandes, Los Angeles s’appuie sur un logiciel ayant recours à l'#IA. Il s’agit d’une première pour une opération de reconstruction post-catastrophe naturelle de cette ampleur.
L'encadrement des loyers au Pays Basque est en vigueur depuis six mois dans 24 communes de la Communauté d'agglomération. Pour l'association Alda, qui aide les locataires à faire valoir leurs droits, la mesure limite les loyers abusifs mais repose trop sur les démarches des locataires.
Les technologies solaires n’en finissent plus de progresser. Une avancée majeure vient d’être réalisée par le CEA et 3SUN : un record mondial d’efficacité
La maison familiale "Leku Eder" a abrité des réfugiés basques, et aussi des évadés et soldats alliés pendant la guerre. Plutôt que de la "vendre à des inconnus", la famille a préféré la donner à un réseau militant.
Selon un arrêt rendu par la Cour de cassation*, le gérant d'une Société civile immobilière (SCI) n'a pas forcément le pouvoir de vendre un immeuble (...)
Une vingtaine d'hôteliers épaulés par l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), premier syndicat patronal du secteur, comptent « demander réparation » (...)
Vingt porteurs de projets ont déposé une demande de "crédit d'impôt vert", dispositif de la loi Industrie verte qui vise à accélérer la réindustrialisation en favorisant le développement de projets industriels de transition énergétique, a annoncé vendredi 15 mars le ministère de l'Economie et des Finances.
Le 8 mars 2024, nos ministres s’engagent à augmenter massivement la part de bâtiments quasi nuls en émissions de gaz à effet de serre (Déclaration de Chaillot). Le même jour, ils encouragent les gestes simples, même dans les passoires thermiques. L’obligation de DPE avant tout parcours de travaux disparaît, alors qu’elle venait d’être créée. On comprend l’intérêt de ce rétropédalage MaPrimeRénov’ pour la filière du bâtiment, mais les ménages et la planète risquent d’être les grands perdants.
Les cafouillages du gouvernement dans les aides à la rénovation sont symptomatiques de l'incapacité de celui-ci à faire face aux enjeux environnementaux. L'article de Quotidiag en illustre bien le contexte.
Cessons ces rétropédalages. L'Europe nous a donné un cap, suivons le clairement jusqu'en 2030, car céder aux lobbys ne fait n'y avancer la cause ni se projeter chacune des forces vives pour s'adapter !
Essayons d'avoir une vision plus systémique des enjeux avec une politique qui ne répond pas à des sollicitations corporatistes de court terme mais dans une optique prospective d'intérêt général.
Et surtout mesdames messieurs les gouvernants, anticipez pour nous préparer à ces enjeux. Ce n'est pas dans le fait accompli qu'on peut accepter la contrainte.
EDF, qui gère le parc de centrales nucléaires français, va confier une partie de ses données liées à la maintenance des infrastructures nucléaires au géant du cloud américain AWS, divison cloud d’Amazon. C’est ce que révèle le 13 février le Canard Enchaîné. La décision aurait été prise au printemps 2023, dans une relative discrétion, dans […]
La Fipec a réalisé une série de vidéos pédagogiques "Une bonne couche de confusions : Les Vrais / Faux de la Fipec". Ces vidéos permettent de clarifier certaines idées reçues qui circulent sur les produits chimiques que notre fédération représente.
Un peu léger comme argumentation. Il est facile de trouver des produits non toxiques dans les biosourcés puisqu'ils sont connus et reconnus, et pour certains depuis des centaines d'années. Par contre, parmi les milliers de molécules créées et utilisées par la pétrochimie, et donc votre filière, combien peuvent être considérées comme définitivement non toxiques ? Quasiment aucun ! Car il faudra des centaines d'études pour prouver le contraire. #greenwashing caractérisé !
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.