Le nouveau scénario négaWatt a été rendu public le 29 septembre. En attendant de retrouver d'ici peu des informations plus détaillées sur ce scénario, voici quelques documents dans lesquels vous trouverez déjà les principaux éléments :
Document de présentation en version légère (PDF 1,3 Mo)
Découvrez également la revue de presse consacrée au nouveau scénario négaWatt.
Ce nouveau scénario répond à plusieurs objectifs :
montrer qu'une société dite « développée » peut subvenir à ses besoins en diminuant considérablement l'utilisation d'énergies fossiles et nucléaire. proposer des mesures concrètes permettant une réelle transition énergétique apporter une contribution technique au débat sur la politique énergétique de la France.
De profondes améliorations du scénario ont donc été apportées, visant à :
actualiser toutes les données statistiques (consommations de biens et d'énergie, évolution de la démographie, ...) réaliser un travail plus poussé sur l’industrie (vers l'écologie industrielle et l'économie circulaire) intégrer une prospective sur le lien entre urbanisme et mobilité sur 2020-2050 coupler ce scénario avec le scénario Afterres 2050 sur alimentation - agriculture et usages des sols, en cours de réalisation par l'association SOLAGRO intégrer une modélisation en puissance sur l’électricité (équilibre offre-demande sur les énergies renouvelables variables : éolien et photovoltaïque) développer un nouveau jeu de politiques et mesures permettant d'initier sa réalisation
En raison du niveau ''historiquement bas du Rhône'' dû à la sécheresse, l'ASN autorise EDF à effectuer, pour la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche), des rejets dans le fleuve en deçà de la limite réglementaire.
Le 1er juin, EDF a déposé auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire une demande de modification temporaire, jusqu'au 31 octobre 2011, du débit minimal du Rhône permettant la réalisation de rejets radioactifs liquides. L'arrêté interministériel du 7 novembre 2003 prévoit que, lorsque le débit du Rhône est inférieur à 500 m3 par seconde, les rejets soient interdits. En raison de la sécheresse exceptionnelle, EDF a demandé une dérogation pour que ce seuil minimal soit abaissé temporairement à 350 m3/s. Après avoir consulté les Conseils départementaux des risques sanitaires et technologiques de la Drôme et de l'Ardèche, l'ASN, constatant que ''les débits du Rhône sont historiquement bas au droit de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse'', a autorisé le 28 juillet EDF à poursuivre les rejets en deçà de 500 m3/s avec un seuil limite de 350 m3/s. Encadrement de la dérogation EDF doit cependant ''utiliser autant que possible les capacités d'entreposage de ces effluents présentes sur la centrale nucléaire de Cruas-Meysse afin de reporter les rejets à un moment où le débit du Rhône est supérieur à 500 m3/s''. Le groupe ne peut réaliser ''le rejet d'effluents liquides radioactifs que lorsque la capacité disponible d'entreposage des effluents liquides dans les réservoirs T, pour l'ensemble des réacteurs de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, est devenue inférieure au tiers des capacités totales utiles d'entreposages, calculées sur la base de l'ensemble des réservoirs T de cette centrale nucléaire''. Enfin, ''le rejet d'effluents liquides radioactifs provenant des réservoirs Ex [n'est autorisé] que lorsque la capacité disponible d'entreposage des effluents liquides dans les réservoirs Ex, pour l'ensemble des réacteurs de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, est devenue inférieure au quart des capacités totales utiles d'entreposages des réservoirs Ex, calculées sur la base de l'ensemble des réservoirs Ex de cette centrale nucléaire'', précise l'ASN dans sa décision. EDF devra présenter à l'ASN avant le 31 mai 2012 ''des parades matérielles, techniques et organisationnelles visant à respecter, y compris en cas de débit du Rhône historiquement bas'', la réglementation. Suivi de l'incidence environnementale des rejets EDF devra également suivre, pendant la période dérogatoire (c'est-à-dire jusqu'au 1er novembre 2011), l'incidence environnementale des rejets d'effluents liquides effectués avec un débit du Rhône inférieur à 500 m3/s. En sus des contrôles habituels, le groupe devra réalisé tous les 15 jours une campagne de surveillance de la physico-chimie générale (MES, oxydabilité au permanganate de potassium, NH4+, NO3-, PO43-). Dans deux stations amont et aval, EDF devra en outre mener des campagnes de prélèvement de phytoplancton, de zooplancton et de périphyton. Cette dernière campagne de prélèvement devra être poursuivie à l'automne ou en fin de période dérogatoire. Enfin, pendant cette période, EDF devra tenir informé chaque semaine le directeur général de l'ASN et le préfet coordonnateur de bassin des débits du Rhône lorsque des rejets d'effluents radioactifs liquides sont réalisés, ainsi que des répercussions éventuellement observées dans le cadre du suivi prescrit. D'ici le 31 décembre 2011, l'entreprise devra dresser un bilan de la mise en oeuvre de la présente décision ainsi qu'un bilan de la surveillance environnementale réalisée pendant qu'elle était d'application. Opposition des associations Après avoir pris connaissance de la demande de dérogation d'EDF, le Réseau sortir du nucléaire Drôme-Ardèche s'était déjà dit opposé à une telle autorisation le 12 juillet dans un communiqué : ''la même quantité de rejet dans des débit d'eau inférieur de près de 50 % à des normes déjà bien souples fait peser sur l'agriculture, le tourisme et les riverains un véritable risque environnemental et donc sanitaire non évalué précisément''. Pour l'Observatoire du nucléaire, ''EDF doit cesser immédiatement ses rejets tant à Cruas qu'au Tricastin (Drôme). (…) Si la centrale peut effectuer ses rejets lorsque le débit est à peine supérieur à 350m3/s, la dilution sera encore plus mauvaise et les pollutions radioactives et chimiques seront encore plus graves. (…) Il ne faut pas oublier que les centrales nucléaires rejettent continuellement dans les rivières d'immenses quantités de produits chimiques (zinc, phosphore, sulfates, sodium, chlorures, morpholine, cuivre, etc). (…) Ces risques sont aggravés l'été du fait du moindre débit des rivières. Et le problème est démultiplié en cas de sécheresse : ces produits chimiques sont rejetés dans des rivières au débit très faible, causant de fait de graves pollutions chimiques''. Pour les associations, cette dérogation est une solution court termiste. L'Observatoire du nucléaire listait, en mai dernier, les centrales menacées par le manque d'eau et celles susceptibles de ''violer les limites légales de rejets d'eau chaude''. Ainsi, en raison de la sécheresse exceptionnelle du printemps 2011, 22 réacteurs pourraient être menacés par un manque d'eau dans la rivière, selon l'Observatoire du nucléaire : les deux réacteurs de Golfech (Tarn-et-Garonne), les deux réacteurs de Civaux (Vienne), les deux réacteurs de Belleville (Cher), les quatre réacteurs de Dampierre (Loiret), les deux réacteurs de Saint-Laurent (Loi-et-Cher), les quatre réacteurs de Chinon (Indre-et-Loire), les deux réacteurs de Chooz (Ardennes) et les quatre réacteurs de Cattenom (Lorraine). Enfin, prévenait l'Observatoire, ''certaines centrales ne sont pas menacées par le manque d'eau : il est par exemple improbable de voir le Rhône à sec, contrairement à la Loire. Mais cela ne les protège pas pour autant des problèmes : il existe des limites légales aux rejets d'eau chaude dans les rivières, afin de ne pas détruire irrémédiablement la faune et la flore. Malgré des dérogations fort laxistes accordées par l'Etat à EDF, il est possible que des centrales soient arrêtées car ne pouvant respecter les limites légales, même avec dérogations''. Vingt réacteurs seraient concernés : les deux réacteurs de Saint-Alban (Isère) , les quatre réacteurs de Bugey (Ain), les quatre réacteurs de Cruas (Ardèche), les quatre réacteurs de Tricastin (Drôme), les quatre réacteurs de Blayais (Gironde) et les deux réacteurs de Nogent (Aube). Sophie Fabrégat
[Note du Curateur] C'est bien pratique pendant que les Rhodaniens sont en vacances. Mais où se déverse le Rhône ? Ah ! Oui, en Méditerranée. Et où sont les Touristes au mois d'août ? Il y en a qui vont revenir bronzés, je crois, même sans soleil.
Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C'est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement.
Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C'est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement. C'est sans doute pour cette raison que le Journal officiel du 13 juillet publie un nouveau décret concernant les associations. Celui-ci fixe les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au premier point de l'article R.141-21 du code de l'environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances. Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d'utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d'un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre. Les seuls organismes ayant le droit de le faire entendre leur voix sur les politiques environnementales sont des organismes publics au sein desquels seules ces grandes associations ont le droit d'être représentées. De plus, l'Etat s'octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s'assurer « de leur indépendance ». Les assos les plus gênantes pour les lobbies handicapées Ce texte est liberticide au regard de la liberté d'association ou plus précisément du droit des associations à se faire entendre. Il exclut en particulier toutes les associations d'experts qui ont fait l'essentiel du travail en termes d'alerte au cours des dernières années. Mouvement des générations futures – Criirad, Criigen, réseau santé environnement, Inf'OGM, pour n'en citer que quelques-uns – n'auront aux termes de ce texte plus le droit de participer, voire plus le droit d'être agréés puisque c'est l'agrément au titre de l'environnement lui-même qui est touché par ce décret scélérat. Autrement dit, non seulement aucun texte de protection des lanceurs d'alerte n'a jamais été pris par ce gouvernement, du temps de monsieur Borloo comme a fortiori du temps de madame Kosciusko-Morizet, mais plus encore, c'est la capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies défendus par le gouvernement qui est ici mise en cause. En effet, sans agrément, la capacité de porter plainte avec constitution de partie civile reste très réduite. Dans ces conditions, les procès mettant en cause ces lobbies deviennent beaucoup plus difficiles. De la même manière, le fait que les agréments soient conditionnés par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou telle infrastructure. Les préfets pourront toujours soutenir qu'elles ne remplissent pas les conditions. Ainsi le gouvernement s'est-il attaqué avec efficacité, une fois encore, aux modestes contre-pouvoirs que notre pays compte encore. ► Référence concernant l'arrêté du 12 juillet 2011 fixant les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au 1° de l'article R. 141-21 du code de l'environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instance (JORF n°0161 du 13 juillet 2011, page 12 154).
l y a une vague de chaleur phénoménale aux USA actuellement, les températures dépassant les 40° par moment, les conséquences étant calamiteuses entre autres pour les exploitations agricoles. Ce sont des milliers de volailles qui sont décédées en un laps de temps réduit. En Caroline du Nord, environ 50 000 poulets sont morts dans une ferme en moins d’une heure, dans une seconde ferme, ce sont 4300 dindes qui sont décédées
"Quelque 23 États américains sont touchés par la canicule. Des alertes de chaleur intense sont en vigueur dans tout le sud et le centre du pays, où les températures frôlent les 40 degrés Celsius.
De l’Oklahoma au Connecticut, plusieurs records ont déjà été battus, et au moins un mort a été signalé.
À New York, où il fait déjà 34 degrés, la mairie prévoit ouvrir 450 centres de rafraîchissement dans l’ensemble de la ville.
La chaleur devrait durer quelques jours, avant de se transformer en orages potentiellement violents."
Vue microscopique du contenu gastrique d’un poisson Myctophidé. En rouge foncé, des microfragments de plastique sont identifiés, en brun-vert-bleu un filament plastique se distingue. Source : Expédition MED 2010 / Laboratoire Biodoxis / Fondation CIMA.
Les déchets plastiques souillent les océans et les littoraux du monde entier. Ils représentent entre 60 et 80% des déchets recensés en mer et sur les plages et proviennent pour 80% d'entre eux d'apports d'origine terrestre.
Si les conséquences de la présence de macro-déchets sur les organismes marins sont connues depuis de nombreuses années (étranglement, étouffement, blocage du tractus intestinal, blessures internes…), leurs effets sont souvent sous-estimés du fait de l'immensité des océans. On estime néanmoins qu'au moins 267 espèces dans le monde, dont 86% des tortues marines, 44% des oiseaux de mer et 43% des mammifères marins, sont affectées par cette pollution. Ainsi, chaque année, ce seraient plus d'un million d'oiseaux et 100000 mammifères et tortues qui meurent par étranglement ou ingestion de plastique. L’introduction de grandes quantités de débris plastiques dans l’océan ces dernières années a, par ailleurs, multiplié par trois les possibilités de dispersion des espèces exotiques, augmentant ainsi les risques d’invasion et d'affaiblissement de la biodiversité.
Les micro-déchets plastiques (particules inférieures à 5mm), qui résultent de la fragmentation de ces éléments plus gros, ainsi que de la dispersion directe dans l'environnement de particules plus petites comme les pellets (petites granules plastique utilisées comme matière première dans l'industrie), représentent une menace encore mal connue et peu documentée. Facilement transportables, ils se retrouvent jusque dans les endroits les plus isolés de la planète comme les Fidji et les îles subantarctiques. Nous en retrouvons également sur le littoral français et sur le pourtour méditerranéen.
Ces micro-plastiques ont une densité plus faible que celle de l'eau ce qui conduit à leur flottaison dans la couche d'eau de surface où les contaminants hydrophobes peuvent se retrouver concentrer jusqu'à 500 fois par rapport à la colonne d'eau sous-jacente. Des études portant sur les propriétés de ces particules ont permis de mettre en évidence les capacités d'accumulation de ces micro-plastiques, avec des concentrations en PCB jusqu'à un million de fois plus importantes que celles mesurées dans la colonne d'eau environnante. Une quantité infime de micro-fragments de plastique peut donc contenir une quantité considérable de contaminants. De plus, l'adsorption des contaminants sur le plastique empêche toute dégradation bactérienne ce qui induit leur persistance dans l'environnement.
Leur taille, leur forme voire leur couleur font que de nombreux organismes marins confondent ces micro-particules avec leurs proies habituelles. Chez les oiseaux par exemple, la présence de plastiques et de produits artificiels a été observée dès les années 60 avec une augmentation des fréquences d'occurrence de plus en plus importantes. Une étude datant de 1990 a montré que sur un total de 140 espèces d'oiseaux marins, 82 contenaient du plastique et autres débris allant jusqu'à 80% d'incidence d'ingestion chez certains individus. C'est d'ailleurs chez une espèce d'oiseau pélagique, les puffins, qu'une corrélation positive a été reportée entre la quantité de plastique ingérée par les oiseaux et les concentrations en PCB dans leurs tissus, apportant une preuve indirecte du transport des contaminants par les plastiques dans les organismes. D'autres études ont conduit à des observations similaires chez des tortues marines et des moules.
La contamination des organismes filtreurs comme les moules pose le problème de la contamination de toute la chaîne alimentaire. D'autant plus que les micro-fragments de plastique se retrouvent ensuite dans le système circulatoire de ces dernières et vont donc s'accumuler dans les tissus avec des conséquences sur les prédateurs incluant les oiseaux, les crabes…et l'Homme ! D'autres organismes situés à la base de la chaîne trophique sont concernés, c'est le cas du ver de vase A.marina, bien connu des pêcheurs, qui a été observé en train d'ingérer des micro-fragments de plastique, ou des poissons planctivores de type myctophidés, qui représentent 90% de la biomasse des profondeurs, et chez lesquels l'ingestion de plastique a été également constatée. Une étude réalisée sur une île Subantarctique a montré que la consommation de ces poissons par les otaries, les lions de mer et des poissons carnivores comme le thon, conduisait à l'accumulation chez ces organismes du plastique contenu dans leurs proies. Il reste à approfondir la question du transfert des polluants adsorbés à sa surface à l'aide d'études spécifiques…
Lors de la première campagne de l'Expedition MED, la quantité de déchets plastiques présents en Méditerranée a été estimée à 250 milliards de micro-fragments (voir l'article). Au vu de la capacité de ces particules a perdurer dans l'environnement et à accumuler les contaminants avec lesquels ils se retrouvent en contact, ainsi que, leur ingestion par les organismes marins, à quels effets pouvons-nous nous attendre en terme de bioamplification et de conséquences chez l'Homme ?
Au-delà de la Méditerranée, tous les océans de la planète sont concernés…
Du 11 au 14 juillet, l'île anglo-normande de Jersey accueillera une réunion de la Commission baleinière internationale. Une Commission sur laquelle pèsent, selon le Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw), de forts soupçons de corruption. L'ONG en appelle donc à davantage de transparence "afin de garantir l'efficacité et la crédibilité de cet organisme", alors que le gouvernement britannique a rédigé des propositions dans ce sens.
Pour l'association Robin des bois, cette réunion donne l'occasion de mettre l'accent sur la dégradation de la situation sanitaire des baleines, en lien avec le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima. En effet, le Nord-Ouest du Pacifique a été touché en première ligne par les retombées atmosphériques et les rejets liquides radioactifs. En avril dernier, les pêcheurs japonais avaient même dénoncé "l'impardonnable" rejet volontaire d'eau contaminée dans cet océan, rappelle l'association.
Pour les baleines, déjà très fragilisées avant Fukushima, ces rejets sont synonymes d'effets potentiels mutagènes, tératogènes (développement anormal de l'embryon) et cancérogènes. Elles sont en contact permanent avec cette radioactivité, et mangent du plancton, des proies ou des déchets contaminés. Elles transmettent également cette radioactivité aux baleineaux pendant l'allaitement.
Outre les rejets radioactifs, le volume de déchets produits par le tremblement de terre et le tsunami est estimé de 25 à 200 millions de tonnes selon le gouvernement japonais et des experts indépendants. Une partie de ces déchets ont été entraînés dans le ressac du tsunami et pourrait mettre en danger les baleines. Avant ce flux soudain, en 2001, l'agence indépendante du gouvernement américain US Marine mammal commission estimait déjà que 43% des mammifères marins étaient affectés par l'ingestion de déchets ou l'enchevêtrement dans des engins de pêche abandonnés, cordages, etc. Par ailleurs, ces déchets plastiques entraînent, selon Robin des bois, des suffocations, des occlusions intestinales, des pertes d'appétence et de mobilité, et des décès. Sans compter la libération, dans l'océan, de résidus de médicaments et de pesticides, de substances comme les phtalates ou les bisphénols, les PCB, les hydrocarbures et les métaux lourds.
Sont particulièrement menacés, selon l'association, les petits rorquals communs : deux jeunes individus capturés au large de l'île d'Hokkaido présentaient des taux de 30 becquerel par kilogramme (Bq/kg) de césium 137, contre 0,3 à 1,3 Bq/kg en mer du Nord, au large du Groenland et de la Norvège. Sont également touchés les baleines franches du Pacifique Nord, les baleines grises du Pacifique du Nord-Ouest (quelques dizaines d'individus), les baleines à bosse (moins de 400 individus), les baleines bleues, la population occidentale de rorqual commun, le rorqual de Bryde et les cachalots. Des populations déjà très diminuées, notamment à cause de la pêche, parfois effectuée par des engins échappant aux contrôles.
- [CDURABLE.info l'essentiel du développement durable] :
La conquête spatiale a réussi un exploit considérable. En 50 ans, l’humanité a disséminé dans l’espace des milliards de déchets d’origine terrestre. "L’océan d’en haut" comme l’appelait Victor Hugo est victime d’une pollution industrielle d’un genre nouveau, foudroyant, proliférant et durable du même type en plus irrécupérable que la pollution de l’océan d’en bas par les déchets de plastique, de polystyrène et d’hydrocarbures. Dans un rapport de plus de 60 pages, l’association environnementale Robin des Bois dresse un état des lieux des déchets recensés dans notre système solaire. Pour réaliser son étude, l’association a procédé à la synthèse de très nombreux articles scientifiques, puisés dans les archives - pointues - de l’agence spatiale européenne, de la Nasa, et de nombre d’autres organismes spécialisés dans le domaine. Une première mondiale. Dans ce rapport, Robin des boits rappelle quelques faits : la durée de vie d’un satellite n’est guère plus longue que celle d’une voiture, une bonne dizaine d’années. Sur Terre, la gestion des Véhicules Hors d’Usage -VHU- et de leurs accessoires est un casse-tête. Dans l’espace, la gestion des Satellites Hors d’Usage -SHU- est dominée par le « chaque Etat pour soi » et le sans gêne à l’état pur. La gestion des déchets de toutes les catégories est une science en même temps que le miroir des comportements collectifs. Les déchets spatiaux n’échappent pas à la règle sauf que personne et surtout pas les exploitants ne les ont vus venir. Dans les années 1970, les premières détections analytiques de traces de titane et d’aluminium sur des satellites cobayes ont été attribuées à des éjections solaires ou à la chimie des astéroïdes alors qu’elles provenaient des peintures et des résidus de combustion des engins spatiaux. Les industriels de l’espace n’ont pas non plus anticipé l’expansion géométrique et la démultiplication en cascade des déchets issus de collision et d’explosion orbitales. En 50 ans, les activités humaines dans l’espace ont créé sur les orbites basses et hautes de la Terre plus de déchets que le système solaire n’y a injecté de météorites en plusieurs milliards d’années. Au total, selon Robin des Bois, notre système solaire est parasité par 180 tonnes de déchets, qui pour la plupart tournent en orbite autour des planètes et de leurs satellites. Dans le détail, 15.126 objets ont été recensés, "dont 2.523 satellites hors d’usage, 1.901 étages supérieurs de lanceurs et 10.702 déchets divers et variés". Et il y a de tout : on retrouve ainsi près de 2.000 restes de fusées, des satellites hors d’usage, ou encore des câbles. Plus insolite, Robin des Bois recense des aiguilles déployées par les Etats-Unis pour brouiller les satellites russes pendant la guerre froide, des appareils photo ou encore des balles de golf publicitaires.
Aujourd’hui, aucun vol spatial habité ou satellite ou encore mission interplanétaire n’est à l’abri d’une collision destructrice avec un déchet. Sur Terre, nul non plus n’est à l’abri d’un déchet tombé de plus haut que le ciel, d’une rentrée incontrôlée sur la planète mer, pas même une baleine. En retombant sur Terre, les débris, quelquefois radioactifs, risquent de provoquer accidents et pollution, notamment nucléaire, alerte Robin des Bois, qui publie dans son rapport plusieurs clichés d’accidents. Ainsi, en 1978, la chute d’un satellite russe chargé d’uranium au Canada avait contaminé 125.000 km2 de terre. Moscou avait alors versé une indemnité au pays. Les déchets spatiaux contribuent également à la pollution lumineuse de l’espace et perturbent les observations des astronomes. Les réacteurs nucléaires embarqués sur les satellites masquent le bruit de fond radioactif du cosmos en émettant des flux de rayons gamma artificiels même quand les satellites ne sont plus en fonction.
"Tout ça pour internet, GPS, téléphone et radio satellitaires, autant d’activités commerciales, de moyens de communication et de divertissement qui rapportent infiniment d’argent et produisent des déchets à l’infini sans la moindre contrainte à verser une TGAP -Taxe Générale sur les Activités Polluantes- spatiale", résume Robin des Bois.
"Le droit spatial lui aussi est en panne ; les étages susceptibles de mettre en orbite une convention internationale sur la prévention et la gestion des déchets dans l’espace sont très loin d’être sur le pas de tir", s’indigne l’ONG. Les textes semblent en effet obsolètes. Le traité de l’espace, qui régit son utilisation et le rejet de déchets "humains", date de 1967 et n’a été ratifié que par une centaine de pays. Les deux derniers textes en date ont été entérinés en 1972 et 1993, mais n’ont aucune valeur contraignante, ce qui signifie que les Etats pollueurs de l’espace n’encourent a priori aucune sanction. Seule lueur d’espoir, les logisticiens de l’espace comprennent désormais l’urgence à agir pour nettoyer les écuries spatiales et prévenir à la source la production de déchets. L’ONG suggère la mise en place d’un fonds de gestion et de prévention des déchets spatiaux. Il pourrait être financé, argumente Jacky Bonnemains de Robins des Bois, par les Etats possédant des appareils en vol dans l’espace, et par les opérateurs privés de télécommunication, premiers concernés par la mise en orbite de satellites.
An ExxonMobil pipeline running under the Yellowstone River in south central Montana ruptured late Friday, spilling crude oil into the river and forcing evacuations.
The pipeline burst about 10 miles west of Billings, coating parts of the Yellowstone River that run past Laurel — a town of about 6,500 people downstream from the rupture — with shiny patches of oil. Precisely how much oil leaked into the river was still unclear. But throughout the day Saturday, cleanup crews in Laurel worked to lessen the impact of the spill, laying down absorbent sheets along the banks of the river to mop up some of the escaped oil, and measuring fumes to determine the health threat.
Fearing a possible explosion, officials in Laurel evacuated about 140 people on Saturday just after midnight, then allowed them to return at 4 a.m. after tests showed fumes from the leaked oil had dissipated, The Associated Press reported. While the cause of the rupture was not immediately known, Brent Peters, the fire chief for Laurel, told The A.P. that it may have been caused by high waters eroding parts of the river bed and exposing the pipeline to debris.
The pipeline is 12 inches wide and runs from Silver Tip, Mont., to Billings, an area with three refineries, ExxonMobil said. All three were shut down after the spill. ExxonMobil said it had summoned its North American Regional Response Team to help clean up the spill, and a fire spokesman in Laurel said more than 100 people, including officials with the Environmental Protection Agency, were expected to arrive at the scene by Sunday morning.
In a statement, the company said it “deeply regrets this release and is working hard with local emergency authorities to mitigate the impacts of this release on the surrounding communities and to the environment.”
“The pipeline has been shut down and the segment where the release occurred has been isolated,” the statement added. “All appropriate state and federal authorities have been alerted.”
The rupture occurred sometime around 11:30 p.m. Friday. Duane Winslow, a disaster and emergency services coordinator for Yellowstone County, told a local television station, KTVQ, that all oil companies with pipelines near the river were told to immediately shut them down, and that the damaged pipe was off within half an hour. He said drinking water in the surrounding area was being monitored and so far was determined safe. Officials in Billings initially shut down water intake but later reopened it, KTVQ reported.
L'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (AFSSAPS) vient d'annoncer le retrait de l'autorisation de mise sur le marché du médicament Noctran. Après un examen, l'agence a donné un avis défavorable sur le rapport bénéfice/risque du médicament.
Dans la lignée des médicaments dangereux c'est au tour du Noctran® d'être retiré du marché. L'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé a retiré l'autorisation de mise en vente du marché après un avis défavorable sur le rapport bénéfice/risque. Trois raisons sont responsables du retrait du médicament : tout d'abord il associe trois substances actives (chlorazépate dipotassique, acépromazine et acéprométazine) exposant les patients à un cumul des risques d'effets indésirables, ensuite les populations âgées font mauvais usage du Noctran®, enfin le médicament présente un risque potentiel de mort en cas de surdosage. Le Noctran®, utilisé pour les insomnies, sera définitivement abandonné le 27 octobre prochain, le temps que les médecins le remplacent progressivement par un autre médicament.
Le grand hamster n'est plus présent que dans 25 communes d'Alsace.
La Cour de justice de l'Union européenne a condamné jeudi la France pour sa mauvaise gestion des populations de grand hamster, une espère protégée qui n'est plus présente, sur le territoire français, qu'en Alsace. Répandu sur la quasi-totalité des terres agricoles de la région il y a encore quarante ans, ce rongeur, qui pèse environ 500 grammes pour une trentaine de centimètres, n'est plus présent que sur 25 communes.
Après avoir lancé plusieurs avertissements à la France, la Commission européenne a introduit en 2009 un recours devant la Cour de Luxembourg pour non-respect de la directive "habitats" de 1992, qui protège Cricetus cricetus, nom savant de l'animal. La Cour juge insuffisantes les mesures prises par la France pour protéger l'espèce via les "zones d'action prioritaire", soit 3 200 hectares, et une "aire de reconquête" de 77 000 hectares représentant 49 % de l'espace historiquement utilisé par le grand hamster en Alsace. Toute nouvelle urbanisation est interdite dans les premières, où 22 % des terres sont consacrées à des cultures - luzerne et céréales d'hiver - favorables au rongeur tandis que l'urbanisation est seulement réglementée dans la seconde. "Entre 2001 et 2007, le nombre de terriers de grand hamster dans les 'zones noyaux' (un terrier correspondant à un rongeur) est passé de plus de 1 160 à moins de 180", disent les juges. "Selon le bilan pour l'année 2009, aucune population de ladite espèce n'atteint en Alsace le seuil minimal de population viable pour celle-ci, laquelle est estimée à 1 500 individus répartis sur une zone de sols favorables de 600 hectares d'un seul tenant", ajoutent-ils.
L'arrêt de la Cour expose Paris à des pénalités fixées par la Commission européenne si la France ne s'y conforme pas.
This video spotlights Airbus’ alternative fuels research programme, which is a core tenet of the company’s initiatives.
Research and test flights have shown that synthetic biofuels can replace fossil fuels on today’s aircraft without the need for modification. Airbus estimates that sustainable biofuels could supply some 30 per cent of commercial aviation as early as 2030.
The biggest challenge is producing sustainable supplies in sufficient quantity, in order to provide necessary quantities of fuel at a competitive cost. Airbus directs its research on fuels from sustainable plants or biomass supplies that do not impact socially or compete with food, land and water resources. The company continuously works with industry partners to fully explore alternative fuels’ potential value to the aviation industry. These efforts include supporting airlines to implement projects; providing decision-makers with relevant biofuel data; developing research programmes in collaboration with universities; and supporting the regulatory approval process for new biofuels.
Airbus is pioneering the introduction of sustainable biofuels, which will make a major impact on CO2 emissions from aviation. Biofuels’ emissions are no less than fossil fuels’, but their plant supply sources fix CO2 as they grow – offsetting what will be emitted when they are burned. Biofuels are an attractive alternative to standard kerosene because it requires neither aircraft nor engine modifications, and can be mixed with existing kerosene and used with the current-generation infrastructure.
There are at least three types of “drop-in” alternative fuel sources that can meet the performance of non-renewable (fossil) jet fuels, including biomass treated with the Fischer-Tropsch process; hydro-processed esters and fatty acids (HEFA); and hydrotreated cellulosic fibre (HCF).
Bruxelles lance l'alerte au concombre contaminé venu d'Espagne
La Commission européenne a lancé jeudi une alerte pour informer que des concombres importés d'Espagne sont l'un des vecteurs de transmission de la bactérie qui a causé la mort d'au moins deux personnes en Allemagne et touché la Suède, le Danemark le Royaume-Uni et les Pays-Bas.
L'information a été transmise via le système d'alerte rapide pour la nourriture et l'alimentation de l'UE (RASFF).
Les concombres viennent de deux régions d'Espagne, Malaga et Almeria, a précisé la Commission.
Les autorités espagnoles cherchent à localiser l'exploitation contaminée pour ensuite découvrir la cause de la contamination. Cette information sera déterminante, car elle permettra de localiser les pays où des lots de concombres contaminés ont été achetés.
Selon la Commission, un lot de concombres parti des Pays-Bas et commercialisé en Allemagne est également l'objet d'un examen pour voir s'il est également à l'origine de la maladie.
La bactérie est l'E.coli enterohémorragique (Eceh). Elle est potentiellement mortelle, en provoquant des hémorragies dans le système digestif.
Elle a été trouvée en Allemagne dans trois concombres en provenance d'Espagne et un quatrième curcubitacé qui pourrait venir des Pays-Bas, a précisé la Commission.
L'Allemagne est le pays le plus touché. La bactérie a tué deux personnes et 214 autres sont malades, en majorité des femmes (68% des cas). La Suède a signalé 10 cas, le Danemark 4, le Royaume-Uni 3 et les Pays-Bas 1, indique la Commission.
Les personnes ayant récemment voyagé en Allemagne doivent être attentives aux symptômes de la maladie qui se traduit par des diarrhées et du sang dans les selles, des maux de tête et de vives douleurs au ventre.
Hambourg, le grand port hanséatique et deuxième ville d'Allemagne est le principal foyer de cette épidémie qui touche jusqu'ici surtout le Nord du pays, selon l'Institut d'hygiène de Hambourg. Dans cette ville, 300 personnes ont été infectées ou présentent des troubles pouvant être associés à la bactérie, selon un bilan publié jeudi par les autorités.
10 suédois sévèrement malades, et beaucoup d'autres souffrants des effets de E COLI ( EHEC)
Voici comment procéder avec TOUS vos légumes et fruits à consommer crus ou cuits:
les mettre dans une grande bassine d'eau, faire couler de l'eau; 1er lavage, prendre les légumes ou fruits un à un pour les poser dans un plat propre, ne pas jetter l'eau à traver une passoire car les molécules lourdes qui étaient au fond se redéposent si on verse ainsi
2e lavage: verser une grande cuillère à soupe de bicarbonate de soude pour deux litres d'eau et poser les fruits ou légumes; laissez ainsi 20 bonnes minutes en remuant de temps en temps;
au bout de ces 20 mn, prendre les fruits un par un, les mettre dans un tamis et les rincer sous l'eau courante.
Voilà comment je procède depuis une dizaine d'années; j'ai lu ce procédé dans le site du bicarbonate de soude... je n'ai pas la garantie scientifique que c'est vraiment un bon truc mais, je n'ai pas autre chose à proposer... donc, je fais ainsi à chaque fois!
Si vos légumes viennent du jardin, bien sûr, à moins d'arroser avec de l'engrais chimique, vous ne risquez pas grand-chose, par contre, une giclée de vinaigre dans la dernière eau de lavage ne peut que faire du bien à votre tranquillité d'esprit... laissez tremper au moins 5 minutes ou bien, mettre du bicarbonate de soude... c'est pour les petits animaux du jardin que vous ne voyez pas mais qui peuvent venir saligoter vos choux et salades la nuit, en cachette, sous le clair de lune.......
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l'ANSES sur le sujet... cela explique comment l'on peut être contaminé et comment s'en prémunir ( par des règles d'hygiène strictes )
Chez l'homme, seules quelques bactéries peuvent suffire à déclencher l'infection. Trois principales voies sont responsables de la contamination de l'homme :
- L'ingestion d'aliments contaminés (produits d'origine animale mais aussi légumes crus). Cette voie est le mode de contamination majoritaire.
- La consommation d'eau souillée
- La transmission soit via le contact avec un animal contaminé ou ses déjections, soit de personne à personne
Différents signes cliniques peuvent être associés à une contamination par des EHEC diarrhée sanglante, syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez les enfants (dans environ 10% des cas) et un purpura thrombotique et thrombocytopénique (PTT) chez les adultes.
Le SHU, principale cause d'insuffisance rénale du nourrisson, est responsable de séquelles rénales graves dans un tiers des cas, pouvant éventuellement entrainer un décès.
En France, depuis 1995 une centaine de cas de SHU, majoritairement liés à des STEC, est recensé par an, chez les enfants de moins de 15 ans.
Les personnes les plus sensibles à l'infection par ces bactéries sont les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées de plus de 65 ans.
Comment les aliments peuvent-ils être contaminés ?
Divers animaux sauvages ou d'élevage peuvent être porteurs asymptomatiques de STEC et ainsi participer à la contamination de l'environnement et le cas échéant de cultures maraîchères. Cependant, les principaux réservoirs de ces bactéries sont les bovins et les ovins.
La contamination d'aliments d'origine animale intervient notamment à l'abattoir (dépouille ou éviscération des animaux) ou lors de la traite en élevage, lorsque les règles d'hygiène générale ne sont pas respectées.
Pour les végétaux, cette contamination peut intervenir lors de l'épandage des effluents des élevages de ruminants à proximité des végétaux, ou lors de l'utilisation d'eau d'irrigation contaminée.
Enfin, la contamination peut se produire lors de la préparation des aliments, soit par contact avec un aliment souillé, soit du fait d'une mauvaise hygiène des mains ou des ustensiles utilisés par la personne préparant le repas.
Comment se prémunir vis à vis ce ces bactéries ?
Les STEC sont sensibles à la température. La cuisson est donc susceptible de détruire partiellement ou totalement les STEC contenus dans un aliment. Différentes instances de sécurité sanitaire recommandent de maintenir une température à cœur de 70°C pendant 2 minutes pour la cuisson pour les steaks et steaks hachés de bœuf. Il est donc recommandé d'assurer une cuisson à cœur des steaks hachés, notamment ceux destinés aux jeunes enfants.
Le lait cru destiné à la consommation des très jeunes enfants (moins de 5 ans) doit être porté à ébullition avant consommation.
Pour les légumes crus, il est recommandé d'effectuer un lavage particulièrement minutieux.
Par ailleurs, le respect des mesures générales d'hygiène en cuisine est primordial pour prévenir les contaminations croisées entre aliments crus et cuits. Par exemple : le lavage des mains après avoir manipulé des viandes ou légumes crus , le lavage des surfaces de travail en contact avec les aliments crus, ne pas remettre de la viande cuite dans un plat ayant contenu de la viande crue sans avoir lavé ce plat (cas fréquent lors de la préparation d'un barbecue ou l'on oublie trop souvent de laver le plat ayant servi à assaisonner la viande avant d'y redéposer la viande cuite.)
GAZ DE SCHISTE - La loi interdisant cette technique d'extraction des gaz de schiste a été votée mercredi...
Les députés français ont approuvé mercredi par 287 voix contre 186 l'interdiction de la technique de la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste en France.
Les groupes UMP et du Nouveau centre (NC) ont voté pour ce texte présenté par Christian Jacob, le président du groupe UMP. L'opposition, jugeant que ce texte ne ferme pas la porte à l'exploitation et à l'exploration de ces hydrocarbures par d'autres techniques, a voté contre cette proposition de loi que le Sénat examinera à son tour le 1er juin. La technique de la fracturation hydraulique consiste, pour libérer les gaz et les huiles, à injecter de fortes quantités d'eau mélangée à du sable et des adjuvants chimiques, ce qui a pour conséquences un fort impact sur l'environnement.
Le texte de Christian Jacob, tel qu'il a été modifié en commission, évoque seulement la fracturation hydraulique et l'abrogation des permis de recherches qui y ont recours, ce qui ouvrirait potentiellement la voie à l'utilisation d'une autre technique.
NKM rassure sur l’interdiction des forages…
La proposition de loi dispose que les titulaires de permis de recherches devront, dans un délai de deux mois, indiquer dans un rapport à l'autorité administrative les techniques employées dans leurs activités. En cas de non remise du rapport ou bien s'il est indiqué que le titulaire du permis a recours à la fracturation hydraulique, le permis accordé par le gouvernement sera abrogé.
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a apporté le soutien du gouvernement à ce texte, a reconnu que les permis accordés ne l'ont «pas été dans de bonnes conditions» et «que les choses ont été faites à l'envers». «Avec ce texte, c'est l'occasion d'aller plus loin dans la mise en oeuvre du principe de précaution», a-t-elle dit en assurant, à propos de l'article 2 de la proposition de loi, qu'il «s'agit bien d'abroger tous les permis de recherche qui n'ont plus de raison d'être après l'interdiction» de la fracturation hydraulique.
…Mais l’opposition «n’a pas confiance»
Le groupe socialiste, qui avait semblé dans un premier temps accepter la version du texte mise au point par la commission du Développement durable, a fait marche arrière. «C'est un texte qui ne tient pas du point de vue juridique», a dit Pascal Terrasse (PS). «Nous ne vous faisons pas confiance», a-t-il ajouté en demandant l'abrogation totale de tous les permis d'exploitation accordés.
Plusieurs centaines de personnes, parmi lesquelles tous les responsables des associations et mouvements écologistes, ont manifesté mardi aux abords de l'Assemblée nationale pour protester contre cette proposition de loi jugée «insuffisante».
Soupçonné d'avoir provoqué des cas de narcolepsie en Finlande, le vaccin Pandemrix en est bien à l'origine C'est ce qu'ont annoncé des chercheurs finlandais le 1er septembre, après avoir confirmé un lien entre le vaccin du laboratoire GlaxoSmithKline contre le virus de la grippe A (H1N1) et l'accroissement des cas chez les enfants.
Cette affection neurologique se traduit par des accès de sommeil irrésistibles et inopinés et par une fatigue extrême. L'Institut national finlandais pour la santé, la plus haute autorité sanitaire finlandaise, avait lancé l'alarme le 1er février dernier, après une première annonce des chercheurs finlandais en janvier, estimant que le Pandemrix avait probablement contribué à la multiplication subite des cas de narcolepsie chez les enfants et les adolescents finlandais en 2009 et 2010.
"Les groupes de travail nationaux sur la narcolepsie confirment (...) que le vaccin Pandemrix distribué au cours de l'hiver 2009-2010 était bien un facteur de l'accroissement des cas de narcolepsie dans la population des 4-19 ans", précise ainsi l'Institut finlandais de la santé et du bien-être.
Dans cette classe d'âge, les patients à qui l'on a injecté le Pandemrix étaient 12,7 fois plus enclins à la narcolepsie que ceux qui n'ont pas reçu l'injection, souligne l'étude selon laquelle les sujets ayant développé la narcolepsie avaient des prédispositions génétiques.
Les chercheurs finlandais ont en outre relevé que le Pandemrix n'avait pas provoqué de narcolepsie chez les enfants en-dessous de 4 ans ni chez les jeunes au-delà de 19 ans. En Finlande, 79 enfants âgés de 4 à 9 ans ont souffert de narcolepsie après avoir été vaccinés contre la grippe A(H1N1), soit un taux de 6 sur 100.000.
Produit par le laboratoire pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline, le Pandemrix a été injecté à plus de 90 millions de personnes dans 19 pays lors de campagnes de vaccinations contre la grippe H1N1, dont environ 2,5 millions en Finlande depuis l'automne 2009.
La Suède, l'Islande et la Finlande avaient rapporté une augmentation de cas de narcolepsie et lancé des enquêtes sur les raisons de ce pic, sans que le lien puisse être établi dans le cas islandais.
En août 2010, la France avait signalé six cas, sans pouvoir établir de lien avec le vaccin. La narcolepsie ne se guérit pas, mais les symptômes peuvent être enrayés avec des médicaments.
Le rapport officiel est formel: «trop peu de preuves existent à l'heure actuelle pour que l'on propose d'ajouter le cancer, ou un certain type de cancer, à la liste des problèmes de santé liés au World Trade Center» (WTC).
PHOTO: DOUG KANTER, AFP
Il n'existe pas de preuve que l'exposition aux poussières et aux décombres du World Trade Center après les attentats du 11 septembre 2001 à New York ait entraîné de nombreux cas de cancers, affirme un rapport du gouvernement américain. Ce rapport, s'appuyant sur plusieurs études scientifiques et médicales, a suscité dès sa parution mardi un fort sentiment de colère au sein des pompiers et policiers new-yorkais, qui ont été les premiers à intervenir au moment des attentats et donc à avoir respiré les poussières des décombres. Selon eux, un trop grand nombre de leurs collègues ont été atteints de cancer après le 11-Septembre pour qu'il n'y ait pas de liens avec leur exposition aux fumées. Mais le rapport officiel, long de 93 pages, est formel: «trop peu de preuves existent à l'heure actuelle pour que l'on propose d'ajouter le cancer, ou un certain type de cancer, à la liste des problèmes de santé liés au World Trade Center» (WTC). John Howard, le médecin à la tête du programme fédéral consacré aux répercussions des attentats du WTC sur la santé, explique cependant qu'il s'agit d'un rapport préliminaire et que de nouvelles informations prenant en compte les dernières données disponibles viendront le compléter dans le courant de l'année 2012. «L'absence de conclusion scientifique et médicale démontrant une association de cause à effet entre l'exposition aux poussières du 11-Septembre et le cancer des survivants de ces attentats ne veut pas dire qu'il n'existe pas de cause à effet», souligne-t-il. Le prochain rapport devrait ainsi «prendre en compte toute nouvelle découverte» à ce sujet, ajoute le médecin co-auteur de l'étude. Les conclusions de ce rapport signifient que les coûts des traitements pour le cancer ne seront pas couverts par la loi signée cette année, visant à aider les milliers de personnes intervenues sur le site du 11-Septembre et qui luttent aujourd'hui pour se payer des soins pour des maladies qui, à leurs yeux, sont liées au nettoyage des décombres du World Trade Center. «L'effondrement des tours jumelles a laissé échapper un nuage de fumées toxiques et cancérigènes sur toute la partie sud de Manhattan et nous attendons aujourd'hui que les cancers résultant de ces fumées soient couverts par notre législation», insistent dans un communiqué les élus de la Chambre des représentants américaine Carolyn Maloney, Jerrold Nadler et Peter King. Tous trois sont à l'origine de la loi dite «James Zadraga 9/11», du nom d'un officier de la police de New York mort d'une maladie des poumons à 34 ans après avoir pris part au nettoyage du site après le 11-Septembre. La publication de ce rapport «est une nouvelle très décevante pour les survivants et secouristes du 11-Septembre à qui l'on a diagnostiqué un cancer suite aux attentats, car ils souffrent et attendent de l'aide», écrivent-ils. «Heureusement, nous savons que ces conclusions ne sont pas les dernières», ajoutent les élus. «Nous savons au fond de nous (...) que de nombreuses formes de cancers sont dues aux expositions sur le site», a réagi pour sa part dans un communiqué John Feal, qui a participé au nettoyage des décombres à Ground Zero et milite aujourd'hui au nom des personnes tombées malades après les attentats.
[Note du Curateur] Je suis tout à fait d'accord avec le titre, il suffit de ne pas les chercher. Quant à moi, le 11 septembre 2001, j'ai immédiatement pensé à ces retombées futures dues aux poussières d'amiante que les survivants ont respiré à plein poumon...
Multiple videos have been released showing high levels of radiation in Canada as the corporate media continues to cover up the real dangers posed by the Fukushima nuclear disaster. The tests were taken in multiple places in Canada including Lake Louise BC, Kelowna BC, Red Deer/Edmonton, and Hope BC. The radiation tests that were taken near Lake Louise BC clearly showed harmful radiation levels up to 1.66 mcSv/hr . So far Canadian and American authorities have remained silent. We must DEMAND action from local health authorities. If these levels of radiation are being picked up in Canada it seems only a matter of time before they reach the west coast of the United States. This should be a RED ALERT to all Americans and Canadians!
Alors que débutent les mois d'été dans l'hémisphère nord, le satellite Envisat a pris cette image d'une portion de la calotte glaciaire et de la côte occidentale du Groenland au moment où la banquise d'hiver entame son retrait.
Cet inlandsis, qui recouvre quelque 80% de la superficie du Groenland, est la deuxième plus grande calotte glaciaire de la planète, après la calotte de l'Antarctique.
Toutefois, les températures de l'an dernier, ainsi que celles de 2005 et de 1998, ont été les plus élevées jamais enregistrées depuis qu'un suivi moderne des températures globales a été mis en place en 1880, ce qui envenime les inquiétudes relatives à une fonte des glaces.
Situé dans l'Arctique, la calotte glaciaire du Groenland, bien que vieille de plus de 100 000 ans, est particulièrement vulnérable aux changements climatiques. La fonte des glaces de la calotte pourrait causer une hausse substantielle du niveau des eaux au cours des prochaines décennies.
La banquise arctique est elle même encore plus sensible aux évolutions climatiques. En septembre 2007, la zone couverte par la banquise pérenne s'est réduite au minimum jamais enregistré depuis que les mesures par satellite ont débuté il y a 30 ans.
Jusqu'ici, ce printemps marque la troisième plus faible étendue de la glace arctique.
Les satellites ont joué un rôle crucial dans le suivi du retrait des glaciers et de l'étendue des glaces en Arctique et en Antarctique. Toutefois, pour évaluer pleinement ce qui est en train d'arriver aux glaces polaires de notre planète en conséquence du changement climatique, il est nécessaire de comprendre également comment leur volume est en train de varier.
Les scientifiques analysent les données collectées par la mission CryoSat de l'ESA, qui mesure avec précision l'épaisseur des glaces - aussi bien les calottes terrestres que les banquises et les glaces flottantes de l'océan - afin d'en étudier les variations.
Ces nouvelles mesures combinées avec les informations sur l'étendue de la banquise permettra de modéliser une image complète de l'évolution actuelle des glaces polaires.
Cette image a été prise le 23 juin par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d'Envisat avec une résolution de 300 m.
L’AFSCA (agence fédérale de sécurité de la chaîne alimentaire) de Belgique nous rappelle, dans son bulletin de juin 2011, quelques conseils à propos du barbecue.
" Ce système de cuisson serait arrivé en Europe au retour des Amériques des Conquistadors espagnols. Les amérindiens avaient l’habitude de conserver le produit de leur chasse sur une grille en bois épais appelée " BARBACOA " positionnée bien haut au-dessus d’un feu de braises. Ainsi placée, la viande se trouvait à l’abri des animaux par la hauteur de la grille et la fumée chassait les insectes. La viande était ainsi " fumée " durant plusieurs heures. Le principe de cuisson sur grille est l’ancêtre de notre BBQ favori des saisons estivales. " Ce n’est sans rappeler ce qu’en disait Claude Levy-Strauss.
Rappel de quelques conseils :
" Le respect de la chaîne du froid est un élément capital de la bonne conservation des aliments et surtout des viandes et poissons. Les denrées doivent être maintenues de 4°C à 7°C durant tout le processus d’achat et de stockage. À température ambiante les bactéries se multiplient par 2 toutes les 20 minutes. Conserver une denrée alimentaire en-dessous de 7°C permet de bloquer cette prolifération. "
" Nous apporterons les plats au dernier moment vers le BBQ pour la cuisson. Les viandes et poissons cuits sont conservés chauds au dessus de 65°C ou rapidement refroidis au frigo. Nous éviterons de les laisser à température ambiante. Les salades, les sauces et autres accompagnements arriverons sur la table idéalement au moment du service, lorsque les viandes sont cuites et prêtes à être servies. " Pour une bonne cuisson, il me semble que rien ne vaut un thermomètre alimentaire à lecture rapide.
" A tout moment, nous ne mélangerons pas le cru et le cuit. Il nous faut des ustensiles pour la manipulation de la viande (ou poisson) crue et d’autres pour la manipulation de la viande cuite afin d’éviter la propagation de bactéries dangereuse présentes sur la viande crue. Les plats seront placés à l’abri du soleil et le moins longtemps possible à température ambiante. Les restes laissés à température ambiante plus de 1 heure seront jetés. "
Un dernier point apparaît important, " Pour tous les types de BBQ, nous ferons attention de ne pas mettre la viande ou le poisson trop près de la source de chaleur afin d’éviter l’apparition de produits de pyrolyse précurseurs de cancers. "
C’est cet aspect que l’Anses avait choisi de privilégier en 2010 avec son information, " Barbecue pas trop chaud " : " prudence, car la cuisson d’aliments à des températures élevées, en particulier en contact direct avec la flamme, conduit à la formation en surface de composés chimiques dont certains, comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques et notamment le benzo(a)pyrène, ont des propriétés cancérigènes. Aussi, pour profiter de ce mode de cuisson en minimisant la formation de ces substances, quelques conseils s’imposent. "
Les Cinq clefs pour des aliments plus sûrs de l’OMS sont généralement bien connues :
Prenez l’habitude de la propreté
Séparez les aliments crus des aliments cuits
Faites bien cuire les aliments
Maintenez les aliments à bonne température
Utilisez de l’eau et des produits sûrs
Voilà qu’aux Etats-Unis, ces clefs font des émules … en devenant les Quatre étapes
Ainsi, les ministères de la santé et de l’agriculture lancent une nouvelle campagne le 28 juin 2011, avec de très nombreuses agences comme partenaires, Mettre votre famille à l’abri des intoxications alimentaires(Keep your familly safer from food poisonning) en quatre étapes :
Nettoyer : Nettoyer les surfaces de la cuisine, les ustensiles et les mains avec du savon et de l’eau lors de la préparation des aliments.
Séparer : Séparer les viandes crues des autres aliments en utilisant différentes planches à découper.
Cuire : Cuire les aliments à la bonne température en utilisant un thermomètre alimentaire.
Réfrigérer : Réfrigérer rapidement les aliments crus et les aliments préparés.
Les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l' Air du Grand Est et de Midi-Pyrénées vous informent sur les émissions de gaz à effet de serre de et de polluants de votre territoire et les actions possibles. S'informer... L'effet de serre La réglementation Les acteurs Espace Pédagogique
Mieux connaître votre territoire Les émissions de gaz à effet de serre Les secteurs responsables
Espace Collectivités Territoriales
Le Réseau 3C : Collectivités et Changement Climatique, a destination des élus et responsables de communes ou regroupements de communes. Partager vos réflexions Échanger vos expériences Posez vos questions Enrichissez une base documentaire adaptée à vos besoins (Inscription gratuite)
[Note du Curateur] On voit bien sur cette carte qui est suffisamment pollué pour s'intéresser à la qualité de l'air. S'il est clair que le vent d'Ouest dominant fait que l'Est de la France reçoive la pollution de la Région Parisienne, il faut comprendre qu'à Toulouse on est pollué par les deux bouts ; Bordeaux ou Bayonne d'un côté et Montpellier ou Perpignan de l'autre... ;-)
BIODIVERSITE - Pour comprendre les effets de la sécheresse sur les papillons, le grand public est appelé à envoyer des photos...
Sortez les objectifs, Vigie Nature a besoin de tout le monde pour comprendre comment le climat de ce printemps a influencé la vie des papillons. La sécheresse a provoqué une situation contrastée pour les papillons: plus rares dans les milieux secs mais plus nombreux dans les forêts, le nombre d’espèces observées serait également plus importante que les années précédentes.
Une année exceptionnelle pour les papillons
L’année 2011 s’annonce «exceptionnelle» pour les papillons, expliquent le Muséum national d’histoire naturelle et l’association Noé conservation: «Il est possible que la sécheresse ait un impact négatif, en particulier parce que les plantes nourricières des chenilles seraient moins abondantes. Par ailleurs, plusieurs espèces du début d’été ont déjà éclos alors que subsistent encore de nombreuses espèces printanières expliquant ainsi la diversité des papillons observés. D’autres espèces présumées disparues de certaines régions ont même été découvertes comme le demi-argus en Ile-de-France, et des espèces peu communes sont observées plus fréquemment que les autres années à l’instar de l’azuré des cytises.»
Autant de particularités qui méritent d’être observées de près. Pour cela, les chercheurs appellent chacun à prendre son appareil photo pour tirer le portrait des papillons de son jardin ou de sa région.
L'année 2010 a été la deuxième année la plus chaude depuis la fin du XIXesiècle, a indiqué mardi un rapport de l'agence américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA), qui vient confirmer le réchauffement de la planète. Ce rapport annuel réalisé en coordination avec la Société américaine de météorologie (AMS), est une compilation d'observations et de mesures faites par 368 scientifiques dans 45 pays. La température terrestre moyenne a été en 2010 d'environ 0,62 degré plus chaude que la moyenne du XXesiècle. 2010 se situe ainsi juste derrière 2005, considérée comme l'année la plus chaude depuis que les températures ont commencé à être relevées, en 1880. «De multiples indicateurs conduisent à la même conclusion: depuis la plus haute couche de l'atmosphère jusqu'au fond des océans (...), le monde continue à se réchauffer», souligne la NOAA. Une analyse approfondie des indicateurs révèle la poursuite d'une tendance, depuis plus de cinquante ans, vers un changement climatique du globe, ajoutent les spécialistes de la NOAA.
Capt. Charles Moore of the Algalita Marine Research Foundation first discovered the Great Pacific Garbage Patch -- an endless floating waste of plastic trash. Now he's drawing attention to the growing, choking problem of plastic debris in our seas.
La bactérie qui a provoqué la mort d'au moins quatre personnes en Allemagne a été localisée sur des concombres espagnols. Baptisée E.coli enterohémorragique (Eceh), cette bactérie a gravement contaminé 276 personnes en Allemagne. Propagée notamment par la consommation de légumes crus, elle peut provoquer de simples diarrhées ou des diarrhées hémorragiques, jusqu'à des atteintes rénales sévères voire mortelles appelées syndrome hémolytique et urémique.
Des cas en Suisse et au Danemark
Jeudi, la Commission européenne a appelé les personnes ayant récemment fait un séjour en Allemagne à être vigilants en cas de symptômes de la maladie, du fait de sa propagation rapide. Et hier, la Suisse a fait état d'un premier cas probable et le Danemark a fait retirer des concombres contaminés qui provenaient eux aussi d'Espagne. Depuis, une enquête est en cours en Andalousie, où sont installées les deux sociétés productrices de ces légumes, à Malaga et Almeria. Mais jusqu'ici, aucun cas de contamination n'y a été détecté. Étant donné la rapidité de la propagation de la maladie, les autorités sanitaires allemandes déconseillent la consommation de tomates, de concombres et de salades crus. Une mise en garde qui tombe au plus mal pour les agriculteurs. Les producteurs de légumes allemands ont fait état d'un manque à gagner de deux millions d'euros par jour. Et les ventes auraient «chuté de 90%».
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