Protected areas are one of the major tools used to conserve biodiversity, but their effectiveness is regularly questioned. One key concern is that municipalities might refrain from enrolling land into protected areas because it might be detrimental to economic activity. As a consequence, protected areas may be located in places where economic activity is low rather than where biodiversity is most threatened. We study the allocation of protected areas in France using a rich set of data on biodiversity, economic activity, tax potential of municipalities and socio-demographics.
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Crommelynck, David, et al. Annals of Economics and Statistics, no. 156, 2024, pp. 167–206. JSTOR, https://doi.org/10.2307/48804185
Consulter le post de l'auteur David Crommelynck "Le point de départ de ma thèse s’inspire d’un constat des chercheurs de PatriNat (OFB-MNHN-CNRS-IRD) : une part importante du territoire de France métropolitaine présente de forts enjeux de biodiversité sans pour autant bénéficier de mesures de protection. Dès lors, une question s’est posée : cette absence de protection peut-elle s’expliquer par des raisons économiques ?"
Gibraltar, Malacca ou Magellan : les détroits relient terres et mers tout en abritant une biodiversité exceptionnelle que les scientifiques s'attachent à préserver. Véritables zones de transition, ces carrefours accueillent oiseaux marins, thons, rorquals ou tortues, et deviennent des refuges indispensables pour les espèces migratrices qui font face aux défis climatiques.
Sont abordés les sujets suivants : Contexte réglementaire et besoins des territoires, Démarche de recherche et développement, Focus sur le protocole et les listes de référence espèces végétales, Focus sur le protocole et les listes de référence habitat, Focus sur le protocole et les listes de référence sol, Retours d'usagers potentiels ayant participé aux terrains, Accompagnement des acteurs, Conclusions et perspectives (MTE). Télécharger les présentations ou bien la synthèse écrite de l'évènement. Voir aussi les 5 fascicules qui restituent le projet.
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Cette webconférence organisée par l'OiEau en collaboration avec PatriNat a eu lieu le 3 avril 2025.
Le dérèglement climatique s’impose de plus en plus comme un facteur majeur du déclin actuel de la biodiversité. Il en est actuellement la troisième cause, derrière la surexploitation des espèces et la destruction des habitats. Mais quelle est l’ampleur de cette menace ? C’est ce que propose d’estimer une étude publiée dans la revue BioScience. Menée par des chercheurs des États-Unis et du Mexique, elle montre que plus de 3500 espèces animales sont déjà directement menacées par les effets du réchauffement climatique.
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Par Bastien Beaujeu le 02.06.2025 selon : William J Ripple, Christopher Wolf, Jillian W Gregg, Erik Joaquín Torres-Romero, Climate change threats to Earth's wild animals, BioScience, 2025;, biaf059, https://doi.org/10.1093/biosci/biaf059
Inventorier les espèces présentes, connaître leur distribution sur le territoire du Parc, suivre l’évolution des populations les plus rares et/ou menacées, sont autant de missions confiées aux agents du Parc national. Cette gazette relate les plus belles découvertes, met en avant quelques actions phares.
Accroupis dans la vase, les scientifiques du parc naturel marin du bassin d'Arcachon, les mains pleines de boue, s'activent, avant le retour de la marée, pour une mission d'envergure : "restaurer" le plus grand herbier d'Europe.
Poussées par l’augmentation globale des températures, les espèces de montagne migrent vers les sommets, et de nombreuses études ont suggéré l’idée d’un « escalator vers l’extinction ». Une équipe de deux chercheuses taïwanaises et un chercheur français du CNRS, du laboratoire Écologie et dynamique des systèmes anthropisés (UPJV/CNRS), vient de publier, dans la revue Science, une étude faisant état de preuves très limitées, à ce jour, de l’existence d’un tel escalator vers l’extinction. Il semblerait plutôt que les espèces de basses altitudes soient en expansion vers les sommets sans aucun signe, pour l’instant, de contraction des aires de répartition des espèces de hautes altitudes, à part pour le groupe des amphibiens. Conséquences de cette tendance : une homogénéisation des communautés animales et végétales le long des pentes de certains massifs de montagne, et un bouleversement des équilibres écologiques établis.
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Limited evidence for range shift-driven extinction in mountain biota. Yi-Hsiu Chen, Jonathan Lenoir & I-Ching Chen. Science. 15 mai 2025. DOI : https://science.org/doi/10.1126/science.adq9512
Face aux crises écologiques, protéger les espèces et les écosystèmes est aussi une partie de la solution. Le podcast « Chaleur humaine » a rassemblé six scientifiques de renom pour plonger dans les mystères du vivant et comprendre comment les espèces s’épaulent pour créer des écosystèmes qui permettent à la vie de prospérer. Jeudi 15 mai, ces six chercheuses et chercheurs expliqueront, au Palais des sports de Grenoble, à l’occasion de la Biennale des villes en transition, comment leurs recherches leur ont permis de mieux appréhender le vivant.
Invasive alien species (IAS) are animals, plants, or other organisms that are introduced into places outside of their natural range, negatively impacting native biodiversity and in some cases ecosystem services or human well-being. • IAS are one of the biggest causes of biodiversity loss and species extinctions, and are also a global threat to food security and livelihoods. • IAS are compounded by climate change, which facilitates the establishment and spread of many alien species and creates new opportunities for them to become invasive.• IAS can reduce the resilience of natural habitats, agricultural systems, and urban areas to climate change. Conversely, climate change reduces the resilience of habitats to biological invasions. • It is essential that IAS be incorporated into climate change policies. This includes biosecurity measures to prevent the introduction of IAS to new regions, and rapid response measures to monitor and eradicate alien species that may become invasive.
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Invasive alien species are among the top drivers of biodiversity loss and species extinctions across the world (IPBES, 2019). Indeed, IAS are responsible either solely or as a contributing factor for 60% of all global extinctions (IPBES, 2023). The majority of known global extinctions (90%) with invasive alien species as one of the major causes have been reported from islands.
Trois études apportent de nouveaux regards sur le potentiel de certaines espèces d'arbres et la capacité de séquestration des milieux non-forestiers. Première du genre, l'une d'elles offre une première estimation du pouvoir d'absorption des tourbières.
Yinon M. Bar-On et al., Recent gains in global terrestrial carbon stocks are mostly stored in nonliving pools.Science 387,1291-1295(2025).DOI:10.1126/science.adk1637
Hamard, S., Planchenault, S., Walcker, R. et al.Microbial photosynthesis mitigates carbon loss from northern peatlands under warming. Nat. Clim. Chang. 15, 436–443 (2025). https://doi.org/10.1038/s41558-025-02271-8
La fête à la grenouille Il pleut, il mouille. C’est la fête à la grenouille. Fréquence grenouille est de retour ! Du 1er mars au 31 mai 2025, des animations et des activités diversifiées sont proposées avec les Conservatoires d’espaces naturels et leurs partenaires.
Alors que la France s’est engagée à stopper et à inverser d’ici 2030 la perte de biodiversité sur son territoire, le Comité français de l’UICN publie la première évaluation des impacts des espèces exotiques envahissantes sur les espèces éteintes, menacées et quasi menacées dans les collectivités françaises d’outre-mer. L’UICN propose 6 recommandations et appelle à : Mettre en œuvre une véritable stratégie de « biosécurité » dans chaque collectivité d’outre-mer, Accélérer et amplifier les programmes d’éradication d’EEE en outre-mer, Définir les opérations de manière à obtenir un gain maximal pour la biodiversité, et soutenir la recherche et le développement. Assurer la durabilité de ces opérations et leurs bénéfices à long terme Expliquer davantage les objectifs pour la conservation des espèces menacées
Encourager la participation du grand public à ces projets de conservation.
Au sommaire notamment : l'opération Mission Nature, un article sur la vipère d'Orsini ds les Hautes-Alpes, la bondrée apivore en Cévennes et le grand dossier océan.
Direction les Côtes-d'Armor, en Bretagne, avec deux passionnés des Fous de Bassan, des Cormorans huppés, des Macareux moines... et autres oiseaux marins ! Sans oublier un groupe de phoques gris !
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Publié le dimanche 1 juin 2025. Au large de Perros-Guirec, avec Pascal Provost, le directeur conservateur de la réserve et Armel Deniau, garde passionné depuis son enfance.
La Normandie possède une biodiversité riche et des milieux diversifiés. Grâce à cette publication, vous allez découvrir les principaux chiffres clés – issus des publications de l’ANBDD mais également d’études menées par des acteurs régionaux – sur la faune, la flore et les grands milieux présents dans notre région.
Rencontre avec Matthieu Brissaud, agent ONF mutualisé "surveillance" pour le compte du Parc national des forêts. Connaissez-vous le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus) ?Cette orchidée terrestre remarquable est la plus grande d'Europe. Cette plante est extrêmement sensible à l’impact humain, que ce soit par la fréquentation des sites mais aussi par la gestion qui peut être faite aux abords des sites connus (gestion forestière, travaux d’infrastructure et toutes autres activités modifiant l’habitat de cette orchidée). Cette orchidée est prisée des photographes, car sa fleur en forme de pantoufle (donnant le nom « Pantoufle de Notre Dame » ou « Sabot de Vénus ») est esthétiquement remarquable et elle était autrefois souvent cueillie pour sa beauté, avant sa protection nationale en 1982.
Mon cahier de jeux au fil de l’eau120 nouveaux jeux et activités pour tout apprendre sur l’eau, son importance pour la vie, pour toute la faune et la flore, notamment à travers les milieux naturels dont elle est un élément majeur (rivières, étangs, mares, tourbières…).
Elle s’impose aujourd’hui comme une référence dans l’inventaire participatif des espèces françaises !
Depuis 2018, plus de 26 000 personnes ont contribué à ce recensement de la biodiversité. Le seuil de 1,5 million d’observations transmises à été atteint ce mois-ci. Grâce à la participation de la communauté des utilisateurs et des validateurs, la connaissance sur les espèces françaises a pu être, cette année encore, améliorée :
9 322 observateurs
441 520 observations transmises (+18 % par rapport à 2023)
86 % des observations validées en 2024 sont correctement identifiées par les contributeurs
267 experts ont participé à la détermination des observations en 2024
Des plantes en bonne santé peuvent contribuer à éliminer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger l’environnement et à stimuler le développement économique.
The official journal of the International Society for Behavioral Ecology. Publishes papers covering both empirical and theoretical approaches to a range of behaving organisms, including plants, invertebrates, vertebrates, and humans.
Le huitième numéro de « Biodiversité, des clés pour agir », la revue technique de l’Office français de la biodiversité, est désormais disponible. Au sommaire : Comprendre : Les effets du changement climatique vus au travers du plancton Changer : Entretien avec Erik Orsenna Dossier : Énergies renouvelables et biodiversité
Agir : La biodiversité urbaine évaluée par les syrphes
Se repérer : La protection juridique du patrimoine géologique
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À chaque numéro, plusieurs articles sont mis à la disposition des lecteurs gratuitement :
Une étude publiée dans la revue Nature, menée par l’Université de Tartu (Estonie) et impliquant plus de 200 scientifiques à travers le monde, dont plusieurs chercheurs français du CNRS, met en lumière l’effet majeur des activités humaines sur l’érosion de la biodiversité végétale. L’analyse simultanée de la diversité observée et de la diversité qui, au vu de ses caractéristiques, devrait être présente, révèle que de nombreuses espèces de plantes natives sont absentes de leurs habitats naturels, notamment dans les régions les plus impactées par l’activité humaine.
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La "diversité fantôme" désigne les espèces qui pourraient naturellement occuper un environnement en raison de leurs besoins écologiques, mais qui en sont absentes pour des raisons historiques.
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