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Bernadette Cassel
April 28, 12:24 PM
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Des biologistes allemands viennent d’établir que chaque abeille a un caractère et une personnalité qui lui est propre. Le point sur cette étude avec Vincent Nouyrigat, rédacteur en chef du magazine Epsiloon. Publié le 27/04/2025 10:00 "... depuis environ 10 ans, les chercheurs se rendent compte qu’au sein d’une même population, il y a des cafards plus ou moins audacieux, des fourmis et des papillons plus ou moins impulsifs, des scarabées plus ou moins curieux ou hyperactifs, des abeilles et des guêpes plus ou moins sociables. Même les larves affichent une personnalité. Tous ces invertébrés, que l’on pourrait croire interchangeables, ont en fait des sensibilités différentes." Image : Experimental methods. (a,b) Consistency experiment. (a) One or two bees were placed in modified syringes (left), then tested in the stinging assay with a rotating dummy (right). Arrows indicate odour entry points for iso-amyl acetate (IAA), a sting alarm pheromone compound, or the solvent control mineral oil (MO). (b) Bees were tested repeatedly on four consecutive trials (T1–T4), each lasting 3 minutes, with an intertrial interval of 30–40 minutes (left). We tested four conditions (2 group sizes × 2 odours; right). (c–e) Group composition experiment. (c) Individual bees were marked with a unique colour ID on their thorax and abdomen and placed in syringes in groups of six. (d) Each group of bees was tested a first time (test duration: 10 minutes), and individuals were classified as ‘aggressive’ or ‘gentle’ if they stung or not, respectively. (e) Following the first test of all available groups, bees were cooled down and shuffled on ice, to create three types of group: even mix of aggressive and gentle, all-gentle and all-aggressive groups. After a recovery period of 15 minutes, bees were tested a second time in these new groups.
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Bernadette Cassel
December 5, 2024 2:10 PM
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Des chercheurs ont mis au point un système capable de transformer à la chaîne des cafards en cyborgs télécommandés, conçus pour évoluer dans des environnements complexes. Au cœur de ce dispositif, un bras robotique piloté par l’IA assure la précision et l’efficacité du processus. Miotisoa Randrianarisoa & J. Paiano·3 décembre 2024 - [2411.13164] Cyborg Insect Factory: Automatic Assembly System to Build up Insect-computer Hybrid Robot Based on Vision-guided Robotic Arm Manipulation of Custom Bipolar Electrodes, arXiv, 20.11.2024 https://arxiv.org/abs/2411.13164
------ NDÉ Traduction Les progrès des robots hybrides insecte-ordinateur sont très prometteurs pour la navigation sur des terrains complexes et l'amélioration des applications robotiques. Cette étude a introduit une méthode d'assemblage automatique pour les robots hybrides insecte-ordinateur, qui a été réalisée par le montage d'un sac à dos avec une implantation précise d'électrodes bilatérales conçues sur mesure. Nous avons développé un protocole de stimulation pour la membrane intersegmentaire entre le pronotum et le mésothorax de la "blatte sifflante de Madagascar", permettant l'implantation automatique d'électrodes bipolaires à l'aide d'un bras robotique. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
June 10, 2024 12:48 PM
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Originaire d'Asie (en particulier de l'est de l'Inde et du Bangladesh), la blatte germanique s'est propagée à travers la planète par deux routes dans des directions opposées, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences qui a analysé des échantillons d'ADN provenant de 281 spécimens de 17 pays. Parmi les 4 500 espèces de cafards, la blatte germanique est la plus répandue sur la quasi-totalité de la planète. Laura Plitt Role, BBC News Mundo, 10.06.2024 [...] Pourquoi germaniques ? Après avoir déchiffré leur origine, qui n'est pas liée à l'Allemagne, la question est de savoir pourquoi elles ont reçu ce surnom. Tang affirme qu'elles ont été vues pour la première fois en Europe dans les magasins d'alimentation de l'armée pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763). Chaque partie au conflit appelait ces insectes par le nom de son adversaire : pour les soldats russes, il s'agissait de « blattes prussiennes » (d'après l'ancien État allemand), tandis que les ennemis de la Russie les appelaient « blattes russes ». Quelques années plus tard, le biologiste suédois Carl Linneus les a classées et leur a donné pour la première fois le nom de Blatta germanica (Blatta en latin signifie évitant la lumière) et germanica parce que les spécimens qu'il a analysés ont été collectés en Allemagne. Il convient également de rappeler que la Suède a participé à la guerre de Sept Ans contre la Prusse. Le genre a ensuite été renommé Blattella, pour regrouper des variétés plus petites de blattes." [...] Légende image, Spécimen de blatte asiatique (à gauche) et d'une blatte germanique (à droite) au Harvard Museum of Comparative Zoology. Crédit photo, QUIAN TANG
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Bernadette Cassel
April 30, 2024 1:52 PM
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Swarms of cyborg cockroaches can be remote-controlled to coordinate on tasks and crawl to a target destination. Hirotaka Sato at Nanyang Technologica Watch swarms of cyborg cockroaches avoid obstacles New Scientist 18.04.2024 ------ NDÉ L'étude Traduction La navigation de systèmes multi-robots sur des terrains complexes a toujours été une tâche difficile. Cela est dû aux limites inhérentes aux robots traditionnels en matière d'évitement des collisions, d'adaptation à des environnements inconnus et d'efficacité énergétique durable. Afin de surmonter ces limitations, cette recherche propose une solution en intégrant des insectes vivants avec des contrôleurs électroniques miniatures pour permettre un contrôle programmable de type robotique, et en proposant un nouvel algorithme de contrôle pour l'essaimage. Bien que ces créatures, appelées insectes cyborgs, aient la capacité d'éviter instinctivement les collisions avec leurs voisins et les obstacles tout en s'adaptant à des terrains complexes, il y a un manque de littérature sur le contrôle des systèmes multi-cyborgs. Ce manque de recherche est dû à la difficulté de coordonner les mouvements d'un système cyborg en présence de la variabilité individuelle inhérente aux insectes dans leurs réactions aux signaux de commande. En réponse à ce problème, nous proposons un nouvel algorithme de navigation en essaim qui relève ces défis. L'efficacité de l'algorithme est démontrée par une validation expérimentale dans laquelle un essaim de cyborgs a été dirigé avec succès à travers un champ de sable inconnu avec des obstacles et des collines. Cette recherche contribue au domaine de la robotique en essaim et montre le potentiel de l'intégration des organismes biologiques avec la robotique et la théorie du contrôle pour créer des systèmes autonomes plus intelligents avec des applications dans le monde réel.
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Bernadette Cassel
May 28, 2023 10:52 AM
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Le secret de la jeunesse et de la maturité des insectes résiderait dans seulement quelques gène précis, des gènes également présents chez l'homme. Imaginez pouvoir comprendre ces mécanismes génétiques et les implications qu'il pourraient avoir pour nous, les humains. ------- NDÉ Pour en savoir plus → Des chercheurs découvrent le "gène de la jeunesse" https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/trucs-et-astuces/des-chercheurs-d%C3%A9couvrent-le-g%C3%A8ne-de-la-jeunesse/ar-AA1bLC1z?ocid=Peregrine Techno-Science Article de Adrien BERNARD • Hier à 13:00 "Une étude récente, publiée dans la revue eLife et dirigée par l'Institut de Biologie Évolutionnaire (IBE, CSIC-UPF) et l'IRB Barcelona, a découvert le rôle primordial du gène Chinmo dans le développement des insectes. Par ailleurs, deux autres gènes, Br-C et E93, régulent la maturité chez ces mêmes insectes. On retrouve ces trois gènes également chez les humains, où ils influencent le développement des processus cancéreux, soit en les favorisant, soit en les inhibant. L'étude a porté sur la mouche du vinaigre (Drosophila melanogaster) et la blatte germanique (Blattella germanica). Les résultats montrent que ces gènes ont été conservés tout au long de l'évolution des insectes. Ainsi, ils jouent probablement un rôle clé dans le phénomène de métamorphose. Dans le cycle de développement des insectes qui subissent une métamorphose complète, comme la mouche, on distingue trois étapes principales: l'embryon, qui se forme à l'intérieur de l'œuf ; la larve (étape juvénile), qui grandit en plusieurs phases ; et la pupe, qui représente la phase de métamorphose et de formation de l'organisme adulte. Il est établi que le gène Br-C détermine la formation de la pupe chez les insectes. De même, en 2019, l'équipe de l'IBE avait montré que le gène E93 était indispensable pour achever la métamorphose des insectes et entamer la maturation des tissus destinés à former l'adulte. Quant au gène Chinmo, c'est lui qui contrôle l'étape juvénile chez ces organismes. Lorsque les chercheurs ont supprimé le gène Chinmo chez des spécimens de la drosophile, ils ont remarqué que ces insectes passaient à l'étape de pupe sans achever l'étape juvénile, et progressaient prématurément vers l'étape adulte. Il est donc avéré que le gène Chinmo est essentiel pour le développement juvénile. Dr Xavier Franch, co-responsable de l'étude, explique que "le gène Chinmo stimule la croissance des tissus pendant la phase juvénile de la drosophile en maintenant les cellules indifférenciées. Tant que Chinmo est exprimé, les cellules ne peuvent pas se différencier, car le gène supprime l'action des autres gènes responsables de la formation des tissus adultes." Ainsi, pour que la drosophile puisse passer de la phase juvénile à la phase de pupe et réussir sa métamorphose, il est nécessaire d'inactiver le gène Chinmo. L'étude confirme que l'action séquentielle de ces trois gènes, Chinmo, Br-C et E93, coordonne la formation des différents organes qui constituent l'organisme adulte. Aussi, la famille des facteurs de transcription BTB-ZF, à laquelle appartiennent Chinmo et Br-C, joue un rôle crucial dans les processus cancéreux. Ces protéines sont également présentes chez l'homme. Alors que Chinmo favorise la croissance des tissus et empêche la différenciation, les gènes C-Br et E93 agissent comme des suppressions de tumeurs en activant la maturation des tissus. La métamorphose complète des insectes, comme les papillons et les mouches, est une innovation évolutive qui est apparue progressivement. "Il est fascinant d'observer comment l'évolution fonctionne en analysant ces gènes chez différentes espèces d'insectes. Le fait que la fonction de Chinmo soit conservée chez des insectes aussi éloignés que les mouches et les cafards nous donne des indices sur l'origine des métamorphoses", explique le Dr David Martin, co-responsable de l'étude. Source: eLife - Antagonistic role of the BTB-zinc finger transcription factors chinmo and broad-complex in the juvenile/pupal transition and in growth control | eLife, 28.04.2023 https://elifesciences.org/articles/84648
[Image] Absence of Chinmo in imaginal cells suppresses wing growth (left) compared to control wing precursor tissue (middle), while overexpression of the Chinmo gene induces tissue overgrowth, as occurs in processes tumors (right). Credit: IBE L'absence de Chinmo dans les cellules réduit la croissance de l'aile (à gauche) par rapport au tissu précurseur de l'aile de contrôle (au milieu), tandis que la sur-expression du gène Chinmo induit une surcroissance du tissu, comme cela se produit dans les processus tumoraux (à droite). Crédit: IBE via Meet Chinmo, the "Youth Gene" | Technology Networks, 26.05.2023 https://www.technologynetworks.com/tn/news/meet-chinmo-the-youth-gene-373905
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Bernadette Cassel
April 1, 2023 1:39 PM
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Le cafard mâle a trouvé une parade nuptiale au rejet du sucre qui lui permet d'attirer normalement la femelle, en modifiant la composition de son offrande. Par Sciences et Avenir avec AFP le 29.03.2023 à 08h48, mis à jour le 30.03.2023 à 11h16 ------- NDÉ L'étude Introduction Under intense natural and anthropogenic selection, adaptive traits can evolve rapidly in the selected populations [1–5]. However, when behavioural traits are abruptly modified by directional selection, other behaviours that affect fitness might be distorted. A compelling example is Teleogryllus oceanicus (the Pacific field cricket), in which males evolved a new behaviour under strong selection by the invasive parasitic fly Ormia ochracea. The parasitic fly uses its acute hearing to find male crickets that sing to attract females and lays its eggs on the male; the emerging fly larvae then devour the male cricket. In response to this intense selection, the frequency of the flatwing mutation, which results in the loss of acoustic sexual signalling, dramatically increased in cricket populations; the flatwing trait is adaptive because males evade parasitoid attacks [6–8]. However, this emergent trait also reduces the male's courtship success, and therefore results in a trade-off between ecological selection and sexual selection [9]. Notably, non-singing males can engage in alternative reproductive strategies, such as intercepting females that approach signalling males. Yet, it is poorly understood how animals that use other sensory modalities overcome the conflicts of an emergent trait that is concurrently highly adaptive for one critical behaviour and highly maladaptive for another. To address this question, in this study we used the German cockroach, Blattella germanica, to investigate how their foraging and courtship are differentially influenced by a recently evolved gustatory polymorphism. (...)
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Bernadette Cassel
December 15, 2022 1:00 PM
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In one of the largest studies of its kind we looked at the evidence from over 300 published reports. Insects may feel pain, says growing evidence – here’s what this means for animal welfare laws Matilda Gibbons, Andrew Crump, Lars Chittka Publié: 14 décembre 2022, 16:58 CET [Image] Can this dragonfly feel pain? Stefan Csontos/Shutterstock ------- NDÉ Traduction Au moins un trillion d'insectes sont tués chaque année pour l'alimentation humaine et animale. Les méthodes d'abattage habituelles comprennent la chaleur et le froid extrêmes, souvent précédés par la famine. En comparaison, "seulement" quelque 79 milliards de mammifères et d'oiseaux d'élevage sont abattus chaque année. Les spécialistes reconnaissent depuis longtemps que la valeur de la douleur pour la survie signifie que de nombreux animaux la ressentent, à l'exception, semble-t-il, des insectes. Mais nous avons examiné plus de 300 études scientifiques et trouvé des preuves qu'au moins certains insectes ressentent la douleur. D'autres insectes, en revanche, n'ont pas encore été étudiés de manière suffisamment détaillée. Nous avons également mené notre propre étude sur la réaction des bourdons à des stimuli potentiellement dangereux. La façon dont ils réagissaient à ces stimuli était similaire aux réponses à la douleur chez les humains et les autres animaux que nous admettons pouvoir ressentir la douleur. Les pesticides tuent des trillions d'autres insectes sauvages chaque année. La cause réelle de la mort est souvent la paralysie, l'asphyxie ou la dissolution des organes internes, parfois sur plusieurs jours. Si les insectes ressentaient la douleur, l'élevage d'insectes et la lutte contre les nuisibles provoqueraient une souffrance massive. Pourtant, les débats et les lois sur le bien-être animal ignorent presque universellement les insectes. L'une des raisons en est que, historiquement, les insectes étaient souvent considérés comme trop simples, avec une durée de vie trop courte. Mais les preuves que les insectes ressentent la douleur s'accumulent. Il est difficile de répondre à la question de savoir si les insectes ressentent la douleur. La douleur est une expérience intrinsèquement privée. La difficulté de diagnostiquer la douleur lorsque l'être en question ne peut pas parler est illustrée par le traitement relativement récent des bébés pendant une opération. Dans les années 1980 encore, de nombreux chirurgiens pensaient que les bébés ne pouvaient pas ressentir la douleur et utilisaient rarement des anesthésiques, car ils pensaient que les réactions évidentes des bébés, comme les cris et les torsions, n'étaient que des "réflexes". Bien que nous n'ayons toujours pas la preuve que les bébés ressentent la douleur, la plupart d'entre nous acceptent aujourd'hui qu'ils la ressentent avec une quasi-certitude. Pour tout être qui ne peut communiquer directement sa souffrance, nous devons nous fier au bon sens et aux probabilités. Plus on trouve d'indicateurs de douleur, plus la probabilité est élevée. Il est important d'utiliser des critères cohérents d'un animal à l'autre et de rechercher les mêmes indicateurs comportementaux de la douleur chez les insectes que chez une vache ou un chien de compagnie. La douleur dans le cerveau La plupart des animaux présentent une "nociception", c'est-à-dire un traitement des stimuli nocifs qui peut entraîner des réponses de type réflexe. Les scientifiques savent depuis longtemps que les insectes présentent une nociception. Toutefois, si un animal détecte des stimuli potentiellement nuisibles, ce n'est pas nécessairement un indicateur de la douleur de type "aïe" qui, chez l'homme, est générée dans le cerveau. La nociception et la douleur peuvent, dans une certaine mesure, se produire indépendamment l'une de l'autre. Dans une étude récente, nous avons découvert que les réponses des bourdons à la chaleur dépendent d'autres motivations. Nous avons donné à des bourdons quatre mangeoires : deux chauffées et deux non chauffées. Chaque mangeoire distribuait de l'eau sucrée, que les bourdons adorent. Lorsque chaque mangeoire avait la même concentration d'eau sucrée, les abeilles évitaient les deux mangeoires chauffées. Mais lorsque les mangeoires chauffées distribuaient une eau sucrée plus douce que les mangeoires non chauffées, les bourdons choisissaient souvent les mangeoires chauffées. Leur amour du sucre l'emportait sur leur haine de la chaleur. Cela suggère que les abeilles ressentent la douleur, car (comme les humains) leurs réponses sont plus que de simples réflexes. Les abeilles se sont également souvenues des mangeoires chauffées et non chauffées, et elles ont utilisé cette mémoire pour décider laquelle elles allaient utiliser pour se nourrir. Le compromis s'est donc produit dans le cerveau. Le cerveau des insectes modifie d'autres façons leurs réactions comportementales en cas de danger. Par exemple, les mouches affamées sont moins susceptibles de sauter devant une chaleur extrême que les mouches rassasiées. Les mouches décapitées peuvent toujours sauter, mais elles ne présentent pas cette différence, ce qui démontre l'implication de leur cerveau dans l'évitement de la chaleur. La communication entre le cerveau et la partie du corps qui réagit est également compatible avec la douleur. Autres indicateurs de la douleur Le cadre que nous avons utilisé pour évaluer les preuves de l'existence de la douleur chez différents insectes est celui qui a récemment conduit le gouvernement britannique à reconnaître la douleur chez deux autres grands groupes d'invertébrés, les crustacés décapodes (dont les crabes, les homards et les crevettes) et les céphalopodes (dont les pieuvres et les calmars), en les incluant dans la loi de 2022 sur le bien-être des animaux (Sentience). Le cadre comporte huit critères, qui évaluent si le système nerveux d'un animal peut supporter la douleur (comme la communication cerveau-corps), et si son comportement indique la douleur (comme les compromis motivationnels). Les mouches et les cafards satisfont à six de ces critères. Selon le cadre de référence, cela constitue une "preuve solide" de la douleur. Malgré des preuves plus faibles chez d'autres insectes, beaucoup d'entre eux présentent des "preuves substantielles" de douleur. Les abeilles, les guêpes et les fourmis remplissent quatre critères. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) ------- NDÉ Les études mentionnées Autres références Insects raised for food and feed — global scale, practices, and policy — Rethink Priorities https://rethinkpriorities.org/publications/insects-raised-for-food-and-feed On the torment of insect minds and our moral duty not to farm them | Aeon Essays https://aeon.co/essays/on-the-torment-of-insect-minds-and-our-moral-duty-not-to-farm-them To Regulate or Not to Regulate? The Future of Animal Ethics in Experimental Research with Insects | SpringerLink https://link.springer.com/article/10.1007/s11948-018-0066-9 "Decapod Sentience" by Andrew Crump, Heather Browning et al. https://www.wellbeingintlstudiesrepository.org/animsent/vol7/iss32/1/ OSF Preprints | The scale of direct human impact on invertebrates https://osf.io/psvk2/ [...]
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Bernadette Cassel
October 25, 2022 2:06 PM
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Une machine sans pitié, mais écolo. Si vous n'aimez pas (voire si vous détestez) les cafards, cette nouvelle invention va vous ravir: des scientifiques ont conçu un nouveau robot particulièrement efficace, qui tue ces insectes en projetant sur eux un laser mortel. par Robin Tutenges via Futurism 25/10/2022 ---------- NDÉ Illustration : Le laser robotique contrôlé peut cibler et tuer les cafards. La méthode pourrait offrir une alternative moins chère et plus écologique aux insecticides. [Image] The cockroach-killing laser device Ildar Rakhmatulin via Reinoud Kaasschieter sur Twitter, 21.10.2022 : "[Article - Paywall] #AI-controlled robotic laser can target and kill cockroaches. | «The method could offer a cheaper and more environmentally friendly alternative to insecticides.» | #AIEthics #EthicalAI | 📷 Ildar Rakhmatulin | https://t.co/IaW9NF645M via @newscientist https://t.co/YF4sIl5sxK" / Twitter https://twitter.com/tweetreinoud/status/1583496584351850503 → AI-controlled robotic laser can target and kill cockroaches | New Scientist, 20.10.2022 https://www.newscientist.com/article/2340359-ai-controlled-robotic-laser-can-target-and-kill-cockroaches/
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Bernadette Cassel
September 16, 2022 2:45 PM
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Une équipe internationale de chercheurs a mis au point un cafard cyborg télécommandé. Vous pouvez descendre de table, ils ne sont pas encore dans la nature. Ces insectes équipés d'appareils électroniques peuvent se rendre dans des endroits où les humains ne peuvent pas aller. Les serpents équipés d'appareils de mesure des radiations ont fourni des informations précieuses sur Fukushima, par exemple, et les escargots équipés de minuscules ordinateurs ont enrichi le corpus de connaissances sur la conservation. Guru Med, 06.09.2022 [Image] À partir de l’étude. (Yujiro Kakei et col./ npj Flexible Electronics)
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Bernadette Cassel
July 18, 2022 12:46 PM
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Cafards, araignées, mouches: voici quelques-uns des milliers d'arthropodes –un large groupe d'insectes– dont on peut trouver des traces dans nos sachets de thé. C'est ce que rapporte une nouvelle étude scientifique publiée dans la revue Biology Letters. par Robin Tutenges — 23 juin 2022 "Pour arriver à ces conclusions, les auteurs de l'étude ont utilisé une approche bien particulière qui a fait ses preuves dans la surveillance des arthropodes et qui consiste à extraire d'échantillons l'ADN environnemental (ADNe). Ici, les scientifiques se sont concentrés sur des échantillons de feuilles de thé séchées et d'herbes que l'on trouve dans les commerces allemands. Ils ont identifié sur à peine 40 échantillons les traces de 3.264 invertébrés, représentant environ 1.200 espèces différentes. Parmi elles, on retrouve des papillons, des cafards ou encore des coléoptères, qui ont laissé derrière eux des morceaux d'exosquelette ou diverses sécrétions remplies d'ADN. «Ce qui m'a vraiment surpris, c'est la grande diversité que nous avons détectée. [ ...] Nous avons trouvé dans le thé vert jusqu'à 400 espèces d'insectes dans un seul sachet de thé», a expliqué à The Scientist Henrik Krehenwinkel, généticien à l'Université de Trèves, en Allemagne." (...) ---------- NDÉ L'étude : [Image] Taxonomic composition of arthropods recovered from dried plant samples. (a) Bar plot showing per cent composition of OTUs by arthropod order. Numbers above bars indicate mean number of OTUs|total number of OTUs recovered from each plant. (b) NMDS ordination of arthropod composition by sample. (c) Venn diagram showing total numbers of OTUs (greater than 10 reads for a given plant) recovered for each plant. Exemplary arthropods are shown next to plants from which they were recovered, clockwise from upper left: Udea profundalis (crambid pest of mint), Nysius senecionis (lygaeid pest of chamomile), Sphaerophoria scripta (hoverfly associated with Apiaceae), Caloptilia theivora (gracillariid pest of tea).
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Bernadette Cassel
July 10, 2022 10:55 AM
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Il semble que nous ne soyons pas les seuls à essayer de réduire notre consommation de sucre. Selon une nouvelle étude, les cafards, en particulier la blatte germanique (Blattella germanica), l'un des insectes nuisibles les plus répandus dans le monde, évoluent vers un régime sans glucose, et ce n'est pas parce qu'ils essaient de perdre du poids, mais parce qu'ils apprennent à éviter les pesticides. Les pesticides sont fabriqués avec du glucose pour masquer leurs ingrédients toxiques moins sucrés. Mais aujourd'hui, le Guru Med | 9 Juil 2022
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Bernadette Cassel
June 2, 2022 2:13 PM
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Le commerce d’animaux exotiques de compagnie a explosé ces dernières années. Les experts alertent sur ce commerce nuisible. Peggy Baron, 25.05.2022 Si dans l’inconscient collectif le trafic d’animaux est souvent associé à des espèces d'oiseaux rares, de singes ou même des panthères, il touche aussi les insectes. En effet, cafards, coléoptères, papillons ou encore mille-pattes sont également victimes de commerce illégal. Pourtant, le business grandissant de ce que certains considèrent comme des créatures effrayantes met en danger de nombreuses espèces d’insectes et représente un risque pour les écosystèmes existants. Ravage de culture, cannibalisation d'autres espèces, transmission de maladies... les scientifiques alertent sur les risques de ces nouveaux business. Le commerce d'insectes nuit aux populations sauvages Selon un rapport publié dans la revue Communications Biology, plus de 1 200 espèces d'arachnides (groupe qui comprend des araignées et des scorpions) sont commercialisées, dont des espèces vulnérables en voie d’extinction. « Ce sont des espèces dont le commerce est tout à fait légal, mais il n'y a pas de données sur sa durabilité » , explique Alice Hughes, auteure de l'étude et professeure agrégée de sciences biologiques à l'université de Hong Kong. Pour mesurer l’ampleur du business, Hughes et ses collègues ont développé un algorithme afin d’analyser les sites Web commercialisant des araignées et des scorpions en ligne, y compris ceux appartenant à des animaleries physiques. Ils les ont ensuite comparés aux bases de données commerciales existantes compilées par le US Fish and Wildlife Service et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). Résultat : si le commerce d'insectes est tout à fait légal, il s'avère que deux tiers des araignées et des scorpions qui font l'objet d'un échange commercial ont été prélevés dans la nature plutôt qu'élevés en captivité. « Quand les gens entrent dans une animalerie, ils voient un animal et ils supposent qu'il a probablement été élevé en captivité » , explique Alice Hughes. « Ce que nous savons maintenant, c'est que pour les petits animaux comme les arachnides, plus de 50 % des individus que vous voyez dans les animaleries proviennent en fait de la nature. Et c'est avant même que nous ne comptabilisions correctement la mortalité, car bien sûr, s'ils sont expédiés d'Afrique ou d'ailleurs, un grand nombre mourront probablement en cours de route. » Si ces prélèvements sauvages perturbent les écosystèmes, les arachnides jouant un rôle de régulation sur des populations d’insectes nuisibles, les scientifiques regrettent que ce commerce nuise à l’étude de ces populations et à leurs bienfaits pour les hommes. En effet, les venins d'araignées contenant des composés antimicrobiens, analgésiques et anticancéreux, en font des candidats sérieux pour le développement de nouveaux médicaments. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme Ce nouveau braconnage concerne principalement les pays tropicaux attirant des collectionneurs peu scrupuleux prêts à tout pour enrichir leurs collections. En tête des pays les plus convoités, on retrouve la Bolivie dont la biodiversité regorge d’insectes rares. Même s’il est difficile d’évaluer l’ampleur de ce nouveau commerce, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. En effet, ce phénomène ajouté à la déforestation et l’urbanisation (responsables de la disparition de plus de 40 % des espèces d’insectes au cours des dernières décennies) pourraient provoquer des perturbations irréversibles sur les écosystèmes. Au-delà de la disparition d’espèces menacées, les chercheurs s’inquiètent de l’introduction artificielle et clandestine d’insectes dans une autre région que leur territoire d’origine. En effet, leur propagation peut s’avérer catastrophique, entraînant des nuisances telles que la destruction des cultures, plantes, arbres et autres animaux locaux, à l'image de la coccinelle asiatique. Si au départ son introduction en Europe partait d’une bonne intention faisant le bonheur des jardiniers (adulte, elle peut ingurgiter de 90 à 270 pucerons par jour, contre une cinquantaine pour ses cousines indigènes), l'impact de la coccinelle asiatique sur les espèces locales est quant à lui catastrophique : « Elle a été définie comme espèce envahissante, explique le généticien de l’Inra Arnaud Estoup, car elle a un impact négatif sur les espèces locales de coccinelles. Elle est plus grosse et plus vorace qu’elles. Elle mange d’énormes quantités de pucerons. Quand elle passe quelque part, les coccinelles autochtones n’ont souvent plus rien à manger. » Et non contente d’être vorace, elle se révèle également cannibale, attaquant les œufs d'autres espèces d’insectes comme les coccinelles locales. Mais ce n'est pas tout. Comme le révèle Christophe Brua, président de la Société alsacienne d'entomologie, elle transporte également un poison mortel : « Les coccinelles asiatiques véhiculent des parasites pathogènes dans leurs œufs. S’ils sont inoffensifs pour elles, ils peuvent être très toxiques pour les coccinelles locales. Quand ces dernières les mangent, elles meurent. » Face à l’ampleur du phénomène, certains pays commencent à réagir, à l’image de la France, qui concernant la Guyane a défini une réglementation visant à l’interdiction d’un éventuel trafic d’arthropodes. Crédit image : Krzysztof Niewolny - Unsplash
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May 16, 2022 1:18 PM
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Researchers have developed a CRISPR-Cas9 approach to enable gene editing in cockroaches, according to a study published by Cell Press on May 16th in the journal Cell Reports Methods. The simple and efficient technique, named “direct parental” CRISPR (DIPA-CRISPR), involves the injection of materials into female adults where eggs are developing rather than into the embryos themselves. News Release 16-May-2022 CRISPR now possible in cockroaches Cell Press Traduction : Des chercheurs ont développé une approche CRISPR-Cas9 pour permettre l'édition de gènes chez les cafards, selon une étude publiée par Cell Press le 16 mai dans la revue Cell Reports Methods. La technique simple et efficace, nommée CRISPR "parental direct" (DIPA-CRISPR), implique l'injection de matériaux dans les femelles adultes où les œufs se développent plutôt que dans les embryons eux-mêmes. "Dans un sens, les chercheurs sur les insectes ont été libérés du désagrément des injections d'œufs", explique l'auteur principal de l'étude, Takaaki Daimon, de l'université de Kyoto. "Nous pouvons désormais modifier les génomes des insectes plus librement et à volonté. En principe, cette méthode devrait fonctionner pour plus de 90 % des espèces d'insectes." Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) image: Cartoon of CRISPR in cockroaches view more Credit: Shirai et al./Cell Reports Methods
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Bernadette Cassel
December 7, 2024 6:38 AM
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Desert ants of the Cataglyphis nodus species use the Earth's magnetic field for spatial orientation, but these tiny insects rely on a different component of the field than other insects, a research team led by Dr. Pauline Fleischmann from the University of Oldenburg, Germany, reports in the journal Current Biology. Unlike other insects, desert ants may use polarity of geomagnetic field for navigation by University of Oldenburg December 6, 2024 ------ NDÉ Traduction Contrairement à d'autres insectes, les fourmis du désert pourraient utiliser la polarité du champ géomagnétique pour naviguer par l'Université d'Oldenburg Les fourmis du désert de l'espèce Cataglyphis nodus utilisent le champ magnétique terrestre pour s'orienter dans l'espace, mais ces minuscules insectes s'appuient sur une composante du champ différente de celle des autres insectes, comme le rapporte dans la revue Current Biology une équipe de recherche dirigée par Pauline Fleischmann de l'université d'Oldenburg, en Allemagne. (...) Image2 : Les fourmis du désert peuvent détecter la direction nord-sud du champ magnétique pour déterminer la direction de l'entrée de leur nid au cours de ce que l'on appelle les « promenades d'apprentissage ». Crédit : Robin Grob Modification expérimentale de la polarité et de l'inclinaison du champ magnétique à l'aide d'une bobine de Helmholtz en 3D Robin Grob ∙ Johanna W. Wegmann ∙ Wolfgang Rössler ∙ Pauline N. Fleischmann Image1 : Graphical Abstract
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Bernadette Cassel
July 24, 2024 1:26 PM
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"Les scientifiques de l’université chinoise de Beihang à Pékin se sont inspirés des cafards pour développer un micro-robot capable de se déplacer à haute vitesse. « Le cafard est un insecte présentant d’excellentes performances, nous en avons tiré beaucoup de mécanismes bioniques », explique le doctorant Zhan Wencheng, qui a participé aux recherches. La machine mesure deux centimètres de long et ne pèse que 200 microgrammes, soit l’équivalent d’une quarantaine de cheveux selon les scientifiques." Georges Simmonds pour RT Flash, 17.07.20241
"Doté de deux longues pattes à l’avant et deux plus petites à l’arrière, le robot contrôlé à distance peut se déplacer en ligne droite et effectuer de rapides rotations. Il avance par micro bonds, grâce aux vibrations à haute fréquence d’un système aimanté dont il est équipé. De quoi filer à une vitesse de 37 centimètres par seconde lorsqu’il est équipé d’une batterie. « Sans batterie, sa vitesse la plus rapide peut atteindre 45 centimètres par seconde [soit 1,6 km/h], ce qui équivaut à la vitesse d’un cafard », estime le chercheur. Sa vitesse et surtout, sa capacité à se déplacer dans de multiples directions devraient permettre au robot de trouver des usages dans l’inspection d’infrastructures ou de systèmes industriels – comme les moteurs d’avions – mais aussi de participer à des recherches après une catastrophe naturelle."
Image : Structural design and moving mechanism of the BHMbot : Optical photo of an untethered BHMbot integrated with a lithium battery and an onboard power and control circuit (a ruler is used to show the scale).
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Bernadette Cassel
May 21, 2024 2:12 PM
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L'origine de ce petit cafard qui arpente parfois nos cuisines restait jusqu’à présent inconnue. Par une analyse génétique, une nouvelle étude révèle que Blattella germanica vient d’Asie. Cette espèce tropicale s'est propagée en Europe il y a 200 ans grâce aux transports et au chauffage. La blatte germanique, c'est notre cafard à nous, européens. Blattella germanica de son vrai nom est marron clair, presque beige, et contrairement à la blatte américaine, la blatte germanique est petite et ne mesure qu’un centimètre à centimètre et demi. Elle est très connue parce qu’elle est devenue ubiquitaire : elle se retrouve un peu partout sur la planète, peut-être même dans votre cuisine. On ne la trouve pas à l’état sauvage et contrairement à ce que laisse supposer son nom, elle n’est pas originaire d'Allemagne. D'où vient la blatte germanique ? Pour déterminer l'origine de cette blatte, une nouvelle étude s'est servi de marqueurs génétiques, de petits morceaux d’ADN provenant de près de 300 blattes germaniques dans 17 pays du monde. L’enjeu est de comparer ces séquences entre individus afin de déterminer leur diversité génétique. Et plus la blatte se disperse, plus son ADN se dilue. Grâce à cette dérive génétique, on peut remonter à l’origine des blattes germaniques. Résultat, Blattella germanica a évolué à partir de la blatte asiatique Blattella asahinai, et donc notre cafard ne vient pas d’Afrique, mais d’Asie. Explications avec Thomas bourguignon, chercheur en génomique évolutive à l'institut des sciences et technologie d'Okinawa, au Japon et co-auteur de cette étude parue hier soir dans PNAS. ------ via Alexandra Delbot sur X, 21.05.2024 "L'origine de ce cafard qui arpente parfois nos cuisines était inconnue. Par analyse génétique, une étude révèle que Blattella germanica vient d’Asie et s'est propagée en Europe il y a 200 ans grâce aux transports et au chauffage. avec Thomas Bourguignon https://t.co/sLy2Ts8HlU" https://x.com/AlexandraDelbot/status/1792787663982129482
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Bernadette Cassel
November 5, 2023 12:43 PM
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Depuis quelques années, la Belgique se trouve, elle aussi, face à des infestations de cet insecte qui se nourrit de sang, provoque des démangeaisons mais ne transmet heureusement pas de maladies. ”Le problème des punaises de lit est le même en Belgique qu’en France, mais on le cache mieux chez nous” Publié le 02-10-2023 Mis à jour le 05-10-2023 Punaises de lit, la psychose qui envahit le monde En France, la présence de punaises de lit a été signalée ces dernières semaines dans des cinémas, TGV ou dans le métro parisien. Une situation qui suscite une forte émotion. Face à l’appel de la mairie de Paris pour agir contre ce “fléau”, le gouvernement a annoncé une réunion de crise. De la taille d’un pépin de pomme, ces insectes causent des piqûres en se nourrissant la nuit de sang humain, se dissimulant le plus souvent dans les matelas ou sommiers. ” Les punaises de lit sont typiquement ce qu’on appelle des insectes autostoppeurs, mais qui ici se font emmener contre le gré de celui qui les transporte. Cet insecte se loge dans les valises, les vêtements, les chaussures, tous les effets personnels, détaille l’entomologiste François Verheggen (ULiège), qui a participé au tout récent rapport scientifique de l’Anses, l’équivalent de l’Afsca en France, sur la lutte contre les punaises de lit. Les infestations prennent beaucoup d’ampleur en France pour différentes raisons notamment liées à un tourisme important, à un grand secteur hôtelier, aux déplacements de personnes… Les logements sociaux peuvent aussi être rapidement touchés vu l’important turnover. En outre, les punaises de lit peuvent aussi se déplacer, et ont donc la capacité de passer d’un appartement à un autre. Un autre facteur est la difficulté de diagnostic : les médecins généralistes ne sont pas formés et même le dermatologue va avoir bien du mal à faire la différence entre des piqûres de moustique ou des piqûres de punaises de lit.” En outre, poursuit le scientifique, d’un point de vue social, cette problématique reste très difficile à assumer car les punaises de lit sont encore trop souvent considérées comme étant le symptôme d’une mauvaise hygiène, de bas revenus ou d’un faible niveau social. “Ce qui n’est pas le cas du tout, toutes les études le montrent. Il ne faut pas confondre les punaises de lit avec les cafards, par exemple, qui vont bénéficier de nourriture oubliée dans un coin. La punaise de lit est en fait un insecte qui a besoin de repas sanguins réguliers afin de pouvoir passer une étape dans son cycle de développement, de l’œuf à l’adulte. Les punaises de lit ne transportent pas de maladies mais, comme pour une piqûre de moustique, de guêpe ou d’abeilles, il existe des personnes allergiques ou qui vont faire des réponses plus importantes. Et cela ne se limite pas à une démangeaison. Comme le disait le psychologue de notre équipe, les infestations de punaises de lit sont un viol de notre intimité, comparables à un cambrioleur qui rentrerait chez vous. Votre lit, votre chambre à coucher, ce sont vraiment les endroits de votre intimité, c’est là où vous reposez en toute confiance. À ce niveau, c’est donc très différent d’une piqûre de guêpe ou d’abeille.” Aussi présentes en Belgique En Belgique, “depuis quelques années, on assiste à des infestations de punaises, après qu’elles ont été ramenées de voyage. Pour ce qui est de l’explosion des infestations évoquée chez nos voisins, la hausse est également présente mais elle n’est pas aussi importante que dans certaines régions françaises comme à Paris ou en Amérique du Nord il y a quelques années”, complète le professeur d’entomologie Frédéric Francis (ULiège), qui précise cependant qu’il n’existe pas d’institution en Belgique qui comptabilise les cas ou les plaintes quant aux punaises de lit, contrairement à ce qui se fait dans l’Hexagone, où l’on dispose de chiffres précis (entre 2017 et 2022, 11 % des ménages français auraient été infestés, selon un songe Ipsos pour l’Anses). “Il n’y a pas de suivi ou de surveillance continue et financée. Il faut dire qu’indépendamment des désagréments que cela peut causer et du fait que des personnes peuvent être sensibles et éprouver des démangeaisons cutanées très importantes, ces punaises ne sont pas vecteurs de maladie, au contraire des moustiques ou d’autres insectes hématophages. Le suivi est donc évidemment moins direct. Mais c’est une problématique négative pour laquelle il faut être vigilant.” De son côté, la chercheuse-entrepreneuse Anne-Catherine Mailleux, entomologiste et fondatrice de l’entreprise Domobios qui commercialise des pièges anti-punaises de lit à destination des sociétés fournissant les désinsectiseurs ou les grandes surfaces, confirme l’absence de chiffres précis pour la Belgique, mais ne voit cependant pas la raison pour laquelle notre pays serait protégé. “Je pense que le problème est le même en Belgique qu’en France. D’ailleurs, depuis 2018-2019, tant les désinsectiseurs français que les désinsectiseurs belges voient leurs demandes d’intervention pour les punaises de lits doubler chaque année. C’est ce qu’ils me disent. Certaines entreprises ne font plus que cela ! Déjà en 2014-15, lorsque je m’étais intéressée à la question, j’avais constaté que les plaintes augmentaient d’année en année dans les hôtels bruxellois. C’est un problème en Belgique, mais c’est un problème relativement caché chez nous. On le cache mieux qu’en France. On en parle moins et les hôtels prennent le problème très au sérieux : dès qu’ils apprennent la présence de punaises de lit, ils réagissent très vite, même chose pour les Bed and breakfast. La présence de punaises de lit concerne particulièrement les grandes villes : Anvers et Bruxelles sont les deux points chauds car c’est là aussi qu’on voyage le plus.” Sur LN 24, Raphaël Godfrin, codirecteur de la société Antinuisible, indiquait de son côté qu’il observe une augmentation de 300 % des infestations par des punaises depuis deux ans en Belgique. “Le phénomène est de plus en plus fort depuis quatre ou cinq ans et est encore remonté en flèche cette année.” Elles se cachent très bien Malheureusement, se débarrasser de punaises de lit est très compliqué, avertit Anne-Catherine Mailleux : “Les punaises de lit ont toujours vécu avec nous, mais étant donné que nos maisons sont devenues plus confortables (chaudes et un peu humides), elles se sont multipliées. Au début, on pensait qu’on allait pouvoir les éradiquer avec l’insecticide DDT, interdit à présent. Cela a effectivement pas mal marché au début, mais désormais on se retrouve face à des populations qui ont développé une résistance au DDT. Régulièrement, on découvre de nouveaux insecticides, mais au bout de quelques années, les punaises deviennent aussi résistantes. On se retrouve donc sans armes.” Une autre difficulté tient au fait que les punaises “sont capables de se cacher un peu partout, elles aiment beaucoup ce qui est fissures et endroits très étroits” : dans les fissures dans le mur, dans les bouchons qui supportent les lattes en bois d’un sommier, le long des coutures d’une housse de couette, ou même dans les boules décoratives bloquant la tringle d’un rideau… Or, ces endroits sont difficiles à atteindre en cas de pose de produit insecticide, qu’il faut réappliquer plusieurs fois pour cibler tous les animaux. “Et si une punaise de lit sent l’insecticide, elle peut même se réfugier dans une gaine électrique… Comment poser de l’insecticide à un tel endroit ?” Concrètement, que faire si on se retrouve face à ces petits insectes au corps plat et arrondi chez nous ? Première étape, conseille Mme Mailleux : sortir de la pièce infectée tout le linge de lit, les vêtements, lampes, livres… Les mettre dans des sacs hermétiques dans une autre pièce puis laver à 60°C avec du savon. Ou… les congeler, afin de tuer les punaises de lit et surtout leurs œufs qui pourraient s’y être réfugiés. “C’est un énorme travail, cela demande beaucoup d’énergie. Aux États-Unis, les pompiers ont vu leur nombre d’interventions augmenter à cause des punaises de lit, car certaines personnes touchées, excédées, préféraient tout brûler…” Ensuite, pour la désinfection de la pièce elle-même, la meilleure solution, selon l’entomologiste est d’appeler un professionnel. “Les désinsectiseurs professionnels utilisent des produits de plus en plus intelligents, ils changent de produits à chaque fois, diminuent les doses mais essayent de les appliquer le plus localement possible. Les insecticides qui sont en vente pour les particuliers en grande surface ne sont pas très concentrés, contrairement aux insecticides des professionnels. Vous allez tuer quelques individus et les autres se cacheront et seront beaucoup plus compliqués à trouver. Cela ne fait que renforcer le problème.” Alternative sans insecticide Une alternative sans insecticide est possible : l’élimination par le froid (neige carbonique) ou par le chaud, avec de la vapeur sèche et des appareils diffusant de la vapeur d’eau extrêmement chaude et contenant très peu d’eau. L’appareil est passé très lentement sur les fissures, afin de tuer les adultes aussi bien que les œufs. Ces appareils peuvent être loués aux particuliers, mais vu les risques à ces températures élevées, l’utilisateur doit se montrer extrêmement prudent, avertit Anne-Catherine Mailleux. Autant le savoir : une désinsectisation par un professionnel coûte plusieurs centaines d’euros. Quant aux pièges à punaises conçus par Domobios, ils consistent en de petits abris en carton attirants pour les punaises et dotés d’un plafond recouvert de colle. Lorsque la punaise s’y retrouve complètement collée, elle a déjà appelé ses congénères à la rejoindre dans cet abri agréable. Ces pièges, qui peuvent être posés dans les lits, n’ont pas pour but de capturer toutes les punaises de lit d’un domicile, mais permettent de les détecter le plus tôt possible et/ou de confirmer leur présence avant l’intervention d’un professionnel et enfin de déterminer qu’elles ont bien disparu après une désinsectisation." ------- NDÉ Le rapport de l'ANSES Sur le site de Domobios → Détecter et éliminer les insectes de votre hôtel ou votre restaurant https://www.domobios.com/detecter-eliminer-insectes-hotel-restaurant/#Piege_lineaire_BedBugs → Le piège détecte efficacement la présence de punaises de lit https://www.domobios.com/piege-lineaire-punaises-de-lit/ Autre lien → Les pièges pour punaises de lit Domobios, Nouveauté 2023 https://shop.ban-idf.com/produit/pieges-punaises-de-lit-domobios/
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Bernadette Cassel
April 10, 2023 2:20 PM
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"Dans le système médical, certains cas cliniques sont considérés comme particulièrement insolites." Marc Gozlan sur Twitter, 22.03.2023 https://twitter.com/MarcGozlan/status/1638641688783495171 "De New York à Paris, les médecins qui enquêtent sur ces patients hors norme sont les auteurs de 'case reports'. Voici leurs histoires." ------- Marc Gozlan (@MarcGozlan) April 7, 2023 De twitter.com "Tiques, cafards, scarabées, araignées, termites et autres bestioles 🪳 peuvent élire domicile dans l'oreille. La lecture de ce billet de blog est susceptible de provoquer la survenue de démangeaisons persistantes du conduit auditif externe 👉 https://t.co/BY7jEElh69 [Rediff] https://t.co/LcgCWMuJPY" https://twitter.com/MarcGozlan/status/1644273388804874241 [Image] Vue au microscope de la tique femelle (Haemaphysalis longicornis) retirée du conduit auditif externe d’une fille de 9 ans. (A) Vue dorsale (grossissement 8x). (B) Vue ventrale (grossissement 8x). (C) Capitulum (partie antérieure de la tique, porteuse des pièces buccales), grossissement 32x. (D) Pattes de la tique (grossissement 16x). Choi JY, et al. Ann Dermatol. 2018 Jun;30(3):348-350. Pour en savoir plus : Kasle D, Waldman E. Images in clinical medicine. Tick Attached to the Tympanic Membrane. N Engl J Med. 2019 May 2;380(18):1761. doi: 10.1056/NEJMicm1812049 Arnold A, Arnold W. Images in clinical medicine. A tickling in the ear. N Engl J Med. 2012 Sep 20;367(12):e17. doi: 10.1056/NEJMicm1114612 Choi JY, Cho BK, Lee YB, Yu DS, Jun BC, Lee IY, Kim JW. An Uncommon Presentation of Human Otoacariasis by Haemaphysalis longicornis. Ann Dermatol. 2018 Jun;30(3):348-350. doi: 10.5021/ad.2018.30.3.348 Supiyaphun P, Sukumanpaiboon P. Acute otalgia: a case report of mature termite in the middle ear. Auris Nasus Larynx. 2000 Jan;27(1):77-8. doi: 10.1016/S0385-8146(99)00035-8 Erkalp K, Kalekoğlu Erkalp N, Ozdemir H. Acute otalgia during sleep (live insect in the ear): a case report. Agri. 2009 Jan;21(1):36-8. PMID:19357999 Antonelli PJ, Ahmadi A, Prevatt A. Insecticidal activity of common reagents for insect foreign bodies of the ear. Laryngoscope. 2001 Jan;111(1):15-20.PMID:11192884 -------- NDÉ Autre cas médical insolite récent
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Bernadette Cassel
February 24, 2023 1:41 PM
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La question de la conscience se pose beaucoup, bien qu'il ne soit pas évident de la définir simplement. Aujourd'hui cette question s'adresse surtout pour les insectes, ces animaux ont-ils une conscience ? Peuvent-ils ressentir des choses, des émotions ? Il y a encore beaucoup à découvrir... Publié le 24 Fév 2023 à 14H00 Par Ives Etienne "Une conscience chez les insectes ? Malgré leur petite taille, les insectes sont surprenants. Les scientifiques ont fait la découverte de cafards ayant leur personnalité et capables de reconnaître leur proche et de bourdons jouant au ballon. Ils sont donc de plus en plus persuadés que toutes ces attitudes révèlent une forme de sensibilité et de perception qu’ils ont d’eux-mêmes ! Une conscience chez les insectes : une idée de plus en plus prise au sérieux Les neuroscientifiques prennent au sérieux l’idée d’une conscience chez les insectes. Mais qu’est-ce que la conscience ? Chez l’être humain, la conscience est un phénomène qui fait intervenir plusieurs régions du cerveau et plusieurs processus cérébraux. Il est difficile d’en donner une définition. On peut cependant dire qu’il s’agit de la capacité de se percevoir, de s’identifier et de se comporter de manière adaptée. La conscience est aussi ce que l’on sent et ce que l’on connaît de soi-même, des autres et du monde environnant. Grâce à la conscience, il nous est possible d’agir sur nous-mêmes, sur les autres et sur notre environnement. Un article a été publié dans Science en mars 2022 et il s’intitule « The question of animal emotions ». Il fait la distinction entre les sentiments et les émotions. Selon les chercheurs, les émotions sont des états physiologiques et neuronaux qui se reflètent dans les comportements. En revanche, les sentiments sont des états conscients non observables et non mesurables. Mais les humains possèdent la parole et ils peuvent donc dire qu’ils ont des sentiments et ce qu’ils ressentent. Il est donc difficile de savoir si la guêpe qui vient bourdonner autour de nous est en colère, si elle a peur ou si elle réagit à notre menace ! Les bébés sont aussi incapables de nous dire ce qu’ils ressentent puisqu’ils ne savent pas encore parler. Ce n’est que vers la fin des années 1970 que les scientifiques ont pris conscience de la douleur chez le nouveau-né. Avant cela, il arrivait de pratiquer des opérations chirurgicales sur des bébés sans anesthésie. En effet, on pensait qu’ils ne ressentaient rien ! Lire aussi : Le questionnement sur la conscience des animaux… et du bien-être animal La conscience fondamentale serait située dans des structures sous-corticales Pendant des années, les scientifiques pensaient que les formes les plus simples de la conscience se situaient dans le cortex cérébral. Une zone du cerveau que les insectes ne possèdent pas. Le cortex cérébral chez l’Homme est la partie « visible » du cerveau. C’est la structure bosselée du cerveau, de couleur grise, d’où son appellation de matière grise. Elle correspond en fait à un ensemble de circonvolutions permettant d’augmenter sa surface. Des travaux réalisés en 2016 par Andrew Barron de l’université Macquarie en Australie ont démontré que le cerveau des insectes était tout à fait capable d’avoir des expériences subjectives. Selon un autre chercheur, le neuroscientifique Björn Merker, les formes les plus fondamentales de la conscience ne se trouveraient pas dans le cortex cérébral. Elles seraient en réalité dans des structures sous-corticales que les insectes possèdent également. Ces structures sont suffisamment grandes chez les insectes. En outre, elles possèdent une incroyable capacité de traitement des informations grâce à de nombreuses connexions et interconnexions. Bien évidemment, il est fort probable que la conscience des insectes soit différente de celle des humains. Une mouche qui se promène paisiblement sur la table de votre cuisine a conscience de l’endroit où elle se trouve par rapport à son environnement. De même, elle doit ressentir la chaleur du rayon de soleil qui traverse la fenêtre de votre cuisine et qui lui chauffe le dos. Il existe cependant de nombreux niveaux de conscience. Avoir conscience de soi et être capable de réfléchir à cette conscience sont deux notions bien distinctes l’une de l’autre. La conscience des insectes doit se trouver entre ces deux niveaux. Lire aussi : La guêpe à papier serait capable d’abstraction, selon une étude Et les émotions chez les insectes ? Les scientifiques comme Andrew Barron considèrent que ces structures sous-corticales pourraient être les antécédents de notre forme de conscience. Ces systèmes de contrôle existent depuis des milliers d’années, bien avant l’apparition du cortex cérébral. La notion d’émotion chez les insectes est loin d’être récente. Le célèbre naturaliste anglais Charles Darwin (1809-1882) s’interrogeait déjà. Il disait que les insectes expriment la colère, la peur, l’amour et même la jalousie. Récemment, des chercheurs de l’université de Pasadena près de Los Angeles aux États-Unis se sont rendu compte que des mouches pouvaient ressentir une forme d’émotions primitives en les soumettant à différents stimulus comme la peur. Le meilleur exemple de l’émotion de peur que peuvent ressentir les insectes nous vient des abeilles ou des guêpes. Lorsque ces insectes se sentent menacés, ils se servent de leur dard et piquent. Il s’agit bien d’une forme de sensibilité. Les scientifiques n’en sont qu’au début des recherches sur la conscience des insectes. Cela signifie, en tous cas, que l’Homme en a peut-être terminé avec l’idée anthropocentrique de la conscience !"
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Bernadette Cassel
December 14, 2022 12:38 PM
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S’ils ne peuvent pas verbaliser leur ressenti, les mouches, les moustiques, les termites et les cafards à l’âge adulte semblent faire l’expérience consciente de la douleur, affirment des chercheurs. Par Axelle Playoust-Braure Le 14 décembre 2022 à 09h16 "Il existe des preuves solides que certains insectes ressentent la souffrance au stade adulte – notamment les mouches, les moustiques, les termites et les cafards. C’est la conclusion d’une revue systématique de littérature scientifique menée par six chercheurs en biologie et philosophie des sciences, publiée en novembre dans la revue Advances in Insect Physiology. Cette synthèse des connaissances, réalisée à partir de plus de 350 études, dresse le bilan des preuves disponibles sur la sentience des insectes – c’est-à-dire sur leur « capacité à éprouver des sensations, des états mentaux consciemment vécus comme bons ou mauvais ». Ses résultats démentent l’idée répandue selon laquelle ces petits invertébrés sont avant tout des automates réagissant par instinct ou réflexe. Au-delà des réflexes, la sentience animale La souffrance des insectes est longtemps restée un domaine d’investigation scientifique négligé : « Il y a 15 ans, personne n’aurait pris au sérieux ce sujet, explique Lars Chittka, zoologiste ayant contribué à l’étude, auteur d’un récent ouvrage sur les capacités cognitives des abeilles. Cela aurait facilement été ridiculisé. » Pourtant, bien que petits, les systèmes nerveux de ces animaux sont d’une complexité étonnante." (...) ------- NDÉ Illustration → Short Research Summary: Can insects feel pain? A review of the neural and behavioural evidence by Gibbons et al. 2022 - EA Forum, 22.11.2022 https://forum.effectivealtruism.org/posts/yPDXXxdeK9cgCfLwj/short-research-summary-can-insects-feel-pain-a-review-of-the [Image] Blattodea (cockroaches, termites), Coleoptera (beetles), Diptera (flies, mosquitoes), Hymenoptera (bees, ants, wasps, sawflies), Lepidoptera (butterflies, moths), Orthoptera (crickets, katydids, grasshoppers). This table is an adapted version of Table 11 on page 49 of the original paper; figure credited to Sajedeh Sarlak.
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Bernadette Cassel
October 10, 2022 10:49 AM
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En 1887, les scientifiques de l'Australian Museum ont entrepris une expédition pionnière sur l'île Lord Howe, une petite parcelle de terre au large de la côte est de l'Australie. Parmi leurs nombreuses découvertes, ils ont enregistré « un grand Blatta » – un type de cafard – sous une bûche en décomposition. Nathan Lo , 06.10.2022 Édité le 10/10/2022 par jack35 Cet article est republié de The Conversation sous une licence Creative Commons. Lire l’ article d’origine . "Cela a été décrit plus tard comme Panesthia lata , le cafard se nourrissant de bois de l’île Lord Howe. P. lata a été noté comme étant très abondant, jouant un rôle clé dans le recyclage des nutriments et vraisemblablement une source de nourriture pour les nombreux oiseaux de l’île. Hélas, en 1918, des rats sont arrivés sur l’île après un naufrage. À la fin du 20e siècle, P. lata était introuvable malgré des recherches approfondies sur plusieurs décennies et on supposait qu’il avait disparu en raison de la prédation par les rats. Mais aurait-il pu survivre dans quelque poche inexplorée de l’île ? Remettre le cafard à sa place En 2019, le Département de la planification et de l’environnement de la Nouvelle-Galles du Sud (NSW DPE) a mis en œuvre la dernière étape de son programme d’éradication des rats très réussi (bien que parfois controversé) sur l’île. Suite à cela, moi et mes collègues du NSW DPE, du Lord Howe Island Museum, du Chau Chak Wing Museum, de la CSIRO’s Australian National Insect Collection et de l’Université de Melbourne nous sommes intéressés à la biologie de P. lata et au potentiel de repeuplement de l’île avec ce insecte. C’était prévu car, en 2001, P. lata avait été découvert sur les îles Blackburn et Roach, deux petites îles proches de l’île Lord Howe. Mais attendez une minute : Pourquoi voudrions-nous remettre les cafards, l’une des créatures les plus vilipendées sur Terre, sur une belle île après leur extermination apparemment fortuite ? Eh bien, croyez-le ou non, P. lata est assez mignon et charismatique, et n’a aucun intérêt à entrer dans les maisons des gens. Il est sans ailes, mesure environ 4 centimètres de long et reste caché dans la forêt, où il s’enfouit dans le sol et se nourrit de feuilles mortes et de bois pourri la nuit." (...) [Image] On pensait que la blatte se nourrissant de bois était éteinte depuis des décennies, après que des recherches approfondies n'aient révélé aucune population sur l'île Lord Howe. Justin Gilligan/DPE ---------- NDÉ Une étude récente dirigée par l'auteur de l'article d'origine :
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Bernadette Cassel
September 6, 2022 6:07 AM
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Ces insectes pourraient être utilisés à l'avenir dans des missions de recherche et de sauvetage ou pour la surveillance de l'environnement. Par Marc Zaffagni avec CNET.com mardi 06 septembre 2022 à 09:15 "Une équipe internationale de chercheurs a publié une étude dans la revue npj Flexible Electronics qui détaille la création de cafards cyborgs équipés d’un module électronique relié à leur système nerveux. Si l’expérience n’a rien d’inédit, les chercheurs affirment que leur dispositif est 50 fois plus puissant et utilise une cellule photovoltaïque souple qui n’entrave pas les mouvements de l’insecte. En appuyant sur un bouton, le sac à dos reçoit une impulsion qui incite le cafard à se déplacer dans une certaine direction." (...) ---------- NDÉ L'étude : [Image] Rechargeable cyborg insects with an ultrasoft organic solar cell module.
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Bernadette Cassel
July 18, 2022 10:20 AM
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A new study finds zero evidence that flies and cockroaches can carry the virus that causes COVID-19 from one surface to another. Study Shows Flies, Cockroaches Do Not Transmit Coronavirus Par Andrew Porterfield, 13.07.2022 [Image] A new study finds zero evidence that flies (such as the common house fly Musca domestica, shown here) and cockroaches can carry the virus that causes COVID-19 from one surface to another—adding to a chorus of studies finding no role among arthropods in coronavirus transmission. (Photo by Stephen Ausmus, U.S. Department of Agriculture) ---------- NDÉ Traduction Depuis l'arrivée de la pandémie de COVID-19 en 2020, les scientifiques et les responsables de la santé publique ont recherché les différents modes de transmission de la maladie. Si la transmission par voie aérienne est la forme de transmission la plus importante, le virus (ou du moins l'ARN viral) a été observé sur des surfaces et peut infecter les chiens et les chats domestiques ainsi que les humains. Mais beaucoup se sont également interrogés : Les insectes pourraient-ils également transmettre le virus ? Les insectes sont présents dans presque tous les foyers et certains d'entre eux transmettent des agents pathogènes, c'est donc une question légitime. Mais, jusqu'à présent, les études montrent que le SRAS-CoV-2 ne se réplique pas chez les insectes (y compris les moustiques et les moucherons piqueurs, qui sont porteurs d'autres maladies). Il reste donc la question de la transmission mécanique, dans laquelle les mouches non piqueuses peuvent transporter des virus ou d'autres agents pathogènes sur leurs pièces buccales ou leur corps. Pour savoir si des insectes domestiques courants pouvaient transmettre mécaniquement le coronavirus responsable du COVID-19, une équipe de l'université A&M du Texas a examiné des mouches domestiques et des cafards dans des maisons du Texas où des personnes ou des animaux domestiques avaient été infectés. Leurs résultats, publiés le 30 mai dans le Journal of Medical Entomology, montrent qu'aucun des insectes testés n'était porteur du virus ou de son ARN. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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Bernadette Cassel
June 29, 2022 7:45 AM
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En mai dernier, un collectionneur privé vendait une petite quantité de poussière lunaire (régolithe) provenant de la mission Apollo 11, ramenée par les astronautes en 1969. Lors d’une série d’expériences impliquant des poissons et d’autres animaux, le collectionneur privé a mis la main sur de la poussière qui avait été donnée aux cafards à des fins scientifiques. La NASA a demandé au collectionneur d’annuler la vente à RR Auction et de rendre ce qui, selon l’agence spatiale, est une propriété fédérale. Guru Med, 27.06.2022 Image d’entête : cette photo d’avril 2022 fournie par RR Auction montre de la poussière de lune provenant de la mission Apollo 11 de 1969, qui a été retirée d’une vente aux enchères. (Lawrence McGlynn/ RR Auction photo via AP)
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Scooped by
Bernadette Cassel
May 31, 2022 12:56 PM
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"Un petit échantillon de poussière de Lune rapporté sur Terre en 1969 dans le cadre de la mission Apollo 11 est disponible aux enchères. Petite particularité : ces grains extraterrestres ont été soigneusement extraits de l’estomac de cafards. Trois de ces insectes sont d’ailleurs inclus avec le lot." par Brice Louvet 31 mai 2022 "... plusieurs espèces animales, dont des poissons, des souris et des cafards (la blette germanique Blattella germanica), ont été exposées aux échantillons collectés pour voir comment elles réagiraient. Environ 10% des vingt-deux kilogrammes de roches rapportées par la mission Apollo 11 ont ainsi été affectés à ces essais destructifs. Plusieurs cafards disséqués Une fois donné en nourriture aux insectes, personne ne s’attendait à revoir ce matériau lunaire, sauf Marion Brooks, une entomologiste de l’Université de St. Paul. Aucun des cafards n’était mort durant les tests initiaux, mais la chercheuse voulait en apprendre davantage. Elle s’est donc entendue avec la NASA et s’en est vu confier huit. La spécialiste les a disséqués pour une étude microscopique. Tous ces insectes avaient été nourris avec un régime « moitié-moitié » de régolithe lunaire cru et de nourriture ordinaire. « Je n’ai trouvé aucune preuve d’agents infectieux« , avait-elle noté à l’époque, ajoutant qu’elle n’avait également trouvé aucun signe indiquant que le sol lunaire était toxique ou dangereux pour les cafards. Brooks prit sa retraite en 1986 (elle décéda en 2007 à l’âge de 89 ans), mais conserva trois de ces insectes, ainsi qu’une petite fiole en verre contenant un peu de poussière lunaire prélevée à l’intérieur de leur estomac. Le flacon contient environ quarante milligrammes de matériau. C’est cet échantillon qui est mis aux enchères. Celles-ci ont débuté jeudi matin et se poursuivront jusqu’au 23 juin. RR Auction estime que son lot se vendra plus de 400 000 dollars US." [Image] Les souvenirs d’Apollo 11 de l’entomologiste Marion Brooks, y compris trois cafards préservés et un échantillon de la poussière lunaire. Crédits : RR Auction
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