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Bernadette Cassel
December 24, 2024 1:39 PM
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Le Top 10 en 2024 sur EntomoNews
Les 10 scoops de 2024 les plus lus en 2024 - 1. Une fourmi envahissante entraîne une réaction en chaîne, permettant aux zèbres d'échapper aux lions du Kenya
- 2. Quelles menaces pèsent sur la faune et la flore de France hexagonale et de Corse ? Un éclairage à partir de la Liste rouge nationale
- 3. Quand une femelle arachnide recourt à la fellation pour éviter une copulation non désirée
- 4. Automédication collective chez les fourmis
- 5. Une méta-analyse mondiale révèle une activité nocturne globalement plus élevée que l'activité diurne dans les communautés d'insectes
- 6. C'est confirmé : le déclin des pollinisateurs fait baisser les rendements agricoles à travers la planète
- 7. Première démonstration d'une culture "cumulative" animale
- 8. Inflammations, brûlures, danger pour l'écosystème... Le "ver de feu" prolifère en Méditerranée et inquiète
- 9. Ce printemps aura lieu un phénomène naturel rare : l'émergence simultanée de deux couvées de cigales dans l'est des États-Unis, des insectes fascinants aux cycles de vie de 13 ou 17 ans
- 10. Les Myrtils s'adaptent au réchauffement climatique : les femelles qui se développent à des températures plus élevées ont moins d'ocelles, ce qui les rend plus difficiles à voir dans l'herbe sèche
Suite du classement (Top 20) : - Les différentes visions du monde et les systèmes de connaissances influencent la façon dont les personnes interagissent avec la nature et la valorisent.🌱
- Les abeilles mellifères sont porteuses de plus de pathogènes que les bourdons ou les osmies, et ces pathogènes peuvent se transmettre d’une espèce d’insectes pollinisateurs à une autre
- L'un des pesticides les plus utilisés en Europe nuit gravement à la biodiversité
- Quand un gastro-entérologue découvre une mouche, une mite ou une autre bestiole, intacte dans le côlon du patient
- L’écrevisse est le premier invertébré chez lequel un comportement de type dépressif a été mis en évidence
- Première occurrence du frelon géant méridional Vespa soror (Hymenoptera, Vespidae) sur le continent européen, dans le nord de la péninsule ibérique (Espagne)
- Santé des abeilles : de nouvelles données grâce au projet PoshBee
- Le Service des Données et Études Statistiques du Ministère de l'écologie vient de publier le Bilan Environnemental de la France 2023 et les moyens financiers affectés aux actions de protection
- Intelligence animale : comme nous, les bourdons savent transmettre leurs connaissances
- Des moustiques-tigres infectés par le virus de la dengue détectés pour la première fois en France hexagonale
Image : Fleurs de glace sortant du sol sur un chemin de forêt en Haute-Loire, le 23 novembre 2024 Crédit B. Cassel
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Bernadette Cassel
January 19, 12:37 PM
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Deux millions d'espèces animales et végétales seraient en voie de disparition selon une recherche dirigée par le Musée national d'histoire naturelle du Luxembourg. Concernant les insectes, cette estimation s'avère presque deux fois plus élevée que celle établie par les Nations Unies en 2019. 15 nov. 2023 à 14:30 RTBF avec ETX Des études sont fréquemment réalisées sur la perte de la biodiversité dans le monde, notamment sur les espèces animales et végétales en voie d'extinction. L'une des plus récentes bases de données de grande envergure disponibles dans la littérature scientifique remonte à 2019 et a été établie par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) des Nations Unies. Mais selon une nouvelle recherche réalisée par le Musée National d’Histoire Naturelle du Luxembourg et publiée dans la revue Plos One, le risque reste largement sous-estimé lorsqu'il concerne les insectes. 24% des invertébrés en danger Les résultats de l'étude, qui s'appuie sur l'analyse de 14.669 espèces européennes (terrestre, d'eau douce et marine) répertoriées sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature, révèlent que 19% des espèces européennes animales et végétales sont menacées d'extinction. Plus précisément, ce risque s'élève à 27% pour les plantes, à 24% pour les invertébrés (catégorie animale représentée à 90% par les insectes) et à 18% pour les vertébrés. Ces chiffres sont à peu près conformes à ceux de l'IPBES sauf en ce qui concerne les estimations concernant les insectes. L'IPBES évalue le risque d'extinction à 10% pour cette catégorie d'animaux. Cette nouvelle étude estime la menace qui guette les insectes environ deux fois plus élevée. "L'évolution des pratiques agricoles et la perte d'habitat, la surexploitation, la pollution et le développement qui en découlent constituent des menaces majeures pour la biodiversité. Il est essentiel de maintenir et de rétablir des pratiques durables d'utilisation des terres et de l'eau pour minimiser le déclin futur de la biodiversité", concluent les chercheurs, rappelant le rôle crucial que jouent les insectes dans le maintien des écosystèmes de planète, notamment pour la pollinisation des cultures, le recyclage les nutriments dans les sols ou encore la décomposition des déchets. ------ NDÉ Image : Comment la diversité des espèces diffère entre les animaux, les plantes et les champignons Ici, le nombre total d'espèces estimé pour quatre groupes principaux est indiqué en vert, et le nombre actuel d'espèces scientifiquement décrites est indiqué en noir. [Par comparaison, "le pourcentage d'espèces actuellement décrites ayant fait l'objet d'une évaluation dans le cadre de la Liste rouge de l'UICN est de - Animaux (vertébrés) 80.1% - Plantes 18% - Animaux (invertébrés) 1.8% - Champignons 0.4%" Les vertébrés sont donc de loin "le groupe le mieux évalué, avec des catégories de la liste rouge de l'UICN pour 80,1 % des espèces connues. À l'autre bout de l'échelle, nous ne savons presque rien des champignons, les évaluations de la liste rouge ne couvrant que 0,4 % des espèces actuellement décrites (et seulement 0,02 % de celles dont l'existence est estimée)." Voir dans le rapport (Fig 1 p. 65) le schéma adapté de Niskanen et al. (2023), ndé] via Scientists predict 3 in 4 of the planet’s undescribed plant species are already threatened with extinction, says new report | Kew https://www.kew.org/about-us/press-media/sotwpf-2023
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Bernadette Cassel
January 17, 2:17 PM
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Cephenemyia stimulator est une espèce d'insectes de l'ordre des Diptères et de la famille des Oestridae. L'imago est une mouche d'environ 15 mm de long, trapue et velue, qui mime un bourdon. La larve est un endoparasite obligatoire spécifique au Chevreuil d'Europe chez qui elle créé une myiase. Wikipédia, 16.01.2025 "En passant par son museau, elle se développe dans ses cavités nasales et pharyngiennes dont elle se nourrit des chairs vivantes puis se pupose dans le sol. Chez les animaux sains, la présence de larves en quantité limitée n'est pas mortelle. L'espèce est largement répandue dans l'aire de répartition du chevreuil, principalement en Europe de l'ouest et centrale. À la faveur du réchauffement climatique, elle s'étend en régions méditerranéenne et nordique." Image : Cephenemyia stimulator (Mont Lozère, France). Crédit : Frank Vassen from Brussels, Belgium • CC BY 2.0 ------ via Adrien BàlG ⏚🍉🔻: "Je viens d'écrire un article Wikipédia sur une très belle mouche qui mime un bourdon. Elle répond au doux nom de Cephenemyia stimulator. Sa biologie en dégouttera certain-nes et en ravira d'autres. Sa larve se nourrit des chairs vivantes du chevreuil en passant par ses naseaux." — Bluesky https://bsky.app/profile/adrienbalg.bsky.social/post/3lfurzctuf22h
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Bernadette Cassel
January 15, 6:15 AM
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Un fossile préservé du Cambrien offre aujourd'hui un aperçu fascinant de l'évolution du système nerveux chez les animaux primitifs. La découverte d'un fossile met en lumière l'évolution précoce du système nerveux animal par Brice Louvet 13 janvier 2025, 18 h 05 min Les ecdysozoaires regroupent un vaste ensemble d’animaux qui comprend les arthropodes (insectes, crustacés ou arachnides), les nématodes (vers ronds) et des groupes moins connus comme les priapulides, kinorhynches et loricifères. Ces animaux partagent une caractéristique clé : la mue, un processus où ils remplacent périodiquement leur cuticule externe pour croître. Ce groupe, qui inclut des formes allant des insectes volants aux minuscules organismes aquatiques, fascine les biologistes par sa diversité. Toutefois, un aspect intrigue tout particulièrement : leur système nerveux central, composé d’un cerveau et d’un cordon nerveux ventral. Certains ecdysozoaires, comme les priapulides, possèdent un cordon nerveux unique qui longe leur corps, tandis que d’autres, comme les arthropodes, disposent de cordons nerveux appariés avec des ganglions segmentés. Pourquoi ces différences ? Et surtout, à quoi ressemblait le système nerveux de leur ancêtre commun ? ------ NDÉ Image : Tubular incomplete specimens of Eopriapulites sphinx from the early Cambrian Kuanchuanpu Formation, showing their ventral nerve cord. Credit: Science Advances (2025). DOI: 10.1126/sciadv.adr0896 via Fossil discovery sheds light on the early evolution of animal nervous systems, 10.01.2025 https://phys.org/news/2025-01-fossil-discovery-early-evolution-animal.html Traduction En étudiant des fossiles de la formation Fortunian Kuanchuanpu (par exemple, Eopriapulites et Eokinorhynchus), du biote Chengjiang (par exemple, Xiaoheiqingella et Mafangscolex) et de l'Ottoia prolifica de Wuliuan, les chercheurs ont identifié des structures allongées longeant la face ventrale de ces organismes anciens. « Ces structures ressemblent beaucoup aux cordons nerveux ventraux observés chez les priapulidés modernes », expliquent les docteurs Deng Wang et Jean Vannier. Leur analyse indique que ces fossiles conservent des empreintes de cordons nerveux ventraux uniques, ce qui met en lumière l'état ancestral probable des scalidophores. L'analyse phylogénétique soutient l'hypothèse qu'un seul cordon nerveux ventral était l'état ancestral des scalidophores. De plus, le regroupement évolutif des nématoïdes et des panarthropodes (un clade qui comprend les arthropodes, les tardigrades et les onychophores) suggère que leur ancêtre commun avait probablement aussi un seul cordon nerveux. « Cela nous amène à proposer que l'ancêtre commun de tous les ecdysozoaires possédait un seul cordon nerveux ventral », a déclaré le Dr Chema Martin-Durán. « Les cordons nerveux jumelés observés chez les arthropodes, les loricifères et les kinorhynques ont probablement évolué indépendamment, représentant des traits dérivés. » Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
January 13, 7:22 AM
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Quelle nouveauté a émergé dans le domaine des matériaux en ce mois de mars ? Des granules synthétiques issues des cicadelles, pour des revêtements très absorbants... Posté le 29 mars 2024 par Romain FOUCHARD dans Matériaux "Les cicadelles sont des insectes suceurs de sève, faisant partie des hémiptères (cigales, pucerons). Les scientifiques savent depuis les années 1950 qu’elles sécrètent des molécules très particulières, nommées brochosomes. Celles-ci prennent la forme de sphéroïdes creux nanoscopiques, munis de trous connectés entre eux par une cavité centrale. Les cicadelles s’enduisent le corps de ces brochosomes plusieurs fois par jour, de façon à maintenir une couche épaisse et régulière. Mais quel rôle peut bien jouer cette fameuse couche ? Au fil des années, de nombreuses hypothèses ont émergé : protection contre les microbes, résistance à la dessiccation, transport de phéromones, anti-réflexion… Pour autant, difficile de vérifier qui a raison au vu de la précision requise pour reproduire ces minuscules granules. Tak-Sing Wong, co-auteur de la nouvelle étude étant parvenue à réaliser cet exploit, avait déjà tenté sa chance en 2017 sans parvenir à une reconstruction parfaite des brochosomes naturels. Il aura donc fallu attendre mars 2024 pour entendre parler, dans le journal PNAS, de brochosomes synthétiques aboutis. Une étape clé vers des applications bioinspirées des cicadelles et de leurs capacités étonnantes…" (...) Image : Leafhopper and its brochosomes. (A) An optical image of a leafhopper Gyponana serpenta. (B) A scanning electron microscopy (SEM) image of the leafhopper wing (highlighted area in panel A). (C and D) SEM images of brochosomes on the leafhopper wing, revealing their hollow buckyball-like geometry. (E) An SEM image showing the cross-section of a natural brochosome cleaved by the focused ion beam (FIB) technique. (F) The relationship between the diameter of brochosome through-holes and the diameter of brochosomes across different leafhopper species. Brochosome diameter and hole diameter were determined from our experimental measurements and a literature source (18). The fitted dashed line indicates that the through-hole diameters are approximately 28% of the corresponding brochosome diameters.
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Bernadette Cassel
January 10, 1:39 PM
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Des chercheur·euses ont mis en évidence le mécanisme très ingénieux utilisé par la mouche drosophile pour déployer ses ailes, de quoi inspirer de nombreux domaines, comme l'industrie du spatial, ou la robotique Comment la mouche drosophile déploie ses ailes Par Fabrice Nicot le 10.01.2025 à 16h03 [...] Des ailes qui gonflent comme un matelas pneumatique "Les ailes subissent une transformation majeure, souligne pour Sciences et Avenir Joël Marthelot, chargé de recherche CNRS à l’Institut universitaire des systèmes thermiques industriels (CNRS/Aix Marseille Université) et coauteur d’une publication dans Nature Communication. Une aile pliée de 0,6 mm de long atteint 1,7 mm une fois déployée, triplant ainsi sa surface en quelques minutes, et cela sans croissance cellulaire". Image : L'insecte déploie ses ailes en quelques minutes en les gonflant tel un matelas pneumatique ------ NDÉ L'étude Simon Hadjaje, Ignacio Andrade-Silva, Marie-Julie Dalbe, Raphaël Clément & Joel Marthelot Image : Fig. 1: Geometry and pressure in the deploying wing. a Snapshots of the wings deployment with one of the longitudinal veins highlighted in green. b (i) Microtomography of the folded wings. (ii) Micro-CT scan cross-section showing macroscopic folds, vein structure (white arrows), and internal pillars. (iii) Perpendicular section revealing the hexagonal pillars organization. The sketch summarizes the wing structure: two plates (thickness e) connected with pillars (height h, diameter d) organized in a hexagonal lattice (interpillar distance a). c Fluorescent beads (white dots, hemolymph markers) flowing in a deploying wing. d In vivo recording of the internal pressure P(t) of a newly emerged insect. Wings deployment takes place throughout the grayed-out segment at a constant pressure P*.
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Bernadette Cassel
January 8, 1:24 PM
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Dans une nouvelle étude, des scientifiques ont tenté de comparer l'intelligence des fourmis et celle des humains, lorsqu'il s'agit de collaborer. Les résultats sont édifiants. Chloé Gurdjian Publié le 27/12/2024 à 12h08 "Décidément, les fourmis réservent bien des surprises. Si elles envahissent parfois nos habitations, elles sont surtout des modèles fascinants d'intelligence et de collaboration. Mais sont-elles plus malignes que les humains, lorsqu'il faut résoudre un problème complexe ? C'est à cette question qu'ont répondu des scientifiques du Weizmann Institute of Science, dans une nouvelle étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences." "... Here, we study individuals and groups of both people and longhorn crazy ants (Paratrechina longicornis) as they tackle this puzzle." Image : The piano mover’s puzzle. (A) Snapshots from two ant solvers: a single ant (Left) and a large group of ants (Right) during a solving attempt, with zoom-ins on carrier ants. The load’s configuration within the puzzle is defined by its center-of-mass position and its orientation angle . (B) Snapshots from two human solvers: a single person (Left) and a large group of people (Right) during a solving attempt. In panels A and B, the load in each snapshot is emphasized in red. (C) Possible states of the load within the puzzle. Each state is representative of a subvolume in configuration space (panel D) and shares a matching color. Solid and dotted lines connect states whose configurations are connected and disconnected (but geometrically adjacent) in configuration space, respectively. The sequence of maneuvers comprising the optimal solution of the puzzle is highlighted with green lines and arrowheads. (D) Illustration of the three-dimensional configuration space from two different perspectives, where the colors indicate the division into the subvolumes that correspond to the states represented in panel C. The top perspective shows a planar slice along (or ), where the shown load configuration corresponds to state . In the bottom perspective, the black trajectory follows the optimal solution in configuration space. ------ NDÉ Traduction Importance La cognition collective est souvent citée comme l'un des avantages de la vie en groupe. Mais quels sont les facteurs qui favorisent réellement l'intelligence collective ? Pour répondre à cette question, nous avons comparé la manière dont des individus et des groupes de fourmis ou de personnes s'attaquent à un puzzle géométrique identique. Nous avons constaté que lorsque les fourmis travaillent en groupe, leurs performances augmentent considérablement. Les groupes de personnes n'affichent pas une telle amélioration et, lorsque leur communication est restreinte, leurs performances se dégradent même. Quelle est la source de ces différences ? La simplicité d'une fourmi l'empêche de résoudre l'énigme toute seule, mais facilite une coopération efficace avec ses compagnes de colonie. Une personne seule est cognitivement perfectionnée et résout le problème efficacement, mais cela entraîne des variations interpersonnelles qui entravent l'efficacité de la performance du groupe. Résumé Les ensembles biologiques font appel à l'intelligence collective pour relever ensemble des défis, mais une coordination sous-optimale peut nuire à l'efficacité de la cognition de groupe. Tester si la cognition collective dépasse celle de l'individu est souvent peu pratique car les différentes échelles organisationnelles ont tendance à faire face à des problèmes disjoints. Une exception est le problème de la navigation de charges importantes dans des environnements complexes et vers une cible donnée. Les hommes et les fourmis se distinguent par leur capacité à accomplir efficacement cette tâche, non seulement individuellement, mais aussi en tant que groupe. Il s'agit là d'une occasion rare de comparer empiriquement les compétences en matière de résolution de problèmes et les traits cognitifs entre les espèces et les tailles de groupe. Ici, nous soumettons les humains et les fourmis au même puzzle de manœuvre de charge « piano-movers » et nous montrons que les fourmis sont plus efficaces dans les grands groupes, alors que c'est l'inverse pour les humains. Nous avons constaté que, bien que les fourmis individuelles ne puissent pas saisir la nature globale du puzzle, leur mouvement collectif se traduit par des compétences cognitives émergentes. Elles encodent la mémoire à court terme dans leur état d'ordre interne, ce qui permet d'améliorer les performances du groupe. Les gens comprennent le puzzle d'une manière qui leur permet d'explorer un espace de recherche réduit et, en moyenne, d'être plus performants que les fourmis. Cependant, lorsque la communication est restreinte, les groupes de personnes ont recours aux manœuvres les plus évidentes pour faciliter le consensus. Cela rappelle le comportement des fourmis et a un impact négatif sur leurs performances. Nos résultats illustrent comment des esprits simples peuvent facilement profiter de l'évolutivité, alors que des cerveaux complexes ont besoin d'une communication étendue pour coopérer efficacement. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
January 7, 6:44 AM
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Des chercheurs ont découvert que les phasmes développent des caractéristiques physiques différentes en fonction de la nature de leur habitat. Cette régularité permet de prédire l'évolution de ces insectes, à partir de vingt schémas identifiés. Les phasmes peuvent prendre 20 formes corporelles qui se répètent à travers l'évolution Elodie Falco Publié le 30/12/2024 à 6h32 ------ NDÉ Traduction Importance Les phasmidés (insectes-bâtons et insectes-feuilles) illustrent le pouvoir extraordinaire de la sélection naturelle pour façonner les phénotypes des organismes. Les animaux eux-mêmes sont des exemples charismatiques de crypsis et de mascarade ; et notre caractérisation de leur radiation adaptative révèle des douzaines de cas de convergence, les lignées s'étant adaptées à des changements d'habitat similaires en développant à plusieurs reprises des formes corporelles similaires. Nos résultats montrent que la similitude des conditions environnementales rencontrées par les organismes - la proximité des niches envahies - et le temps écoulé depuis la divergence permettent de prédire la force de la convergence morphologique. La radiation des phasmidés révèle un processus évolutif étonnamment prévisible, même lorsque les lignées évoluent indépendamment depuis des dizaines de millions d'années. Résumé L'évolution indépendante de caractères similaires dans des lignées vivant dans des environnements similaires (évolution convergente ou répétée) est souvent considérée comme une preuve de l'adaptation par la sélection naturelle et utilisée pour illustrer la prévisibilité de l'évolution. Pourtant, la convergence est rarement parfaite pour deux raisons. Premièrement, les environnements peuvent ne pas être aussi similaires qu'ils le paraissent. Deuxièmement, les réponses à la sélection dépendent de la variation génétique disponible et des lignées indépendantes peuvent différer en ce qui concerne les allèles, les antécédents génétiques et même les mécanismes de développement responsables des phénotypes en question. Ces deux obstacles à la convergence sont censés augmenter avec le temps qui sépare deux lignées, ce qui rend difficile le discernement de leur importance relative. Nous avons quantifié la similarité environnementale et l'étendue de la convergence pour montrer comment l'habitat et le temps de divergence contribuent chacun aux schémas d'évolution morphologique observés chez 212 espèces d'insectes-bâtons et d'insectes-feuilles (ordre des Phasmatodea). Des dizaines de lignées de phasmidés ont colonisé indépendamment des habitats similaires, évoluant à plusieurs reprises dans des directions parallèles sur un morphospace à 23 traits, bien que l'ampleur et la direction de ces changements varient. Les lignées convergeant vers des environnements plus similaires se sont rapprochées sur la morphosphère, tout comme les lignées étroitement apparentées, et les lignées étroitement apparentées ont suivi des trajectoires d'évolution plus parallèles pour y parvenir que les lignées plus éloignées. Fait remarquable, après avoir pris en compte la similarité des habitats, nous montrons que le temps de divergence a réduit l'étendue de la convergence à un taux constant sur plus de 100 My de séparation, ce qui suggère que même l'ampleur de la contingence peut être prévisible, si l'on dispose d'un laps de temps suffisant. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) [Image] A stick insect, not doing a very good job of looking like a stick.
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January 6, 7:01 AM
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Une étude de l’université de Newcastle révèle que le stress pousse les abeilles à adopter une vision négative de la vie, similaire à l'humain. Les insectes pollinisateurs réagissent de manière pessimiste lorsqu'ils se sentent menacés. Lola Breton Publié le 27/12/2024 à 8h04 ------ NDÉ L'étude [Bombus terrestris] [Image] Figure 1. Experimental protocol. (a) Bees were trained to associate two colours, green and blue, presented on an LED screen with different sugar rewards at different locations. The figure depicts a training scenario with green indicating a low reward (30% sucrose solution) in the right chamber and blue indicating a high reward (50% sucrose solution) in the left chamber. The association between colour, reward and location was counterbalanced across trials. Further details in the text. (b) Cue colours plotted in bee colour space (colour cue: B, blue; NB, near blue; M, medium; NG, near green; G, green). The three vertices correspond to maximum excitation of photoreceptors sensitive to blue, green and UV light. The distance from the centre to any vertex is 1 and the distance between points represents hue discriminability, with 0.1 being easily distinguishable. (c) The test phase consisted of five trials with different colours presented on the screen in a pseudorandom order (cue value: H, high; NH, near high; M, medium; NL, near low; L, low). In our example, the screen shows the medium colour with blue as the high-reward colour (H) and green as the low-reward colour (L), but this was counterbalanced across bees. Entering a chamber associated with a high reward or low reward during training was considered optimistic or pessimistic, respectively.
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January 5, 5:37 AM
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December 24, 2024 7:12 AM
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Take a look back at what readers found most interesting and engaging in 2024—plus what earned attention in ESA’s family of scientific journals. The Best of 2024 on Entomology Today December 20, 2024 Image: The subjects of top posts on Entomology Today in 2024 included the insects that feed on chestnut trees, periodical cicadas, an artificial sweetener’s effect on cockroaches, and the timing and frequency of backyard tick management. (Photo credits: chestnut leaf courtesy of Karissa Hough; cicadas by by Catherine Dana, Ph.D.; cockroach by juju98 via iNaturalist, CC BY-NC 4.0; tick by Lauren Bishop, CDC Public Health Image Library.)
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December 23, 2024 7:12 AM
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A Milestone in Invasive Species Eradication After five years of relentless effort, the northern giant hornet (Vespa mandarinia) has been eradicated from Washington State and the United States. The Washington State Department of Agriculture (WSDA) and USDA’s Animal and Plant Health Inspection Service (APHIS) announced this landmark achievement today. The announcement marked a significant victory in the ongoing fight against invasive species. ------ NDÉ Traduction Une étape importante dans l'éradication des espèces envahissantes Après cinq années d'efforts incessants, le frelon géant (Vespa mandarinia) a été éradiqué de l'État de Washington et des États-Unis. Le département de l'agriculture de l'État de Washington (WSDA) et le service d'inspection de la santé animale et végétale de l'USDA (APHIS) ont annoncé aujourd'hui ce résultat historique. Cette annonce marque une victoire importante dans la lutte contre les espèces envahissantes. ------ via AVMA (American Veterinary Medical Association) sur X, 19.12.2024 "After five years of relentless effort, the northern giant hornet (Vespa mandarinia) has been eradicated from Washington State and the United States. The announcement marked a significant victory in the ongoing fight against invasive species." https://x.com/AVMAvets/status/1869827591995068424
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December 20, 2024 1:09 PM
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Explosive regeneration and anamorphic development of legs in the house centipede Scutigera coleoptrata Frontiers in Zoology Published: 19 September 2024 Iulia Barutia & Andy Sombke Image: External morphology of Scutigera coleoptrata. ------ NDÉ Traduction Régénération explosive et développement anamorphique des pattes chez le mille-pattes Scutigera coleoptrata La régénération des pattes est un avantage pour les arthropodes, car leurs appendices présentent des spécialisations fonctionnelles cruciales. De nombreux arthropodes possèdent un « point de rupture préféré », où l'appendice est le plus susceptible de se rompre et où la régénération est susceptible de se produire, mais différents taxons présentent différents niveaux de potentiel de régénération. La régénération de l'appendice des mille-pattes est qualifiée de « progressive » ou d'« explosive ». Dans ce dernier cas, l'appendice est entièrement régénéré après une mue. Ce terme a été utilisé pour les mille-pattes domestiques qui perdent fréquemment leurs longues pattes. Nous avons choisi Scutigera coleoptrata comme modèle pour étudier en détail le processus d'appendicectomie et de régénération des pattes et pour le comparer au développement des pattes dans les stades anamorphiques. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Today, 6:20 AM
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Pour prendre la mesure de la diversité du vivant ou bien la perte de biodiversité, connaître le nombre d'espèces qu'il y a sur notre planète paraît crucial. Mais cette question est bien complexe. Maxime Pauwels, Université de Lille Publié: 9 janvier 2025, 09:37 CET "... Le nombre total d’espèces connues a en effet largement augmenté. En 2024, la liste de toutes les espèces connues compte 2 153 938 espèces. Ce sont majoritairement des animaux invertébrés, avec 1 489 932 espèces, dont majoritairement des insectes avec 1 053 578 espèces. Les animaux vertébrés comptent (seulement) 75 923 espèces, les végétaux 425 679 espèces, les champignons 157 648 espèces. Les compter toutes est devenu un défi, nécessitant un travail forcément collectif, impliquant des spécialistes des différentes catégories. Cette liste mondiale, qui témoigne déjà de l’extraordinaire diversité des espèces, est pourtant incomplète : de l’avis général, une part importante des espèces peuplant la biosphère est toujours inconnue. Il en existerait beaucoup plus. Les estimations récentes du nombre total d’espèces existantes oscillent entre 8 millions et plusieurs milliards. Ainsi, les espèces d’invertébrés existantes seraient 3 à 100 fois plus nombreuses que celles déjà décrites ! Il pourrait exister près de 4 millions d’espèces de champignons ! Alors qu’on connaît aujourd’hui de 10 000 à 30 000 espèces de bactéries, elles seraient des milliards ! Mais comment faire pour toutes les répertorier ?" Image : Plus de 2 millions d’espèces vivantes ont été recensées depuis le XVIe siècle. SarahVan/Shutterstock
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January 18, 1:00 PM
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En moyenne, depuis 2010, sur l'ensemble des plantes observées, dans les collections Spipoll (donc 20 minutes d'observation et majoritairement diurne), les Diptères (mouches) et les Hyménoptères (abeilles...) représentent chacun plus de 30% des observations ! Selon les années, un ordre passe devant l'autre. Spipoll - Suivi photographique des insectes pollinisateurs Le 19 décembre 2024
"Juste derrière, on trouve le groupe des Coléoptères, suivi par les Lépidoptères qui occupent la quatrième place. Ils sont souvent accompagnés d'autres petites bêtes qui viennent compléter les observations : punaises, araignées, mantes..." ------ NDÉ Bilans 2024 des enquêtes Lucane et Rosalie des Alpes. En 2024, ces enquêtes ont une nouvelle fois rassemblé une grande communauté ! Rosalie des Alpes : - Découverte dans 158 nouvelles communes, portant le total à 1 484 communes depuis 2014,
- 398 individus observés,
- 95 % des observations entre le 11 juin et le 24 août.
https://enquetes.insectes.org/documents/bilan_rosalie_2024.pdf
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January 16, 6:53 AM
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Abstract. Regeneration, the ability to restore body parts after injury, is widespread in metazoans; however, the underlying molecular and cellular mechanis Molecular Biology and Evolution Published: 13 December 2024 Aurore Vullien, ..., Eve Gazave ------ NDÉ Traduction La régénération, c'est-à-dire la capacité de restaurer des parties du corps après une blessure, est très répandue chez les métazoaires. Cependant, les mécanismes moléculaires et cellulaires sous-jacents impliqués dans ce processus restent largement inconnus, et son histoire évolutive n'est donc pas résolue. Récemment, il a été démontré dans plusieurs modèles de métazoaires que les espèces réactives de l'oxygène (ROS) déclenchent l'apoptose et la prolifération cellulaire qui sont à l'origine du succès de la régénération. Cependant, on ne sait pas si la contribution des ROS à la régénération repose sur des mécanismes conservés. Ici, nous avons effectué une analyse génomique comparative des acteurs du métabolisme des ROS chez les métazoaires, et réalisé une étude comparative du déploiement et des rôles des ROS pendant la régénération dans deux modèles métazoaires différents : l'annélide Platynereis dumerilii et le cnidaire Nematostella vectensis. Nous avons établi que la grande majorité des métazoaires codent pour un kit redox central permettant la production et la détoxification des ROS, ainsi que la régulation globale des niveaux de ROS. Cependant, la composition précise de l'arsenal redox peut varier de manière significative d'une espèce à l'autre, ce qui suggère que les contraintes évolutives s'appliquent aux fonctions du métabolisme des ROS plutôt qu'à des acteurs précis. Nous avons constaté que si les ROS sont nécessaires à la régénération chez Platynereis et Nematostella, les deux espèces déploient des activités enzymatiques différentes contrôlant la dynamique des ROS, et présentent des effets distincts de la signalisation des ROS sur l'apoptose et la prolifération cellulaire induites par les blessures. Nous concluons que, bien que les ROS soient une caractéristique commune de la régénération des métazoaires, leur production et leur contribution à ce phénomène peuvent dépendre de différents mécanismes moléculaires soulignant la plasticité globale de cette machinerie du vivant. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) ROS : Reactive oxygen species, en français : dérivé réactif de l'oxygène, appelé également espèce réactive de l'oxygène (ERO). ------ À écouter - "Pourquoi certaines molécules au cœur du stress oxydant sont-elles responsables de régénération chez certaines espèces animales ? C’est à cette énigme que s'attèlent plusieurs équipes de chercheur·euses."
→ L’homme de Denisova / Régénération chez les animaux / Deepfakes | France Culture, 06.01.2025 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/l-homme-de-denisova-regeneration-chez-les-animaux-deepfakes-9786130 ------ Précédemment via Geo.fr, 14.08.2024 "Pourquoi certains animaux arrivent-ils à faire repousser certaines parties de leur corps ?" https://www.geo.fr/animaux/pourquoi-certains-animaux-arrivent-ils-a-faire-repousser-certaines-parties-de-leur-corps-genomes-evolution-regeneration-221727
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Bernadette Cassel
January 14, 12:42 PM
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"Malgré une perte visuelle, des fourmis ont surmonté leur handicap en développant un processus de réapprentissage très rapide. L’étude, menée par un laboratoire toulousain spécialisé dans le comportement des insectes, pourrait inspirer des améliorations dans les domaines de la robotique ou de l’intelligence artificielle." Publié le 14/01/2025 à 06:34 Emmanuelle Rey Image : Hugh Pastoll "Les animaux montrent une résilience exceptionnelle face aux déficiences sensorielles, une capacité encore mystérieuse. Dans une étude publiée dans PNAS, des scientifiques dévoilent comment les fourmis désertiques compensent une perte visuelle grâce à un processus rapide de réapprentissage."
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Bernadette Cassel
January 11, 7:02 PM
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As spiders do not have antennae as insects, it’s long been a mystery how they can smell. Dan-Dan Zhang et al. Publié: 7 janvier 2025, 14:02 CET ------ NDÉ Traduction Les araignées ont toujours vécu aux côtés de l'homme. Il est donc surprenant de constater tout ce que nous ignorons encore à leur sujet. L'un des mystères les plus anciens concerne la manière dont les araignées détectent les odeurs. Aujourd'hui, nos dernières recherches ont enfin percé le secret. Dans une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, nous avons démontré que les araignées mâles utilisent des poils olfactifs appelés sensilles à pores ("wall-pores sensilla" en anglais) sur leurs pattes comme un « nez » pour détecter les phéromones sexuelles émises par les araignées femelles. Notre découverte met fin à une décennie de recherche de ces sensilles insaisissables, qui ont maintenant été identifiées et cartographiées. Elle ouvre également la voie à des études approfondies sur le mécanisme qui sous-tend l'olfaction des araignées. Bien que les araignées - qui évoluent depuis environ 400 millions d'années - soient réputées pour leur sens des vibrations et certaines, comme les araignées sauteuses, pour leur excellente vision, on sait étonnamment peu de choses sur leur sens de l'odorat. De nombreux éléments ont montré que les araignées peuvent détecter des odeurs telles que les phéromones sexuelles, mais deux grandes questions étaient restées sans réponse. Premièrement, les araignées n'ayant pas d'antennes comme les insectes, quel était leur principal organe olfactif ? Deuxièmement, des études antérieures avaient suggéré que les araignées n'avaient pas de sensilles, ces structures spécialisées comme celles sur lesquelles les insectes s'appuient pour sentir. Sans ces sensilles, comment les araignées pouvaient-elles détecter les odeurs ? Notre étude a permis de résoudre ces questions sans réponse. Nous avons découvert des sensilles multi-pores sur les pattes ambulatoires des argiopes-frelons mâles (Argiope bruennichi) et démontré qu'elles peuvent les utiliser pour détecter les phéromones sexuelles en suspension dans l'air avec une grande sensibilité. Nous avons montré que ces sensilles à multiples pores distaux ne sont pas propres aux argiopes-frelons, mais qu'elles sont répandues dans tout l'arbre taxonomique des araignées. Traduit d'après DeepL et ChatGPT Le schéma ci-dessus, tiré de l'étude, en B, montre la coupe transversale de la région médiane de la tige du sensille avec de nombreux pores de paroi. La cuticule de la paroi du sensille est perforée, ce qui lui donne un aspect à double paroi. NB : Le ou la sensille (on trouve le terme sensille employé aussi bien au masculin que, plus récemment, au féminin) ------ L'étude Mohammad Belal Talukder, ..., and Gabriele B. Uhl Image : Semischematic (A–C) and schematic (D) reconstruction of a wall-pore sensillum on a walking leg of an A. bruennichi male and of a wp-sensillum of an insect (E). (A) Overview of cellular anatomy in longitudinal view. Sensilla are innervated by 1 to 4 (here 3) receptor cells. Mind that the distal processes of the accessory sheath cells are not depicted in (A) but in (B) and (C). (B) Cross-section through the mid-region of the sensillum shaft showing numerous wall pores. The shaft wall cuticle is perforated, giving it a double-walled appearance. (C) Cross-section through the basal region of the sensillum shaft which lacks wall pores. Section levels for (B) and (C) are indicated by lines in A. (D) Schematic representation of a wp-sensillum featuring the most important similarities and differences compared with (E) insect wp-sensilla. (E) Representative wall-pore sensillum of insects adopted from Wehner & Gehring: Zoology, Thieme 2013. Labels: asc accessory sheath cells, cu leg cuticle, de dendritic processes, ds dendritic sheath, ecm extracellular matrix, epc epidermal cell, gc glial cell, isc inner (glandular) sheath cell, isl inner sensillum lymph space, lca longitudinal shaft wall canals, msc median sheath cell, osc outer sheath cell, osl outer sensillum lymph space, pasc digitiform distal processes of accessory sheath cells, rc chemoreceptive cell, sca spoke canals, so socket, swc shaft wall cuticle, wp wall pores.
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January 9, 1:45 PM
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Des scientifiques de la nanotechnologie s’inspirent des étranges excréments en forme de ballon de football d’un insecte pour concevoir un camouflage ingénieux Des versions artificielles de structures en forme de ballon de football à l’échelle nanométrique, appelées brochosomes, pourraient être utilisées pour créer de nouveaux types de camouflages militaires, des surfaces autonettoyantes ou de l’hydrogène comme combustible. 2 janvier 2025 ByJosé Garcia → Nanotech Scientists Build on an Insect’s Odd Soccer-Ball-Like Excretions to Design Ingenious Camouflage | Scientific American, 02.01.2025 https://www.scientificamerican.com/article/nanotech-scientists-build-on-an-insects-odd-soccer-ball-like-excretions-to/ ------ NDÉ Études récentes Fig. 1. Thermal signature manipulation by BLPs. (image ci-dessus) (A) An optical image of a leafhopper Gyponana serpenta. Scale bar, 1 mm. Insets: A scanning electron microscopy (SEM) image of leafhopper-produced brochosomes. Scale bar, 500 nm. (B) Top to bottom: Three-dimensional (3D) models of BLPs with op-BLPs and cp-BLPs, respectively. (C) Schematic of information camouflage and display by BLPs. Information is concealed in the binary array formed by BLPs, which is camouflaged in the visible range but can be displayed under infrared (IR) imaging systems. ------ Autre étude Structure of brochosomes (voir l'image sur l'étude ci-dessus) (a,b) Model of a typical brochosome, based on present results and published ultrastructural data [12,13], a three-dimensional reconstruction by O. Karengina, showing a general view (a) and cross-section (b). (c) Brochosome on the surface of eye of Athysanus argentarius, note that the wall compartment in the centre allows seeing through the entire hollow particle. (d) Brochosomes of Alnetoidia alneti accidentally trapped between two layers of polyvinylsiloxane and torn in halves when one layer was peeled off; note the holes connecting the central core with the outside. (e) Brochosomes of A. argentarius; the touching particles are in fact connected. (f) Brochosomal coat on the intact hindwing of A. alneti. (g) Same, brochosomes interconnected in branching chains. Scale bars: 50 nm (a,b), 100 nm (c–e) and 1 µm (f,g).
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January 7, 11:59 AM
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Les travaux d’une équipe française, publiés en fin d’année dans la revue European Journal of Epidemiology, ont établi pour la première fois, sur le territoire métropolitain, un lien entre la répartition géographique du risque de contracter cette maladie et l’utilisation locale des pesticides. A eux seuls, ces travaux ne permettent pas d’expliquer la progression rapide de la maladie, mais ils ouvrent une voie de recherche peu défrichée jusqu’à présent. Progression du cancer du pancréas en France : la piste des pesticides Par Stéphane Foucart Publié le 30 décembre 2024 à 04h15, modifié le 30 décembre 2024 à 16h23 "La France est l’un des pays où l’incidence du cancer du pancréas progresse le plus et le quatrième pays le plus touché de la planète en valeur absolue." [Image] via Google Images
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January 6, 12:24 PM
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Une étude de l’Ademe fait état d’une présence massive de microplastiques dans les sols, en particulier agricoles. Une pollution en grande partie due à un tri des déchets défaillant, d’après ces travaux inédits en France. Amélie Poinssot 26 décembre 2024 à 18h20 (abonnés) "C’est une première du genre. Si jusqu’ici la contamination des eaux et des océans par les plastiques, objet de nombreuses recherches, était connue, celle des sols l’est beaucoup moins." "... l’Ademe est venue combler ce manque en publiant une étude sur la présence de microplastiques sous nos pieds. Le résultat n’est pas beau à voir : les trois quarts des sols examinés par l’Agence de la transition écologique sont contaminés par des produits issus de la dégradation de matières plastiques." (...) ------ NDÉ L'étude Ces travaux établissent un état des lieux de la contamination en microplastiques dans les produits résiduaires organiques (PRO). Tous les PRO contiennent des microplastiques. Le PS est le polymère le plus présent suivi du PE, du PP et du PET. Les substrats d'origine agricoles sont les moins contaminés tandis que les PRO intégrant des produits issus d'un déconditionnement sont les plus chargés en microplastiques. Les impacts liés à ces apports aux sols sont encore mal connus. Les leviers pour abaisser la teneur en microplastiques sont la réduction des sources de plastiques, (emballages, …) et l'amélioration des systèmes de déconditionnement. Documents liés → (Bio)dégradabilité dans les sols des matériaux de la filière légumière - Fin de vie des résidus de polymères (bio)dégradables - BIOMALEG → Projet MICROSOF : Recherche de microplastiques dans 33 sols français - La librairie ADEME - Février 2023
Le projet MICROSOF vise à établir les premières références nationales sur la contamination des sols français par les MP. Pour ce faire, 33 échantillons de sol issus du Réseau de Mesure de la Qualité des Sols (RMQS) (INRAe) ont été analysés. 76 % des échantillons contenaient des microplastiques, la majorité des échantillons de sol de grandes cultures (17/21 sites), prairies (4/4 sites) et vignes et vergers (3/4 sites) étaient contaminés, contre un seul échantillon de forêt (1/4 sites). Cependant, ces résultats et les enquêtes de terrain ne permettent pas d'identifier les sources de pollution. Cette présence quasi systématique des microplastiques dans les sols étudiés montre qu'il est urgent de poursuivre ces études afin de fournir des données de surveillance sur les microplastiques dans les sols. Il est également nécessaire d'harmoniser les méthodologies, au moins à l'échelle française.
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January 6, 6:02 AM
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Trouver des alternatives efficaces aux pesticides de synthèse. Et les dans le cadre des changements climatiques. par Laetitia Theunis "C’est le but du portefeuille de projet INTERREG BIOCONTROL 4.0. Ce mastodonte doté d’un budget de 14 millions d’euros se décline en pas moins de 7 projets interconnectés, pris en charge par 43 partenaires scientifiques de 24 institutions en Wallonie, en Flandre et dans le nord de la France. Il a démarré fin 2024 et se clôturera en 2028." (...) ------ NDÉ Précédemment Exemple 1 : Études sur la possibilité de combiner des cultures pour profiter d’effets synergiques. Phase d’étude en laboratoire (Université de Picardie Jules Verne) : L’EPG (électropénétrographie) permet d’évaluer le comportement alimentaire des pucerons ravageurs vis-à-vis d’une plante. L’insecte et sa plante hôte sont intégrés dans un circuit électrique: lorsque l’insecte insère ses pièces buccales dans la plante, un signal est émis. Exemple permettant de comprendre l’efficacité des plantes compagnes Les odeurs de poireau empêchent le puceron de s’alimenter sur sa plante hôte, le poivron (diminution du prélèvement de la sève élaborée du phloème). A l’inverse, il s’hydrate plus (augmentation du prélèvement de la sève brute du xylème).
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January 4, 5:41 AM
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Une expédition dans l’Amazonie péruvienne a permis de découvrir 27 nouvelles espèces d’animaux, dont 4 nouveaux mammifères. Au grand étonnement des naturalistes, car il s’agit d’une zone où la déforestation fait rage. Souris semi-aquatique et salamandre arboricole : 27 nouvelles espèces découvertes au Pérou Courrier international Publié le 23 décembre 2024 à 17h17 "... Les chercheurs “n’imaginaient pas dénicher autant de nouvelles espèces inconnues de la science : quatre espèces de mammifères, huit de poissons, trois d’amphibiens et dix de papillons”, liste CNN, qui a toutefois oublié d’ajouter deux espèces de bousiers dans sa liste." (...) ------ NDÉ Le rapport Traduction (extrait) Papillons et "scarabées" Le programme s'est concentré sur deux types d'insectes : les papillons diurnes et les "scarabées" (en particulier les bousiers). Connus sous le nom de wampishuk en langue awajún, les papillons diurnes se distinguent par leurs grandes ailes et leurs variations de couleurs frappantes. Plus de 200 espèces de papillons ont été identifiées au cours du PAR [pour Rapid Assessment Program, ou programme d'évaluation rapide (PER), ndé], dont 10 nouvelles pour la science, 24 potentiellement nouvelles pour la science (en attente d'une étude plus approfondie) et 14 enregistrées dans l'Alto Mayo pour la première fois. La plupart des spécimens ont été collectés dans les basses collines boisées et les forêts tropicales de la région, la majorité des espèces observées appartenant à la famille des "papillons aux pieds en brosse" (Nymphalidae). Les bousiers, appelés toritos ou carahuay par les Awajún, appartiennent à la famille des Scarabaeidae, un groupe qui compte environ 27 000 espèces dans le monde. Comme la plupart des bousiers dépendent de grands mammifères et d'autres vertébrés pour se nourrir, ils sont d'excellents indicateurs de la pression de chasse. En enterrant les excréments, les bousiers assurent également des fonctions écosystémiques essentielles telles que la dispersion secondaire des graines, le recyclage des nutriments et la régulation des parasites. Le PAR a enregistré plus de 70 espèces de scarabées dans les divers écosystèmes de l'Alto Mayo, y compris deux espèces de Scybalocanthon qui sont nouvelles pour la science et 45 espèces qui n'avaient jamais été documentées dans la région. Image : Oxysternon conspicillatum Traduit d'après DeepL.com (version gratuite) RAP Bulletin of Biological Assessment 73 The full assessment "Rapid Assessment Program Bulletin of Biological Assessment 73" is available below as a PDF (474 pages, 25MB), including in Spanish as "Programa de Evaluación Rápida Boletín Evaluación Biológica." → Download report Especies importantes "Del total de 34 especies nuevas o potencialmente nuevas para la ciencia, la mayoría se registran en ecosistemas naturales, ya sean como 10 especies nuevas para la ciencia, más las 24 especies probablemente nuevas para la ciencia (Anexo 4). Encontramos 14 especies que representan nuevos registros para Alto Mayo. No se registraron especies amenazadas (IUCN Lista Roja) o en CITES (Anexos 3 y 4). De las 10 especies nuevas para la ciencia, 4 especies son ‘skipper butterflies’ (Tarsoctenus sp. 1, Aguna sp. 1, Ectomis sp. 1, y Clito sp.), mientras 6 especies son ‘brush-footed butterflies’ (Nessaea sp. 1 (tropical brushfoot), Dynamine sp. 1 (sailor butterfly), Magneuptychia sp. 1 (satyr butterfly), Malaveria sp. 1 (satyr butterfly), Malaveria sp. 2 (satyr butterfly), y Pedaliodes sp. 1 (satyr butterfly))." Total Scarabaeidae En total se ha logrado registrar 4,321 individuos adultos de coleópteros de la familia Scarabaeidae, correspondientes a 71 especies (Tabla 2, Anexo 2), pertenecientes a 6 subfamilias: Scarabaeinae (61 especies y 4289 individuos), seguido de Rutelinae (3 especies y 4 individuos) y Aphodiinae (2 especies y 23 individuos); las subfamilias Dynastinae, Cetoniinae (2 especies y 2 individuos) y Melolonthinae (1 especies y 1 individuos) estuvieron muy poco representadas con menos de 2 especies e individuos. Presentaron 13 tribus; de ellas las tribus: Dichotomiini (23 especies y 1425 individuos) y Canthonini (18 especies y 763 individuos) tuvieron mayor riqueza y abundancia, seguidos de las tribus Oniticellini (7 especies y 935 individuos), Phanaeini (7 especies y 428 individuos), Onthophagini (6 especies y 738 individuos), pero los Rutelini, Gymnetini, Geniatini, Macrodactylini, Cyclocephalini, Oryctini y Aphodiini, presentaron menos de 2 especies y 3 individuos. En cuanto a géneros se registraron 26, siendo Canthidium (8 especies y 301 individuos), Dichotomius (7 especies y 1020 individuos) y Eurysternus (7 especies y 935 individuos) con mayor riqueza y abundancia, el resto de géneros presento menos de 6 especies y 49 individuos. Por lo que, la gran mayoría de individuos (99.3%), especies (85.9%) y biomasa (99.4%) correspondió a la subfamilia Scarabaeinae, la tribu Dichotomiini (23) y el género Canthidium (8) contaron con mas especies y la mayoría de especies e individuos correspondieron a un comportamiento Paracóprido-Cavador (Anexo 2).
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December 23, 2024 11:31 AM
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Elle s’appelle Epinotia subsequana et du haut de ses quelques millimètres, elle menace les sapinières françaises. Des travaux récents ont permettent de mieux connaître ce tout petit ravageur. par Lucile Muller et al. Publié: 22 décembre 2024, 15:54 CET "... Des hyménoptères de la famille des Eulophidae pourraient jouer un rôle de parasitoïde dans la régulation naturelle des populations de la mineuse." (...) Image : Vue latérale de chenille d’Epinotia subsequana en train de s’alimenter sur une aiguille de sapin pectinée. La tête se situe à droite de la photo (extrémité sombre de la chenille). Crédit : Aurore Gili – UEFM INRAE
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December 22, 2024 5:12 AM
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La disparition des chauves-souris au nord des États-Unis provoque des effets en chaîne sur l’agriculture, l’économie et la santé publique. Leur rôle crucial dans la régulation des insectes est irremplaçable : sans elles, les agriculteurs ont intensifié l’utilisation d’insecticides, bien moins efficaces. Résultat : une baisse de la qualité des récoltes, une perte de 28,9 % des revenus agricoles (26,9 milliards de dollars) et des conséquences délétères sur la santé infantile. Les dommages combinés pour l’agriculture et la santé s’élèvent à 39,4 milliards de dollars. Ce lien de causalité illustre l’interdépendance entre biodiversité et bien-être humain. Biodiversité, eau, alimentation, santé, climat : tout est lié ! ------ NDÉ Traduction (extrait) CONCLUSION Ces résultats permettent de valider les prédictions théoriques antérieures concernant le bon fonctionnement des écosystèmes, où les interactions entre les ennemis naturels - les chauves-souris mangeuses d'insectes et les ravageurs des cultures - permettent aux agriculteurs d'utiliser des quantités moindres de produits de substitution toxiques. Non seulement ces résultats nous renseignent sur les interactions entre les ennemis naturels en général et sur la lutte biologique contre les ravageurs en particulier, mais ils mettent également en évidence les avantages directs que les chauves-souris apportent à l'agriculture et à la santé. Image : Cadre schématique reliant l'écosystème et la santé humaine par l'intermédiaire du système agricole. La figure illustre les principaux éléments de l'étude et les prévisions théoriques concernant la manière dont (i) la disparition des chauves-souris due à une espèce de champignon envahissante entraîne une diminution de la lutte biologique contre les parasites, (ii) incitant à son tour les agriculteurs à compenser par une utilisation accrue d'insecticides, et (iii) entraînant des effets négatifs sur la santé des nourrissons. Les deux lignes continues mettent en évidence les relations observées dans le cadre de cette étude. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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(suite)
Comme l'explique l'équipe dans son article, cela suggère qu'elles utilisent également un mécanisme de magnétoréception différent de celui de la plupart des insectes étudiés à ce jour, y compris, par exemple, les célèbres papillons monarques. Les chercheurs et les chercheuses pensent que la magnétoréception chez ces fourmis du désert est basée sur un mécanisme impliquant de minuscules particules de magnétite, un minéral d'oxyde de fer, ou d'autres particules magnétiques.
Le fonctionnement exact de la magnétoréception chez les animaux et le mécanisme physique sur lequel elle repose font encore l'objet d'un vif débat parmi les scientifiques. L'une des hypothèses en discussion est un effet quantique dépendant de la lumière, connu sous le nom de mécanisme de paires de radicaux. On pense que les petits oiseaux chanteurs et peut-être aussi les insectes tels que les papillons monarques utilisent ce mécanisme. Le centre de recherche collaborative « Magnétoréception et navigation chez les vertébrés », dirigé par le biologiste Henrik Mouritsen de l'université d'Oldenburg, a recueilli des preuves substantielles à l'appui de cette hypothèse.
Une autre hypothèse est que, chez certains animaux, la magnétoréception est basée sur de minuscules particules magnétiques dans les cellules sensorielles ou nerveuses qui pointent vers le Nord magnétique, à la manière d'une aiguille de boussole. Il existe aujourd'hui de nombreuses preuves que les deux formes de magnétoréception existent dans la nature. Les pigeons, les chauves-souris et les tortues de mer, par exemple, semblent percevoir le champ géomagnétique par l'intermédiaire de particules magnétiques.
Les expériences comportementales permettent de distinguer les différents mécanismes de magnétoréception
Étant donné que les mécanismes proposés pour la magnétoréception reposent sur des principes physiques différents, des expériences comportementales peuvent être conçues pour déterminer quel mécanisme est utilisé par quel animal. Les scientifiques sont partis du principe que les animaux dotés d'un sens magnétique basé sur les particules sont sensibles à la direction nord-sud du champ géomagnétique, autrement dit à sa « polarité », tandis que ceux qui s'appuient sur le mécanisme de la paire de radicaux perçoivent l'inclinaison, c'est-à-dire l'angle entre les lignes du champ géomagnétique et la surface de la Terre.
Pour mieux comprendre le fonctionnement du sens magnétique des fourmis du désert, Pauline Fleischmann, autrice principale de cette étude, en collaboration avec Robin Grob, premier auteur (aujourd'hui à l'université norvégienne des sciences et technologies de Trondheim, Norvège), Johanna Wegmann et Wolfgang Rössler, professeur à l'université de Würzburg (Allemagne), a cherché à déterminer quelle composante du champ magnétique terrestre ces insectes étaient capables de détecter : l'inclinaison ou la polarité. En 2018, alors qu'elle effectuait son doctorat à l'université de Würzburg, son équipe de recherche a découvert que les fourmis du désert possédaient un sens magnétique. Elle est à présent chargée de recherche au CRC d'Oldenburg depuis 2022.
Dans l'étude actuelle, les chercheuses et les chercheurs ont exposé des fourmis d'une colonie en Grèce à différents champs magnétiques manipulés. Pour ce faire, ils ont installé des bobines de Helmholtz au-dessus de l'entrée du nid et ont guidé les fourmis qui sortaient du nid à travers un tunnel jusqu'à une plate-forme expérimentale située au centre des bobines, où elles ont été filmées pendant qu'elles effectuaient leur « marche d'apprentissage », un comportement que les fourmis du désert manifestent lorsqu'elles quittent leur nid pour la toute première fois.
Pauline Fleischmann avait découvert, dans le cadre de son projet de doctorat, que les fourmis utilisent le champ magnétique terrestre pour mémoriser la direction de l'entrée du nid lors de ces marches d'apprentissage : elles interrompent à plusieurs reprises leur mouvement vers l'avant pour s'arrêter et regarder dans la direction de l'entrée du nid. Les chercheuses et les chercheurs pensent que les fourmis utilisent le champ magnétique pour entraîner leur mémoire visuelle. Les résultats d'une étude sur le développement du cerveau des fourmis que l'équipe a récemment publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences semblent le confirmer.
La modification de l'inclinaison n'a eu aucun effet sur le comportement des fourmis
Dans l'étude actuelle, les chercheur·euses ont exposé les fourmis à des champs magnétiques artificiels orientés dans une direction différente de celle du champ magnétique naturel de la Terre. L'équipe a constaté que la modification de la composante verticale du champ, l'inclinaison, n'avait aucun effet sur la direction du regard des fourmis : elles continuaient à regarder vers l'entrée du nid lors de leurs promenades d'apprentissage. En revanche, si la polarité du champ, c'est-à-dire l'axe nord-sud, était tournée de 180 degrés, les fourmis supposaient que l'entrée du nid se trouvait à un endroit complètement différent.
Sur la base de ces résultats, les chercheur·euses concluent que, contrairement aux papillons monarques ou aux oiseaux chanteurs, les fourmis n'utilisent pas l'inclinaison du champ géomagnétique, qui est probablement plus utile pour la migration sur de longues distances. Elles s'appuient plutôt sur la polarité du champ pour se diriger lors de leurs promenades d'apprentissage.
« Ce type de boussole est particulièrement utile pour la navigation sur des distances relativement courtes », souligne Pauline Fleischmann. Les fourmis du désert sont connues depuis longtemps pour leurs excellentes capacités de navigation : elles vivent dans les marais salants sans relief du Sahara nord-africain ou dans les forêts de pins en Grèce, où il y a peu de points de repère pour s'orienter, et elles peuvent s'éloigner de centaines de mètres de leur nid pour chercher de la nourriture. Lorsqu'elles quittent le nid, elles se déplacent en zigzag, mais une fois qu'elles ont trouvé de la nourriture, elles reviennent à l'entrée du nid en ligne droite.
« La découverte que les fourmis, qui appartiennent avec les abeilles et les guêpes à l'ordre des hyménoptères, utilisent un mécanisme de magnétoréception différent de celui d'autres espèces d'insectes comme les papillons ou les cafards, ouvre également de nouvelles pistes pour étudier l'évolution de cette forme particulière de perception sensorielle dans le règne animal », explique Pauline Fleischmann.
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=magn%C3%A9tor%C3%A9ception