 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 27, 2023 2:37 PM
|
Passive electrolocation in terrestrial arthropods: Theoretical modelling of location detection Ryan A. Palmer, Isaac V. Chenchiah, Daniel Robert Journal of Theoretical Biology Volume 558, 7 February 2023 [Image] Diagram of the potential charge positions considered in the multiple charge detection analysis in Section 3.2. The point charge location is randomly assigned with its radius from the hair array being normally distributed and its angular position uniformly distributed (). Thus, the colours indicate the probability that a point charge is at a given radius. ------- NDÉ Traduction Résumé La découverte récente que certains arthropodes terrestres peuvent détecter, utiliser et apprendre de faibles champs électriques ajoute une nouvelle dimension à notre compréhension de la manière dont les organismes explorent et interagissent avec leur environnement. Chez les abeilles et les araignées, les systèmes mécanosensoriels de leurs poils permettent cette nouvelle modalité sensorielle en transportant des charges électriques et en se déformant en réponse à des champs électriques. Ce mode d'acquisition de l'information ouvre la voie à des dynamiques et des capacités sensorielles qui n'avaient pas été réalisées jusqu'à présent. Dans cet article, nous étudions l'un de ces potentiels : la possibilité pour un arthropode de localiser des objets chargés électriquement. Nous commençons par illustrer comment les interactions électrostatiques entre les poils et les champs électriques environnants permettent le processus de détection de l'emplacement. Nous examinons ensuite trois scénarios : (1) la détermination de l'emplacement et de l'ampleur de plusieurs charges ponctuelles par une seule observation, (2) l'apprentissage des propriétés électriques et mécaniques des capteurs et des caractéristiques d'un champ électrique par plusieurs observations, (3) la possibilité pour un observateur de déduire son emplacement et son orientation dans un champ électrique fixe et connu (ce qui s'apparente à la "navigation stellaire"). Pour conclure, nous discutons du potentiel de l'électroréception pour doter un animal de capacités sensorielles jusqu'à présent non appréciées, telles que la cartographie des environnements électriques. L'électroréception chez les arthropodes terrestres offre une nouvelle compréhension des processus sensoriels réalisés par les poils filiformes, s'ajoutant à la détection aéro-acoustique et ouvrant la possibilité de nouvelles dynamiques collectives émergentes et d'acquisition d'informations par des capteurs de poils distribués.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 26, 2023 1:36 PM
|
CHRONIQUE. Des scientifiques britanniques ont montré comment la pollution lumineuse empêche les mâles d’identifier le scintillement des femelles. Publié hier à 06h00, modifié à 10h18 Nathaniel Herzberg "Le 1er février 1975, quelques mois avant sa mort, l’écrivain et cinéaste Pier Paolo Pasolini publiait, dans le Corriere della Sera, un texte intitulé « Le vide du pouvoir en Italie », resté célèbre comme « l’article des lucioles ». Il y dressait un puissant parallèle entre la disparition de ce « veilleur de nuit » des campagnes romaines, éliminé par les pollutions de l’air et de l’eau, et celle de notre civilisation humaine, dévorée par l’« hédonisme marchand » du capitalisme moderne. Nul doute que le poète italien aurait apprécié l’article d’entomologie qu’une équipe de l’université du Sussex (Royaume-Uni) a publié, mardi 13 juin, dans le Journal of Experimental Biology.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 24, 2023 12:40 PM
|
Convergent Evolution of Wingbeat-Powered Anti-Bat Ultrasound in the Microlepidoptera Liam Joseph O’Reilly, Brogan John Harris, David John Lawrence Agassiz and Marc Wilhelm Holderied Front. Ecol. Evol., 03 May 2021 Sec. Behavioral and Evolutionary Ecology This article is part of the Research Topic Evolutionary Biomechanics of Sound Production and Reception
[Image] Rooted phylogenetic tree of Cytochrome Oxidase Subunit 1 (COI) gene from the Tineidae family. The maximum likelihood tree was inferred in IQ-tree (Nguyen et al., 2015) from an amino acid alignment of the COI gene from 90 species of moth and one caddis fly - Dolophilodes distinctus (Philopotamidae: Trichoptera) was used as an outgroup to root the tree. Bayesian Inference Criterion was used to select the best-fitting substitution model (LG + C60 + G), and bootstrap supports from branches were calculated using UFBoot2 (Minh et al., 2013). The three Tineinae ATs (FSTs, FCTs, and FDTs) are labelled on an example species of each (A–C are Tinea steueri, Petersen, 1966; Trichophaga tapetzella, Linnaeus, 1758; and Monopis laevigella, Denis and Schiffermüller, 1775 respectively). Coloured nodes indicate likely origins of the three ATs. Colours correspond to the AT position on the wing detailed in Figure 2. Photographs taken from BOLD Systems (Ratnasingham and Hebert, 2007), all are CC0 licence and taken by Marko Mutanen. ------- NDÉ Traduction Les chauves-souris et les papillons de nuit constituent un exemple classique de course aux armements entre prédateurs et proies, démontrant des adaptations et des contre-adaptations de part et d'autre. Les réponses évolutives des papillons de nuit aux stratégies de chasse des chauves-souris insectivores basées sur le biosonar comprennent des structures auditives qui ont évolué de manière convergente pour détecter les fréquences d'écholocation des chauves-souris. Ces structures permettent à de nombreux papillons de détecter les chauves-souris en chasse et de se mettre à l'abri ou, dans le cas de certains taxons, de réagir en émettant des sons qui effraient les chauves-souris, bloquent leur biosonar et/ou les avertissent qu'ils sont repoussants. Jusqu'à présent, la recherche s'est concentrée sur les grands macrolépidoptères, mais la découverte récente de sons anti-chauves-souris produits par les battements d'ailes chez un genre de microlépidoptères sourds (Yponomeuta) suggère que les microlépidoptères, très spécifiques mais peu étudiés, possèdent d'autres défenses anti-chauves-souris, plus répandues. Nous démontrons ici que la production d'ultrasons par les battements d'ailes, qui assure probablement une fonction anti-chauve-souris, semble en effet être largement répandue chez les microlépidoptères ; nous montrons que des structures acoustiquement actives (tympans aéroélastiques, AT) ont évolué dans au moins trois, et probablement quatre régions différentes de l'aile. Deux de ces tympans se retrouvent dans plusieurs superfamilles de microlépidoptères et, fait remarquable, trois se retrouvent dans une seule sous-famille. Nous documentons et caractérisons la production de sons chez quatre taxons de microlépidoptères précédemment considérés comme silencieux. Nos résultats démontrent que les microlépidoptères apportent leurs propres chapitres non écrits à la course aux armements coévolutionnaire entre chauves-souris et papillons de nuit. via Twitter : "So, clothes moths are shouting at bats! Following our description of a novel mechanism of antibat sound production in a micromoth, @liamjoeoreilly discovers it has convergently evolved multiple times, including thrice in the clothes moth subfamily!" Tom Neil sur Twitter, 14.05.2021 https://twitter.com/drtomneil/status/1393221940165369860
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 22, 2023 1:58 PM
|
De nouvelles données chromosomiques suggèrent que les cténophores sont bien plus primitifs que les éponges. Ils seraient donc les tout premiers représentants du règne animal. ------- NDÉ L'étude → Chromosomal comparisons reveal comb jellies as the sister group to all other animals https://www.nature.com/articles/d41586-023-00807-6
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 22, 2023 1:21 PM
|
Les filtres de ces stations captent les particules polluantes, mais aussi les morceaux d'ADN ! Ce qu’on appelle de l’ADN environnemental, c'est-à-dire toute infirme portion de génome de plante ou d’animal qui vogue dans l’air. Grâce aux progrès de la génomique et du séquençage, l’ADN peut être identifié même à l’état de trace. Le Journal des sciences (extrait), 7 juin 2023 Alexandra Delbot Des filtres anti-pollution de l'air pour suivre la biodiversité C'est un outil très puissant, que ces scientifiques proposent, dans une publication parue dans Current Biology, d’utiliser pour suivre la biodiversité aux alentours. Une méthode qu’ils ont déjà testée au Royaume Uni, et qui pourrait être mise en place dans n’importe quelle station de suivi de pollution avec d’infimes modifications. Selon les auteurs, il s’agirait là de la meilleure opportunité dont on dispose jusqu’à présent pour suivre la biodiversité sur Terre. Merci à Marina Lévy pour ses précieuses explications - Air-quality networks collect environmental DNA with the potential to measure biodiversity at continental scales: Current Biology, 05.06.2023
https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(23)00515-8 ------- NDÉ [Image] "In our samples, we identified eDNA from >180 vertebrate, arthropod, plant and fungal taxa representative of local biodiversity"
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 22, 2023 12:08 PM
|
Dans le cadre du programme Ecophyto II+, les ministères en charge de la transition écologique, de l’agriculture et de la recherche ont confié en 2020 à INRAE et l’Ifremer le pilotage d’une expertise scientifique collective sur les impacts de ces produits sur la biodiversité et les services écosystémiques, depuis leurs zones d’épandage jusqu’au milieu marin, en France métropolitaine et en Outre-Mer. Publié le 05 mai 2022 "Les conclusions de cette expertise, présentées ce 5 mai lors d’un colloque public, confirment que l’ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins – notamment côtiers – sont contaminés par les produits phytopharmaceutiques. Des impacts directs et indirects de ces substances sont également avérés sur les écosystèmes et les populations d’organismes terrestres, aquatiques et marins. La contamination tend néanmoins à diminuer pour les substances interdites depuis plusieurs années." [...] Une fragilisation de la biodiversité et des services qu’elle nous rend Dans les espaces agricoles de la métropole, ces produits sont impliqués dans le déclin des populations d’invertébrés terrestres (comme les insectes pollinisateurs et les coléoptères prédateurs de certains ravageurs des cultures), d’invertébrés aquatiques et d’oiseaux communs. De nombreux travaux ont permis d’identifier des effets directs aigus, allant parfois jusqu’à la mort d’individus, ou les effets d’une exposition chronique, dont certains peuvent se transmettre entre les générations. Des effets indirects ont également été constatés. Ils sont essentiellement associés à la réduction des ressources alimentaires (insectes et végétaux éliminés par les produits phytopharmaceutiques) ou à l’altération voire la suppression d’habitats. [...] Référence : - Sophie Leenhardt, Laure Mamy, Stéphane Pesce, Wilfried Sanchez, (2022). Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques, Synthèse du rapport d’ESCo, INRAE - Ifremer (France), 124 pages.
→ Communiqué de presse | PestiEcotox PDF | 1.42 Mo → Résumé de l'expertise collective PestiEcotox PDF | 5.27 Mo Crédit image : Lucile Wargniez
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 22, 2023 6:25 AM
|
"La capacité à retrouver son chemin après avoir cherché de la nourriture est cruciale pour de nombreux animaux. La complexité des environnements naturels peut rendre cette tâche difficile, car les animaux sont confrontés à une grande variété de stimuli. Selon une nouvelle étude, ce n'est pas seulement l'excellente vision des bourdons qui les aide à regagner leur nid, mais aussi leur sens de l'odorat très développé." Guru Med | 20 Juin 2023
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 21, 2023 2:24 PM
|
Le jugement du tribunal administratif de Paris prononcé le 16 juin en faveur des parents de deux enfants malades, fait suite à une précédente décision dans le même dossier. En février 2022, la faute de l'État avait été retenue pour ne pas avoir engagé les mesures nécessaires pour éviter les pics de pollutions. Article rédigé par Benjamin Illy Publié le 20/06/2023
"Crises d'asthme, bronchiolites, otites à répétitions jusqu'en 2017 et 2018.... Les premières années en région parisienne de deux petites filles, nées en 2014 et 2015, n'ont pas été faciles. Le juge du tribunal administratif de Paris a estimé, après expertise, qu'une partie des symptômes étaient liés au dépassement des seuils de pollutions résultant de la faute de l'Etat, les deux familles habitant à proximité du périphérique parisien. Il a donc condamné l’État à leur verser des indemnisations. Sur les conseils insistants des médecins, les deux familles ont toutefois déménagé dans le sud de la France. >> Pollution de l'air : une tueuse invisible Ce jugement fait suite à une précédente décision dans le même dossier datant de février 2022 et qui reconnaissait également que l'État avait commis une faute en n'engageant pas les mesures nécessaires pour empêcher les pics de pollutions en Île-de-France. Pour François Lafforgue, avocat des familles, "ces décisions ouvrent une brèche et permettent à d’autres familles dont des enfants pourraient être gravement atteints par la pollution de l’air, d’envisager des procédures contre l’État". "Une décision qui fera date" Le tribunal a condamné l'État à verser 2 000 et 3 000 euros aux plaignants, loin des 220 000 euros demandés par chacune des familles. "Il n’a pas ouvert la boîte de Pandore", confirme l’avocat. Plusieurs conditions ont en effet été posées pour prétendre à une indemnisation. "Il faut pour cela que le dossier soit documenté médicalement, que la pollution soit avérée et caractérisée au lieu d’habitation de la famille", explique François Lafforgue, pour autant assez satisfait : "Nous pensons que c’est une décision exemplaire et qui fera date". Toutefois, le ministère de la transition écologique peut encore faire appel. En octobre dernier, le Conseil d’État a condamné l'État à payer deux astreintes de 10 millions d'euros car, malgré certaines améliorations, les seuils limites de pollution de l'air au dioxyde d'azote sont toujours dépassés dans plusieurs zones de France. Selon Santé publique France, 40 000 décès prématurés par an sont causés par la pollution de l'air extérieur. C'est plus que la consommation d'alcool et les accidents de la route." [Image] Les seuils limites de pollution de l'air au dioxyde d'azote sont toujours dépassés, notamment en Île-de-France (illustration). (JOEL SAGET / AFP)
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 20, 2023 11:30 AM
|
Bumblebees utilize their highly sensitive sense of smell to locate their nests, particularly in conditions where visual cues are unreliable. Bumblebees Use Scent Marks to Navigate Home ------- NDÉ Neuroscience News sur Twitter, 14.06.2023 "Bumblebees use scent marks to locate their nests, especially when visual landmarks change. This offers a remarkable insight into the multisensory navigation skills of these essential pollinators. #neuroscience 1/3 https://t.co/TxE5zLr0k0" https://twitter.com/NeuroscienceNew/status/1669002191065997314
|
Rescooped by
Bernadette Cassel
from Insect Archive
June 19, 2023 12:27 PM
|
Ils commencent à peine à se faire remarquer même si certains sont établis ici depuis une vingtaine d’années. Ils se comptaient alors sur les doigts de la main. Mais avec le temps et le climat changeant, ces trois papillons exceptionnels se sont peu à peu répandus. L’un d’eux est considéré comme l’un des plus beaux au monde, un autre est devenu le plus grand de toutes nos espèces diurnes et le troisième est tout d’azur vêtu. Peut-être aurez-vous la chance de les rencontrer cet été. De nouvelles couleurs parmi nos papillons Pierre Gingras, 18.06.2023 Par la voie maritime "Considéré aujourd’hui comme le plus coloré de nos papillons diurnes et l’un des plus beaux au monde, Aglais io, de son nom scientifique, débarque au port de Montréal, vraisemblablement en 1996, pour être découvert l’année suivante, en mai, à l’île Charron. D’origine européenne, ce [paon-du-jour] était une femelle qui avait passé l’hiver à l’état adulte. Toujours rare, mais établi dans la région métropolitaine, le migrant européen a eu une chance inouïe de survivre au Québec, raconte l’entomologiste Étienne Normandin, auteur de l’ouvrage Les insectes et autres arthropodes du Québec. « Il a fallu que l’insecte résiste à l’hiver, que la femelle soit gravide, que ses œufs puissent se développer et produire des chenilles viables et découvrir une plante qui convenait à leur alimentation », explique le chercheur." (...) Par avion-cargo "Magnifique lui aussi, mais de taille plus modeste, environ trois centimètres de long, l’argus bleu arrive à Mirabel en 2005, probablement avec du fret en provenance d’Europe, où il est très répandu et connu sous plusieurs noms populaires, dont celui de bleu commun. Mais contrairement au paon-de-jour, sa progression a été très rapide, car il se reproduit deux ou trois fois par été. Toujours à partir de Mirabel, on le retrouve aujourd’hui un peu partout dans la région métropolitaine, dans le sud-ouest du Québec, en Ontario, notamment à Toronto, dans le Vermont et l’été à New York. Il devrait finir par envahir tout le continent." (...) La traversée de la frontière Arrivé des États-Unis il y a une dizaine d’années, le grand porte-queue, lui, a traversé la frontière de ses propres ailes. Signalé pour la première fois au Jardin botanique de Montréal en 2012, l’insecte spectaculaire a connu une expansion très rapide vers le nord à partir du début du siècle à la faveur du réchauffement climatique." (...) [Image] D’origine européenne, le magnifique paon-de-jour s’ajoute maintenant à la liste des papillons du Québec qui compte 136 espèces diurnes et près de 3000 espèces nocturnes. Bien établi dans la région de Montréal, il demeure relativement rare. Le spécimen ci-contre s’abreuve de nectar dans un lilas. PHOTO CHARLES J. SHARP, WIKIMEDIA COMMONS
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 19, 2023 12:00 PM
|
CHRONIQUE. Une équipe européenne vient de montrer que chez la fourmi folle jaune, les mâles présentent des cellules de deux lignées génétiques totalement distinctes : une première. Nathaniel Herzberg Publié le 07 mai 2023 à 06h00, modifié le 09 mai 2023 A new mode of reproduction in animals Multicellular organisms typically develop from a single cell into a collection of cells that all have the same genetic material. Darras et al. discovered a deviation from this developmental hallmark in the yellow crazy ant, Anoplolepis gracilipes. Males of this species are all chimeras, a collection of haploid cells with only maternal or paternal genetic material (see the Perspective by Kronauer). These chimeras develop from fertilized eggs in which parental nuclei divide independently. Genetic analyses show that this unusual mode of reproduction is probably the result of a genetic conflict between two co-occurring lineages. —DJ
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 19, 2023 7:30 AM
|
Grâce à une lignée transgénique, une équipe américaine a réussi à suivre, dans le cerveau d’une fourmi, l’effet provoqué par des phéromones d’alarme. Nathaniel Herzberg Publié hier à 15h00, modifié à 11h32 [19.06.2023] Keywords antennal lobe / calcium imaging / chemosensation / clonal raider ant / communication / GCaMP / odor coding / olfaction / Ooceraea biroi / pheromone [Image] Graphical abstract
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 18, 2023 12:03 PM
|
Des chercheurs américains s'intéressant aux mouches des fruits ont compris comment le fait de voir des mouches mortes fait vieillir les mouches vivantes. L'équipe de recherche a montré il y a quelques années que, si elles voyaient les cadavres de leurs congénères, les drosophiles ou mouches des fruits vieillissaient plus vite et mouraient plus tôt. A présent, ils ont mis le doigt sur la cause de ce phénomène : un groupe de cellules cérébrales de la mouche appelées neurones R2 e Guru Med | 15 Juin 2023 Image d’entête : Drosophila melanogaster ou Mouche du vinaigre commune. (Marcus Stensmyr) ------- NDÉ Drosophiles : mouches des fruits ou mouches du vinaigre ? Les drosophiles forment un genre, Drosophila, qui comporte quelque 1 500 espèces décrites. Elles sont également désignées par le terme plus général de « mouches des fruits », ou « mouches à fruits » au Québec. Dans la littérature biologique contemporaine, le nom de genre seul est souvent employé pour désigner l'espèce Drosophila melanogaster, également appelée « mouche du vinaigre », la plus commune dans les laboratoires." d'après Wikipédia, version du 5 juin 2023 à 20:41 https://fr.wikipedia.org/wiki/Drosophile NB : À ne pas confondre toutefois avec les mouches des fruits de la famille des Tephritidae (et non de la famille des Drosophilidae, auquel appartient le genre Drosophila) : "La famille des Tephritidae, les Mouches des fruits, regroupe environ 5 000 espèces décrites, réparties dans près de 500 genres. Elle est proche par sa morphologie de la famille des Drosophilidae, mais cette dernière est saprophage tandis que celle des Tephritidae est phytophage. L'étude de cette famille, qui comporte de nombreuses espèces invasives et dont les larves se nourrissent de fruits et de fleurs, est d'une importance économique certaine pour la pomologie." d'après Wikipédia, version du 9 mars 2023 à 11:00 https://fr.wikipedia.org/wiki/Tephritidae et Les mouches des fruits | Agripedia
|
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 26, 2023 2:17 PM
|
Au menu du journal des sciences : le "nez" de Plasmodium falciparum - le parasite du paludisme, des gravures de Néandertal dans la grotte de la Roche-Cotard en Indre et Loire, un “Stonehenge” aux Pays-Bas et la découverte d'une naine blanche pulsar, une étoile très rare. Par Alexandra Delbot Vendredi 23 juin 2023 "Le cycle d’infection de Plasmodium falciparum est complexe : d’abord, le pathogène infecte un moustique et se retrouve dans son intestin. Quand celui-ci nous pique, Plasmodium passe par la salive de l’insecte et se loge dans notre circulation sanguine. Puis il migre jusque dans notre foie, se multiplie, puis infecte nos globules rouges pour se retrouver dans l'intestin d’un nouveau moustique qui nous aurait piqué. Et ainsi de suite. Le "nez" du parasite responsable du paludisme Ce parasite arpente des environnements très différents - comment parvient-il à capter ces changements de milieux et à s’y adapter ? Comment ressent-il le fait qu’à un moment donné, il soit dans un globule rouge ou dans un intestin de moustique ? Pour répondre à cette question, ces scientifiques ont investigué les possibles signaux qui l'avertissent du fait qu’il change de milieu. Il s’avère que le parasite est capable de détecter certaines molécules grâce à un capteur - cinq protéines imbriquées les unes dans les autres. Ce capteur sert en quelque sorte de nez au parasite qui se retrouve désorienté sans lui. Entretien avec Mathieu Brochet, professeur à la faculté de médecine et dans le département de microbiologie de l’université de Genève. Il est co-auteur de cette étude parue dans Science Advances. LES MATINS DE CULTURE - 852 JDS /02 ITW Mathieu BROCHET 1 min Le Journal des sciences [Image] Moustique Aedes aegypti, vecteur du paludisme, de la fièvre jaune, du chikungunya, de la dengue et du virus zika au Brésil. Crédits : Getty - Robert Korner
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 25, 2023 2:40 PM
|
Un fossile ambré étonnant a été découvert, regroupant des plumes de dinosaures et des coléoptères, qui pourrait témoigner d'une symbiose.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 23, 2023 11:35 AM
|
A la vue de congénères mortes, les drosophiles, ou “mouches du vinaigre”, vieillissent de manière accélérée. Des chercheurs ont mis en évidence le mécanisme neuronal en cause. Par Marie Parra le 20.06.2023 ------- NDÉ L'étude Drosophiles : mouches des fruits ou mouches du vinaigre ? Les drosophiles forment un genre, Drosophila, qui comporte quelque 1 500 espèces décrites. Elles sont également désignées par le terme plus général de « mouches des fruits », ou « mouches à fruits » au Québec. Dans la littérature biologique contemporaine, le nom de genre seul est souvent employé pour désigner l'espèce Drosophila melanogaster, également appelée « mouche du vinaigre », la plus commune dans les laboratoires." d'après Wikipédia, version du 5 juin 2023 à 20:41 https://fr.wikipedia.org/wiki/Drosophile NB : À ne pas confondre toutefois avec les mouches des fruits de la famille des Tephritidae (et non de la famille des Drosophilidae, auquel appartient le genre Drosophila) : "La famille des Tephritidae, les Mouches des fruits, regroupe environ 5 000 espèces décrites, réparties dans près de 500 genres. Elle est proche par sa morphologie de la famille des Drosophilidae, mais cette dernière est saprophage tandis que celle des Tephritidae est phytophage. L'étude de cette famille, qui comporte de nombreuses espèces invasives et dont les larves se nourrissent de fruits et de fleurs, est d'une importance économique certaine pour la pomologie." d'après Wikipédia, version du 9 mars 2023 à 11:00 https://fr.wikipedia.org/wiki/Tephritidae et Les mouches des fruits | Agripedia
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 22, 2023 1:36 PM
|
"Une équipe japonaise fait état d’une étonnante capacité du nématode pour s’extirper de conditions difficiles: il semble capable de «sauter» sur un hôte pour se déplacer sur de grandes distances en profitant de l’attraction électrique produite par ce dernier" Publié le 21 juin 2023 17:14 "Le nématode Caenorhabditis elegans est l’une des stars des modèles animaux, l’un des plus étudiés en laboratoire. La larve de ce petit ver transparent – environ 1 mm adulte pour 1 microgramme sur la balance – est douée pour survivre dans des conditions difficiles. Dans ce cas, elle adopte un stade de développement spécial – baptisé dauer, de l’allemand éponyme pour durabilité – avant de se dresser verticalement, la tête en haut, pour s’accrocher sur un éventuel hôte de passage, un insecte, un escargot ou un cloporte, par exemple. Un comportement baptisé nictation. Mieux, les larves dauer peuvent aussi adopter le même comportement, mais collectivement, en s’agglomérant de manière à atteindre des hauteurs plus importantes. Dernière prouesse, dévoilée dans Current Biology, la larve au stade dauer peut «voler» – seule ou en groupe – pour dénicher un transporteur sans le moindre contact, en profitant de l’attraction électrostatique créée par ce dernier dans son environnement." (...) [Image] Graphical Abstract
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 22, 2023 12:36 PM
|
Pour la première fois, une molécule capable de bloquer l’invasion des cellules sanguines par des espèces du genre Plasmodium, parasites responsables du paludisme, vient d’être identifiée et décrite par des scientifiques du CNRS1 , en collaboration avec leurs collègues américains et anglais. Cette étude qui vient d’être publiée dans le revue Nature Communications, confirme le rôle essentiel joué par le moteur moléculaire des parasites dans leur progression dans l’organisme humain et leur pénétration dans les globules rouges, à l’origine des crises que provoque la maladie. Ce moteur présente également l’avantage d’être retrouvé dans toutes les formes que peuvent prendre les parasites au cours de l’infection. Publié le 13 mai 2023 "L’architecture et le mode de liaison de cette nouvelle molécule, appelée KNX-002, ont été déterminés grâce à des techniques de cristallographie, et son effet a été testé in vitro sur des globules rouges. Cette découverte ouvre la voie au développement d’une nouvelle classe de traitements antipaludiques. [Image] KNX-002, premier inhibiteur du moteur moléculaire des Plasmodium. Le paludisme est causé par les parasites Apicomplexes du genre Plasmodium. Le cycle de vie des Plasmodium est complexe et les symptômes (maux de têtes, anémies) sont dus aux phases de reproduction asexuée durant lesquels les stades mérozoïtes infectent les cellules sanguines. L’infection repose sur un moteur moléculaire spécifique, la Myosine A. Des scientifiques du CNRS ont décrit l’effet d’une petite molécule capable d’inhiber l’activité de la Myosine A : KNX-002. Crédit : Julien Robert-Paganin & Anne Houdusse - Mechanism of small molecule inhibition of Plasmodium falciparum myosin A informs antimalarial drug design. Dihia Moussaoui*, James P. Robblee*, Julien Robert-Paganin*, Daniel Auguin, Fabio Fisher, Patricia M. Fagnant,Jill E. Macfarlane, Julia Schaletzky, Eddie Wehri, Christoph Mueller-Dieckmann, Jake Baum, Kathleen M. Trybus, Anne Houdusse. Nature Communications, 12 juin 2023.
DOI : https://doi.org/10.1038/s41467-023-38976-7
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 22, 2023 11:38 AM
|
Les papillons de nuit pourraient bien jouer un rôle plus important qu’on ne le pensait dans la pollinisation. Mais ils sont aussi particulièrement vulnérables face au changement climatique et à l’urbanisation des villes. Les papillons de nuit, des pollinisateurs plus efficaces que les abeilles ? Par Nora Durbecq le 21.06.2023 à 10h02 [Image de l'article] Anarta myrtilli ou Noctuelle de la myrtille, est un papillon de nuit qui se rencontre un peu partout en France." ------- NDÉ Complément Bien que la plupart des espèces de papillons de nuit soient nocturnes, certaines sont diurnes : "En France, elle est localisée et se rencontre un peu partout. Elle butine durant la journée, se déplaçant d’un vol rapide, de préférence aux heures les plus chaudes. Elle est également attirée la nuit par les sources lumineuses." L'étude Traduction Les inquiétudes généralisées concernant le déclin des insectes pollinisateurs sauvages ont suscité un intérêt considérable pour la recherche, principalement axée sur l'identification des principales sources de nectar et l'évaluation de la contribution des pollinisateurs aux services écosystémiques. Toutefois, les travaux antérieurs se sont presque exclusivement concentrés sur les abeilles et d'autres taxons d'invertébrés diurnes. Cette étude visait à évaluer la contribution relative des insectes diurnes et nocturnes à la pollinisation de la ronce (Rubus fruticosus agg.), une espèce commune et répandue dans toute l'Europe, qui a été identifiée comme une source clé de pollen et de nectar pour les pollinisateurs diurnes. Les taux de visite des fleurs de ronce par les insectes diurnes et nocturnes ont été quantifiés par l'analyse de plus de 380 000 photographies d'intervalles prises sur une période de 3 jours sur 10 sites. Une expérience par types de pollinisateurs a également été entreprise pour évaluer l'importance des insectes diurnes et nocturnes pour la pollinisation en analysant le dépôt de pollen sur 480 stigmates de fleurs de ronce exposés la nuit, exposés le jour et des fleurs témoins non visitées sur l'ensemble des sites. La fréquentation des fleurs était significativement plus élevée pendant la journée, représentant 83% de toutes les visites effectuées par une série de taxons. Les visites nocturnes étaient presque exclusivement le fait de papillons de nuit. Les taux de dépôt de pollen de la ronce étaient significativement plus élevés la nuit que le jour. Aucune relation n'a été détectée entre les comptes de pollen et les taux de visite des fleurs, ce qui suggère que les papillons de nuit sont des pollinisateurs plus efficaces de la ronce que les insectes diurnes. Dans l'ensemble, ce travail fournit des preuves supplémentaires de la valeur de la ronce en tant que ressource pour les pollinisateurs et démontre que les papillons de nuit jouent probablement un rôle important dans la pollinisation de la ronce. Illustration
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 21, 2023 2:27 PM
|
Les ministres de l’Environnement de l’UE ont approuvé leur position sur une loi historique visant à restaurer les écosystèmes européens, marquant ainsi un tournant pour cette proposition controversée.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 21, 2023 2:14 PM
|
Malgré la riche biodiversité de la région Néotropicale, les études récentes sur les nouvelles espèces de Mycetophilidae ou leurs stades immatures sont rares. Pour combler cette lacune, nous avons mené une étude sur les espèces de Neoempheria dans l'État du Paraná, au Brésil, et fourni les premières descriptions des stades immatures de deux espèces : Neoempheria plaumanni Edwards et N. spinosa Edwards. Nous avons également décrit les adultes de ces deux espèces, en détaillant leur morphologie et leur biologie, avec des observations sur leurs cycles de vie. Les immatures ont été prélevés sur un morceau de bois en décomposition contenant des lichens et des champignons, et ont ensuite été élevés en laboratoire. Nos découvertes représentent les premiers signalements des deux espèces dans l'État du Paraná, et nous mettons à jour la répartition géographique de ces deux espèces en conséquence. Notre étude contribue à une meilleure compréhension de la diversité et de l'écologie des Mycetophilidae dans la région néotropicale. Neoempheria Osten Sacken (Diptera : Mycetophilidae) de la région Néotropicale : redescriptions de deux espèces et premières mentions de leurs cycles de vie complets. Annales de la Société entomologique de France (N.S.): Vol 0,... ------- NDÉ Wikipédia Les Mycetophilidae, les Mycétophides (littéralement « amis des champignons ») sont une famille d'insectes diptères nématocères comprenant environ 3 000 espèces. Cette famille est apparentée à d'autres familles de Bibionomorpha (Bolitophilidae, Ditomyiidae, Diadocidiidae Keroplatidae), qui étaient auparavant incluses dans les Mycetophilidae sensu lato. Ces familles, ainsi que la famille distincte des Sciaridae, font partie du groupe informel des moucherons des champignons que les anglosaxons nomment « fungus gnats », car les larves ont, en général, un régime mycétophage. Mycetophilidae — version du 18 mars 2023 à 16:31 https://fr.wikipedia.org/wiki/Mycetophilidae Picture taken in Commanster, Belgian High Ardennes . Species: Neoempheria pictipennis James Lindsey at Ecology of Commanster
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 19, 2023 2:28 PM
|
... Entre 2010 et 2020, la capacité de stockage du CO2 de nos forêts a ainsi été divisée par deux, selon un rapport publié le 5 juin 2023 par le centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa). La capacité de stockage du CO2 par les prairies françaises, deuxième puits de carbone du territoire, est également en baisse depuis 2010. Des chiffres inquiétants alors que la France compte en partie sur les forêts pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Environnement : pourquoi les forêts des Hauts-de-France rejettent désormais plus de CO2 qu'elles n'en absorbent ? Publié le 19/06/2023 à 07h00 Écrit par Céline Brégand "Sécheresses, incendies, tempêtes, multiplication des insectes ravageurs et des maladies expliquent cette diminution. Des phénomènes qui vont devenir de plus en plus fréquents dans les années à venir en raison du dérèglement climatique. Paradoxalement, la superficie des forêts s'accroit en France (+0,7 % par an depuis 1985 selon l'IGN). Mais en dix ans, la mortalité des arbres a augmenté de 54 %, leur croissance a diminué de 10 %, et la récolte du bois s'est accentuée.
En compilant les travaux du chercheur spécialiste du cycle du carbone Philippe Ciais, les données du Citepa, celles de l’institut national de l’information géographique et forestière (IGN), et les observations satellitaires, le journal Le Monde a établi une carte de l'évolution des émissions de carbone des forêts françaises entre 2010 et 2020. Elle révèle que les forêts des Hauts-de-France, du Grand Est et de la Corse émettent plus de CO2 qu'elles n'en stockent." [...] Insectes et maladies Les forêts des Hauts-de-France sont composées à 96 % de feuillus. Après le chêne pédonculé, le hêtre est la deuxième essence principale des forêts de la région, suivi du frêne. En forêt de Compiègne, notamment en 2016, le hanneton forestier a causé de gros dégâts sur le hêtre. "Les larves se développent pendant plusieurs années dans le sol, et rongent les racines. Cela a des conséquences sur la croissance des arbres. Et c'est un phénomène concomitant au réchauffement climatique", fait remarquer Jonathan Lenoir. Le frêne a, quant à lui, été très touché par la chalarose du frêne, un champignon arrivé d'Asie par conteneur, et qui est apparu pour la première fois en France en 2008. "La chalarose entraîne des mortalités importantes chez le frêne. L'arbre perd ses feuilles, ne peut plus faire de photosynthèse et meurt", détaille Jonathan Lenoir. Dans son plus récent bilan sur la santé des forêts dans les Hauts-de-France, en 2021, le ministère de l'Agriculture notait que la chalarose du frêne avait eu un impact très fort sur les forêts en 2016, 2017 et 2018 et un impact modéré les trois années suivantes. Or, les arbres morts émettent du CO2. La mortalité des arbres fait que les forêts se retrouvent aussi avec moins d'arbres pour transpirer de l'eau dans les sols. Le cycle de l'eau n'est donc pas entretenu. Or l'eau est nécessaire pour la photosynthèse et donc pour stocker le CO2. L'impact du tassement des sols Un autre facteur peut expliquer le fait que les forêts des Hauts-de-France rejettent du CO2 dans l'atmosphère. Il y a encore 20 ans, les bucherons allaient couper des arbres à la tronçonneuse. Aujourd'hui, les forêts sont mécanisées, des débardeurs entrent dans les forêts et tassent les sols. "Le fait de mécaniser les forêts a amélioré les conditions de travail des travailleurs forestiers, et heureusement. Mais il ne faut pas négliger les conséquences de l'usage de ces engins. Ils peuvent abimer les sols et donc influer sur la capacité des forêts à stocker du CO2", explique Jonathan Lenoir. Si le sol est tassé, cela modifie le fonctionnement des microorganismes du sol, des insectes et la capacité d'infiltration de l'eau. Les arbres ne peuvent pas transpirer. Plus c'est sec, plus l'environnement devient sec, et ça s'emballe très vite. Jonathan Lenoir, chargé de recherche CNRS en écologie et biostatistiques L'influence du tassement des sols sur la capacité des arbres à stocker du CO2 "aurait pu être anticipée, mais on ne connaît pas encore les impacts à long terme ni le rapport exact entre les deux. Peu de scientifiques travaillent dessus. Ce qu'on voit maintenant est peut-être le résultat de ce qu'on a fait il y a 20 ou 30 ans. En forêt, tout se passe lentement", note Jonathan Lenoir. "Diversifier les systèmes en espèces et en classes d'âge" Des solutions pour endiguer le phénomène existent. Leur mise en œuvre dépend essentiellement d'une volonté politique forte et de la mise en place rapide de mesures concrètes. Selon Jonathan Lenoir, il faudrait "arrêter de prélever autant de vieux arbres" et donc "revoir les plages d'exploitabilité des essences", qui dépendent de la durée de vie des arbres. Selon le chercheur, il est aussi nécessaire de réfléchir à limiter les risques d'espèces exotiques envahissantes, et pour cela "diversifier les systèmes en espèces et en classes d'âge afin de favoriser leur résistance et leur résilience aux pathogènes". Mais il ne faut pas aller trop vite, prévient-il. "Il serait dommage de remplacer des forêts de feuillus par des conifères plus économes en eau. Car si on met des conifères, qui transpirent moins d'eau, on a moins d'eau qui revient par précipitations, donc il faut repenser le cycle de l'eau", observe-t-il. L'ONF explique avoir "une vision à long terme" de la forêt. "Aujourd’hui, lorsque nous plantons, nous misons sur des essences mélangées et avons une vision 'mosaïque' de la forêt afin de la rendre plus résiliente dans les années à venir. Dans cette vision, il n’y a pas de remplacement des feuillus par des résineux", illustre l'acteur de la filière forêt-bois. "Il ne suffit pas de planter" Réfléchir à la gestion de l'exploitation des forêts, afin de prendre davantage soin des sols forestiers, fait aussi partie des actions à mener, selon Jonathan Lenoir. Tout comme penser à l'aménagement du territoire. "Cela fait intervenir des échelles très larges. Il faut avoir une vision systémique de tout ça", estime le scientifique. En 2022, Emmanuel Macron a annoncé vouloir planter "un milliard d'arbres" d'ici 10 ans. "Comment ? Où ? Il ne suffit pas de planter, il faut s'assurer de l'implantation des arbres et de l'entretien des forêts pour faire de la compensation carbone", pointe Jonathan Lenoir. Quant aux solutions technologiques comme les puits de carbone artificiels, "on ne peut pas miser uniquement là-dessus" estime le chercheur. Nous avons des solutions plus simples, moins couteuses qu'on ne met pas en place. Il faut revenir à la gestion de nos écosystèmes et s'assurer de leur bonne santé. Jonathan Lenoir, chargé de recherche CNRS en écologie et biostatistiques À l'échelle mondiale, les forêts sont certes le deuxième puits de carbone après les océans, mais en raison de la déforestation et des évènements extrêmes (feux de forêts, ouragans), leur capacité à stocker le CO2 est mise à mal. Un rapport, publié notamment par l'Unesco en 2021, a mis en lumière le fait que 10 aires forestières dans le monde émettent plus de CO2 qu'elles n'en absorbent. Une étude de la revue Nature datée de 2021 montrait également que la partie brésilienne de la forêt amazonienne était désormais émettrice de carbone." [Image] Décomposition du puits de carbone Forêt et Produit Bois, depuis 2010 (France Métropolitaine, MtCO2e/an) https://www.gouvernement.fr/upload/media/content/0001/06/70271d2b861fd93577b32511f41998aa6f1b8e19.pdf#page=18
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 19, 2023 12:21 PM
|
Et c’est principalement pour en faire de meilleures proies. Nina Iseni — 18 juin 2023 à 16h33 Repéré sur Science Alert "Vivre avec un parasite n’est habituellement pas une expérience plaisante. Pourtant, une récente étude menée sur des fourmis pourrait bien nous prouver le contraire. Une équipe de chercheurs allemands a découvert que les petits insectes contractant un ver parasite de type Anomotaenia brevis pourraient en effet vivre jusqu’à trois fois plus longtemps que leurs compères non-infectés, nous apprend Science Alert. En cause ? Les scientifiques ont découvert que lorsqu'un ver s'installe dans l'intestin d'une fourmi, «il semble pomper des antioxydants et d'autres protéines dans la circulation sanguine de la créature.» Les protéines auraient alors un effet plus que positif sur la santé des fourmis infectées et contribueraient à les garder jeunes et vigoureuses. Mais pourquoi un parasite chercherait-il à garder une fourmi en bonne santé? La réponse est simple: c’est très probablement pour en faire une meilleure proie. En effet, l’Anomotaenia brevis se développe mieux et peut se reproduire lorsqu’il infecte un oiseau, par exemple. Le parasite a donc tout intérêt à ce que son hôte temporaire reste jeune, «ainsi il pourrait devenir le petit-déjeuner d'un oiseau une fois qu'il aura grandi.»" (...) [Image] Fourmis Temnothorax nylanderi A-C) Volcano plots of pairwise comparisons between infected, nestmates of infected, and uninfected ants. Proteins, which were identified as T. nylanderi proteins are marked in blue and proteins, which were identified as A. brevis proteins are marked in red. Proteins with significantly higher abundances are depicted with stronger colours. D-F) Results of a combined GO enrichment analyses encompassing all positively enriched GO terms found in both pairwise comparisons that included D) infected ants, E) uninfected nestmates, and F) healthy ants. Shown are the number of proteins that were enriched in the specific GO functions as well as the number of proteins that were expected to be enriched, based on the number of annotated proteins.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 19, 2023 11:47 AM
|
Pour la première fois, une étude révèle l’ampleur du rôle de ce groupe de coléoptères dans la reproduction des plantes tropicales. Le "charançon", un pollinisateur passé sous les radars Nathaniel Herzberg Publié le 04 juin 2023 à 05h30, modifié le 05 juin 2023 [...]
Des relations très spécialisées Depuis quelques années, l’équipe de Bruno de Medeiros étudiait les "charançons" pollinisateurs du continent américain. Julien Haran (Cirad) et Gaël Kergoat (Inrae) en faisaient autant en Afrique. Ils ont décidé d’unir leurs efforts. Plutôt que de plonger au hasard dans la diversité « charançonne », ils se sont concentrés sur la pollinisation dite « de couvain ». Dans ce phénomène d’extrême dépendance, un insecte pond, développe ses larves et se nourrit sur une seule plante… Qu’il pollinise au passage. Les chercheurs ont passé en revue toutes les descriptions existantes et mis en évidence 600 interactions de cette nature, impliquant 250 espèces végétales et 300 espèces de charançons. « Nous avons donc affaire à des relations très spécialisées. Rien à voir avec des pollinisateurs généralistes comme les abeilles ou les papillons », insiste Julien Haran. Ce qui peut, là encore, expliquer la sous-estimation du phénomène. Les chercheurs ont néanmoins tenté une extrapolation, et concluent que 2 500 insectes et 2 000 plantes seraient concernés. Bruno de Medeiros place ainsi les coléoptères (parmi lesquels les charançons) juste derrière les abeilles – et avec les mouches – en nombre d’espèces végétales fécondées, loin devant les papillons, les oiseaux et les chauves-souris." (...) ------- NDÉ Illustration Dorsal habitus of weevils involved in BSPM. A-B. Derelomus pallidus and Ebenacobius rectirostris (Derelomini), two species associated with inflorescences of Euclea bushes (Ebenaceae) showing a marked morphological convergence. C. Ebenacobius curvistetis (Derelomini), a species with body surface covered with erect setae, thought to be an adaptation to pollen transportation. D. Elaeidobius kamerunicus (Derelomini) pollinator of Elaeis guineensis (Arecaceae) with combs of setae on edge of elytra in males. E. Derelomus costiger (Derelomini) with shape of elytra mimicking the structure of petals of its host Phoenix reclinata (Arecaceae). F. Endaeus floralis (Ochyromerini) pollinator of Annona senegalensis (Annonaceae) with body surface covered by setae. (credits: A-F: J. Haran). Autres sources - Curculionoidea (weevils) | BioLib.cz
https://www.biolib.cz/en/taxon/id10123/
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 18, 2023 12:08 PM
|
Un champignon parasite, qui transforme les mouches ordinaires en intrépides grimpeuses, a finalement été pris en flagrant délit de manipulation des ficelles neurologiques de son hôte, déclenchant une recrudescence d’activité qui les pousse à trouver un endroit surélevé avant de mourir. Guru Med | 13 Juin 2023"En menant des expériences sur des mouches du vinaigre ou drosophiles (Drosophila melanogaster) infectées par l’Entomophthora muscae, des chercheurs de l’université américaine de Harvard ont découvert que l’horloge interne et les systèmes de production d’hormones du cerveau de la mouche sont impliqués dans la propulsion de l’hôte du champignon vers un lieu de repos final élevé.
Connu sous le nom “d’escalade” (summiting), ce comportement permet aux pilotes parasites d’infecter davantage d’hôtes. Perchées loin du sol, elles étirent leurs proboscis et libèrent une gouttelette collante qui les fixe à la surface, soulevant leurs ailes de manière spectaculaire au-dessus de leur corps dans une pose zombie saisissante qui expose les spores fongiques à l’air."(...) Image d’entête : mouche du vinaigre infectée avec ses ailes relevées et une excroissance fongique. (Carolyn Elya/ Université Harvard)
|