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September 10, 2021 1:06 PM
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Les gènes de colle de la drosophile, exprimés au stade larvaire dans une glande produisant la colle, sont soumis à diverses forces sélectives au cours du développement

Les gènes de colle de la drosophile, exprimés au stade larvaire dans une glande produisant la colle, sont soumis à diverses forces sélectives au cours du développement | EntomoNews | Scoop.it
Glue genes are subjected to diverse selective forces during Drosophila development

 

bioRxiv, 09.08.2021

Flora Borne, Rob J. Kulathinal et Virginie Courtier-Orgogozo

 

Traduction :

 

Les études d'évolution moléculaire se concentrent généralement sur des gènes ayant un rôle clair dans la condition physique des adultes ou sur des gènes de développement exprimés à plusieurs moments de la vie de l'organisme.

 

Nous examinons ici la dynamique évolutive des gènes de la colle de la drosophile, un ensemble de huit gènes chargés d'une fonction primaire singulière au cours d'un stade de développement spécifique : la production de la colle qui permet à la pupe de l'animal de se fixer à un substrat pendant plusieurs jours au cours de la métamorphose.

 

À l'aide de tests phénotypiques et en intégrant les données de la transcriptomique, des génomes PacBio et de la variation génétique des populations mondiales, nous explorons les forces sélectives agissant sur les gènes de la colle au sein de l'espèce cosmopolite D. melanogaster et de ses cinq espèces étroitement apparentées, D. simulans, D. sechellia, D. mauritiana, D. yakuba et D. teissieri.

 

[...] Notre travail montre que les gènes spécifiques d'un stade peuvent être soumis à diverses forces évolutives dynamiques.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] via V. Courtier Orgogozo sur Twitter, 10.08.2021
https://twitter.com/Biol4Ever/status/1425082535814516736

 

Notre examen des forces sélectives agissant sur #Drosophila#glue#genes , un ensemble de gènes exprimés uniquement au stade larvaire dans une glande produisant la colle, une substance importante pour la survie des mouches.

 

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October 12, 1:56 PM
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Des risques croissants menacent la survie des pollinisateurs européens sauvages – Liste rouge de l’UICN

Des risques croissants menacent la survie des pollinisateurs européens sauvages – Liste rouge de l’UICN | EntomoNews | Scoop.it
Abu Dhabi, Émirats arabes unis, 11 octobre 2025 (UICN) – Près de 100 espèces supplémentaires d’abeilles sauvages en Europe ont été classées comme menacées dans une nouvelle évaluation de la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™, plus de 20% des espèces dans des groupes tels que les bourdons et les abeilles cellophanes étant désormais menacées d’extinction. De nouvelles évaluations de la Liste rouge de l’UICN révèlent également que le nombre d’espèces de papillons européennes menacées a fortement augmenté de 76% au cours de la dernière décennie.

 

Communiqué de presse 11 Oct, 2025
 

"... « Cette nouvelle évaluation montre que l’état de conservation des abeilles sauvages, des papillons et autres pollinisateurs européens est désastreux. Ces espèces sont les fondements de nos systèmes alimentaires, de nos écosystèmes et de nos sociétés. Une action urgente et collective est nécessaire pour faire face à cette menace.

 

"... On estime que 10% des abeilles sauvages en Europe (au moins 172 des 1 928 espèces évaluées) sont menacées d’extinction. Cela se compare à 77 espèces menacées en 2014. À l’époque, 57% des espèces d’abeilles sauvages étaient classées dans la catégorie Données insuffisantes, un pourcentage qui a été réduit à 14% dans cette nouvelle évaluation, ce qui en fait l’évaluation la plus complète de la situation des abeilles sauvages européennes à ce jour.

 

Quinze espèces de bourdons, connues pour leur rôle dans la pollinisation de légumineuses comme les pois, les haricots, les arachides et le trèfle, ainsi que 14 espèces d’abeilles cellophanes, qui aident à polliniser les plantes de la famille des marguerites et des arbres comme les érables rouges et les saules, sont désormais considérées comme menacées. L’espèce d’abeille minière Simpanurgus phyllopodus, la seule espèce de ce genre en Europe et unique sur le continent, est désormais considérée comme En danger critique d’extinction.

 

Les nouvelles évaluations de la Liste rouge indiquent que 15% des papillons sont menacés d’extinction en Europe (65 des 442 espèces évaluées), contre 37 espèces en 2010. Plus de 40% des papillons uniques à la région européenne et présents nulle part ailleurs dans le monde sont désormais menacés ou sur le point de l’être. Une espèce, la piéride du chou de Madère (Pieris wollastoni), qui était limitée à l’île portugaise de Madère, est aujourd’hui officiellement considérée comme Éteinte."

(...)

 

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December 12, 1:09 PM
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Le coléoptère Rhopalotria furfuracea utilise le rayonnement infrarouge pour localiser les cônes d'une plante tropicale voisine du cycas, qu'il pollinise

Le coléoptère Rhopalotria furfuracea utilise le rayonnement infrarouge pour localiser les cônes d'une plante tropicale voisine du cycas, qu'il pollinise | EntomoNews | Scoop.it
La découverte du rôle de l’infrarouge dans la pollinisation des cycadales révèle comment la chaleur a servi de premier langage entre plantes et insectes.

 

La chaleur, premier langage entre plantes et pollinisateurs

Par Joël Ignasse le 11.12.2025 à 20h00 Abonnés

 

"Bien avant les couleurs et les parfums, certaines plantes attiraient leurs pollinisateurs en émettant de la chaleur. Une nouvelle étude révèle comment les cycadales ont développé ce signal thermique et comment leurs coléoptères pollinisateurs ont affiné leurs sens pour le percevoir.

 

Dès le Jurassique, certaines plantes communiquaient déjà avec les insectes, mais sans odeurs ni couleurs : elles chauffaient. Une équipe internationale montre que les cycadales, les plus anciennes plantes à graines pollinisées par des animaux, émettent chaque jour un bref pic de chaleur infrarouge capable d’attirer leurs insectes pollinisateurs à distance. Ce signal, apparu bien avant les fleurs modernes, aurait façonné l’une des premières alliances entre végétaux et animaux. Les résultats sont publiés dans la revue Science."

 

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ndé

l'étude

 

 

via These plants can heat themselves up—scientists finally know why | National Geographic, 11.12.2025 https://www.nationalgeographic.com/science/article/beetles-cycad-plant-heat-infrared-pollination

 

Rhopalotria furfuracea beetles pollinate the cones of cycad plants. Researchers now know that the cones attract pollinators by heating themselves up, which emits infrared light that the insects have evolved to detect.

 

When night falls in the Amazon, seed-filled cones protruding from plants put out a call to local beetles to come pollinate them. That call comes in the form of infrared light, radiated as the plants raise their own temperature.

 

These plants, called cycads, can heat themselves up to a whopping 27 degrees Fahrenheit above ambient temperature. Scientists report for the first time in the journal Science that the infrared light from that heating attracts pollinating beetles, and that this is among the most ancient pollination signals.

 

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l'article (abonnés)

 

Heat-seeking beetles drawn to plants that glow in infrared
Pollinators’ antennae act like thermal cameras to spot self-heating plants

 

11 Dec 2025

 

The beetle Rhopalotria furfuracea uses infrared radiation to locate the cones of the cycad Zamia furfuracea, which it pollinates.

 

To attract their pollinators, plants have long produced vivid flowers—but the world wasn’t (...)

 

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image : via A Hot Plant’s Irresistible Signal Makes Beetles Pollinate It - The New York Times, 11.12.2025 https://www.nytimes.com/2025/12/11/science/plants-heat-infrared-cycads-beetles.html

 

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December 11, 1:18 PM
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Opération mondiale contre la criminalité liée aux espèces sauvages et l’exploitation forestière : près de 30 000 animaux vivants saisis

Opération mondiale contre la criminalité liée aux espèces sauvages et l’exploitation forestière : près de 30 000 animaux vivants saisis | EntomoNews | Scoop.it
134 pays ont participé à cette opération ayant permis de réaliser des saisies record de plantes, d’animaux et de bois protégés.

 

11 décembre 2025

 

LYON (France) – Une opération internationale contre le commerce illégal d’espèces de faune et de flore sauvages a conduit à la saisie de près de 30 000 animaux vivants et à l’identification de 1 100 suspects.

 

Entre le 15 septembre et le 15 octobre, les services chargés de l’application de la loi (police, douane, gardes-frontières, autorités de protection de la faune et des ressources forestières) de 134 pays ont effectué 4 640 saisies dans le cadre de l’opération Thunder 2025. Ce nombre record de saisies porte sur des dizaines de milliers d’animaux et de plantes protégés, des dizaines de milliers de mètres cubes de bois obtenu illégalement, ainsi que sur plus de 30 tonnes d’espèces considérées comme menacées d’extinction au titre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

 

Coordonnée par INTERPOL et l’Organisation mondiale des douanes (OMD), l’opération visait à intercepter et à saisir les produits issus du trafic d’espèces sauvages et de ressources forestières à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement, tout en identifiant, perturbant et démantelant les réseaux criminels impliqués dans ce type d’atteinte à l’environnement."

(...)

 

Nouvelles tendances dans les atteintes à l’environnement : du commerce de viande de brousse à celui de papillons

 

"... Si ce sont souvent les grands mammifères emblématiques qui attirent l’attention des médias dans la lutte contre les atteintes à l’environnement, le commerce illégal d’espèces plus petites et de plantes représente également une menace croissante.

 

Par exemple, l’opération Thunder 2025 a mis en évidence une hausse marquée du trafic d’arthropodes exotiques. Près de 10 500 papillons, araignées et insectes, dont beaucoup protégés par la CITES, ont été saisis à travers le monde. Malgré leur petite taille, ces espèces jouent un rôle écologique essentiel. Leur disparition perturbe les chaînes alimentaires et favorise l’introduction d’espèces invasives ou de maladies, posant ainsi des risques majeurs pour la biosécurité et la santé publique."

(...)

 

image : ... Arthropods. 10 500 pieces ...

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December 9, 11:40 AM
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Le moustique du métro londonien n'a pas évolué dans les souterrains

Le moustique du métro londonien n'a pas évolué dans les souterrains | EntomoNews | Scoop.it
Le moustique du métro londonien est-il "né" dans le métro ? Une nouvelle étude parue dans Science révèle que cet insecte nommé Culex pipiens molestus s'est adapté à l'humain et aux espaces confinés au Moyen-Orient il y a plusieurs millénaires avant de coloniser les souterrains européens.

 

Avec sciences,
avec Fabien Aubry
17.11.2025
 
 

"Le “moustique du métro londonien” intrigue depuis la Seconde Guerre mondiale, quand les Londoniens réfugiés dans les souterrains étaient piqués par cet insecte très différent de son cousin de surface, Culex pipiens pipiens. Ce dernier pique les oiseaux et hiberne, quand l'autre, le moustique du métro londonien de son vrai nom Culex pipiens molestus se nourrit des humains et reste actif toute l’année. L'hypothèse dominante voulait que cette adaptation extraordinaire soit récente. Mais est-ce le cas ? Molestus est-il "né" dans le métro ?"

(...)

 

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image : Origine ancienne d'un moustique urbain souterrain

Aller à l'emplacement de la figure dans l'article

Origine ancienne du moustique du métro de Londres.

Une espèce de Cx. pipiens s. s. qui pique les humains, appelée molestus, se trouve dans des habitats souterrains artificiels en Europe du Nord, en Asie et en Amérique du Nord, mais elle s'est d'abord fait connaître dans le métro de Londres. Les origines de molestus restent obscures, une hypothèse souvent citée suggérant qu'il a évolué sous terre à Londres il y a moins de 200 ans. Le séquençage du génome complet et les analyses génomiques de population d'environ 350 moustiques prélevés de manière dense dans tout le Paléarctique occidental montrent plutôt que molestus a évolué en surface dans la région méditerranéenne ou au Moyen-Orient il y a plus de 1 000 ans, peut-être en association avec les premières civilisations agricoles.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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December 7, 7:07 AM
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Quand les fourmis malades demandent à mourir : l’altruisme chimique au service de la colonie

Quand les fourmis malades demandent à mourir : l’altruisme chimique au service de la colonie | EntomoNews | Scoop.it
Des fourmis infectées déclenchent un signal chimique pour être tuées, protégeant ainsi la colonie d’une propagation mortelle.

 

Publié le 03 Déc 2025 à 19H00 / modifié le 03 Déc 2025

Laurie Henry

 

Dans les sociétés animales, la maladie représente un risque collectif majeur, particulièrement dans les groupes denses et organisés comme les colonies de fourmis. Pour ces insectes sociaux, où chaque individu est étroitement lié aux autres, limiter la propagation d’un pathogène devient vital à l’échelle du groupe. Chez l’espèce Lasius neglectus, des chercheurs de l’Institute of Science and Technology Austria (ISTA) ont mis en évidence un comportement extrême mais fonctionnel. Des pupes gravement infectées déclenchent volontairement un signal chimique pour provoquer leur propre élimination par les ouvrières.

 

Ce mécanisme, détaillé dans Nature Communications, révèle une stratégie de défense collective où l’individu choisit sa propre mort pour préserver la colonie. L'étude interroge les limites de l’altruisme biologique et souligne la sophistication des réponses sociales face aux maladies, jusque chez des insectes qui ne disposent d’aucune conscience mais d’une redoutable efficacité collective.

 

image : Christopher D. Pull / ISTA
 
 
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Résumé

 

Les individus malades cachent souvent leur état de santé aux membres de leur groupe afin d'éviter l'exclusion sociale ou l'agressivité. Nous montrons ici, à l'aide d'analyses comportementales, chimiques, immunologiques et de la charge infectieuse, que les pupes de fourmis malades émettent activement un signal chimique qui suffit à déclencher leur propre destruction par les membres de la colonie. Dans nos expériences, ce signal altruiste de maladie n'a été émis que par les pupes ouvrières, et non par les pupes reines. L'absence de signalisation par les pupes reines ne constituait pas un comportement trompeur, mais reflétait leurs capacités immunitaires supérieures. Les pupes ouvrières souffraient d'une réplication importante des agents pathogènes, tandis que les pupes reines étaient capables de contenir leur infection. Nos données suggèrent l'évolution d'un système de signalisation finement réglé dans lequel ce n'est pas l'induction de la réponse immunitaire d'un individu, mais plutôt son incapacité à surmonter l'infection, qui déclenche la signalisation des pupes pour le sacrifice. Cela démontre une interaction équilibrée entre l'immunité individuelle et sociale qui permet d'assurer efficacement la santé de toute la colonie.


Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Dans une découverte saisissante, une chercheuse et son équipe a "montré que de jeunes fourmis infectées émettent volontairement un signal chimique pour provoquer leur propre mise à mort. Ce comportement sacrificiel, qui épargne la colonie d’une épidémie, reflète un niveau de coopération biologique rarement observé avec une telle complexité."

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December 5, 2:18 PM
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Micro-robot du MIT : agilité IA plus rapide qu'un bourdon en vol

Micro-robot du MIT : agilité IA plus rapide qu'un bourdon en vol | EntomoNews | Scoop.it
Le micro-robot aérien du MIT, propulsé par des actionneurs souples et un cadre de contrôle IA combinant planification prédictive par modèle et apprentissage par imitation, atteint une agilité comparable aux insectes : 10 sauts périlleux consécutifs en 11 secondes, vitesse et accélération accrues et résistance aux rafales de vent, avec des applications dans la recherche et le sauvetage et l'agriculture de précision.

 

04 décembre, 2025

 

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ndé

l'étude

 

 

via MIT engineers design an aerial microrobot that can fly as fast as a bumblebee | MIT News, 05.12.2025 | Massachusetts Institute of Technology https://news.mit.edu/2025/mit-engineers-design-aerial-microrobot-fly-like-bumblebee-1203

 

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December 2, 12:40 PM
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Les insecticides pyréthroïdes impliqués dans la mortalité massive des papillons monarques sur un site d'hivernage en Californie

Les insecticides pyréthroïdes impliqués dans la mortalité massive des papillons monarques sur un site d'hivernage en Californie | EntomoNews | Scoop.it
A new peer-reviewed study has linked pesticides as a likely cause to a mass die-off of Western monarch butterflies that occurred in 2024.

 

Mass Die-Off of Western Monarch Butterflies Linked to Pesticides, Study Finds
 
By Paige Bennett / 19 hours ago

 

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ndé


Une nouvelle étude évaluée par des pairs a établi un lien entre les pesticides et la mort massive de papillons monarques occidentaux survenue en 2024.

 

En janvier 2024, des les chercheuses et des chercheurs ont trouvé des centaines de papillons monarques morts ou mourants près du sanctuaire Pacific Grove Monarch Sanctuary en Californie, où les papillons monarques occidentaux hibernent généralement.

 

Comme l'a rapporté The Guardian, les chercheuses et les chercheurs ont constaté que les papillons présentaient des signes d'empoisonnement par des pesticides neurotoxiques, ce qui a conduit à des tests et analyses supplémentaires qui ont maintenant été publiés dans la revue Environmental Toxicology and Chemistry.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

  • Pyrethroid insecticides implicated in mass mortality of monarch butterflies at an overwintering site in California | Environmental Toxicology and Chemistry | Published: 28 June 2025 - Corrected and typeset: 16 September 2025 https://academic.oup.com/etc/article/44/10/2716/8177160

 

Pyrethroid insecticides implicated in mass mortality of monarch butterflies at an overwintering site in California Open Access

 

Staci Cibotti, Michelle L Hladik, Emily May, Emma Pelton, Timothy A Bargar, Natalie Johnston, Aimee Code

 

image : Pesticide concentrations detected in sampled monarchs. Concentrations of pesticides and associated metabolites detected in the deceased monarch butterflies (Danaus plexippus plexippus) sampled in January 2024. DCPA = dacthal; DCPMU = the diuron metabolite 1-(3,4-dichlorophenyl)-3-methylurea, and DCPU = the diuron metabolite 3,4-dichlorophenyl urea.

 

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Les insecticides pyréthroïdes impliqués dans la mortalité massive des papillons monarques sur un site d'hivernage en Californie

 

Depuis les années 1980, les populations de papillons monarques (Danaus plexippus plexippus) ont diminué de 80 % à 95 % en Amérique du Nord. Bien que plusieurs études aient impliqué les pesticides comme facteur contribuant au déclin de leurs populations, notre compréhension des niveaux d'exposition des monarques dans la nature reste limitée.

 

En janvier 2024, un événement de mortalité massive près d'un site d'hivernage à Pacific Grove, en Californie, aux États-Unis, a permis d'analyser les résidus de pesticides présents dans les papillons monarques morts pendant l'hivernage. Dix papillons morts récemment ont été collectés et analysés à l'aide d'une chromatographie liquide et gazeuse couplée à une spectrométrie de masse en tandem. Nous avons identifié 15 pesticides et métabolites associés dans les papillons, dont huit insecticides (plus un métabolite associé), deux herbicides (plus deux métabolites associés) et deux fongicides.

 

En moyenne, chaque papillon monarque contenait sept pesticides, à l'exclusion des produits de transformation si le composé parent était également détecté. Il est à noter que trois insecticides pyréthroïdes - la bifenthrine, la cyperméthrine et la perméthrine - ont été systématiquement détectés à des doses égales ou proches de la dose létale de chaque produit chimique.

 

La bifenthrine et la cyperméthrine ont été trouvées dans tous les échantillons, tandis que la perméthrine était présente dans tous les échantillons sauf deux. Les concentrations moyennes de ces insecticides étaient de 451,9 ng/g de poids sec pour la bifenthrine, 646,9 ng/g de poids sec pour la cyperméthrine et 337,1 ng/g de poids sec pour la perméthrine.

 

Ces résultats démontrent la contamination par les pesticides des papillons monarques, y compris dans les zones urbaines, et soulignent les risques que les pesticides, en particulier les insecticides, font peser sur les populations de monarques. Des mesures supplémentaires pourraient être nécessaires pour protéger cette espèce contre l'exposition aux pesticides, en particulier à proximité des lieux de rassemblement, tels que les sites d'hivernage sur la côte californienne.


Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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November 29, 1:57 PM
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Diversification and extinction of Hemiptera in deep time | L’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité

Diversification and extinction of Hemiptera in deep time | L’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe de chercheurs de l’ISYEB et d’Oxford University Museum of Natural History publie un article dans Communications biology vol8. qui démèle les dynamiques et les facteurs de diversification du groupe d’insectes méga-diversifié des Hémiptères.


Boderau, M., Nel, A., & Jouault, C. (2025). Diversification and extinction of Hemiptera in deep time. Communications Biology, 8(1), 352. (Open Access.)

https://doi.org/10.1038/s42003-025-07773-x

 

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ndé

traduction du résumé

 

Démêler les schémas et les facteurs à l'origine de la diversification et de l'extinction des lignées hautement diversifiées reste un défi en biologie évolutive. Si la diversification des insectes a été largement étudiée à travers les « quatre grands » ordres d'insectes (Coleoptera, Hymenoptera, Lepidoptera et Diptera), le cinquième ordre le plus diversifié, Hemiptera, a souvent été négligé.

 

Les hémiptères présentent un riche patrimoine fossile et sont très diversifiés dans les écosystèmes actuels, de nombreuses lignées étant étroitement associées à leurs plantes hôtes, ce qui en fait un groupe crucial pour étudier comment les changements écologiques passés, tels que les extinctions massives et les changements floraux, ont influencé la diversification des insectes.

 

Cette étude s'appuie sur des modèles de naissance-mort dans un cadre bayésien et sur le patrimoine fossile des hémiptères pour estimer leur dynamique de diversité passée. Nos résultats révèlent que les changements globaux de la flore au fil du temps ont considérablement influencé les trajectoires évolutives des hémiptères.

 

Deux bouleversements faunistiques majeurs ont particulièrement influencé la diversification des hémiptères : (i) les conséquences de l'extinction massive du Permien-Trias et (ii) la révolution terrestre des angiospermes. Nos analyses suggèrent que la diversification des clades d'hémiptères a été motivée par des changements floristiques combinés à des pressions concurrentielles provenant de niches écologiques qui se chevauchaient. L'exploitation des archives fossiles exhaustives des hémiptères nous a permis d'affiner notre compréhension des modèles de diversification parmi les principales lignées d'hémiptères.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

image : Bayesian inferences of correlation parameters on origination (left panel) and extinction (right panel) for Hemiptera (genus- and family-level analyses) with the set of abiotic and biotic variables: Clade Diversity-dependence; Angiosperms; Gymnosperms, Polypodiales ferns, Spore plants, Temperature and Polypodiales ferns.

 

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November 27, 2:46 PM
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Ce qu'ont en commun des neurones, des lucioles et une danse en ligne : une nouvelle étude dévoile les mathématiques cachées derrière la synchronisation

Ce qu'ont en commun des neurones, des lucioles et une danse en ligne : une nouvelle étude dévoile les mathématiques cachées derrière la synchronisation | EntomoNews | Scoop.it
Synchronicity is all around us, but it is poorly understood. Jürgen Jost, Joseph Lizier, and colleagues have now developed new tools to understand how human and natural networks fall in and out of sync.

 

Press Release “What Do Neurons, Fireflies and Dancing the Nutbush Have in Common?”: MPI MIS

 

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ndé

résumé vulgarisé de l'article

 

Pourquoi des lucioles brillent-elles toutes ensemble, pourquoi nos neurones peuvent-ils se synchroniser jusqu’à provoquer une crise d’épilepsie, et pourquoi une foule de danseurs peut-elle soudain perdre le rythme ?


👉 Parce que se synchroniser – ou perdre la synchro – dépend profondément de la manière dont les individus sont connectés dans un réseau.

Une énigme omniprésente mais mal comprise

La synchronisation est partout :

  • lucioles qui clignotent,

  • battements du cœur,

  • neurones qui s’activent,

  • personnes qui applaudissent ensemble,

  • groupes sur les réseaux sociaux.

Mais les mécanismes qui rendent la synchro facile… ou difficile… restaient mystérieux.

Une percée mathématique

Des chercheurs de l’Université de Sydney et du Max-Planck-Institut ont découvert que la synchronisation dépend du type de “chemins” possibles dans un réseau.
Ils ont étudié ce qu’ils appellent des “marches jumelées” (paired walks) :

  1. On part d’un même point dans le réseau.

  2. On fait deux parcours aléatoires d’un certain nombre d’étapes.

  3. Les deux parcours peuvent :
    🔁 converger vers le même point,
    ↔️ diverger vers deux points différents.

La découverte clé

➡️ Plus il y a de parcours convergents dans un réseau, plus il est difficile pour le réseau de se synchroniser.

Un paradoxe apparent… mais aux implications majeures.

 

Cette principale conclusion est que plus les marches jumelées d’un réseau ont tendance à converger, plus la synchronisation y est de mauvaise qualité.

 

« On peut même établir une analogie avec les réseaux sociaux et le phénomène des chambres d’écho », ajoute le co-auteur Jürgen Jost, dont le groupe étudie également la dynamique des réseaux sociaux. « Nous voyons des sous-groupes renforcer leurs propres messages, grâce à des marches convergentes à l’intérieur de leur groupe, sans nécessairement se synchroniser avec la population générale. »

 

Ces résultats représentent une avancée majeure dans la théorie expliquant comment la structure des réseaux complexes affecte leur dynamique ou leur capacité à calculer, comme la manière dont la structure du cerveau sous-tend la cognition.

via ChatGPT

 

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l'étude

 

 

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lire aussi (en anglais)

 

 

image : Different interaction structures lead to variations in synchronicity, not just among people but in nature, biology and systems. Crédit : Joseph Lizier

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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November 25, 1:54 PM
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🦋💡 Chez le papillon Agrotis ipsilon, l’alimentation accélère la maturité sexuelle !

🦋💡 Chez le papillon Agrotis ipsilon, l’alimentation accélère la maturité sexuelle ! | EntomoNews | Scoop.it
In many animals, drastic changes are observed during sexual maturation characterized by the reproductive system development concomitantly to the sexual behavior ontogenesis. These modifications are under the control of internal and external factors such as food. Sexual maturation requires considerab …

 

Diet acts on sexual behavior development in a male moth
 
Evan ForceCaroline SurayChristelle MonsempesChloé DanisGabrielle BonfilsStéphane DebernardMatthieu Dacher
Insect Science, 14 October 2024

 

image : Olfactory stimulation. (A) Diagram of EAG experimental device. (B) Wind tunnel diagram.

 

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ndé

résumé vulgarisé

 

Chez beaucoup d’animaux, la maturation sexuelle s’accompagne de grands changements : les organes reproducteurs se développent et les comportements liés à la reproduction apparaissent peu à peu. Ce processus demande beaucoup d’énergie, et l’on sait déjà que l’alimentation influence la reproduction dans de nombreuses espèces. En revanche, on connaît encore mal son impact sur l’apparition des comportements sexuels.

 

Dans cette étude, les chercheurs se sont intéressés à un papillon nocturne mâle, Agrotis ipsilon. Après son émergence, ce papillon met quelques jours à devenir sexuellement mature : il commence alors à percevoir les phéromones des femelles et à voler en leur direction.

 

Les chercheurs ont testé l’influence de différents types de sucres naturels (saccharose, fructose, glucose), parfois enrichis en sodium, un minéral utile au mouvement. Ils ont mesuré à la fois la sensibilité des antennes aux phéromones et le comportement des mâles en tunnel ventilé.

 

Résultat : les papillons ne détectent pas mieux les phéromones selon leur régime alimentaire, mais ils réagissent plus tôt lorsqu’ils ont consommé ces sucres enrichis en sodium. Autrement dit, certains aliments peuvent accélérer l’apparition du comportement sexuel, probablement en facilitant le traitement des signaux chimiques dans le cerveau.

 

Cette étude montre que la nutrition ne joue pas seulement sur la reproduction elle-même, mais aussi sur la vitesse à laquelle les comportements sexuels se développent, ouvrant de nouvelles pistes pour comprendre le lien entre alimentation et comportement animal.

via ChatGPT

 

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November 22, 12:47 PM
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La bonne humeur contagieuse des bourdons

La bonne humeur contagieuse des bourdons | EntomoNews | Scoop.it
Une expérience originale démontre que même des insectes comme les bourdons peuvent se transmettre un état affectif. Cette découverte, mise à l’honneur à la une de “Science”, pourrait nous amener à reconsidérer notre vision de l’affect dans le monde animal.

 

Science / Courrier international
Publié le 29 octobre 2025 à 10h23

 

"... La contagion affective, un élément clé de l’empathie, a été largement étudiée chez plusieurs espèces de vertébrés, depuis les grands mammifères jusqu’aux poissons zèbres. Mais l’existence de cette forme de communication était inconnue chez les invertébrés. Pour l’étudier, Fei Peng, chercheur au Centre de recherche sur les sciences du cerveau à Canton, en Chine, et ses collègues ont conçu une expérience originale.

 

Sans contact physique

Après avoir été entraînés sur des fleurs colorées avec différents types de récompenses, les bourdons qui avaient interagi avec un congénère dans un état émotionnel positif se montraient plus audacieux que les individus du groupe témoin. Ils étaient par exemple plus rapides et plus susceptibles d’atterrir sur des fleurs de couleur ambiguë que ceux qui n’avaient pas été en contact avec un congénère “positif”. Cela suggère qu’il existe un transfert de “biais de jugement positif” entre les bourdons, assurent les chercheurs."

(...)

 

 

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November 19, 2:09 PM
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Les punaises de lit : comment 729 mutations leur ont donné 20 000 fois plus de chances de nous survivre

Les punaises de lit : comment 729 mutations leur ont donné 20 000 fois plus de chances de nous survivre | EntomoNews | Scoop.it
Comment les punaises de lit sont devenus de véritables forteresses biologiques face auxquelles la chimie moderne s'avoue impuissante ?

 

Brice Louvet, 16.11.2025

 

"Comment ces minuscules parasites, qui mesuraient à peine 5 millimètres et se logeaient autrefois dans nos matelas sans opposer la moindre résistance, sont-ils devenus de véritables forteresses biologiques face auxquelles la chimie moderne s’avoue impuissante ?"

 

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ndé

l'étude

 

 

 

image : Enrichment analysis was performed on 729 transcripts to characterize the genes (Figure 3 and Tables S7 and S8)

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November 17, 1:47 PM
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Manipuler les esprits n’est pas le propre de l'humain : les fourmis y parviennent aussi

Manipuler les esprits n’est pas le propre de l'humain : les fourmis y parviennent aussi | EntomoNews | Scoop.it
Manipuler l’opinion pour parvenir à ce que les fidèles d’un monarque le tuent ! C’est la redoutable technique employée par des fourmis parasites pour prendre le contrôle d’un nid adverse, ont découvert des chercheurs japonais.

 

Par Hervé Ratel le 17.11.2025 à 17h00

 

"... Rien moins que de pousser les ouvrières d'une colonie à perpétrer un assassinat contre leur propre reine !

Un parfum fatal

Les chercheurs ont documenté le phénomène par deux fois et l'ont capturé en vidéo. Chez Lasius orientalis qui investit le nid de Lasius flavus. Et chez Lasius umbratus qui fait de même chez Lasius japonicus."

(...)

 

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ndé

l'étude

 

 

image : Behavioural sequences of two socially parasitic queens causing unwitting matricide by host workers.

 

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Today, 9:46 AM
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Quelle superficie minimale d’habitats faut-il pour préserver les pollinisateurs en milieu agricole ?

Quelle superficie minimale d’habitats faut-il pour préserver les pollinisateurs en milieu agricole ? | EntomoNews | Scoop.it
Une étude a quantifié les seuils minimaux d’habitats à préserver dans les paysages agricoles pour maintenir les populations des différentes espèces de pollinisateurs.

 

Isabelle Bellin
11 décembre 2025
Pour la Science N° 578
 

"... Dans cette étude qui cible les pollinisateurs, les chercheurs définissent la quantité comme une proportion d’habitats semi-naturels dans un rayon de 500 mètres autour de chaque site où les insectes ont été capturés. Pour ce qui est de la qualité, ils l’évaluent en fonction de deux mesures : l’abondance en fleurs et la diversité d’espèces fleuries.

 

Gabriella Bishop et ses collègues ont ensuite modélisé, par groupe de pollinisateurs, comment le nombre d’insectes évolue en fonction de la quantité et de la qualité de l’habitat. Ils ont ainsi repéré un seuil d’habitats semi-naturels en zone agricole en deçà duquel, pour soutenir les populations, il est plus efficace d’augmenter la quantité d’habitats semi-naturels que leur qualité. Dit autrement, il est crucial dans un premier temps d’atteindre une certaine proportion d’habitats semi-naturels pour assurer la préservation de ces insectes. Au-delà de ce seuil, il est plus important d’améliorer leur qualité.

 

Résultat : ces seuils sont très variables selon le groupe de pollinisateurs et la région. Dans les régions tempérées, le seuil est de 37 % pour les papillons alors qu’il est d’environ 5,5 % pour les syrphes, une famille de mouches. Cela signifie que les papillons sont des insectes très sensibles à la surface d’habitats semi-naturels, amenés à fortement décliner dans des paysages agricoles simplifiés et dominés par les grandes cultures. À l’inverse, les syrphes s’avèrent surtout dépendants de l’abondance et de la diversité en fleurs des habitats. Quant aux abeilles solitaires et aux bourdons, le seuil est respectivement de 16 et 18 %. Dans les régions tropicales, il est de 38 % pour des abeilles tropicales, mais ces résultats sont à confirmer en raison du peu de données intégrées dans l’étude."

(...)

 

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ndé

l'étude

 

 

image tirée de l'étude

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December 11, 2:11 PM
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Comment préserver la biodiversité dans une planète en surchauffe

Comment préserver la biodiversité dans une planète en surchauffe | EntomoNews | Scoop.it
Réfugiée scientifique, lauréate du prix Nobel, et écologue au Giec depuis plus de vingt-cinq ans, Camille Parmesan nous explique comment préserver la biodiversité dans une planète en surchauffe.

 

Des œufs de papillon à l’hybridation des ours polaires : conversation avec la réfugiée scientifique Camille Parmesan

 

Publié: 9 décembre 2025, 15:27 CET

 

[...]

 

Afin d’intéresser les gens à la conservation de la biodiversité et de sortir certains de leur déni, il peut être tentant de mettre en avant certains sujets, tels que l’impact du changement climatique sur la santé humaine. C’est un sujet sur lequel vous avez déjà travaillé. Est-ce qu’il trouve davantage d’écho ?

 

C. P. : J’ai toujours été intéressée par la santé humaine. Au départ, je voulais faire de la recherche médicale puis j’ai changé d’avis. Mais dès que j’ai commencé à publier les résultats que nous obtenions sur l’ampleur des mouvements des espèces, la première chose qui m’est venue à l’esprit a été : « Les maladies vont, elles aussi, se déplacer. » Le travail de mon laboratoire sur la santé humaine se concentre donc sur la façon dont le changement climatique affecte la propagation des maladies, de leurs vecteurs et de leurs réservoirs. L’une de mes étudiantes a ainsi documenté la propagation de la leishmaniose au Texas, qui s’est déplacée vers le nord en raison du changement climatique.

 

Au sein du Giec, nous avons également mis en avant que le paludisme, la dengue et trois autres maladies tropicales ont fait leur apparition au Népal, où elles n’avaient jamais été observées auparavant, du moins d’après les archives historiques. Cela est lié au changement climatique, et non aux changements agricoles.

De nouvelles maladies apparaissent également dans le Grand Nord. Mais peu de gens vivent dans cette région. Ce sont surtout des communautés inuites qui sont touchées, ce qui explique pourquoi les politiciens minimisent le problème. En Europe, le moustique tigre se propage en France et apporte avec lui ses maladies.

 

La leishmaniose est également déjà présente en France. Il n’y a qu’une seule espèce à ce jour, mais les prévisions suggèrent que quatre ou cinq autres espèces pourraient arriver très prochainement. Les maladies transmises par les tiques sont également en augmentation et se propagent vers le nord de l’Europe. Nous constatons donc déjà les effets du changement climatique sur la santé humaine en Europe. Les gens n’en ont tout simplement pas conscience."

 

[...]

 

------

ndé

étude récente

 

 

"Lorsqu'ils conçoivent de nouvelles zones protégées, les responsables de la conservation utilisent souvent des modèles bioclimatiques pour anticiper les effets du changement climatique sur la répartition des espèces. Des études récentes ont montré que les résultats de ces modèles diffèrent souvent en termes d'orientation et d'ampleur, ce qui génère des incertitudes qui compromettent leur valeur pour orienter les plans de conservation.

 

Les approches traditionnelles tendent à minimiser cette incertitude en concevant des stratégies adaptatives ou en complexifiant les modèles prédictifs. Cependant, ces approches peuvent s'avérer inadéquates lorsque l'incertitude devient trop grande, comme c'est le cas avec le changement climatique.

 

Ici, plutôt que de tenter de réduire l'incertitude, nous proposons de l'accepter et de la valoriser afin de rechercher des mesures de conservation aussi robustes que possible face à de nombreux futurs plausibles. En adaptant ce cadre de « prise de décision robuste » à la conservation, nous avons soumis cinq stratégies de conservation génériques à des tests de résistance face à des centaines de futurs plausibles, pour chacune des 22 espèces concernées.

 

Notre étude conceptuelle vise à déterminer les forces et les vulnérabilités de chaque stratégie dans de nombreux scénarios futurs possibles, facilitant ainsi la prise de décision entre les stratégies et l'émergence de plans de conservation robustes et adaptatifs. Nous pensons que notre approche offre un cadre innovant qui complète les méthodes classiques de planification de la conservation des espèces en réduisant la sensibilité à l'incertitude liée au changement climatique et en améliorant la performance globale des actions de conservation.

 

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

image : Distributions of species and optimal strategies. Map of the South‐west USA showing the approximate centre of the range of each species used in the study (open circles). Pie charts represent, for each species, the proportions of alternative futures in which each strategy was identified as the best performing strategy. Regrets are not shown.

 

Example species from the main text (T. floribunda and S. carolae) appear in bright colours and dotted lines. IS – In situ; CS – Core Strategy; ES – Extended Strategy; AS – Anticipatory Strategy; LR – Last Resort. Species, by alphabetical order: ALHI (Allium hickmanii); AMCA (Ambystoma californiense); ANCA (Anaxyrus canorus); ARPO (Arborimus pomo); BLBA (Blennosperma bakeri); BRFI (Brodiaea filifolia); CACI (Castilleja cinerea); CILO (Cirsium loncholepis); EUED (Euphydryas editha quino); HOMA (Holocarpha macradeni); LUDA (Lupinus dalesia); RAMU (Rana muscosa); RASI (Rana sierra); RHVA (Rhyacotriton variegatus); SATR (Sanicula tracyi); SPCA (Speyeria carolae); STCI (Stylocline citroleum); TATO (Taricha torosa); THGI (Thamnophis gigas); TRFL (Triphysaria floribunda); UMSC (Uma scoparia); XEMO (Xerospermophilus mohavensis). See Table S1 for more information.

 

via (PDF) Robust Conservation Planning for Biodiversity Under Climate Change Uncertainty https://www.researchgate.net/publication/392570317_Robust_Conservation_Planning_for_Biodiversity_Under_Climate_Change_Uncertainty

 

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December 10, 1:05 PM
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Certains produits chimiques ont des effets négatifs sur le microbiome

Plus de 150 produits chimiques courants ont un effet toxique sur les bactéries présentes dans le microbiome intestinal humain, montre une étude.

 

La Presse canadienne
Publié le 3 décembre 2025 à 13 h 21
 
"Des dizaines de produits chimiques qu'on retrouve dans notre environnement sont possiblement plus dangereux pour la santé qu'on ne le croit et pourraient être particulièrement nocifs pour le microbiome intestinal, montre une étude britannique qui s'est intéressée à la chose pour une des premières fois.

 

Les chercheuses et chercheurs ont ainsi découvert plus de 150 produits chimiques industriels courants – allant des pesticides aux produits ignifuges, en passant par les insecticides et les plastiques – qui ont un effet toxique sur les bactéries présentes dans le microbiome intestinal humain sain."

(...)

 

"... Les scientifiques de l'Université de Cambridge ont testé, en laboratoire, les interactions entre 1 076 produits chimiques courants et 22 espèces bactériennes qui composent un microbiome sain. Ils ont constaté que 168 de ces produits stoppaient la croissance bactérienne, les fongicides et les produits chimiques industriels ayant l'impact le plus important."

(...)

 

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ndé

l'étude

 

 

Indra Roux, Anna E. Lindell, Anne Grießhammer, Tom Smith, Shagun Krishna, Rui Guan, Deniz Rad, Luisa Faria, Sonja Blasche, Kaustubh R. Patil, Nicole C. Kleinstreuer, Lisa Maier, Stephan Kamrad & Kiran R. Patil

 

image : High-throughput growth screening results for 22 gut bacterial strains

Bernadette Cassel's insight:

 

Après avoir testé en laboratoire les interactions entre 1 076 produits chimiques courants et 22 espèces bactériennes qui composent un microbiome sain, on a constaté que 168 de ces produits stoppaient la croissance bactérienne, les insecticides & acaricides ayant l'impact le plus important (36 %) suivis des fongicides (30 %).

 

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December 8, 1:34 PM
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Comment les abeilles pourraient aider les agriculteurs à cohabiter en toute sécurité avec les éléphants

Comment les abeilles pourraient aider les agriculteurs à cohabiter en toute sécurité avec les éléphants | EntomoNews | Scoop.it
Vivre avec les géants de la savane Imaginez un instant vous réveiller au petit matin, non pas par le chant du coq, mais par le bruit sourd d’une présence massive juste à côté de votre maison. C’est le quotidien de nombreuses familles dans le nord du Botswana, une région qui abrite la plus grande population … Suite

 

Des abeilles pour protéger les fermiers des éléphants ? L'étonnante situation au Botswana

Mathieu Gagnon

2025-12-06 19:49:58
 
"Selon la source : earth.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA."

 

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ndé

l'étude

 

 

[pdf] https://pachydermjournal.org/index.php/pachyderm/article/view/1337/1334

 

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via How bees could help farmers live safely with elephants - Earth.com https://www.earth.com/news/how-bees-could-help-farmers-live-safely-with-elephants/

 

... Plutôt que de se précipiter pour construire des kilomètres de clôtures à ruches au Botswana, la Dre Adams a commencé par un test moins coûteux. Son équipe a diffusé des enregistrements de bourdonnements d'abeilles à des éléphants sauvages et a observé leurs réactions.


Ce que les sons des abeilles ont révélé

 

Certains éléphants se sont retournés et sont partis rapidement lorsqu'ils ont entendu les enregistrements d'abeilles. D'autres sont restés sur place.

 

« Les données ont montré que davantage d'éléphants ont réagi de manière modérée ou forte aux sons des abeilles par rapport aux éléphants qui ont réagi au bruit blanc », a noté la Dre Adams.

L'étude a montré que 53,3 % des groupes familiaux ont réagi dans la zone de repos, contre 26,6 % dans les essais témoins.

 

Quatre groupes familiaux se sont éloignés de plus de 20 mètres pendant la diffusion des enregistrements, contre un seul dans les essais témoins. « C'est en soi un résultat étonnant », a déclaré la Dre Adams.

 

« En science, nous sommes tellement habitués à ne publier que ce qui est significatif. Mais il est vraiment important d'essayer de comprendre la complexité des résultats mitigés des études comportementales lorsqu'il s'agit d'animaux sensibles et très individuels comme les éléphants. »

 

Dans ce cas, tous les éléphants du Botswana n'auront pas forcément rencontré des abeilles. Mais ceux qui ont appris à s'enfuir, a noté la Dre Adams.

 

« C'est intrigant. Cela montre que l'utilisation des abeilles comme moyen de dissuasion pourrait être spécifique au contexte ou à la géographie, et qu'il ne s'agit donc pas d'une méthode qui fonctionnerait partout. Cela nous indique que nous devons approfondir nos recherches. »


Déclin des populations d'abeilles sauvages

 

Alors pourquoi les éléphants du Botswana ont-ils réagi différemment de ceux des endroits où les clôtures à ruches fonctionnent déjà ? Un indice réside dans les abeilles elles-mêmes. Les populations d'abeilles sauvages dans le nord du Botswana sont faibles.

 

« Le test le plus simple consiste à ouvrir un pot de miel et à voir combien de temps il faut à une abeille pour arriver », explique la Dre Adams. « Ici, cela peut parfois prendre des jours, voire des semaines. »

 

Le faible nombre d'abeilles réduit les chances pour les éléphants d'être piqués, et beaucoup d'entre eux n'ont donc aucune raison de craindre leur bourdonnement.

 

...

 

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image : Dre Tempe Adams | School of Biological, Earth & Environmental Sciences - UNSW Sydney
https://www.unsw.edu.au/science/our-schools/bees/engage-with-us/alumni-profiles/dr-tempe-adams

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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December 6, 12:13 PM
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Les grillons grignotent les microplastiques, surtout s'ils ont une grande bouche

Les grillons grignotent les microplastiques, surtout s'ils ont une grande bouche | EntomoNews | Scoop.it
Pour un être humain, les microplastiques sont très petits, avec une largeur inférieure à 5 millimètres (mm). Mais pour un insecte, les microplastiques peuvent avoir la même taille que la nourriture qu'il consomme habituellement.

 

par La rédaction
6 décembre 2025
 

"Des chercheurs ont démontré que les grillons peuvent consommer et consomment effectivement des microplastiques en polyéthylène si leur bouche est plus grande que les particules de plastique. L’étude suggère que les grillons, et probablement de nombreux autres insectes, ne peuvent pas distinguer le plastique de la nourriture."

 

image : Les grillons domestiques tropicaux ont consommé davantage d'aliments contaminés par le plastique au fil du temps, même en présence d'aliments non contaminés.

 

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ndé

l'étude

 

 

La pollution plastique est omniprésente. Lorsque les plastiques pénètrent dans les milieux naturels, ils se décomposent en microplastiques (MP ; < 5 mm), devenant ainsi plus accessibles aux petits animaux.

 

Les insectes qui ingèrent des plastiques dans la nature peuvent dégrader physiquement les MP de grande taille en MP plus petits et en nanoplastiques. Si la taille des particules et la taille corporelle ont sans aucun doute une incidence sur l'ingestion et la dégradation des plastiques, nous ne disposons d'aucune connaissance prédictive sur la manière dont ces facteurs interagissent.

 

Nous avons étudié comment une espèce de grillon modèle (Gryllodes sigillatus) interagit avec des plastiques de différentes tailles tout au long d'un changement de masse corporelle multiplié par 20 au cours de sa croissance et de son développement. Nous avons nourri des grillons avec des MP en polyéthylène de différentes tailles afin de déterminer dans un premier temps si les grillons évitaient les MP lorsqu'ils avaient le choix. Nous avons constaté que ce n'était pas le cas. Au contraire, ils ont progressivement commencé à consommer davantage de plastique au fil du temps.

 

Les grillons ne consommaient les microplastiques que lorsque leur bouche était plus grande que les microplastiques. Alors que les microplastiques de petite taille (par exemple 38 μm) étaient plus susceptibles d'être excrétés entiers, les microplastiques de plus grande taille (par exemple 425 μm) étaient davantage biofragmentés s'ils étaient ingérés.

 

Ces effets du comportement des insectes et de la taille de leur corps sur la probabilité d'ingestion de plastique et le degré de dégradation des microplastiques ont des implications importantes sur la manière et le moment où nous devrions réglementer les classes de taille des particules de plastique entrant dans la nature.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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December 4, 12:02 PM
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Syndrome alpha-gal : quand des morsures de tiques déclenchent une allergie à la viande rouge

Syndrome alpha-gal : quand des morsures de tiques déclenchent une allergie à la viande rouge | EntomoNews | Scoop.it
L’alpha-galactose, sucre présent dans la viande de mammifère, est à l’origine d’une allergie émergente. Marc Gozlan fait le point sur ce syndrome, souvent sévère et imprévisible, mais largement méconnu des médecins.

 

Publié aujourd’hui à 14h59, modifié à 16h00

 

image : Le syndrome alpha-gal est associé aux morsures de tiques. Les sujets allergiques sont sensibilisés à un sucre présent dans la viande de mammifères. PLATTS-MILLS TAE, ET AL. IMMUNOL REV. 2025.

 

 

 

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ndé

 

Les principales caractéristiques du syndrome alpha-gal (AGS) sont les suivantes :

(i) Les anticorps IgE qui sont en relation causale avec l'anaphylaxie lors de perfusions de cétuximab sont spécifiques du galactose alpha-1,3-galactose.

(ii) Aux États-Unis, ces anticorps IgE sont induits par les piqûres de la tique Amblyomma americanum.

(iii) Les réactions anaphylactiques aux aliments dérivés de mammifères non primates se manifestent avec un délai de trois à cinq heures.

Il est également important de noter que tous les êtres humains ont une réponse « naturelle » à l'alpha-gal, qui comprend les IgM, les IgG et les IgA, mais pas les IgE.

 

Les caractéristiques cliniques de l'AGS sont reconnues dans de nombreuses régions du monde, mais différentes espèces de tiques sont impliquées. La réponse immunitaire aux piqûres de tiques comprend des lymphocytes T spécifiques à la protéine de tique, tandis que les lymphocytes B producteurs d'IgE semblent provenir de lymphocytes B spécifiques à l'IgM ou à l'IgG.

 

À la suite de piqûres répétées, les lymphocytes T développent un signal Th2 puissant avec l'IL-4 et l'IL-13. Cela est évidemment lié à la production d'IgE, mais peut également être pertinent pour les démangeaisons après les piqûres de tiques, qui peuvent durer plusieurs semaines.

 

L'hypothèse actuelle sur la cause des réactions retardées est basée sur le temps nécessaire pour digérer les glycolipides de la viande en LDL. La prise en charge des symptômes de l'AGS repose sur l'évitement des aliments dérivés de mammifères ; cependant, la seule chose qui peut permettre une diminution des IgE est d'éviter les piqûres de tiques.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

image : Alpha-gal syndrome involves a human with a pre-existing natural antibody response to the oligosaccharide galactose alpha-1-3-galactose (alpha-gal), receiving tick bites which induce an IgE antibody response to the same epitope. Over the next few weeks or months, IgE antibodies may increase. After that time, eating meat or organs can induce an allergic reaction which does not start for 3–5 h.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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December 1, 9:20 AM
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Contre la dengue, le premier vaccin mondial à dose unique approuvé au Brésil - Le Temps

Contre la dengue, le premier vaccin mondial à dose unique approuvé au Brésil - Le Temps | EntomoNews | Scoop.it
Un vaccin à dose unique contre la dengue, approuvé mercredi au Brésil, doit permettre d’accélérer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse
 
Le Temps avec l’AFP
Publié le 27 novembre 2025 à 05:40
 

"Le premier vaccin mondial à dose unique contre la dengue a été approuvé mercredi au Brésil, une avancée qualifiée d'«historique» par les autorités du pays sud-américain, le plus touché par cette maladie l’an dernier.

 

L’Agence nationale de vigilance sanitaire du Brésil (Anvisa) a autorisé l’utilisation du vaccin Butantan-DV, développé par l’Institut Butantan de Sao Paulo, pour des personnes âgées de 12 à 59 ans.

Jusqu’à présent, le seul vaccin disponible contre la dengue à l’échelle mondiale est le TAK-003, pour lequel deux doses espacées de trois mois sont nécessaires, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La dose unique peut permettre d’accélérer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse.

 

« C’est un succès historique pour la science et la santé au Brésil », a déclaré Esper Kallas, directeur de l’Institut Butantan, un organisme public, lors d’une conférence de presse à Sao Paulo. « Une maladie qui nous afflige depuis des décennies peut à présent être combattue avec une arme très puissante », a-t-il ajouté."

(...)

 

image : La dengue se transmet aux humains par le moustique tigre. — Crédit : Geyres Christophe/ABACA / IMAGO/ABACAPRESS

 

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ndé

étude

 

 

via Single-dose dengue vaccine protects 79.6% of those vaccinated, study shows, 01.02.2024 https://medicalxpress.com/news/2024-02-dose-dengue-vaccine-vaccinated.html

 

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November 28, 5:10 AM
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Pollinisateurs : la Commission européenne publie le dispositif de surveillance

Pollinisateurs : la Commission européenne publie le dispositif de surveillance | EntomoNews | Scoop.it
Le dispositif était prévu par le règlement sur la restauration de la nature du 24 juin 2024 qui fixe l'objectif d'inverser le déclin des pollinisateurs d'ici à 2030. La Commission européenne a publié, ce mercredi 26 novembre, au Journal officiel d

 

Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [47145] / utilisation du flux d'actualité.

 

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ndé

Journal officiel, 26 novembre 2025

 

 

Date de prise d'effet: 16/12/2025

 

(1)

Le règlement (UE) 2024/1991 impose aux États membres d’améliorer la diversité des pollinisateurs et d’inverser le déclin des populations de pollinisateurs d’ici à 2030 au plus tard, puis d’obtenir une tendance à l’augmentation de ces populations, mesurée au moins tous les six ans à partir de 2030, jusqu’à ce que des niveaux satisfaisants soient atteints.

(2)

La Commission est tenue d’établir une méthode scientifique pour surveiller la diversité des pollinisateurs et les populations de pollinisateurs (ci-après la «méthode de surveillance») qui fournit une approche normalisée pour la collecte de données annuelles sur l’abondance et la diversité des espèces de pollinisateurs dans tous les écosystèmes, ainsi que pour l’évaluation de l’évolution des populations de pollinisateurs et de l’efficacité des mesures de restauration.

(3)

Le règlement (UE) 2024/1991 impose aux États membres de surveiller chaque année, à l’aide de la méthode de surveillance, l’abondance et la diversité des espèces de pollinisateurs et de communiquer les résultats de cette surveillance à la Commission.

(4)

Afin de faire en sorte que les données collectées soient de haute qualité et, partant, de garantir une évaluation solide sur le plan scientifique des progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif de restauration des populations de pollinisateurs, la méthode de surveillance devrait être fondée sur des principes et des méthodes scientifiques établis. Bien qu’elle soit normalisée dans l’ensemble des États membres, la méthode de surveillance devrait laisser une marge de manœuvre suffisante pour que les conditions environnementales locales puissent être prises en compte.

(5)

Le champ d’application de la méthode de surveillance devrait inclure les groupes taxonomiques de pollinisateurs pour lesquels les capacités techniques de surveillance sont suffisantes ou pour lesquels de telles capacités peuvent être constituées de manière rentable à court terme. Le champ d’application devrait être revu et étendu à d’autres groupes taxonomiques de pollinisateurs une fois que les capacités techniques auront augmenté.

(6)

Pour faire en sorte que la méthode de surveillance présente un bon rapport coût-efficacité, il convient d’utiliser diverses approches pour surveiller les espèces communes et les espèces rares de pollinisateurs. Les espèces communes devraient être surveillées dans des sites sélectionnés par échantillonnage aléatoire stratifié. Les espèces rares de pollinisateurs devraient être surveillées au moyen de visites ciblées sur le terrain, étant donné qu’il n’est pas possible de suivre l’évolution des populations de ces espèces par échantillonnage aléatoire stratifié dans un nombre limité de sites de surveillance.

(7)

Compte tenu des capacités limitées disponibles pour surveiller les espèces rares de pollinisateurs au moyen de visites ciblées sur le terrain, il convient de concentrer les efforts sur les espèces les plus menacées au niveau de l’Union ou au niveau national; les États membres devraient ainsi être autorisés à limiter la surveillance à 15 espèces rares de pollinisateurs. Le nombre d’espèces rares de pollinisateurs à surveiller devrait être revu à la hausse une fois que les capacités de surveillance ciblée auront augmenté.

(8)

Le règlement (UE) 2024/1991 impose aux États membres de veiller à ce que les données de surveillance proviennent d’un nombre suffisant de sites pour garantir que l’ensemble de leur territoire soit représenté. À cette fin, et pour que l’évolution de l’abondance et de la diversité des pollinisateurs puisse être évaluée de manière fiable, il est nécessaire de fixer pour chaque État membre un nombre minimal de sites de surveillance dans lesquels les données doivent être collectées. L’établissement de ce nombre minimal permettra aux États membres de surveiller un plus grand nombre de sites de surveillance afin de mieux détecter les variations dans l’abondance et la diversité des pollinisateurs.

(9)

L’activité des pollinisateurs est influencée par diverses conditions environnementales, qui dépendent des circonstances locales. Par conséquent, la surveillance devrait être limitée aux périodes pendant lesquelles les pollinisateurs sont actifs au stade adulte de leur cycle de vie. Les conditions environnementales appropriées pour la surveillance devraient être définies au niveau national, régional ou local, selon le cas.

(10)

La diversité des espèces communes de pollinisateurs devrait être décrite au moyen de l’indice de diversité de Shannon-Wiener (2), qui est largement accepté pour quantifier la diversité biologique. L’abondance des espèces communes de pollinisateurs devrait être quantifiée en combinant les indices d’abondance de chacune des espèces de pollinisateurs pour lesquelles des données de surveillance suffisantes ont été recueillies.

(11)

Il convient de combiner l’abondance et la diversité de toutes les espèces communes surveillées en un seul indicateur «pollinisateurs communs», qui donne une valeur par État membre et par an.

(12)

Les espèces exotiques, au sens du règlement (UE) no 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil (3), ne devraient pas être prises en compte dans l’évaluation de l’abondance et de la diversité des espèces de pollinisateurs, étant donné que la présence de ces espèces ne peut être considérée comme une contribution aux communautés indigènes de pollinisateurs; elle représente plutôt une menace pour la biodiversité.

(13)

Étant donné que l’indice de diversité de Shannon-Wiener n’est pas approprié pour mesurer la diversité des espèces rares, il convient, pour représenter la diversité globale des espèces de pollinisateurs, tant communes que rares, d’intégrer les espèces rares de pollinisateurs dans l’évaluation de la diversité des pollinisateurs au moyen d’un indicateur «richesse des espèces de pollinisateurs», à savoir un indicateur combinant le nombre d’espèces de pollinisateurs rares et communes enregistrées dans chaque État membre. La surveillance des espèces rares devrait exclure les papillons de nuit, car la charge que représente la surveillance de ces espèces ne peut pas être estimée en raison de l’absence, à ce jour, d’évaluations de la liste rouge pour les papillons de nuit.

(14)

Afin d’évaluer l’efficacité des mesures de restauration mises en œuvre dans les États membres, il y a lieu d’estimer l’évolution de l’abondance et de la diversité des espèces de pollinisateurs respectivement dans les écosystèmes agricoles, les écosystèmes forestiers et dans d’autres écosystèmes, étant donné que les mesures de restauration sont sensiblement différentes dans chacun de ces types d’écosystèmes,

 

A ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT :

 

Article premier

Définitions

 

Aux fins du présent règlement, on entend par :

1) «abeilles»: les espèces d’Anthophila (Apoidea), à l’exclusion des abeilles mellifères (Apis mellifera) ;

2) «syrphes»: les espèces de Syrphidae ;

3) «papillons»: les espèces de Papilionoidea ;

4) «papillons de nuit»: les espèces appartenant aux familles suivantes d’Heterocera : Brachodidae, Castniidae, Cimeliidae, Drepanidae, Erebidae (y compris les Lymantriinae), Euteliidae, Geometridae, Heterogynidae, Limacodidae, Noctuidae, Nolidae, Notodontidae, Sesiidae, Sphingidae, Uraniidae et Zygaenidae, à condition qu’elles fassent 20 mm ou plus d’envergure d’après la littérature spécialisée ;

5) «papillons de nuit diurnes»: les espèces de papillons de nuit qui sont actives en journée au stade adulte de leur cycle de vie ;

6) «papillons de nuit nocturnes»: les espèces de papillons de nuit qui sont actives la nuit au stade adulte de leur cycle de vie ;

7) (...)

 

Article 2

Espèces cibles

 

Les États membres collectent des données sur l’abondance et la diversité des espèces de pollinisateurs appartenant aux groupes taxonomiques suivants:

a) abeilles ;

b) syrphes ;

c) papillons ;

d) papillons de nuit.

 

(...)

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November 26, 2:10 PM
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Punaises de lit : une nouvelle arme pour la police scientifique ?

Punaises de lit : une nouvelle arme pour la police scientifique ? | EntomoNews | Scoop.it
Les punaises de lit pourraient devenir de précieuses sources d’ADN humain sur les scènes de crime. Une avancée inédite en police scientifique

 

6 juillet 2025

 

"Une chercheuse et un chercheur malaisiens ont exploré l’intérêt des punaises de lit tropicales, Cimex hemipterus, comme nouvelles sources d’ADN humain en contexte judiciaire. Absentes des investigations classiques faute de traces visibles, ces punaises pourraient néanmoins porter dans leur tube digestif l’ADN du dernier hôte humain qu’elles ont piqué. Cette étude visait à déterminer si et pendant combien de temps un profil ADN exploitable pouvait être extrait du contenu sanglant de ces insectes, notamment via des marqueurs génétiques STR (Short Tandem Repeat) et SNP (Single Nucleotide Polymorphism).

Méthodologie et résultats

Des colonies de punaises de lit élevées en laboratoire ont été nourries sur des volontaires humains, puis sacrifiées à différents intervalles (0, 5, 14, 30 et 45 jours après repas sanguin). L’ADN a été extrait et soumis à des analyses STR et SNP selon les standards forensiques. Les résultats sont clairs : un profil STR et SNP complet n’a pu être obtenu que le jour même du repas (0 jour), tandis que des profils partiels, certes plus fragmentaires, restaient obtenables jusqu’à 45 jours post‑repas. Les SNP utilisés pouvaient être interprétés avec le système HIrisPlex‑S, permettant notamment des prédictions de phénotypes (couleur des yeux, peau, cheveux) même à partir de données partielles. En outre, des punaises collectées sur le terrain ont corroboré la faisabilité des marqueurs STR, révélant parfois des profils mixtes, ce qui pourrait indiquer un repas sur plusieurs individus .

Implications légales et perspectives

Ces résultats ouvrent une piste inédite pour la criminalistique : lorsque les traces biologiques classiques ont disparu ou ont été nettoyées, des punaises de lit pourraient rester sur les lieux et constituer des micro‑réservoirs d’ADN humain fiables, permettant d’identifier des personnes venues sur les lieux ou d’établir une chronologie de passages . Cependant, plusieurs limitations doivent être prises en compte. D’abord, les analyses sont longues et nécessitent un protocole rigoureux. Le profil devient partiel après quelques jours et certaines loci ne sont plus détectables. De plus, lorsqu’un insecte a ingéré du sang de plusieurs personnes, les signaux génétiques peuvent être mélangés, rendant l’interprétation plus complexe.

 

Les auteurs soulignent la nécessité de valider ces résultats sur des échantillons plus variés, avec davantage d’individus donneurs et différents kits STR/SNP commerciaux. Des essais in situ sur scènes de crime simulées seraient également souhaitables pour confirmer la robustesse de la méthode, notamment en lien avec d’autres insectes ou intermédiaires biologiques considérés en entomologie médico‑légale .

Conclusion

En résumé, cette étude démontre qu’on peut exploiter l’ADN humain conservé dans l’estomac de punaises de lit tropicales jusqu’à 45 jours après le repas, grâce à l’analyse STR et SNP. Bien que seule une extraction immédiate permette un profil complet, ces insectes constituent une ressource nouvelle et prometteuse pour la police scientifique, notamment dans les contextes où les méthodes traditionnelles échouent. Toutefois, l’approche exige des protocoles rigoureux, plus d’études de validation et une modélisation réaliste des scènes d’enquête avant toute utilisation judiciaire. Des recherches complémentaires permettront de déterminer comment intégrer cette stratégie au panel des outils forensiques à disposition des enquêteurs et scientifiques."

 

 

Photo: Isabelle Leong Agence France-Presse «On peut dire que [les punaises] sont parfaites comme outil médico-légal», explique la chercheuse Lim Li.

 

via Des scientifiques malaisiens transforment les punaises de lit en redoutables détectives | Le Devoir/AFP, 25.11.2025
https://www.ledevoir.com/actualites/science/936639/scientifiques-transforment-punaises-lit-redoutables-detectives?

 

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November 23, 1:55 PM
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Une politique agricole gagnante pour le climat et la biodiversité | Actualités | CORDIS | Commission européenne

Une politique agricole gagnante pour le climat et la biodiversité | Actualités | CORDIS | Commission européenne | EntomoNews | Scoop.it

Une nouvelle note de synthèse révèle comment une désintensification stratégique de l’agriculture peut contribuer à protéger notre climat et à améliorer la biodiversité, tout en permettant aux exploitations agricoles de prospérer.

 

Une note de synthèse publié par le projet LAMASUS, financé par l’UE, examine les compromis et les coûts d’opportunité liés à la gestion des terres agricoles. L’objectif est d’aider les décideurs politiques à cibler les financements là où ils peuvent apporter le plus grand bénéfice environnemental pour le climat, la biodiversité et la viabilité de l’agriculture.

 

La note de synthèse révèle qu’une désintensification stratégique de l’agriculture peut contribuer à réduire de près d’un tiers les émissions de carbone agricoles de l’UE, tout en favorisant la reconstitution de la biodiversité. Fondée sur de nouvelles données relatives à la gestion de l’utilisation des sols, cette analyse intègre des simulations biophysiques des cultures et des herbages, des modèles de biodiversité et des évaluations des coûts au niveau de l’exploitation, afin de contribuer à l’élaboration de politiques efficaces.

 

« Alors que les avantages environnementaux de la réduction des pratiques agricoles intensives telles que l’utilisation de moins d’engrais et de pesticides, la diminution du nombre d’animaux par hectare et la diminution de la fréquence des cultures, sont bien connus de la communauté des chercheurs, notre étude va plus loin en identifiant des domaines spécifiques où des avantages pour le climat et la biodiversité sont possibles à un coût économique minimal », explique Leopold Ringwald, coordinateur du projet LAMASUS de l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués, dans un article.

 

 

image : Win-Win areas across EU-27 countries (excl. Cyprus)

 

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November 20, 6:20 AM
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En France, depuis l’interdiction d’un insecticide "tueur d’abeilles", les populations de merles, fauvettes ou pinsons se portent un peu moins mal

En France, depuis l’interdiction d’un insecticide "tueur d’abeilles", les populations de merles, fauvettes ou pinsons se portent un peu moins mal | EntomoNews | Scoop.it
Le bannissement de l’imidaclopride en 2018, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, a permis un léger rétablissement des populations d’oiseaux insectivores sur les sites hexagonaux les plus contaminés.

 

Par Coralie Schaub
Publié le 19/11/2025 à 16h38

 

"... Telle est la conclusion d’une étude française parue fin septembre dans la revue Environmental Pollution, la première à se pencher sur le potentiel de rétablissement des populations d’oiseaux après l’interdiction de l’une de ces substances toxiques (surnommés «tueurs d’abeilles», les néonicotinoïdes, qui agissent sur le système nerveux central des insectes, sont en réalité aussi dangereux pour l’environnement, la biodiversité et la santé humaine, au-delà des seules abeilles). «Des études antérieures menées aux Etats-Unis et aux Pays-Bas avaient déjà mis en évidence des liens entre le déclin du nombre d’oiseaux et l’utilisation de ces pesticides, mais nous sommes allés plus loin en regardant ce qui se passe pendant l’utilisation d’un néonicotinoïde et après son interdiction», expose l’auteur principal de l’étude, l’agroécologue Thomas Perrot, qui travaille pour la Fondation pour la recherche sur la biodiversité."

(...)

 

 

Highlights

  • Imidacloprid is expected to play a role in the decline of bird populations.
  • Recent ban on neonicotinoids in Europe may have allowed populations to recover.
  • This relationship was investigated in France for 57 species over 1900 plots.
  • Imidacloprid reduced bird population between 12.7 and 9% before and after the ban.
  • Pesticide ban does not ensure immediate biodiversity recovery after ban.

 

image : Graphical abstract

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November 18, 2:17 PM
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Les moustiques tombent dans le piège le plus délicieux jamais inventé (et ils adorent ça)

Les moustiques tombent dans le piège le plus délicieux jamais inventé (et ils adorent ça) | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe internationale a développé un piège à base de champignon sécrétant une odeur irrésistible pour les moustiques.

 

par Yohan Demeure, 18 novembre 2025, 8 h 27 min

 

 

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ndé

image : A Culex pipiens molestus mosquito co-infected with two Metarhizium species. (credit: Huiyu Sheng, entomology Ph.D. candidate, University of Maryland)

 

via Fungus that smells like flowers could revolutionize mosquito control, 02.11.2025 https://www.ctvnews.ca/climate-and-environment/article/how-this-sweet-scented-fungus-lures-mosquitos-to-their-deaths/

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

sur le même sujet

 

  • Des scientifiques transforment un champignon en un puissant aimant à moustiques - De www.geo.fr - 29 octobre, 06:40
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November 16, 1:55 PM
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Lorraine. Quand le BTP s’inspire des termites pour construire plus vert

Lorraine. Quand le BTP s’inspire des termites pour construire plus vert | EntomoNews | Scoop.it
Imiter les termites pour bâtir autrement : c’est le pari du groupe NGE, qui déploie en Lorraine BioCiTer, un nouveau procédé de traitement des sols issu du biomimétisme. En remplaçant la chaux vive par un liant écologique inspiré du vivant, cette innovation réduit jusqu’à 70 % les émissions de carbone.
 
P.-M. P. - 11 nov. 2025 à 14:42
 
"En analysant leur salive, capable de créer un liant solide en terre, les ingénieurs de NGE et de Bioxegy ont conçu BioCiTer, un procédé écologique qui reproduit ce phénomène biologique à grande échelle. L’idée : stabiliser les sols sans recourir à la chaux vive, longtemps incontournable mais très polluante. En s’appuyant sur les principes du biomimétisme, l’entreprise fait de la biologie un levier industriel."
 
 
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