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Bernadette Cassel
March 5, 5:38 PM
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L'étude a été menée par des chercheurs et des chercheuses des universités d'Hong Kong et de Florence, ils plaident pour une évolution du système de financement concernant la protection de la biodiversité. Publié le 28/02/2025 08:00 "Selon cette étude, les amphibiens sont les vertébrés les plus menacés depuis deux décennies, mais ils ne reçoivent qu'une infime partie des financements (2,8 %), un chiffre qui a en plus tendance à baisser. Les invertébrés, et notamment les insectes, reçoivent également peu de financements, malgré leur niveau de menace et leur rôle fondamental dans le fonctionnement des écosystèmes." (...) ------ NDÉ L'étude Benoit Guénard, Alice C. Hughes, Claudianne Lainé, ..., and Gray A. Williams Image via Recherche Google
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Bernadette Cassel
April 29, 10:24 AM
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The last time anyone in the state had officially documented the Appalachian grasshopper was in 1946, and the species was once thought to be extinct Sarah Kuta - Daily Correspondent February 26, 2025 ------ NDÉ Traduction Un biologiste aperçoit un criquet rare et incapable de voler en Virginie pour la première fois depuis près de 80 ans ------ via iNaturalit, April Newsletter du 28.04.2025 iNaturalist in the wild News & updates featuring iNaturalist observations & communities Traduction : Les criquets des Appalaches n'avaient pas été observés en Virginie depuis 1946, mais en 2018 [72 ans plus tard, ndé], des personnes ont partagé leurs observations sur iNaturalist et ces criquets été vus plusieurs fois depuis, ce qui prouve que l'espèce n'était pas éteinte comme on le pensait. Image : Appalachia hebardi de Monongahela National Forest, Parsons, WV, US le 22 Sep 2018 à 14:42 par emilyw3 · iNaturalist https://www.inaturalist.org/observations/16810327
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Bernadette Cassel
April 27, 11:53 AM
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Une fourmi vieille de 16 millions d'années, prisonnière de l'ambre dominicain, éclaire l'évolution d'un
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Bernadette Cassel
April 24, 12:50 PM
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Non-native plants in road verges attract pollinators despite associated declines in native flowers Global Ecology and Conservation Available online 14 February 2025 Version of Record 18 February 2025. Massimo Martini, Emily Kaul, Reid Miller, Jason Gibbs, Kyle Bobiwash ------ NDÉ Traduction Les habitats marginaux sont de plus en plus reconnus pour leur valeur potentielle dans la conservation des pollinisateurs. Les accotements routiers, qui couvrent de vastes zones, fournissent d'abondantes ressources florales et contribuent à l'hétérogénéité et à la connectivité des habitats dans les paysages homogènes. Cependant, les accotements sont également des points chauds pour l'établissement et la dispersion de plantes non indigènes, ce qui soulève des doutes quant à leur capacité à accueillir des populations de pollinisateurs diversifiées. Nous avons échantillonné des plantes à fleurs et des insectes visiteurs sur les bords de route du sud-est du Manitoba, au Canada, et nous avons exploité des ensembles de données sur les communautés d'abeilles des zones environnantes et des zones de gestion de la faune (WMA) pour comparer les communautés de pollinisateurs dans les différents habitats. Les communautés végétales des accotements étaient dominées par un sous-ensemble d'espèces non indigènes abondantes et étaient visitées de manière disproportionnée par les pollinisateurs généralistes. L'abondance des plantes non indigènes était négativement corrélée à la richesse et à l'abondance des plantes indigènes dans les accotements, mais positivement associée à la richesse et à l'abondance des abeilles. Le contexte et l'échelle du paysage ont également influencé les pollinisateurs. Nous avons constaté de fortes différences dans la richesse, l'abondance et la composition des communautés de pollinisateurs à des échelles plus grandes (écozones), la composition et la configuration du paysage local y contribuant également de manière significative, bien que dans une moindre mesure. Les communautés d'abeilles des accotements routiers étaient distinctes et moins homogènes que celles des zones environnantes et des AMM, et présentaient une proportion nettement plus élevée d'individus polylectiques qu'oligolectiques. Ces résultats suggèrent que les accotements routiers peuvent accueillir des pollinisateurs généralistes mais sont moins adaptés aux spécialistes, soulignant leur potentiel pour maintenir les services de pollinisation dans les paysages fortement perturbés ou densément boisés, tout en révélant également les limites de l'hébergement de communautés représentatives diversifiées et homogènes. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) ------ via Massimo Martini: "Paper alert! I'm happy to share that my first research paper has been published! 🐝🌸 Road verges can support #pollinators but their potential for preserving representatively diverse and even communities is limited, due in part to high densities of non-native plants. doi.org/10.1016/j.ge..." — Bluesky, 19 février 2025 à 08:17 https://bsky.app/profile/entomassi.bsky.social/post/3lija7y7zvk2d
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Bernadette Cassel
April 22, 12:25 PM
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Insects are disappearing at an alarming rate worldwide, but why? Agricultural intensification tops the list of proposed reasons, but there are many other, interconnected drivers that have an impact, according to new research led by Binghamton. By John Brhel April 22, 2025 Image : Insects are disappearing around the world due to agriculture and numerous other interconnected drivers, according to new research led by Binghamton biologists. Image Credit: Louise Woodrich . ------ NDÉ Traduction Les insectes disparaissent dans le monde entier à cause de l'agriculture et de nombreux autres facteurs interdépendants, selon une méta-analyse menée par des biologistes de Binghamton, mettant en évidence plus de 500 facteurs interconnectés à l'origine du déclin mondial des insectes L'intérêt scientifique et public pour le statut global des insectes a récemment augmenté. Cependant, la compréhension de l'importance relative des différents facteurs de stress et de leurs interrelations reste un problème crucial. Nous utilisons une approche méta-synthétique pour intégrer les hypothèses récentes sur les facteurs de stress et les réponses des insectes dans un réseau contenant 3385 lignes et 108 nœuds. Le réseau est fortement interconnecté, l'intensification de l'agriculture étant le plus souvent identifiée comme une cause fondamentale. Les variables liées à l'habitat sont fortement connectées et semblent être sous-discutées par rapport à d'autres facteurs de stress. Nous identifions également des biais et des lacunes dans la littérature récente, en particulier ceux générés par l'accent mis sur les insectes économiquement importants et d'autres insectes populaires, en particulier les pollinisateurs, au détriment des insectes non pollinisateurs et moins charismatiques. En plus de servir d'étude de cas sur la façon dont la méta-synthèse peut cartographier un paysage conceptuel, nos résultats identifient de nombreuses lacunes importantes pour lesquelles de futures méta-analyses offriront des perspectives essentielles à la compréhension et à l'atténuation de la perte de biodiversité des insectes.
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Bernadette Cassel
April 20, 1:39 PM
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Une théorie mathématique de l’information aide à prédire la forme des réseaux d’interactions chimiques entre plantes et insectes. Des scientifiques neuchâtelois appliquent maintenant cette approche aux prairies des Alpes suisses. Keystone - ATS 19 avr. 2025, 05:00 Accès limité "Que ce soit pour se nourrir, se reproduire ou se défendre, les plantes interagissent avec des organismes de leur voisinage en émettant différentes substances chimiques. Ces interactions tissent une toile que l’on peut modéliser à l’aide de la théorie de l’information utilisée, par exemple, dans des réseaux de télécommunications. C’est ce que fait la professeure Pengjuan Zu, en poste depuis février à l’Université de Neuchâtel (UniNE), en cherchant à «déchiffrer le langage chimique entre les plantes et les insectes dans les communautés écologiques», selon l’intitulé de son projet soutenu par le Fonds national suisse (FNS). Pengjuan Zu applique à l’écologie la théorie de l’information, fondée à la fin des années 1940 par le mathématicien américain Claude Shannon. Elle travaille à l’échelle des communautés d’espèces composées de plantes et d’insectes, pièces maîtresses de la biodiversité et acteurs clés des écosystèmes aussi bien naturels qu’agricoles. Molécules odorantes «Nous avons développé un cadre conceptuel sur la manière..." (...) Image : Comprendre les relations entre plantes et pollinisateurs, c'est ce à quoi s'emploie l'équipe de chercheur·euses neuchâtelois·es. Photo: archives Lucas Vuitel
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Bernadette Cassel
April 17, 10:56 AM
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Les Phlébotomes sont des hématophages pouvant transmettre des maladies, Lison Laroche nous explique ses recherches pour mieux comprendre ces insectes Par Lison Laroche janvier 27, 2025 "En raison de leur comportement hématophage, les phlébotomes sont impliqués dans la transmission de différents agents pathogènes tels que les parasites leishmanies et les phlébovirus (Famille : Phenuiviridae ; Ordre : Bunyavirales). Certains phlébovirus sont associés à des pathologies humaines, comme le virus Toscana (TOSV). Ce virus a été isolé pour la première fois en 1971 chez les espèces Phlebotomus perniciosus et Phlebotomus perfiliewi en Italie centrale (Toscane)." (...)
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Bernadette Cassel
April 15, 11:07 AM
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La transmission orale du parasite protozoaire Trypanosoma cruzi, par le biais de boissons et d'aliments contaminés, est en augmentation dans plusieurs pays. ------ via Medscape édition française — Bluesky, 14.04.2025 "[Journée mondiale de la maladie de #Chagas] Dans l’Actu : transmission orale de la maladie de Chagas http://ms.spr.ly/63324qAPPe " https://bsky.app/profile/medscapefrancais.bsky.social/post/3lmrp6ovccn2w
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Bernadette Cassel
April 12, 12:40 PM
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Pour régénérer les prairies semi-naturelles méditerranéennes dégradées, les fourmis moissonneuses sont des alliées de choix. Loïc Mangin 12 avril 2025 Image : Une fourmi Messor barbarus dépose une graine de luzerne Medicago rigidula dans un dépotoir. Crédit : T. de Almeida, IMBE ------ NDÉ Les études (Léa Saby et al.) - Restoring a Mediterranean grassland by replacing the natural stone cover and sowing the dominant grass - CNRS - Centre national de la recherche scientifique, 22.04.2024 https://cnrs.hal.science/hal-04554862/
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Bernadette Cassel
April 9, 6:14 AM
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Combien faut-il d’arbres dans la ville idéale ? À quels endroits les planter ? Quelles espèces choisir ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les arbres en ville sans oser le demander. Bastien Castagneyrol, Inrae; Alain Paquette, Université du Québec à Montréal (UQAM) et Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) "... Ces dernières années ont bien montré l’impact que peut avoir une surabondance de certaines espèces ou groupes, comme les frênes en Amérique du Nord, victimes d’un insecte, l’agrile du frêne, qui en absence de traitement tue pratiquement tous les arbres en quelques années. Or les frênes sont parmi les espèces les plus fréquentes dans la canopée des villes d’Amérique du Nord (plus de 20 % à Montréal, par exemple). Qu’un insecte ravageur s’installe durablement, et c’est la majorité de la forêt urbaine qui est menacée, avec des conséquences rapidement mesurables sur la santé humaine. Ainsi, la diversification des plantations est le meilleur outil que nous ayons pour réduire le risque lié aux changements climatiques, aux insectes et aux maladies exotiques. De la même manière que l’agricultrice avisée ne placera pas tous ses œufs dans un seul panier, ou que la banquière performante diversifiera son portefeuille d’actions, la diversification de la forêt urbaine diminue son exposition au risque par « effet de portefeuille », cette idée portant en effet le même nom en économie et en écologie." ------ NDÉ En relation :
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Bernadette Cassel
April 7, 12:06 PM
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Abstract. The evolutionary origins of mimicry in the Easter egg weevil, Pachyrhynchus, have fascinated researchers since first noted more than a century ag How the Easter Egg Weevils Got Their Spots: Phylogenomics Reveals Müllerian Mimicry in Pachyrhynchus (Coleoptera, Curculionidae). | Systematic Biology | Oxford Academic MH Van Dam, A Anzano Cabras, AW Lam - Systematic Biology, 2023 ------ NDÉ Traduction Le mimétisme müllérien, ou mimétisme dans lequel deux ou plusieurs espèces toxiques se ressemblent, est répandu dans tout le règne animal. Étant donné les motifs de couleur variés mais discrets chez Pachyrhynchus, ce genre présente l'une des meilleures opportunités d'étudier l'évolution du mimétisme parfait et imparfait. [...] Nos résultats indiquent que de nombreux motifs colorés mimétiques observés chez des espèces sympatriques sont dus à une évolution convergente. Nous suggérons que cette convergence est guidée par une sélection positive dépendante de la fréquence.
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Bernadette Cassel
April 5, 6:33 AM
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Ce rapport du service des données et études statistiques (SDES) aborde, tout au long de ses 140 pages, quatre thématiques précises : l’épuisement des ressources naturelles, la pollution des milieux naturels, le changement climatique et le déclin de la biodiversité. Quel est l’état de l’environnement en France ? Comprendre en trois minutes Par Chloé Denis et Olivier Escher (motion design) Publié aujourd’hui à 06h00, modifié à 13h43 "Le dernier rapport sur l’état de l’environnement en France révèle une situation critique des écosystèmes malgré quelques améliorations, notamment sur la qualité de l’air." ------ NDÉ Le rapport État de l’environnement en France RAPPORT 2024 Publié le 31 mars 2025 | Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion de territoires Le Rapport sur l’état de l’environnement en France, REE 2024, répond à un objectif : apporter des clés de lecture sur les grands enjeux de la transition écologique. Publié tous les 4 ans par le Commissariat général au développement durable, ce rapport fournit des informations objectives, fiables et scientifiquement fondées. Il répond à l’engagement qu’a pris la France en ratifiant la convention d’Aarhus en 2002, de rendre l’information environnementale accessible et compréhensible à tous les citoyens. Cette édition 2024 s’articule autour de quatre défis environnementaux, étroitement liés : l’épuisement des ressources naturelles, la pollution des milieux naturels, le changement climatique, et le déclin de la biodiversité.
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Bernadette Cassel
April 3, 12:23 PM
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Pour retrouver leur chemin, les abeilles et les fourmis s’appuient sur une perception de l’environnement bien différente de la nôtre… et dont s’inspirent certains roboticiens. Julien Serres Publié: 2 avril 2025, 12:23 CEST "... Pour imiter l’œil des insectes, nous avons développé en 2013 le premier capteur visuel miniature (1,75 gramme) de type œil composé de 630 petits yeux élémentaires, appelé CurvACE. Ce capteur, aux performances toujours inégalées à ce jour, est capable de mesurer des vitesses de défilement de contrastes visuels, que ce soit par un clair de lune ou une journée très ensoleillée. L’avantage majeur de cet œil composé est son large champ visuel panoramique horizontal de 180° et vertical de 60° pour une taille de seulement 15 millimètres de diamètre et une consommation de quelques milliwatts. Même si les récepteurs GPS consomment autant que le capteur CurvACE, les calculs effectués pour déterminer votre position à partir des signaux satellitaires sont extrêmement coûteux. C’est pour cela que la navigation sur smartphone est très consommatrice d’énergie. À cela, il faut ajouter le coût énergétique et écologique de l’entretien des constellations de satellites. Puis, nous avons équipé un drone miniature de 80 grammes d’une paire de capteurs CurvACE, grâce auxquels il peut suivre un relief accidenté. Ce type de capteur pesant seulement quelques milligrammes pourrait équiper les drones de demain." (...) Image : Premier œil composé et courbe, réalisé dans le cadre du projet européen CurvACE. Ce capteur intègre une matrice de pixels autoadaptatifs (630 pixels) et leurs microoptiques de manière à former une juxtaposition de petits yeux élémentaires selon une courbe cylindrique. Dario Floreano, École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Laboratory of Intelligent Systems (LIS), Fourni par l'auteur ------ NDÉ Étude récente avec participation de l'auteur Gabriel Gattaux, Antoine Wystrach, Julien R Serres, Franck Ruffier.
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Bernadette Cassel
April 29, 11:46 AM
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Cette trouvaille prouve que les fourmis existent depuis plus longtemps qu’on ne le pensait, révèle une étude publiée jeudi 24 avril. Selon les chercheur·euses, cet insecte empalait ses proies à l’aide de mâchoires semblables à des faux. Fourmi de l’enfer : un fossile vieux de 113 millions d’années découvert au Brésil publié le 25 avril 2025 à 12h33 L'espèce fossile, qui a été baptisée Vulcanidris cratensis, avait des mâchoires en forme de faux qu'elle utilisait probablement pour épingler ou empaler ses proies. ------ NDÉ L'étude Anderson Lepeco ∙ Odair M. Meira ∙ Diego M. Matielo ∙ Carlos R.F. Brandão ∙ Gabriela P. Camacho Nous présentons ici le plus ancien Haidomyrmecinae connu, préservé sous la forme d'une empreinte rocheuse dans le calcaire de la Crato Konservat-Lagerstätte, dans le nord-est du Brésil. Cette découverte représente également la plus ancienne fourmi incontestée connue de la science. La tomographie assistée par ordinateur appliquée à l'analyse phylogénétique des fourmis primitives montre que la nouvelle espèce est étroitement liée aux fourmis de l'enfer que l'on ne trouve que dans l'ambre birman. La présence de fourmis de l'enfer dans l'Aptien du nord-est du Brésil constitue la première preuve de l'histoire biogéographique des Formicidae dans les temps profonds. Image : Habitus of Vulcanidris cratensis gen. et sp. nov.
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Bernadette Cassel
April 28, 11:24 AM
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Des biologistes allemands viennent d’établir que chaque abeille a un caractère et une personnalité qui lui est propre. Le point sur cette étude avec Vincent Nouyrigat, rédacteur en chef du magazine Epsiloon. Publié le 27/04/2025 10:00 "... depuis environ 10 ans, les chercheurs se rendent compte qu’au sein d’une même population, il y a des cafards plus ou moins audacieux, des fourmis et des papillons plus ou moins impulsifs, des scarabées plus ou moins curieux ou hyperactifs, des abeilles et des guêpes plus ou moins sociables. Même les larves affichent une personnalité. Tous ces invertébrés, que l’on pourrait croire interchangeables, ont en fait des sensibilités différentes." Image : Experimental methods. (a,b) Consistency experiment. (a) One or two bees were placed in modified syringes (left), then tested in the stinging assay with a rotating dummy (right). Arrows indicate odour entry points for iso-amyl acetate (IAA), a sting alarm pheromone compound, or the solvent control mineral oil (MO). (b) Bees were tested repeatedly on four consecutive trials (T1–T4), each lasting 3 minutes, with an intertrial interval of 30–40 minutes (left). We tested four conditions (2 group sizes × 2 odours; right). (c–e) Group composition experiment. (c) Individual bees were marked with a unique colour ID on their thorax and abdomen and placed in syringes in groups of six. (d) Each group of bees was tested a first time (test duration: 10 minutes), and individuals were classified as ‘aggressive’ or ‘gentle’ if they stung or not, respectively. (e) Following the first test of all available groups, bees were cooled down and shuffled on ice, to create three types of group: even mix of aggressive and gentle, all-gentle and all-aggressive groups. After a recovery period of 15 minutes, bees were tested a second time in these new groups.
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Bernadette Cassel
April 25, 1:00 PM
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La technique de l’insecte stérile, qui permet de limiter la reproduction des insectes ravageurs, est envisagée en France. Peut-elle se substituer aux pesticides ? Simon Fellous et Tasnime Adamjy Publié: 22 avril 2025, 17:25 CEST [...] Les risques de la TIS pour l’environnement "La France est, peu ou prou, le premier pays à interroger formellement les possibles effets néfastes de la TIS sur l’environnement. L’absence actuelle de données, malgré l’ancienneté de la technique, peut s’expliquer par des a priori positifs sur son innocuité en raison de sa grande spécificité. Comme les mâles stériles ne s’accouplent généralement qu’avec les femelles de leur espèce, on attend peu d’effets sur les écosystèmes, contrairement aux insecticides qui sont toxiques pour de nombreuses espèces différentes. Reste un paradoxe : les insectes relâchés ne sont jamais tous stériles à 100 %. Il arrive qu’une reproduction résiduelle soit possible avec des insectes sauvages. Il est donc préférable d’élever, de stériliser et de relâcher une population locale d’insectes, afin d’éviter d’introduire dans la population d’insectes à contrôler des gènes provenant d’une autre localité. Enfin, les insectes stériles, relâchés en masse, peuvent transmettre leur microbiote aux insectes sauvages, notamment lors des accouplements. Cette possibilité est peu inquiétante, car les microbiotes des insectes d’élevage n’ont pas de raison d’être dangereux pour les humains ou pour l’environnement. Aucun effet néfaste notable sur l’environnement n’a été rapporté parmi les dizaines de programmes de TIS déployés dans monde. Toutefois, le suivi postintroduction est important. Cela permet d’assurer la transparence vis-à-vis des différents acteurs et de pouvoir interrompre les lâchers en cas de doute." (...) Robin Guilhot, Anne Xuéreb and Simon Fellous Image : Des moustiques prêts à être relâchés au Brésil pour lutter contre la dengue. Dean Calma/IAEA, CC BY-SA
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Bernadette Cassel
April 23, 11:12 AM
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Dans une découverte aussi étonnante qu’inquiétante, des biologistes ont retrouvé des microplastiques dans des insectes aquatiques d’eau douce collectés dès 1971. Une révélation rendue possible grâce aux précieuses collections d’histoire naturelle, qui réécrit l’histoire de l Il y a 1 heure Par Julie De Coucy Image : Graphical Abstract
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Bernadette Cassel
April 21, 10:04 AM
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Des études à long terme après les tempêtes Vivian et Lothar montrent que la plupart des insectes et autres arthropodes profitent des chablis. Institut fédéral de recherches WSL 21.04.2025 "Des arbres déracinés et brisés (ce que l'on appelle des chablis), des troncs en croix, des routes et des chemins obstrués: lpour nous, le passage d’une tempête est un triste spectacle. La nature voit les choses différemment. Des décennies d'études sur les invertébrés dans différents chablis en Suisse ont montré que la nature s'adapte bien à de tels événements et que le nombre d'espèces d'insectes et d'araignées y est nettement plus élevé que dans une forêt intacte. En principe, le bois à terre est récolté le plus rapidement possible après une tempête. Cela entraîne une modification des communautés d'espèces d'arthropodes par rapport aux surfaces de chablis non déblayées. Une mosaïque de parcelles nettoyées et non nettoyées est donc la plus favorable à la biodiversité." (...) Surface de chablis près de Zurich deux mois après la tempête Lothar. Photo : Beat Wermelinger (WSL)
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Bernadette Cassel
April 18, 12:53 PM
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Des fleurs urbaines absorbent des métaux toxiques du sol, exposant les abeilles à des risques neurotoxiques qui compromettent leur survie. Publié le 18 Avr 2025 à 07H00 "Alors que les villes cherchent à reverdir leurs espaces pour contrer l’érosion de la biodiversité, les prairies fleuries urbaines s’imposent comme une solution simple et visible en faveur des pollinisateurs. Abeilles et papillons y trouvent de quoi se nourrir, dans un contexte de déclin alarmant des populations sauvages. Pourtant, une récente étude soulève un problème souvent ignoré : la contamination des sols urbains par des métaux toxiques issus de l’héritage industriel. Publiée dans la revue Ecology and Evolution, cette recherche conjointe de l’Université de Cambridge et de l’Université d’État de l’Ohio montre que certaines fleurs absorbent ces polluants et les transmettent directement aux insectes via leur nectar. À Cleveland, où l’étude a été menée, les fleurs poussant sur d’anciens terrains industriels contiennent du plomb, du chrome ou du cadmium, substances néfastes pour la mémoire, le comportement et la survie des abeilles.
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Bernadette Cassel
April 16, 11:48 AM
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Des milliers de fourmis reines saisies, des suspects internationaux arrêtés : le Kenya fait face à un trafic inédit d’insectes exotiques. Maceo Ouitona Publié le 16 avril 2025 à 07h00 "Un trafic aussi insolite que lucratif vient de secouer le Kenya : des milliers de fourmis reines, extraites illégalement de leur habitat naturel, ont été saisies alors qu’elles s’apprêtaient à quitter le pays. Une affaire inédite qui expose un marché noir méconnu, mais en plein essor, et relance le débat sur la biopiraterie des espèces africaines." (...) ------ NDÉ Complément "... Le KWS (Kenya Wildlife Service) a déclaré que les autorités avaient intercepté des fourmis reines vivantes, y compris de l'espèce Messor cephalotes, également connue sous le nom de fourmi géante africaine, dissimulées dans des éprouvettes et des seringues modifiées. « Les enquêtes ont révélé que les tubes à essai avaient été conçus pour permettre aux fourmis de survivre jusqu'à deux mois et d'échapper à la détection de la sécurité aéroportuaire », a déclaré le KWS dans un communiqué, qualifiant cette opération de « préméditée et bien exécutée ». Si certaines personnes considèrent les fourmis comme une nuisance qui gâche les pique-niques, les aficionados aiment les garder dans des formicariums, des boîtes transparentes où ils peuvent les observer construire des colonies complexes. Un document judiciaire consulté par Reuters indique que les autorités ont intercepté environ 5 000 reines emballées dans 2 244 conteneurs, d'une valeur marchande d'environ 1 million de shillings kenyans (7 800 dollars)." via Zonebourse Suisse "Des agents kenyans démantèlent un complot visant à faire passer en contrebande des fourmis géantes pour les vendre à des amateurs d'insectes étrangers", 15.04.2025 https://ch.zonebourse.com/actualite-bourse/Des-agents-kenyans-demantelent-un-complot-visant-a-faire-passer-en-contrebande-des-fourmis-geant-49622890/
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Bernadette Cassel
April 14, 11:28 AM
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La ténacité du nécrophore d’Amérique face à la mort pourrait participer à la recherche pour la santé humaine, notamment au développement d'une nouvelle génération d’antibiotiques. Publication 14 avr. 2025, 15:32 CEST
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Bernadette Cassel
April 11, 11:06 AM
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"La baisse de la natalité en France est « essentiellement liée » à des facteurs « socio-économiques et culturels », tel qu’un contexte économique défavorable ou un déclin du désir d’enfant, explique le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) dans un avis [PDF] rendu le 3 avril. Cette baisse est aussi causée, dans une moindre mesure, par une augmentation de l’infertilité due à divers facteurs, tels que l’obésité et la pollution, selon le CCNE. Une baisse de la natalité en France : Pollution, perturbateurs, mode de vie, l’environnement pèse sur la fertilité Brief.science - Édition du 11 avril 2025 (abonnés) "Cette autorité indépendante avait été saisie en juin par le ministre de la Santé pour engager une réflexion sur la lutte contre l’infertilité. La natalité diminue en France depuis 2011, selon l’institut national de statistiques Insee. Cette diminution touche l’ensemble de l’Europe et s’inscrit aussi dans une tendance internationale, précise le CCNE. Près de deux tiers de la population mondiale connaît des niveaux de fécondité inférieurs au seuil de renouvellement des générations, soit 2,05 enfants par femme. En France, le niveau était de 1,62 enfant par femme en 2024. L’infertilité concerne environ une personne sur six dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une agence de l’ONU." (...) ------ NDÉ Avis 149 Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) Extrait … Les perturbateurs endocriniens agissent en interférant avec le fonctionnement hormonal normal. Chez la femme, l’exposition aux perturbateurs endocriniens est associée à une diminution de la réserve ovarienne, à une altération de la qualité des ovocytes, à une augmentation du risque d’insuffisance ovarienne prématurée, de fausses couches à répétition, d’accouchements prématurés et de cancers gynécologiques. Chez l’homme, des études montrent que l’exposition aux perturbateurs endocriniens est associée à une altération de la spermatogénèse, d’anomalies pubertaires et de cancers du testicule. Par ailleurs, un certain nombre de situations à risques sont fréquentes dans la population : exposition à la pollution, stress, manque de sommeil, mauvaise alimentation, tabac, cannabis, sédentarité…, des facteurs qui sont tous impliqués dans la genèse de l’infertilité. Le Professeur Rachel Levy distingue à ce sujet les causes maternelles des états de santé et de maladie (originales développementales) dites DOHaD (1), et les causes paternelles dites POHaD (2). Ces deux champs de recherche investissent le champ de l’épigénétique et s’intéressent particulièrement à la nutrition et aux expositions environnementales dont les conséquences pour l’enfant à naître peuvent être présentes dès la naissance (retard de croissance intra-utérin, par exemple) ou se révéler plus tard notamment par des pathologies à l’âge adulte. Une dimension transgénérationnelle Il a été mis en évidence, par plusieurs études, l’existence d’un lien entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens durant la grossesse et des troubles de la reproduction chez les descendants. Cette transmission de marqueurs épigénétiques favorisant l’apparition de troubles à l’âge adulte ne concerne pas seulement la fertilité mais également les cancers, la santé du cœur, pancréas, cerveau…. Des modifications épigénétiques consécutives à des expositions à des perturbateurs endocriniens semblent bien démontrées comme étant les médiateurs de ces effets. Cette exposition a aussi été rapportée comme pouvant induire une infertilité, des affections testiculaires et un syndrome des ovaires polykystiques. Tous les facteurs mentionnés ci-dessus influencent non seulement la fertilité des personnes exposées mais également celle de leurs descendants ; il est donc essentiel de lutter contre ces expositions. (1) DOHaD pour Developmental Origins of Health and Disease ou concept des origines développementales de la santé (2) POHAD pour The Paternal Origins of Health and Disease ou concept des paternités biomédicales et causalités sociales
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Bernadette Cassel
April 8, 10:52 AM
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(ETX Daily Up) - Dans une indifférence générale, les études s'enchaînent et dressent un constat alarmant sur l'effondrement vertigineux des populations d’insectes, en Europe comme ailleurs dans le monde. Publié le 07/04/2025 à 12:31 La Dépêche du Midi "Pourtant, ces minuscules créatures jouent un rôle fondamental dans le maintien des grands équilibres écologiques. Une étude britannique, récemment publiée dans la revue Science, lance un appel pressant : mieux surveiller ces espèces devient crucial pour espérer les préserver efficacement." (...) Image : Harnessing the breadth of evidence on insect biodiversity change. By combining data from a range of sources—including from time series, spatial comparisons, expert elicitation, and experiments—we can gain a more complete picture of how insects respond to drivers of change while allowing transparency in uncertainty and data gaps. ------ NDÉ Traduction Les insectes sont la forme dominante de la vie animale sur notre planète en termes de diversité des espèces, d'abondance et de biomasse. Ils remplissent une multitude de fonctions essentielles à la santé et au bien-être de l'homme et occupent des positions centrales dans les réseaux trophiques. Les insectes sont en déclin dans de nombreuses régions du monde sous l'effet de facteurs interdépendants. Il est essentiel de comprendre les mécanismes à l'origine de ces changements si nous voulons éviter d'autres déclins et préserver les populations d'insectes à l'avenir. Les insectes sont un groupe difficile à étudier car ils sont extrêmement divers, ont des cycles de vie complexes, sont fonctionnellement sophistiqués et subissent des fluctuations de populations importantes. En outre, la base de données fragmentée et non représentative disponible signifie que l'état global de la biodiversité des insectes reste incertain. Face à ces défis, de nouvelles approches sont nécessaires pour déterminer le statut global des insectes et leurs réponses aux facteurs de changement. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
April 6, 4:47 AM
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Dans un communiqué, le CHU de l’île a fait part d’une « augmentation très importante de l’activité des services d’accueil des urgences ».
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Bernadette Cassel
April 4, 4:52 AM
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La découverte d’une guêpe préhistorique du Crétacé, dont le fossile, pris dans de l’ambre, révèle une adaptation étonnante et complexe. par Brice Louvet 2 avril 2025, 11 h 45 min "L’histoire de la Terre regorge de mystères qui ne cessent de fasciner les scientifiques. Parfois, une simple découverte peut bouleverser notre compréhension des comportements et des stratégies évolutives des espèces disparues. C’est exactement ce qui vient de se produire avec la découverte d’une guêpe préhistorique du Crétacé, dont le fossile, pris dans de l’ambre, révèle une adaptation étonnante et complexe. Cet insecte parasite, maintenant appelé Sirenobethylus charybdis, porte autour de sa taille un dispositif surprenant qui ressemble à une Dionée attrape-mouche miniature, une innovation biologique surprenante pour cette époque." (...) ------ NDÉ L'étude Image : †Sirenobethylus charybdis sp. nov., holotype (specimen CNU-HYM-MA2015124) female. A Dorsal view as preserved. B The tip of abdomen and ovipositor in ventral view, showing trigger hairs (black arrows). C The tip of abdomen and ovipositor in lateral view, showing trigger hairs (black arrows), ovipositor (orange arrow) and groove on the sternum 7 (blue arrow). D Habitus reconstruction. Scale bars: A 0.5 mm; B 0.3 mm; C 0.2 mm. Abbreviations: S6 sternum 6; T7 tergum 7; S7 sternum 7
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Bernadette Cassel
April 2, 4:47 AM
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Les chercheurs explorent de nouvelles voies pour lutter contre le paludisme, une maladie qui continue de faire des ravages, causant plus de 500 000 décès annuels. Parmi ces pistes, une étude menée par l'École de médecine tropicale de Liverpool propose une utilisation innovante du médicament nitisinone. 30/03/2025 à 9h49 Jessica ROUX [...] Comparaison avec d’autres traitements antiparasitaires "La nitisinone a été comparée à l’ivermectine, un autre médicament antiparasitaire utilisé pour tuer les moustiques. Bien que l’ivermectine tue les moustiques à des concentrations plus faibles, la nitisinone agit plus rapidement et reste plus longtemps dans le sang, augmentant les chances de contact avec les moustiques. De plus, contrairement à l’ivermectine qui cible le système nerveux, la nitisinone est moins neurotoxique. Cette caractéristique le rend potentiellement plus sûr pour une utilisation à grande échelle. Les chercheurs soulignent que la demi-vie plus longue du nitisinone dans le sang humain est un avantage considérable pour sa viabilité sur le terrain. Un espoir pour la lutte contre le paludisme Alors que les efforts pour éradiquer le paludisme stagnent face à des populations croissantes et à une résistance accrue aux traitements, la nitisinone apporte un nouvel espoir. Il pourrait compléter d’autres mesures de lutte contre la propagation du paludisme, tout en minimisant les risques pour les humains et la faune. Cette approche novatrice pourrait jouer un rôle crucial dans les stratégies futures de lutte contre le paludisme. La recherche, publiée dans Science Translational Medicine, souligne le potentiel du nitisinone en tant qu’outil complémentaire pour contrôler les maladies transmises par les insectes." (...) ------ NDÉ L'étude
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