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February 25, 2012 1:21 PM
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Des guêpes parasites rusées s’adaptent aux défenses des pucerons et les submergent

Des guêpes parasites rusées s’adaptent aux défenses des pucerons et les submergent | EntomoNews | Scoop.it

"Dans la guerre entre le parasite et son hôte, la guêpe parasite, Aphidius ervi, et le puceron vert du pois, Acyrthosiphon pisum, sont enfermés dans une bataille pour la survie. Une nouvelle recherche (lien plu bas) montre que ce parasite rusé sait faire la différence entre les pucerons protégés et non protégés, et modifie sa stratégie de ponte, afin de submerger les défenses des pucerons et d’assurer la survie de la progéniture de la guêpe."

 

Image d’entête : une guêpe parasite Aphidius ervi injecte ses ou son œuf à l’intérieur d’un puceron.

 

L’étude publiée sur BMC Biology : Parasitic wasp responses to symbiont-based defense in aphids.

 

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Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
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March 5, 6:38 PM
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Préservation de la biodiversité : les grands mammifères captent la majorité des financements, au détriment d'espèces parfois plus menacées, conclut une étude

Préservation de la biodiversité : les grands mammifères captent la majorité des financements, au détriment d'espèces parfois plus menacées, conclut une étude | EntomoNews | Scoop.it
L'étude a été menée par des chercheurs et des chercheuses des universités d'Hong Kong et de Florence, ils plaident pour une évolution du système de financement concernant la protection de la biodiversité.

 

franceinfo
Radio France
Publié le 28/02/2025 08:00
 
"Selon cette étude, les amphibiens sont les vertébrés les plus menacés depuis deux décennies, mais ils ne reçoivent qu'une infime partie des financements (2,8 %), un chiffre qui a en plus tendance à baisser. Les invertébrés, et notamment les insectes, reçoivent également peu de financements, malgré leur niveau de menace et leur rôle fondamental dans le fonctionnement des écosystèmes."
(...) 

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Benoit Guénard, Alice C. Hughes, Claudianne Lainé, ..., and Gray A. Williams

 

Image via Recherche Google

 

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March 24, 11:03 AM
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Exposure of insects to current use pesticide residues in soil and vegetation along spatial and temporal distribution in agricultural sites

Exposure of insects to current use pesticide residues in soil and vegetation along spatial and temporal distribution in agricultural sites | EntomoNews | Scoop.it
Les pesticides d'usage courant (PUC) sont reconnus comme l'apport délibéré le plus important de substances bioactives dans les écosystèmes terrestres et l'un des principaux facteurs responsables du déclin actuel des insectes dans les zones agricoles.

 

Exposition des insectes aux résidus de pesticides actuellement utilisés dans le sol et la végétation, selon leur répartition spatiale et temporelle dans les sites agricoles

 

Carolina Honert, Ken Mauser, Ursel Jäger & Carsten A. Brühl

 

Scientific Reports

Publié : 21 janvier 2025

 

Afin de quantifier l'exposition saisonnière aux insectes dans le paysage à l'échelle régionale (Rhénanie-Palatinat en Allemagne), nous avons analysé la présence de plusieurs (93) ingrédients actifs dans les PUC sur trois types de cultures agricoles différents (avec chacun trois champs : arable, maraîchage, viticulture) et les prairies avoisinantes.

 

Nous avons prélevé des échantillons mensuels de sol et de végétation pendant un an. Au total, 71 résidus de PUC ont été détectés dans différents mélanges, avec jusqu'à 28 PUC dans le sol et 25 dans la végétation dans des échantillons individuels. Les concentrations et le nombre de PUC dans la végétation ont fluctué au cours de la période d'échantillonnage, atteignant un pic pendant les mois d'été dans la végétation mais restant presque constants dans la couche arable.

 

Nous avons calculé les risques additifs sur le terrain pour les vers de terre, les collemboles et les abeilles sauvages vivant dans le sol à l'aide des concentrations de PUC mesurées dans le sol. Nos résultats appellent à la nécessité d’évaluer les risques liés aux mélanges CUP à de faibles concentrations, car de multiples résidus sont chroniquement présents dans les zones agricoles.

 

Étant donné que ce risque n'est pas pris en compte dans la réglementation, nous soulignons l'urgence de mettre en œuvre des objectifs mondiaux de réduction des pesticides.

 

(traduction directe dans Scoopit)

 

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March 22, 6:06 AM
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Des scientifiques chinois conçoivent un robot inspiré des insectes pour l'exploitation minière dans l'espace

Des scientifiques chinois conçoivent un robot inspiré des insectes pour l'exploitation minière dans l'espace | EntomoNews | Scoop.it
BEIJING, 18 mars (Xinhua) — Une équipe de scientifiques chinois a créé un « robot minier spatial » à six pattes inspiré des insectes, qui pourrait être utilisé à l’avenir pour la prospection et l’exploitation minière sur la Lune ou sur des astéroïdes.

 

Écrit parXinhua News 18 mars 2025, 10 h 51

"Contrairement au forage sur Terre, les opérations de pénétration de la surface par un robot sur la Lune, où la gravité ne représente qu’un sixième de celle de la Terre, ou sur des astéroïdes à faible gravité, présentent des difficultés considérables.

Des chercheurs de l’Université des Mines de Chine se sont inspirés de la façon dont les insectes se déplacent, de la dynamique d’escalade du pivert et des techniques d’origami pour concevoir un robot bionique innovant destiné à l’exploration des astéroïdes.

« Le robot est doté d’une structure à griffes et à épines qui améliore son adhérence et sa prise en microgravité », a déclaré Liu Xinhua, chef de l’équipe.

Le robot est équipé de trois pattes à roues et de trois pattes à griffes. Les roues peuvent s’adapter au terrain relativement lisse d’un astéroïde, tandis que les structures d’ancrage sont adaptées aux zones rocheuses et aux sols meubles.

L’équipe a également construit un site d’essai spécialisé imitant le sol sablonneux des astéroïdes proches de la Terre et a utilisé un système de suspension pour reproduire les conditions de microgravité.

L’équipe de recherche a déjà déposé une demande de brevet pour cette conception."

 

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NDÉ

Illustration

 

 

(Photos : VCG)

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March 21, 6:58 AM
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Climat futur en France : à quoi s’adapter ? Météo-France publie un rapport sur la variabilité, les extrêmes et les impacts climatiques

Climat futur en France : à quoi s’adapter ? Météo-France publie un rapport sur la variabilité, les extrêmes et les impacts climatiques | EntomoNews | Scoop.it
Canicules, pluies intenses, sécheresse… À quoi ressemblera la France avec un réchauffement de +4 °C (par rapport à la période préindustrielle) ? Suite à un premier rapport publié fin 2024 sur les températures et les précipitations dans un climat futur, Météo-France décrit cette fois la variabilité, les extrêmes et les impacts climatiques, dans un second rapport dévoilé ce jeudi. Ces travaux s’inscrivent dans la Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC), cadre commun permettant de fonder les actions à mener partout en France.

 

Météo-France, 20.03.2025

 

 

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March 19, 1:13 PM
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La 8e plaie d'Égypte aux portes du Maghreb : mobilisation contre le criquet pèlerin

La 8e plaie d'Égypte aux portes du Maghreb : mobilisation contre le criquet pèlerin | EntomoNews | Scoop.it
Une invasion acridienne se profile aux frontières algéro-tunisiennes, réactivant la lutte contre un des plus anciens fléaux agricoles de l'histoire.

 

Zainab Musa

Publié le 17 mars 2025 à 12h23

 

"Les premiers essaims de criquets pèlerins ont traversé la frontière libyenne, poussant les autorités algériennes et tunisiennes à déployer d’urgence des dispositifs préventifs coordonnés. Si la menace n’est pas encore critique pour les cultures, l’expérience des invasions passées incite à une vigilance maximale face à cet insecte capable de détruire des milliers d’hectares en quelques heures."

(...)

 

Ghardaïa - Alerte au criquet pèlerin : Tous les moyens mobilisés - Régions : EL Moudjahid, 16.03.2025 https://www.elmoudjahid.dz/fr/regions/ghardaia-alerte-au-criquet-pelerin-tous-les-moyens-mobilises-232140

 

L'Algérie en ordre de bataille contre le fléau acridien - Le Matin d'Algérie, 16.03.2025 https://lematindalgerie.com/lalgerie-en-ordre-de-bataille-contre-le-fleau-acridien/

 

Lutte anti-criquets : Mobilisation nationale pour protéger le secteur de l’Agriculture, 16.03.2025 https://www.rtci.tn/article/67d6e3eacba8322036317bcc/lutte-anti-criquets--mobilisation-nationale-pour-prot%C3%A9ger-le-secteur-de-lagriculture

 

La Tunisie en "état de vigilance" après l'arrivée de criquets pèlerins au Sud, 16.03.2025 https://maroc-diplomatique.net/la-tunisie-en-etat-de-vigilance-apres-larrivee-de-criquets-pelerins-au-sud/

 

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March 17, 10:00 AM
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Sadisme ordinaire : ce que la science révèle sur notre attirance pour la cruauté | Cerveau & Psycho

Sadisme ordinaire : ce que la science révèle sur notre attirance pour la cruauté | Cerveau & Psycho | EntomoNews | Scoop.it
Une des promesse habituelle du développement personnel est que nous serions intrinsèquement bons. Sauf que si l’on en croit certaines études scientifiques, beaucoup d’entre nous posséderaient un fond de « sadisme ordinaire »…

 

Yves-Alexandre Thalmann
20 janvier 2025
CERVEAU & PSYCHO N° 173

 

"... C’est là que la professeuse Erin Buckels entre en scène. Bien sûr, aucun comité d’éthique ne validerait une expérience visant à faire souffrir délibérément des êtres humains. Elle imagina donc un protocole permettant de contourner la difficulté : tuer des insectes. Les participants de son expérience étaient recrutés sous le prétexte d’étudier la tolérance aux emplois difficiles. Ceux-ci devaient choisir entre plusieurs tâches désagréables : broyer des insectes avec une sorte de moulin à café, aider une autre personne à tuer les insectes, nettoyer des toilettes ou plonger ses mains dans de l’eau glacée. Sur les soixante-dix participants engagés, environ 13 % choisirent la tolérance à la douleur, 34 % le nettoyage peu ragoûtant des toilettes, 26 % l’aide à l’extermination des insectes et 27 % l’éradication elle-même.

 

Bien sûr, tuer un insecte n’a rien à voir avec le fait de s’en prendre à un congénère. Pour humaniser un peu plus l’affaire, les chercheurs ont donné un nom à chaque insecte qu’il fallait occire, inscrit sur le contenant : Ike, Muffin, Tootsie. De plus, l’activation du moulin produisait le bruit caractéristique du broyage du pauvre être vivant (une fois de plus, vous pouvez être rassuré, le dispositif simulait le broyage, les insectes restant indemnes, « aucun insecte n’a été blessé pour les besoins de cette expérience »). Même dans ces conditions, plus d’un quart des personnes impliquées ont choisi délibérément de mettre à mort de manière cruelle ces êtres vivants.

 

En parallèle, tous les participants devaient remplir des questionnaires mesurant différents traits de personnalité. Comme attendu, ceux qui ont opté pour la tâche d’éradication ont obtenu des scores plus élevés sur l’échelle mesurant les pulsions sadiques. De même – et plus inquiétant – ils ont témoigné avoir pris du plaisir à leur triste besogne, à la différence de ceux qui avaient jeté leur dévolu sur une autre tâche. Pire encore, le degré de plaisir éprouvé était corrélé au nombre d’insectes tués. Précisons que si le circuit de la récompense s’est activé dans ces mises à mort, c’est qu’il doit y avoir un héritage phylogénétique en faveur de la cruauté : il fallait que certains de nos ancêtres très lointains aient un attrait pour la chasse et l’exécution de proies pour assurer la subsistance du clan, comme l’a suggéré Victor Nell, professeur de psychologie à l’université de Pretoria, en Afrique du Sud, dans une analyse du comportement des prédateurs."

(...)

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Image : Materials used in the bug-killing task. The large picture shows the bug-crunching machine (a modified coffee grinder) and three cups containing live pill bugs, with the bugs’ names printed on them. The inset depicts two pill bugs next to a ruler to show their scale. Materials used in the bug-killing task. 

 

via Download Scientific Diagram
https://www.researchgate.net/figure/Materials-used-in-the-bug-killing-task-The-large-picture-shows-the-bug-crunching-machine_fig1_256490329

 

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Plus récemment

 

  • Buckels, E. E. (2023). Multifaceted assessment of sadistic tendencies: The varieties of sadistic tendencies and comprehensive assessment of sadistic tendencies measures. In P. K. Jonason (Ed.), Shining light on the dark side of personality: Measurement properties and theoretical advances (pp. 194–204). Hogrefe.

 

 

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March 15, 6:36 AM
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A long wait for pollinators: Restored grasslands need 75+ years for full biodiversity recovery, study finds

A long wait for pollinators: Restored grasslands need 75+ years for full biodiversity recovery, study finds | EntomoNews | Scoop.it
Recovered grasslands need more than 75 years of continuous management to regain their biodiversity because specialized pollinators are slow to return. Kobe University's finding underscores the importance of preserving old grasslands as reservoirs of biodiversity, even if it is just as ski slopes.

 

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NDÉ

Traduction

 

Une longue attente pour les pollinisateurs : Selon une étude, les prairies restaurées ont besoin de plus de 75 ans pour retrouver toute leur biodiversité.

 

par l'université de Kobe

13 mars 2025

 

Les prairies récupérées ont besoin de plus de 75 ans de gestion continue pour retrouver leur biodiversité, car les pollinisateurs spécialisés sont lents à revenir. Les conclusions de l'université de Kobe soulignent l'importance de préserver les anciennes prairies en tant que réservoirs de biodiversité, même s'il ne s'agit que de pistes de ski.

 

Les prairies disparaissent rapidement dans le monde entier en raison de la conversion et de l'abandon des terres, ce qui entraîne une perte bien documentée de la biodiversité des prairies. La restauration des prairies abandonnées par l'élimination de la végétation ligneuse et la reprise des pratiques traditionnelles de gestion des terres a des effets positifs sur la biodiversité.

Toutefois, on sait également que cette diversité est inférieure à celle des anciennes prairies qui ont fait l'objet d'une gestion continue pendant plusieurs millénaires. Selon Ushimaru Atushi, écologiste à l'université de Kobe, « les raisons de cette situation ne sont pas vraiment claires et aucune solution satisfaisante n'a été proposée ».

 

Sensibilisés par une étude récente montrant que les espèces végétales pollinisées par les insectes mettent plus de temps à se rétablir que celles pollinisées par le vent, Ushimaru et son doctorant Hirayama Gaku ont décidé de s'intéresser aux pollinisateurs eux-mêmes.

 

En cherchant à savoir quels insectes pollinisent les plantes et avec quel succès dans des prairies d'âges différents, allant d'une récupération très récente à une gestion continue depuis au moins 300 ans, ils se sont tournés vers les pistes de ski de la préfecture de Nagano comme site d'étude.

 

« Il n'y a pas d'endroit mieux adapté que les pistes de ski pour étudier les prairies restaurées avec des durées de gestion très différentes sur une zone relativement petite », explique Hirayama pour justifier son choix.

 

Les résultats de l'étude, publiés dans le Journal of Applied Ecology, donnent une image cohérente de la situation. Il faut 75 ans de gestion continue pour que la diversité végétale des prairies récupérées atteigne enfin des niveaux comparables à ceux des anciennes prairies.

 

Mais ce n'est pas encore suffisant pour la communauté des pollinisateurs. Même après 75 ans, les pollinisateurs sont toujours moins spécialisés et réussissent moins bien à polliniser les plantes, bien que la communauté évolue continuellement vers une plus grande spécialisation et une pollinisation réussie au fur et à mesure que les prairies vieillissent.

(...)

 

  • Long-term management is required for the recovery of pollination networks and function in restored grasslands, Journal of Applied Ecology (2025). DOI: 10.1111/1365-2664.70017

 

Image : Les prairies récemment restaurées (rangée du haut) sont principalement visitées par des mouches et des syrphes généralistes qui transportent souvent le pollen d'une plante vers les fleurs d'une autre espèce (de gauche à droite : Syrphus torvus sur Galium verum, Eristalis tenax sur Thalictrum minus, Cheilosia japonica sur Barbarea vulgaris, Prosena siberite sur Eupatorium glehnii). Rangée du bas, de gauche à droite : Bombus diversus sur Prunella vulgaris, Minois dryas sur Cirsium oligophyllum, Megachile lagopoda furukawai sur Platycodon grandiflorus, Inachis io sur Scabiosa japonica). Crédit : Hirayama Gaku

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Bernadette Cassel's insight:

 

"La restauration de prairies abandonnées par l'élimination de la végétation ligneuse et la reprise des pratiques traditionnelles de gestion des terres a des effets positifs sur la biodiversité."

 

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March 14, 1:48 PM
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From metabolism to coexistence: Understanding animal movement and community dynamics through energy

From metabolism to coexistence: Understanding animal movement and community dynamics through energy | EntomoNews | Scoop.it
PDF | Recent advances in the field of movement ecology have revealed intricate links between the movement of individual animals and the biodiversity of... | Find, read and cite all the research you need on ResearchGate

 

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via @EcoEvoRxiv sur X, 11.03.2025
https://x.com/ecoevorxiv/status/1899424564171431986

 

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NDÉ

Traduction

 

Du métabolisme à la coexistence : comprendre le mouvement animal et la dynamique communautaire grâce à l'énergie

 

Les récentes avancées dans le domaine de l'écologie du mouvement ont révélé des liens complexes entre le mouvement des animaux individuels et la biodiversité des écosystèmes. Par conséquent, pour mieux comprendre la biodiversité et sa perte constante en raison du changement climatique, il peut être utile d'étudier les processus de déplacement des animaux.

 

Le mouvement façonne et est façonné par l'état énergétique d'un animal. En outre, la condition physique ("fitness") et, en fin de compte, la dynamique des populations dépendent de l'allocation d'énergie à la survie, à la croissance et à la reproduction. Par conséquent, l'intégration de l'énergétique dans les cadres qui relient le mouvement et la biodiversité est une étape logique pour découvrir comment les processus individuels façonnent la dynamique des espèces au sein des communautés.

 

Nous proposons ici un cadre conceptuel reliant l'énergétique animale, le comportement de mouvement et la dynamique des communautés afin d'explorer la façon dont les flux d'énergie déterminent les mouvements, les interactions entre les espèces et la coexistence. L'énergie disponible pour un animal motive et contraint le mouvement, tandis que les comportements qui maximisent le gain net d'énergie, en minimisant les coûts et en maximisant l'apport, affectent la condition physique (fitness), les interactions entre les espèces et la structure de la communauté.

 

Cette perspective révèle comment la dynamique énergétique peut déterminer si, comment, où et quand les animaux se déplacent, et comment les mécanismes d'égalisation basés sur l'énergie (par exemple, des bilans énergétiques similaires entre les espèces) et les mécanismes de stabilisation basés sur l'énergie (par exemple, les coûts énergétiques qui limitent les grandes populations) sous-tendent les schémas de coexistence et de biodiversité.

 

En synthétisant les connaissances de l'écologie des communautés, de l'écologie des mouvements et de l'écophysiologie, nous préconisons une nouvelle approche mécaniste pour comprendre la dynamique de la diversité et prédire les impacts des changements environnementaux sur la biodiversité.

 

Nous appelons au développement de méthodes interdisciplinaires pour répondre aux principales questions ouvertes dans ce domaine et fournissons des exemples de la manière dont ce cadre peut être appliqué pour faire progresser la compréhension de divers systèmes écologiques.

 

Image : Triangle d'interactions entre l'énergie animale, le mouvement et la coexistence. Les liens entre l'énergétique et le mouvement, et l'énergétique et la coexistence sont détaillés dans le manuscrit (les noms des sections sont en italique gras), tandis que les liens entre le mouvement et la coexistence sont décrits dans Schlägel et al. (2020). De brèves descriptions des liens sont données le long des flèches directives qui indiquent les interactions.

 

 

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March 13, 9:48 AM
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Ça se réchauffe... que font les Chionea ? Une vaste enquête scientifique en montagne enneigée à la recherche de la Mouche des neiges

Ça se réchauffe... que font les Chionea ? Une vaste enquête scientifique en montagne enneigée à la recherche de la Mouche des neiges | EntomoNews | Scoop.it
Les mouches du genre Chionea sont aptères et ne se rencontrent que durant l'hiver se déplaçant sur la neige, un programme de suivi est réalisé

 

03.03.2025

Par Frank D’Amico

 

"C’est quoi cette chose qui marche sur la neige ? Un insecte ? Une araignée ? Mais y a de la vie en hiver ? Et elle va vite dis donc : c’est un petit bolide sur neige !"

(...)

 

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Bibliographie (extrait)

 

  • Quindroit, C. & L. Chekir (2024) : Second overall and first record for Chionea bezzii Oosterbroek & Reusch, 2008, from the French Pyrenees (Diptera, Limoniidae). Bulletin de la Société entomologique de France. 129 (1) : 97-100 (lien)

 

[pdf] https://lasef.org/wp-content/uploads/BSEF/129-1/2292_Quindroit_&_Chekir.pdf

 

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March 11, 7:24 AM
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L’insuline, secret de la socialité des insectes | Pour la Science

L’insuline, secret de la socialité des insectes | Pour la Science | EntomoNews | Scoop.it
Comment sont nées les organisations sociales des fourmis, des abeilles ? Peut-être simplement à la faveur du détournement de la voie métabolique d’une hormone commune, l’insuline.

 

Jordana Cepelewicz
09 mars 2025|  DOSSIER POUR LA SCIENCE N° 126
 
Cet article est adapté de « How Insulin Helped Create Ant Societies », paru sur le site Quantamagazine.org le 14 août 2018.
 
L'essentiel

 

L’apparition de l’organisation sophistiquée des insectes sociaux a longtemps laissé perplexes les biologistes de l’évolution.

 

Ils imaginaient que son apparition reposait sur un cheminement complexe fait de nombreuses étapes. Il n’en serait rien.

 

La clé résiderait dans la voie métabolique impliquant l’insuline, une hormone commune à beaucoup d’espèces animales.

 

La quantité de cette molécule dans l’organisme oriente le destin vers celui de reine ou d’ouvrière en inhibant ou pas les fonctions reproductrices.

 
"Les fourmis, les guêpes, les abeilles et autres insectes dits « sociaux » vivent dans des colonies très organisées, où une multitude de femelles renoncent à la reproduction, pourtant généralement considérée comme la pierre angulaire de la perpétuation de l’espèce, pour être aux petits soins de quelques reines qui, elles, pondent, et de leur progéniture. Quel chemin évolutif a pu conduire à ce mode d’organisation dite « eusociale » ?
 
Depuis plus de cent cinquante ans, les biologistes tentent de répondre, et ils sont nombreux à supposer que cette route est pavée de multiples et complexes modifications génétiques s’étalant sur une longue période. La solution est peut-être plus simple…

 

En effet, à en croire les travaux publiés en 2018 par l’équipe de Daniel Kronauer, de l’université Rockefeller, à New York, la clé de l’eusocialité résiderait dans un mécanisme hormonal étonnamment élémentaire, qui plus est commun à tout le règne animal. Et cette étude, selon plusieurs experts, constitue l’une des histoires moléculaires les plus détaillées à ce jour dans la compréhension du comportement eusocial. Qu’ont-ils découvert ?"

(...)

 

Références

D. Frank et D. Kronauer, The budding neuroscience of ant social behavior, Annual Review of Neuroscience, 2024.

K. Lacy et al., Evolution : How sweat bees gained and lost eusociality, Current Biology, 2023.

V. Chandra et al., Social regulation of insulin signaling and the evolution of eusociality in ants, Science, 2018.

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March 9, 7:29 AM
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Découverte d'un scorpion géant qui côtoyait les dinosaures

Découverte d'un scorpion géant qui côtoyait les dinosaures | EntomoNews | Scoop.it
Trouvé en Chine, ce fossile représente le premier scorpion terrestre de l'ère mésozoïque découvert dans le pays.

 

 

Image : Jeholia longchengi mesurait environ 10 cm de long et était une espèce clé dans la chaîne alimentaire de l'écosystème du Crétacé. Les scorpions fossilisés sont extrêmement rares. J. longchengi est seulement la quatrième espèce terrestre découverte en Chine. Crédits : NIGPAS

 

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NDÉ

Traduction

 

Parmi les arthropodes, les principaux prédateurs tels que les scorpions, les araignées et les mille-pattes, ne sont pas souvent découverts dans les Lagerstätten terrestres du Mésozoïque. Les scorpions appartiennent à la classe des Arachnida, au sein des Arthropodes, dont les fossiles sont relativement peu nombreux [1]. Les scorpions les plus anciens datent du Silurien moyen et certains d'entre eux au moins ont été interprétés comme des formes de transition entre la mer et la terre [2]. Bien qu'ils fassent partie des premiers arthropodes terrestres, les scorpions fossiles et vivants conservent un plan corporel largement conservé [3]. Les scorpions mésozoïques proviennent principalement de l'ambre birman du Crétacé moyen [4], tandis que les fossiles de compression de scorpions normalement déposés dans les strates sont relativement rares, sauf dans la formation de grès du Keuper du Trias supérieur en Angleterre et dans la formation de Crato du Crétacé précoce au Brésil [1].

 

Trois scorpions fossiles ont été signalés en Chine, notamment un scorpion miocène Sinoscorpius shandongensis Hong [5] de la province de Shandong, un scorpion dévonien Hubeiscorpio gracilitarsis Walossek et al. [6] de la province de Hubei, et un scorpion permien Eoscorpius sp. [7] de Wuda, Nei Mongol. Le biote de Jehol du Crétacé inférieur est internationalement connu grâce à la découverte de fossiles exceptionnels, notamment des dinosaures à plumes, des oiseaux primitifs, divers mammifères et ptérosaures, ainsi que des fossiles d'arthropodes, principalement représentés par des insectes et quelques espèces de crustacés [8].

 

Ici, nous documentons le premier scorpion, Jeholia longchengi gen. et sp. nov. de la formation Yixian de Nei Mongol, découvrant un nouveau membre de cet écosystème terrestre et le premier scorpion mésozoïque de Chine. Ce scorpion est exceptionnellement grand parmi les taxons fossiles. Nous déduisons provisoirement les relations de prédation potentielles du nouveau scorpion fossile et reconstruisons la dynamique trophique des réseaux alimentaires du Jehol du Crétacé précoce.

 

Espèce type. Jeholia longchengi sp. nov. par monotypie.
Étymologie. Le nom générique est dérivé du ''Jehol Biota'', où le spécimen a été découvert. Le terme « Jehol » fait référence à une région historique et géographique du nord-est de la Chine. Le nom est féminin.

 

Traduit d'après DeepL.com (version gratuite)

 

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March 7, 6:13 AM
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1400 différentes espèces d'insectes découvertes dans les intestins de frelons asiatiques 🐝

1400 différentes espèces d'insectes découvertes dans les intestins de frelons asiatiques 🐝 | EntomoNews | Scoop.it
Une étude révèle que les frelons asiatiques se nourrissent de plus de 1 400 espèces d'insectes, dont de nombreux pollinisateurs essentiels. Cette découverte souligne l'impact écologique de cette espèce invasive, déjà redoutée pour ses attaques contre les abeilles domestiques.

 

06 mars 2025 à 06:00
Cédric DEPOND

 

"... Parmi les 50 espèces de proies les plus fréquemment identifiées, 43 sont des visiteurs de fleurs, dont les trois principaux pollinisateurs européens: l'abeille domestique, le bourdon terrestre et le bourdon des pierres. Ces résultats, publiés dans Science of The Total Environment, soulignent l'ampleur de la menace pour les écosystèmes locaux et les services de pollinisation.

(...)

 

 

Image : Graphical abstract

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March 5, 6:41 AM
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Néonicotinoïdes : L’UNAF obtient l’annulation des autorisations de mise sur le marché (AMM) de deux insecticides Closer et Transform

Néonicotinoïdes : L’UNAF obtient l’annulation des autorisations de mise sur le marché (AMM) de deux insecticides Closer et Transform | EntomoNews | Scoop.it
Le 28 février 2025, la Cour administrative d’appel de Marseille a rendu sur renvoi du Conseil d’Etat, un arrêt majeur pour la défense de la biodiversité et plus particulièrement de la protection des abeilles et des pollinisateurs.

 

3 mars 2025

 

[...]

 

"La décision du 28 février remet clairement en cause la méthode d’évaluation théorique et lacunaire de la toxicité, communément admise par l’ANSES.

 

Par cet arrêt, le juge administratif sanctionne les simplifications admises par souci de facilité dans le traitement des dossiers par les producteurs et l’administration et il apporte ainsi une contribution essentielle à la jurisprudence sur l’évaluation de la dangerosité pour les abeilles des produits phytosanitaires.

 

Dans son arrêt, la Cour relève s’agissant des conditions d’évaluation : « dès lors que ces conclusions se sont fondées sur des essais réalisés dans des conditions semi naturelles « en tunnel », à l’exclusion de tout essai en milieu naturel alors que les deux produits ont vocation à être utilisés plein champ et à l’air libre, il n’est pas établi que ces études auraient été menées dans les conditions prévues au point 2.5.2.3 du règlement précité, qui impose d’effectuer une évaluation appropriée du risque à la fois dans des conditions naturelles et dans les conditions d’utilisation proposées. Il suit de là que la méthodologie d’évaluation suivie n’a pas permis d’établir de manière suffisamment concrète et précise que l’utilisation des deux produits phytopharmaceutiques dans les conditions prévues n’aurait pas d’effet inacceptable, notamment à long terme, sur les larves d’abeilles, le comportement des abeilles ou la survie et le développement de la colonie. »

 

Cet arrêt qui rappelle les principes d’évaluation imposés par la règlementation européenne, trouve toute son utilité au moment même où le législateur s’apprête à réautoriser certaines substances néonicotinoïdes fatales pour les abeilles et jusqu’à présent interdites."

(...)

 

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via @j-mmx.bsky.social: "Une décision de justice qui peut avoir un impact important sur notre environnement ! www.unaf-apiculture.info/actualites/n..." — Bluesky, 04.03.2025
https://bsky.app/profile/j-mmx.bsky.social/post/3ljjsvn4ukk2x

 

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March 25, 7:13 AM
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Les libellules du Bénin, un catalogue et 121 espèces

Les libellules du Bénin, un catalogue et 121 espèces | EntomoNews | Scoop.it
Les 121 espèces de libellules (Odonata) recensées du Bénin sont cataloguées et illustrées. 21 espèces sont recensées formellement pour la première fois, même si quelques-unes sont déjà citées sur la page web de ADDO: Lestes ochraceus, Lestes pallidus, Africallagma subtile, Agriocnemis exilis, Aeschna ephippiger, Gynacantha nigeriensis, Lestinogomphus obtusus, Paragomphus genei, Phyllogomphus occidentalis, Phyllomacromia contumax, Phyllomacromia hervei, Phyllomacromia pseudafricana, Hadrothemis camarensis, Nescithemis nigeriensis, Orthetrum trinacria, Palpopleura jucunda, Rhythemis fenestrina, Tetrathemis polleni, Tramea limbata, Trithemis kalula et Zygonyx flavicosta.

 

Catalogue illustré des Odonates du Bénin

Published September 24, 2024
Zenodo

Séverin TCHIBOZO et Jean Michel MAES

 

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via Facebook - Opie-odonates, 22.03.2025

https://www.facebook.com/photo/?fbid=685330877490108&set=a.166100412746493

 

𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐈𝐁𝐄𝐋𝐋𝐔𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝐁𝐄́𝐍𝐈𝐍, 𝐔𝐍 𝐂𝐀𝐓𝐀𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄 𝐄𝐓 𝟏𝟐𝟏 𝐄𝐒𝐏𝐄̀𝐂𝐄𝐒

𝘓’𝘖𝘱𝘪𝘦-𝘰𝘥𝘰𝘯𝘢𝘵𝘦𝘴 𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘢𝘨𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦, 𝘥’𝘢𝘶𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶’𝘪𝘭 𝘴’𝘢𝘨𝘪𝘵 𝘭𝘢̀ 𝘥’𝘶𝘯 𝘱𝘢𝘺𝘴 𝘧𝘳𝘢𝘯𝘤𝘰𝘱𝘩𝘰𝘯𝘦 𝘥’𝘈𝘧𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦.

Avec ce catalogue des libellules du Bénin, Séverin Tchibozo du Centre de recherche pour la gestion de la biodiversité au Bénin (CRGB), fait la synthèse des connaissances sur l’odonatofaune béninoise, après une vingtaine d’années de passion pour ce groupe. Avec Jean Michel Maez, il nous présente donc les 121 espèces de libellules recensées du Bénin dans une publication de 541 pages (eh oui !), bien illustrée, et avec une intéressante partie introductive sur le Bénin, un petit pays du golfe de Guinée, pas forcément bien connu ; 115 000 km², 14 millions d’habitants et une longue histoire avec la France.

 

Dans ce catalogue, 21 espèces sont formellement recensées pour la première fois. Il reste du travail à faire, prospecter, rechercher des espèces connues dans les pays voisins et susceptibles d’être présentes au Bénin, améliorer la connaissance sur la distribution des 19 espèces connues que d’une seule localité, et renforcer la connaissance sur l’odonatofaune en général, la synthèse portant sur 3 000 observations.

 

Séverin Tchibozo insiste aussi sur la nécessité d’éduquer à la conservation de la biodiversité dans un pays largement impacté par l’anthropisation déjà ancienne avec les cultures et par la progression de la démographie.

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March 23, 8:21 AM
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Les pesticides se propagent plus loin des champs qu'on ne le pensait. L'analyse de 78 sites (couche arable, végétation, ruisseaux et flaques d'eau) y montre la présence de 63 pesticides.

Les pesticides se propagent plus loin des champs qu'on ne le pensait. L'analyse de 78 sites (couche arable, végétation, ruisseaux et flaques d'eau) y montre la présence de 63 pesticides. | EntomoNews | Scoop.it
A new groundbreaking study A new groundbreaking German study proves that pesticides spread much further from the field than previously believed. A team of scientists led by Professor Dr. Carsten Brühl tested topsoil, vegetation, streams and puddles from 78 locations over a 180 km stretch, from remote areas in the UNESCO forests on the mountain ranges to the farmland in the Upper Rhine area. The research team detected a total of 63 pesticides. Almost all measurement sites were contaminated.

 

Pesticides contaminate on a landscape scale - far beyond the fields

by pane on March 18, 2025 - 11:02

 

 

Ken M. Mauser, Jakob Wolfram, Jürg Spaak, Carolina Honert & Carsten A. Brühl

 

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NDÉ

Traduction (extraits)

 

On sait que les pesticides contribuent largement au déclin de plusieurs groupes d'organismes et de la biodiversité. L'air dans les paysages agricoles intenses est particulièrement chargé en pesticides à usage courant (PUC), et les PUC peuvent être transportés sur de longues distances. Ainsi, des PUC ont été détectés non seulement dans les champs de culture mais aussi dans des zones non ciblées ou même dans des insectes dans des zones de conservation de la nature.

 

Brühl, C. A. et al. Direct pesticide exposure of insects in nature conservation areas in Germany. Sci. Rep. 11, 24144 (2021)

 

 

Dans notre étude, les CUP les plus fréquemment détectés dans la couche arable étaient les fongicides fluopyram (94% de tous les échantillons), boscalid (42%), spiroxamine (37%) et pyraclostrobine (22%).

 

Dans la végétation, les CUP les plus fréquemment enregistrés étaient les fongicides fluopyram (92%), spiroxamine (55%), cyflufenamid (41%) et boscalid (38%).

 

Dans les eaux de surface, les détections prédominantes comprenaient le fongicide fluopyram (77 %), l'insecticide pirimicarbe (67 %), l'herbicide métazachlore (63 %) et l'insecticide tébufénozide (63 %).

 

Chacun de ces PUC fréquemment détectés est classé comme "alerte élevée" ou "alerte modérée" par la base de données des propriétés des pesticides dans au moins une des trois catégories "devenir dans l'environnement", "écotoxicité" et "santé humaine" (tableau supplémentaire 3).

 

Sur l'ensemble des 63 PUC détectés, 35 % sont classés dans la catégorie "Alerte élevée" pour le "devenir dans l'environnement", 43 % dans la catégorie "Alerte élevée" pour l'"écotoxicité" et 40 % dans la catégorie "Alerte élevée" pour la "santé humaine"

 

PPDB. PPDB: Pesticide Properties DataBase (2024) https://sitem.herts.ac.uk/aeru/ppdb/en/atoz.htm. Accessed June 2024. https://sitem.herts.ac.uk/aeru/ppdb/en/atoz.htm (2024)

 

 

Le fongicide spiroxamine, détecté dans plus d'un échantillon de végétation sur deux et dans un échantillon de terre végétale sur trois, peut augmenter la mortalité des insectes parasites bénéfiques Anagyrus vladimiri et Trichogramma evanescens dans la viticulture, ce qui indique l'impact possible de la contamination par les CUP sur les organismes non ciblés et la réduction du potentiel de lutte biologique contre les ravageurs.

 

Mansour, R., Bauer, A. L., Goodarzi, M. & Hoffmann, C. Toxicity of Pesticides Applied in European Vineyards on Anagyrus vladimiri and Trichogramma evanescens, Parasitoids of Planococcus ficus and Lobesia botrana. Insects 14, 907 (2023)

 

 

Les traces d'insecticides menacent de nombreux organismes non ciblés en affectant les caractéristiques de l'individu, notamment le développement, la physiologie, le comportement et la communication.

 

Müller, C. Impacts of sublethal insecticide exposure on insects — Facts and knowledge gaps. Basic Appl. Ecol. 30, 1–10 (2018)

 

 

Dans une étude récente portant sur plus de 1 000 pesticides, l'exposition de Drosophila melanogaster à des doses sublétales (reflétant l'application typique sur le terrain et les faibles concentrations dans l'environnement) a révélé que 57 % des pesticides étudiés modifiaient de manière significative le comportement des larves après une exposition de courte durée

 

Gandara, L. et al. Pervasive sublethal effects of agrochemicals on insects at environmentally relevant concentrations. Science 386, 446–453 (2024).

 

 

Une étude portant sur 124 tronçons de cours d'eau en Allemagne a montré que les pesticides présents dans les cours d'eau agricoles étaient le principal facteur de réduction des populations d'insectes vulnérables dans les communautés d'invertébrés aquatiques et que l'échantillonnage en fonction des événements permettait d'enregistrer en outre les pics de concentration à court terme induits par les pluies de surface. Outre les effets sur l'environnement aquatique, les chaînes alimentaires terrestres dans les zones riveraines peuvent être affectées par la réduction de l'émergence des insectes. Les néonicotinoïdes acétamipride et thiaclopride, détectés dans deux petits cours d'eau (T4_3 et T5_7), étaient les pesticides les plus fréquemment détectés dans 90 à 100 % des échantillons d'insectes émergents dans une étude réalisée dans la même région et il a été démontré qu'ils se bioamplifiaient dans les araignées riveraines.

 

Liess, M. et al. Pesticides are the dominant stressors for vulnerable insects in lowland streams. Water Res. 201, 117262 (2021)

 

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via PAN Europe sur X : "A new 🇩🇪 study proves that #pesticides spread further from the field than previously believed. A team of scientists led by Prof Dr Carsten Brühl tested topsoil, vegetation, streams and puddles from 78 locations. The research team detected 63 pesticides. https://t.co/p5plYW20D5 https://t.co/ooqSFQtXZW" / X
https://x.com/EuropePAN/status/1901967659643617352

 

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March 21, 11:47 AM
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Chikungunya : deux premiers morts confirmés à La Réunion depuis le début de l’épidémie en août 2024

Chikungunya : deux premiers morts confirmés à La Réunion depuis le début de l’épidémie en août 2024 | EntomoNews | Scoop.it
L’épidémie s’intensifie, avec le recensement de « plus de 8 500 cas » non importés de cette maladie, transmise par le moustique-tigre. Elle « s’est accélérée ces dernières semaines et s’étend désormais à tout le territoire », selon la préfecture de l’île.

 

Le Monde avec AFP

Publié aujourd’hui à 10h44, modifié à 12h16

 

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NDÉ

Le communiqué

 

 

"... Dans son avis du 14 mars, la Haute Autorité de Santé recommande l’utilisation du vaccin Ixchiq, en priorité pour les personnes à risque de forme grave, n’ayant jamais eu d’infection au chikungunya : les personnes âgées de plus de 65 ans, celles ayant des comorbidités et les personnes de plus de 18 ans avec comorbidités. Les professionnels de la lutte anti-vectorielle pourront également en bénéficier, en raison d’un risque plus élevé de contamination. L’ARS La Réunion, en lien étroit avec le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins, travaille à organiser l’accès à la vaccination des personnes prioritaires, dès le début du mois d’avril. Ces modalités feront l’objet d’une prochaine communication.

 

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March 20, 6:11 AM
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An additional ✝Archearadinae flat-bug species from Cretaceous Burmese Amber (Hemiptera, Aradidae)

An additional ✝Archearadinae flat-bug species from Cretaceous Burmese Amber (Hemiptera, Aradidae) | EntomoNews | Scoop.it
Currently 19 species of Aradidae (flat bugs) are known from the Cretaceous deposits of Burma (Burmese/Kachin amber). In reviewing unidentified aradid species from this deposit, an unnamed species was located. This aradid includes a unique combination of features from several Cretaceous aradid genera coupled with apomorphic antennae morphology allows easy differentiation from other aradids. Therefore, a new genus and species is herein described as Sauronaradus meganae gen. et. sp. nov. to accommodate these unique features.

 

An additional ✝Archearadinae flat-bug species from Cretaceous Burmese Amber (Hemiptera, Aradidae)
 
Royce T. Cumming, Julia J. Mlynarek, 28.11.2024
 

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NDÉ

Traduction

 

Actuellement, 19 espèces d'Aradidae (punaises plates) sont connues dans les gisements crétacés de Birmanie (ambre de Birmanie/Kachin). En examinant les espèces d'aradidés non identifiées de ce gisement, une espèce sans nom a été trouvée.

 

Cet aradidé présente une combinaison unique de caractéristiques de plusieurs genres d'aradidés du Crétacé, associée à une morphologie apomorphe des antennes, ce qui permet de le différencier facilement des autres aradidés. Par conséquent, un nouveau genre et une nouvelle espèce sont décrits ici sous le nom de Sauronaradus meganae gen. et. sp. nov. pour tenir compte de ces caractéristiques uniques.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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Illustration

 

via Recherche Google Images

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'Aradidae' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews?tag=Aradidae

 

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March 18, 6:38 AM
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Bugs in the system: the logic of insect farming research is flawed by unfounded assumptions | npj Sustainable Agriculture

Bugs in the system: the logic of insect farming research is flawed by unfounded assumptions | npj Sustainable Agriculture | EntomoNews | Scoop.it
Insect farming is frequently proposed as an emerging industry that can improve the environmental and economic sustainability of the food system. However, existing research often overlooks significant challenges. In this article, we identify three bugs in the scientific literature on insect farming: (1) the overreliance on a handful of old studies when discussing environmental impacts; (2) the pervasive assumption that insect farms will utilise food waste; and (3) the reliance on theoretical price projections that do not hold up under commercial conditions. We then discuss how promising technologies, despite their theoretical benefits, often encounter social and material challenges in practice. Debugging the literature will involve producing more realistic life-cycle assessments, which will provide policymakers and industry with the data needed to make informed decisions for a truly sustainable food system.

 

Bugs in the system: the logic of insect farming research is flawed by unfounded assumptions / Bugs dans le système : la logique de la recherche sur l'élevage d'insectes est entachée d'hypothèses infondées

 

npj Sustainable Agriculture

 

Published: 27 February 2025

 

Corentin Biteau, Tom Bry-Chevalier, Dustin Crummett, Ren Ryba & Michael St. Jules

 

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NDÉ

Complément

 

→ L’élevage d’insectes, un échec économique et écologique - Reporterre https://reporterre.net/L-elevage-d-insectes-un-echec-economique-et-ecologique

 

Par Benjamin Douriez

3 mars 2025 à 09h40 Mis à jour le 4 mars 2025 à 10h02

 

[...]

Dépenses énergétiques

Pour ne rien arranger, les promesses environnementales de la filière ont aussi du plomb dans l’aile. L’activité est gourmande en énergie. La croissance des insectes nécessite une température constante d’au moins 25 °C, donc le recours au chauffage…

 

La façon de nourrir les insectes n’est également pas aussi « verte » qu’espéré. Le recours à des déchets alimentaires comme nourriture pour les larves, envisagé au départ, était séduisant : il aurait permis d’exploiter une matière inutilisée. Mais il s’avère peu praticable, selon un article paru dans Sustainable Production and Consumption, en septembre 2024 : contraintes réglementaires, difficulté logistique à collecter des déchets dans des volumes suffisants, qualité variable des apports…

 

Résultat : les éleveurs d’insectes achètent plutôt des dérivés de céréales (son de blé, drêches de brasseries…) qu’ils détournent de leurs autres débouchés, notamment dans les élevages traditionnels. De quoi plomber le bilan environnemental global de l’activité : au lieu de faire disparaître des déchets alimentaires et de s’inscrire dans une économie circulaire, elle provoque une pression supplémentaire sur l’usage de produits agricoles.

 

« Nourrir des insectes avec du son de blé avant de les donner à manger à des poulets est intrinsèquement moins efficace que de directement nourrir les poulets avec du son de blé », dit Tom Bry-Chevalier. Pour le doctorant, d’un strict point de vue environnemental, l’élevage d’insectes présente bien moins d’atouts, par exemple, que la filière des protéines végétales."

(...)

 

 

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March 16, 7:02 AM
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Untangling the Evolutionary Dynamics of the Phenome in Megadiverse Hymenoptera | bioRxiv

Untangling the Evolutionary Dynamics of the Phenome in Megadiverse Hymenoptera | bioRxiv | EntomoNews | Scoop.it
bioRxiv - the preprint server for biology, operated by Cold Spring Harbor Laboratory, a research and educational institution

 

Untangling the Evolutionary Dynamics of the Phenome in Megadiverse Hymenoptera | bioRxiv

 

28.02.2025

 

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via Sergei Tarasov 🇺🇦 sur X, 03.03.2025 : "Thrilled to share our latest preprint on #Hymenoptera and #Phenomics! Led by @PortoSasso; together with Istvan Miko and Lars Vilhelmsen. @LifeSciHelsinki @luomus https://t.co/sK0Tnh8sXZ https://t.co/bEQOnjWj8M" / X
https://x.com/tarasov_sergio/status/1896622113563484432

 

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NDÉ

Traduction

 

Les hyménoptères sont un ordre d'insectes très diversifié, mais les facteurs de leur expansion massive restent mal compris. Ici, nous utilisons de nouvelles méthodes phylogénétiques avec des reconstructions de l'état ancestral de 346 caractères morphologiques distincts pour étudier le rythme et le mode d'évolution du phénome chez les hyménoptères, à la fois chez les adultes et les larves.

 

Nous examinons les lignées sur une longue période. Nos analyses révèlent que les phénomes des larves et des adultes ont connu un scénario d'explosion précoce à la fin du Permien et au cours du Trias. Cependant, leur évolution semble s'être découplée, ce qui a renforcé l'évolutivité globale des hyménoptères.

 

En outre, les transitions phénotypiques majeures dans l'ordre sont des processus complexes, à multiples facettes, dirigés par une sélection directionnelle. L'un de ces événements - l'émergence de la taille de la guêpe - a impliqué une réorganisation fondamentale du phénome adulte. Cette transformation spectaculaire au cours du Trias a permis la survie et la diversification explosive de la lignée des apocrites.

 

Traduit d'après DeepL.com (version gratuite)

 

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Complément

 

 

"En génétique, le phénotype est l'ensemble des traits observables d'un organisme. Très souvent, l'usage de ce terme est plus restrictif : le phénotype est alors considéré au niveau d'un seul caractère, à l'échelle cellulaire ou encore moléculaire. L'ensemble des phénotypes observables chez les individus d'une espèce donnée est parfois appelé le phénome."

 

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March 15, 6:31 AM
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Une molécule antipaludique et anticancer brevetée sans reconnaissance des savoirs autochtones : un cas de biopiraterie ?

Une molécule antipaludique et anticancer brevetée sans reconnaissance des savoirs autochtones : un cas de biopiraterie ? | EntomoNews | Scoop.it
Un brevet portant sur l’usage d’une molécule fait fi des savoirs traditionnels. Pire, il pourrait empêcher les communautés autochtones et locales d’utiliser leurs remèdes traditionnels.

 

Thomas Burelli et Elie Klee

Publié: 11 février 2025, 05:10 CET

 

"... Pour l’OEB [Office européen des brevets, ndé], les populations disposaient bien de savoirs liés à la plante Quassia amara, qui contient la molécule SkE, mais ces savoirs n’avaient pas été nommés et décrits selon les standards de la science. De ce fait, elles n’ont aucun droit sur la molécule et son usage contre le paludisme.

 

Le comble de cette démarche : grâce à leur brevet, les chercheurs ont le droit d’interdire aux communautés autochtones et locales d’utiliser leurs remèdes traditionnels, car la molécule SkE y est présente."

(...)

 

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NDÉ

L'étude

 

  • Development and validation of liquid chromatography combined with tandem mass spectrometry methods for the quantitation of simalikalactone E in extracts of Quassia amara L. and in mouse blood - fdi:010063980- Horizon [Phytochemical Analysis, 2015] https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010063980

 

Simalikalactone E (SkE) from Quassia amara, has been proved to be a valuable anti-malarial and anti-cancer compound. As SkE is very scarce, methods of quantitation are needed in order to optimise its isolation process and to determine pharmacokinetic data.

 

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Wikipédia

 

Quassia amara, la Quinine de Cayenne, est une plante tropicale de la famille des SimaroubaceaeSes propriétés antipaludéennes ont été mises en évidence dès le XVIIIe siècle au Suriname par Graman Quassi (un esclave affranchi du Suriname devenu médecin, sorcier et chasseur d'esclaves marrons), qui donna son nom à la plante.

(d'après la version du 18 septembre 2024 à 16:06)

 

 

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Image : Le petit arbre tropical Quassia amara dessiné dans un ouvrage de botanique du 19e siècle par Köhler. MISSOURI BOTANICAL GARDEN ST LOUIS

 

via Un institut français accusé de « piller » les savoirs traditionnels
https://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/01/des-chercheurs-francais-accuses-de-biopiraterie_4856892_3244.html

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment

 

  • Des chercheurs français sur le paludisme accusés de biopiraterie - De www.mediapart.fr - 26 janvier 2016, 10:03

 

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March 14, 5:35 AM
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Feather mites selectively feed on specific bacteria and fungi on feathers with potential benefits to hosts - Risely - Journal of Animal Ecology - Wiley Online Library

Feather mites selectively feed on specific bacteria and fungi on feathers with potential benefits to hosts - Risely - Journal of Animal Ecology - Wiley Online Library | EntomoNews | Scoop.it
Invited Research Highlight: Matthews, A. E., Trevelline, B. K., Wijeratne, A. J., & Boves, T. J. (2024). Picky eaters: Selective microbial diet of avian ectosymbionts. Journal of Animal Ecology

 

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Traduction

 

Les interactions trophiques telles que l'herbivorie et la prédation sont des régulateurs cruciaux des communautés écologiques, mais il existe peu d'exemples de ces processus dans les microbiomes associés à l'hôte. Dans une étude récente, Matthews et al. (2024) ont cherché des preuves de la prédation microbienne sélective des bactéries et des champignons par des acariens microscopiques sur les plumes de fauvettes protonotaires sauvages (Protonotaria citrea). Les auteurs ont quantifié le régime bactérien et fongique des acariens commensaux des plumes et l'ont comparé à la composition des communautés microbiennes vivant directement sur les plumes. Ils ont constaté que, malgré une grande variété de microbes, les acariens préféraient de loin manger un petit nombre de genres bactériens et fongiques. Certains de ces taxons enrichis sélectivement sont des dégradateurs de kératine connus, ce qui suggère que les acariens peuvent protéger les plumes en consommant sélectivement les microbes nuisibles. Cette étude présente un exemple rare d'interaction trophique au sein de l'écosystème microscopique de la plume qui peut agir comme une force importante façonnant les communautés microbiennes d'une manière bénéfique pour l'hôte, fournissant un mécanisme négligé par lequel les symbioses entre les oiseaux et les acariens pourraient évoluer.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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via Journal of Animal Ecology sur X, 10.03.2025
https://x.com/AnimalEcology/status/1899007327920947214

 

Un article de recherche de Alice Risely relatif à un article précédemment publié (https://buff.ly/pPIrOqk ), explore comment les acariens des plumes se nourrissent sélectivement de bactéries et de champignons spécifiques sur les plumes avec des avantages potentiels pour les hôtes

 

  • Feather mites selectively feed on specific bacteria and fungi on feathers with potential benefits to hosts - Risely - Journal of Animal Ecology, 25.02.2025

 

 

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March 12, 7:15 AM
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L’importance des observations participatives pour la recherche

L’importance des observations participatives pour la recherche | EntomoNews | Scoop.it
Depuis les années 1970-1980, les populations d’insectes subissent un important déclin. Sur les 253 espèces de papillons de jour connues et présentes en métropole, 16 sont menacées de disparition et 18 sont quasi-menacées. En cause, l’usage de produits phytosanitaires et l’urbanisation. Les papillons jouent pourtant un rôle important dans la biodiversité et les fonctionnements écosystémiques, notamment en raison de leur place dans la chaîne alimentaire, mais également parce qu’ils pollinisent environ 90% des plantes à fleurs et 84% des plantes cultivées. Pour contrer ce déclin, il est autant nécessaire de remettre en question les pratiques humaines sur l’environnement, que de comprendre le rôle des papillons dans les écosystèmes et d’identifier les dangers dont ils sont la cible afin de parvenir à une meilleure protection.

 

Sciences participatives au jardin, 10.03.2025

 

"En France métropolitaine, les papillons sont soumis à l’augmentation des surfaces urbaines et agricoles, qui entraine une artificialisation des sols ainsi qu’une réduction et une fragmentation de leurs habitats. Dans les zones urbanisées, les jardins apparaissent alors comme des refuges pour la biodiversité, dont les papillons sont les premiers bénéficiaires : la végétation qui y est présente leur offre de la nourriture ainsi que des lieux favorables à la reproduction et la ponte. Les observations citoyennes dans les jardins privés permettent donc de récolter des données dans des espaces peu connus et peu accessibles aux scientifiques, contribuant ainsi concrètement au suivi des espèces. Les observations participatives tiennent donc une place non négligeable dans le paysage scientifique, même si certaines voix s’élèvent pour remettre en question la validité d’observations provenant d’un public composé de non-spécialistes."

 

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NDÉ

Complément1

 

 

Description du programme

Le programme « Opération Papillons » est l'un des premiers projets de sciences participatives sur le thème de la Biodiversité proposé au public en France. Lancé en 2006 par Noé et le Muséum national d’Histoire naturelle, il a pour objectifs d'améliorer les connaissances scientifiques sur les papillons et leurs milieux de vie et de reconnecter l'Homme à la nature en incitant aux changements de pratiques. Les données récoltées sur du long terme via l’Opération Papillons ont pour objectif de mesurer les effets des activités humaines (agriculture, urbanisation, réchauffement climatique, etc.) sur ces espèces. Le protocole lié aux papillons se déroule chaque année de mars à octobre depuis le lancement du programme. Depuis 2006, on compte plus de 12 000 jardins participants et plus de 1 500 000 papillons comptés !

 

Objectifs du programme

  1. Collecte de données dans le cadre d’une recherche scientifique s’appuyant sur un protocole scientifique établi
  2. Collecte de données dans le cadre d’un programme de sensibilisation pour mieux connaître les espèces et leurs habitats et les préserver

 

RÉFÉRENT SCIENTIFIQUE :

THÈMES :

  • En montagne
  • En ville
  • Parcs & jardins
  • En campagne

ESPÈCES :

  • Papillons, pollinisateurs et autres insectes

 

 

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Complément2

 

 

Lorsque la question scientifique et le protocole de collecte sont élaborés de manière réfléchie et adaptée à la participation efficace des citoyens, les sciences et recherches participatives constituent une ressource précieuse tant au niveau scientifique que sociétal.

 

 

Figure 1. Le cycle de vie des données de crowdsourcing acquises dans le cadre des sciences et recherches participatives. Toutes les étapes présentées dans cette infographie ne se retrouvent pas dans tous les programmes de sciences et recherches participatives basées sur le crowdsourcing (vérification, protocole, entraînement, supports pédagogiques peuvent manquer).

 

via Noé, Vigie-Nature, « Fiche vulgarisatrice : quelle est la qualité des données issues de sciences participatives ? », 2024

 

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March 10, 7:02 AM
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Près d’un quart des papillons ont disparu aux États-Unis en vingt ans

Près d’un quart des papillons ont disparu aux États-Unis en vingt ans | EntomoNews | Scoop.it
Populations are falling in the United States, a new study has found. Look up what’s happening in your area.

 

See How Butterfly Numbers Are Dropping Near You - The New York Times

By Catrin Einhorn and Harry Stevens

March 6, 2025

 

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NDÉ

Traduction

 

Les papillons survivent ou non près de chez vous. Une nouvelle étude révèle que les populations de papillons sont en baisse aux États-Unis. Découvrez ce qui se passe dans votre région.

 

Par Catrin Einhorn et Harry Stevens 6 mars 2025

 

Il est difficile de compter les insectes. Même si les scientifiques ont constaté que de nombreuses populations sont en déclin, ils ont eu du mal à comprendre l'ampleur de ce phénomène.

 

Aujourd'hui, une nouvelle étude d'une ampleur inédite apporte les réponses les plus complètes à ce jour sur l'état des papillons dans la zone contiguë des États-Unis. En 20 ans, le temps fugace qu'il faut pour qu'un bébé humain devienne un jeune adulte, le pays a perdu 22 % de ses papillons, ont constaté les chercheurs et les chercheuses.

 

 

Collin B. Edwards https://orcid.org/0000-0002-4937-5159 , Elise F. Zipkin, Erica H. Henry, Nick M. Haddad, Matthew L. Forister, Kevin J. Burls, Steven P. Campbell, Elizabeth E. Crone, Jay Diffendorfer, [...] , and Cheryl B. Schultz

 

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Sur le même sujet

 

Près d’un quart des papillons ont disparu aux États-Unis en vingt ans, 06.03.2025 https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/03/06/pres-d-un-quart-des-papillons-ont-disparu-des-etats-unis-en-vingt-ans_6576837_3244.html

 

Une étude d’une ampleur inédite, publiée dans « Science », dresse un constat alarmant de l’état des populations de papillons dans le pays. Une situation qui fait écho à celle des abeilles, dont les colonies sont décimées, rapportent les apiculteurs américains.

 

Par Sylvie Burnouf

Publié le 06 mars 2025 à 20h00, modifié le 07 mars 2025 à 09h40
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March 8, 6:20 AM
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Le plus grand insecte du monde est menacé d'extinction : comment sauver deux espèces de scarabées Goliath d'Afrique

Le plus grand insecte du monde est menacé d'extinction : comment sauver deux espèces de scarabées Goliath d'Afrique | EntomoNews | Scoop.it
Deux espèces de scarabées Goliath sont menacées par la déforestation liée au cacao et le commerce international des insectes séchés

 

"... deux [...] insectes géants, Goliathus regius Klug et Goliathus cacicus Olivier, sont menacés d'extinction.

 

Goliathus cacicus est la plus petite des deux espèces de coléoptères géants ; elle mesure jusqu'à 95 mm de long (normalement 60-84 mm) et ne vit que dans les forêts tropicales matures. Le Goliathus regius peut atteindre 105 mm de long (normalement 75-95 mm) et préfère vivre dans les forêts plus sèches. Parfois, ils vivent dans la même parcelle de forêt et même sur le même arbre et s'accouplent, donnant naissance à des hybrides naturels.

 

Nous estimons qu’environ 80 % de la population de Goliathus cacicus a été anéantie en Côte d'Ivoire si l'on considère la quantité de forêt détruite pour la culture du cacao. Le Goliathus regius a également perdu environ 40 % de son habitat naturel. D'après la perte d'habitat enregistrée, nous pensons que le Goliathus cacicus a connu un déclin catastrophique au cours des 30 dernières années.

 

Nous avons également constaté que Goliathus cacicus semblait avoir disparu de plusieurs régions d'Afrique de l'Ouest, comme le parc national de la forêt du Banco à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Cela s'explique sans doute par le fait que des milliers de ces coléoptères ont été capturés et vendus sur le marché international des insectes séchés. (Nous estimons ce chiffre sur la base des calculs de collectionneurs experts qui surveillent le commerce des insectes depuis des décennies. Aujourd'hui, la majeure partie de ce commerce se fait en ligne sur eBay, Facebook et d'autres plateformes.)

 

D'autres espèces étroitement apparentées, telles que Goliathus goliatus, sont encore vendues par centaines sur le marché des insectes séchés, principalement dans le sud-ouest du Cameroun et, dans une moindre mesure, au Kenya et en Ouganda. Nos observations du commerce en ligne montrent qu'ils sont exportés de là vers les marchés occidentaux."

(...)

 

 

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March 6, 6:50 AM
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Leishmanioses : stratégies de développement de traitements

Leishmanioses : stratégies de développement de traitements | EntomoNews | Scoop.it
Les traitements actuels reposent sur l’administration invasive de médicaments toxiques et coûteux qui rencontrent de plus en plus de résistances. Il est donc impératif de trouver des traitements alternatifs pour cette maladie.

 

Leishmaniases: Strategies in treatment development | Parasite

 

"Les leishmanioses sont des maladies parasitaires à transmission vectorielle qui menacent plus d’un milliard de personnes dans le monde. Les parasites ciblent les cellules du système réticulohistiocytaire, comme les macrophages, où ils se répliquent. La maladie se manifeste sous diverses formes, allant de la leishmaniose cutanée localisée aux formes viscérales potentiellement mortelles, qui sont responsables de décès dans 95% des cas sans traitement."

 

"Cette revue de la littérature se concentre sur les avancées récentes en matière de traitements alternatifs et vise à présenter les différentes stratégies conçues pour remédier aux limitations actuelles, notamment le coût, la toxicité, les effets hors cible, les voies d’administration et l’émergence de la résistance aux médicaments. En commençant par un aperçu des traitements approuvés existants et de leurs limitations spécifiques, nous classons les stratégies de développement de traitements en cinq sections clés :

 

(i) les thérapies combinées utilisant les traitements approuvés existants pour améliorer l’efficacité et réduire la résistance;

 

(ii) les formulations de nanoparticules, qui permettent une administration ciblée aux organes infectés et une efficacité thérapeutique améliorée;

 

(iii) le repositionnement des médicaments, une stratégie qui a déjà contribué à l’approbation de plus de la moitié des composés thérapeutiques actuels;

 

(iv) l’immunomodulation, utilisée en conjonction avec les chimiothérapies standard pour améliorer l’efficacité du traitement et réduire les taux de rechute;

 

(v) les produits ethnobotaniques, qui ont démontré des résultats in vitro prometteurs en combinant une faible toxicité, des propriétés immunomodulatrices et un puissant effet antiparasitaire.

 

En résumé, cette revue décrit les stratégies actuelles de développement de traitements, en soulignant leurs avantages par rapport aux thérapies conventionnelles tout en reconnaissant leurs limites.

 

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via Parasite - The Journal sur X : "𝗡𝗼𝘄 𝗶𝗻 𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀: Leishmaniases: strategies in treatment development Leishmaniases are parasitic diseases that threaten over 1 billion people worldwide. Current treatments rely on administration of toxic drugs. Finding alternative treatments is imperative. 🔜 https://t.co/V5Tzuou2Ek" / X
https://x.com/ParasiteJournal/status/1886822240282443997

 

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