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Bernadette Cassel
October 19, 2022 12:38 PM
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"Insects struggle to adjust to extreme temperatures making them vulnerable to climate change, study finds" Insects struggle to adjust to extreme tempera News Release 13-Sep-2022 University of Bristol image: Red-winged grasshopper view more Credit: Sam England ---------- NDÉ Traduction : Les insectes ont une faible capacité à ajuster leurs limites thermiques aux températures élevées et sont donc plus sensibles au réchauffement climatique qu'on ne le pensait auparavant. Alors que des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses exposent les animaux à des températures hors de leurs limites normales, une équipe internationale dirigée par des chercheurs de l'Université de Bristol a étudié plus de 100 espèces d'insectes pour mieux comprendre comment ces changements les affecteront probablement. Les insectes - qui sont aussi importants que les pollinisateurs, les parasites des cultures et les vecteurs de maladies - sont particulièrement vulnérables aux températures extrêmes. L'acclimatation est l'un des moyens dont disposent les insectes pour faire face à de tels extrêmes : une exposition thermique antérieure repousse leurs limites thermiques critiques. L'acclimatation peut déclencher des changements physiologiques tels que la régulation positive des protéines de choc thermique et entraîner des modifications de la composition des phospholipides dans la membrane cellulaire. L'équipe a découvert que les insectes ont du mal à y parvenir efficacement, révélant que l'acclimatation des limites thermiques critiques supérieures et inférieures était faible - pour chaque changement de 1°C d'exposition, les limites n'étaient ajustées que de 0,092°C et 0,147°C respectivement (soit une faible compensation de 10 ou 15%). Ils ont toutefois constaté que les insectes juvéniles avaient une plus grande capacité d'acclimatation, ce qui montre que certaines périodes critiques de la vie peuvent améliorer la résilience ultérieure lors d'une vague de chaleur. L'auteur principal, Hester Weaving, de l'école des sciences biologiques de Bristol, a déclaré : "Comme les températures extrêmes deviennent plus intenses et plus fréquentes dans notre monde en réchauffement, de nombreux insectes devront se déplacer vers de nouvelles aires de répartition ou changer leur comportement pour y faire face, plutôt que d'être capables de tolérer physiologiquement des températures plus élevées. "Notre étude comparative a permis d'identifier certaines lacunes majeures dans la compréhension des réponses des insectes au changement climatique et nous demandons instamment que d'autres études soient menées sur des espèces appartenant à des groupes et des lieux sous-représentés." L'équipe étudie maintenant comment la reproduction des insectes est affectée par l'exposition à des températures extrêmes, car cela pourrait être plus important pour prédire les distributions futures que les mesures de performance ou de survie. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) L'étude Behind the Paper → Insects struggle to adjust to extreme temperatures | Nature Portfolio Ecology & Evolution Community https://ecoevocommunity.nature.com/posts/insects-struggle-to-adjust-to-extreme-temperatures
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Bernadette Cassel
August 1, 2022 5:54 AM
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Essentielles à la préservation de la biodiversité, les colonies d'abeilles agonisent notamment en raison des fortes chaleurs, qui amenuisent leurs ressources et troublent leur santé. D'autres de ces pollinisateurs périssent dans les incendies en série qui frappent l'Hexagone cet été. La production de miel en pâtit.
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Bernadette Cassel
June 8, 2022 11:29 AM
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... cette étude est la dernière d’une longue série de rapports récents sur les effets non létaux, mais indubitablement nocifs, du glyphosate sur les abeilles. Selon une nouvelle étude, l’herbicide le plus utilisé au monde empêche les bourdons de garder leurs ruches suffisamment chaudes pour incuber leurs larves. Les bourdons (Bombus terrestris) sont confrontés à des pénuries alimentaires dues à la perte d’habitat et à la généralisation des monocultures agricoles. Comme les abeilles domestiques, ils se nourrissent de nectar récolté sur les plantes, et en stockent une plus grande quantité dans leur nid. Ils récoltent également du nectar et du pollen pour nourrir leurs petits. Les bourdons sont uniques par leur capacité à maintenir une sorte de « thermostat » collectif, afin de rester au chaud dans des zones où les autres abeilles ne le peuvent pas. Ils y parviennent en régulant leur propre température corporelle et celle de la colonie par des » frémissements « . Cela fait d’elles d’importants pollinisateurs dans les zones plus fraîches, et c’est essentiel pour le développement des larves, qui ne peuvent atteindre l’âge adulte que si leur couvain est maintenu entre 25 et 35°C. Lorsque la nourriture vient à manquer, la colonie se refroidit et le développement des larves peut être affecté. Mais une nouvelle étude (lien plus bas) a révélé que l’épuisement des ressources n’est pas la seule chose qui perturbe l’incubation des abeilles. Le glyphosate est utilisé par les agriculteurs et les jardiniers pour tuer les mauvaises herbes et réguler les cultures. Ce produit chimique, qui inhibe une enzyme présente uniquement dans les plantes, les champignons et certaines bactéries, a longtemps été considéré comme inoffensif pour les abeilles. Cependant, cette étude est la dernière d’une longue série de rapports récents sur les effets non létaux, mais indubitablement nocifs, du glyphosate sur les abeilles. [...] Selon les chercheurs : Lorsque les colonies n’étaient pas dérangées et qu’elles étaient bien nourries, aucune différence dans la température moyenne du nid entre les deux côtés d’une colonie n’a été détectée. Cependant, lorsque les colonies subissent une limitation des ressources, les effets de l’exposition au glyphosate sont devenus évidents. Lorsque leur approvisionnement en nourriture a été réduit, les nids qui n’avaient pas été exposés au glyphosate se sont refroidis, mais pas en dessous de la plage optimale pour le développement des larves. Mais de l’autre côté, où la même limitation des ressources était associée à l’exposition au glyphosate, les températures ont chuté beaucoup plus rapidement, pour finalement descendre en dessous de la plage optimale pour la croissance des jeunes bourdons. Dans la nature, ce phénomène pourrait réduire les taux de reproduction en période de pénurie de nourriture et contribuer à un nouveau déclin des bourdons dans le monde. Étant donné qu’ils sont d’importants pollinisateurs et que, dans les recherches en laboratoire, ils sont considérés comme des substituts de la façon dont d’autres espèces d’abeilles sauvages pourraient être affectées, les conclusions de cette étude sont à la fois instructives et alarmantes. On ne sait pas encore exactement pourquoi le glyphosate a affecté les bourdons observés, mais sur la base de précédentes recherches, les scientifiques pensent que cela pourrait être dû à l’impact de ce produit sur le microbiome des abeilles. Indépendamment des effets chimiques sous-jacents, l’étude soulève des inquiétudes quant aux effets « subtils et non létaux » d’un herbicide autrefois considéré comme inoffensif." [Image] Image thermique de la colonie de bourdons divisée : à gauche avec du glyphosate, à droite non traité. (Anja Weidenmüller)
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Bernadette Cassel
May 1, 2022 1:37 PM
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De nouvelles analyses suggèrent que les guêpes rétrécissent en taille depuis plusieurs décennies. Et bizarrement, ces données semblent être en corrélation avec celle du réchauffement climatique. par Brice Louvet, 2 août 2019 "Le réchauffement climatique peut-il avoir une influence sur la taille des êtres vivants ? Nous savons que c’est effectivement le cas chez certains vertébrés. Ainsi, cela se retrouve principalement chez des espèces endothermiques capables de produire de la chaleur grâce à leur activité métabolique. En revanche, peu d’études se sont penchées sur la manière dont les espèces ectothermes (celles qui se réchauffent en s’exposant au soleil) telles que les insectes réagissent à l’augmentation de la température. Pour ces travaux, Carlo Polidori, entomologiste à l’Université de Castilla-La Mancha, en Espagne, s’est concentré avec son équipe sur la guêpe des bois (Dolichovespula sylvestris). Des guêpes plus petites qu’il y a cent ans Les chercheurs expliquent avoir analysé plus de deux cents échantillons d’insectes conservés au Musée national des sciences naturelles de Madrid pour cette étude. Certains spécimens évoluaient au début du siècle dernier et jusqu’à 1904 pour le plus ancien. Les spécialistes ont alors mesuré la taille des corps, la largeur des têtes et la taille des ailes de chacune de ces guêpes toutes originaires de la péninsule ibérique. C’est ainsi qu’ils se sont aperçus que plus le temps passait, plus elles rétrécissaient. En comparant ensuite ces données avec celles du climat de la région, ils ont alors constaté que cette baisse de taille chez les guêpes était corrélée à la hausse des températures. Des conséquences comportementales et écologiques Les chercheurs ne peuvent affirmer à ce stade qu’il y a effectivement une relation directe de cause à effet. Mais si tel est le cas, ils l’expliquent de la façon suivante : le fait d’avoir des températures plus chaudes inciterait les guêpes à se développer de manière plus précoce et plus rapide. C’est ce qui mène finalement à des spécimens adultes plus petits. Les données suggèrent également que la capacité de thermorégulation des colonies d’insectes sociaux pourrait ne pas suffire face à l’accélération du réchauffement planétaire. Notons par ailleurs que les ailes de ces insectes semblent se rétrécir plus rapidement que le reste du corps. Pour le moment, les chercheurs ne l’expliquent pas. Ils notent en revanche que si la tendance se poursuit, les guêpes vont devoir s’attaquer à des proies de plus en plus petites. Par ailleurs, elles devront vraisemblablement supporter des temps de vols plus courts. Ces impacts morphologiques auront également des conséquences plus globales. Rappelons en effet que même si elles sont généralement détestées, les guêpes jouent un rôle très important sur le plan écologique. Par exemple, elles s’attaquent aux parasites naturels présents sur nos cultures et nos plantes. Ce sont également des pollinisatrices capables de combler les niches laissées vacantes par les abeilles de moins en moins nombreuses." [Image] Une reine Dolichovespula sylvestris. Crédits : Flickr / gailhampshire
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Bernadette Cassel
November 17, 2018 5:48 AM
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Pour la première fois, une équipe américaine s’est intéressée aux nombreux effets des néonicotinoïdes à l'intérieur des ruches de bourdons : dérégulation de la température, mortalité des larves et désorganisation… entre autres. On en discute avec Aurore Avarguès-Weber chercheuse au CNRS. Elle s’intéresse aux abeilles au Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse. Par Axel Villard, 13.11.2018 "... Here, we investigate imidacloprid’s effects on bumblebee worker behavior within the nest, using an automated, robotic platform for continuous, multicolony monitoring of uniquely identified workers. We find that exposure to field-realistic levels of imidacloprid impairs nursing and alters social and spatial dynamics within nests, but that these effects vary substantially with time of day. In the field, imidacloprid impairs colony thermoregulation, including the construction of an insulating wax canopy. Our results show that neonicotinoids induce widespread disruption of within-nest worker behavior that may contribute to impaired growth, highlighting the potential of automated techniques for characterizing the multifaceted, dynamic impacts of stressors on behavior in bee colonies."
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Bernadette Cassel
November 13, 2018 1:52 AM
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L'imidaclopride entraînerait indirectement la mort des larves de bourdons en induisant des changements comportementaux chez les insectes qui doivent s'en occuper. L'imidaclopride modifie le comportement des bourdons. Par Anne-Sophie Tassart le 12.11.2018 à 16h50 "Exposées à des néonicotinoïdes, les colonies d'insectes pollinisateurs voient leur taille se réduire. Ce phénomène, bien que connu, restait difficilement explicable jusqu'à ce que des chercheurs affiliés à des universités américaines apportent une explication le 9 novembre 2018 dans la revue Science." (...) L'imidaclopride affecte également la reine bourdon, indiquait une précédente étude "Une précédente étude menée également sur des bourdons fébriles et présentée le 12 juin 2018 dans la revue Proceedings of the Royal Society B par des chercheurs de l'Université de Californie à Riverside indiquait que les reines sont elles aussi victimes de l'imidaclopride. En effet, elles sont beaucoup moins actives et ont une mortalité 6 fois supérieure aux autres lorsqu'elles sont exposées de manière durable à ce néonicotinoïde. De plus, elles pondent seulement un tiers du nombre d'oeufs produits à l'accoutumée et "élèvent" seulement un quart du nombre de larves élevées par une reine bourdon non exposée. Les auteurs de cette étude avaient alors plaidé pour une régulation de l'utilisation des néonicotinoïdes aux Etats-Unis alors que de son côté, la France a interdit depuis le 1er septembre 2018 l'usage de 5 de ces produits, dont l'imidaclopride qui fait déjà l'objet de restriction dans l'Union européenne." "... In early-nesting queens of four species (B. terrestris, B. lucorum, B. pratorum and B. pascuorum), exposure to sublethal levels of the neonicotinoid thiamethoxam causes a reduction in oocyte size [39], which may translate to reduced brood production, and in B. terrestris, sublethal thiamethoxam exposure reduces the likelihood (by 26%) that queens will successfully initiate nests [36]. Similar effects have also been demonstrated in nest-founding queens of B. impatiens, where exposure to imidacloprid at sublethal levels causes increased mortality and delayed nest initiation and brood production [40]." (...)
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Bernadette Cassel
August 18, 2022 1:24 PM
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Les bourdons sont mis en difficulté par le changement climatique, ont indiqué jeudi des chercheurs britanniques qui ont étudié l'évolution physique de ces insectes pollinisateurs sur plus d'un siècle. Publié le 18.08.2022 Avec AFP. "En étudiant des bourdons conservés dans des musées et institutions du Royaume-Uni, des chercheurs du Imperial College London ont constaté que les insectes développaient des asymétries au niveau de leurs ailes quand la météo les mettait en difficulté. Asymétrie des ailes Leur étude, qui s'est intéressée à des bourdons de quatre espèces conservés depuis 1900, montre que l'asymétrie de leurs ailes - synonyme de stress lors du développement - s'est accentuée au cours du XXe siècle. Les chercheurs ont ainsi remarqué que les bourdons développaient des asymétries plus fréquentes et plus marquées les années où les conditions climatiques avaient été particulièrement chaudes et humides. On prévoit que des conditions plus chaudes et plus humides vont mettre les bourdons sous pression, et le fait que ces conditions deviennent plus fréquentes avec le changement climatique signifie que les bourdons risquent de connaître des temps difficiles au cours du 21e siècle." "Notre objectif est de mieux comprendre les réponses (des bourdons) à des facteurs environnementaux spécifiques, pour apprendre du passé afin de prédire le futur", a expliqué Andres Arce, co-auteur de l'étude. "Nous espérons être capables de prévoir où et quand les bourdons seront le plus à risque pour cibler des mesures efficaces", a-t-il ajouté. "On prévoit que des conditions plus chaudes et plus humides vont mettre les bourdons sous pression, et le fait que ces conditions deviennent plus fréquentes avec le changement climatique signifie que les bourdons risquent de connaître des temps difficiles au cours du 21e siècle", a prévenu Richard Gill, co-auteur de l'étude au Imperial College. Dans une deuxième étude également publiée jeudi, des chercheurs du musée d'histoire naturelle de Londres ont réussi à séquencer les génomes (l'information génétique) de plus de cent bourdons conservés parfois depuis plus de 130 ans, en utilisant pour la première fois sur des insectes des méthodes d'habitude réservées aux mammouths et hommes préhistoriques. Ils vont désormais pouvoir étudier comment ces génomes ont évolué avec le temps et voir si les espèces se sont adaptées - ou non - aux changements environnementaux. Insectes pollinisateurs indispensables Les insectes sont les principaux pollinisateurs dans le monde : 75 % des 115 principales cultures dépendent de la pollinisation animale, dont le cacao, le café, les amandes ou les cerises, selon l'Onu. Dans un rapport emblématique publié en 2019, des scientifiques avaient conclu que près de la moitié de toutes les espèces d'insectes dans le monde est en déclin, et qu'un tiers pourrait disparaître d'ici à la fin du siècle."
Avec AFP. ---------- NDÉ Les deux études : [Image] via Museum collections indicate bees increasingly stressed by changes in climate | Imperial News | Imperial College London, 18.08.2022 https://www.imperial.ac.uk/news/239174/museum-collections-indicate-bees-increasingly-stressed/
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Bernadette Cassel
July 17, 2022 10:46 AM
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Jusqu’à quel point notre alimentation future sera-t-elle affectée par la chaleur ? Aux alentours de 32 Celsius, le pollen commence à se dégrader. Un problème qui pourrait devenir de plus en plus urgent pour les 8 milliards d’êtres humains… Agence Science-Presse Lundi 11 juillet 2022 '... Une chercheuse de l’Université d’État du Michigan, Jenna Walters, a pour sa part identifié le seuil de tolérance à la chaleur (35 degrés) dans le grain de pollen d’un fruit qui aura une résonance chez les Québécois: le bleuet." (...) Pour aller plus loin Pollen and Heat: A Looming Challenge for Global Agriculture, Yale Environment 360, 14 juin 2022. ---------- NDÉ Pour aller plus loin (suite) : Traduction À l'Université d'État du Michigan, Jenna Walters étudie comment la température affecte le pollen - et les pollinisateurs - dans une culture fruitière. Le week-end du Memorial Day 2018, la température dans le sud-ouest du Michigan s'est maintenue à 35°C tandis que les abeilles bourdonnaient entre les grappes de délicates fleurs blanches des buissons de myrtilles. Au moment de la récolte, de nombreux fruits étaient plus petits que d'habitude ou ne s'étaient pas du tout formés. Dans un État qui produit en moyenne 100 millions de livres de myrtilles par an, les producteurs n'en ont récolté que 66 millions. Mme Walters, candidate au doctorat en entomologie et en écologie, évolution et comportement, cherche à comprendre ce qui s'est passé. Elle a commencé par déterminer la limite thermique d'un grain de pollen de myrtille en exposant le pollen dans des boîtes de Pétri à différentes températures et en surveillant le pollen pendant 24 heures. Ses résultats, non encore publiés, suggèrent qu'à des températures supérieures à 35°C, les tubes polliniques ne se développent pas. Walters a également simulé une vague de chaleur aiguë en exposant des grains de pollen à une chaleur de 37,5°C pendant quatre heures, puis en abaissant la température à 25 degrés pendant 20 heures supplémentaires. "Il n'y a pratiquement pas de retour", explique Walters. " L'exposition [à la chaleur] pendant seulement quatre heures est suffisante pour entraîner des dommages permanents." Traduit d'après www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] A blue orchard bee visits a blueberry flower. Jenna Walters
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Bernadette Cassel
June 4, 2022 12:02 PM
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Davantage d'abeilles de petite taille, moins de bourdons : le changement climatique pourrait peser sur la taille de ces insectes, selon une étude publiée mercredi qui met en garde contre les effets "en cascade" sur la pollinisation et dans tout l'écosystème. "Face à la crise climatique, l’abeille plus robuste que le bourdon" Peuple-Animal, le site de la rédaction du magazine 30 Millions d'amis. Publié le 21 Avril 2022, avec AFP Traduction (extrait) : Nos conclusions, selon lesquelles l'abondance relative des abeilles à gros corps et des abeilles cavicoles construisant des rayons devrait diminuer avec l'augmentation des températures, sont principalement le fait du genre Bombus, ce qui suggère que ce groupe est plus menacé par le réchauffement climatique que les autres abeilles de notre système. La menace du changement climatique pour Bombus est une préoccupation mondiale, d'autres études montrant des déclins de population et des diminutions de l'aire de répartition dus à l'augmentation des températures. Les bourdons sont les pollinisateurs dominants de nombreux écosystèmes ; ainsi, la perte de ce groupe dans le cadre du changement climatique pourrait réduire les services de pollinisation dans les milieux naturels et agricoles. Des études antérieures ont montré que leur déclin est associé à une tolérance à la chaleur plus faible que celle des autres abeilles, ce qui explique pourquoi de nombreuses espèces ont déplacé leurs aires de répartition vers des latitudes et des altitudes plus élevées. Notre étude suggère que leur comportement de nidification et la taille de leur corps pourraient également les rendre plus vulnérables aux augmentations de température dans le cadre du changement climatique, mais comme ces caractéristiques étaient fortement corrélées, des études futures sont nécessaires pour déterminer laquelle de ces caractéristiques a une plus forte implication pour les bourdons dans le cadre d'un réchauffement climatique. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Bombus — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombus
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Bernadette Cassel
July 16, 2020 2:17 PM
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En traversant le sud-ouest américain aride, on aperçoit des kilomètres et des kilomètres de buissons de créosote broussailleux. Bien adapté au paysage chaud et assoiffé, l’arbuste à feuilles persistantes, également connu sous le nom de bois gras, chaparral et gobernadora, produit des touffes de capsules de fruits blancs moelleux. Parmi les plantes vivent des insectes blancs duveteux similaires, difficiles à distinguer des fruits, qui sont en fait une espèce de guêpes connues sous le nom de fourmis velours chardon. « Leur nom scientifique est Dasymutilla gloriosa et ils sont l’un de mes préférés « , explique Joseph Wilson, biologiste de l’Université d’État de l’Utah. En regardant côte à côte la fourmi de velours et la créosote, il est facile d’imaginer que la coloration blanche de la guêpe floue a évolué sous forme de camouflage. Pas si vite, dit Wilson. « Dans le règne animal, il y a relativement peu d’exemples de blanc adaptatif en dehors des environnements arctiques », dit-il. « La coloration blanche peut être aposématique, signifiant une coloration destinée à avertir ou à repousser les prédateurs, mais elle peut également jouer un rôle dans la thermorégulation. » (...) Publié le 15.07.2020 [Image] La "fourmi de velours chardon" (Dasymutilla gloriosa), un type de guêpe, est un exemple rare d’une créature de couleur blanche dans un climat désertique chaud. Les chercheurs de l’Université d’État de l’Utah ont étudié diverses explications de la coloration pâle de l’insecte. Crédits: Joseph S. Wilson _________________________________________________________________ [via] True colors: Scientists discuss evolution of white coloration of velvet ants, 14.07.2020 https://phys.org/news/2020-07-true-scientists-discuss-evolution-white.html Extrait : "La coloration adaptative chez les animaux est l'un des résultats les plus reconnaissables de la sélection naturelle. Ici, nous étudions les facteurs d'évolution de la coloration blanche chez les "fourmis de velours" (Hymenoptera : Mutillidae), qui était auparavant considérée comme un camouflage avec le fruit du buisson de créosote (Larrea tridentata). Nos analyses indiquent plutôt que les "fourmis de velours" ont développé une coloration blanche des millions d'années avant que le créosote ne soit répandu dans les déserts chauds d'Amérique du Nord." Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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Bernadette Cassel
November 14, 2018 6:12 AM
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... A post-doctoral fellow working in the lab of Benjamin de Bivort, the Thomas D. Cabot Associate Professor of Organismic and Evolutionary Biology, Crall is the lead author of a study that shows exposure to neonicotinoid pesticides—the most commonly-used class of pesticides in agriculture—has profound effects on a host of social behaviors. Study shows pesticide exposure can dramatically impact bees' social behavior [Image] A bumblebee (Bombus impatiens) worker foraging outdoors, outfitted with a unique tracking tag (BEEtag). Credit: James Crall Abstract Neonicotinoid pesticides can negatively affect bee colonies, but the behavioral mechanisms by which these compounds impair colony growth remain unclear. Here, we investigate imidacloprid’s effects on bumblebee worker behavior within the nest, using an automated, robotic platform for continuous, multicolony monitoring of uniquely identified workers. We find that exposure to field-realistic levels of imidacloprid impairs nursing and alters social and spatial dynamics within nests, but that these effects vary substantially with time of day. In the field, imidacloprid impairs colony thermoregulation, including the construction of an insulating wax canopy. Our results show that neonicotinoids induce widespread disruption of within-nest worker behavior that may contribute to impaired growth, highlighting the potential of automated techniques for characterizing the multifaceted, dynamic impacts of stressors on behavior in bee colonies. ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET (en français) :
→ #Abeille: un nouveau système de suivi avec #QRcodes a permis de découvrir que les #néonicotinoïdes n'affectent pas l'alimentation des #abeilles mais leurs liens sociaux comme la gestion des larves ou la thermorégulation de la ruche https://www.scoop.it/t/recherche-animale/p/4103265109/2018/11/11/new-tracking-system-could-show-at-last-how-pesticides-are-harming-bee-colonies
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Bernadette Cassel
January 11, 2012 4:22 PM
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Pour éviter un fort choc thermique au moment où il ingère le sang de sa victime, le moustique Anophèle excrète par l'anus une goutte d'urine mêlée à une goutte de ce sang qu'il rejette afin de refroidir son abdomen et protéger ainsi son intégrité physiologique. Cette étonnante stratégie thermorégulatrice vient d'être observée par Claudio Lazzari et Chloé Lahondère, chercheurs à l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (IRBI) (CNRS/Université François Rabelais de Tours). Ces résultats ont été publiés le 10 janvier 2012 dans la revue Current Biology.
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